La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

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21 december 1915
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s.n. 1915, 21 December. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h707w68d45/
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1ere Année.—No. 31 Mardi, 21 Décembre 1915 In Belgique Donnelle ABONNEMENTS \ Royaume Uni, 1 an. 30 sh. 6 mois 15 sh. 3 mois 7 sh. 6d. On t'abonne : 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.C. r«it ce qui concerne la Direction ou la Rédaction doit être adressé au Directeur. Le Humaine pouvant répondre des manuscritscommuniques prie les auteurs d'en garder copie. Téléphone : Hoiborn 212. Journal Quotidien Indépendant Le Numéro : Royaume-Uni, 1 Penny; Continent, 10 Centimes—Pajs-Bas, 5 Cents. Regisiered at ihe G.P. 0. as a Neivspaper. ABONNEMENTS Continent. 1 an 36 fr. 6 mois 18 fr. 3 mois 9 fr. On s'abonne: 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.C. Tout ce qui concerne l'Administration ou les Annonces doit être adressé à l'Administrateur. Le journal décline toute responsabilité quant ilateneur des annonces. Téléphone : Hoiborn 212. La catastrophe du Havre—Funérailles des victimes. La Catastrophe du Havre Appel à nos lecteurs Tous les Belges ont encore présente à la aémoire, la catastrophe du Havre qui a louté la vie à plus de 140 de nos compatriotes. >a plupart étaient des soldats des vieilles lasses ou des réformés qui, ne pouvant plus ombattre sur les champs de bataille, raient volontairement repris du service [ans les usines de munitions. La plupart mssi étaient des pères de famille, et la " Bel-jique Nouvelle " croit faire œuvre de patrio-ique reconnaissance en ouvrant dans ses donnes une souscription en faveur des 'euves et des orphelins. Parmi les différentes euvres qui sollicitent la générosité des îelges, il n'en est pas qui ait plus de titres i leur sympathie, et nos lecteurs, nous en ivons la conviction, répondront largement i notre appel. Les souscriptions doivent itre adressées à la Direction de La Belgique îouvelle, 43, Chancery Lane, Londres, V.C. LISTE DE SOUSCRIPTION. Liste précédente : Souscription de" La Belgique Nouvelle £80 Candeur ou Cynisme ? Quand nos ennemis veulent de faire >ersuasifs, ils sont vraiment inimitables, 't leurs malices sont dignes d'une meil-eure cause.... On parle décidément plus que jamais le la paix, chez les puissances du Centre, -h ose assurément curieuse, car c'est l'habitude le vainqueur qui se montre Je noins pressé d'arrêter le combat, et chacun sait qu'oubliant leurs primitifs dans de conquête, les Austro Boches se détendent vainqueurs sur toute la ligne, sans doute les triomphes qu'ils s'attribuent ibusent les esprits timorés. Mais l'action lu temps fera voir le caractère précaire de -es avantages momentanés. Et c'est en aison de ce que ces succès sont détestables ;t aussi parce que leurs peuples donnent les signes évidents d'épuisement et de atigue, que les dirigeants ennemis songent wx possibilités d'une paix qui, conclue lans le temps où ils paraissent encore en ;edoutable posture, pourrait leur être nictueuse. , A ce propos, le Morning Post, qui reçoit l'ntéressantes correspondances de Buda-Pest, signale un article fort édifiant qu'a publié l'organe inspiré — et c'est ce qui ^nd l'article significatif — par le comte fisza, président rln Conseil des ministres de Hongrie. Cette prose a pour but de faire charitablement comprendre aux Alliés qu'ils s'entêtent dans une déplorable erreur. Ils sont hypnotisés par la préoccupation de libérer les territoires occupés en Belgique, en France, en Serbie. C'est pourquoi la guerre se prolonge inutilement. Les Austro-Boches sont bons princes. Pour ravoir les territoires, il suffirait, paraît-il, de les leur demander poliment : ils rte sont pas intraitables. Pour parler sérieusement, il suffirait de faire au Kaiser et à son acolyte viennois des propositions de paix, et sans doute les régions envahies seraient restituées. L'organe _ hongrois rappelle à ce propos la guerre de 1870 ; les Allemands occupaient alors Paris, et néanmoins ils ont consenti à rendre à la France sa capitale. Si les Français d'alors s'étaient obstinés à la reconquérir par les armes, la guerre durerait peut être encore... Bref, si la tourmente s'éternise, la faute en est aux Alliés ; ils porteront devant l'histoire la responsabilité des deuils et des ruines, et les Ponce-Pilate du pangermanisme assagi s'en lavent les mains. Vous voyez comme c'est simple... Les Alliés se sont parfois montrés naïfs en cette aventure, mais leur candeur n'est tout de même pas telle que l'imaginent le comte Tisza et ses scribes. Si à Berlin et à Vienne on commence à se montrer pressé d'en finir, il n'en est pas de même à Londres, ni à Paris, ni à Rome, ni à Pétrograd. On y veut sans nul doute récupérer le sol des malheureuses provinces souillées par l'invasion, et où souffrent d'infortunées populations raidies dans l'espérance et dans le mépris. Mais on ne veut pas le ravoir aux conditions du marché que voudraient imposer les bluffeurs d'outre Rhin en se targuant d'un pouvoir de malfaisance que chaque jour qui passe fait heureusement décroître. Ce chantage a suffisamment duré, et ne doit plus tromper personne. Il faut on la dit assez, que le sang des héros et des martyrs n'aît pas été versé en vain. Pour cela, il n'est pas seulement indispensable d'affranchir du joug les douloureux pays envahis. Il faut encore que l'agresseur soit définitivement mis hors d'état de nuire. Il y a plus qu'une question de territoire en jeu, il y a la liberté européenne à garantir désormais contre toute surprise de la violence — Pour cela, les Alliés se doivent, doivent à la grandeur de leur cause de liguer toutes leurs énergies jusqu'à ce que soient réduits à la définitive impuissance les bandits qui ont aussi cyniquement anéanti la sécurité du monde civilisé. Et c'est. Darce aue ceux ci sentent combien l'adversaire est déterminé à aller jusqu'au bout de la tâche salutaire, qu'ils essaient, dans leur aberration, de lui donner le change. Mais le dénouement d'un tel drame ne peut en vérité se régler par un marchandage dont ou laisserait aux maquignons de la Kultur le soin de dicter les conditions. Voulant éviter l'écrasement qu'il prévoit, croquemitaine devient bon enfant, l'Ogre suggère qu'il consentirait à lâcher sa proie, et propose de s'entendre, pour peu que ceux qui le pressent et l'enserrent s'avouent vaincus d'avance. Ou n'est pas plus ingénieusement, plus commercialement magnanime. Mais n'est-ce pas un signe flagrant d'affaiblissement chez le malfaiteur, naguère encere si brutalément infatué, que l'inquietude du résultat, le souci de faire la part du feu et le renoncement à tout espoir de conquête que trahissent—ces lourdes malices de l'avant dernière heure ? Ne renversons par les rôles. Lentement, sûrement, inévitablement, la Force passe aux mains de la Justice. C'est la Justice qui dictera la loi dont sortira la liberté future. Et c'est pourquoi les coupables qui ont raté leur coup ne sont pas rassurés. M. Jules Destrée à Rome Rome 19.—M. Jules Destrée a parlé hier soir, à la salle Pichette, de la part prise à la guerre par l'Angleterre. Le conférencier a été presénté par M. Devitide Marco, membre de la Chambre Italienne, qui a lu des lettres du baron Sonnino et de M. Barzilaï. Dans l'assistance on remarquait les ambassadeurs de France et d'Angleterre, les ministres de Belgique près du Quirinal et du Vatican, le Consul-général de Belgique à Rome, le ministre japonais et nombre de sénateurs et de députés italiens et d'officiers anglais. M. Destrée conclut en rendant un émouvant hommage à l'aide donnée par l'Angleterre et l'Italie à la résurrection de la Belgique. Il a été chaudement applaudi. Nos Dépêches En Allemagne Suppression d'un grand journal Amsterdam, 20 Déc.—Le Lokal Anzeiger l'organe ultra-patriote de Berlin et l'un ies iournaux les nlus rénandus de l'Alle magne, vient d'envoyer un avis à ses abonnés leur annonçant que son numéro de ce matin a été supprimé. Cette suppression ne peut être que la conséquence d'une indiscrétion jugée très grave par la censure allemande. Le Berliner Lokal Anzeiger était l'organe officieux du Ministère des Affaires Etrangères.* La vie des pauvres à Berlin.—Magasins pillés par les femmes—La police et les Uhlans chargent la foule Amsterdam, 20.— Le correspondant du Telegraaf à Flessingue a interviewé l'épouse allemande d'un ouvrier anglais qui a vécu à Berlin et a été autorisée à rentrer en Angleterre après 16 mois d'internement. Cette femme, .qui rejoint son mari avec ses cinq enfants, raconte que l'existence est devenue horrible dans les quartiers pauvres de Berlin. Elle eut à comparaître deux fois par jour devant la police et fut en butte à de continuelles insultes de la part de ses voisins qui brisèrent les vitres de sa chambre et battirent ses enfants. Mais, dit-elle, la grande crainte des autorités était de voir le mécontentement populaire se changer en révolte. Plusieurs émeutes se sont produites. Des magasins ont été pillés ; la police à cheval et les uhlans ont chargé la foule principalement composée de femmes. La misère dans les classes laborieuses était grande et allait croissant de jour en jour. Il faut rapprocher de ces déclarations la lettre d'un correspondant berlinois du Handelsblad qui signale la disette de beurre. Les magasins, dit-il, ont été littéralement envahis par la foule, par ce que l'on ne délivre réglementairement que 125 grammes à chaque famille. Les magasins d'approvisionnement sont gardés par la police. La Hollande et la guerre La Haye, 20 déc.— Dans un discours tendant à justifier la demande d'un crédit supplémentaire pour i'exercice 1916 de 50 millions de florins pour les besoins de la défense nationale, le ministre de la guerre a déclaré : " La nécessité de tenir l'armée nationale prête à toutes les éventualités est causée par le péril évident d'une surprise ennemie. Le danger auquel nous sommes exposés n'a pas diminué et peut inopinément prendre un caractère sérieux. Le projet de ne maintenir des troupes que sur les points plus particulièrement menacés du territoire n'est pas réalisable." * Le cas de M. Schroeder Amsterdam, 20.— Le Telegraaf annonce que l'accusateur public vient de faire appel contre le jugement de la quatrième Cour relatif au cas de l'éditeur de ce iournal. M. Schroeder, et l'acquittant de la prévention d'avoir compromis la neutralité de la Hollande par la publication d'un article contenant les mots : " Il y a dans l'Europe centrale un certain nombre de bandits qui sont responsables de la guerre." L'Espionnage en Amérique Une arrestation. New-York 20.—Des officiers du Service secret ont arrêté Frédéric Schleindl, un commis de banque, accusé d'avoir dérobé divers docu-cuments et cablogrammes. Il entretenait des relations avec des représentants du Gouvernement allemand. On assure que les documents contenaient des renseignements relatifs aux vaisseaux qui transportent les munitions, les noms de firmes américaines qui fabriquent les approvisionnements de guerre et la notification des dépôts de fonds placés dans certaines banques au crédit des Alliés. * 4e % Schlendl, s'il faut en croire les détectives, a avoué avoir trouvé des renseignements touchant les cargaisons de munitions dans les documents privés de la National City Bank, où II était employé dans le département de l'étranger. Les détectives ont en le fouillant découvert un télégramme signalant un chargement de deux millions de fusils pour les Alliés. Il déclare être un réserviste allemand. Deux de ses complices,- nommés Koenig et Legendecker, ont été relâchés sous caution. Dans les Balkans En Grèce Un télégramme de Salonique au Petit Parisien dit que la situation des Français est pour ainsi dire stationnaire et qu'à l'exception de quelques escarmouches d arrière-garde, on ne rapporte aucun engagement. Des informations de bonne source permettent au correspondant d'affirmer que l'armée du général von Mackensen a subi de trop cruelles pertes pour pouvoir à présent entrer en territoire grec. Des transports anglais continuent à débarquer des troupes, du matériel de guerre, des automobiles blindées et de l'artillerie lourde. * * * Le déclaration grecque aux allies Texte exact Paris, samedi. Du correspondant spécial de VEcho de Paris à Salonique : Voici le texte exact de la déclaration officielle faite par le Lieutenant-Colonel Pallis au Général Sarrail : Au cas où les troupes alliées seraient poursuivies par l'ennemi sur le territoire Grec, l'armée grecque a reçu l'ordre de se retirer pour laisser le champ libre aux belligérants.—{Renier.) * Le retraite serbe Atrocités bulgares et autrichiennes Scutari, 20 déc. Un document officiel serbe, publié ici ce jour, contient la déclaration suivante : Au cours de la retraite de l'armée serbe, les Autrichiens et les Bulgares armèrent les Musulmans qu'ils trouvèrent dans les provinces de la Nouvelle Serbie, et les ameutèrent contre la population civile. Il s'en suivit de nombreux massacres accompagnés de cruautés et d'excès sans précédent. Les crimes commis sont terrifiants. On pourra se les imaginer sans peine si l'on se rappelle toutes les atrocités commises avant et pendant la guerre par des bandes bulgares en Nouvelle Serbie.—(Reuter.) "Les partis bourgeois combattent pour leurs propres intérêts, et non pas pour ceux du peuple bulgare. " Nous déclarons hautement qu'il n'existe actuellement aucun dissentiment dans les Balkans. C est uniquement la dynastie qui force la Bulgarie à entrer en guerre.' * Le manifeste des socialistes bulgares Zurich.—Le journal socialiste Volksrecht pub'ie quelques passages du manifeste des socialistes bulgares qui a été interdit par la censure et dont les signataires, membres du Sobranié, sont inculpés de haute trahison. On lit dans ce document : " Même si les victoires créent une grande Bulgarie, celle-ci n'en deviendra pas moins une colonie des puissances du Centre. Ouvriers, voilà le sort que le gouvernement vous réserve ! Mais que peut-on attendre de ce gouvernement, qui est acheté par l'or allemand ? Voir en troisième page les dernières nouvelles de la guerre

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1915 tot 1916.

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