La chronique: gazette quotidienne

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19 februari 1914
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s.n. 1914, 19 Februari. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/v97zk5913d/
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LA CHRONIQUE f ' BUREAUX 5 et 7, Galerie du Ror(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES s Administration; N* T8811 Rédaction . N* 140§ a ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous.pays de l'union postale, 30 fr. par an. —- Hollande et Grand-Duché de Luxembourg,,20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF : Jean d'ARDENNE ANNONCES : 4c page 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (On), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agencc-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3399 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. POURQUOI LA GAUCHE LIBÉRALE A REFUSÉ de voter la loi scolaire Voici le texte de la déclaration dont iM. Van Marcke, député de Liège, a donné lecture à la I iciiâinbre pour motiver le refus de la gauche libérale de voter la loi scolaire : Au moment, où s'achève la discussion de la loi scolaire, la gauche libérale considère qu'un devoir impérieux l'oblige à ériger une protestation suprême contre l'œuvre détestable que la majorité, n'écoutant d'autres conseils que ceux de là passion politique et «lu fanatisme religieux, a résolu d'aocompdir jusqu'au bout. ■La Joi .met à la charge des pouvoirs publics l'entretien des écoles .privées fondées par des congrégations et par les comités politiques que dirige souverainement l'Bpiscopat. Elle viole ainsi le texte et .l'esprit de ila Constitution, qui, tout en proclamant la liberté de l'enseignement, c'est^i-idire en donnant ù tous les Belges le .droit d'enseigner, a voulu l'institution, aux frais de l'Etat, d'un enseignement public réglé par la loi. La loi formule le principe, qu'elle réalise presque intégralement, de l'égalité des subsides, plaçant sur le même rang les écoles officielles ouvertes aux enfants de toutes les familles, sans distinction de culte ou d'opinion, et des écoles organisées au profit d'une Eglise et d'un parti dominés par un esprit de propagande et de prosélytisme. En .multipliant, par l'octroi .des faveurs financières, .la concurrence de l'enseignement privé, elle tend à réduire et à faire progressé pâment .disparaître l'enseignement .puiblic, lont les grandes communes belges ont .fait m enseignement exemplaire, irréprochable ît qui offre cette garantie d'èlro étroitement ioumis au contrôle des autorités locales, res^ >onsables devant les familles et le corps Électoral. Elle a pour but de placer l'éducation de 'enfance sous la luteMc de -l'.Eglise, .d'knpd-:er à la jeunesse une doctrine impérieuse «présentée comme la vérité unique, indis-itable et obligatoire. . Elle prétend élever un obstacle ù la liberté le la pensée et .des croyances. (Elle constitue- ainsi un délï iv l'esprit mo-erne.C'est une entreprise de réaction inteSoo odlle et morale. . * * * « La loi, .d'autre part, bouleverse tous 'les - rineipes sur lesquels a reposé jusqu'ici l'or- ' «irisation de l'enseignement primaire. Etio ' églenieuto dans une certaine mesure l'en- ' èignenien't iprivé, qui cesse ainsi d'être com- lètanent libre, mu" point que désormais l'en- 1 eignennent. vraiment libre cessera d'exister ' n Belgique. ' Bile institue, à côté de l'enseignement of- ( ciel, une sorte d'enseignement semi-officiel, ' n'elle subsidie largement. L'Etat paiera, ' nais il ne se réserve aucun contrôle sur la < lomination des maîtres, les .méthodes, le i hoix des livres, la discipline, la direction ! « l'éducation. L'Etat, .fera le senvice de caisse « c renseignement catholique. t 'La discussion qui s'achève a fait crûment pparaltre l'esprit dans lequel la loi est con- 1 ue et qui instpire ses auteurs. Les discours t u rapporteur de la .loi, M. Woeste, ont té- » îoigné d'un esprit d'intransigeance irréduc- ' ;hle et passionnée, qui a dicté tous les actes > e la majorité. < Ives amendements de l'opposition ont été £ ystématiquement repoussés. La droite, « omme liée par un ordre ou par un pacte, a ( oulu réaliser intégralement l'entreprise con- ortée sous les 'inspirations de l'Episcopat. < * t * I Tous les appels à la modération, a la jus- < ice, au respect du droit des .minorités sont j estes vains. Ayant décidé de frapper de pei- j les doubles les instituteurs officiels qui se i en (iraient coupables d'actes de pression, sur < es familles, la droite a refusé d'appliquer la j nêine sanction aux instituteurs des écoles ubsidiées. ©le a refusé la publication de la liste des . lersonnes composant la direction des écoles rfoptaljles. fille a refusé de déclarer nulles les adoptons d'écoles privées votées par les conseils :ammunaux dans la .période séparant les tections communales de l'entrée en fonction les nouveaux élus, permettant et couvrant uusi d'injustifiables abus commis contre la 'oloaté du corps électoral. | ©le a refusé aux pères do famille ayant , insemMe 80 filles en âge d'école, le droit 'exiger la substitution d'une école spéciale ; te filles à l'école mixte, afin de favoriser les ilaMissetner.fa des couvents. , ®He a dispensé les écoles subsidiées de pro- ; taire la liste des livres et manuels que de- • 'ront leur .fournir, sans examen ni contrôle, es" autorités provinciales. EUe n'a pas consenti à donner aux communes le droit, que leur reconnaissait la loi i te 1884, d'inscrire ou non au programme de . «ra écoles l'enseignement de la morale et '■ :e)ui de la religion, ou l'un de ces deux en-fcignements ;L leur choix. ®lfe a enfin donné la mesure des tendants fanatiques dont la loi est, l'expression,en 'cl>oussant l'amendement de M. Vandewa.lle, Jii demandait un enseignement de la mo- P°w 'és enfants dispensés de suivre , enseignement de la religion, et elle a cou-loimé son œuvre en rejetant l'amendement 1 e M. l'Vron, qui se bornait à imposer aux '"stituteurs des écoles subsidiées l'obligation ' respecter les convictions philosophiques el politiques des familles. *** Tous ces votes ont attesté cette pensée,pro-Mdéinent irritante et dangereuse, qu'il n'y qu une morale, la morale cultuelle cathode, que l'Etat confessionnalisé a le devoir et le droit de l'imposer, qu'en dehors d'elle il n'y a que mensonge, bassesse d'âme, mt tëficc, immoralité. C'est là une doctrine d'intolérance et d haine: Au. moyen âge; au début des tem,p modernes, elle allumait des bûchers. Au jound'liui, eflile engendre ta persécution civile l'oppression ,dcs consciences, la p.roscriplipi politique, la confiscation de la jeunesse pa l'Eglise. C'est une source de divisions sociales, e morales profondes, dont le pays ressentir; d'amères souffrances. La loi déchaînera la guerre scolaire et par qpera les parents et les enfants dans, de: camps ennemis, Sous prétexte de garantir, k il liberté du père de-famille, on la livre à Loi: tes les tentatives de .pression et d'intimida lion. C'est enfin une déclaration de guerre ai libre examen, source éternelle de progrès, condition du développement intellectuel de la nation. * * * iLa gauche libérale a rempli son devoir. Pendant près de six mois, elle a lutté, défendant pied à pied l'enseignement public et les principes constitutionnels, réclamant les garanties les plus légitimes pour la conscience des familles, pour l'autonomie provinciale et communale, faisant rempart au principe sacré de. la liberté de Ja pensée. La majorité, décidée âne rien.entendre, a passé outre. Elle n'en a pas le droit cependant. Car nous .contestons formellement que le pays ait donné mandat d'accomplir l'entreprise sectaire qu'elle a décidé de consommer.Et c'est contre le pays, contre son unité, contre ïa paix sociale, que le parti catholique réalisera ses plans de guerre et de dissociation morale. La gauolie libérale se refuse à participer au scrutin final et à honorer.d'un vote négatif une loi anticonstitutiomieMé et anlipatrio-tique, qui méconnaît et altère profondément l'esprit de nos institutions, qui fait de l'enseignement un instrument de division, une irnie politique au profit d'un parti et qui compromet l'avenir de la nation. Que la, droite achève seule sa déplorable besogne. Bile .aura seule fait- le anal. 'Qu'iellilei en porte seule la responsabilité.' — MENUS FAITS, PROPOS MENUS LA DANSE PONTIFICALE C'est fâcheux, fâcheux : on nous dit que le >ape n'a pas ' lancé la f wrlana, cette danse ,énilienne et moralisatrice qu'on veut opposer au tango. Un malin professeur de danse iwrail abusé du rioïh dit pape pour lancer i uelqwes morceaux de musique et placer ses èçoh-s, La plaisanterie est savoureuse, bien qu'in-lélicale. (M. Woeste, qui apprenait la fur-ana, s'est arrêté net et le nonce a décommandé le bal qu'il organisait.) Mais le bon arceur s'était montré psychologue. Il salait qu'on pouvait attribuer tout ce qu'on voulait à Pie X, pourvu qu'on y collât une tiqueUe vénitienne; la danse ù la vénitienne, e latin à la vénitienne, Sai/rit-Marc {ait un )eu la pige à Sainl-Pierre et les cardinaux •ont remplacer bientôt, leurs carrosses par les gondoles. Mais pourquoi ce pape dément-il ou laisse--il démentir qu'il ait fait la fortune de la wrlana. Est-ce que, comme tout gouveme-ivent qui se respecte, il ne veut pas procu-er jamais la moindre joie aux pauvres Ivu-'Utins et ne se préoccuper que de gourman-ler le monde. Entre-deux coups de foudre, nlre deux canons de l'Église, pour respirer m peu après cinquante anmthèmes, un pon-ife ne peut-il sourire? Voyez-vous, il ij u du sombre Espagnol là-lessous; la paternelle figure du pape ne se enfrognerait pas, je le parie, devant une urkuna ou même trois... Mais on 'tient à lui Mribuer la psychologie d'un curé flamand. ■jI c'est pourquoi nous ne danserons pas la wrlana sous les tilleuls, devant le porche de 'église, au son de la; musette jouée par M. le ■urc ou de la guitare pincée par M. le pre-nier bedeau. Bob. La santé è roi Albert L'état de santé du Roi continue à être aussi satisfaisant que possible. Un bulletin de santé a été publié mercredi natiin. ri est tout à fait rassurant. Et ce qui 'est plus encore, c'est ce fait que le Roi n'a jas abandonné ses occupations journalières. Bien que souffrant de la jainbg droite, il l'est refusé à garder La cîîanibre. Hier matin, 1 a, dès la première heure, voulu, lui-anême, iiêp.ouiller sa correspondance. Et après avoir 'Gçu encore de nombreux télégrammes, il a ;enu à en dicter les réponses. Ajoutons à la liste des télégrammes que ious avons donnée hier, les messages de sym-3at,liie de l'empereur François-Joseph, du roi l'Espagne, idu. roi d'Italie et des Présidents de a République portugaise et de républiques jud-am-éricain^s. * ** iLa princesse Napoléon est également venue iu Palais pour prendre des nouvelles du Roi Jt faire visite à la Reine. Mais la Reine, qui l'avait pas été prévenue de cette visite, avait précisément une réception â cet instant : la princesse Napoléon est repartie en annonçant une prochaine visite. LE BULLETIN DE SANTE Le bulletin de santé de hier matin était ré-iigé comme suit : « Les docteurs Depage et Lebdèuf ont constaté, ce mâtin, que l'état du Roi continue d'être des plus satisfaisants. Il n'y a pas de fièvre. » ©ans la soirée, les docteurs Depage et Le-bœut sont retournés au Palais. Ils ont trouvé leur royal blessé dans un état tout à fait rassurant. Au jour le jour 3; LA POLITIQUE J gv— Un journal clérical revient encore su 1 «ai l'ouvrage de M. Bossart dénonçant le; effroyables abus des .congrégations ex ploitant l'enfance el nuisant au com ' merce régulier. C'est natarallement pour- dire- que tout es " au mieux dans les innombrables couvents ' de Belgique. Il en donne une raison amu 1 santé : s'il y avait des abus, les évôques se. raient déjà intervenus ! Comment n'y avions-nous pas rpensé? I est évident que les évôques ne toléreront jamais aucun abus clérical... Nous avons déjà fait remarquer combien ■les démentis de détails étaient impuissants è détruire l'évidence du mal affreux que les couvents font en Belgique. 11 en est un peu de même en France, malgré toutes les mesurés provoquées par des abus analogues. Ce conseil national des femmes' françaises, dans un meeting contre l'avilissement du salaire des ouvrières en' chambre, signale comme la. principale cause de cet abus la main d'oeuvre à vil prix dans les couvents. Des faits odieux sont relevés à ce propos .; Une mère de famille de Cherbourg se trouve sans travail, en même temps que nombre d'autres ouvrières en chambre, par suite de la terrible .concurrence que leur fait un couvent de la vïne. .La sainte maison est un véritable atelier où blanchissage, repassage, raccommodage du linge des personnes bien pensantes et même des autres do la ville, les officiers et .leur famille, forment, paraît-il, une clientèle appréciée, Confection, de matelas; à ce traivail sont occupées toute 1a. journée et fort tard dans la soirée, les onpliielines; confection de couvertures, couture, broderies, etc... Les Bonnettes vont encore à domicilie soigner les malades riches; elles louent aussi des chambres garnies, et tiennent .pension (un grand nombre de dames habilent l'éta-liis'sement); enfin, ie couvent possède un gande-meubles ! Certains officiers ont, parait-il, suggéré à la communauté d'établir des garages d'autos.Des faits semblables se produisent à Paris. Sous le titre trompeur de « nesaison hospitalière », un couvent du 10" arrondissement exploite-l'industrie des- fleurs artificielles.Cependant, de malheureuses femmes, des. mères de famille, - accomplissent une beso-' giie exténuante ipour gagner à peine de quoi ne pas mourir de faim. Heureuses encore quand le .magasin ou l'entrepreneuse ne leur retirent pas leur travail pour le donner aux nonnes ! » Ils sont partout les mômes! PETITE CHRONIQUE Regards en arriéra 19 janvier 1473. — Naissance, à Thorn, de Copernic, célébré astronome. <r^=9 L'interpellation Brunet. Au cours de la séance de mardi, on a pu juger, une f-ois de plus, de la mentalité de la Droite : l'esprit .de parti dominant toute #utre considération, on a pu voir des représentants catholiques accorder, du bout des lèvres, un « satisfecit » à des hommes dont, au fond du cœur, ils méprisent certainement les procédés. L'opposition a protesté contre une semblable mentalité. Et les journaux socialistes l'ont flétrie à leur tour. On ne défend pas une majorité par principe, uniquement parce qu'on est de ses amis. Et lorsque certains de ses membres ont mal rempli leur mandat, lorsqu'ils se sont montrés en-dessous de leur tâjche ou ont sacrifié l'intérêt général à leurs rancunes personneîlles, on ne doit pas se refuser à reconnaître la vérité, on ne doit pas reculer devant les conséquences qu'elle peut entraîner. Voilà ce qu'indique, avec beaucoup de bon sens, le « Peuple ». 11 l'indique à propos d'un débat à la Chambre, mais nous supposons bien que ses réflexions — si justes — peuvent s'appliquer à toute assemblée délibérante. Ou bien différeraient-elles selon 'la nuance politique de la majorité visée? Carnaval. Le carnaval approche. Les dominos égaient déjà, de couleurs vives, les devantures. Ch«z les costumiers, la marquise de Pompadour fait vis-à-vis à Arlequin, et Colombine nargue une duchesse descendue d'une toile de Gainsbo-rough. Les tableaux les plus variés sont préparés, pour le choix des amateurs et la grande joie des badauds. Voici quelques-uns de ces tableaux, choisis parmi les plus originaux : M. Van Gauwelaçït et M. Brifaut menant au bûcher M. Renkin.'(La tête de M. Renkin apparaît très joyeuse.) M. Kamiel Iluysmans en lion flamingant, nargué par le vrai lion de Flandre, — tandis que le lion belgique, un peu oublié, se tient à l'écart. M. le notaire Bauwens et la Dame voilée dansant la furlane devant le même M. Kamiel Iluysmans, pape rouge (1). M. Max Hallet dans la Danse des Millions. La rédaction du « Peuple » : des fleurs, des sourires pleins d'urbanité, l'esprit aux lèvres. « Le pays de l'a peu près. . ». Nos maîtres font tout ce qu'ils peuvent pour justifier cette boutade, que lança un jour, à notre pays, nous ne savons plus quel humoriste d'outre-Quiévrain. Le projet de loi constituant une Société, nationale de logements ouvriers est une manifestation nouvelle de cet étrange système de gouvernement. S'il est une matière où il fallait prendre des mesures radicales, engager les dépenses nécessaires, c'est bien celle-là. Les horreurs des taudis ouvriers n'ont-elle^ pas été dénoncées par un homme peu suspect aux yeux des catholiques, M. Cuylits, curé de Cureghem? N'est-cc (1) On avait d'abord songé à la ùYIaxixe, — mais on a renoncé 'à ce projet, le mot ayant ni radical... trop peu radical. pas lui qui a écrit ces lignes'effrayante's quand on songe au caractère de leur auteur : « A moins de supposer que ces pauvres diables n'ont pas de ventre ni dé bas^ventre, comment'voulez-vous que la propreté et la pudeur soient des choses possibles et réalisables ? ■» Quand on digère, quand on couche, quand om s'accouche, quand on subit la vie animale j en. rond, comme des Lapons, dans un mhii-- mum d'espace chauffé par la suée humaine, on ■ a beaucoup de chance d'avoir la propreté et l'hygiène et les mœurs et'la pudeur des Lapons. » Est-ce • exagéré -que de dire que, dans un milieu semblable, la seUl-e manière d'élever dignement des enfants sera de n'en pas avoir ? Je me trompe, il y a encore un moyen : c'est de les égorger quand leur curiosité s'éveil* lera. i» Et malgré cela, notre bon gouvernement va nous doter d'une loi insuffisante et suspecte à tous les -égards. Combien, de fois encore de-vrons-nous le prendre en flagrant déLit d'impé-ritie et de lésine ? <?====£) r Encore les motifs. f Quatre- jours à Q... : Avoir crié « Vive la cc classe ! », après l'extinction des lumières en aboyant comme un chat dans son lit pris de 1 boisson. s Huit jours à X... : Avoir répondu au capi- f taine de -l'ordinaire que la soupe était mau- i vaise, alors que celui-ci lui demandait si elle 1 était bonne. Quatre jours au .clairon Z... : Avoir sonné la ^ « Retraite »> hors d'ordonnance en mettant sur r son instrumtent des nores qui n'y étaient pas. £ Huit jours au soldat B... : Etant de garde, a avoir effrayé la recrue L..., placée en sentinelle £ à la poudrière, en se déguisant en ours à e 1 aide d'une lanterne, d'un manche à balai et d'une capote de guérite. £ Quinze jours au brigadier X... ^ voir simule le suicide en tirant une balle à blanc dans la direction des écuries du 4® escadron. s Nouvelles à la maîn 'Entre gourmets. ^ II paraît que les- terribles gelées du mois der- f -îôffrnL131'?'C,iG■ e.lltibïemGnt détruit la récolte v cle^ ti u fi es du Pengord... féèT Navrant!-" Plus 'de volaille tiuif- i: ^eut-être bien... On nous vendra, en re- ? \ audlie. de la volaille truquée... , ucBisslFispffii s POUR CONCLURE f n ■L'organe provisoire de M. le nolajre Ban- e \vciis - lo Peuple ~ u. eu, mardi matin, pur-11 i "ébat suscité au conseil communal a ipai- le Conseil des Hospices, un mot délicieux.Prétendant que ki Chronique battait, en re-a, e'. ~ singulière retraite que celle qui con- c siste a Jor.'cer les advei-sair.es dans tous leui-s s retranchemen'ts, l'un après l'iaaitre ! — notre confrère d'extrôme-gauche écrivait • d Elle (la «« Chronique ») ne retient plus alors 11 que les critiques relatives au déficit qui a au<*- b menté et a l'acquisition de certains immeubles S g 'Ce n'est ni exact ni complet : car de Peuple !,: oublie la question des nominations de l'Uni-versitô, de la comptabilité, de d'hôpital, etc. p 'Mais, fût-ce môme complet et exact, le Peuple ne triompherait que d'obstacles... in- d \ entés f!ui-môme pour les mieux ccarler ! t;i N ou s n \wons ces s<; de dire ici, dès le pre- S' mier jour : 1° que nionnèteté personnelle des s admmisti'aîte'urs n'était-.pas en causé; 2° que nous dénoncions à 1 eu r charge des procédés p d'administration injustifiables autant que n dangereux. Si, devant les alilrmations du Peuple, quel- s qu'un douliait .des nôtres, il n'aurait qu'à re- e line TOUS les articles que nous avons con- d sacrés depuis plusieurs semaines ù. cette question. H verrait que, pas un instant, nous ne nous sommes écartés de cette ligne de conduite, et qu'il ne s'agit, ici ni de retraite, a ni, par exemple, d'un désaveu pareil à celui que les amis de M. Bauwens lui infligèrent, après huit jours de réflexion, dans ^affaire des bianquets. 1 'Mais ni cette affaire des banquets, ni l'af- U, (faire Thoeflen, n,e furent traitées par nous l avec quoique développement, où reprochées v c anime une .faute impardonnable à la majo- j: rité du conseil des hospices. i Nous île.répétons, qu'on relise ce que nous 9. a vons'écrit, cela est plus sérieux que les a.f- c tinmations idans lesquelles la fantaisie et 1*in- L térél se -donnent libre cours. Nous avons examiné et défini une situation t en .droit comme en fait inadmissible, en re- , gardant plus haut que les personnalités et r que les intérêts. v ■Et, dès le début, le grief essentiel articulé r par nous — outre le parti pris des nomina- t lions et leur caractère 'anti-universitaire — 1 fut celui-ci, qui résume, admirablement la 1 gestion d'administrateurs aussi honorables qu'incompétents : « En dix ans, le. déficit des (, hospices de Bruxelles a doublé. » Ce grief essentiel reste debout plus que ja- j ■mais, et tous'«tes autres y aboutissent : comptabilité fantaisiste,, imprévoyance, imputa- i lions injustifiées, geslion improductive, volonté .arrêlée de'placer le pou voir de contrôle l devant de fait .accompli. * : Nous y insistons : maintiendrions-nous ' seulement les critiques relatives au déficit, 1 -f comme le prétend erronémen-t le Peuple, \ — nous maintiendrions par là. môme la base J de toute notro argumentation. ] 'Mais le Peuple, estimant- sans doute le reproche bien léger, imprime : u Elle ne maintient QUE les critiques relatives au déficit. » •Ne trouvez-vous pas ce QUE infiniment savoureux?T1 ne s'agit que de s'entendre. Demain, notre rouge confrère, rendant compte de l'exé-cut'ien d'un condamné à mort, nous avertira en souriant qu'on ne '.lui o coupé QUE la lôte ! Si l'on veut polémiquer, -- si F on PEUT encore ipoléwirriter, après les faits écrasants l'évélés î — que -l'on polémique donc sans artifices.Le plus naïf et le'-moins efficace de ceux-ci sérail celui qui consisterai! ù attribuer à des adve-rsaires des desseins qu'ils n'ont .poini nourris et des arguments qu'ils n'ont po\ut défendus. Ce serait l'indice et d'une trop grande foi en la crédulité <lu public, et de cette mentalité congrégani:-te rfiii. ,'i. en croire M. Briand. ; 'n'est pas le monopole des congrégations. j. LA CHRONIQUE. LA CHAMBRE a votés LA LOI SCUIAIHI La Cliambre aboade aujourd'hui la discus ?ion, en seconde lecture, des articles amendé lu projet de loi scolaire. On expédie sans dil Iculté's une séi^ie de modifications de détail. I l'en va plus de meme pour l'article 13 bis |ui a l'ait l'objet de nombreux amendements ]ue nous publions ciidessous pour plus d< ïlarté. LA LANGUE VEHICULAIRE Le gouvernement propose la rédaction sui 'ante : Dans toutes les écoles communales, adoptées u adoptables, la langue maternelle des en ants est la langue véliiculaire aux-.divers de Tés de renseignement. Dans l'application de la règle ci-dessus, cer iiins tempéraments pourront être autorisés elon les besoins des écoles, dans l'aggloméra, ion bruxelloise et. dans les communes de la routière linguistique. Ces tempéraments ne cuvent avoir pour effet de nuire à l'étude ap-rofondie de la langue maternelle. Les arrêtés ministériels d'autorisation seronl ubliés au « Moniteur ». La làngue maternelle ou usuelle est déter-nnée par la déclaration du chef de famille. >i le chef d'école juge que l'enfant n'est pas pte à suivre, avec fruit, les cours dans la lan-ue désignée par le chef de famille, un recours st ouvert à ce dernier auprès de l'inspection. L'inspection présente chaque année un rap-ort spécial sur l'application des dispositions i-dessus. De son côté, M. Destrée a proposé ce qui uit : Les cours obligatoires du programme de l'en-Dignement primaire sont, sous les réserves ci-près, donnés en flamand dans les Communes amandes, en français dans les communes rationnes. Dans les communes mixtes, où la minorité nguistique représente au moins le cinquième e la population, il est organisé des classes de i ligue française et des classes de langue fia-lande, selon les nécessités locales. : Lorsque des pères de famille, ayant ensem-le au moins viugt-cinq enfants aptes à fré-uenter une même classe, réclameront poui oux-ci un enseignement flamand ou français, i direction de l'école de leur choix ne pourra ontinuer à recevoir le subside de l'Etat que i elle organise la classe demandée. Chaque fois que, renseignement primaire est rganisé dans une commune, dans l'une ei autre des langues nationales, le père de faillie a le choix de l'école. Toutefois, les en-mts, dont la langue maternelle n'est pas celle mployéc dans l'école, n'y sont admis que si : chef d'école les juge aptes à suivie les cours vec fruit.. Enfin, MM. Camille ILuysma.ns, Buvl Van-erveUde, Anseele, Persoons et Royers, deman-•eut que l'article 13 ibis soit rédigé comme uit : Lorsqu'il sera constaté par l'instituteur, la irectipn ou l'inspection que l'école compte au 'oins vingt-cinq enfants de G à U ans, capa-les de suivre les mêmes leçons et dont la lande maternelle ést différente de celle qui est i-négalement en -usage dans l'établissement, i direction sera tenue, sous peine de retrait es subsides, de créer une classe où l'enseigne-îent sera donné dans la langue comprise et iirlée par ces enfants. En cas de désaccord sur la langue maternelle 0 l'élève, l'inspection — la direction, l'insti-itèur et le père de, famille entendus — dési-nera la, section dont l'enl'atit sera admis à .livre les cours, quelle que soit l'école que le ère de famille pourrait choisir ultérieurement codant la même année scolaire. L'inspection est chargée de veiller à la stricte pplication du présent article et en fera cha-ue année rapport au ministre. Ce document 3ra distribué aux membres de la législature n même temps que le rapport sur le budget es sciences et des arts. LES EXPLICATIONS DE M. POULLET Le père de la loi s'explique sur ces diverses uggestioris. M. Poullet. — Eu repoussam ie principe dt 1 régionalité, en première lecture, la Chambre clairement signifié, que, en principe,, la lande véliiculaire doit être la langue maternelle e la majorité des enfants d'une école. Elle c oulu, en outre, que les enfants wallons ei ays.flamand, les enfants flamands en Wal mie, puissent éventuellement recevoir l'ensei nemerit dans la langue maternelle. Pour l'ag lomération bruxelloise et la frontière linguis ique, il faut évidemment une formule spé iale. A Bruxelles, les minorités sont si nom reuses qu'il est possible de leur accorder sa isfaction. Mais il reste à chercher une for iule. En pays flamand, on a cru que celle qu vait été acjoptée au premier vote organisai tn régime trop exceptionnel. Il n'en était rien Ion amendement actuel est destiné à écarte du te équivoque. Il est entendu que le tempé ament sera limité à Bruxelles et â la frontièri inguistique. (Interruptions.) M. Van Marcke. — Il ne pourra donc y avoi l'école française à Anvers, ni d'école flamand , Liège ? M. Poullet. — Tout dépendra des parents. ^ es Wallons se groupent... M. Camille Huysmans. — Quel devra être 1 niili'mum ? M. Poullci. — Le texte du gouvernement n aisse place â aucune équivoque. Mais on n )eut aller trop loin dans les précisions. Le ituations sont très différentes dans les corn nunes de l'agglomération bruxelloise. On n >cut. s'arrêter à un texte trop simpliste. Laif ez plutôt, les mains libres au gonvernemen; [Ui saura s'arranger avec les autorités scola: es... WALLONS M. Jules Destrée monte à la tribune. « No point, dit-il, pour donner pius de solennit aux modestes'observations que j'ai à préseï tor, mais pour ne pas avoir de contradicteui 'i côté de moi. » II regarde, ce disant, so uni Camille Huysmans, et toute la Chambr éclate de rire. M. Wanwermans. — Pauvre Camille ! (Rires M. Destrée regrette que l'on ait opposé le vVallons et les Flamands sur une question qu 'on aurait dû résoudre dans un esprit de coi •iliation et de modération. Nous sommes d'aï •ord pour vouloir que l'enfant wallon soit- il itruit en français, pour que l'enfant flaman ^oit instruit en flamand. Mais il est tofulemei inutile et pas souhaitable de contraindre Fl; mands ou Wallons à connaître les deux la) ??ucs. Je sais bien qu'on rêvé de fondre les deu races dans une seule âme belge forgée par gouvernement. Qu'on les laisse plutôt se dév iopper toutes deux pleinement âVec leurs qu lités propres. Le bilinguisme officiel ne ferait qùe les diminuer toutes les deux. On serait peut-être tombé plus facilement d'accord si le lion de Flandre n'avait commencé, à Anvers, à pousser des rugissements * qui ont rempli le pays d'horreur et le gouvèr-p nenient de terreur. (Rires.) On s'est alors décidé ele lui jeter un-ps â ronger. Mais j'ai bien peur que ce ne soit un. os du coq wallon. (Rires.) M. Pieter Daens, interrompant à deux ou 5 trois reprises — en flamand, — M. Destrée s'ar- - rêt-e et souriant : 1 M. Destrée. — si vous continuez, je vous ré* , pondrai en flamand. (Hilarité.) ' M. Bologne. — Mais c'est nous que vous pu-. nirez ! M. Destrée. — Voyons dune ce. que le gouvernement. a trôuvé comme -formule d'éntente. Dans les écoles noii homogènes, on parlera aux élèves Ta langue dé la majorité de la classe! Mais c'est retomber forcément•'dans la « territorialité ■>, puiseiue la langue de la ma- 1 jorité des élèves sera nécessairement celle ele la majorité de la population ! Et, cette'fois, ce principe prend un caractère rigoureux que l'on n'avait jamais songé à lui donner. Que fait-on des minorités ? Le gouvernement ne parle plus de leurs droits. L'accord du gouvernement et d'Anvers s'est fait- à leur détriment. Le père de famille a le droit de choisir l'école où son enfant s.era élevé, mais a condition de choisir celle qui existe... Le ministre nous elemande confiance. Mais il a suffi d'un petit meeting à Anvers pour qu'il capitule. Nous nous méfions de la gestion administrative d'un pouvoir qu'on peut terroriser avec de pareils moyens. Nous demandons que des garanties soient inscrites dans la loi. M. Du Bus de Warnaffe examine brièvement la question <au point de vue de certains villages luxembourgeois, où l'on parle allen?-and. EPILOGUE DE L'AFFAIRE BRIFAUT Le débat est interrompu pour procéder au vote sur l'ordre du jour présenté par M. Woeste, .comme conclusion des débats soulevés par l'interpellation de M. Brunet, sur les me^-sures à prendre pour défendre nos fonctionnaires coloniaux Contre les menées de M. .Brifaut.Cet ordre du jou-r, uniquement inspiré par le vain désir de réconcilier les frères ennemis de :-lk droite sur le dos des frères trois-points de la gauche, est voté docilement par les quatre-vingt-quatorze droitiers présents. M. Thibbaut s'a-bstient pour des raisons qu'il définit mai, — mais que -Ton connaît mieux. M. Monville les sa lue de-cette exclamation : « Aussi incroyable qu'hier!... ». RETOUR AU DEBAT On reprend ensuite la discussion sur les amendements «flamingants» et «wallingants». M. Borginon défend un amendement tendant à introduire la deuxième langue, à partir du troisième eiegré, pat la méthode directe. M. Franck n'est guérè enthousiaste de l'amendement «lu gouvernement. Wallons et Fla-mands sont d'accord .pour vouloir que la langue véliiculaire soit la .langue materneHe.Pour-quoi donc le gouvernement apporte-t-il une dérogation à ce principe si juste et si simple ? Qu'est-ce donc que ce pouvoir d'accorder des tempéraments épie s'accorde le gouvernement. Cette solution est pleine de dangers et prêtera infailliblement à l'arbitraire. (Très bien !) M. Lemonnier. r-r La contrainte linguistique est vraiment déplorable. Nous avons vainement. essayé ici de faire triompher la liberté du père de famille on matière d'enseignement des langues et de leur faire assurer l'opti -n Je la langue véhiculàire. A Bruxelles, notre^ sys: tème avait donné les meilleurs résultats. Daris le système de M. Poullet, toute liberté çst dé- . truite. M. Woeste. — Il n'y a personne de baitu dans cette lutte,, quoi qu'on ait dit. Le texte du gouvernement est, en réalité, une formule transactionnelle. Elle doit être \Voteie par tous les hommes de bonne volonté. M. Ozeray refuse de se rallier à l'amendement C. Huysmans, et cela au nom ele l'intérêt tles Luxembourgeois. M. Anseele. — L'amendement de M. Poullet ne nous donne pas satisfaction, parce-"qu'il sacrifie l'intérêt des enfants. Nous nous insurgeons contre l'arbitraire qu'il consacre. H faut qu'en Flandre, les enfants apprennent le français, et réciproquement. Le tribun gantois entreprend un ahatage véhément aussi bien de la formule Destrée que de ceTile du gouvernement. II a des accents d'une rare puissance. U est applaudi par tous ses amis. M. C. Huysman3 proteste contre l'accusation lancée trop souvent aux flamingants d'être adversaires de la culture française. Cela est faux! Mais ils veulent tout d'abord la leur. L'orateur flamingant défend ses idées avec son âpreté coutumière. Il distribue ses coups avec une impartiale vigueur/Les attaques qu'il L dirige, à eiertain moment, contre la politique suivie par les libéraux bruxellois, en matière :• scolaire, lui valent quelques répliques cin- - glantes de la part de M. Paul I-Iymans. M. Hymans. — Mon parti est le parti de la liberté et de la modération, monsieur ; j'ai tou-" jours été et je reste le défenseur de la niodé-j ration et de la 'liberté 1 j La Chambre devient houleuse. M. Demblon croit devoir faire intervenir son cuivre dans ? lie elébat. Immédiatement un tumulte inquié- 2 tant s'élève... M. Huysmans continue dans le ^ bruit. « M. Augusteyns, après lui, revient à la charge — en flamand. A cinq heures et demie, malgré M. Demblon, on décide 1a. clôture. ANVERS SE RALLIE I M. Van Cauwe'laert, au nom de ses amis, é tient à déclarer qu'ils se. rallient au nouveau texte proposé par le gouvernement. Comme s il veut prononcer un discours à ce propos, la II gauche proteste violemment et étouffe .sa voix, e VOTE j On passe au vote sur les amendements. L'ap-s pel nominal est demandé sur le texte de M. e Desti-ée. 106 membres y ont pris part : 64 ré-i- pondent « oui »; 80membres répondent « non »; 6 abstentions. L'amendement est repoussé. Le 'texte du gouvernement est adopté par assis et ,t levé. Les autres articles sont adoptés sans ob-i- servation. X LA DECLARATION LIBERALE .e 3. M. Van Marcke, président de la gauche libé-i- raie parlementaire, lit, ensuite, au rnitieu du "> CINQ CENTIMES LE NUMERO EQUR1 ffDUTl ES BELGIQUE Jeudi février 1914. — Edition C 4LTfB année, — Rio 49 - f—I

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