La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 14 Maart. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nc5s759x2k/
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Samedi mars 1914, — Edition I* CINQ CENTIMES LE NUMERO PÛUR TOUTE ISS J3ELGIQUB 45 » année» - I«o 71 LA CHRONIQUE Tf.-|T"IT,r>T-Tr\ATTi,C: bursaxjx 5 et 7, Galerie du Roi'(Passage SaintrHubert) toRUXELLKS GAZETTE QXJ OTIDIENNE Administration ; N° 7§81c. Rédactions N* 1408 a ABONNEMENTS : Bruxklles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. L'a Pbovincf; : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays'de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAY1 RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDENNE ANNONCES : 4« page : 30 cent, la pelite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3Irr la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. —- Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts, 2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, 5 et 7, Galerie du Roi. te petits oit Bâti... C'est un .des dogmes de l'antipatriotisine, cet antimilitarisme intégral : qu'importe aux pauvres, aux inmifoles, aux petits le ocan qu'ils portent, l'uniforme qu'ils endos-icnt, .l'Etat qu'ils servent ? Allemands, Fran-•ais, Belges, ils ne sont jamais que des pauses,, des petits, des humbles; les grandes [uereJ'Ies des .princes et des capitalistes ne œ intéressent point, ils n'ont que faire l'une nationalité, et peu leur importe les «maniements que la guerre et ,1a diplomatie leuvent apporter à la carte de l'Europe. La agesse, pour eux, est de dire, comme dans ïfable : ;t que m'importe donc, dit l'âne, à qui je sois ? Peut-être était-ce là vraiment la sagesse our des populations .disputées, toujours fouies .par les gens de guerre, comme l'étaient utrefois celles de nos provinces, par exem-le.-Il devait importer assez peu, au paysan eige, d'aivant 1789, d'être Autrichien, Espa-ncl ou Français. Mais les choses ont hangé, et je viens de lire un petit roman teenvé de très près, qui montre avec une mplicite persuasive quelles sont les consé-nenees, dans l'humble vie d'un village et 'une villageoise, d'un déplacement de fron-ère. S'il rappelle .une morale du bonhomme a Fontaine, ce n'est pas celle du Vieillard ! de l'Ane, c'est celle des deux Taureaux el s la Grenouille ; ...De tous temps es petits ont pâti des sottises des grands. » * * + 11 se présenta modestement sous ce titre : driemie, et son auteur : Georges Ducrocq, 'est point de ceux qui prennent des allures s philosophe et de sociologue. Son œuvre, juto de sentiment, d'émotion, répugne vant tout au pédantisme, au dogmatisme, !éme quand il écrit .des articles de combat, ss récits de voyages, il reste poète. L'his-)îre qu'il noua raconte n'est qu'une his->ire d'aanour, une histoire d'amour très impie, très noble, pleine de cette délicate adeur qui est une des parures inimitables e la littérature française, de cette pudeur rat humain©- qui fait le charme de la Prvn-;sse de Clèves .et de Dominique ; c'est une istoire d'amour qui n'ai)out.it pas, peut-être arce que, pour garder cette qualité d'émo-on, une histoire d'amour ne doit pas aèou-ir, mais aussi parce que rien n'aboutit en .arraine annexée depuis l'annexion. "Car Aérienne a pour théâtre un village irrain, un village do cette vallée de la Seille, te le traité .de Francfort a coupée en deux. ; n'ai jamais vu décrit, avec plus parfaite istesse de ton, ce pays sans éclat, et d'un îarme inexprimable et 'qui doit nous tou-iar d'autant plus qu'il est très parent du larane ardennais. C'est toute la vie un peu engourdie, mais •ès noble, très civilisée d'un village lorrain ue Duicrucq décrit en petites touches sa-antes et menues. On croit y vivre, et ses âges .m'ont rappelé d'une manière poi-nante certaines journées d'octobre où, sous n ciel tourmenté, nous traversions la cam-agne lorraine, i>lus grave encore de toute i gravité de l'automne. Le village est resté français. Un jeune offi-rer, en congé de convalescence, est venu s'y aposer chez son père, vieux gentilhomme irrain, «appauvri com.me tous les châtelains éèles an sol •». il y retrouve, aviec la vie locale, la vie de :>n enfance, il y danse à l'assemblée, et c'est i qu'il rencontre A'drienne, qui est de la ion-aine annexée. Une idylle s'ébauche, et ; lecteur romanesque reprochera, peut-être, l'auteur de me point 'la faire aboutir, et que i. nouvelle ne se termine pas .par un onariage u .par tune mort poétique. Mais ce fut préci-ément son dessein, qu'elle n'aboutit pas, parce que rien ne peut aboutir en Lor-aine». Il s'est uniquement proposé de nous i outrer à iquell .point le déplacement de la rontière a troublé lia vie morale des plus nmihlos habitants de 'cette région disputée. ♦ * * .Et ce sont des anecdoctes, des souvenirs le la guerre, un voyage à Metz, où l'officier pii raconte l'histoire, mène Àdrienne et se aille. .Rien de .déclamatoire dans tout cela lucune injure .au vainqueur, mais la çonsta ation de quelques petits faits moraux, le ré :it très net, très mesuré des mille petits dé ails administratifs qui ont désorienté, dé iorbité la .vie .du village annexé, si triste, s '«plié sur toi-même, en comparaison du vil âge demeuré .français. Tout y est engoundi i teint, résigné. Il semble que la vie, la vi. letive et joyeuse et féconde, se soit retiré, le chaque maison depuis que ceux qui le habitent sont citoyens d'un Etat qui, pou îUx, ne peut-être la patrie. Oh certes ! à ces pauvres gens, les grande idées sur l'expansion nécessaires des race fortes et .prolifiques,ou sur les droits sacré le la civilisation la plus perfectionnée son bien étrangères ! Pourtant, -je me souviens d î&tte paysanne lorraine, .qui nous disait, ave une dignité magnifique : « Que voulez-vous messieurs, nous sommes une rançon. Mais ils ne se sentent pas chez eux. Le ger darme allemand, même .bonhomme et hier veillant (il en est), c'est .pour eux l'étrange1! le .maître devant qui on n'ose pas être so même. Souhaitent-.ils la guerre, la guerre de dél vranco? Ne le leur demandez pas; n'aye pas l'indiscrète et sotte cruauté de le Ie.u demander. Ils sa/vent trop bien ce que c'es que ila .guerre. Peut-on .souhaiter la guerr quand, dans -une .même famille, les uns po: teraient lecasque à pointe,et les autres le pai talon rouge? Ils ne diront .pas qu'ils souha tent la guerre, mais ils continuent à. souffr de l'autre guerre, de celle d'il y a quaran années, et ils attendent... Ils attendent quoi Ils ne savent. .Mais ils attendent... * * * H n'est pas de situation plus poignante, c'est le grand mérite .de Georges Ducroc de l'avoir décrite dans sa réalité la ph tiuimble, la plus immédiate, sans déclam lion, sans .pathétique .artificiel, sans vaii colère, avec une dignité et une réserve tou lorraine. C'est pourquoi son ouvrage e gnement. Il montre que les blessures faites au droit des peuples ne se ferment plus, et èous son modeste aspect, il .explique pourquoi elles empoisonnent toute la vie de l'Europe. On ne peut fermer le livre sans penser à ce ibeau passage à'Uylenspiegel, où Claes, délivrant l'oiseau que son fils a capturé, dit au jeune garçon, avec une gravité un peu .pastorale : « N'ôtie (jamais & homme ni bête sa liberté. » Pour un peuple, aujourd'hui, la liberté n'est possible que dans 'le cadre de la .patrie.L. DUMONT-WILDEN. SENUS FAITS^JPROPOS MUS LE DELICAT MECANISME Cesi arrivé deux fois en France, c'est arrivé tau moins aussi souvent dans d'autres pays. L'erreur d'un employé des postes a provoqué une mobilisation partielle ; c'est :c tocsin dans quelques villages, des braves gens qui embrassent leurs [amitiés et partent pour te chef-lieu; cependant la police s'assure galamment de MM. les étrangers, ahuris, et >la grande nouvelle éclate comme ■une lueur d'incendie, dans le ciel <noctume. Cependant, les réservistes, arrivés au chef-lieu, apprennent qu'il y a mal donne, et chacun s'en retourne chez soi pour sécher les larmes de sa chacune ; on ouvre la porte du violon fort poliment à MM. les étrangers. L'incident aura sa répercussion à la Chambre, où M• le ministre, ayant regretté la fâcheuse erreur, se félicitera, d'autre part, qu'un incident imprévu ait montré comment jouaient bien les rouages de la mobilisation. Oui, <très bien, tirop bien <peut-être. Il suffit d'appuyer sur un bouton et le mécanisme est déclanché; ainsi le président Wilson faisait sauter, de Washington, le dernier barrage du canal de Panama. Ce sera un monsieur distrait, à Paris ou à Berlin, qui, tout en faisant sa barbe, ou en composant Un sonnet, à la louange de sa petite amie, perpétrera le geste fa-tal et déchaînera le Niagara de feu, de plomb, d'acier, de sang... Lors de Verxreur d'Arrancowrt, il y a deux ou trois ans, semblable à celle de Montbe-liard, hier, les Allemands qui étaient dans le canton furent coffrés; l'un d'eux put s'évader, franchir \la frontière, donner l'alarme jusqu'à Metz... Et on sait qu'elle prend facilement l'wkvrme, l'armée de von Forstner. Périodiquement, un loustic alsacien lui fait la blague de l'attraire, en tenue de campagne, sur quelque cham/p de manœuvres fallacieux...Il s'en est donc fallu de rien. Le grand bal commençait. On se serait battu six mois — car oui aurait pu arrêter la machine — un an, plus peut-être; tous les Etats, successivement seraient entrés dans la danse. Vingt ans après, un monsieur aurait été élu membre de l'Académie française pour, avoir établi, en dix volumes, que les causes de .la guerre de 1911-1915, étaient inexplicables.BOB. — Au jour le jour U POLITIQUE Dans line .polémique avec le XXe Siè-cle, et où le Bien public intervient, il 'Etoile belge vient d'obtenir, de ce -dernier, des aveux dépassant, en doit le croiire, les plus beaux rêves de notre stpi-rit'ueJle .consœur ! On sait de quoi ii s'agit. L'Etoile arv-ait relevé ce fait inouï que dans la si grave question de l'Université de G and (un nouvel attentat dans cette question des langues, don! nn dicours du trône signalait le périll), le cabinet s'«affinma.it divisé. M. Van de Vyven: vote 'la flaanandisation que le chef du ca.bi net, où il est ministre, déclare réprouver. Or, cela ne trouble pas le Bien public. « Quoi, nous dit ce grave confrère, -iil suffi rait donc qu'il prit fantaisie à quelques dé pu tés de déposer un projet de loi importai! pour qu'immédiatement Les ministres fuis sent oibligés de détlrbérer et de se prononcer?: ■Cette simple correction parlementaire sem Me inutile au Bien public, qui nous exposi ensuite, les avantages de ices contradiction: ministérielles. « La .contradiction que l'Etoile croit décou vrir dans les votes des ministres est d'ail leurs plutôt apparente que réelle. Les aninis très qui, en .principe, ont cru pouvoir émert ire un suffrage favorable sur la propositioi V.an Cau we 1 aert-Franck -Huys rnans. n'on pas entendu .indiquer par là qu'ils soient pai lis ans de l'élimination progressive des cour donnés en langue française. Et les ministre qui ont voté contre cette proposition n'on t point voulu signifier qu'ils soient hostiles c un enseignement donné en langue flamande, c Cela siemible une dérision et un défi au sen , commun!... Peut-être, cependant, est-il trè » vrai que tout cela est fait pour permettre cc - arrangements « en famille » que le parti cl* - rLcal affectionne. Hier encore, le recteur d -, l'Université de Louvain les . proposait au - étudiants révoltés par la mouchardise, ér gée en institution. Î1 importe de toujours s i- dérober à l'opinion afin de duper ceWe-ci ai z tant que possible, le plus longteanps poss r ble... PETITE CHRONIQUE Regards en arrière r 14 mars 1S01. — Le Parlement de Turin pr p clame la réunion des Etats italiens sous le sce 9 tre do VïctorwEmmanuel. - ♦ Mise au point. Une distraction tout à fait regrettable ( -t nos typographes à eu pour fâcheux résuTt ïi d« supprimer le nom de M. N. Arnold, secr is taire général du ministère des colonies de a- liste des membres du nouveau comité flna ic cier chargé d'étudier la situation flnanciè te générale de la colonie. st Nous publions ci-dessous la liste, cette fc \MM. Arnold, N.f secrétaire général du ministère des colonies ; Cattier, F., avocat à la cour d'appel, membre du conseil colonia;!; Empain (baron E.), banquier; Griimard, G., avocat à la cour d'appel, ancien éohevin des finances de la -ville de Bruxelles ; J.adot, J., gouverneur de la Société Générale de Belgique ; Lieibaert, J., ministre 'd'Etat, membre de la .Chambre deis Représentants, directeur à la Banque Nationale de Belgique ; Thy.s, A., président du conseil d'administration de 1-a'Société anonyme du chemin de fer du Congo; Vande Vin, L., membre du Conseil colonial, directeur à la Banque Nationale de Belgique. Un prochain scandale. Nous trouvons dans le journal « le Peuple » ,ce curieux article, annonçant une énigme dont ibeaueoup de lecteurs devineront aisément le mot : « M. de Broquev.iHe est un homme loyal, tolérant et généreux. 1:1 faut le croire puisqu'il le proclame sur tous les tons, à tous les coins de rue. » Mais c'est un ministre bien mal informé. ». Sait-il, par exemple, qu'un des hauts fonctionnaires qui venait de quîitter son ministère pour entrer dans un autre département fut aussitôt entouré d'une atmosphère d'hostilité et de suspicion dont il ne tarda pas à se rendre compte? » Sait-il que ce fonctionnaire, ayant recherché l'origine de cette hostilité, apprit qu'il était suspecté d^tre affilié à la franc-maçonnerie ? '» Sait-ôl que cette .accusation — d'ailleurs erronée — avait eu, pour origine, le vol d'une lettre adressée par ce fonctionnaire à un de ses amis personnels? » Saît-il que cette lettre volée fut invoquée et exhibée par un personnage clérical de l'en-toura-ge ministériel pour essayer de confondre le fonctionnaire suspect ? » Sait-il que ce fut l'accusateur qufse trouva confondu et s'écroula sous le ridicule quand il lui fut dérïïoâtTé que les casseroles de la Ligue antimaçonnique qui l'avaient tuyauté avaient été mystifiées par leur propre ignorance. En .effet, ces délateurs avaient confondu le nom propre d'une personne très honorable, avec le titre d'un groupe de francs-maçons et s'étaient autorisés ide cette boutfde pour dénoncer le prétendu franc-maçon .au ministre... pardon à son .cabinet. » Sait-il enfin que ce n'est pas parce que l'aventure a tourné au vaudeville, que le Parlement devra l'ignorer, et qu'il y aura un joli scandale quand, documents en main, il sèra démontré que, dans l'entourage du ministre, on dresse des listes noires, contre certains fonctionnaires en se servant de documents volés à la poste. i » Si M. de Broqueviille ne sait rien de tout cela, il le saura bientôt. Et le pays en apprendra de belles.. » Attendons!... Et, sans doute, beaucoup ne .perdont rien à ce faire. Imitateurs. Un directeur d'agence privée avait offert aux familles pieuses, dont les enfants suivent les cours de l'Université de Louvain, d'organiser un service de surveillance spéciale pour veiller sur la conduite des étudiants livrés à toutes les séductions de la Babylone alma^mater-nelle.iLes services de ce détective amateur étaient taxés à un salaire en rapport avec le travail p resté autant iqu'avec les règles de la délicatesse professionnelle. Malgré cela, le procédé déplut aux jeunes gens. Furieux d'être ainsi espionnés, les élia-cins louvanistes ont cassé les vitres de l'agence et celles de l'hôtel haibité par le vice-recteur, soupçonné de connivence avec Trico-che ou Gacolet. Ne doutez pas néanmoins que ces mêmes étudiants, si chatouilleux en ce qui les concerne, fassent un accueil enthousiaste à M. Valentin Briffaut, quand cet homme d'Etat viendra leur faire une conférence, sous .ce titre alléchant : « Comment j'ai surpris les secrets de la franc-maçonnerie. » Il est vrai que M. Briffaut ne « surveille » pas pour vivre : il fait ça — si nous osons ' ainsi parler — pour 'l'honneur... <5=^=9 Education chrétienne. Cets Messieurs, du reste, abondent en savoureuses contradictions, dont quelques-unes sont joyeusement mises en lumière pàr l'incident rappelé plus haut. Ils organisèrent jeudi s<oir un cortège à travers les rues de Louvain. Le cortège partit pai la rue de Namur, s'arrêta quelques moments devant la maison de Mgr Ladéuze et arriva place du Peuple, où le portrait diu « viice > 1 fut brûlé. Ce portrait était constitué d'une 1 botte de paille, recouverte d'un vêtement noii figurant une soutane et copieusement arros( s de pétrole. Cela flamba comme une torche, ai s milieu d'une sarabande folle ! t iNotez que no<us n'inventons rien : nous re 1 produisons textuellement le récit des jour " naux cléricaux ! s Vous nous dirèz qu'il s'agissait d'un divertis s sement inno£Srix, et d'un hommage quasi-his s torique rendu par les étudiants à leurs grand ancêtres : on n'eût pas fait mieux sous l'In quiSition. On eût peut-être fait moins, car I'oj x eût hésité à brûler une soutane. i- C'est fort possible. Innocente aussi, bien qu c d'un goût toujours douteux, la chanson er i- tonnée en cœur par les étudiants, sur l'air d i- « Marguerite » : Si tu veux fair' mon bonheur, Chambarde le vic'-recteur. '.Mais où diable ont-ils appris ça? Ces petil saints ne vont pas, tout de même, au oaf' 3' concert î) 3_ Citons enfin, pour terminer ce rapide cou d'oeil sur la révolution louvaniste, le refrai — toujours chanté par les étudiants — qui d mina cette journée. Nous ne nous serions j le mais permis de l'imprimer, par respect poi it nos lecteurs, si le pieux « XXe Siècle » ne noi é- en .avait donné l'exemple. C'est dans ses c ta lonnes que nous avons déjà coupé hier c u- vers alertes, sanctifiés de toute son autorité re Zut, m..., pas de raison, •s Le vic'-recteuj- est un c... Ah ! qu'en termes galants ces choses-là sont mises ! Mais nos adversaires, pleins d'humour, continueront à affirmer la supériorité de leur morale, de leur éducation, sur toutes les autres ! Sanglier dangereux. Un de ces romanciers trop pressés qui tiennent à nous dépeindre la prochaine guerre sans plus attendre, exécute le morceau de bravoure de l'œuvre : la destruction des Zeppelins par une escadrille d'avions français... Si hien que nous voyons un des dirigeables allemands frappés à mort : « Héroïquement, le Zeppelin tient tête, fait feu de toutes parts, tel un sanglier acculé par la meute. » Nous avons immédiatement consulté les chasseurs que nous avons la -joie de compter parmi les amis de la « Chronique ■». Aucun d'eux n'a pu nous renseigner sur cette habitude du « sanglier acculé par la meute ■» de « faire feu de toutes parts »... Ils ont été unanimes pour nous dire qu'en pareil cas, les chiens seraient sans doute moins acharnés qu'ils n'ont coutume. <S==^5) Chevalerie On nous annonce en ces termes le dénouement d'une querelle dont, selon l'usage, Paris et le monde avaient été copieusement informés : Un duel à l'épée a eu lieu ce matin entre MM. Jacques Richepin, fils de l'académicien, et Frondaie. A la deuxième reprise, M. Frondaie a été atteint à l'avant-bras d'une blessure légère qui a mis fin au combat. Les deux adversaires ne se sont pas réconciliés. L'académicien Richepin, Mmcs Jacques Richepin et Frondaie et de nombreuses personnalités artistiques et mondaines assistaient à la rencontre. On ne saurait, dans l'ennui que cache l'agitation moderne, négliger une occasion de s'amuser. Or, les matches sérieux de boxe étant encore rares, il est tout naturel de s'intéresser aux duels et d'en faire spectacle. C'est à quoi, on ne manquait pas jadis. On se rappelle que toute la Cour et la ville assistaient au duel fameux où la Châtaigneraye fut tué par Jar-nac, d'un coup resté célèbre. Nous sommes revenus à ces mœurs ; qui' doutera désormais de notre chevalerie? Vous aurez remarqué non seulement que le père Richepin, l'Académicien, figurait à la pe tite fête, mais encore que les deux femmes « assistaient », si Ton peut dire, leur mari. Et vous apprécierez d'autant mieux l'héroïsme de ces dames, que la querelle avait précisément pour objet leurs propos à elles deux. On conçoit qu'elles aient voulu voir le dénouement de leur délicate initiative... Douces compa-gnes.hÏÏOVLV&U&& & la — Pourquoi, diable, M. Joseph Caillaux a-t-il écrit à sa- femme? .Voyez ce que lui dit le ■« Figaro ». — Oui : ça lui apprendra à faire... le. Joseph. < iLes Mes estudiantines DE LOUVAINM On nous écrit de Louvain : L'émeute estuidiantine ,qui depuis trois jours gronde ii LouTOin était prévue. Depuis deux ans, c'.estià-dire depuis l'avènement du second vice-recteur, la discipline à î'Aluna-Matcr était de iplûs en plus sévère. Les cas de renvoi étaient nombreux. Tel étudiant, e'n dernière année die droit, fils d'une lamille très noible du Tournaisis, lut impTioyaHlemeiït chassé pour avoir .dans un journal estudiantin catholique, en un article très spirituel et enjoué, pas méchant pour un sou, raillé le coche de MgT le necteur, don{ 11 se déclarait llhumMe mouche. Tout homme, fût-il reiS^ur de l'-Unlvensité de Louvain, n'a»t-i'l pas de travers ; ou bien, Mgr Laxleuze ne vou3ait-il ,pas de .mouche autour de son cache? Toujoun; est-il que huit jours a.près la publication de .l'article, l'étudiant en question reçut son « consilium abeundl ». T® autre se fit reravoyer pour quinze jours dans ses pénates pooir avoir assisté au théâtre de la ville, à une représentation de la « Présidente ». (Les étuttiants catholiques se plaignaient de ,ce que les • ukases » se multipliaient. .Des rues entières sont interdites aux étudiants. Les quartiers des anticléricaux qui, en général, ne vivent pas ,en mauvaise entente avec les âliacins de l'Aima Mater, sont défendus.Faut-iil s'étonner de oe que l'émeute ail éiclaté? De ce que mille jeunes gens, même ■s'ils sont cléricaux, viennent affirmer leur dé' sir de vivre dans une atmosphère de liberté à l'.aibri de tout espionnage et de ;la délation ' Tout ce qui s'est passé, ces joursici, est 1< • résufltat de tout un système, en honneur chei i les vieux bonzes cléricaux. Cette fois, ils pour i ront se convaincre de ce que leur jeunesse elle même est dégoûtée des casseroles. * ** Quant à la population louvaniste, elle n'; pas gardé, devant la gravité de ces événe mentis, l'indifférence coutumière envers le manifestations estudiantines. A l'heure ac ' tueJMe, les coalisés sont de toutes .les classes e de toutes les opinions. C'est ainsi qu hier soi 1 la manifestation, très calme et très imposant cette fois, fut suivie par -de nombreux Louva " nistes. On a dit que les étudiants n'y allaient pa e par quatre chemins.C'est .bien le cas de le din Hier jeudi, à 2 heures de l'après-midi, ils s sont réunis à sept cents à la maison des Eti diants. Après avoir copieusement hué et hou pillé le nom de Mgr Van .Cauwenber,g.h, l'a s semblée a décidé Renvoyer une délégatio >- chargée d'un mandat impératif chez le re teur. p Voici quelles étaient les revendications : n 1) Pas de renvoi d'étudiants à la suite di 3- vderniers événements ; i- 2) Fixation et limitation des pouvoirs vie ir rectoraux dans une limite honnête et loyau is 3) Démission du vice-recteur ; o- 4) Admission d'un étudiant dans le cons< es rec/tiîîal ; 5) Pouvoir préalable de justification des ét diants proposés pour le renvoi. Ces revendications furent une à une sou gnées par des acclamations enthousiastes #** V La délégation s'est donc rendue chez Mgr La- j ^ ieuze. On ne sait si elle a été reçue à bras ou- j J verts. II y a Lieu .d'en douter. ( Puis, à 5 heures du soir, nouvelle réunion ( les étudiants, pour discuter les réponses.Quel- f 3ues concessions; beaucoup d'eau bénite de ( Cour! Monseigneur aurait même dit : « Le J i< vice » ne démissionnera pas, pas même si ( ['on chahutait pendant quinze jours. », Un grand zéro, c'est tout ! La jeunesse universitaire ne fût pas contente. Et le soir, une nouvelle manifestation a ] défilé dans les rues de Louvain. Des mesures , de police avaient été prises, grâce à des pour-parlers entre police et étudiants. Place du < Peuple, il s'est passé une scène assez vive. < Avec des acclamations folles et délirantes,sous 1 le regard amusé des Louvanistes en ballade, ] quinze cents étudiants ont brûlé un mannequin-effigie. ( Effigie de qui ? On -le devine ! (Rue de Tirlemont, devant lia caserne de Bay, les étudiants ont longuement acclamé leurs amis du 10° de ligne, consignés à partir de : 6 heures du soir. On annonce qu'un train spécial partant vers 1 heure et demie de Louvain a conduit à Ma-lines une masse énorme d'étudiants, qui vont chez Mgr Mercier... Pour un monument à Léopold II Le Roi a adressé à MM. les présidents des Chambres législatives la lettre dont voici le texte : Messieurs, J'ai été heureux d'apprendre que vous avez pris l'initiative d'organiser une manifestation nationale pour reconnaître et célébrer dignement les services que le roi Léopold II a rendus au pays. Respectueux de la mémoire de ce grand souverain qui illustra la dynastie, je m'associe de tout cœur à votre pensée patriotique. Plus que tout autre, je sais avec quel dévouement, avec quelle sagesse, avec quel ardent amour de la patrie, le roi Léopold s'est consacré aux intérêts permanents de la nation, consolidant l'existence de la Belgique à l'intérieur et élargissant à l'extérieur ses destinées éco-j nomiques, par la fondation d'un incomparable empire colonial. La nation se grandira par un éclatant témoignage de gratitude à celui dont l'histoire ïera certainement un des grands monarques du XIX0 siècle. II me sera agréable de figurer en tête de la liste des souscripteurs et je vous prie de me croire toujours, messieurs, Votre très affectionné ALBERT. Bruxelles, le 10 mars 1914. Don du Roi pour l'érection du monument commémoratif de Léopold II : 100,000 francs. A LA CHAMBRE L'ŒUVRE CONGOLAISE Si la Chambre compte des adversaires intransigeants de toute colonisation, — détracteurs systématiques tlô i'a géniale conception de Léopold .IJ après comme avant l'annexion, — il s'y trouve, heureusement, des partisans convaincus de .l'œuvre civilisatrice entreprise .par la Belgique. Les discours prononcés hier par MM. Franck et Hyimans ont singulièrement grandi te débat engagé sur les budgets du Congo. Par deslù Iles querelles mesquines et les critiques passionnées, ils ont montré l'aivenir réservé à .la colonie, si le pays, conscient de ses responsabilités, envisage avec fermeté les sacrifices nécessaires. Dans Iles graves circonstances que traverse notre colonie, ils ont dédaigné l'attitude commode do ceux « qui, ayant tout prévu, se lavent les .mains de ce qui arrive ». Us ont accepté virilement les obligations que nous impose l'iieure et invité la nation à s'en acquitter sans défaillance. .Le langage tenu par MM. Franck et Hy-mans lut .digne d'eux mômes et de la cause qu'ils détendirent. ...Troisième séance coloniale. Toujours Beau-coup de monde dans les tribunes. Le Congo intéresserait-il un peu enfin le pays ? M. VERKAEGEN SUGGERE... 1 C'est M. Verhaegen qui ouvre la discussion. Il développe cette idée que la crise,—provoquée ' par la baisse du caoutchouc et l'insuffisance ■ des recettes dues à l'agriculture, — sera con jurée si cette dernière peut être développée ra pidement. M. Verhaegen. — Il y a encore peu de Belges agriculteurs au Congo: On pourrait peut-être ' encourager les paysans siciliens à s'y établir - Ils sont honnêtes, travailleurs, habitués à ui t clin.at chaud. Au point de vue de la main r d'œuvre, on doit encourager le mariage mono » gamique. Ces unions sont plus fécondes qui " les autres. 11 faut encore développer les mar cliés et les moyens de transport économiques On intensifiera ainsi la production agricole s principale source de bien-être et de richess. pour la colonie. (Très bien I à droite.) UN DISCOURS DE M. FRANCK M. Franck prend ensuite la parole. Il exc mine la situation coloniale sans indulgencc n mais avec la largeur de vues d'un véritabl > homme politique. Tout son discours est vivili par un grand souffle de patriotisme et de lierl nationale. ;s M. Franck. — Ni le déficit du budget, ni lt e_ discours que j'ai entendus n'ont ébranlé m ,. confiance réfléchie dans l'avenir de notre c. ' ' lonie. Mais je suis convaincu que, pour faii de la bonne politique coloniale, il faut faire c 'il bonnes finances, et il n'y a de bonnes financi sans plan d'ensemble, sans économie et sai u. prudence. Certes, un grand effort a été accompli ; d v progrès certains se révèlent dans l'exportatio dans l'industrie minière, dans l'occupation c et territoire ; un savant étranger disait hier « Méprisé il y a vingt ans, le Congo est mai enant convoité. » M. Renkin, personnellement, . fourni, depuis six ans, un travail énorme et nlassable. Des erreurs ont été commises. Je ois avec satisfaction que le ministre les rfî-onnait : il n'y a pas à lui en faire grief ; mais, omme elles ont porté sur des points que nous vons signalé, telles la centralisation et la :omplexité des services administratifs, elles loivent valoir quelque attention aux considé-ations que nous avons à présenter aujour-L'hui sur la situation financière. QUESTIONS BUDGETAIRES Cette situation est sérieuse. Trois éléments a caractérisent : 1° le déficit va croissant et dé-)asse cette année 20 millions sur 51 millions le budget; 2° le budget extraordinaire n'est ixtraordinaire qu'en apparence et porte beau-:oup de charges permanentes; 3° en six ans, outes les réserves accumulées, y compris le îroduit de la succession royale, sont absorbes. La gestion a donc été onéreuse. M. Destrée. — C'est ça que vous trouvez en-:ourageant ? M. Franck. — Aux colonies comme ailleurs, 1 faut semer pour récolter. M. Vandervelde. — On disait que nous aurions récolté ce que Léopold II avait semé. M. Delvaux. — Qui donc a mieux semé que ui ? M. Franck. — Vous conviendrez que le Congo loit être géré. Examinons comment le faire ivec le moins de frais. Quelles en sont les causes? M. Renkin a invoqué la baisse du caoutchouc, le changement de régime économique. Il a mis en regard les 20 millions de perte, qu'il attribue iux réformes, et les 21 millions de déficit. Je L-egrette cette argumentation, car elle est fausse 3t de nature à nous induire en erreur. M. Franck analyse les chiffres du budget de 1914, les compare à ceux des comptes de 1908 3t conclut en disant : Entre 1908 — dernière année du régime ancien — et 1914, il n'y a qu'un écart de recettes de 3 millions et demi. C'est un .fait capital. M. Vandervelde a soutenu que les difficultés présentes proviennent de la gestion et du régime léopoldiens. C'est injuste et inexact. Si l'Etat indépendant a laissé une situation difficile au point de vue international et domanial, il a laissé aussi un ensemble de réserves — actions de sociétés, stocks d'ivoire et de caoutchouc, succession royale — qui ont permis, pendant six ans, de faire face à la période de transition et qui, financièrement, liquideront complètement le passé. VIF INCIDENT Ici se place un incident qui, un instant, a mis aux prises les chefs des deux gauches. M. Destrée interrompant M. Franck, lui lance : M. Destrée. — De la succession royale, il faut réduire 17 millions ! M. Franck. — En réalité, le recul des années nous permet de rendre témoignage à la grandeur saisissante de l'œuvre, au génie du Roi et à son patriotisme... M. Royer — Nous sommes surtout saisis du déficit ! M. Vandervelde. — Pour avoir combattu le régime léopoldien, j'ai été injurié par les libéraux et les catholiques. M. Franck. — Le régime léopoldien? Ce n'est pas parce qu'il y a des erreurs dans la carrière de Léopold II qu'il faut manquer de justice vis-à-vis de lui ! M. Vandervelde. — Il n'y a jamais eu de .crimes plus abominables dans l'histoire de la | colonisation au XIXe siècle que ceux de l'Etat j indépendant ! i, La gauche libérale proteste violemment. M. Paul Hymans parle dans le bruit. M. Delvaux. — Des exagérations pareilles font rire. M. Paul Hymans. — J'ai défendu l'Etat indépendant contre une campagne qui venait de l'étranger et je m'en honoré. (Approbation.) M. Vandervelde. — Et moi je m'honore d'avoir participé à cette campagne et d'avoir combattu les abus du régime léopoldien. M. Franck. — Laissons à l'avenir le soin de nous juger ! M. Destrée — Les événements prouvent que nous avions raison de ne pas vouloir de l'annexion.M. de Broquevilie. — Ne triomphez pas si tôt ! M. Franck reprend enfin : La cause du déficit est essentiellement dans l'accroissement des dépenses. Le rapporteur i'a voue et estime l'augmentation à 47 p. c. De 1908 à 1914, les dépenses permanentes ont progressé de plus de 23 millions. C'est énorme. La première cause est dans la centralisation administrative, dans le fonctionnarisme qu'elle crée. Dès 1908, j'ai signalé le danger; on ne m'a pas écouté alors, mais je constate avec joie qu'on promet des réformes énergiques en oe sens. Cela étant, j'ai le droit de dire que, dans une large mesure, ce n'est pas la colonie en elle-même qui a causé le déficit, c'est la manière dont elle a été administrée. A côté de la centralisation, il y a. une seconde erreur qu'il convient d'éviter : c'est la faute qui consisterait à ne pas accommoder notre occupation à nos ressources, à ne pas mesurer notre effort ù. nos moyens. Rien n'est plus sage que de faire grand, mais dans la limite de ses facultés. M. le ministre raillait avant-hier ceux^ qui considèrent l'arrivée du rail allemand au Jaj1-ganyika comme un désastre : il a raison. 1oute voie nouvelle de communication est un bien-fait. Anvers a, comme hinterlanrl, la moitio (le l'Allemagne. Pourquoi un chemin de fer allemand ne pourrait-il avoir comme hinterland une partie du Congo ? CE QU'IL FAUDRAIT FAIRE : Mais le ministre n'a-t-il «as cédé lui-même , à ces exagérations en envoyant u^e.vaste nus-. Sion agricole au Katanga, sou» P^xte que . les colons agricoles anglais s y °" , en grand nombre ? Nous avons .exporte dix ; huit agriculteurs belges, mais 1 coûté fi millions en deux ans J avilis!signal>, ' dès 1909, qu'on allait trop vite et trop î n'ai-je pas eu raison ? La Belgique ne doit pas avoir peur de Pendre pour sa colonie des résolutions Mais il est indispensable qu'on ait ^es ^es à distance, qu'on suive un plan méthodique, •- crue les ressources en soient assurées et que, i ce plan une fois établi pour plusieurs années, e on ne s'en écarte pas. M. Renkin a parlé.avant-, hier, d'une politique de chemins de- fer qui 1 comporterait, en dix ans, 700 millions de de-e penses. Je le mets en garde contre les mirages de la mégalomanie et je lui demande ou il trouvera les ressources pour faire face a la s fois à un coupon d'emprunt, qui pourra s êie-a ver à 25 ou 30 millions, et au déficit d un bud-)- get ordinaire, qui est actuellement de 21 mil-•e lions en apparence, de 30 millions en réalité, le Certes, le plan est beau, il *e réalisera, mais il paraît téméraire de vouloir l'accomplir sur us l'heure, avant que le budget ordinaire ne soit en équilibre et que l'œuvre coloniale naît îs mûri. n, Ne nous imaginons donc pas qu'on puisse, lu au centre de l'Afrique, faire marcher la colo-: nisation à une allure que l'histoire n'a connue n- nulle part, ni aux Indes anglaises ou hollan-

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