La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 22 April. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dj58c9sq2v/
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Mercredi St» avril BS*S4L — Bditlon Kt CINQ CENTIMES LE NUMERO, POUR IQUTH L'A BELGIQUE 47» année, — flic lOi) LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES i mmsmBBB iraswussps ksbskssêj TOSRJJ rnsmasaBS ^5s©p^ GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* 8 81 r. Rédaction: N* M08 A ABONNEMENTS î FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CHEF: ANNONCES . 4" pa;jo : 30 cent, la petite Tî^no. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-dlrers (corps), 3 fr. Bruxelles : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. tt* < 1 i nrCDiX'r lî JJt DAF-ffluin ia ^S'ic et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. ■—Nécrologies :'J fr. la ligne.—• On ne garantit pas les dates d'insertion. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 peur trois mois. VlClO? (1C 13 {lEbliA l'iii JCilîl u'AlurfeRRlji publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agcncc-Réclame Godts, 2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téleph. A. 3599 Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par on. La publicité financière, les r.eti'es annonces et les nécroloîries sont reçues aux bureaux du inurnnt !» a 7 fintèrïn du Rni. Essais militaires LES GRANDS CAPITAINES On joue en ceuïioimemi, ail fliéàtre du Par toile pièce de M. IL'è/vtetlaii, qui fait sur le pi jbiic une (impression considérable. Servir est Uii dnaane .militaire, rempli <: clameurs, de tirades enflammées et de nu îK/ces. Peut-être tout cela est-il un peu faclici mais :1a foulle, travaillée par les angoisses cl riieurc présente, s'y laisse prendre. Ce qu' ; y a d'étrange, c'est qu'elle y applaudi.!, e ■même iemips, les professions de foi les plu contradictoires : tantôt Jes lappets vélicanent 1 ou combat idu colonal EulUn, tantôt les prt testalions pacifistes .du lieutenant Pierre, so iils. Cela monitro là quai point les conscience sont inquiètes. L'homme .modéras ne sa plus. 11 s'ast laissé bercer un instant pair 1 [ grand TiVù de .la civilisation : la tiiatcrnit unirersatte. Les peuples, sûrs et maître d'eux-mêmes, croyaient pouvoir renonce aux coups do farce, aux représailles, au: ! conquêtes : ces aventures sanglantes aimée des races barbares et deis despotes. Hélas ! le réveil vient de sonner — à coup S <le clairon comme à la caserne, nous tirai; brutalement de ce songe agréable, mais pué ril. La guerre n'est .pas vaincue. Elle est là à nos portes. Pis que cela, elle est chez nous (partout. Car n'estnee point vivre en état cl I guerre que de subir ces continuelles alertes que de .devoir garder sans répit la «nècli. [ allumée el la poudre sèche, demander san cesse de nouveaux et de plus nombreux sol dats ? Oui, c'est une guerre sans merci, claudes I line, occulte et .redoutable, que nous œvoh; [ appelé ila paix armée. Une guerre soûle:1 t raine, qui mine tout» l'Euro,pe. Une guem ■mvisitffe, dont chaque jour équivaut ù uni bataille, gagnée, perdue, 011 ne sait pas pa qui ! * * * NToûs n'étions pas mûrs pour la paix. San doute parce que nous n'avons pas compr; la guenre. Avanit .de songer à lu combattre, i •fa",Jait apprendre là la connaître. Or, peu d'hommes l'ont étudiée comme i curait failli l'étudier, avec un esprit attentif [ lucide et i vierge -de toute théorie préconçue Les penseurs se sont détournés de ce «pce ■tacle de sublime horreur où ils ne voyaient j. pour .la plupart, qu'une forme exaspérée d( ; te violence brutale et du crime. Ils ont cjn fondu l'art de tuer avec l'art militaire, h i génie ides grands capitaines .avec la fortun< de quelques soHats heureux, l'a.udace d< queïquës aventuriers de l'épée. Les grands capitaines, eux-mêmes, ont né gligé ide nous laisser des doctrinos. Comme te maîtres de .l'-.-ir-t plastique, les César, Gus lave-Adolphe, Chaitles XII, Maurice de Nas I seau, le Grand Frédéric, Napoléon se son ! contentés de signer des toiles immortelles Pliarsale, BreitenfoM, Nai'vo, llivoli, Ma •rengo, Auslerlilz, mais ils ont jugé inutile ou oiseux, de nous expliquer le secret de ces | éclatantes et terribles images. Même, lorsqu'ils s'y sont essayés, dan: certains endroits de tours commentaires 01 de leurs mémoires, ils n'y ont point réussi ■pas plus que les peintres, les écrivains et en général!, tous les hommes illustres, n'on réussi à nous dire il'essenliell d'eux-mêmes Napoléon, pour citer celui qui est le plu; près de nous et probablement 8e .plus déme suré des génies militaires, n'était pas, s certainement, le Dieu des champs de Mail les qu'on a voullu faire do lui et qu'il vou lait élire. Il est admissible qu'il avait autoin •le lui des tacticiens dont le savoir-fairt> éga lait le sien. Faire manœuvrer des brigade; et des batteries, rus.&r .avec l'adversaire, bier disposer ses réserves est un métier. Un mé tier qu'on peut apprendre, comme on peu apprendre la mécanique, .la chimie, l'ardu lecture, la sculpture. Ce qu'on n'apprend pas c'est -renouveier les expériences. C'est s'em | parer d'une armée affamée, sans cihefs, san: souliers, sans pain, et l'exalter, lui comimu niquer une fièv.re brûlante de bravoure e ' d'héroïsme, la .courber sous sa volonté, pu': i la lâcher comme un torrent sur les terres : conquérir ! L'ait militaire, p.as plus qu'aucun autre [ art, ne se trouve dans les livres, à moins (pion ne sache choisir.Ce n'est pas à Brienn. m mèm&à la Batterie (tes Hommes sans peur <!e Toulon, crue le maître Buonoiparte fit sot apprentissage de Rivoli. Ce qu'il savait i • Rîvdli, il L'avait'appris de lui-même, en re ! SHjtant ki vite avec ses yeux tenaces, et mé dilatifs. L art militaire conoisic à .réunir tes force: guerrières d'un pays et à les préparer ai «ôftSbat. n ne peut y avoir à ,ce sujet de rè gles fixes, puisque chaque peuple doit êtn fondait selon son teanpéraimeni cî .selon se. idées, Les méthodes changeront chaque foi 'i après le milieu et le moment. On n'agi point avec un peuple libre comme avec û: 'Peuple asservj,dans une conirée riche ,connu "ans une contrée pauvre. Le chef doit devi n«r. d'un coup d'œil, l'Ame des bataillon <I» î. va mener au feu. L'âme de cette chair ' - ce sang, avec lesquels il va pétrir de ,1: o'oa-e.'Ses soldats on!-ils un idéal religieux ïo.iuque ? -t la-t-hi en eux cpreUrrue grau, souffle de haine ou de liberté? Sont<ls Ira vr-f.--, par le doute '! Sont-ils las, découragé 011 prêts à mourir ? ^o..,i !e secret a trouver, le chef-d'œuvre l . .i ■ onner a cette masse confuse, encor i-?;""1 lc' "ac ■nnpuilsion soudaine, un sacrée, la rendre pareille, enfin, n e ces essaims gonflés .de colère qui soi a» la radie pour ailler construire ai '-u.s une nouvalle cité. . # * * ■es grands capitaines ont été, pour Ja plt ' ' S1 'H'!J conscients de leur mission, cru ®S(TJe tous 'se sont .laissé emporter par ! m » <îu 'ls avaj«»t déchaînée. Se sentir «Uns d'une amie irrésistible, ils se r,or • . .es élus du destin et n'ont plus gardé ai Ê mesure. Dieu les avait choisis pour a: nrT^?.-.rj TSr7iK7i>e? iji?- xt 'i.y Kf. :m^rJ'!n\^vr^<fv^ryrTfrrcre>^r>tt:, servir. Je monde ! Ainsi- on 'les vit /pousser loi chevauchée jusqu'à, bou-t de souille, .pour i nir à Pulteuwa, à L'ut zen ou à Watartloo. r- Ces grands mailteurs idu passé et les ma \ heurs qui -nous /menacent ont donc bien pou 0 cause pi,:.njc:"ipaiie que nous avons refusé, ju: qu'ici, de soumeUre le phénomène de J guerre au contrôle de nolire inteMigence. C'cj une effroyable épidémie que nous aivons si bie en ne diisposaait, pour 'la combattre, qu de quelques grossiers moyens empiriques. 0 Nous .devons étudier la guerrefsi nous vor dons resservir à notre jugement, et obtenir •tout au moi-ns, que Jia force soit du côté d !l respri't. ,'j L'étude de 'la guerre nous apprendrait, en " tre beaucoup d'autres choses, que la 'déifens Q d'un pays aie doit ipas être abandonnée ; s quelques sppéci-nilistes au verbe brei et à cer s veiUe étroite. L'homme compétent qui con naît par eœur tous des rôglemenbs ianagina 1 bles et inâmiagin'aihles ne .peuit-ùtre utiJe qu'ci sous-ordre. .Ce dont :M faut se .méfier d'a.vnn ^ tage encore, c'est du solidat heureux, cel-iî qui -acquiert quelque gloire par les couips di ; fortune et se trouive un jour le chef su^irêm* " pour s'être tiré avec -honneur d'un ôcliauf ^ fourée. Avec ces solidalsnlà, on va. à Metz 01 [ à Sedan. ^ La coaiKlnitie d'une anniée ne peut ôtre con 5 fiée qu'à un homme supérieur dont île génie fertile domine les règles et le temps, m | homme capable .de créer une année, et lu donner un idéaH. A défaut d'u-n homme pa reil, iil faut s'y mettre à plusieurs, toujours 5 avec cet obtjecti.f : réunir une niasse de com ' ])atbamts, Jets armer, et donner a ce granc î corps mie ûme nouvelle, énergique et .vi-' Ijrante. ' Mais, comnne îles femmes, beaucoup de • peuples ne savent pa-s choisir, et c'est pourquoi beaucoup de J'emmes et de peuipJes vivent et meurent dans la servitude. HORACE VAN OFFEL ; fflEHUS FâlIS, PROPOS I^EÎSyS OH CAUSE Albion et Marianne[ralcrni.sent.Lc God >:-avc tihe King se marie harmonieusement avec le 5 Marseillaise, et sir iïdward Grey fait, avec j admiration, le lour du profond diplomate qu-a nom Doumcrgue. Oe sont les manifestations périodiques d'une entente qualifiée de cordiale. ■ La Belgique peict considérer, avec intérêt, I ces cérémonies, elles correspondent à des essais d'équilibre, d'un, équilibre dit européen, ' dont la rupture aurait peint-cire, parmi srs 1 trois mille conséquences, la disparition de la Belgique. Mais, n'est-ce pas singulier que tout ce tam-tam, ce gala, cette daim ont, ce foie gras, ce canon et ce saumon sauce verte jouent un rôle efficace et, faut-il croire, indispensable à une époque qui se veut sérieuse el pratique. On attacha, en ces cas, une importance aux conversations des diplomates; mais, voyez le programme, ces excellences auront à peine le temps de s'asseoir, après avoir fermé les porles, entre une revue ou un tango. Ces entrevues officielles de souverains ont l'air organisées de façon à ce qu'on n'ail pas le temps de causer. Quand ils sont dans la rue on leur tire le canon, quand ils sont à table on leur joue de la musique. S'enfer-meni-Us (tout de môme, hein, on est homme, on peut avoir besoin de cinq minutes de solitude), on cogne déjà à la. porte pour avertir qu'une délégation de diplomates ou de mitrons attend dans Le salon jaune. En dehors de qitelq-u\?s réflexions sur le temps, que pourront bien se dim Poincaré el George ? S'ils étaient sages, ils feraient promener dans Paris, parmi les cuirassiers, leurs sosies fraîchement empanachés et repeinls à neuf. Eux-mêmes, — vestons, souliers jaunes, cols mous, — passeraient trois jours ù Ratmsgale ou. à Barbizon, el dans la fumée des cigares^ avec entre eux une bonne vieille bouteUbe, causeraient, les coudes sur la table BOB. Au jour le jour y POUTIOUE A,Pr^® Ie3 ^articles de Ja presse c-lérl ; cale is-iig-niail'éfc :hier dans lia Chronique k propos du tdernier article que nom donna M. Hyanans, le XX° Siècle re 1 vient ù îa chargé et consacre' toute 'une co 1 iloniie .àU'« labfurèitxm-•» de M. Pauil ILyman-s ilil n'y .a liû, pourtant, ni abjuration ni con ' version, (mais un simple retour à lia tact'iqm tradftion.nd"'!e du «parti '.libéral, cette qu\''l sui •vit: iconsRanimant jusqu'en 1912. -Aikftv; or 1 iienta, par i:a -ianmens ' effort de ccaMlion, di ■ renverser le parti clérical. L'effort oc h ou; ! pour des râison« •muJI.'p.les, déjà étudiée: : souvent, iet. .qui ne son! pas découratgeuntes • bk-n 'an contraire ! s L'expérience a déjnontré que ia tactiqu-i 1 empllovée alors .râpugamit à une part.ie cl; - corps Rectoral, comme ù une fraction di • parti iliibéiîal qui s'est imomentanément, <e ; pour cette -raison, élocgnée du gros de no; • troupes. 1 Nous reprenons noire tactique ûncienni ' afin d'-aftlnmer lia personnalité et l'autonomi. i du parti .Libéra.]. 'Réjpétons-îe, noie fois d - plus : on n'a 'jamais rien sacrifié de ea <.ii ; giî'ité, de son indépendance, de son indivi dualité. Mais la tactique transitoire du car!: 1 a permis à l'>adversaire clérical de faire nai - tre des doutes dans l'esprit de cer t'a:'us élé '■ înents modéliés ; Hé .parti ilibérail on a été a in.': '»• affaibli momentanément. Le iliibéa\i)1isime, anjourd'iiui, se présent - devant -le p;ur-s 'sans confusions possibles, U qu'il -est et tel qu'il a toujours été. Ton! équivoque est -ainsi rendue ■impossible. 1. - devoir ides 'Libéraux est de -lutter pour tes <! o îieranx-unis, rien que ,pour îles libéraux. a Les -votes que des libéraux avancés donn-t -raient à .des candidats .socialistes (aff-ai-bî t raient le parti -liibéral et (fortifieraient le par i- catholique, qui vit uniquement en exploita: >- la peur qu'inspire le socialisme. PETITE CHRONIQUE I- Regarda on arriéra 1 22 avril 1£08. — 31ar.fc de sir Campbell B >- îierDjan, premier ministre d'Angleterre. Pour « î-'armee sur pied do guerre » ■Un de nos plus estimés confrères vient e reproduire les principaux passages de l'étu de notre collaborateur Straton sur « L'arm " sur pieid de guerre ». n aura cru qu'il s'ag ' s-ait là d-u document original. Or,celui-,ci fori une brochure d'environ cent cinquante pagv ■avec de nombreux tableaux. Le résumé - Straton est (donic un travail ardu et tout p< - sonnel qu'à îetir tour d'autres journaux repi ' du i sent en attriiDuant sa paternité à notre co - li-èi^... On nous fait — très souvent — l'honneur i - nous reproduire, d'ordinaire sans nous citc i et nous en sommes toujours heureux. Ce - prouve mieux que toute parole que nous ar: vons à .intéresser. Dans le cas actuel, nous d - vons cependant relever le droit de notre cc > laborateur, par simple égaixl pour celui-ci. Le danger. Le recrutement actuel de la magistrature g -un danger... Nous Tavons écrit souvent, ma nos adversaires déclarent dédaigneusement qi nos opinions sont dirigées par la passion po: tique. Le recrutement actuel de la magistrature e un danger... Ce n'est pas dans la « Chronique que nous lisons ces lignes, mais dans un jou liai spécialisé dans l'étude des questions jm diques, volontairement (écarté de la politiqu et dont le comité de rédaction compte, ai moins, autant de eatlholiques que de libérai ou de socialistes. Le « Journal des Tribunaux » — c'est lui qi nous citons — signale ce danger. Certes, d: il, il existait, en puissance, au temps des go -vernements libéraux. Mais alors r.a'lternan< de partis le réduisait au minimum : ce qu'i; excès avait réalisé, l'excès contraire, le dé fa sait. Aujourd'hui, au contraire, après trente ai de cléricalisation à outrance, nous sommi gorgés de magistrature cléricale. Le « Journal des Tribunaux » relève av< raison, ù .cet égard, un grief que ne manque] pas de nous adresser nos adversaires : poi certains postes vacants, on n'a trouvé que d< candidats gouvernementaux ! Cette objection ne devrait pas faire sourir car, à maintes reprises, il s'est trouvé que d< candidats de l'opposition faisaient défaut . cela par le seul motif que la jeunesse de l'opp sition n'a plus l'espoir de se faire une carrici dans la magistrature : elle craint la partiali d'un gouvernement qui ne lui ménagera peu être qu'un avancement pénible. Le mal est grave, notre confrère le précis très nettement : Dès lors, ne pouvons-nous pas nous émoi voir de ce que beaucoup de justiciables cor mencent à redouter qu'une magistrature issi d'un seul courant d'idées ne reflète point exa tement et traduise mal les tendances, .les asp rations, les croyances et l'idéal complexes de : conscience publique. Le remède à ce mal ? La suppression du r erutement « politique » de la magistrature. Et l'on en revient alors, fatalement, à ce qi. nous disions l'autre jour, à ce que Ton dit c France aujourd'hui. Il Haut recruter des lioi; mes de valeur, et les payer selon leur valeur sans cela, aucune justice n'est possible. La lésinerie judiciaire est une des plus c'a: gereuses -qui soient. Mais comment ne pas lésiner, quand la rr pagande électorale a vidé les coffres? Un p'îii sou ! iLes cléricaux, non contents d'écumer le bu: get au proft; de l'enseignement congréganist ont icréé le « Sou des écoles », contrefaçon c « Denier «des écoles » fondé par les libérai pour la défense de l'enseignement public co tre les conspirateurs officiels. Ils organisent des collectes dans leurs ég' ses au bénéfice des éducateurs enfroqués. Gorgés, abreuvés de subsides, ils crient e core misère. Que leur faut-il donc ? De l'argent,de l'argent,toujours de l'argent, non pour défendre l'instruction, même congï gàn-iste, mais pour payer la guerre implacab déclarée à ce qui nous reste d'enseigneme public ; de l'argent pour acheter des éco.liei comme on achète des électeurs ; de l'arge pour faire le mal — sous prétexte de bonn œuvres. Ah ! les singuliers patriotes î Portrait historique, C'est dans .une importante, revue Illustrée q nous trouvoiïs"ee portrait d' « un grand An: ricain ». Il s'agit de l'ingénieur Goethals, q acheva Je Canal de Panama, commencé, pi paré par le « grand Français », trop ou'bl: de .Lesseps. Vous voyez, un gros homme do la face ronde semble d'un clown sous le cl: peau .trop étroit. Une chemise avec le ridici des manchettes empesées s'accorde bizari ment au .pantalon «ombre. Le large parapli accroché au bras complète -un aspect que iV 1 Beulemans dirait d'une « Vuile Jeannette ». i Mais l'homme est debout sur la d-erniè i écluse du canal et, au lointain, s'éparpille des -dragueurs, des remorqueurs. Jadis, le portrait historique n'avait pas ( simplicités — ni .cette outrecuidance.Au moy âge, les chevaliers sont agenouillés et prés* tés par leur patron, -debout derrière eux. Pu . ils prennent confiance, et osent occuper toi . la toile ; mais .ils s'excusent par des marqi ; d'autorité, de puissance, frussi de faveur « leste ». dont ils s'environnent ; cuirasse ban du grand cordon bleu, collier du Saint-Espi ; bâton de maréchal à la main... Puis, l'anci Régime croûle et les portraits ne donnent p guère que l'éLégaruce individuelle, chère à : Wistler, à un Boidini... «C'était trop encore i la photographie nous immortalise en c , mise... EspérorîS qu on s'arrêtera- làl Nouvellfis â ïft Bialogae entre deux dames : — Croyes-vons ouc notre chatte »"3fflo,umoui ji qui est toute blanche, a :r.is l)?.s si:c petits c.h ; tout noirs. — F,!i bien ! qu'est-co que cela a d'(ito.nna » — Fait-ei-en dono autant, pour voir? EFFBOYABLE SUICID â F'aïBBîe u> LA JEUNE FEMME D'UN AVOCAT BRUXE LOIS SE FAIT TUER. EN SE JETANT SOUS UN TRAM VICINAL de On nous téléphone de La Panne : de un drame poignant vient de consterner h ée premiers baigneurs que le printemps pré.co( is- avait attirés à La Panne. fie iMaiidi, vers i heures de l'après-midi, sur 1 ÏS> route, connue de tous les familiers du littora cle e; joignant Furnes à La Panne, au lieu d 'r- « Oost-Hoeck », une jeune femme, qui s'éta tenue cachée derrière un arbre, se précipit n- sur les rails, au-devant du tram vicinal. L geifte fut si brusejue et si proche que le méc; le nicien ne put rien faire. La nialheureus r, femme fut horriblement mutilée par la m; l'a chine qui passa sur elle, et la coupa pres.qu 'i- en «deux. ■e- (Le tram stoppa aussi vite que possible. A d- milieu des clameurs d'épouvante, on releva le restes de la victime, et on "procéda aux premi( res constatations. A un arbre voisin du lieu du drame,on troi st va un réticule accroché. C'était celui de l'ir is fortunée, qui, avant d'exécuter son affre.u. ie projet, avait déposé là une lettre, demandai; i- pardon à son mari et .a ses enfants de la pein qu'elle allait leur causer. st il s'agissait de Mm® V..., femme d'un avoca » bruxeillois des plus en vue, aussi estimé pou r- son talent que pour son caractère. Le ménage i- des plus unis, s'était installé récemment dan e, une villa de La Panne, précisément dans 1 i but de combattre la neurasthénie qui minai x la jeune femme et inquiétait son entourage Rien pourtant ne pouvait faire prévoir la cris ie aiguë -qui allait causer ce drame affreux, t- (La malheureuse jeune femme et son mari i- si cruellement éprouvé, appartiennent à deu: ■e familles bruxelloises des plus distinguées. NOUVEAUX DETAILS Le corps de M<ne V..., horriblement mutilé, ■ 1S été transporté d'ans une grange voisine, en al ;s tendant l'arrivée .dû' parquet de Furnes, pré venu par téléphone. iC Mmo V... avait passé la soirée de lundi e; n compagnie cle plusieurs amis et s'était mon ir trée d'excellente humeur. Aucun de ceux qu is l'approchèrent alors ne supposa que le len.de main ellil-e se donnerait la mort. Mais la neu rasthénie a précisément de ces crises qui dé routent toutes les prévisions. :s L'infortunée jeûne femme combina froide -t ment son. projet. Sous un prétexte quelconque ?" <Sl'le enA'oya, mardi après-midi, ses trois en >é lants en excursion, sous la conduite de leu t- tante, M5*» T..., sa sœur. C'est après leur dé part-, qu'elle écrivit sans cloute la lettre d'à diieu trouvée dans son réticule et se dirige; e vers l'endroit qu'elle avait choisi pour exécu ter son funeste projet. Lofëque l'on But constaté l'identité de la vie i- -time, on se mit eh devoir d'avertir Mmo T.. ^ Ceftl-e-ci ne revint à la villa, avec les enfant de sa sœur, que quelque temps après. On lii i- apprit la nouvelle avec tous les ménagement a possibles. M»>° T... so chargea de prévenir le mari, qu se trouvait à Bruxelles. Elle télégraphia à so: 3" beau-frère, M. V..., pour l'inviter en terme pressants à rentrer d'urgence à La Panne lc sans lui laisser deviner la vérité. n A LA CHAMBRE Figures réjouies. Poignées de mains. Sour res. Groupes sympathiques. Parlottes. Heurt: Grimaces. Premières escaimouches. La CTIan 1- bre rentre ! elle est rentrée ! Les travaux or e> tout de suite repris leur cours accoutumé soi u le regard attendri de M. Schollaert; l'honorab! x président semble tout guilleret d'avoir repri 1. séance dans son confortable et fidèle fauteui Après l'éloge funèbre de M.Van Sande, le di j. puté de Termonde oui vient de mourir, i Chambre accorde la prise en considération ^ toute une ribambelle de propositions de loi, a-cordant la personnalité civile à : _ La Ligue patriotique conlre l'alcoolisim . l'Œuvre du Grand Air pour les Petits; la S< e" ciété des ingénieurs et industriels; la Sociél le protectrice des Enfants martyrs; la. Société ci it géographie; le Touring Club de Belgique. s, On constitue ensuite la commission chargt 2S de vérifier les pouvoirs de M. Vermersch, su; pléant de M. Van Sande. LES ASSURANCES SOCIALES ...Et puis, on aborde de pied ferme le redo table débat- qui va s'engager sur les très relia •re batifs projets de loi relatifs aux assurances c vue de la maladie, de l'invalidité et de la vieJ U1 lesse. On décide, d'accord avec le ministre ( travail, do prendre comme base de discussic ®» le texte de la commission. 'l! C'est M. Versteylen, rapporteur de cette coi a- mission spéciale, qui prend, le premier, la p •te- rôle. Il exjilique les idées qui ont guidé celle-'e- dans son examen des diverses propositions, ie *• [llr M. Versteylen. — Pour nous, l'invalidité < l'ouvrier es;- 1T» conséquence, le prolongeme: rG de l;i maladie. Si nos vues prévalent, l'ouvrie , à partir du cinquième jour de sa maladie, au: son franc par jour jusqu'à l'âge de 65 ans, où aura droit à la pension. es Nous voulons aussi fixer à 14 ans l'âge c en commence l'obligation de l'assurance. in_ M. Pécher. — Le gouvernement n'a pas fi: ., de limite dans son "projet. !S' M. Hubert. — Du moment où l'ouvrier ti 'te vaille, quel que soit son âge, il peut s'assure les M. Versteylen. Si on accepte l'obLigatio :ô il faut s'en tenir à tin minimum d'indemni .p., et laisser aux mutualités la liberté de trait r, avcc ceux qui veulent augmenter le chiffre 1 • leurs cotisations et partant de leurs indemi en tés. lu;; Mais l'obligation doit-elle porter sur les tr( un risques? Certains voudraient limiter l'oblij: 0, tion à la vieillesse. Mais il est encore plus uî pour l'ouvrier de s'assurer contre l'invalid ie" c-t la. maladie ! Il faut rendre la prévoyar obligatoire pour les trois risques parce qu'e est la seule efficace. M. Versteylen répond brièvement, — et cl'i voix inintelligible, — aux objections de dét; ite, ais CONTRE L'CBLSGATtOM M.Verhaegen applaudit à l'initiative du g< vernement, mais il attaque le principe de : F | ibligation, qui est vexatoire et où il voit u ^ atteinte au droit de propriété... M. Anseele. — Vous êtes donc pour la pensi gratuite ? M. C. Huysmans. — Il n'est pour rien. Il i plus réactionnaire que les conservateurs. (Se rires.) M. Yerhaegen. — Si on admet le principe, logique môme doit nous mener très loin da la voie où on veut nous engager... b M. Pecher. — Ce que je préconise a été adoi: e par vos congrès ! (Très bien.) M. Verhaegen. — ...Nous nous trouverons e a traînés dans les sentiers du collectivisme ji 1, qu'à l'expropriation de la propriété, ii A gauche. — M. Wocste dit ça beaucoi it mieux que vous. (Hilarité.) ^ M. Verhaegen soutient que les véritables m tualistes, qui s'inspirent, avant tout, de la so ^ darité humaine, sont ennemis de l'obligatu qui est faite pour encourager les sentimen e d'égoïsme. M. Monvillc. — L'ouvrier imprévoyant de 11 être contraint à la prévoyance dans son int s rêt môme et, loin d'encourager l'égoïsme, l'ob i* gation éveillera les plus louables sentiment; (Très bien.) M. Verhaegen combat longuement l'oblig * tion et se déclare pour le maintien des mu tua' ^ tés libres sous le contrôle sévère de l'Etat. Si t loi est votée, les mutualités sont condamnée e Pourquoi, à titre transitoire, ne pas se conte ter du système des subsides ? * Dans la dernière partie de son disepui touffu, mais fort bien ordonné, M. Verhaegc ' s'attache à combattre les « erreurs » et les « te dances » de diverses dispositions des projets ( J présence. Il conclut qu'obliger les travailieu à s'assurer, c'est les diminuer dans leur e ; gnité. DEMISSIONS > Le président donne connaissance à la Char : bre de deux lettres émanant, l'une de M.Dewa dre. député libéral de Charleroi; l'autre de l Lombard, député socialiste suppléant du mèn arrondissement. Ils déclarent tous deux déni! 1 sionner pour des motifs personnels. . ET L'ON REPREND ...le débat sur les assurances sociales. i M. Moyersceti défend le projet et applaudit i l'obligation qui ne doit contraindre que les in - prévoyants destinés à tomber à la charge de . charité publique. Il développe en long et e large les raisons de son adhésion aux dispos tions du gouvernement. Il continuera mercred Séance levée à G heures. LE SENAT ! Lâ LOS SCÛIIUK Séance du SI avril. 1 La séance est ouverte à 2 heures. M. de F ? ver eau préside. Avant de continuer le débat scolaire, M. e ^ Favereau «donne la parole à M. Fléchet. I (M. FLECHET, qui était absent durant 1 ' séance du 15 avril, s'assoc-ie aux éloges qui oi ' été prononcés ù la mémoire de M. Sam Wi ner. Rentrant aujourd'hui au Sénat, je m'associ dit-il, avec la plus vive et la plus sincère ém tion aux éloges eit aux regrets .unanimes adre sés, à si juste titre, à réminent collègue, not: ami Wiener, dont vous tous, rnessienis, pays entier et spécialement les partis d'oppoî [. tion, déplorent la triste perte prématurée. A l'étranger* comme en Belgique, la disp i- rition cle cet homme de talent, de cet liomn it de bien, est considérée comme un vrai me s heur pour la nation beige. (Très bien! sur toi e les bancs.) LE DEBAT SCOLAIRE - M. L1BIOULLE continue son discours. 11 fa a un large.appel à l'esprit de tolérance. N'est à .pas un peu exagéré de parler de niatérialism ; de positivisme et de beaucoup d'autres grau problèmes de la pensée à propos d'instructk primaire? La loi garantit la liberté religieus niais non pas la liberté philosophique, 'i L'orateur critique ensuite les mesures pris e pour mettre l'instruction obligatoire en > igueur. Elles sont insuffisantes. La loi perm aux parents de faire donner à leurs enlan g l'instruction à domicile. Comment contrôler > t-on cet enseignement. ? Il suffira qu'un pè fasse une déclaration,dans ce sens,pour écha per à tout contrôle. En France, les enfants ir traits chez eux sont astreints à passer un ex i" mien, au bout de deux ans, devant un -instit r" teur primaire délégué. .Si vous voulez réel II ment l'instruction obligatoire, il faut prend l~ iiles mesui-es et compléter la loi. '* ' iM. Li-biou'LIe démontre ensuite com bien l'i " .trusion du gouvernement est dangereuse matière de liberté d'enseignemen.t. Avant 1$ v le gouvernement hollandais entra imprude: i ment dans cotte voie. Et ce fut une des eau.1: L! principales de l'a Révolution. Nous ne pouvo espérer de sécurité que dans la liberté abso.li 'Cette liiberté ne doit pas être subsidiée. Cr i ■ est contraire aux vues dos Constitirants. y L'orateur fait un parallèle entre la ma.jor actueille et le régime hollandais. -Les eathe ii ques, qui ont tant souffert sous le gouvari ment de Guillaume, exercent, actuellement, ,u môme tyrannie sur leurs adversaires. Les H fl.anda.is, mes honorables collègues de la droi exerçaient sur 1a conscience des enfants i a- pression répréhensible. Vous faites la mô r- chose, en renversant les rôles. Aujourd'hui, sont les libres penseurs qui son;, les victirn or N'a'iîez pas croii'e que je vais tirer de ce:-le -militudes une conclusion qui tendrait à p n- 'dire la révolte. Les temps sont à l'évoluti . au progrès et non aux coups de force. >l. FLECHET prend la parole. — Il n'a ; ile trouvé, dans le discours de M. le ministre ité sciences et des arts, la réfutation do son r lie ,pnrt' M. HANREZ fait l'éloge de l'école neu Quelques réflexions qu'il fait sur le « Siff 1 ne provoquent des murmures. M. Hanrez prit'. nise un enseignement neutre imité âu systî (suisse. Après avoir entrepris do clérical R'anmée, le gouvernement veut cléricaliser'l )u- |iîa.nce. 'o-1 La séance est levée a 6 heures. M LE Vnv^fiP. lifis smivfiraiîis antilais îst JEX FRANCE u- Le départ de Londres jj'jj De Loneh'es, le 21. — Le roi et la reine d'Angleterre sont paitis de Londres pour Paris, mardi, à 8 h. 40. Ils sont allés du palais à la gare dans un landau couvert à 4 chevaux, es-n- corté par les gardes du corps. s- Une foule énorme était massée devant le palais et sur tout le parcours jusqu'à la gare. On 'P remarquait beaucoup do Français. A la gare, le Roi a causé jin instant avec le chargé d'affaires français représentant M. Cam-bon, ambassadeur de France, actuellement a Paris. Le,Roi porte l'uniforme d'amiral de la ma-b line britannique, la Reine une robe grise. Après une courte conversation avec sir Ed. Gray, le Roi" est monté dans le train royal, qui f est parti au milieu des acclamations chaleu-]. reuses. L'embarquement à Douvres De Londres, le 21. — Les souverains anglais a_ sont partis de Douvres pour Calais, à 10 il. 3îi. ^ L'arrivée à Calais s. De Paris, le 21. — La ville de Calais a pris un i- air de fête. Les maisons sont pavoisées aux couleurs françaises et anglaises. Le port et les jetées sont envahis par la foule maintenue à s' distance par un service d'ordre rigoureux. n Dans les bassins, tous les navires ont arboré 11_ le grand pavoi. n A 11 h. 50, le yacht royal arrive dans le che-cs nal. Le Roi et la Reine sont à l'arrière, ayant près d'eux les amiraux et un général de l'armée de terre. Toutes les têtes se découvrent et les hurrahs retentissent. v A midi, 1e consul d'Angleterre, le préfet du 'j_ Nord, le général commandant le corps d'année , de Lille, le général Franchet d'Esperey, le srius-préfet et le maire de Calais montent à bord du s_ yacht royal. A midi JO, le Roi franchit la passerelle de débarquement. La musique du 8° d'infanterie, massée devant le train royal, joue l'hymne national anglais. A l'extrémité de cette haie se trouve la colonie anglaise, qui acclame avec enthousiasme le souverain. j' Le départ pour Paris i- De Paris, le 21. — La Reine monte la pre-i. mière dans le wagon royal, qui se trouve exactement en face de la passerelle de débarquement. Un employé de la municipalité la suit _ portant une gerbe cle roses blanches qui lui a été offerte par le préfet. Le Roi monte ensuite dans le wagon. Les amiraux et le général prennent place dans le wagon suivant. Des acclamations prolongées se font de nouveau entendre.A midi 20, le train s'ébranle aux accents de l'hymne anglais pendant que toutes les personnes présentes saluent les souverains. La voie ferrée est gardée militairement. I Les souverains s'arrêtent à Chantilly De Chantilly, le 21. — Le train royal s'est nr-ie rôté à. 3 h. 25, à Chantilly, pour prendre les membres de la mission française mis à la disposition des souverains anglais pendant leur séjour en France. La gare est brillamment décorée. Les souverains descendent un instant. L'amiral de Jonquière, chef de 1a. mission, leur pré-sente ses hommages et ceux de la mission fran-y çaise. La foule, massée en dehors de la gare, pousse 'e de vives acclamations. \° A h. 32, le train repart pour Paris au milieu i' des acclamations. Les clairons sonnent aux champs. Le Roi fait le salut militaire. L'arrivée à Paris j De Paris, le 21. — Le train royal entre en ,s gare de l'avenue du Bois de Boulogne, à 4 h. 35. Sur le quai se trouvaient déjà lo président cto la République et Mmo Raymond Poincaré. Au loin, le canon tonne, tirant les salves réglementaires. La musique de la garde républicaine îj' execute le « God save the King ». Le drapeau s'incline tandis que 1a compagnie qui rend les honneurs, sous les ordres de son colonel, pré-^ sente les armes. Après que le président de la n République eut souhaité la bienvenue au roi . Ci et à la reine d'Angleterre en son nom et au nom de la nation française, il leur présente les 35 ministres et les hauts dignitaires de la Répu-L' blique qui se trouvent groupés autour de lui. 01 Enfin, précédés du préfet de police et de M. te William Martin, directeur du protocole, les •l souverains anglais, le président de la Républi-1,3 que et Mmo Poincaré, suivis de sir Edward P- Grey, ministre des affaires étrangères de s- Grande-Bretagne ayant à ses côtés M. Doumer-a- gue, président du conseil, sir Francis Berne, u- ambassadeur d'Angleterre à Paris, M. Paul e- Cambon, ambassadeur de France à Londres, se re dirigent vers la sortie de la gare. Derrière eux, marchent les membres de la mission attachée u- à la personne du roi George V et de la reine :ti Mary pendant leur séjour cri France. II L'enthousiasme est à son comble •en Sur tout le parcours suivi par le cortège, les ns troupes formaient la haie. Les musiques mili-ie taires jouaient le « God save the King ». Une dia foule: énorme acclamait les souverains et le président de la République. Les spectateurs i;,;. manifestaient leur enthousiasme en jetant des ,lj. fleurs dans la daiunom. de la Reine. Les sou-1P. verains, ravis de l'acoueil chaleureux que leur la ifaisait la population parisienne, ne cessaient oi- de répondre par des saints aux vivats de la te foule. De cortège royal est arrivé à 5 heure dix inè au ministère des affaires étrangères, où résine deront les souverains. Après les honneurs d'u-ce sage, le pavillon royal britannique est a us oies. tôt hissé au sommet de l'édifice. c-i- Après s'être entretenus très cordialement ré- ^"vec le Roi et la Reine, le président de la Ré-m, publique et Mmc Poincaré et leur suite ont pris congé des souverains et ont regagné l'Elysée. Au passage du président de la République, 2ps la foule s'est respectueusement découverte et np- l'a longuement acclame. Lo Roi et la Reine à l'Elysée tre. Après avoir pris quelques instants de repos, et» les souverains anglais et leurs suites ont quitté îco- le ministère des affaires étrangères pour se uie rendre à l'Elysée où ils sont arrivés à 5 hc-u-ser res 45. La foule était nombreuse avenue Ale-'en xandre III et avenue Marigny et les souverains ont été longuement acclamés. L'entrevue entre les chefs d'Etat a duré vingt

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