La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 02 Maart. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2j6833r40f/
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Lundi « et mardi 3 mars 1914. — Edition II CINQ CENTIMES LE NUMERO. P.QUR TOUTE LA- BELGIQUE 47° année, - Rio 6© LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie dû ïtor (Passage Saint-Hubert) WRUXSU.Et GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES v-~ Administration:: N* I Rédaction : N* 1408 a ABONNEMENTS : FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CHEF : ANNONCES : page . 30 cent. la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Kaits-dirers (corps), 3 îr. Bruxelles : 12 francs par an; — 6' francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. , nron i JMnnrvvn la ligne et faits-divers (ûn), 9 fr. la ligne. •—Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La ProvfhCK : lo francs par an; 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. VlCtOP (iC là HESBAYE «6(111 u AtlDEl\l\E La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godls, 2, place de la Bourse, à Bruxelles. Tcléph. A. 3299 Tous pays <lc I union postale, 30 fr. par an. Hollande et Grand-Duché de Luxembourg*, 20 fr. par an. La publicité financière,.les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, 5 et 7. Galerie du Roi. ta " Clriip „ eiTaii SUR « LA ROUTE DE TIMMIMOUN I). (Les Providences combinées d'Allah et i Kliovah qui m'amènent ù Alger — avoc 1 collaboration du Cartilage, paquebot Iran méditerranéen. — m'y font trouver en su au (bureau des postes, un ipaquet d'épreuves (es bonnes tfûaiUes d'un volume d'impro sions «Jgér'x;nnes auxquelles j'ai des .ra sons partitu/lières de m'intéresser, en ayai .vécu quelques-unes avec l'auteur. Le iitre les résume, ces impressions : L Route, de Timmimoun (1). Mais lMimnorisI gui Ses sama au .hasard du chemin, pour le réunir aujourd'hui en ces ipages, a voulu di signer, ainsi, iplulôt qu'une manche vers u lut réol, la poursuite d'un idéal que les dei tins supérieurs ne permettent guère d'attciT dre, de vagues randonnées vers le pays de lèves qu'on ne réalise pas. •Non que Timmimoun soit précisément s: Jué dans ce pays-Sà : Timmimoun existe c'est une localité qu'on pourrait à la rigueu irouvet- dà-ibas quoique part dans l'immen silé désertique, — un poste militaire y nyan élé établi depuis peu.Ce poste n'est d'ailleur que temporaire ; le 'jour où les circonstance n'exigeront plus son (maintien, il est proba lie que le nom nnôme <)e Timmimoun, un ins tant évoqué,rentrera doucement dans «le rnys léra des sables... * * * Nous eûmes un instant d'idée d'aller voi: si l'on n'y rencontrerait point cette origina iilé absolue, cette impression .de sol viergi devenue aujourd'hui si'difficile Ô trouver sui celte planète, que les esprits a ventureux son gent ô aOlor lia .chercher dans la lune. Et nous commençâmes ù suivre un itiné Kiire que Souguenet, en guide consciencieux «pris soin d'indiquer brièvement — oh ! très jjrièveuneoit — ù 'la fin de ce volume, en que!' ques lignes intitulées, selon la 'formule d'usage, Renseignements pratiques (destinés aux voyageurs qui désireraient tenter l'aven-(lire) : <i 'Pour aller de Bruxelles è Timmimoun Train de la compagnie du Xord jusqu'à Paris. — Taxi-auto de Paris-Nord ù Paris-ï>. 'L. M. — De Paris à Marseille, ie « Côle d'Azur rapide » est exceptionnelleiment ire-comnumdable. — De Marseille à Alger, bateau. — .D'Alger ù Oran, Itrain du P. L. M. — D'Oran à Beni-Ounif de -Fiiguig, Irai-n de ('Etat. — A Beni-Ounif, .s'informer auprès Uu capitaine Pariai, qui est l'obligeance même ; marcher tout droit ; '.provisions nécessaires... a -ni y a -déjà une couple d'années que nous suivîmes fidèlement cet 'itinéraire jusqu'il VendVoit Ides points de suspension. .Nous n'allâmes point plus avant cette fois-là, et l'obligeance du capitaine Pariel no nous fut ïi'aucune utilité. te reste de l'entreprise, à partir de Fi-Ruig, resta donc pour nous -dans le domaine de l'irréailisé, et Timmimoun symbolisa en liotre Ame l'impénétrable mystère de l'Islam, la cité de rêve où les hommes d'action essaient -vainement d'accéder : ils ont beau en approcher, quoique chose (manque toujours à leur conquête ; -leur civilisation propre les lient, quelque effort qu'ils fassent pour s'en dégager. On a vu certaines exceptions, —■ mais combien rares ! *** I Et voici qui exprime ces choses d'une façon saisissante et colorée. L'auteur a. été évidemment inspiré par Allah lui-même, dans un de ses sanctuaires les -plus vénérés et aussi les plus suggestifs de telles cogita-lions,dans l'illustre mosquée de Bou-Médine, à Tlemceu : [ « Ailloli, me voici, un infidèle, sur ton frais parvis, sur tes nattes bariolées, à travers la cour de (marbre où l'eau lustrale ruisselle pur les pieds d'un vagabond, dans tes nefs jile ta mosquée, remorquant des babouches qui rendent gauche... Les hommes ont tellement espéré, prié, adoré ici, qu'à coup sûr ils ont sanctifié l'atmosphère que je respire : Me est 'humaine et sainte ; je -me sens solidaire des grandes douleurs, des grands espoirs qui se sont prosternés sur ces tapis jtaris. Je subis aussi dans cette miraculeuse mosquée le prestige d'un art entre tous jimmatérialisé. La nudité des murs, la forêt «les colonnes disposées en nef, l'harmonie des arcs outrepassés et denteilés, constituent «n ensemble svelte, -pur, décharné, orgueilleusement détaché de -tout bas fétichisme... Et cet angle soudain creusé au centre de la muraille, et où se tient un -prêtre écroulé dans ses -vêtements éblouissants de blancheur, ce imihrab orienté vers La Mecque, j'y 'sens de centre Kystique de ce sanctuaire et la force millénaire qui, depuis des siècles, projette de tout le monde islamique vers 1e cœur de la religion, à travers les mers et tes déserts, les pensées des croyants comme des | flèches d'or « A ces races tu as imposé des. vêtements religieux, lu fus dur, minutieux, précis, sachant les nécessités de la vie, l'hygiène, les exigences du climat et tes faiblesses humaines. Dans la maison du musulman, dans ses (vêtements, dans son régime, (dans son liti-ran, aussi bien que dans sa prière, on retrouve l'initiale intelligence ordonnatrice. Al-■;'(iii, îles esprits -supérieurs peuvent voir dans ton pai-ajdis un séjour idéal et spirituel; les êtres grossiers y espèrent simplement la pos-| session de femmes innombrables. Ainsi .les uns i et -les autres espèrent selon leurs goûts. Notre paradis, à nous, est inintelligible. * * # " Oui, tu tes tiens, tes fidèles ; des grands •hofs aux pouilleux, tu tes maintiens dans "ne discipline de fer... Mais ne les -perds-tu Pas ? De nouvelles nécessités sont -nées ; io monde entier trafique de l'argent, et le musulman ignorant de ce trafic est la proie du ("if et du chrétien. \Te -les perds-tu pas, tes Mêles, A Allah ! ne vont-ils .pas pourrir dans 'abjection des villes chrétiennes, voués aus '1) Par Léon Souguenet, un vol.; 0. Lam-"er'y, éditeur, Bruxelles. travaux obscurs, parqués, empêchés de îr Q -nier le sabre ou de bondir au galop d U coursiers dons te désert mouvant ? « An l du moins, si tu permets leur bu-u iiation, et qu'ils soient broyés par l'infidè tu leur laisses, tu leur ouvres de plus en pl le Je rêve illimité. Xous, les vainqueurs, à-j a mais inquiets des (jours • rongés de soiu s" mesquins, d'ambitions sordides, proie de v 3i nités dérisoires, voués à l'insomnie et ai : calculs, nous •envierons peut-être le musi 5" man qui dort au coin d'un mur, le musi !" mon qui regande la mer, le musulman q chante la lointaine Grenade ou qui, accrou devant un mur chargé d'arabesques, s'évan a du -monde en suivant te jeu miraculeux d< e lignes... s « Xous serons peut-être un jour las < l'action stérile... Le christianisme a repr 11 un Barrés (désireux d'appuis fermes et de o tires rassurants, inquiet d'avoir perdu u instant l'assentiment du passé ; mais tu noi s a pris un -Loti et bien (d'autres ; bien d'autrt esprits .douloureux sont ailés vers toi... « Allab, dieu lointain, dieu qui as lemcoi ' tous tes, jours ides saints sur la terre, Atla-1 r dans ta .mosquée lustrale, dans la fraichec " des marbrés et des eaux, un homme qi porte avec le stérile regret de celui qu'il n' ' -pas été, trouble sans doute l'atmosphèr sainte par la précipitation fiévreuse de s prière. Il sait que tu réserves aux tiens 1 secret du sommeil et te secret du rêve ; sait que tu commandes et -que tu permets 1 foi et la volupté mêlées. 11 s'éloigne en tri bûchant, parce qu'il remorque des baboi ■ clies, et retrouve au seuil de la mosquée l'a' . mosphère enflammée de l'Afrique. k Tout dort, mais lui, il va, il marche, ca ■ c'est sa loi. -Il emporte de ta mosquée, Allai' ■ le souvenir d'un paradis pour qui il n'est pa fait, n *** Celte .prière sur l'acropole de Bou-Médine je l'entendis en quelque sorte s'exhaler n'a guère, au flanc des monts de Tlemcen. Un fortune capricieuse m'amène à la transcrir aujourd'hui —snercredi des Cendres, dans li chrétienté — devant la mer d'Afrique qu baigne le rivage d'Alger la blanche. Nou sommes donc toujours sur la route de Tim mimoun... Alger la blanche, étape maîtresse de cett route au terminus encore perdu dans uni brume incertaine, (fêtait hier 1e mardi-gras et elle m'est apparue à cette occasion commi un des rares endroits qui aient encore gandi nos traditions carnavalesques. (L'artère centrale de Bàbazoum et de Ba.be loucid était livrée à une cohue si pressée, s mouvementée, si bruyante, si follement ba rioléc, tous les types de l'espèce humaine las déguisements tes plus variés y rouilaien-pêle-mêle avec tous les échantillons des cos tûmes nationaux, — avec une telle abon d-anice, que je ne nie souviens guère d'avoii vu nulle part un tableau de ce genre auss aohevé. Acteurs ou spectateurs, la population en iiéro se trouvait réunie là ; toute la -Casbal était descendue de ses ruelles échelonnées o ies femmes. au blanc haïk, rangées à la fi!< comme des pingouins, suivaient d'un re-gart curieux le déchaînement de fo'lie. Dans cette purée humaine où musulmans chrétiens, j-uifs — et autres, — se mêlaient e se confondaient, j'eusse bie-n défié n'importi quel dieu de .reconnaître les siens. Alors, ce Carnaval si décadent chez nous le voici florissant encore aux rives africai nés : c'est la découverte que nous avom faite, cette année, sur la route de Timmi moun... Jean u'Aiidenne. MUS FAITS, PROPOS MENUS LA PLUME AU CHAPEAU Sera-ce un signe des temps, nous porte rons ce tantôt, nous annonce-t-on, la plum< au chapeau. Les Gilles de Binche, les cheva liers de la Jarretière, d'autres grands sei gneurs ont te chc{ empanaché. Guillaume. 1 et ses sujets, en tenue de chasse, portent i leurs chapeaux verts des pinceaux de poil, de blaireau idoines à de savonneuses barbi[i calions. Les généraux anglais ont des plu mes de coq, les généraux français ont de, jMumes d'autruche... Mais nous! Le pauvre Sous, M. Tout / monde, nous sommes aussi plumés qu'un dinde A la veille de Noël, nous sommes, et un sens, mis et sans parures... C'est line in justice, c'est contraire aussi au vœu de h nature. Les dames, tirant à elles toute la cou vci'ture, ont accaparé toutes les méthode, d'embellissement ; elles ont même ridiculisa à ses propres yeux le «monsieur trop beaun.. C'est de la plus basse perfidie, que M. Selwl lucrl sorte en habit zinzolin, en mollets d< soie, avec un panache qui, tombant de soi couvre-chef, lui ballrail les veiièbics loin boires, et JU»« son épouse (je crois qu'il n'ei a pas, c'est pourquoi je me permets de l'évo querj, lui déclarerait qu'il est grolesquc... - Pourtant la nature a vendu que le nulle eû toute la beauté, toute la séduction; voyez l lion et la. lionne, Je paon et la paonne, elle rè servait pour la femelle une livrée réduite e terne et les corvées les plus dures. Nous nous sommes laissés refaire. Le femmes ont la parure, elles ont la beauté cor. venliànncUe. .■! nous la force, à nous les res ponsabililcs, à nous le pouvoir. Mais cet aussi elles veulent nous le chiper. Nous se rons bientôt laids, sans pouvoir et bêles. J'aime à croire que la première plume, qi reparut tout naguère à un chapeau mâlt était une protestation. Bon. LA a CHRONIQUE 1) EST EN VENTE l A Revin, à la bibliothèque de la gare. A Tourcoing, à la bibliothèque de la gare. A Lille, à la bibliothèque de la gare. A Nice, à la bibliothèque de la gare. A Menton, à la bibliothèque -de la gare. . A Monaco, à la bibliothèque de la gare. A Saint-Raphaël, à la bibliothèque de la gart S Au jour le jour i LA POLITIQUE ? C'est une sorte de « terreur blanche U- "'ue 110s ;c'éricaux, follement en-Ués d lx 'leur puissance, entendent faire pese L." sur le pays. Ne vous permettez pas h 1 ! moindre plainte contre eux, sinon vous vei u! rez de quoi il retourne, ah niais! Au Congo j" il ne faut pas louoher aux missionnaires ; ei v Belgique, il faut admirer le ministère, tou jours et malgré tout... I Un exemple -amusant et instructif tout à 1: . fois nous est encore donné à l'instant de ci curieux état d'esprit. Dans les colonnes m,ê a mes de la Chronique, M. Masscm a spirituel leimenl fait remarquer comment nos princi s paux industriels, M. Greiner à leur tête, S( sont trouvés en butte ù toutes tes foudres ,, cléricales pour s'ét-re plaints de nos services ! publics. Une lettre de M. Greiner au XX' Siè cle et la riposte de cslui-ci achèvent de nous ij montrer la mentalité de nos maîtres. a .Pour s'être permis la plainte en question, , M. Greiner se vit reprocher un essai non ^ réussi et un retaid qui n'empêchèrent pas e que les deux dernières malles fournies par il Cockeri-U ne soient regardées, de l'aveu du a XX° Siècle, comme les meilleures de la ligne Oslende-'Douvres. Et la raison de ces attaques est expliquée _ par 1e pieux journal avec une bette naïveté : M. Greiner avait commencé « par jeter lui-r même ta pierre à M. Van de Yyvere », dans un « réquisitoire dirigé d'un bout à l'autre 3 contre M. Van de Vyvere », Pourtant, M. Greiner Je fait spiriluoUle-■ment remarquer,. ses critiques trouvaient leur base dans une étude de M. Verliaegen, , aussi c-léricail qu'il est possible... Mais le droit de critique (comme tous les s autres, du reste), n'appartient, qu'aux cléri-i eaux. De simples citoyens, si éminenls qu'ils i soient dans leur spécialité, ne peuvent l'exer-i œr sans que leur critique ne soit qualifiée de ' pamphlet... PETITE CHRONIQUE Regarde en arrière , 3 mars 1878. — L'indépendance de ia Bulgarie est reconnue par le traité de San S'tôïano. <?=^=2> Autour du « Timbre d'Argent ». La solennelle « reprise-première » du gala cle la presse, rappelle, à un vieil abonné de la • Monnaie, un petit incident artistique touchant • aux premières représentations, à Bruxelles, de l'œuvre de Saint-,Saéns. La si jolie Mme Vaillant étant tombée tout à coup assez malade pour ne pouvoir jouer, le soir, son rôle u Hélène, on courut chez Mme (alors M"9) Elly War-not. En deux heures, celle-ci se préparait assez pour tenir le rôle sans faiblesse de mémoire, bien qu'elle ne l'eut jamais ni chanté ni essayé... Elle avait assisté à la première, et I c'était tout !... Puisse ce souvenir servir de bon exemple aux élèves de la classe du Conservatoire que dirige aujourd'hui la brillante artiste ' devenue un non moins brillant professeur l Grande vitesse î ' On sait que, d'après les journaux cléricaux, . les grands industriels qui se sont plaints du désordre de notre railway n'avaient d'autre but que de faire de la peine à nos chers ministres, de si braves gens!... En attendant, la « pazette » raconte cette histoire délicieuse : « La ménagerie Hagenbeek séjourne actuclle-1 ment à Alost. Ne pouvant s'y approvisionner du fourrage nécessaire à ses animaux, elle commanda à Bruxelles un wagon de ioin. Ce wagon partit, en <• grande vitesse », il y a treize . jours; et on l'attend toujours !... > N. B. — La distance entre Bruxelles et Alost . est de 31 kilomètres; la « grande vitesse » ne fait donc pas 3 kilomètres en une journée. » f Pour notre part, nous recevons d'un de nos f lecteurs le pittoresque roman d'aventure qui j suit... « Je crois utile de vous narrer l'histoire d'un ■ train dans lequel je me trouvais tantôt : » Je devais quitter Liège-Longdoz à 15 h. 03 et arriver à Chaudfontaine à 15 h. 22. ? Le train-tram est parti à l'heure (nous étions ? dans une gare du Nord-Belge); une fois arrivés ? sur la ligne de l'Etat, il n'en est plus de môme; . un peu après la gare de Chênée, avant le joint i d'intersection de la ligne de Herve et de celle . de Verviers, le train s'arrêta, il était 15 li. 20. ? Après un certain temps, le train s'avance, mais, ; au lieu de s'engager sur la ligne de Verviers, il s'engage sur la ligne de Herve et s'arrête un peu plus loin. Nous attendons patiemment, ^ puis nous revenons en arrière reprendre notre précédent stationnement. Après quelques mi-1 nutes, nous revenons en arrière jusqu'à la gare " de Chénée, où on nous fait descendre. On a ' décidé de supprimer le train et on nous fera " prendre un direct qui va passer ! On gare - d'abord un train de marchandises, puis voici l le direct, il est 16 h. 30, et nous arrivons à 3 Chaudfonta:ne à 16 h. 45, au lieu de 15 h. 22111 Le direct qui a été arrêté à. Chénée, à. Hennc t et à Chaudfontaine et dans lequel je suis monte: Chênée à 16 h. 30, est celui qui devait quitter s Liège-Guillemins à 15 h. 25 ! A la gare de Chênée, le service était dirigé par un jeune sous-chef, qui faisait de son 7 mieux. Le chef de gare était invisible. » L'authenticité de cet incroyable récit est indiscutable !... Splendid Bar (Folies-Bergère), toute la nuit. ? Le duc d'Orléans. Le duc d'Orléans nous est revenu toujours fervent de sport. Il fait beaucoup d'escrime. Oi peut le voir, trois fois par semaine, dans une de nos meilleures salles, travaillant l'épée de la main droite et le sabre de la main gauche.. Si un tel accord de droite et de gauche existai pour lui aux Chambres françaises, les « mare: stagnantes » auraient le Boi que demandaien •. les grenouilles. La T. S. F. au Congo. Le lieutenant Poignard, en garnison à Mon a reçu, du Congo,_ une dépèche qui a voyaj avec une rapidité* peu banale, si Ton tiei compte de toutes ies difficultés de transmi sion. Déposé à 10 heures du matin (heui 'belge), à Kongolo, le télégramme arrivait, e l^i cité du Douidou, à midi et quart. Il ava été envoyé par les postes de T. S. F. écheloi nés le long du fleuve. (3=^=5) Pauvres gens. On applaudit beaucoup, vendredi derniei ' à l'Université des Annales, la conférence d M. Hugues Le Roux. ■Une douce émotion ne cessa d'étreindre le auditeurs lettrés et les sensibles auditrices 1 Et cette émotion s'aviva de phrases comm oelfle-ci : « (Ces mal/heureux cherchent, non un orei] ' 1er — hélas 1 il n'en est 'pas question ! — mai un toit pour se mettre sur leur tête. » iLe toit, passe -encore... Mais l'oreiller sur 1; tète ? «c'est effrayant ! Desdémone, au moins, se le faisait mettr par Othello... Et encore, ça lui a donné la ré putation d'une martyre l Nouvelles à la mair. — Qui .avez-vous eu à votre réception? — Pas grand monde! 'Ce petit nain de X... e cette plate flatteuse de Z... — Le court et la vile... y ^ Le projet Poullet au Sénat On attendait, avec curiosité, la réunion de le commission des sciences et des arts du Sénat Le bruit avait couru, ces jours-£i, dans lef «reroles politiques, que la droite, ne pouvan se consoler de la déconvenue que fut poui elle la désignation de M. Fléchet, en qualité de rapporteur de la loi scolaire, mijotait quelque traîtrise. On prétendait même que des droitiers poussaient à un « coup de force »... Il n'en a rien été. La commission s'est sagement entretenue pendant deux séances, — qui ont eu lieu hieï matin et hier aiprès-midi, — de l'examen des articles. Elle en a expédié plusieurs, de 2 à 7. relatifs à l'obligation : On sait que la loi en compte 331 Nos pères conscrits ont donc de quoi s'occuper encore pendant toute la semaine, au moins. La commission est convoquée pour aujourd'hui, mardi, après-midi. — LES BELGES A PARIS Voici en quels termes, le « Temps », le grand journal français, présente la conférence que notre éminent 'Collaborateur, M. Paul Hy-:nans, va faire à la Société des Conférences étrangères .tLe Paris : « La Société des Conférences étrangères donne à la Sorbonne une réunion qui sera sensationnelle. M. Paul Hymans, le célèbre orateur (parlementaire Ide Belgique, le .leader et le cliet ;du parti libérail, répondant à l'invitation de là Société des Conférences étrangères, viendra exposer, avec toute la pénétrante précision de sa pensée et toute l'éloquence de sa parole, « quelques aspects de la Belgique politique d'aujourd'hui ». Et il faut bien con-venir que (personne n'était mieux qualifié poui traiter un pareil sujet. On se rappelile la fondation de la Société des Conférences étrangères au début de l'été dernier, sur l'initiative et sous la présidence de notre confrère le critique J. Ernest-Charles. Elle a appelé ;à sa tribune le romancier brésilien Graça Aranha, l'amiral Peary, l'histo-riiefn et .sociologue Guglielmo Ferrero. La Société ides «Conférences étrangères appelle aujourd'hui un .homme d'Etat, M. Paul Hymans, qui est à iba -fois un écrivain et un orateui également remarejuable. Nous .connaissons assez, nous suivons d'assez près révolution intérieure de la Belgique, qu: nous est unie par tant de liens au point de vue intellectuel et au point de vue moral, pom ravoir le rôle prépondérant qu'y remplit M: Paul I-Iymans depuis une quinzaine d'années 'Après s'être .préparé à sa tâche politique er étant 'historien politique — et parmi ses ouvrages son a Histoire parlementaire ide la Bel g-ique son histoire de « Frère-Orban », k grand doctrinaire, sont classiques — il entre jsune au Parlement, à quoi tout le destinai (son père Louis Hymans, journaliste fort es tirné, avait été'lui-même membre de la Gham bre des représentants pendant plusieurs an nées), où on île considéra tout de suite comme le chef du parti libéral modéré. Son actioi politique fut. immédiatement considérable. E il n'est guère, de discussions législatives im portantes où depuis 1900 M. Paul Hymans m soit intervenu aveic éclat. Ll a fait aussi, dan: tous les meetings, si nombreux, une propa ganJde incessante, qui, à 'l'heure actuelle, si continue aussi vive et aussi précise que ja mais. Action politique. Action oratoire. -M. Pau Hymans, dans un discours tout récent, en jan vier 1914, à la conférence du Jeune barreai de Bruxelles, affirmait magnifiquement sa fo ■dans 'l'action oratoire. Lui qui. parle toujour avec un rare talent, il a prouvé -maintes foi que les orateurs peuvent parler avec .efficacité En Belgique on apprécie infiniment la vigueui la netteté, l'élégance de son talent; on goût on ne peut plus sa courtoisie infatigable qu ne diminue pas la puissance combative de so: éloquence. Il appartenait à la Société ides Cor férences étrangères de faire entendre, et c'es la première fois à Paris, un homme politiqu éminent, qui est la personnalité la plus sign ficative d'un grand parti politique en Belgiqu et que Ton place d'un commun accord au prt mièr rang de ceux qui font honneur au Pa: toment et au parlementarisme. La conférence de M. Paul Hymans aur lieu sous la présidence de M. Paul Doiime: Allocutions de M. J. Ern.est-Chaii.es et de IV Paiil Doumer. » ; L'ARRIVÉE DE L^ANVERSVILLE L'« Anvers ville » est arrivé, ce matin, ave '126 passagers. On signale deux décès à bor M. G. • LE tfRÂWD CARNAVAL :'c n 5- Le grand carnaval a été favorisé par u e temps magnifique.. Aussi les masques n'ont-i n pas attendu la tombée du soir pour faire leu it apparition. Dès trois heures de l'a près-miel L. les boulevards étaient, noirs de monde. Noirs de monde est une façon de parler. Ca jamais foule ne fui plus gaie, ni plus bariolée 11 faut croire que décidément le goût des dêgu. sements renaît. Parmi lés costumes en vogue, il Convient d e signaler en premier lieu la tenue pratique de « gauchos >» brésiliens. Chemise rouge, feutr s mou, culotte de cheval en peau de chèvre ' C'est le tango qui nous vaut cette mode-là. Eli. 6 est plus sympathique que l'engouement généra de l'an dernier pour lés « pierreuses » et le; sinistres apaches de BelleviUe. Il y a aussi le: 3 princesses orientales. Sbeherazade profite de la mille et unième nuit 'pour courir les rues. i LE BAL D'ENFANTS - L'événement le plus important de l'après-miel ■ a été, sans contredit, le bal d'enfants, organise à la salle de la Madeleine par Bruxelles-Attrac tions. Ces fêtes enfantines sont toujours délicieuses Car les gosses, même les plus petits, portent ad mirablement le travesti. Ce n'est pas comme le* grandes personnes, qui n'ont pas toujours le sens de la ligne..., ni du ridicule ! Imaginez-vous, un instant, qu'il vous arrive une chose qui n'arrive que dans les contes de Perrault. Un coup de baguette, et vous voilîn transportés dans le royaume des fées et des images d'Epinal. Tous les personnages impos sibles elont vous avez rêvé dans votre berccai sont là : le Petit Poucet, le Prince Charmant, le Prince Chéri et Biquet «à la Houppe, — Ri quet devenu beau, parce qu'il a trouvé la princesse qu'il aimait. Mais j'oubliais Cendrillon, , et lés bergères que les rois épousent, le Chat botté, les héros des rondes enfantines, le meunier qui elort, les danseurs du pont d'Avignon, le joli tambour, Cadet-Rousselle et Malbrouck. Pour nn bal, ça faisait un bal de lutins comme on n'en voit pas souvent. Il n'y a que les fleurs qui pourraient assembler autant, de beauté en un si petit espace. On était attendri, ravi. M. Max,qui assista à une partie de la fête, félicita chaudement les organisateurs et •a directrice du bal, Mn° Gollière. Le bourgmestre était accompagné de M. l'échevin Steens. A la sortie, une foule considérable stationnait pour voir passer les enfants. Pierrots de satin, petits troupiers, pages, incroyables, hussards mousquetaires, merveilleuses, tous furent applaudis encore une fois. Le plus gros m>'*côs .ïlla à. une fillette adorabie, pas., plus haute qu'une botte, et portant lé, costume à la mode des reines persanes avec une grâce inimitable. "L'âge mûr, c'est très intéressant; la jeunesse, c'est fort beau. Mais l'enfance..., c'est mieux. C'est un autre monde où tout est parfait comme dans 1e paradis elont parlaient nos grand'-nères.LE BAL DE LA MONNAIE Et puis le bal de la Monnaie ! Cette fois, on a dansé avec fureur. On a dansé comme sur un volcan. Ce fut le chahut infernal dont parlent les images de Gavarni. il y avait même dans le tas de masejues un débardeur. Un pelit débardeur en pantalon de velours et en bonnet de police. La réouverture des bals de l'Opéra aurait-elle vraiment une influence sur les mœurs? si on peut appeler ça des mœurs. U y avait aussi quelques perruques de couleurs. On disait : « Les voilà, qu'en pensez-vous? » Cela dépend beaucoup de celle qui la porte. Une femme en cheveux bleus ne soulevait aucun enthousiasme. Une autre, par contre, coif-lée de somptueuses boucles mauves, faisait de l'effet. C'est un peu déroutant. Mais pas laid, à. force d'être antinaturel. Cela donne aux jolies femmes un air de reine fabuleuse, de déesse née parmi les coquilles pourpres de la mer. On entend de jolis bouts de dialogue : « X'ous ne dansez pas, madame ? —■ Je n'ose pas, je suis surveillée. — Par qui ? — Par ce monsieur noir qui rôde là-bas. — Un monsieur noir, alors c'est Othello ? — Tout à fait. —■ Je me le disais aussi. Vous avez, d'ailleurs, quelque chose de Desdémona. — Vous trouvez? — Oui, on ne peut vous voir, sans avoir envie de vous étrangler tout de suite. — Vous êtes aimable. » La fête s'est terminée un peu avant l'aube. TerriMe flrame fie la jalousie A IXELLES Deux morts Les époux Verbelen occupaient, depuis quel cjue temps, le troisième étage de l'immeubl. portant le n° 80 de la chaussée d'ixelles. Dimanche après-midi, la locataire principale Mmo D. .. sortit. Quand elle rentra, vers 6 heu res, elle trouva, sur le palier, une envefopp ' non fermée, adressée au commissaire de police Inquiète, Mme D... s'empara du papier qu contenait l'enveloppe. C'était une facture con; merciale sur le revers de laquelle étaient gril fonés ces mots : « J'ai tué mon mari et je me tue, chaussé d'ixelles, 80. » Aucune signature ne complétait cette trag que missive. i Affolée, M1"0 D... courut au commissariat d i la place Communale e>ù elle avertit M. Pau - adjoint de service. Celui-ci requit un serrurie t et, accompagné de deux agents, se rendit à I e maison du crime. La porte de l'appartement des époux Verb< e Ion était verrouillée à l'intérieur. On l'enfonej à coups d'épaule. Mais les agents reculèrent e *. un mouvement d'horreur; l'homme gisait sur ' plancher, non loin du lit, les pieds tourne a vers la fenêtre. Il portait une affreuse blessui au-dessus de. l'ore^le gauche. Il râlait sourd [ ment en fixant les assistants de ses yeux v freux et succomba pendant qu'un médecin, > Crockaert, lui prodiguait ses soins. La femme < tait étendue dans le lit. la ma crispée sur l'arme dont elle s'était servie poi " se donner la mort. Une blessure trouait tempo, droite par où s'échappait, un mince iil ^c sang. Rien n'avait été dérangé dans 1- Chambre. On retrouva dans des vêtements i j porte-monnaie .contenant une somme de 10 1 Vers 7 heures et demie, les deux cadavres furent transportés à l'a morgue, Où ils sont gardés à la disposition du parquet. M. Paul ouvrit une enquête approfondie, en-[i quête dont il résulte que la jalousfe a été le s mobile de ce crime atroce. Lès époux Verbelen r demeuraient précédemment 25, rue de la Four-, che. De terribles scènes de jalousie éclataient à tous moments entre'eux. L'officier de police r est persuadé que c'est au cours d'une scène de . ce genre que M^e verbelen aura tué son mari. ^ UN PROJET DE LOI La loi scolaire, les circulaires sur l'armée et .. la franc-maçonnerie, l'interprétation gouverne-1 mentale des règlements militaires indiquent ; l'orientation de notre politique. ^ Il ne faudra donc pas s'étonner de voir « 'sor-i tir » un de ces jours un projet de loi complétant l'œuvre entreprise : un projet de loi contre le Sacrilège J M. de Broqueville. — qui aime à. invoquer i l'exemple de la France, dans les cas exceptionnels où on ne peut pas l'invoquer contre lui, — n'aura pas à chercher bien loin le moeicle d'une loi nouvelle : il n'aura qif'à reprendre la fameuse Loi sur le Sacrilège, du 20 avril 1825. Elle ne fut pas étrangère, com^ne on sait, à la Révolution française de 1830 et- disparut avec le régime qui l'avait laissé promih'guer. En voici les passages principaux : TITRE I. — Du sacrilège Article lor. — La profanation des vases1 sacrés et des hosties consacrées constitue le « crime » de sacrilège. Article 2. — Est eiéclarée profanation toute voie de fait commise volontairement, et par haine ou mépris de là religion, sur les vas vis sacrés ou sur les hosties consacrées. L'article 4 punit de « mort » la profanation' commise publiquement et sur des vases renfermant des hosties consacrées; il a la douceur de ne comminer que les travaux forcés pour l'acte perpétré sans ces deux circonstances. Avant d'être exécuté, — dit l'article 6, — le condamné à mort fera amende' honorable devant la principale église. TITRE II. — Du vol sacrilège L'article 7 prononce aussi la peine de mort contre le vol dit qualifié et celle des travaux forcés à. perpétuité pour les autres vols, quancfc il s'agit de vases sacrés. Dans certains cas, le condamné pouvait s'en tirer avec quelques années seulement de travaux forcés. Et, pour le vol simple dans une église, commis la nuit par deux ou plusieurs personnes, la loi était vraiment fort indulgente, né le punissant que de. la réclusion, — cinq à dix ans ! Pour les délits, enfin, les articles 8 et suivants établissaient des sanctions bénignes : u ois à. cinq ans de prison et 500 à. 10,000 francs d'amende pour outrages à la pudeur; six jours à trois mois et 16 francs à 300 francs pour trouble à. l'exercice du culte, même à l'extérieur de l'église.. On croit rêver en lisant ces articles, réuigés il y a moins d'un siècle ! On aurait cru rêver tout au moins, il y a quelque trente ans. Aujourd'hui, nous reproduisons les passages essentiels de ce document en souhaitant vivement que l'intérêt qu'il peut offrir à nos lecteurs ne soit qu'un intérêt d'archaïsme ! — w ; Le congrès progressiste Le congrès libéral progressiste se réunira dimanche 8 unars prochain, dans la salle de la Grande Harmonie, rue de la Madeleine, 31, à Bruxelles. La première séance s'ouvrira à 10 heures du matin-; celle -de l'après-midi à, 2 h. 1/2 précises. Voici quel sera l'ordre du jour de cette réunion : 1. Platifonm électorale .des élections législatives de 1914; 2. Révision du programme progressiste; 3. Election du conseil général. Vingtideux membres du conseil doivent être élus par le congrès tout entier. Les délégués de chaque province auront, en outre, à désigner les dix-huit autres membres du conseil, à raison de deux par province. Le conseil général, après avoir unanimement proclamé le droit de tous les membres du congrès d'y parler la langue qui leur est la plus familière, a prié, .cependant, le président du congrès d'engager les orateurs à parler français s'ils peuvent le faire sans difficulté, pour qu'ils soient compris par tous les membres. En tout cas une traduction sera faite des discours flamands si elle est demandée. Voici le projet de platform : Suffrage universel pur et simpile à tous les idegrés. — Représentation proportionnelle intégrale. — Referendum. — Désignation eies bourgmestres par les conseils communaux. Déliense de l'école publique. — Révision de 1 la loi scolaire pour assurer la liberté de cons-.science et La liberté du père de famille. — Sup-> pression des privilèges accordés aux écoles confessionnelle.:. Généralisation du service militaire et reiduc-• tion du temps de service. Assainissement de la situation financière. — Lutte contre les gaspillages. — Plus de budget équilibré par f emprunt. — Impôt proportionnel aux ressoùr^es des contribuables. Les modifications suivantes au programme son* proposées : I. — Modifications au programme scolaire. Instruction obligatoire, jusqu'à quatorze ans, complétée par l'obligatioit de fréquenter, j, jusqu'à dix-huit ans, des cours du jour ou du a soir moyens, professionnels, commerciaux, industriels, artistiques, agricoles, ménagers ou techniques. Offices d'orientation profession-a nelle. ,, Création, dans les localités industrielles, de p .garderies d'enfants du matin, du midi et du c. soir, r Obligation pour les communes d'organiser i. des œuvres infantiles et maternelles. Ecoles i- Frœbel. Création de cantines scolaires commu-I. naîes. Colonies .scolaires. Ecoles spéciales pour enfants anormaux et arriérés. Orphelinats, n Autonomie de l'enseignement moyen et de îr renseignement professionnel et industriel et de la l'enseignement normal, organisés par les pro-pt vinices et les communes, la n. — Modifications concernant la situation n des employés. r. L'assurance obligatoire contre les accidents,

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