La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

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22 augustus 1915
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s.n. 1915, 22 Augustus. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/cn6xw48z00/
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1ère Année.—No. 13 Dimanche, 22 Août 1915 La Belgique Ambelle ABONNEMENTS: Royaum -Uni. Continent 1 an 12 sh. 15 fr. 6 mois 8 sh. 10 fr. 3 mois 4 sh. 5 fr. On s'abonne : 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.C Tout ce qui concerne la Direction ou la Rédaction doi être adressé à Mr. HENRY WYERS, Directeur. Téléphone : Holborn 212. " Plutôt mourir de franche volonté ,, , Que du Pays perdre La Liberie. i Le Numéro Hebdomadaire: Royaume-Uni, 2 Pence; Continent, 20 Centimes (Belgique, 10 Centimes). Registered at the G.P. 0. as a newspaper. ABONNEMENTS: Royaume-Uni, Continent. 1 an 12 sh. 15 fr. 6 mois 8 sh. 10 fr. 3 mois 4 sh. 5 fr. On s'abonne : 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.C. Tout ce qui concerne l'Administration ou les Annonces doit être adressé i Mr. JEAN EVRARD, Administrateui Reproduit par permission spéciale des propriétaires de "Punch." Le Bourreau de l'Allemagne Quels que soient l'horreur et le dégoût qu'il inspire, il faut bien qu'on parle encore et toujours du sinistre histrion qui fut l'instigateur et l'organisateur de la guerre inexpiable. Des millions d'hommes que sa folie a envoyés à la mort crient vengeance. Les ruines fumantes et les campagnes ravagées témoignent de son crime à la face du ciel. La lamentable a.rrnée des estropiés et des mutilés pousse contre lui ses malédictions. Les malheureux terrorisés qui gémissent sous son joug attendent dans l'angoisse le Guillaume Tell qui abattra ce Gessler immonde. Il règne sur un peuple de pandours et de valets, dont il a longuement surexcité les folles convoitises et les abominables appétits, un peuple parmi lequel jamais encore ne s'est dressé un homme libre ; qui ignore les généreuses révolutions, mères de la liberté sainte et qui jamais n'eût la moindre notion de la dignité humaine. Aucun Spartacus jamais ne brisera les portes de l'ergastule teutonne. Ceux qui naïvement croient à la possibilité d'une autre Allemagne ignoreht tout de l'histoire et ne connaissent rien de la mentalité des Germains. Le peuple qui, pendant un quart de siècle, fut littéralement en extase devant son impérial cabotin et supporta sans un sursaut de révolte un régime abject ne comportant d'autre droit que celui d'obéir sans discussion ; ce peuple qui a tout permis à son maître —sich ailes gefallen lassen, dit une intraduisible expression de son langage — se laisse aujourd'hui immoler par lui sur l'autel de son diabolique orgueil et on dirait qu'il ressent une fierté maladive à jouer le rôle de victime du sacrifice. Guillaume II a proclamé que le salut de l'Allemagne exigeait le massacre et la destruction des nations voisines, que l'empire ne pouvait être grand qu'à condition que des millions de ses sujets mourussent parmi les ruines de l'Europe ravagée. Le peuple d'esclaves tout entier a cru à la parole impériale et il suivra son bourreau partout où il voudra le mener. Il est certain que l'Allemand nous donne un exemple sans précédent d'ignominie totale et cette folie collective dont on le dit atteint ne lui servira pas d'excuse aux yeux de l'Histoire justicière. Sans sa bassesse,, l'Empereur Rouge n'aurait pu réaliser son crime abominable. Cependant vous verrez qu'après la défaite, lorsqu'il faudra plaider les circonstances atténuantes, les Allemands prétendront qu'ils furent ks victimes du bourreau qu'ils devaient suivre. c est sur lui qu ils essayeront de rejeter la responsabilité de leurs crimes. Mais qui pourra entendre, sans mépris, leur lamentable plaidoyer ? Les peuples qui ont un cerveau, qui ont un cœur et des nerfs, ne supportent pas la tyrannie sans révolte et l'histoire fournit des exemples frappants de la manière de se débarrasser des tyrans. La bassesse du peuple allemand ne peut pas non plus servir d'excuse à l'Empereur. C'est Guillaume qui a choisi la voie dans laquelle il a dirigé son peuple lâchement docile. C'est lui qui, ayant de devenir le bourreau, fut le mauvais guide. Plus que Néron et que Caligula —- à qui, il y a une dizaine d'années, un écrivain anonyme allemand le comparait — l'Histoire marquera Guillaume II du sceau de l'infamie absolue. Elle ne lui trouvera aucune excuse, même pas celle de la folie. Car cet Empereur, bourreau du monde et bourreau de son peuple, cache sous son allure d'histrion, une âme de mercanti. Ses soldats, en mourant, l'enrichissent. Chaque obus qui sort d'un canon allemand augmente la fortune de Guillaume II. Il est grand commanditaire de toutes les usines de son pays qui produisent des engins de massacre et de destruction. La guerre est son industrie. Quand l'Allemagne sera ruinée, dépeuplée et, comme après la Guerre de Trente Ans, se débattra dans la misère, elle maudira son assassin. Mais dans son abaissement, elle continuera à se soumettre à sa tyrannie et peut-être même l'admirera-t-elle de s'être enrichi dans le crime. Certainement, elle ne se révoltera pas. Ce peuple sans dignité ne saurait se passer d'un maître et ceux qui croient que l'Allemagne vomira un jour son empereur vaincu ne connaissent pas l'Allemagne. Si la colère de l'Europe ne réussit pas à abattre les Hohenzollern, Guillaume II ou son digne héritier reprendront leur œuvre, la guerre à peine finie, et prépareront leur peuple d'esclaves pour de nouveaux crimes. Dans les siècles passés, les Empereurs d'Allemagne eux-mêmes ont à mainte reprise proclamé que la Prusse et les Hohenzollern étaient le fléau de l'Allemagne. Mais les Allemands ont préféré suivre les Hohenzollern arrivistes et sans scrupules. Ils ont fini par les mettre à la tête du nouvel Empire Allemand. Qu'ils supportent la responsabilité de leur bassesse et que le sang des peuples retombe sur eux ! Bourreau couronné, Guillaume' II règne sur un peuple digne de lui. Un autre Emppereur-histrion " C'était la plus horrible aventure que le monde ait jamais connue... " Quand le César perdait l'esprit, quand toutes les artères de sa pauvre tête troublée par un pouvoir inouï éclataient en même temps, alors c'étaient des folies sans nom. " Comme le César était fort lettré, sa folie fut principalement littéraire. Les rêves de tous les siècles, tous les poèmes, toutes les légendes, Bacchus et Sar-danapale, Ninus et Priam, Troie et Babylone, Homère et la fade poétique du temps, ballottaient comme un chaos dans un pauvre cerveau d'artiste médiocre, mais très convaicu, à qui le hasard avait confié le pouvoir de réaliser toutes ses chimères. Qu'on se figure un homme à peu près aussi sensé que les héros de M. Victor Iiugo, un personnage de mardi-gras, un mélange de fou, jocrisse et d'acteur, revêtu de la* toute-puissance et c! argé de gouverner le monde. " Il n'avait pas la noire méchanceté de Dioclétien, l'amour du mal pour le mal ; ce n'était pas non plus un extravagant comme Caligula ; c'était un romantique ci ivaincu, un empereur d'opéra, un mélomane tremblant devant le parterre et le faisant trembler, ce que serait de nos jours un bourgeois perverti par la lecture de poètes modernes et qui se croirait obligé d'imiter dans sa conduite Han d'Islande et les Burgraves. ' On le vit mimer de faux triomphes et se décerner toutes les couronnes de la Grèce antique. ' L'art était déclamatoire, visant à l'énorme, ne rêvant que monstruosités... Le gigantesque passait pour grand... L'esthétique était tout à fait dévoyée ; c'était le temps des statues colossales. " Il sentait ses ridicules et craignait qu'on ne les vît. " Il désirait voir aussi quelque chose d'étrange, quelque spectacle grandiose, digne d'un artiste ; il voulait un événement qui marquât une date pour son règne. " Jusqu'à moi, disait-il, on ne savait pas l'étendue de ce qui est permis à un prince." " Dans un de ses accès de fureur égoïste contre le so t, il s'écria : " Heureux Priam qui a pu voir de ses yeux son empire et sa patrie périr à la fois ! " Le démon des drames pervers s'était emparé de lui... ' C'est une des gloires de la Gaule que le renversement d''in pareil tyran ait été son ouvrage. Pendant que les soldats germains, pleins de haine contre les républicains et esclaves de leurs principes de fidélité, jouaient auprès de César, comme auprès de tous les empereurs, le rôle de bons suisses et de garde du corps, le cri de révolte fut poussé par un Aquitain. " Les murs furent charbonnés d'inscriptions injurieuses : "A force de chanter, disaient les mauvais pl .isants, il a réveillé le coq." Jeci est une page de Renan. Elle est extraite de IV. ntechrist. Néron, qu'elle dépeint, avait tout de m me une autre allure que Guillaume II. L'Action de l'Armée belge pendant la Guerre Le rapport du Commandement de l'armée belge vient d'être publié. Nous regrettons de ne pouvoir donner in extenso dans la Belgique Nouvelle ce document qui montre quelle a été l'action de notre Armée pour la défense du pays et le respect de sa neutralité, pendant la période du^i juillet au 31 décembre 1914. Nous nous bornerons à reproduire les deux premiers chapitres et la conclusion. LES PRÉLIMINAIRES 29 Juillet : Mise de l'armée sur le pied de paix renforcé La première mesure d'ordre militaire que la Belgique décida à l'occasion du conflit diplomatique qui divisa l'Europe en juillet 1914, fut la mise de l'armée sur le pied de paix renforcé, c'est-à-dire le rappel de trois classes de milice. Cette décision constituait une simple mesure de précaution. En raison de sa neutralité, les dispositions que 1 a Belgique pouvait être appelée à adopter étaient essentiellement des mesures de sauvegarde tendant à devancer toutes les éventualités. Or, l'armée belge, sur le pied de paix ordinaire, ne comportait qu'une classe de milice sous les armes. Un tel effectif était manifestement trop faible en un moment de tension politique internationale : le territoire belge constitue, en effet, à cause de son peu d'étendue, une sorte de zone frontière et les corps de couverture que les Puissances voisines avaient disposés dans leurs zones frontières avaient un effectif de paix bien plus élevé. La mise sur le pied de paix renforcé donnait aux divisions de l'armée belge :des effectifs anologues à ceux de ces corps. Effectifs et armement n'atteignaient pas les chiffres qui avaient été prévus par la récente réorganisation militaire, Celle-ci venait à peine d'être commencée : elle devait donner une armée de 350,000 hommes. Môii.C' ii\n.c ce total ne devr.it être réalisA qu'en xgz8, le Gouvernement du Roi avait établi le plan de réorganisation de telle sorte que, même pendant la période de transformation, l'armée pouvait être à tout moment mobilisée et rassemblée avec sûreté et facilité. Quant à l'armement, l'artillerie lourde faisait complètement défaut. Le pays était en pleine période de profondes transformations militaires. 31 Juillet : Mobilisation de l'armée et plan de défense du territoire. Deux jours plus tard, le 31 Juillet à 19 heures, la mobi»-lisation était décrétée, par suite du caractère d'exceptionnelle gravité que la situation générale venait de prendre. En temps de paix, l'armée de campagne, qui comprenait en ordre principal six divisions d'armée et une division de cavalerie, avait ses quartiers généraux et ses garnisons localisés comme suit : le division : à Gand (garnisons de Gand, Bruges, Ostende et Ypres). 2e division : à Anvers (garnison d'Anvers). 3e division : à Liège (garnisons de Liège, Hasselt et Verviers). 4e division : à Namur (garnisons de Namur, Charleroi). 5e division : à Mons (garnisons de Mons, Tournai, Ath). 6e division : à Bruxelles (garnison de Bruxelles). La division de cavalerie avait son quartier général à Bruxelles. Les positions de concentration avaient été choisies en vue d'assurer la défense du territoire, tout en se conformant strictement aux obligations qu'imposait à la Belgique sa neutralité, définie par les traités de 1839. En effet, les ire, 3e, 4e et 5e divisions remplissaient le rôle de divisions d'avant-garde et se trouvaient placées respectivement dans chacune des directions d'où un péril pouvait menacer la Belgique : la ire division ou division des Flandres, regardait l'Angleterre ; la 3e division ou division de Liège, regardait l'Allemagne ; les 4e et 5e divisions regardaient la France, la 4e devant faire face à une attaque sur Namur, la 5e à une attaque qui déboucherait de Maubeuge-Lille. Chacune de ces divisions d'avant-garde avait pour mission de fournir la première résistance et de donner par cette résistance même, le temps de transporter les cinq autres divisions dans la partie menacée du territoire. Le système défensif de la Belgique comportait, en outre, trois places fortes : Anvers, constituant camp retranché et place de refuge, Liège et Namur servant de places d'arrêt, de têtes de pont et de points d'appui : l'armée devait donc être répartie en troupes de forteresse et troupes de campagne ; sur les 15 classes de milice appelées sous les armes, les 7 dernières furent réservées au service des forteresses, et les 8 premières furent affectées à l'armée de campagne. L'ensemble de ces mesures n'avait d'autre but, comme l'écrivait le 1er Août le Ministre des Affaires étrangères aux Ministres du Roi à l'étranger, que " de mettre la Belgique en situation de remplir ses obligations internationales ; elles ne pouvaient être inspirées par un sentiment de défiance envers aucune puissance." 2 Août : Note de l'Allemagne réclamant le passage de ses armées à travers la Belgique. Le 2 Août, à 7 heures du soir, alors que la mobilisation se poursuivait, le Ministre d'Allemagne à Bruxelles remit au Gouvernement belge une note à laquelle celui-ci avait douze heures pour répondre.

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Dit item is een uitgave in de reeks La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Londres van 1915 tot 1916.

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