La chronique: gazette quotidienne

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08 januari 1914
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s.n. 1914, 08 Januari. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/930ns0q42w/
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Jeudi S janvier 1914. — Edition B CINQ CENTIMES LE NUMER# POUR TOUTE L'A' BELGIQUE <55 e année. — RI» 7 LA CHRONIQUE ~ BUREAUX 5 et 7, Gtlorio du Roi-(Passage Saint-Hubert) •RUXCLLEt GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration: N* T881L P<SHai»tînn • N* 1/SOft fl. (ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an;— 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an ^ — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays'do l'union postale, 30 fr* par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAY1 RÉDACTEUR EN CHEF: S Jean d'ARDENNE ANNONCES 2 te page . 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (On), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agencc-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Tcléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, î> et 7. Galerie du Roi. LEUR MANIÈRE par M. Maurice Wilmotte professaur à l'Université de Liège J'ai, 'dans cette maison, un Mentor fctif lit et sans indulgence. Je lui sais prâ ùc fsincérité et de son zèle. Quand on "c m articles blesse sa. judiciaire, il daigne r l'écrire, lil méfait même l'honneur de a'éto Uier, de s'indigner. C'est, donc qu'il n'a p trop mauvaise opinion de moi; ce n'est p lui qui, comme Je Vadterland, me traitera ezetskop. ! Or, récemment, fui, parait-il, tenu da ce journal des propos fâcheux et capables décourager l'estime. On m'a vu glisser ve les p?res intempérances .de langage des wi lingeuts. Au 'lieu des .paroles d'apaiseine et de réconciliation qu'on attendait de ni( j'ai lancé le cri de guerre et brandi 'le tom 1 huwk. ! Est-ce bien sûr? En vain, je me tàte B m'interroge; je irelis — lade besogne, mèn | pour *m auteur, — ma vieille copie et n I trouve rien. Sans doute, il m'est arrivé i m'exprimer désagréablement sur les prête: tions flammgomles, de ne ménager poi: l'af.nour^opK; de ceux qui, dans le Nord c pays, prêteraient nous .régenter, nous imp »er ici, .en WaiBonie, et surtout chez eux, u lliraitemeiU de ■v.aincus, nous interdire c parler, 'dVcrrre, d'enseigner le français, pi ver des citoyens belges du droit de chois entre lle« langues dans (lesquelles on enseigr dans nios écoles, monopoliser les emplois e profit, d'une moitié du pays, etc. etc. ■ Certes, j'ai fait cela et je compte bien réo divav, et récidiver encore, jusqu'au jour o Je directeur de ila Chronique me réclamera tablier. *** Mais en. quoi abusé-jo .de mon droit? E quoi ananqué-.je à lia loi jurée? Je ne suis ei tué dans cette maison que pour dire d'imp [ itoyables .-vérités à ceux qui Jes ignorent o Îlos redoutent,.pour renforcer d'une unité coi rageuse et indê,pendante île .petit peloton de •tirailleu rs qui, à BruxaUIes, défendent ce qi . nous rosle de bon sens contre la tyrannie ga s lopholVe. Chacun son métier, et le mien ne m dégoûte pas, .d'autant pilus que je le crois n< Bcessaire et, j'ose le dire, patriotique. IGs'r voici Ile ipoint détlicat, et. où, éviden tneiit, .Mentor et moi, nous ne pouvons nou ac/corder. Son .patriotisme, à lui, consiste faire ce qui nous divise, à chercher des ra fcsons de rapprochement entre Wallons < iFJamands, au lieu de confesser leurs griefs Mon patriotisme, à moi, est tout différai Dissimuler un .matl, ce n'est pas le guérit ■ Rabattre la couverture sur des plaies sa Ignointes, c'est simplement les envenimer.Ce fclaies, il faut les étaller, tendre vers elies u fooigt inflexible, appeler les chirurgiens qi doivent les curer, n'admettre ni atermoii snent, ni discrétion conventionneâle, ni fauss pudeur. Or, à Bruxelles, aussi bien dans les m lieux bourgeois que dans les sphères off Icieèles, on s'applique généralement à cet! Ipulitique de dissimulation, aussi courte qu | ttnalsaine. Parlez de nos conflits de race à u de nos députés de gauche ou de droite, à un | des notabilités du commerce ou de l'indu! | trie, et l'invariable réponse sera celle-ci Ice sont des malentendus, entretenus par de 'agitateurs intéressés; au fond, cela n'a pa d'importance... «** Et tenez, je viens de lire le petit volum où M. Buis présente et recommande au pi falic quelques conférences sur la littératur flamande en un bref avdnt-iprapos d'allur anodine et de ton optimiste. Lui aussi, pari [de malentendus. C'est décidément le mot d passe. Remarquez que ces conférences soi intéressantes et, que j'engage mes lecteurs [se les procurer. Ils y apprendront qu' existe, en filandre, une demi-douzaine d'écr vains, d'une originalité relative, mais s; N'oureuse, exprimant dans un idiome ing.r; lee que leur dicte une sensibilité toute romai I tique, et, en somme, .proche de la nature p; B f.Tkile. Mais, dans cet exposé qui embaume 1 Jionne et honnête camaraderie, chaque ai 4eur louant celui qui a parié avant lui, et igrondant un peu d'avoir omis son propi éloge, il y a l'attestation tout à fait signifia tive de l'impossibilité où nous sommes c jamais nous entendre, même sur le terrai •i intellectuel, avec les quelques professeur doués pour tes lettres, qui parent de leur di tinction un mouvement de race brutal ot 01 ; trancier. ; Dans ces 126 pages, c'est à peine si, dei; #u trois fois, une allusion gênée (celle qu'c risque, dans ta conversation, à un paroi pauvre) vous permet de supposer que ci hommes instruits connaissent, fût-ce de loi! Jes écrivains supérieurs qui s'appelle: Charles rie Goster, Georges P.odenbach,Cha des Van Lerberghe, Camille Lemonnie Maurice Maeterlinck, Emile Verhae.ren Georges Eekhoud. * * * •\otez que ceux-Oa sont des Flamand comme les Hlamands dont les conférenc< nous entretiennent. Il y en a qui ont été a sis sur les mêmes bancs, à la même dat qui ont murmuré la môme prière dans même langue; les mêmes visions ont peup >leur3 cerveaux; leur regard s'est attardé s\ les mêmes spectacles de nature et de vill et ce n'est point manquer de respect à Cyri Buysse, à Styn Streuvels et à K. de Woe tyne que de déclarer que leurs compatriot écrivant en français possèdent tous une n toriété au moins égale à la leur, qu'il en e (même au moins quatre, parmi eux, dont, célébrité a passé par-dessus des frontièr-interdites un écrivain de langue flamand Eh bien, non, ces maîtres qui honorent Belgique et la glorifient aux yeux de l'ét.ra ger, n'existent point, puisqu'ils ont renon au dialecte paternel; ils disent les rnêm j choses que leurs frères gantois ou anvt sois; ils brossent le^ mêmes fresques . I bien ils s'immobilisent comme eux deva ud chevalet où une scène d'intérieur ressi cite le génie patient des petits maîtres. C'i I leur affaire; cela ne nous regarde pas. Ci ■ n'écl'airerait pas notre lanterne de mul ' plier les parallèles entre eux et leurs coinp | triotes .restés fidèles au mbedertaal. Le gloire nous est aussi indifférente que le art. Et voilà! Voilà comme nous somme nous qui écrivons, ou qui croyons avoir éci i'Histoire de la littérature llamande, sai n_ rien dire de ces Flamands-là! ça M. WILMOTTE. es MENUS FAITS, PROPOS MENUS 1S BAMBOULA Pourquoi ce gouverneur congolais en veu il à la bamboula? C'est, paraît-il, une dan: inconvenante. En effet, si fose, en rougi c sdnt, comprendre à travers les mots, cet rs bamboula mime l'amour en ses actes pré " que essentiels. Il paraît que c'est abomim ble même chez les nègres, ou surtout. Mais Son Excellence ignore-t-elle qu'il e. a" exactement de même de toutes les bamboi las, qu'elles soient dansées sous un palmie Bt sur le sable, ou à la cour, sous des lambr ie dorésy par des gens tout nus ou par des fon< ^ tionnaires qui ont un habit brodé et une épe le au liane gauche. Ceux-ci, les habillés, y me lent un peu plus de retenue que ceux-là, k * moricauds. Au fond, c'est kif-kif; le tangi la valse et la polka, [ont les affaires du g< nie de Vespèce. Introduire la décence dan n ce feu, ou, au moins, vouloir en bannir l'in e pudeur, c'est de la naïveté ou de l'hypocr l~ sic. Il est beaucoup plus logique et plus pri ir dent de ne pas danser du tout, de ne jamai e prendre une femme dans ses bras et de cor u sacrer son loisir à dire son chapelet en s . frappant la poitrine. M. le gouverneur congolais a pour lui l u force cl les 'tribunaux; puisse-l-U, tout en lei e rassant ta bamboula, garder la logique d son côté. Peut-être, si quelque nègre ban boutique a jamais vu danser ce haut foni n tionnaire enlaçant une blanche savarrimer, î" décolletée, de qui il savourait l'haleine et le l" regards, et, d'une dcxlre main, inventoria, u les contours, peut-être le nègi^e a-t-it rougi. l" à sa manière, comme M. le gouverneur s rougi devant lai bamboula du nègre. Au bref, comme dit M. Hubert, c'est ir fus te de condamner la bamboula du nègre t e de t-olérer le tango ou la valse gubernati riale. Une expérience s'impose; que les nègres c l" négresses, costumés qui en gouverneur s, qi en dames du monde, dansent une vais comme on en danse chez la duchesse; que l gouverneur et ces dames de Borna dans en une bamboula dans V « incostume » de r gueur. Un jury appréciera et dira quel spectacl fut plus pernicieux au point de vue de la me raie. s Bob. Cl Au jour le jour ; LA POUJIQUE Q u Les renseignements « de moralité ; e s' importants aux débats judiciaire; , ^Vi de sont bien plus encore dans les lu '* tes .politiques. Somme toute, un a< g' varsaire vaut surtout par sa moralitf L'homme d'une doctrine aibjecte, s'il est pei sonncililement lovai,-sera moins nuisible qu le tenant .d'une doctrine très pure, si ce dej nier est sans conscience. e L'amorailité de la majeure partie des cl< ricaux s'atteste d'une façon effrayante, .pou c l'instant!... Dans un seul numéro, le Bie e public trouve moyen de porter deux déti ® scandaleux au sens moral ; il consacre, 1 ® même jour, un article à réhabiliter « l'hont '' 1-ab'le M. Brifauî « et le « coquin n dont pari a M. Renkin au Sénat. En revanche, le mini.! tre est l'objet des pires injures de ses namisi occupés à pareilles besognes... " Un vaillant »; c'est ainsi que le Bie L' public intitule son article sur le chef d£ jmouohards du Bulletin antimaçonnique. l" l'a pris à l'Ami de l'Ordre, dont naguère pe sonne, même dans la presse la plus clérical. a n'osait suivtre les accès rabiques. Si bien qi. l" nous lisons ceci encore dans le Bien public e « ...Un vaillant et combatif soldat de la Caut € oatiholique, un énergique lutteur antimaçoi l" nique... C'est un sincère et un courageux... e Voilà donc comment les cléricaux louangei n des ignominies sur .lesquelles tous les hoi >< nêtes gens de tous les partis devraient êti î_ d'accord pour les réprouver. 1_ Et., non content de ce premier défi à l'.hoi nêteté, le Bien public va demander au tris x Patriote (qui semble avoir repris les bes 11 gnevs du trop fameux Bulletin antimaçonr 't que), un nouvel essai de « repêchage n c s n coquin » que l'on .sait. Cela consiste à rév ^ 1er que, dans l'inévitable promiscuité col it nia'le, celui-ci ne fut. pas toujours boycot r- iiussitôt. ses fautes connues, mais seutame: !■, lorsqu'on sut cju'en outre des vols et du vie :t Je malheureux trahissait ceux-là .même au quels on reproche maintenant Jeur indi: gence. H faut que nos écoles répandent la mora catholique, la .seule sans reproche... PETITE CHRONIQUE ir Regards en arrière S janvier 1&10. — A Lisbonne, une band# c manifestants saccage les bureaux de trois jou s- naux monarchistes. Concours et interviews. Jadis, des journaux se contentaient de noi .faire connaître, plus ou moins exactement ra portées, 3es nouvelles idu jour. Plus tard, < C- il os «arrangea., on les -corsa, on îles arnplift a Plus taixi encore,on les orna de photographie n" Mais céda ne suffisait pas encore. Poua* au :e nienter d'intérêt de la « copie », les journal organisèreait <Ies concours. Aux concours, r- adjoignirent des enquêtes. Dieu sait ce q1 )u nous réscaxe demain ! nt La lecture, d'un grand journal français, « E s- cslsior», està cet égard tout à fait intéressant st car .la seconde page comprend, simultanémei îa l'enquête et le concours. ti- Titre ide ce dernier : « Le concours de l'aut a- bus é^noui. » Tout commentaire amoindrira ir la saveur de cet intitulé 1 jr Quant à l'enquête, à laquelle se sont soum s jusqu'ici des hommes plus ou moins célèbre ■il elle tse résume en cette question : « Quelle a é ls dans lia vie votre heure de veine ? » Les réiponses varient : Celui-ci estime qu' n'a jamais eu de veine; d'autre qu'elle le su depuis cinquante ans. Modestie pure, 6ar - doute ! Car il'un et l'autre sont des artistes q\ S ne connurent jamais les brillants succès... Cette enquête est, du reste, sans aucun il têrêt. Elle s'adresse à des personnes connue — à des personnes, donc, qui ont eu tout a l. moins une chance : celle d'arriver à quelqu ,c notoriété. j. Tandis que ce qu'il faudrait connaître, c'e: <c l'opinion du pauvre hère obscur, du malhei reux dont tous les efforts ont échoué, du pa; sant aux vêtements en loques, du mendiai-anonyme, de l'inconnu... Et, celui-là, aucu journaliste ne songera jamais à lui demande son avis sur la veine, soyez-en assuré ! l~ Ce serait, pourtant, le seul intéressant. Les phases d'une mauvaise action. On sait que ceJle qui fut si peu de temps 1 n femme du grand poète Verlaine cherche,depui ^ longtemps, à placer des mémoires... Les indis 5 crétions sur les hommes illustres l'apporter \ de l'argent ; c'est là une chose sacrée ; le poèt l'a dit, depuis longtemps déjà, et en latin, c ^ qui importe davantage. L' « auri sacra 'famés de la veuve fut soumise à bien des déceptions l- L'éditeur de Vieiilaine refusa les « mémoires > i- inspirés... peut-être, par sa veuve. MM.Fernam s Vanderem et Franc-Nohain, deux écrivains, 1 i. second, auteur gai et polémiste conservateur c interrogés ensuite, prirent l'affaire en main, e un grand journal du matin allait marchei a lorsqu'on trouva que Verlaine et Rimhaua .. étaient deux personnalités trop littéraires.. e Les gens du grand journal avaient-ils cru jus qu'alors qu'il s'agissait d'hommes politiques?., Quoi qu'il en soit, il fallut revenir aux édi ^ teurs et l'un d'eux s'était décidé, lorsque 1 s fils de Verlaine et Edmond Lepelletier s'oppe f sèrent à la spéculation malsaine... Maintenant ce dernier est mort : il seinble que rien n'em pêch'e plus .la veuve de gagner un peu d'argen 1 aux dépens de la mémoire du mari qu'elle n sut pas garder plus de quelques mois... Mai ce peu de boue n'empêchera pas la gloire di ^ poète de rayonner comme un pur marbre dor-par le couchant, (r====5> ■t Autour du Négus. i 11 semble que Ménélik ait été vraiment ui c grand roi. Noai seulement, il aurait été bon pc c lltique et grand guerrier, mais encore homm ./. inteilligent et parfois généreux. C'est du moin - l'impression que racontèrent ceux qui, — d gré ou de fonce, — furent mis en rapport ave c lui. -Après cette étonnante bataille d'Adoua, oi les troupes italiennes furent défaites par le armées noires du Négus, un prisonnier s'offri à divertir sa majesté, qui accepta. Et Ménéli rit, en effet, à se tondre, des iTiventions com; ques du soQdat itallien, auquel il demanda er suite son désir : « Retourner dans ma patrie > -.lit l'homme qui s'appelait Frégoli et devait s faire une réputation comme « transformiste ». Rien de Darwin. Un autre demeura plus longtemps auprès d grand Négus.<C'iétait un officier .russe qui s'éta: éveilié un matin, après une nuit de joie per '' dant laquelle il avait attrapé la forte « cuite ot perdu sa fortune. 13 se trouva bientôt, au ix veil,hésiter entre un revolver et un violon,dor il jouait comme tout Slave... Il choisit le vie Ion, fit de la musique sur les quais du Volgx e parvint à payer son passade, arriva, Dieu sa: '• co'mme, en Abyssinie, où le Négus appréci ses talents militaires. 1:1 conquit, de la sorte, u: s- sabre et un bouclier d'honneur... Ce qui n'es r rien, mais encore un harem, dont Ménéli il avait, parait-il, surveillé lui-même le recrute s iinent... Tous les grands guerriers furent de 0 pères pour leurs compagnons ! ;l Le mari naïf. Un paysan, voulant savoir si sa femme 1 | pleurerait beaucoup, imagina, étant malade, d 1 feindre la mort ; sa ruse fut découverte à u mouvement qui lui échappa, tandis qu'on l'er seveflissait trop brusquement. ...Le seul intérêt de cette histoire est qu'en est exacte. Comment peut-il se trouver encor un mari qui ne soit pas fixé sur les regrets ■' ospérer d'une femme?... Pour en trouver ur p il fallut alier jusqu'à Saint-Ferréol, dans 1 •" Drôme... p ...Encore cela n'explique qu'à moitié un 1_ telle ignora-nce. ît Sport et progrès, i- En un fort intéressant article, paru dans ! •e « Journal », M. Georges Pra.de signalait l'auti jour la difficulté qu'il y a, lorsqu'une an m! i- vient de s';ôcouler, à signaler les événemen ^ importants qui la marquèrent. Cette vérité, 61 mentaire dans tout domaine, est encore pli ■L. évidente en ce qui concerne le Sport. u M. Prade indiquait qu'il est presque impo g. sible de distinguer entre ce qui constitue u progrès, une amélioration sportive, — et ur véritable découverte, du nouveau. 1( Singularité somment reproduite, c'est le sir I pie progrès qui donne lieu, d'ordinaire, ai plus vives, .aux plus,excessives admirations, j et la vraie nouveauté passe inaperçue. L frères Wright avaient volé plusieurs fois a dessus de .Dayton, importante ville industriel d'Amérique,avant que le Nouveau-ùVIonde, pa; de l'information par excellence, en fût le moi] du monde informé ! Aujourd'hui, — après que des articles dith rambiques ont célébré la gloire des abatteu de records, du 1er janvier au 31 décembre, nous lisons dans les journaux quelques lig.n !o assez indifférentes annonçant qu'Orvil r- Wright, — le survivant des deux frères.illi très, —- a accompli, à son entière satisfactio les expériences de stabilisation qu'il projeta « A son entière satisfaction. « Notez q 1S l'homme qui parle .ainsi est, malgré son o. |5_ gine, tout le contraire d'un bluffeur. L'affii-rr in tion vaut donc d'être prise en considéra-tic ^ Et, si elle est exacte, c'est vnaisemblableme g" tout le problème du vol humain qui vie p' d'être résolu, — sans qu'un journal consac IX à la question une demi-colonne, — moins jis vingt lignes d'interview, — moins : une si.mj je photographie ! x- Nouvelles à la maiB E : jt —Dans sa pièce, tout un acte se déroule, \ ' raît-ili, au Mont-de-Piété. — Voilà un clou ! A LA CHAMBRE i Les traitements des instituteurs il it La Chambre a repris ses travaux, hiei s après midi, dans une atmosphère de calmt à laquelle des vacances (du nouvel an n'onl pas été étrangères sans doute. j. Toute la séance a été consacrée à T-articlc ; li du projet .scolaire, qui règle la question J des traitements et des indemnités de rési-e dence. L'opposition a défendu avec une vainc it vaillance les intérêts des instituteurs et des ' institutrices. Itl a été prouvé, une fois .de plus, que île gouvernement entend réserver toutes ses faveurs à la gendarmerie, cette garde prétorienne, au mépris des droits les plus 11 légitimes des éducateurs de la nation. r Début de séance morne. Suivant un usage, qui n'est ni antique, ni solennel, on tire au sort les sections de janvier. Puis M. Honinckx, qui remplace à la Chambre M. Grafé, député de 1 Namur, décédé récemment, est installé après s les formalités réglementaires. t L'ORDRE DU JOUR e On passe ensuite à la fixation de l'ordre du B jour. Des motions d'ordre surgissent aussitôt. M. Giroul insiste pour que l'on mette en dis-, cussion au plus tôt la réorganisation de la po-1 lice rurale et la réorganisation du notariat... e M. Carton de Wiart. — Une commission spé-, ciale s'occupe de cet objet !... t M. Giroul. — Et bien, qu'elle se mette au travail sans tarder I 1 M. Mechelynck. — Nous avons séparé les questions relatives aux accises sur les alcools du restant du budget des voies et moyens. Il importe de constituer une commission pour ac- * tiver le travail. M. Vandervelde. — Il est absolument néces-3 saire que la Chambre fasse un effort exception-" nel pour en finir.au cours de cette session, avec , la loi sur les habitations ouvrières, celle qui est - relative aux assurances sociales, celle, enfin, t qui concerne le travail infantile. S'il est néces-a saire, consacrons des séances du matin à leur ' examen. M. de Broqueville est d'accord, en principe, , avec le leader socialiste. Mais il vaudrait J mieux ne rien trancher. Que les parties s'entendent avec le bureau pour prendre les mesures les plus pratiques en vue d'aboutir. M. Vandervelde. — C'est entendu; nous agi-1 rons ainsi. ^ LA LOI SCOLAIRE 3 On en revient, après ces échanges de vues, 3 à la question scolaire. La Chambre s'était ar-î rè.Lée à. l'article 14. Elle reprend la discussion où elléTavait laissée, c'est-à-dire aux traite-i meiits et aux indemnités de résidence des ins-5 lituteurs. t * M. Ozeray montre que l'on doit augmenter le - salaire des instituteurs et institutrices, si on . veut éviter que l'ingrate carrière enseignante ne soit abandonnée de tous au profit d'autres ' plus lucratives. Si la loi n'intervient pas, les e petites communes cléricales exploiteront leurs ■ instituteurs. « Je voterai tous les relèvements d'appointements et d'indemnités en faveur de j ceux qui doivent former le cœur et l'esprit de l notre jeunesse. » 1- M. Royer propose de porter de 1,200 à 1,500 „ francs le traitement initial des instituteurs. Il appuie les considérations de M. Ozeray. t M. Buyl passe en revue les dispositions de l'article 14 et les critique en détail. 11 incrimine vivement la différence de trai-' tement établie entre les instituteurs et les ins- * titutrices. Est-ce de la sorte que la droite croit 1 encourager la fondation des familles ? Les i amendements que nous avons déposés ont pour t objet de supprimer les inégalités ainsi éta-. blies. Il importe également que l'on améliore ' la situation des institutrices d'écoles gardiennes. En réalité, la droite, en parlant de sa 5 bienveillance pour les instituteurs, joue une odieuse comédie. Ceux-ci ne s'y tromperont plus I (Applaudissements à gauche.) M. Giroul rompt, lui aussi, une lance en fa-e veur du traitement minimum de 1,500 francs. e M. Antoine Deiporte abonde dans le sens de 1 M. Buyl. M. Delvaux déclare que la loi scolaire est une honte pour un ministre de l'instruction publi-e que. e M. Poullet. — Vous la caricaturez J i M. Delvaux. — Le ministre veut mettre les i, écolps libres sur le même pied que les écoles a communales. Il les place même au-dessus de celles-ci. J'ai étudié à fond votre projet et je suis désolé de voir .traiter ainsi l'enseignement communal. Puisque nous subsidions vos écoles, nous devrions, au moins, recevoir les mêmes garanties en ce qui les concerne qu'er ce qui regarde les écoles communales. Votre e loi va coûter 94,000 francs à la ville d'Anvers. e Elle est ruineuse et sectaire. C'est pour cela qu'elle restera une loi de parti indigne d'ui gouvernement soucieux de loyauté et de jus s lice. Vous nous étranglez de façon admirable 2- — mais ce n'en est pas moins scandaleux. (Trè£ ts bien à gauche.) s_ La Chambre écoute dans une somnolenci n paisible. La droite affecte de bavarder sans .s ie gêner. C'est à peine si la voix de l'honorabl député d'Anvers arrive à dominer le bourdon 1. nenient des conversations. Le président es x obligé de rappeler l'assemblée à plus de clfscrt _ tion. ÎS M. Camille Huysmans défend, lui aussi, ui , amendement relevant le barème de traitemen des instituteurs. Il fait un parallèle incisif er ''s tre l'estime que témoigne notre bon gouverne is ment au gendarme, « force brutale », et le elt dain qu'il montre pour l'instituteur, « éduca v_ teur de la nation. Cela, dit-il, suffit à caracte riser le régime clérical ! ~ Le ministre dos sciences et des arts entri 0b prend de démontrer ensuite que toutes les cr [e tiques de l'opposition sont injustes. n> M, Poullet. — Le barème actuel constitue u it. progrès très suffisant sur le passé. Il amélior je le traitement de début dans la proportion e] n- 35 p. c., assure un traitement de milieu de ca n_ rière honorable et, enfin, augmente sensibl nient le traitement de fin de carrière. Le m n* nistre produit, à l'appui de sa thèse,une grane nt quantité d'exemples et de chiffres. M. Buyl interrompt à plusieurs reprises poi re déclarer que les chiffres du ministre sont in : xacts. ,le M. Poullet termine son discours en déclara: que son barème est un monument de logiqu M. Collaert se lève ensuite et, au grand sca dale dé M. Woeste, qui l'interrompt rageu:-ment, il défend le principe de lanification d ta- traitements des instituteurs et des institut: ces. La séance est levée à 6 h. 1/4. AU CONSEIL PROVINCIAL DU BRABA^T Après quelques mots de M. Hansez, relati à un incident de la séance précédente, la di cussion est reprise sur LE PROJEf D'ANNEXION, A BRUXELLE DES PARTIES DE TERRITOIRE DE COr MUNES VOISINES. M. Steens (Bruxelles), expose la nécessité e rattacher au territoire de la ville les terraii nécessaires pour l'avant-port. Il signale les e tensions considérables données à Amsterdar à Cologne et ailleurs. II demande au conse d'émettre un avis favorable au projet Hanre amendé en certaines ele ses parties, notai] ment pour oe qui concerne Laeken et Mole: beek. M. Goens (Saint-Josse-ten-Noode), combat 1< conclusions du-rapport de M. Laneau. Il pr teste contre toute idee d'annexion totale c partielle de Saint-Josse, territoire dont l'ex guité, qu'on lui reproche aujourd'hui, est di à l'amputation qu'on lui fit subir, naguère,sar compensation sérieuse. Rien ne justifie, à so avis, la nouvelle amputation que l'on vei lui faire et qui rendrait la commune inadm nistrable. M. Janssen, député permanent (Bruxelles dans une interruption. — Je ne me suis jama prononcé en faveur d'une annexion partiell M. Goens déclare, en terminant, que Sain Josse n'entend pas du tout devenir un quar.tn excentrique administré par les bureaux de 1 capitale. M. Sooghen fait remarquer que Neder-ove Ileembeek et Haren se verraient légalemei rembourser les pertes qu'elles subiraient el du fait de l'amputation epj'on leur demande, conteste les chiffres mis en avant par Molet beek. Laeken a dû une plus-value énorme au travaux du canal. D'autre part, le voûtemei de la Senne donnera à Molenbeek, à Laeke: à Schaerbeek, à Saint-Josse des avantages co: sidérables. On ne conçoit pas que l'avant-po puisse se faire autrement que sur le territoi: de la ville, notamment pour les services de : police, des incendies, etc. (Applaudissements M. Jacqmain (Bruxelles), est d'avis que conseil aurait dû examiner à la fois la que tion des annexions partielles et celle de l'a nexion totale. 11 se déclare adversaire des ar putations de communes; il fait toutefois e ception pour Schaerbeek qui, d'après lui, pou rait, à raison de son étendue et de sa richess faire le sacrifice qu'on lui demande. Il crc que des annexions totales peuvent .être extr mernent utiles. Il estime qu'il importe peu à i habitant d'ixelles qu'il soit administré pj Saint-Gilles ou Schaerbeek et il s'efforce de prouver par le nombre considérable de gei qui passent d'une commune à une autre e l'agglomération. Le conseil s'amuse beaucoup en apprena: combien de mandataires dé faubourgs date leuis lettres de Bruxelles, mais des protest tions s'élèvent quand il assure que le bas de ville est aussi bien traité que le haut. 11 voudrait voir tous les faubourgs form avéc la capitale une grande et belle ville, (.tonne en exemples Londres, Paris et Bèrli Il croit que ce serait une erreur de croire qi le grand Bruxelles serait un Etat dans l'Eté et que l'on exagère quand on parle du pou vu qu'acquerrait le bourgmestre. Des protestations s'élèvent quand l'honorî ble échévin dit que le bourgmestre est « bourgmestre du Roi ». II croit utile d'avoir i diqué l'étendue réelle de pouvoirs qui ne so pas exorbitants. Il estime que, faute d'ann xion totale, on pourrait diviser l'agglomér tion en quatre grandes villes : Bruxelle Schaerbeek, Ixelles et Saint-Gilles. « Et pas Saint-Josse », crie-t-on, ce qui f£ beaucoup rire et fâche fort M. Goens. Plus des deux tiers des élèves de l'école i dustrielle, continue l'orateur, et des écoles pi fessionnelles de Bruxelles, et la plupart d professeurs habitent les faubourgs. L'orateur souscrit aux félicitations adressé à M. Laneau par l'honorable gouverneur et i vœu déposé par M. Gheude. Il tient à coup court aux illusions de ceux qui escomptent réalisation de l'avant-port autrement, que s le territoire de la ville. M. Hansez s'abstiendra au vote parce qu'il : peut admettre qu'on lèse des communes p des amputations partielles. Il estime qu sauf Schaerbeek, il faudrait annexer la tôt lité des communes qui touchent au port < Bruxelles. M. Gheude propose un amendement tenda à modifier les limites séparatives des comm nés limitrophes au canal de Charleroi et du c nal maritime, dans la traversée de l'aggloir ration bruxelloise, et à attribuer à la ville i Bruxelles les territoires entiers d'Anderlecl Molenbeek-Saint-Jean, Koêkelberg, Saint-Jos; Berchem-Sainte-Agathe, Jette - Saint - Pierr Laeken, Haren, Neder-over-Heembeek, air qu'une partie du territoire de Schaerbeek. La séance est. levée à 5 heures et la discussii remise à jeudi, à 2 heures. Le régime spécial de 1854 UN CURIEUX PROJET •En quoi consistait ce régime spécial, de •nous partions 'hier, qui, en 1854, dans u Chambre tout entière favorable à la réuni ■ de Bruxetlles et de ses faubourgs, fit rejeter ; principe de cette réunion par 67 voix contre et 2 abstentions ? La ville, augmentée de Saint-Jossè-len-Noc > et d'une partie de Schaerbeek, d'Etterbei d'Jxedés, de Saint-GiMes, de Molenbeek-Sai Jean et de Koekelberg, avec une population ta-le de 250,000 habitants, était divisée en qi tre arrondissements, élisant le conseil co munail, dont le nombre des membres était po ele 31 à 37. Le nombre des échevins était, porté à lu i dont quatre officiers de. l'état-civil, un pi t chaque arrondissement. Le conseil élisait son président, « qui n'ai ni droits, ni prérogatives quelconques en hors des séances ». Quant au bourgmestre, il était nommé pai Roi. Il ne pouvait faire partie n\ du con; communal, ni de la .Chambre, ni du Sénat. S traitement était fixé par le Roi, le conseil tendu. Il assistait de droit aux séances du c seil, était entendu quand il le demandait, e conseil était, tenu de délibérer sur les pre 11 citions qu'il lui soumettait. Il présidait le e lège échevinal avec voix délibérative. Il n1 r. mait et révoquait les commissaires adjoi 3- sous l'approbation du ministre de l'intérh i- et Iles agents de police. 0 Le bourgmestre de Bruxelles devenait q que chose comme un préfet de la Senne, ou •r chance!ier royal, réduction de celui' de Y 3" pire : bref, non plus un mandataire, mais fo net i o n n a i re p ubl i c. *t La capitaile cessait d'être un commune, c. ■ e LA « CHRONIQUE» EST EN VENTE : =s A MAUBEUGE, à la bibliothèque de la £ A VALENCIENNES, à la bibliothèque d gare. Les incidents de Saverne ~ ». és Le fameux colonel von Ucultep j devant ses juges î: — \ LES TEMOINS Avant la fin de l'audience de ce soir, le con-IS seiller Jahn a demandé que l'on, ne fasse pas I prêter serment aux témoins qui furent enfer,-ii més dans la cave des Pandours. Le procureur, 2, par contre, a affirmé que ce serait se montrer i- prévenu vis-à-vis de ces personnes que de ne 1_ pas leur permettre de prêter serment. Les juges se sont retirés pour délibérer. Après vingt !S minutes de délibération, le tribunal a décidé, en général, de faire prêter serment à tout le jî monde, exception faite pour six personnes e parmi lesquelles se trouvent les trois gamins is qui ont sifflé des airs populaires.Tout le monde n s'est levé et les témoins ont prêté serment. it i- La prestation de serment fait modifier des dépositions Le conseiller Jahn, au fur et à mesure. Que ? comparaissent les Savernois, leur rappelle que ' le serment leur impose de graves devoirs.Deux jeunes gens modifient quelque peu leur pre-a mière déposition. L'un d'eux se croit obligé de déclarer qu'il a ri quand il fut arrêté, mais r. quelques soldats également ont des rectiflca-U tions a faire. L'un d'eux déclare qu'il ne peut u pas maintenir que l'homme qu'il a arrêté,c'est- II à-dire le témoin Simon, ait proféré des in-l~ suites. ^ Cet important changement permet à M. Si-1 mon ele prêter germent à son tour. Il avait été i- exclu par le tribunal du nombre de ceux qui rt prêteraient serment. "e Le procureur fait encore savoir Au tribunal ,a que M. Mahl, directeur d'arrondisserr*ent, a exprimé le désir, dans une lettre qu'il lui a adres--e sée, que M. Fetter, avocat à Saverne, et M. j] Caertner, assesseur, fussent invités à témoi-1. gner. t- Ils comparaîtront demain après-midi. B, L'AUDIENCE DE MERCREDI De Strasbourg, le 7. — Ce matin, à 9 heures, ,n a été repris le procès du colonel von Reuttcr. ii- Aujourd'hui, comparaîtront les officiers de pôle lice qui ont pris part aux événements de Sa-îb Verne. Il reste environ 30 témoins à citer. ie Le procureur propose de citer également les juges et le procureur impérial arrêtés dans la H soirée du 28 novembre. a- La proposition est acceptée. ia Le conseiller 'Jahn donne lecture de la déposition d'un fonctionnaire de la police, puis.M. jj Mulier. commissaire, .de., l'arrondissement, dé-^ pose. Le 9, il a remarqué dans la rue beaucoup ie moins de monde. Il ne crut pas qu'il y eut quel-t, que chose d'ins'olite. Il apprit, toutefois, quel-ir ques instants après, que le lieutenant von l Forstner avait été insulté par des enfants. le Un vif incident n- it M. Muller continue en affirmant qu'il a eu e- l'impression, quaiid il fut interrogé pour la a" première fois, que le procureur avait cherché à ' modifier le sens de sa déposition/ jt Le procureur proteste. M.Muller laisse échap-e per ces mots : « Ce fut inouï ! (Unerhort) ». n- Le procureur est indigné et demande que le °" iribunal le'protège contre de pareilles accusa-, îs lions qui tendent à faire croire qu'il a faussé es les premières déclarations du témoin, m II est intéressant de noter que M. Muller er n'est pas Alsacien, mais immigré. la M. Muller continue alors sa déposition. Elle ir est très défavorable au colonel von Reutter et montre très exactement que les mesures pri-10 ses par le colonel von Reutter étaient injusti-*r fiées. Le 28 novembre, il apprit, en revenant de a' voyage, ce qui s'était passé et il se rendit à la le caserne avec M. Grossmann. Tous deux demandèrent au colonel que les patrouilles fus-sent retirées, et que les prisonniers fussent re-u- mis en liberté. a- — Si c'est pour cela que. vous êtes venus, il e" est inutile que vous insistiez davantage, repon-l(c dit le colonel. C'est moi qui commande ici et ;e' ce serait pour moi une joie si le sang coulait e,' dans les rues. Je ne souffrirai pas que des per-si sonnes s'assemblent sur la place du Château, et. rient au passage des officiers. Les officiers sont )n constamment offensés et. personne ne les pro-lège. » Le témoin raconte qu'il resta dans la ru» après cet entretien. Il vit comanent un homme ■ fui arrêté, qui n'avriit fait, aucune manifesta-tiôn. Cet homme s'était placé devant lui et il lui était parfaitement loisible de s'enfuir. nt On avait préparé les incidents ae Le témoin ajoute qu'il ne put ve*ir les faits et dn gestes de cet homme, qui s'était contenté de re-^ garder passer les soldats. M. Muller a entendu dire, à différentes reprises,que les événements du 28 novembre avaient été. préparés par les militaires. Le charbon 'k' avait été enlevé de la cave des Pando^irs. Celle-11ci avait été préparée dans la journée! qui pré-, céda les incidents. Il a entendu direv par un ,a~ jeune homme, dont il donne le noni. que le m" lieutenant von Forstner avait menacé la popu-rté lation de coups de fusil pour le soir. Le procureur demande que lo jeune homme, M. Charles Burger, soit cité. La défense s'y op-mr pose. Le colonel von Rentier ne nie rien de- Le colonel von Reutter affirme qu'il comprend que des bruits tels que ceux dont un u ■ le parlés, aient pu naître en ville. Il a pris des >eitl mesures, préparé les mitrailleuses, et ses oth-5on ciers savaient pertinemment qu'il intervîcn-en- drait avec énergie si cela était nécessaire. Il on- est possible que de'jeunes officiers aient parlé t le de cela. Il se. serait réjoui si le calnle avait po' régné. Il aurait pu faire son devoir de soldat, :ol- sans être obligé de faire le policier. Le colo-jm- nel nie que la cave ait été vidée en vu»e ils, d'arrestations. iur, Le lieutenant von Forstner admet la possibilité d'avoir prononcé les paroles qu'on lui 17e-iiel- proche; IUne s'en souvient pas exactement.: un Pendant cet incident, et pendant que le c*>-em- lonel von Reutter parle des mitrailleuses, le un public manifeste. Le colonel von Reutter s'arrête, et jette des regards courroucés du côté d.ar public. j **** Les notabilités déposent M. Guntz, .adjoint au maire, âgé de 6G ans, Pie. raconte la violation de domicile commise dans î la sa propre maison. I M. Guilliot, journaliste à Saverne, raconte

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