La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 02 Mei. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/db7vm44d6b/
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Samod! *■£ mai 1914. — SdltlOQ <J CENQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUT» ES iBILGIQUi 47» année, — Nî« 119 LA CHRONIQUE BUK-KAUX 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration : N* 7981c, Rédaction; N* 140§ a ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an;.— 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La. Province : i5 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTECK EN CHEF: Jean d'ÀRDENIVE ANNONCES ; 4e page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. —• Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. !a ligne, — On ne garantit pas les dates d'insertion. L?. publicité commerciale est exclusivement reçue à PAgencc-Reclamc Godts, 2. place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3Î99 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal,S et 7» Galerie du Roi. ta Comédie fie la Liberté Ces ûittngfetes de mister, inlnoduisai dans leur province-, ù demi-révoltée, 70,000 fi Bils et trois millions de cartouches, nu mez < à la barbe ides autorités, ont évidemment le rieurs de leur côté. L'entreprise a dù être ipréparée avec un précision et -une minutie qui confond l'imag nation. Le plus petit détail avait été pravi et si le Wnsaind a servi des (conspirateurs — j s'en est. fallu id'.un rien que les projecteur d'un des navrées, isurveitlant la côte, n'écl'a lassent toute l'entreprise, ils n'en sont pa moins dignes «I'adimiration pour avoir <su s bien en profiter. iLe débarquement môme s'est effectué dan un imerve&He'ux siilence, mais s'est le trans port dos armes surtout qui fut uue mei-veili d'organisation. A chaque carrefour ides vo îontaires étaient en, (faction qui, silencieus-e ment, indiquaient aux véhicules la route ; suivre. Des relais étaient établis sur diffé rente points .pour venir en aide aux automo [ biles qui auraient pu rester en panne. Ui | conps volant de mécaniciens étaient prêts ; I donner les premiers secours à toute machini endommagée, et des dépôts d'essence œvaien I élé installés Je long des .différente itinéraires Vraiment, c'est 'là de la belle ouvrage, et | quoi qu'on pense .du home rule et de l'égoïsmt | orangiste, cette conspiration mérite d'êtn [ admirée, ne fût-toc que pour,l'amour de l'art S Former urne laranée, H'équiper, l'exercer, pré [ parer ouvertement la guerre contre le gou vemement, -se moquer des gendarmes, des I magisteats, de la force .publique tout entière I cela •emporte, évidemment, la sympathie d< [ tous ceux qui ont toujours pris iparti pour Polichineffie -contre le commissaire. Le gou-[ vemement de M. Asquith fait figure lù-de-I dans du bonhomme Cassamlre, :ou de Bar-| tliolo lui-même. Si -cela s'était passé en Frlance, il n'y au-[ mit pas eu par toute l'Euro(>e assez de gor-| g« ctoudes, et tes Français eux-mêmes I auraient fait, ipour blaguer teurs ministres. [ leurs députés et Heurs généraux, les platsan-I teries les -plus ingénieuses. Quant aux gens | sérieux, iffis auraient trouvé-Ki de nouveaux I arguments contre île rtégime parlementaire [ et les gouvernements d'opinion. Comme cette histoire a l'Angleterre pour tliéàtre, on est iplus prudent et plus discret. Il y a si- 'longtemps que la sagesse politique I anglaise, tu. perfection des inslitution-s an-I glaises, S'Ihajbïiteté, Sa dignité des hommes I d'État langJais sont des dogmes pour les Iiis-[ lor.ie.ns et lies politiques -continentaux que I ceux-ci n'osent ipas trop s'étendre sur les îné-I saiventures de -l'actuel gouvernement, britan-I nique et qu'on ne s'aivise pas -trop que cette affaire est au fond à 'la fois plus comique et I plus -fâcheuse pour l'autorité légitima que ne | ie fut le légendaire fort Chabrol. Comme l'aventure du' fort Chabrol, celle de l'-Uteler I sent l'opérette, ou du moins la comédie, i -Mais, prenez garde -d'en rire inconsidéré-I ment : c'est la comédie de la liberté. * * ■Evidemment, ces choses-ilà ne se passe-I raient pas en .Attomagne ; ni en Allemagne, I ni en Russie. 'Dans ces pa.ys-Ià, quand le gouvernement a ipanté, on obéit, et si, d'ave-n-[ ilure, une certaine catégorie de citoyens s'avi-I «aient de -no pas obéir, ils sauraient bientôt I ce qu'il en coûte. On .pourrait interroger ù I ce sujet les Alsaciens-I-ornains, les Polonais, I des Danois du Schleswig ou tes Finlandais. ■ A supposer que dans ces provinces, on eût [ fait passer des caisses de munitions sous -le I nez des douaniers et des gendarmes, ce qui n'a rien d'impossible, on eût immédiatement procédé à des visites domiciliaires, on eût I «mprisonné des centaines, peut-être des milliers de suspecte, on eût proclamé l'état de ! siège, .fait fonctionner les tribunaux d'exception-, -et probablement, fusillé quelques récalcitrante pour commencer. En Angleterre, comme en France, en pareil cas, le gouvernement hésite, tergiverse, compose, il 'semMe avoir peur de sa force, :-l ^ montre désarmé devant n'importe quel rebelle, il a une peitr ibicue de -verser le sang, I oo même de faire de la peine h un pauvre petit conspirateur ou à une suffragette en folie. Les gens qui croient nécessaire 1-e principe d'aut-orité s'empressent de dire : « C'est ■ ridicule ! u •Et, en effet, Je grave premier ministre, le -haut magistrat,- ft'âlustre général dont une har.de de grévistes, de .journalistes ou d'agitateurs qucilconq.ucs compromettent la majesté et l'activité, est évidemment assez ridicule. Mais, dans cette résignation au ridi-wtle, 3 y a une certaine grandeur. Ces gouvernements -libéraux se résignent, au ridicule parce que, mollgré l'exercice du pouvoir,1 ils ont une certaine foi, un certain respect poui I leurs principes, à ces principes à quoi nous j devons, somme toute, -une vie jpublique infiniment plus douce, plus agréable et plus humaine que celle de ces grands Etats où tout marche avec régularité, avec autorité, à la schlagtfe. *- * * C'est lenter.du. Les gouvernements libô-Wn*i les gouvernements d'opinion, sont, dans un gr-and nombre de cas, en état d'infé ''-enté manifeste vis-à-vis des gouverne, '«frits d'autorité. Ils n'ont ni leur .cohésioï ,i; 'cnr vigueur. Pris entré leurs principes e les nécessités du pouvoir, il leur arrive fré 'fuemment de donner . ila comédie au monde 9° '-™1' désobéit au nom de leurs propre: doctrines, et leurs adversaires leur em.prun «nt les anmes des plus dangereuses. Elit lait souvent la joie du monde, .la comédie d, '•' liberté. Mais à tout, prendre, il vaut beau '°up mieux vivre dons la comédie de la li "f'té que dans le drame du despotisme. L. DUMONT-WILDEN. iEËUS Fâiïs, propos mm LES HEROS Il y a en ce moment de braves garçons qu, ^ juchés sur des bécanes, font le tour de i j. Belgique. Ils y recollent gloire et profit... Il vont, ils vont, de passage à niveau en pas s sage à niveau, par les routes encombrée, d'un pays, sans doute, trop dense pour leu sport et déplorablement sillonné de chemin. e de fert..; ils vont; ils tournent; ils tournen l" même un peu plus que ne comporte un vra .» Tour, car la Belgique est trop petite pou\ ^ leur iprogramme. Les lurons la boiraient ci s un jour... Alors, ils vont d'Oslende à Anven par Poperinghe, Ciney, Ter monde, Soigniei s et Maeseyck. El tout cela c'est par [ait ; jt 1 ne sais pas si cela développe Vintelligence des masses, si m&me cela contribue à Camé a lioration de la race, mais cela vaut mieu: . que d'aller au ca[é... Or, un des meneurs du jeu, im des possi blés triomphateurs s'arrête, il laisse roulei sa machine dam le fossé, et même il pleure, il ne peut plus aller plus loin... spectacle grandiose. Pourquoi me le gâte-t-on en me donnant une explication : Isidore Machin a des furoncles mal placés... L'euphémisme n'est pas sans grâce; mal placé est vite dit, tout ça dépend... Enfin, soit, un cycliste peut avoir un furoncle sur le nez, sur la main, sur la cervelle; il n'emploie guère ces parties Me son individu. Ce n'est pas là ce qu'il a de plus précieux... L'essentiel de son individu n'est pas là; mais bien là où ces satanés furoncles... Certes, pour être cycliste on n'en esl pas moins homme, on a tout ce qu'il faut pour nourrir des furoncles à bourbillons volcaniques, mais est-il bien indispensable que ces fwroncbes soient ainsi mis dans le domaine public. Ce n'est pas une pudeur délicate qui me fait parler ainsi; en un temps où les médecins envahissent les journaux et dissertent en belles pages cl en longues colonnes de l'impoUanle question de la constipation, nous en avons vu bien d'autres... Mais, je voudrais laisser aux héros le bénéfice du doute. J'imaginerai qu'un invisible ennemi, un géant imperceptible à nos sens, l'a arrêté : vaincu : que les dieux se sont conjurés contre lui et qu'il demeure leur glorieuse victime. Ces furoncles sont intempestifs pour le prestige. Saint-Paul s'eût arrêté sur le chemin de Damas, c'est un ange, dit-on, qui, l'arrêta. J'ai maintenant des soupçons. Paul aurait-il eu un furoncle « -inàl ulacé »? BOB. âi jour le jour U POLITIQUE Nos lecteurs trouveront, d'autre part, Jwi » une lettre ouverte de M. Buyl au mi-. nistre de la guerre, insistant sur ses ^3? premières accusations, démontrant l'absolu bien-fondé de ceilles-ei. 'Deux oi'ficiieux, requis de défendre te patron, se sont aussitôt abrités derrière les pré-îextes que l'on.sait : M s'agit de fournitures urgentes et dont les objets ne se peuvent rencontrer chez ic's fournisseurs belges.' Piè-! nés exeuf-e-s, et dont, les « précisions » .fournies jpar M. Bii'yd no .laissent rien subsister. Nous engageons nas lecteurs à étudier soigneusement les révélations do celui-ci ; ils verront que c'est complet. Nous'comprenons mieux encore m'a"'n tenant le but de la campagne contre M. Buyl. E-iile est, ipeut-on dire-, le type 4e toutes eeUes que 3es gouvernementaux, quels qu'ils lussent, ont menées contre les censeurs indiscrets. Car, si peu « aristocratiques » que soient nos aristocrates, ils n'en affectent pas •moins, surtout en ces derniers temps, un extrême dédain pour les gens .de peu. Pareille attitude n'e-st que plus maladroite, aJ;ors que les élections approchent. Blic s'explique par Ja nécessité id'écarter, & tout prix, ceux qui peuvent faire des révélations -dangereuses. ■De k'i, les lourdes gouailles des organes eon-gréganistes devant ce député oui est assez «< peuple » •pour travailler selon l'argent qu'il touche. L'autre jour, nous recevions ce mol malheureux •d'un cil'éricail raillant l'idée que les « 'petites gens» se font de leur man'dat.Un mandat, pour les gens du bet air, ceki rapporte, mars n'entraîne aucun travail spécial, surtout oui puisse «mettre un ministre dans l'embarras. Mais -pour en vouloir tant au seul député Buyl, les cléricaux sont-ils si certains que cela que lui seul puisse dénoncer îeur façon d'administrer te bien de tous ? En ce cas, iiis se tromperaient rudement I Nous mômes avions reçu, sans les avoir demandés, les .plus étranges 'détails sur J'indulgencc d'une administration envers ses fournisseurs. Oh î rien qui puisse entacher Phon-neur de personne ! Mais i! faut, bien q;:e de* fournisseurs ennuyés trouvent auprès des ibureaux celte aide bienveillante qu'un gouvernement habile ne refuse pas ft ses amis. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 12 mai 1813. — Victoire clo Napoléon Ier i Lutzen sur les Russes et les iPru&siena. Etat tampon. iLe « Temps » d'aujourd'liui, à propos de? toasts échangés à Luxembourg, par la Grande-Duchesse et le roi Albert, dit : «- Ces deux allocutions, qui respirent le môme sentiment d.'indépendance, marquent assez une volonté, In même, de ne se prêter à aucune entreprise de nature à. changer le r51e d'Etat tampon pré cieux dans une Europe troublée. » (S=^) Le théâtre belge. Nous avons fait cette semaine-ci une asso2 : jolie découverte. Remarquez bien. Je cite ui texite : « La pièce a été applaudie. Il y avait là quel que-s scènes qui promettaient au pays un au teur dramatique. M. X... fait un second drame J On .va, sans doute, s'y porter .en .foule ; on voi * dra voir au moins si l'auteur tient ses prome-: ses, s'il a faiit mieux, de même ou pis. Hélas il n'en est rien. Les Toges sont désertes, 1 parterre clairsemé. — Mais la pièce ne vala1 J rien; vous voyez, elle n'a pas réussi. — Mai ^ qu'en saviez-v.ous d'avance? Soyez de meilleur foi, dites ce ,que j'ai vingt fois entendu dire » « Ah ! .une pièce d'un Belge ; çe sera embêta m ' » j'y vas pas. » O nationalité ! » •De qui est ce texte ? Devinez ! De quelle piè.c | s'agit-il ? Je vous te donne en mille. Non! vou . ne /le trouverez jamais. Eh bien ! voilà, il s'agi ' de « Jacquebine de Bavière », de M. Noyer créée en « 183 6 ». Quant au texte, il est d'ui J 'Cei-ta.m Aï. Baron et figure dans un petit vo [ ilume : « Chroniques Beiges », publié en 1837. : 'C'est tout à fait encourageant. Un poète. Les journaux annoncent l.a mort d'un hom me qui semble, dans .une vie assez courte : M ans, avoir atteint à la gloire des martyrs d'au itrefois. il se nommait Lucien Colonges et s( trouve avoir écrit (ou signé, paa'ce que, poui ices choses, on n'est pas encore sûr des pater nités) plus de douze mille chansons de café-concert... En veine de statistique, des gens cal culent que 1' « œuvre » du pauvre homme s'é (lève à plus d'un million de vers... L'intéressant serait de savoir s'il y eût là-dedans un seul vers authentique !... Enfin, on cite des titres : « Derrière les p'tits soldats », et « Bonsoir, Ninon! » Hâtons-nous de relire ces titres que nous allons pouvoir ouMier... Car avec la mort les rôlles vont changer, et l'on ouMiera ce vague producteur, comme on commence, au jour noir, de se rappeler le nom du poète damné... mais immortel ! <5==^ La France chez nous. Un mouvement de curiosité. Une grande artiste vient nous visiter. Et son nom s'enlève sur l'affiche, avec, semble-t-il, un bruissement léger de rires, de sanglots vite réprimés, de joie ni'ê'la,nico|iique et de passagère douleur... Réjane V3 venir. Réjane... C'est « Froufrou », c'est la « Douloureuse », c'est « Madame; Sans-Gêne »t c'est la « Course au Flambeau »... Un talent unique et multiforme, passionné et délicat, fi.n et profond, — -et., avant tout, français, exclusivement français. Et, comme pour, montrer que sous ce nom pimpant, c'est tout l'art français que nous allons applaudir, avec son émotion e,t sa dou-fleur, atuidessus- de ces trois syllabes joyeuses s'en détachent trois autres, à Ta sonorité plus grave, plus étouffée, plus profonde : « Alsace »... Terrible nouveauté. Il n'y a ,pas que la guerre que la science rendra bientôt impossible ; i! y a aussi la littérature.Vous connaissez la fameuse phrase du jeune premier : « Oh ! mon adorée, je donnerais tout ie sang de mes veines pour toi ! » Cette pihrase n'a plus aucun sens depuis que MM. Wakdieh et Levaditi de l'institut Pasteur, s'en sont mêlés. En effet, ces savants se sont demandés si l'opération, souvent pratiquée en. cas d'âniémie, de la transfusion sanguine n'est pas dangereuse entre personnes dont les humeurs et les celilules ne compatissent (point, — si l'on peut dire. Ils ont examiné, en se servant de la méthode de l'agglutination des globuRes rouges, un certain nombre de couples au .point de vue de leurs réactions sa-nigiuines réciproques. 'Résultattrès souvent le sérum du mari agglutine les globulles rouges .de la femme et in-vers-Eiment. Parfois le phénomène est si intense qu'on pourrait provoquer, si l'on pratiquait 1a. transfusion,des accidents redoutables. .Moia'ité. — Ne di'teé plî.us : «t Je donnerais mon sang pour toi, etc. » Car vous pourriez-vous attirer cette réponse : « Ton sang? Eh! va les porter ailleurs, tes sales humeurs! Que veuxntu que j'en fasse? » Avec tout cela i«l va falloir supprimer, à .la j'oire de Br.uxGllesj une des plus émouvantes peintures du célèbre musée d'anaternie. Des fleurs . Les premières chaleurs ont désastreusemenl influé sur l'éloquence de nos chers maîtres. Le « Journal des Tribunaux » a cueiM.i un plein corbieiillbn de leurs fleurs de rhétorique. En voici quelques-unes : — 'Messieurs, je dirai d'abord deux mots en ■quelques minutes. — Je connaissais î:a société protectrice def arlimaux, mais je ne connaissais pas la sociétt protectrice des terrains vag'ues. — On a enlevé le terrain avec délicatesse. — Nous avons constaté l'état malheureux d< ce cabinet sur lequel nous avons échangé quel quesobservations qui ne manquent pas de fondement.— Ces explication^ s'adaptent comme deu> gouttes .d'eau aux faits actuels. — «Cette histoire est teMement invnaisembla ble, iliejlement ridicule que le tribunal .lui.ménn n'y croira, pas. Basse-cour urbaine. Nous avons conté, jadis, l'histoire de cett dame charitable visitant un malade, dans ui quartier pauvre, frappée par nmiommabl odeur qui régnait dans la chambre, et finissan par découvrir, sous le lit, une tête de cheva où grouillaient les asticots ! La malade, en se jours de bonne santé, pratiquait Ce sport de 1 pêche à la ligne... . L'histoire que voici, pour paraître moins ir vraisemblable, est tout aussi authentique o originale. Un grand industrie! américain a puissair ment perfectionné son outillage et amétior les conditions de travail de ses ouvriers. Cei tains de ceux-ci reçoivent des salaires qui ï( raient rêver lqs mieux payés parmi les ni très... Par contre, le'patron tient à ce que ce salaires soient intelligemment employés, a bénéfice moral, physique, social de celui qi les reçoit. Il ne veut pas, par exemple, qu'un économie excessive empêche l'ouvrier et sa f; ■ mille d'habiter le logement salubre qu'ils s: raient à même de prendre en location. Or, un de ses contremaîtres gagnait près d î- 2 livres par jour : pas n'est besoin d'insiste ! sur l'importance du chiffre. Malgré cela, il hé e bitait avec sa femme ,et ses deux filles un ai t partement composé de trois petites pièces s dans une rue étroite, mal aérée. Un inspecteu e vint examiner le logis, visita les chambres. La plus petite contenait une baignoire... et 1 , baignoire contenait trois canards, vivants ! On a mis le contremaître en demeure d 3 louer une maison pourvue d'un jardin, — oi 5 de renoncer à l'élevage des canards, — ou en t core de quitter l'atelier. Il a opté pour le pre mier parti, au grand bénéfice de l'hygiène, -i et des canards. — Mais l'histoire n'est-elle pa . typique et ne valait-elle- pas d'être contée ? (r^S) Amour de Reine. On a souvent médît de l'intimité de Marie Antoinette et du ciheva.lier de Fersen. C'étar à tort. Grâce à T'obligeance d'une descendant* des Fergen» M. O.-G. de Heidenstam a récem ment publié toute une correspondance — d'une indu'hi/taible authenticité — entre Fersen et la Reine, et aussi entre Fersen et sa sœur, Ta comtesse Piper. Ces (lettres prouvent que l'amour de Fersen était aussi profond qu'idéal el désintéressé ; et que — pas un instant— Marie-Antoinette n'oublia sa dignité de femme e de Reine. On sait que Fersen, après avoir essayé, — par ideux fois, — de faire évader la famille royale, se réfugia, dans Te camp des émigrés, à Bruxelles, d'où il tentait encore l'impossible !... C'est ici qu'il apprit Ta tragique fin de celle qu'il chérissait... Affolé de désespoir, i;l écrit à sa sœur : « Ceil'Te que jraiimais tant, pour qui j'aurais donné mi'Lle vies, n'est plus ! Ma douleur est à son combile.et je ne sais comment je puis vivre et supporter ma douleur. Tout est fini pour moi. Que ne suis-je mort à ses cûtiés ; que n'ai-je pu verser mon sang pour elle, pour eux ! Je n'aurais pas à traîner' une existence qui sera •une douleur perpétuelle et un éternel regret. Mon cœur désormais saignera autant qu'il .battra. Vous se.ule pouvez sentir ce que je souf-tfre, et j'ai besoin de votre tendresse. Pleurez avec moi, nia tendre Sophie. Pleurons pour eux ! » 'Et jamais Fersen ne se consola de n'avoir pu, — maOïgré toute sa tendresse et son dévouement éperdus.! — empêcher qu'on fauchât le lys royan... Les nouvelles de Schoenbrunn... Singulière impression, celle que .l'on éprouve en lisant, dans les journaux, ces lignes, en sous-titre-:'f Les nouvelles de Schoenbrunn sont bonnes... » Ce n'est pas la première fois qu'on peut lire cela. Par la pensée, on se reporte un peu plus d'un siècle en arrière et on voit le rayonnement formidable de puissance, de faste, d'orgueil qui emplissait Schoenbrunn. séjour de l'Empereur. De brefs commandements eu partaient, jusques aux confins de l'Europe, en claquements secs de fusil qu'on arme ou de drapeau qui se déploie. Des bulletins s'envolaient, brefs, que la victoire dictait, que signait, la gloire... Les nouvelles de Schoenbrunn étaient bonnes. Bonnes aussi, vingt ans plus tard, les nouvelles de l'archiduc François, duc de Reichs-tadt... Bonnes nouvelles officielles, destinées à masquer le lent dépérissement du rejeton impérial; à empêcher, en France, un de ces sursauts ele douleur et d'indignation qui explosent en miracles. Et bientôt, le roi de Rome rendait le dernier soupir. Schoenbrunn poursuit sa destinée de somptueuse nécropole. Aujourd'hui, — ce fut, il y a quelques jours, une question d'heures, c'est peut-être une question de mois ou d'années, — aujourd'hui y agonise un vieil Empereur qui survit, presque seul ele toute sa race, comme survivait seul, en 1830, l'aiglon emprisonné; qui tient assemblés autour de lui, par l'affection, par des années d'habitude, les innombrables morceaux d'un vaste empire et. sait qu'au lendemain même de sa mort tout cet empire se déchirerait; et qui retarde, avec son énergie farouche, ou l'égoïsme entre pour la moindre part, le moment de cet effondrement. Les nouvelles de Schoenbrunn sont bonnes. nouvelles à 1» mai» i— Cet homme est si vilain qu'il est toujours pressé. ! M — Mais oui. c;est lo dernier des laids. Pour le monument Paul Janson 2« -Tiste. Report de la première liste, 7,07G francs. MM. Hubert Brunàrd, sénateur. 250 francs Goblet d'Alvieïla, sénateur, 100; Mossehnan, sé nateur, 100; Edouard Brunard, 100; Grisar, 3.00 Fincœur, 10.00; Hauman, 20.00; Coenderaet 5.00; Maes, 10.00; Yves, 5.00; YVinand (Mons). 10.00; W. Leyncn, 50.00; Mmo L. Leynen, 5*0.00 Total de la 2° liste, 7,789 francs. Les souscriptions peuvent être envoyées ai secrétariat du comité (chez M. Simon-Sasse rath, 51, rue du Trône, à Bruxelles.) âU PALAIS DE JUSTICE JUSTICE MILITAIRE Les officiers dont les noms suivent sont dés; gnés pour faire partie du conseil de guerre d Brabant pendant le mois de mai : ( Section française : président, M. d'Hespe! [ major au 1er régiment de guides. Assesseur? . MM. les capitaines-commandant Mu blet et d , Çallatay, des grenadiers, et M. le lieutenai: Tcrmote, de l'artillerie. Section flamande : président, M. le major Di . jardin, de l'artillerie. Assesseur:-. MM. les cap taines-commandants Bruyneel, du 2e régimer de carabiniers et M. le lieutenant Van Over. traeten, de l'artillerie. LA « CHRONIQUE » EST EN VENTE : A PARIS, dans tous les principaux kiosque des boulevards, chez notre dépositaire généra ! Mm0 veuve ENGLEBERT, rue de Maubeuge, 61 et dans les bibliothèques de la gare du Nord. , A Lille, à la bibliothèque de la gare. A Maubeuge. à la bibliothèque de la gar^, A Avignon, a la bibliothèque de la gare.- Encore te irrégularités du YliNISTÊRE DE LA GUERRE 1 ON COMMANDE DIRECTEMENT, SANS ADJUDICATION PUBLIQUE, POUR QUABANTE-HUiT MILLIONS DE FRANCS DE TRAVAUX 'M. iBuyif, dont Ile zèle (documenté embarrasse , extrêmement les défenseurs du ministère, nous communique ci-après Ue texte de Ta nouvelle lettre ouverte qu'il vient d'adresser au ministre de lia guerre ; « iMonsieur le ministre, » Jusqu'à présent, vous n'avez pas cru devoir répondre à la lettre ouverte que je me suis permis de vous adresser fie 17 de ce mois.: » Tout au plus, votre département a-t-tt faiit paraître, dans deux de vos journaux, une courte note dans laquelle'on s'efforce de justifier, en, partie, les albii's que j'avais signalés. r» Je constate que, (d'ans .cette note, on ne conteste pas : 1° qu'au cours de .'ces trois dernières années, Oe .département de Ha guerre a confié de ila «inain à fia main 226 entreprises de travaux et fournitures comportant une dépense, de plus de -18 millions de francs ; •» 2° Que, sûr cette Somme, plus de 15 millions et demi ont été soustraits à l'industrie nationale pour être remis à des firmes étrangères ; » 3° Que, parmi les firmes étrangères favorisées par des marchés de gré à g,ré, on en rencontre qui, dans des moments difficiles, sont venues au secours du ministère des finances, en 'ttui prêtant de l'argent- à -court terme. « Je prends a-c^e de ;cet aveu implicite. * * » Vos journaux prétendent que votre département se conforme strictement aux prescriptions des lartiicles 21 et 22 de la loi sur Ta comptabilité publique. Or, tandis que cette loi exige que tous les marchés au nom de l'Etat soient faits avec concurrence, publicité et à forfait, sauf dans des cas tout à fait exceptionnels prévus ià l'article 22, notamment- quand il s'agit de commandes ou travaux ne dépassant; pas 10,000 francs, les marchés de la main à la main sont devenus, pour vous, presque la règle! générale. » Et pour donner un semblant de justifie a-, tion à ces i-lflégalités, l'on invoque presque toujours le prétexte fallacieux qu'il s'agit de spécialités ou bien de 'fournitures ou travaux qui. et "cause de l'urgence, ne peuvent pas subir les . déliais de l'adjudication. » En ce qui concerne les prétextes d'urgence, à qui fera-t-on accroire, par exemple, que des ! travaux de terrassements ne peuvent subir les" délais d'une adjudication lorsqu'on accorde à l'entrepreneur favorisé un délai de plusieurs mois pour exécuter Iles travaux? i» iCe qui aggrave les irrégularités contre lesquelles je m'élève, c'est que certaines commandes ,passées de gré à gré à l'étranger et se (Chiffrant par des sommes extrêmement con-sidéra-bles, auraient pu être faites en Belgique avec 50 pour cent de rabais. C'est le cas, notamment, pour cinq fournitures de fusées commandées en Allemagne et s'élevant à une dépense totale .de 1,344,732 francs, fusées payées à a-alson de <fr. 19.10 et 15.30 Ta pièce, alors qu'ail résulte d'un renseignement officiel qui m'a été donné ipar le département de la guerre (lui-même, que, si .l'on avait voulu, notre école de pyrotechnie, établissement de. l'Etat belge, aurait pu nous les fournir à fr. 7.26, soit plus de 50 pour cent meilleur marché, ce qui nous aurait permis de réa/Liser une économie de plus de 700,000 francs. » C'est en faisant alLlusion à un gaspillage de ce genre qu'un député catholique a pu écrire récemment dans un document officiel : « On » a, dams un département, fait une commande » Ide 5 .militions ; on a découvert qu'on pouvait » avoir des choses absolument identiques avec » un raibais de G0 pour cent, er. meilleures avec v un raibais de 50 pour cent. » 4c 4e » Dans .la note parue dans vos journaux, l'on Invoque le fait de l'absence d'observations de ila pant de la Cour des comptes, pour prétendre qu'on observe strictement les dispositions légales. J9 me permets de faire remarquer .que ce haut collège ne se montre guère sévère vis-à-vis du gouvernement, et que dès l'instant où un minisrtre, pour justifier la remise d'un marché de la. main à ila main, invoque, même sans motif plausible, l'une des exceptions prévues par l'article 22 de la loi sur ila comptabilité, il déclare devoir .s."incliner et de ne pas pouvoir refuser son visa. » Et cille agît, de même pour les départements ! > j> iC'est ainsi notamment que, dans son ca-' .hier d'observations pour 1912, ila Cour des i comptes m'a pas soufflé mot, par exemple, de l'abus que voici : Le 12 janvier 1912. on a confié, de la main à Ta maii?, la reconstruction ■ d'un pont pour le prix de J70,000 francs. — il ne s'a.giit certes pas là d'une spécialité ; il fut 1 accordé i\. l'entrepreneur un délai de douze •mois, — il serait .d.lfficilcr'd'im'oquer-l'urgence, ije pense; d'autre part, il était alloué une-prime . de 2,000 francs par jour de réduction de.ee défiai. Ce qui a permis de payer le travail deux fois,attendu .que l'entrepreneur a touché 170,000 francs déprimés, pour avoir terminé le travail avant,l'expiration du délai. » Autre exemple typique : Le 3 février 1912. • on oonfie, ,de la main a la main, un travail comportant une dépense 'de 583,000 francs. On invoque l'urgence pour ne pas procéder à une , adjudication publique, alors que l'on donne à i, l'entrepreneur un délai expirant le 1er jan.viei e 1915, ic'est-à-diro près de trois ans, pour ache-t ver l'entreprise. » Pour un autre travail confié également de i Ta main à la main sous prétexte d'urgence i- cette fois-ci à unie firme étrangère, comportan t- -une dépense de fr. 54.527.17, on accorde un dé i- lai de d'eux mois, en. ne prévoyant qu'une retenue de 5 francs' par jour de retard, soit 15( - francs par mois, ce qui (devait permettre à l'en trapranewr do ne pas trop se presser pour exé enter des travaux aussi urgents ! f * * * i » Contrairement aux dénégations de la not; officieuse à laquelle je répoixls, je maintien: que le gouvernement se moque de- l'article 4( de la loi sur Ha comptabilité publique, en te faisant pas connaître aux deux Chambres lé •gislatives les marchés supérieurs à 4,000 fr. conclus au nom de l'Etat par dérogation à lia règle de l'adjudication publicjue. 1.1 se borne à déposer au greffe une note manuscrite absolument incomplète, pour ne pas me servir d'une autre expression. » En effet, d'une, part, les documents de la Cour des comptes attestent cfue les marchés supérieurs à 10,000 francs, passés de gré à gré par le département de la guerre et considérés comme afférents aux exercices 1911 et 1912, parce efu'un premier acompte a été soldé pendant ces années, représentant une dépense ele ail:us de 38 millions, alors que, d'autre part, Tes notes ministérielles déposées au greffe de la Chambre n'accusent qu'une somme de onze millions et demi., y compris même les marchés conclus antérieurement, mais exécutés en 1911 et 1912, » 13 m'est impossible de faire ila comparaison en ce qui concerne l'exercice 19.13, attendu que jusqu'à ce jour, 29 avril! 1914, Te greffe de ïa Chambré n'est encore én possession d'aucune note ministérielle relative aux commandes laites au ..cours de cet exercice. » Ce qui prouve à toute évidence que les renseignements fournis au greffe de la Chambre au sujet des marchés de gré à gré sont manifestement inexacts, c'est qu'en additionnant les marchés de la main à 'la main avoués par votre département depuis 1.909. c'est-à-dire depuis cinq ans, l'on arrive qu'à un total' de fr. 23,669,055.22, alors qu'il résulte des documents de Ta Cour des comptes que, pour les deux seules années 1911 et 1912, ces .dépenses se -sont élevées à plus de 38 millions. » J'ai donc le droit de dire que le gouverne-i ment viOIe lia loi, non seulement en ne respect tant pas les règles de l'adjudication publique, znais encore en cachant au Parlement et partant au pays, la désinvolture avec laqueiùe il gaspille les deniers publics, tout en sacrifiant | notre industrie nationale. | w Veuillez .agréer, AI..., etc. » M). BUYL, I » Membre de la Chambre des repi^sentants. | » -Ixelles, .Te 29 avri'l 1914. » LE 1" MAI A BRUXELLES Hier, veiwire'di 1«- mai, Bruxelles a vu, comme tous les ans, défiler le traditionnel cortège .socialiste. Formé à l'emplacement des bassins comblés, parcourut, avec un calme parfait, -les principales rues de Ta vitee* On vit* ainsi se dérou-ler, de 3 à 5 heures, un long ruba.n êcartate, formé par- de nombi-eux drapeaux, de fan-ions de bannières et ele banderoles, sur lesquelJes étaient inscrites les revendications socialistes. Et parmi- les groupes, très calmes et très di-| gnes des manifestants, on remarqua de nombreux enfants et des femmes. Le cortège — précédé de quelques chefs socialistes — parcourut successivement 'le quui du Commerce, le boulevard d'Anvers, la rue de Laeken, les places Sainte-Catherine et du V i e ux-Marehé-iaux-G ra ins, les rues des Chartreux, des SLX-Jîgîons, Van Artevlede, ci'.Mider-lecht, de Soignies, boulevard du Hainaut, pila* ce Fonltainas, boulevard Aarspach,. rue Fossé-aux-Loups, place de la Monnaie, rues au •Beurre, ,du Midi, Lombard, place Saint-Jean, rue de l'Hôpital, place de la Justice, rue Le-beau, place du Grand-.Sab.lon, rue Joseph Steve ns. •Arrivé à la .Maison du Peuple, il se disloqua. La foule se massa devant Tes balcons, d'où MM. Deiporte et Huysmans adressèrent' à leur ; auditeurs les discours traditionnels. A ANVERS i Le cortège du 1er mai comprenait surtout des [diamantaires, des dockers, des marins, des ou-vriers du bâtiment et des métallurgistes. Il y [avait aussi un groupe, — peu nombreux, — d'ouvriers municipaux. AU BOftINAGE La fête du travail a été célébrée par toute la population ouvrière de la région boraine. Elle s'est déroulée dans le plus grand câline et, nulle part, il ne s'est produit d'incident. De nombreux meetings ont eu lieu dans la matinée afin de permettre aux ouvriers de participer, l'après-midi, aux festivités organisées partout, même dans les localités où l'administration n'est pas socialiste. A CHARLERQI Un cortège composé des groupes de Cnarle-roi, de Jumet-Roux, de Gosselies, de Fontuine-l'Evêque, de Seneffe et de Châtelet, précédés de drapeaux et de tableaux de la Fédération socialiste, s'est formé au faubourg, place du Nord. Après avoir parcouru quelques, rues importantes de la ville, il est arrivé à la place de la gare du Sud, où a eu lieu la dislocation. Un meeting a été donné par les députés Van-derveîde et Destrée en faveur du S. U. A LIEGE Le Parti ouvrier a tete le T-"-' mai par une manifestation, un meeting et diverses festivités. Un cortège a parcouru, dans la matinée, le centre de la ville. U comptait environ 3,500 manifestants avec une grosse centaine de drapeaux, une douzaine de. corps de musique et de nombreux cartels. Beaucoup do femmes et d'enfants dans ce cortège, chantant des couplets de circonstance. Un meeting en plein air a eu lieu ensuite place Verte, devant la Populaire. Les orateurs socialistes ont parlé de la réforme électorale, des trois huit et- de la nécessité de se syndiquer.On a.chômé partiellement dans les charbonnages et usines du bassin industriel. Nui incident. A VERYJIERS Premier mai très calme, avec temps peu propice, du reste : une bise aigre, presque hiver-! nale. A 11 heures et demie, un cortège- de 1,500 manifestants, très corrects, a parcouru ia ville, ctous les locaux ouvrh'rs et socinlisios étaient généreusement pavoisés, et rendu à la . Maison du Peuple au son des musiques et au bruit des campes. Un meeting a eu lieu, où MM. Vaîère Hénault er Louis Pirard, échevins de Liège et de Verviers, ont pris la parole. Le chômage, entré dans les mœurs, était presque > général. Deux journaux sur quatre n'ont pas - para : l'organe neutre et 'a feuille syndicale. L'après-midi, des fêtes ont eu 1k-u à là Mai-

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