La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 05 April. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bv79s1n444/
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Dimanche S avril 1914. — Edition It CINQ CENTIMES LE NUMERO P.OUR TOUTE L'A! BELGIQUE année, — K® 93 LA CHRONIQUE r BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES ♦ Administration; N* ^îS^lc. Rédaction N* 1408 a ABONNEMENTS ; Bruxelles 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La I uovinck : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tons pays flo 1 union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché do Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CHEF: Victor de la HESBAYE Jean d'ARDEMË ANNONCES î 4c page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 1 fr, la ligne. — Faits-dircrs (corps), 3fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, 5 et 7, Galerie du Rof. LA CARTE A PAYER par M. Fulgciicc Masson membre de la Chambre des représentai! Ï1 est entendu que lia situation finumeii de l'Etat est excellente. Sans doute, SI < uffligé d'une assez grosse dette, mais qu'i porte, 'si ses revenus lui permettent d' : payer des arrérages ? Laissons donc Ja Dette tranquille et pi ions (plutôt du régime ordinaire, de nos « | .sources, abomkrates et croissantes, et de n | déponœs quotidiennes. Là règne un, part; ; équilibre, et cela suffit à notre tranquillité .Teille est là peu près lia réponse que fo opiniâtrement les cléricaux, quand on eau finances avec eux. Pourtant, il est des signes précurseurs q attestent l'instabilité pro.clia.ine, dans le se vice ordinaire, malgré l'appoint des no [ veaux impôts. On le pressent dans les sphères gouvorn I mentales, et on se prépare à .jeter du lest, I se débarrasser de charges dont le poids au. mente tous les jours et fait chavirer la h lance du |côté. dépenses. L'idée de sépari l'administration des chemins de fer des se vices ide (l'Etat procède de là. L'heure e ■ venue où 'de grosses dépenses s'imposera ■ pour mettre en état convenable les voies ■ H le matériel des chemins de fer. i On redoute l'effet que produirait, sur ■ pays, d'exposé complet et sincère du pr< ■ gramme .dont nos gouvernants sentent qu'il I ne .pourront perpétuellement ajourner la réi ■ lisation. **♦ I La "confiance qu'ils sont parvenus à insp K Ter pourrait en- être ébranlée. Mieux vau ■ passer & main à d'autres personnalités san i mandat et, .partant, sans responsabilité de ■ Vant le corps électoral. .Mais, .en attendant, des fissures se produj | sent. /L'équilibre des recettes et des dépen j ses est bien fragile. M. Meehelynck le fai [ sait observer à la séance de vendredi, l'ex cèdent des recettes sur les dépenses, pou | .l'exercice de 1914, n'est que de 550,000 francs Qu'est-ce que pareille somme sur un budge de plus de 700 millions ! Or, depuis le jour qu'on a voté le budge des voies et moyens, de nouveaux crédit; se sont introduits subrepticement dans te: tlivef's services; crédits généralement pei [ élevés, il est vrai, et qui font partie inté gran.te des imprévus inévitables ; mais, ai dernier moment, sont venus se greffer stu : îe budget des sciences, des amendement! d'une consistance qui n'est pas ordinaire Le 1er avril, veille du jour fixé pour l'exa men de ce budget, qui s'est fait aivec la préci pitation que (l'on sait, le ministre des science-: a présenté ses propositions, de .dépense; supplémentaires en vue de pourvoir, éven iueUement, aux charges prévues par l'arti cle 1S du projet scolaire. Il 'y en a poui 3,600,000 francs, chiffres ronds. *** Rien que ça ! et ce n'est qu'un commence ment ! En voilà beaucoup plus qu'il n'en faut pou rompre l'équilibre entre les dépenses et les recettes. Ajoutez-y 2 millions en plus de la Detti publique, et cella fait une charge de plus di 5 millions, 'dont'la .contre-partie n'existe pas M. Meehelyniek a, très justement, signale cette situation à la Chambre, sans commen taires, on ne lui en eût pas donné le temps Mais le fait est à retenir. lin système financier n'est bien sain qu< s'il y a assez de jeu dans les recettes, poiu compenser les dépenses qui, en cours d'exer cice, arrivent à dépasser les prévisions. L< , gouvernement, .ne voulant pas avouer le dé ficit, n'a pas voulu escompter dams 'ses pré visions l'augmentation de dépenses à résu.1 ter de là nouvelle loi scolaire. Il se réservai île faire cette petite trouée, en cours de route dans un moment peu propice aux discussion; et à l'examen attentif de ses calculs. Sans doute, l'affaire reviendra un jour sui le tapis, mais l'essentiel est de gagner la fit du mois de .mai, sans troubler le pays pai des questions d'argent. Il sera assez tôt d'er parier en novembre prochain; et la conver sation lù^dessus sera sérieuse, soyez en con vaincu ! FULGENCE MASSON. V-«!♦«•—< LE XXe SIÈCLE me confondra... demain Le XXe Siècle annonce, triomphalement (jiie .j'ai battu en .retraite ! qu'il m'a iiniiené tout ju-ste, sur le terrain qu'il considérait h iplus propice à s-es moyens; que j'ai été pris au piège et bi>en battu ! •le sonhai'te, pour les idées et les hommes que je-défends, de subir fréquemment de pa reines défaites. Mon adversaire, tout glorieux -qu'ill soit, n'éprouve pas pourtant ur (parfait contentement. La victoire, en. effet ne ihii laisse rien dans les mains ; aussi, s( 'Promet-il de me .rattraper un de ces jours : Mais patience. Monsieur Masson, nous vous ei donnerons, un de ces jouis, do toutes les tacons "réparez le savon, les -brosses, l'eau d'e .Javelle : tous les ingrédients nécessaires aux lessives | ^ous vous amènerons un de ci11- jours toute uni | Journée de nègres à blanchir. 'Nègres gorgés de privilèges et repus de prébendes, Monsieur iMIas j S(>". Ah! vous ne direz pas que nous vous pre Kons en traîbre... •Merci, irnon bon ami ! ■te bénis la Providence de me donner m j adversaire aussi -chevaileresqtie, car, s'il m i Prenait à l'improviste, je serais bien en peini , ^opposer à «la Journée de- nègres dout. -iil v; | ^'accabler, le bataillon de blancs, homme I ^Etat, ministres, etc., littérallement repu j prébendes ! Non pas que les sujets man | juenl, mais pour les aligner tous, pour ei : ïa'-re le recensement complet, il me" faudr, . — uDiiaiiac ci uranu-uueno uo î^uxemnourg, w ir. un temps assez long, tant la fournée est cor séquente ! , Mon adversaire s'attend, il est vrai, à un | tout autre réplique, et il me la coupe loi [ prestement : Oh ! nous savons bien, Monsieur iMasson, c que vous ergoterez. Vous nous jetterez entre le jambes « les ministres catholiques responsables» Nous acceptons d'avance la discussion là-dessus Les ministres catholiques, eu général, sont tro] bons, Monsieur Masson. Us ont rajson d'êtn l e l>ons, et même d'exagérer un peu la justice vis-à ist vis de leurs pires adversaires. Ça nous chang< n_ des ministres doctrinaires, dont Parrogance ei le quant à moi, non encore oubliés après bien- - tôt trente ans, nous ont fait tant de bien ei vous ont fait tant de mal. X- s- .Te -n'ai pas voulu déparer le morceau ci: 3s ilui enlevant .la moindre jphra'se. Point arrogants, Jes ministres cléricaux, ni le comte de Smet de Naeyer, n.i Je baron , DeilbeJce, ni île souriant M. Hubert, et le , reste... 3(1 Ils sont bons, tous, (jusqu'à combîer de fa-veurs leurs adversaires ! Vous verrez que le 1,1 XXe Siècle engagera bientôt ses Jecteurs à r- s'adresser aux députés .libéraux ou socia-i- listes, s'ils ont une justice (x demander aux ministres catholiques ? 0 C'est sans doule par distraction, que ja-^ mais, jamais, un ministre cathodique n'a y daigné écrire à un député 'libéral ou socia- 'liste, pour lui annonjeer la soilution attendue pour telle affaire de son arrondissement : ponts, routes, haltes, bureaux de poste, ça n'est fait que pour il'agrément des députés st cléricaux; toutes l'es lettres destinées à por-ter la bon-ne nouvelle se dirigent automa->t tifquement Chez eux, et les faiveurs aussi. Mais îe cœur est de l'autre côté; pure discrétion, ç s'il n'exprime rien. Quant à J'affaire des Vicinaux, Je XX0 Siè-s cle reste muet comme «la-carpe. Il refuse de me ifaire connaître Je nom'du politicien libé- 1 rai qui dispose en maître des emplois et des traitements, qui accorde des prébendes, crée d'inutiles fonctions et gaspille, rairgenl au moment qu'il est si rare, aux Vicinaux - eomime ailleurs ! t J'espère qu'il le fera figurer dans Ha four-née proinise, et qu'il complétera .le cortège . par .le tab'leau du gâchis, que -je (l'ai vivement, prié de nie faire depuis trois semaines ! Pour finir, je lui poserai une petite question : ,Sait-il ce qu'a coûté .à la Société nationale, la .nomination du favori de -M. de Bro-queviHle' ? FULGENCE MASSON. — y ■«»•»«*—<; 1 iEfifiS FAITS, PROPOS MENUS L 3NDISCRETJON PROFESSIONNELLE Tout, de même, les gens ayant loits écril ou parlé sur l'affaire Calmetle, on a pu coiis-' laler la manifestation d'une certaine solida-; rilp de 'la presse et de la rjent de lellre. C'est heureux. Les journalisles ont parfois ' pour profession de se combattre, sous l'œil • narquois de la galerie. Les grands de la terre, hommes de finance ou de politique, aiment à avoir à leurs gages des écrivains ' r[ui font , des moulinets de la plume devant eux. Ces écrivains ne sont pas des plus intéressants s'ils sont mus. seulement, par amour du lucr\e. Mais le bon Lecteur, sinon le fidèle abonné, qui est souvent mieux averti, ne fait pas de distinction ; ces gens qui se battent l'amusent. Vous souvenez-vous du temps où Roche-fort crêpait le chignon de Séverine, et où Sé-. verine traînait Rochefort par son toupet dans la boue ; quelle foie universelle ! Il y avait là une femme, qui est un grand écri-, vain, un homme, qui avait été un grand four-, nalisie, leur querelle n'excita aucune pitié; dans de tels cas, je regrette que noire pro-, fession ne prévoie pas un arbitrage obligatoire...Mais voici l'affaire Calmetle. Un journaliste est tué. Vile on voit poindre l'excuse ■ que les curieux se donneront à eux-mêmes, • pour ne point s'émouvoir : il avait escalade le mur de la vie privée, il a reçu un coup de feu, et le puant Thalamus, obscur, grimaud, nourri d'envie, applaudit. Eh bien ! le Figaro a agi sagement en reproduisant la lellre incriminée, et qui est probante; mais qu'il y ait là dedans plus ou moins de secrets intimes, voilà qui 'm'est 1 bien égal; ce qui m'intéresse, c'est que les confrères de CalmeUe me disent : fl a voulu faire son devoir, entièrement, exclusivement. L'opinion du public m'est assez indifférente. Il y a dans les professions des règles que la tradition, l'usage, la conscience, le sentiment de la situation ont créées, et dont la conscience du professionnel — éclairée à l'occasion par ses pairs — établit l'usage. On nous barbe (si j'ose dire), périodiquement, avec ibe secret professionnel de l'avocat; c'est un secret retentissant, proclame à son de trompe et à grands effets de manche... Je veux bien croire qu'il y ait, à l'oc-^ ras ion, une indiscrétion professionnelle do ni le journaliste honnête est juge, qu'il souffre de commettre, comme l'avocat souffre de se taire, et commise, non dans l'intérêt d'une profession, mais dans l'intérêt général, ; Et j'admets, qu'à commettre cette indiscré-1 lion, on risque sa vie. Le péril ennoblit ainsi, définitivement, un acte devant lequel recu-1 leraient volontiers les délicats. BOB. Flatteuse distinction Nos .lecteurs ont pu voir annoncer, clans notre rubrique judiciaire, le proohajn voyage de M. le juige Fromès eu Turquie. Voyage de tra-» vail plus que d'agrément ; le gouverneinieri't ot- • toman, s'étant trouvé impuissant à élucider ' une sombre affaire crimineflle, .a .fait appel aux .lumières du distingué juge d'instruction près Le triibun'ad de Bruxelles. Toute Je monde connaît l'activité ardente qui 1 caractérise ce magistrat, — si ardente qu'en J (des causes non encore oubliées, elle suscita de ^ véhémentes protestations de Ja part des inculpés et du Blaireau. M. Fromès n'a actuellement arrêté que la - date de son départ. Mais nous le connaissons ] trop pour ne point être assuré qu'il ne s'en i tiendra pas là» Au jour le jour ** <0 LA POLITIQUE 3 s ftv Nos adversaires se réjouissent, ave< • jfci ostentation, du calme que montre Ii J pays davant leur politique. Lis ne ré fléchissent pas que cette joie un pei ■ étonnée renferme l'aveu de .leurs entreprises 1 contre Jâ nation. Ils ne devraient pas étire ré ! duits à se contenter de ce ica'Ime, mais, au contraire, se féliciter d'un applaudissement unanime. Or, cet applaudissement leur manque, leur manque absolument. Et si le public.ne se soulève :pas, ce qui, chez nous, ne se produit que dans certains cas particuliers,il s'étonne, réfléchit, prépare de mûroe résolutions... Comment ne s'étonnerait-il pas des motilfs continuais de surprise qu'on lui offre? Voici qu'un aninistre, M. Jules Renkin, dont le cléricalisme est incontestablement bon .teint, possède, cependant, assez de talent et d'honneur pour .'mériter ,1e respect de ses adversaires. Il n'en obtient pas autant, on n'en s'aurait douter, de ses « amis ». Quelques-uns de ceux-ci l'attaquent d'une façon indigne, avec ces insinuations que, seuils, trouvent les dévots, depuis que Molière (avant Beaumarchais) les immortalisa en une œurvre célèbre- Croyez-vous que ces attaques vont soulever 'des protestations ? Détrompez-vous.L'a plupart des journaux cléricaux se taisent, semblent attendre oe qu'il adviendra du calomnié et du calomniateur. Iil sera toujours temps de faire disparaître la victime, mais on se gardera bien d'intervenir pour empêcher le mauvais coup. Il est naturel que te pays demeure dans un recueillement étonné devant ces mœurs d'apaehe, escomptant l'heure d'une complète libération. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 5 avril 1885. — Le parti ouvrier belge est déf iinitivement fondé dans un congrès tenu à Bruxelles.Opportunisme clérical •Nos adversaires, irréductibles quand les cir-: constances leur en donnent la force, savent! montrer, le cas échéant, une admirable souplesse d'échiné, — et; si nous osons employer cette image, d'âme 1 Nous n'en voulons pour preuve que cette fin d'un article dans lequel un journaliste catholique étudie la situation laite en France à la Droite par les événements actuels. .Elle n'est pas brillante, d'après lui : et il avoue qu'entre le clériicailisme et le radicalisme, la foule n'hésiterait guère et opterait pour ce dernier. Il n'y a qu'un moyen de l'en empêcher, et le voici : Fasse le Ciel que les catholiques français ne recommencent pas, au détriment de l'Eglise et de la religion, la faute des royalistes qui, sous le Directoire et, auparavant, en 1792, poussèrent à gauche, par leur intransigeance, la masse modérée, fatiguée des violents, fatiguée des « pourris », mais redoutant plus que tout le retour de l'Ancien Régime et la «réaction»... Ça, c'est bon pour la France, — où r5n a à ménager des adversaires supérieurs en nombre.Mais vienne la victoire, et tout changerait •instantanément! Voyez ce qui se passe chez nous. La crainte de la réaction ? Mais il suffit que nous prononcions ce mot pour faire éclater de rire tous nos confrères cléricaux 1 La modération, pour nos adversaires, n'est qu'une question de frontières et de sièges 1 Jeux de prince. Notre défaut est de prêter nos goûts aux autres. Une vielle chanson nous faisait déjà, il y a un siècle ou deux, imaginer « un roi dé Bavière, — ne- sachant que faire, — toujours suivi, — d'un sombre ennui. » Les souverains de Bavière n'étant plus à îa mode, nous prêtons des sentiments analogues aux empereurs allemands, lesquels, cependant, se trouvent très heureux à Berlin, parce qu'ils sont chez eux. N'empêche qu'on nous révèle une visite secrète, à Paris, de Guillaume II, alors prince impérial. Le baron Frédéric Owen, qui servit ide guide au pirince, nous révèle aujourd'hui cette aventure ; sans craindre de trahir un secret professionnel, respecté seulement des avocats en mal de fréquentations politiques. (Les confidences qu'on nous accorde ne valent vraiment pas qu'on viole, pour elles, fût-ce le moindre des secrets. Le futur empereur n'admirerait pas Napoléon : la concurrence... i heureuse ! Aussi, ne fut-il guère ému aux In-! valides. En revanche, Il éprouva le plus vif i plaisir dans cette galerie des glaces de Ver-.| saill.es où fut proclamé l'empire aiLlemand.C'est i encore fort naturel. Enfin, Guillaume osa monter, comme tant de Parisiens d'alors, dans un ballon captif installé aux Invalides. Son entourage le conjurait de n'en rien faire; mais, pour l'avoir osé, le prince ne nous révèle vraiment pas grand'chose sur l'actuel empereur de la Triple-Alliaruce. Le document vert. Ces travaux de la commission d'enquête Caillaux-Rochette, à l'examen desquels la, Chambre française a prooédié, ont eu des effets' bien singuliers. Bien que l'attitude de MM. Caillaux et Mollis, d'une part, Fabre et Bidault de l'Isle, de l'autre, n'apparaisse plus justifiable actuellement, bien que celle de M. Barthou, — à un degré bien moindre, certes, — manque de net-! teté et que, seul, M. Briand sorte de cette aven-| ture absolument indemne, — il faut recônnai-l tre que beaucoup de faits sont contestés, quel beaucoup de points demeurent dans l'ombre. | Chose singulière : un seul élément est établi, reconnu par tout le monde; c'est un élément d'une haute gravité incontestée... et cet éie-ment-là, c'est le seul dont la Commission ne s'est pas préoccupée ! Cet élément, c'est le fameux « document vert ». Nous en parlions, hier matin, dans notre chronique de l'étranger. Son existence est avérée, — puisque tout le monde, devant la [Commission d'enquête comme devant le juge Id'instruction, — affirme que Calmette possédait I ce document et que deux anciens présidents du J s JJ t-n conseil durent intervenir auprès de lui pour empêcher la publication. Or, ce document offre une si haute gravi qu'on craignait que sa révélation suscitât d complications internationales. La responsal lité de celui qui en fut l'auteur pourrait doi dépasser largement les responsabilités enge drées par un délit de droit commun, voire p: ' un scandale de l'envergure du scandale Ca ■ laux-Rochette. Et c'est la seule dont on ne s'o cupe pas ! Les chambres ont leur secret, les commi sions parlementaires ont leur mystère... J. G. Hiroux et Cc. Les stocks les plus considérables de câbles < lils électriques, tubes, accessoires. Prix sari concurrence. 7, sq. de l'Aviation. Tél. B. 322' <5=^=9 Les vieux chars. A présent que nos yeux sont habitués au prouesses des aviateurs, à la vitesse légère de bicyclettes, au passage furibond des autos les carrioles, lies voitures, les fiacres, les ca.lt clies, .les charrettes à chevaux prennent un a.' pect inattendu. Il faut voir cela du haut d'une fenêtre, 1 regard plongeant dans la rue, qui ressemble ; une vaste fourmilière. Les autos patinent, le vélos gfl-ilssent, tandis que les charrettes arri vent en roulant, avec un grand bruit de fer raille. Les roues claires, rouges ou jaunes, res semblent à des soleils. Elles tournent si lente ment qu'on peut suivre le mouvement circu laire des rayons. Tel'le lourde carriole fait son ger au char pesant des Rois mérovingiens, te fiacre boiteux à une chaise de poste du temp: de Stendhal 1 L'humble omnibus d'Ixelles Bourse, lui-même, attrape le style pur des qua driges antiques. Car, attelés au timon, les ca vailes trottent la tête haute, la crinière au vent la croupe puissante. Le cocher les encourag de la voix et du fouet. Près de la place Royale il s'agit de franchir un portique et de frôle la borne, comme dans les chants d'Homère Pour deux sous, et un peu d'imagination, l'oi peut se mettre dans la peau d'Achille, de Dio mède ou de Téiéxnaque. Dans cinquante ans, tous ces véhicules se ront dans les musées. S'ill y a encore des mu sées. Et les hommes d'alors penseront avec mé «lancolie aux temps naïfs et gracieux où on le: utilisait encore, tout comme nous aimons d't voquer l'époque des carrosses dorés, des li tières et des chaises à porteurs. Mcraveliôs â la asaân Opinion d'un député après la séance de nuit hier, à la Chambre française : — Séance de nuit, séance d'ennui. AUDACIEUSE TENTATIVE D'ASSASSINAT UN INDIVIDU TENTE D'ASSASSINER U£ BIJOUTIER DE LA RUE NEUVE. — MIS EN FUITE, IL EST ARRETE PAR DEUX AGENTS DE POLICE. La rue Neuve, à Bruxelles, a été mise en emoi samedi soir, par une tentative d'assassina commise sur la personne de M. Rossel père i bijoutier, établi au n° 15. | Vers 6 heures moins le quart, un individu blond, âgé d'une trentaine d'années, correcte ment mis, chaussé de bottines vernies et coilï' d'un chapeau mou, se présentait dans la bijou terie de M. Rossel et demandait à voir quel ques bijoux. Pendant que M. Rossel père, qui, à ce mo ment, se trouvait seul, avait le dos tourné ver; le visiteur, celui-ci, soudain, lui asséna sur 1; tête un formidable coup au moyen d'une ma traque armée, au bout, d'une boule de ploml grosse comme le poing. Quoique grièvement blessé et perdant di sang en abondance, M. Rossel ne défaillit pas Il voulut se jeter sur son agresseur, mais ce lui-ci continua â frapper le bijoutier ai moyen de son arme et lui fit encore d'autre: blessures. Heureusement, M. Rossel ne perdit pas soi sang-froid et le bandit dut s'enfuir sans em porter le moindre bijou. M. Rossel, la flguri toute en sang, se précipita à la porte en criant « A l'assassin ! » Une foule de plus de mill< personnes s'assembla aussitôt devant la bi jouteric tandis que d'autres personnes se met taient à la poursuite du bandit qui, tout en si sauvant, s'était défait d'une forte moustachi blonde dont il s'était affublé. Au tournant de la rue de la Blanchisserie, 1 malfaiteur alla se jeter dans les bras d-l'agent Tielemans, de la 4e division. Aidé de soi collègue Vander Beken, l'agent Tielemans ai rêta le fuyard, après une longue lutte au cour de laquelle il eut sa tunique déchirée. Le bandit fut poussé dans un auto-taxi e conduit au commissariat de police de la ru de Ligne. Fouillé, on trouva sur lui, outre 1 matraque, un petit pistolet. Interrogé par M Leroy, officier de police de service, le malfa: teur a refusé de décliner son identité. Celui-c parle le flamand avec un accent bruxellois. 1 a été écroué à. la disposition du procureur d roi. Après un nouvel interrogatoire que lui a fai subir M. Leroy, le détenu a déclaré qu'il s'aj: pelait René Vandemaele, 24 ans, demeurai] rue Heyvaert, à Molenbeek-Saint-Jean. L'Aviation militaire en Belgique Le lieutenant Hagemans, qui avait quitt Bruxelles, vendredi, à midi 15, a atterri à Ki( wit, à midi 50, soit donc exactement trént< cinq minutes après. Cela représente une v tesse moyenne de 150 kilomètres à l'heun comme performance c'est joli ! *** L'appareil du lieutenant Liedel. — dont non avons relaté l'accident hier, — étant beaucou plus endommagé qu'on ne le croyait d'abon n'a pu être réparé pour samedi matin, les ri glements militaires, d'ailleurs, interdisent au officiérs aviateurs d'effectuer des vols le f;'. medi après 10 heures du matin. Vers midi, un fourgon automobile, venant d Brasschaet, a ramené de nouveaux longeron nervures, hélice, etc. Le lieutenant Liedel espère être à même c reprendre ses vols dès mercredi matin, ati de survoler la ville de Bruxelles et le Palais d Roi, pendant la revue. Le lieutenant Hag mans le fera certainement. * * * D'autre part, on annonce que prochainemoi le lieutenant de Manet viendra. ;i Bruxelles c fectuer des vols de nuit. LE SCANDALE CAILLAUX-ROCHETTE ;■ LA LIQUIDATION .1- . A LA CHAMBRE s. La séance de vendredi se prolongea fort avant dans la nuit de samedi. Nous nous voyons donc contraints, en raison de l'immense agitation provoquée par la mise au point du •t scandale Caillaux-Rochette, de publier aujoui-s d'hui seulement la fin des débats par quoi la 5> Chambre française a clos sa session et son mandat. Rappelons que la discussion préluda par des ^ attaques de M. Delahaye et un exposé juridique du rapporteur de la commission, M. de Folle-ville. MM. Barrés et Sembat firent entendre les paroles du bon sens. MM. Briand et Barthou se défendirent... suivant la bonne méthode, qui est l'offensive. Enfin, M. Jaurès, président de la commission d'enquête, exposa à nouveau l'ensemble de la question. M. Jaurès De Paris, le 4. — M. Jaurès dit que les vérités historiques établies par la commission resteront. La Chambre ne diffère que sur les sanc-lions au sujet des faits exposés. M. Jaurès s'étonne qu'on puisse envisager une procédure judiciaire qui n'atteindrait pas M. Caillaux. Quand le calme se rétablit, M. Jaurès explique que si la loi s'applique à M. Monis, il serait matériellement impossible d'établir juridiquement une complicité de M. Caillaux qui n'a fait qu'adresser une prière à M. Monis. M. Jaurès reconnaît la responsabilité de M. Caillaux, mais si, au lieu d'une large sanction politique morale, la Chambre cherche la sanction d'une procédure criminelle, elle se heurtera à des impossibilités. L'orateur examine longuement les conditions de la remise du procès Rochette. Il dit que ce qu'il y a eu de grave, ce n'est pas la remise en elle-même, mais l'intervention des ministres pour obtenir du pouvoir judiciaire la remise. Parlant du rapport du procureur général, l'orateur dit que ce singulier document avait la faculté d'être un objet de peur et de tentation pour ceux qui le connaissaient. M. Jaurès rappelle ensuite que M. Briand s'est étonné que la commission regrettât qu'il ne l'eût pas aidée à faire la lumière. M. Briand proteste M. Briand se lève à son banc. Il dit qu'il a conscience d'avoir fait ce qu'il devait faire. Il rappelle qu'il a dit au procureur général, convoqué par la commission, de parler selon sa conscience. Il dit que le même jour il a pré-j venu M. Monis, au Sénat, qu'il serait probablement convoqué par la commission. M. Briand dit que ce n'est pas sa faute si la commission, lorsqu'elle a entendu M. Monis, s'est presque excusée de l'avoir convoqué. , M. Jaurès, terminant son discours, dit sa foi t dans le triomphe final de l'honneur national. Quelques interruptions M. Delahaye déclare qu'il revient au débat. - « Malgré le sombre tableau de M. Jaurès, dit-il, * vous vous concertez pour ne rien faire du tout. - Vous irez dire tout cela au suffrage universel. > M. Vaillant lit une courte déclaration signée par la gauche socialiste faisant retomber la - responsabilité du scandale sur le régime capi-; taliste de la société actuelle. ; La clôture est prononcée. Les votes M. Deschanel ne donne pas lecture des con-i clusions de la commission, mais il lit un con-. ire-projet Delahaye qui invite le gouvernement - a exercer des poursuites judiciaires contre MM. i Monis et Caillaux pour corruption de fonction-; naires et complicité visant les articles 60 à 77 et 79 du code pénal. i Le président fait ensuite connaître les divers ■ ordres du jour présentés. Il met aux voix la 1 priorité en faveur du contre-projet Delahaye, : tendant à poursuivre MM. Caillaux et Monis ' pour corruption de fonctionnaires. La priorité est repoussée par 342 voix, con- ■ tre 141. Divers auteurs d'ordres du jour les retirent J et se rallient à celui de MM. Renard et Dariac, qui est ainsi conçu : « La Chambre, prenant 1 acte des constatations de sa commission d'en-1 quête, réprouve les interventions abusives de la i finance dans la politique et de la politique - dans les affaires de justice, affirme la néces-5 sité d'une loi sur l'incompatibilité parlementaire, et passe â l'ordre du jour. » t M. Hébert. — Puisque nous allons rendre un î jugement, il y a deux accusés qui n'ont, pas v été défendus. Je demande l'avis du gouverne- • ment. (Mouvement au banC du gouvernement.) M. Doumergue reste impassible. i La priorité de l'ordre du jour Renard est ac- I cordée Çar 297 voix contre 182. i La Chambre adopte à .l'unanimité des 448 votants cet ordre du jour. t M. Sembat. — J'ai demandé qu'on réservât - les mots « et repoussant toute addition » et t qu'on ajoute à l'ordre du jour la dernière phrase de l'ordre du jour Colly sur les <anc-_ tions, c'est-à-dire les mots « décide de déférer à la juridiction compétente les faits reproches à MM. Caillaux, Monis, Fabre, Briand, Barthou et Bidault de l'Isle. » M. Deschanel. — Ce sont les mots « et. re-poussant toute addition » que je mets aux voix. " Les mots « et repoussant toute addition » l; sont repoussés par 254 voix contre 208. M. Deschanel. — Je suis saisi de quatre textes : le premier de MM. Sembat et Colly, déjà s lu; le deuxième de M. Hébert invitant le gou-P vernement à prescrire l'ouverture d'une en-'• quête judiciaire; le troisième de MM. Renard et Deloncle, ainsi conçu : « et résolu à assurer x d'une manière efficace la séparation des pou-L" voirs »; le quatrième de M. Berry, invitant le gouvernement à déférer à la justice MM. Monis II et Caillaux. Le président met aux voix la priorité en faveur du texte de M. Sembat et Colly. Elle est 0 repoussée par 359 voix contre 103. 11 La priorité en faveur du texte Hébert, est re-:1 poussé à main levée. M. Deschanel donne une nouvelle lecture de l'addition Renard : « et résolue à assurer d'une manière plus efficace la séparation des pou-'tj voirs ». f-J La priorité est mise aux voix et adoptée à Jmain levée. ïçues aux bureaux du Journal, 5 et 7. Galerie du Rof. Ajournement de la Chambre Après une courte allocution, M. Deschanel retrace brièvement l'œuvre de la législature clans l'ordre social, économique et unancier, au point de vue militaire et naval, au point de vue de la politique extérieure. M. Deschanel propose à la Chambre de s'ajourner au 2 juin. Il en est ainsi décidé. La séance a été levée & 2 heures du matin. Ce que compte faire le gouvernement De Paris, le 4. — Le conseil des ministres n'ai pris aucune résolution définitive concernant les mesures à prendre à la suite du débat sur l'affaire Rochette. Le garde des sceaux a été chargé de rechercher jusqu'à quel point se trouve engagée la responsabilité des magistrats qui sont intervenus dans la remise du procès Rochette. On en/visage comme très probable la retraite de M. Fabre, procureur général. Quant à M. Bidault de l'Isle, président de la Chambre des appels correctionnels, qui est inamovible, le gouvernement examinera s'il convient ou non de le déférer au conseil supérieur de la magistrature. Une nouvelle qui demande confirmation De Paris, le 4. — M. Caillaux a reçu aujourd'hui une délégation des maires de la Sarthe et un certain nombre d'amis personnels résidant dans ce département, qui ont insisté près vivement pour qu'il acceptât de demander le renouvellement de son mandat législatif aux électeurs de M amers. M. Caillaux, cédant aux sollicitations dont il était l'objet, a consenti à poser sa candidature aux élections du 26 avril. HORS FRONTIERES Samedi, h avril. La situation s'aggrave chaque jour en Albanie. Les Epirotes en sont à livrer des combats réguliers qui sont loin de se clore à leur désavantage : et les voilà qui auraient emporté Korilza de vive force. Il ïmiporle peu de savoir qui a été vainqueur. Le point capital est la puissance in-sunreclionnelle se manifestant avec vigu&yr, qicdie que soit l'issue des rencontres. Ncnis ne savons, pour le présent, si Korilza ç&t au mains des Albanais ou des Epirotes. Mais nous n'ignorons pas que les conjonctures sont assez graves pour motiver, en Albanie, une mobilisation générale, et, de la part de l'Italie, des préparatifs militaires incontes-tatïles, encore que secrets. Malheureusement, l'état d'esprit régnant en Europe est tel, que. l'on ne peut, décemment, invoquer les grands principes du Droit et de la Justice■ Quelle est la nation européenne dont la conscience est libre de toute oppression d'un peuple ? Ce n'est pas l'Allemagne, ni l'Autriche, ni la Russie, ni l'Angleterre; et les Epirotes seront obligés de dire, comme, il y a trois quarts de siècle, les Polonais : « Hélas ! le ciel est sourd et la France sst loin ! » * * # Jj>$ officieux allemands défendent de leur, mieux le Kaiser : ils ont à faire. Le scandale a été grand dans les milieux catholiques quand, à la mort récente du car-iinal Kopp, une lettre de Guillaume 11, détenue par ce prélat, fut publiée, dans laquelle l'Empereur ne cachait pas ses sentiments confessionnels luthériens vis-à-vis du catholicisme.Cléricalisme contre cléricalisme : l'alliance i joli tique de la droite et du centre est menacée. Une gaffe a été commise qu'il faut rat- ' \râper : ça ne parait pas bien commode. Le drame du « Figaro » Le défilé des témoins se poursuit De Paris, le 4. — M. Boucard a entendu, cet aprè.s-mi|di, M. Giraudau, rédacteur au « Figaro ». La déposition du témoin a eu trait aux urconstances qui ont entouré le drame du 16 mars. Alors que Mme Caillaux était dans le cabinet de M. Calmette, à qui des amis prodiguaient des soins, M. Giraudau s'approclYa de Mme caillaux et lui dit : « C'est horrible ce que vous avez fait. » Mme Caillaux répondit : « C'était le seul moyen d'en finir. » Invité ensuite â fournir quelques explications sur les pièces que détenait M. Calmette, M. Giraudau a déclaré que son directeur n'avait jamais eu l'intention de publier les lettres privées. M. Calmette avait des regrets De Paris, le 4. — Le juge d'instruction a entendu ensuite M. Bernard, qui lui remit une lettre qu'il reçut de M. Calmette le jour de la publicationde la lettre signée : « Ton Jo », dans laquelle M. Calmette lui disait que, le sachant ami de Mmc Gueydan, il le priait d'exprimer ;ï cette dame ses regrets pour la publication de cette lettre. Le docteur Poncetton, qui soigna M. Calmette, déclare au juge qu'il remarqua que M'mo Caillaux conserva, après le crime, une attitude calme et hautaine. BaDS las Balkans Pour Athènes, les Epirotes ont pris Koritza .. D'Athènes, le 4. — L'occupation de Koritza par les insurgés est officiellement confirmée. Vers midi, après un combat acharné, les insurgés ont occupé Koritza. •Le bruit court également à Athènes qu'un officier hollandais aurait été blessé. ... mais pour Valona, les Albanais l'ont gardée De Valona, le 4. — Suivant des nouvelles officielles arrivées ici, des bandes se sont glissées par surprise, le 1er avril, dans la ville de Koritza et ont essayé, le 2 avril, au matin, de surprendre les .autorités albanaises. Cette tentative a échoué. Les gendarmes albanais sont restés maîtres de la ville. Au cours des combats qui ont eu lieu dans les rues, un major hollandais a été blessé. Le général Deweer a fait venir des renforts. ;Les insurgés ont, alors hissé le drapeau blanc en de'hors de la ville. Les habitants, dont une partie avait aidé les bandes, ont été désarmés. L'opinion grecque se réjouit de la prise de Koritza D'Athènes, le 4. — Commentant l'occupation de Koritza par les Epirotes, uû journal dit que

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