La chronique: gazette quotidienne

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22 september 1918
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s.n. 1918, 22 September. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fn10p0zc31/
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I nmAWfiTTtî:5^SEPTEMBRET19lé3 , "LE-NUMÉRO"lJ-C^CmTIiyïEa 51> ANNEE.- No 2; LA CHRONIQUE BUREAUX = 31, Rue de Mogador, 31 PARIS (9®) JOURNAL D'UNION BELGE * TÉLÉPHONES : CENTRAL 30-13 -GUTENBERG 67-92 JPAJrUS (yeJ ABONNEMENTS : ^rance et Colonies.... Un an 7 fr. 50 Autres Pays lO fr. » j Abonnements Militaires.. 5 fr*. > Journal Quotidien à Bruxelles DIRECTEUR : Frédéric ROTIERS „ C Jean d'ARDEWE REDACTEURS EN CHEF ^ Léon soUGUENET Journal hebdomadaire à Paris pendant la Guerre PUBLICITÉ : Aux Bureaux da Journal 31, Rue de Mogador LA PAIX ALLEMANDE Les lecteurs Je La Chronique qi ont bien voulu lire avec quelqu attention l'article où je dénonçais ic la semaine dernière, l'imminente ollei sive de paix allemande contre la Be jgique, n'auront pas été surpris pa Fétrarige démarche du gouvernemer *■ impérial auprès du gouvernement d Havre. Il ne m'était pas permis, il y huit jours, pour des raisons faciles comprendre, de préciser les détail du marché honteux que nous propos le Cabinet de Berlin. Aujourd'hui qu les grandes lignes en sont publiées on conviendra que j'avais raison d'al firmer que pas plus en 1918 qu'ei 19Î4 les Belges ne seront dupes oi complices de la manœuvre allemande La proposition qu'on se risque ; nous faire est une des plus cynique que l'on puisse imaginer. Ce n'est pa une proposition de paix, c'est un défi Elle peut se résilmer en ces cin< points : 1° La Belgique, restera neutn îiisqu'à fin de la guerre; 2° après li guerre, son indépendance politiqui Jet économique sera intégralemen /reconstituée; 3° lés traités de eom jraerce existant avant la guerre entr< l'Allemagne et la Belgique seron remis en vigueur pour un nombri indéfini d'années; 4° la Belgique em ploiera ses bons offices en vue d'assurer la restitution à l'Allemagne de se: colonies; 5° la question flamand* sera prise en considération par 1< gouvernement belge et la minorit< flamande qui a aidé les Allemands ni sera pas punie... C'est l'infamie dan; toute sa bassesse et toute sa honte.- Pour organiser cette perfide ma-eœuvre, le gouvernement impérial i eu recours à une personnalité n'appar tenant pas à la diplomatie impériah et qui, par sa situation de famille devait avoir quelque chance, s'ima ginait-on, de se faire écouter. Cette personnalité semble, d'ailleurs avoir été de bonne foi, et ce n'est pa: le fait de sa démarche qui constituf un outrage pour la Belgique, mais ce outrage résulte des conditions abomi aables que le gouvernement impérial a osé proposer api?ès quatre années de lutte à la nation par dessus tout soucieuse de son devoir et de son lion neur. Quoiqu'il en soit, la personnalité en question s'adressa à la légation de Belgique en Suisse et, finalement, après avoir communiqué avec le chancelier allemand et le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, elle formula, le 23 août, sa proposition par écrit, proposition que le gouvernement belge, avec la franchise qui caractérise tous ses actes dans le domaine international, fit immédiatemént connaître aux gouvernements des pays alliés. Voilà le fond de l'affaire. Il va de soi que cette grossière manœuvre n'a pas plus de chance de réussir que celle du comte Burian, ou celle qui est prévue du côté du Vatican. Ce qu'il faut en retenir surtout, c'est que, au début de la cinquième année de la guerre, alors que l'Allemagne se sent acculée à la défaite, elle voudrait se servir de la Belgique, qu'elle a sauvagement meurtrie et dévastée,comme i'tin bouclier contre les puissances luxquelles elle a imposé la lutte armée-. Après avoir violé la neutralité belge, elle voudrait la rétablir afin qu'on ne puisse l'atteindre, elle, à travers ce territoire qu'elle a couvert de ruines et de tombeaux. Ce n'est qu'après la guerre, qu'elle consentirait à restaurer le pays dans son indépendance ! Quelle serait cette indépendance? Une servitude à peine déguisée : la remise en vigueur des traités de commerce, qtii comportent au profit de l'Allemagne la clause de la -nation la plus favorisée, impliquerait de fait l'exclusion de la Belgique de tout groupement économique des alliés. C'est la Belgique' qui devrait intervenir auprès de l'Entente— qu'elle abandonnerait en pleine lutte, à 'la veille de la victoire! —pour que l'Allemagne retrouve ses colonies, et, enfin, nous devrions nous engager à résoudre la question des langues dans le sens des aspirations germaniques et nous engager encore à ne point châtier les traîtres flamingants, complices con- ti | scients de l'Allemagne impériale, en e nemis déclarés de la patrie belge., i, Pour le surplus, nous devrions assu- i- mer les charges de notre propre res- l- tauration nationale et renoncer è r tout espoh» d'une juste indemnité t pour les milliards volés et nos indus- u tries détruites. La paix qu'on nous a offre serait une paix d'abdication, de à reniement, de trahison envers le peu- s pie qui a consenti- les plus cruels é sacrifices pour la défense de sa dignité e et de sa liberté. L'accepter serait un ;, acte de félonie envers nos alliés el - envers nous-mêmes. 1 La Belgique ne se résignera jamais 1 au rôle de chien de garde de la fron- • tière occidendale de l'Allemagne que i le gouvernement de Berlin voudrait s lui faire jouer. Elle veut être libre, s totalement elle-même; elle ne discu- • tera pas avec l'ennemi occupant son I territoire et ne prendra place à la 3 table de la Conférence qu'aux côtés ï de ses fidèles garants, sûre de leur î appui comme ils sont sûrs de sa t loyauté. On n'est pas neutre devant - le crime, surtout quand on est la pre-i mière et douloureuse victime de ce t crime. Depuis le mois d'août 1914, ; l'Allemagne impériale devrait savoir - que la Belgique ne transige pas - quand il s'agit de conscience et d'hon-» neur, qu'elle sait souffrir, combattre ; et mourir par respect de la parole ; donnée. Les renégats, les parjures i et les lâches, ce n'est pas dans nos î rangs qu'on les rencontre. La paix > aMemande est peut-être du goût des traîtres du soi-disant « Conseil des . Flandres », que l'Allemagne vaincue i ne sauvera pas d'Un juste châtiment, ■ mais les Belges la repoussent da pied ; comme une insulte à leur douleur et , à leurs morts. La paix juste et durable, - la vaillance de nos soldats et de leurs frères des armées alliées nous la donnera. Ce sont les nations luttant ; pour le droit et la liberté du monde , qui la dicteront sur le sol allemand t aux « junkers » prussiens. Ce sera la . paix par la victoire — la seule qu'attende notre fierté, la seule qui puisse nous consoler de notre misère et de . notre deuil. Roland de Mares. 1 _ Faits menus, menus propos COMME ON SE RETROUVE C'est une grave et redoutable expérience. O.n a été 'séparés pendant quatre ans, quatre ans interminables et qui ont passé comme un éclair et on se retrouve. On se retrouve. On était des gosses, des vieux, des commerçants, des journalistes, des hommes politiques, des fripouilles ou de simples honnêtes gens et voilà qu'après quatre ans on se reconnaît à peine. Que de changements physiques ! ce cheveu rare, cette ride, cette "dent absente, on ■est chenu, branlant, ou bien on est magnifique, élargi des épaules, la taille sou-pie et le torse amplifié. On a des décorations ou on a un vieux chapeau cabossé, le dolman ajusté et héroïque ou la redingote qui s'élime et se frange en dents de scie comme le pourpoint de Cocar-dasse et Passepoil. Et que de changements moraux ! des héros devenus mercantis, des poltrons devenus sublimes, des gens qui ignoraient leurs vices, d'autres qui ignoraient leurs propres vertus ^se sont révélés à eux et aux autres. Le Souverain maître des hommes et des choses -—- comme un prestidigitateur brouille des papiers dans un chapeau de haute forme — a mis l'humanité, tous les petits hommes dans sa grande tiare de gala, placée entre ses genoux, et avec le manche de sa crosse d'or, il a remué, mêlé, tourné le tout. Il a fait une salade. Et puis de cette pot-bouille où il pique de la main, au hasard, il tire un spécimen d'humanité, celui-là a le nez -cassé et l'autre est aplati, mais il y en a de superbes, qui bossus ou bancroches avant le traitement sont maintenant beaux comme des archanges- Est-on bien sûr après ce traitement, qu'on se reconnaît soi-même ? On racontait, au temps où il y avait une Russie, une histoire russe qui démontrait la lenteur des formalités administratives en ce pays. Un procès a lieu à propos des émoluments dus à une nourrice. Sans doute une partie disait : « Le lait ne vaut rien, c'est du petit lait », et l'autre : « Çe lait es{ une crème » ou bien autre chose. Et le procès durait. ^ Si bien que le tsar évoque l'affaire. Ce SqJonion bien avisé et avide d'équité demande qu'on lui amène le nourrisson. On lui amène un colonel, un viî.pnv hric- RÉPONSE DE LA BELGIQUE AUX PROPOSITIONS ALLEMANDES Aux propositions transmises à la Belgique, au nom du gouvernement allemand, le département des Affaires étrangère? a répondu par la note ci-dessous : Le Havre, 19 septembre. Le gouvernement belge a reçu par voie indirecte des communications qui l'ont éclairé sur les intentions de l'Allemagne à l'égard de là Belgique. Ces communications ont été transmises de Berne au Ministère des Affaires étrangères qui lei a immédiatement communiquées aux gouvernements alliés. Le gouverhement belge n'a reçu aucune proposition formelle émanant directement dit gouvernement impérial. Il résulte des communications reçues que les intentions de l'Allemagne seraient d'exiger de la Belgique qu'elle S'engage à donner à la ques-i tion des langues une solution conforme à la politique impériale et ..qu'elle abdique ainsi le droit inhérent à- la souveraineté de résoudre d'après les vœux librement exprimés et les intérêts du peuple belge l'un des problèmes de son organisation politique intérieure. L'Allemagne réclamerait aussi l'amnistie pour les citoyens coupables d'avoir servi les plans de l'Allemagne et imposerait de la sorte au gouvernement belge un acte de soumission. Elle insisterait aussi sur le maintien après la guerre des traités de commerce antérieurs qui, à la suite de 7a destraction de l'industrie belge par l'envahisseur, assureraient l'emprise économique allemande.D'autre part,, la théorie du gage n'est pas abandonnée. L'Allemagne persisterait en effet à lier le sort de la Belgique à la solution des questions coloniales. Enfin, M n'est pas même fait allusion à l'obligation qu'aura l'Allemagne de réparer les dommages qu'elle a injustement infligés à sa victime. L'Allemagne demeurerait ainsi enrichie des dépouilles de la Belgique dont la ruine serait consommée. Il y a lieu de noter que les nouvellesl publiées par la presse sont inexactes : contrairement à ce qui a été dit, les communications reçues par le gouvernement belge ne font mention ni d'une suspension éventuelle des hostilités entre la Belgique et l'Allemagne, ni de l'évacuation du territoire belge Les exigences et les conditions exposées ci-dessus dominent et stérilisent toute déclaration paraissant reconnaître l'indépendance de la Belgique. Elles ne peuvent servir, de base à aucune discussion sérieuse. Le gouvernement belge a formulé son programme dans la note au Pape du 24 décembre 1917, publiée en janvier dernier et, comme les gouvernements alliés le savent, il le maintient irréductiblement. IBHpillll >11 ■■■■■■■■■— card de colonel, car le temps a passé « le nourrisson a fait «on chemin. Ali ! pendant ces quatre ans — si plein: si forcenés de vie et de mort — que d nourrissons .sont devenus colonels et d colonels sont devenus, si j'osie dire, noui r-issons ! Et la Chronique,hein ! passée quinquag( naire.qui retrouve le vieil abonné,et le vie abonné qui -retrouve la Chronique, ils or eu l'un et l'autre, ce dimanche 13 septen bre en se rencontrant sur le boulevard pî risien, un petit coup au cœur certes, ma: aussi le regard scrutateur : — « Tu es un peu ridée, ma pauvi vieille ». — «;Et toi, mon vieux, tu £ " lin déclic automatique de la jambe, ç , ne' iiïe dit rier; de bon, tu commences j faucher, pauvre vieux... >>.. , Non, ce n'est pas cela qu'ils ont pens 1 11 a un peu neigé sur sur cheveux à el-1 , mais le teint reste frais et lui, quel gai S lard !... Seulement ayant vu passer tous deu: crâne avec son bonnet de police, bien pr t dans le d<»iman kaki, décoré, résolu, c l jeune homme qui venait de î'Yser, ils s i sont détournés parce que quelque chos leur picotait dans les yeux et pour ne p£ 1 'faire l'un devant l'autre une grimace al - surde. BOB. , ÉCHOS i 4 i_ Oeil JjOUf œ Tout le monde est d'accord aujourd'hu au moment de la retraite allemande, su l'urgente nécessité d'une communicatio collective des Alliés à la nation de proi concernant les sévères représailles qu l'attendent pour chaque acte de dévasta tion dont elle marquera sa marche rétro grade. La Belgique étant la première intéressée puisque la presque itotalité de son terri toire est à évacuer, on prête avec raisoi à notre Gouvernement l'intention « d'at tacher la grelot », en prenant l'initiativi du projet d'accord international d'où doi sortir la sommation aux Allemands d'à voir à ' renoncer à leur vandalisme, sou peine de subir la loi du talion. L'Index à l'afméi On sait que notre gouvernement mon'tn une paterne,!-!e sollicitude pour nos soldats Non content de leur assurer une ali mientation variée et abondante (à preuvt de-s harengs fumés distribués par l'Intendant avfc tant de générosité que l'excè dent, cet laine jours, orne les routes du front ©ri. manière d'arcs triomphaux) M se préoccupe ég-atemlent d'entretenir dans leur' âme les plus-solides vertus. A cet effet, le Ministre ds la guerre a décidé, notamment, de proscrire toute littérature frivo'e .les dépôts de livres établis dans les différents centras de l'armée. Déjà une main officielle a soustrait dans qûei!qiiies-unes de nos bibliothèques militaires, les romans que de trop zélés bienfaiteurs iet une censure inattendue y avaient imprudemment introduits. Xos dignes soldats n'auront bientôt plus *à lire que '■!.© cours de métaphysique et de morale d',u R P, Sortais. Et ce sera parfait. François Cfozief Les journaux nous ont appris que M. François Crozier,ministre plénipotentiaire, était nftimmé directeur de .l'office national du commerce extérieur. Le àom de M. François Crozier, est sympathique à tous/les Belges qui connaissent le» Français vraiment amis de leur pays: Non point qiye celui-ci ait cherché à se mettre en vedette, il .a poursuivi avec discrétion, avec ténacité, la tâche dont les dernières années en ont montré 'la beauté ; il a rapproché ''a France et la Belgique. Rien chez lui de ce bluff allemand, de cette immixtion constante, d-e ces obséquiosités eervilë's ou de ces inso'er.-ceâ subites cfui caractérisèrent l'action boche en tous pays. Les diplomates français furent ap-préciéç en Amérique pour -eur tact attentif, jamais en défaut, leur persuasion discrète, et, en Amérique comme ailleurs, ils eurent fa in de çaus'e. t M. Crozier eut cette chance - qui fut u chance pour nous, — d'être pendant p 5> de vingt-ans «n •rattachement avee la E e gique. Il fut consul à Liège, il fut con< e général à Anvers, ©t c'est à Anvers pendt .. le siège qu'il obtint la dignité de minis' plénipotentiaire. Iil participa à de nombreuses m an-if e® il "tion®. A Liège à .l'exposition de 1905 il ét lt commissaire des Colonies ; en 1913, & Gai L_ il fut commissaire général adjoint (et co smissaire des Colonies. Dans les importantes fonctions qui vi nent de lui être attribuées, il travaille encore avec 'la Belgique dans: toutes e conférences économiques qui se réuniro lS Et nouts .savons que nous aurons en lui ? ami> lui sait hC9 que vaut l'amitié de a Belgique. * Vingt ans parmi nous ! vingt ans! il chez nos Wallons,il fut chez ïios Flamam î, souriant aux manifestations de sympat 1- et quelques manifestations en un au sens — à Anvers — le trouvèrent aussi < i, me, mais digne, comme il sied à un rep is sentant d'un grand pays, e D'ailleurs1 à Anvers il avait les Flamai e parmi ses meilleurs amis, étant''très in e aiix questions des Flamands, les comp [S nant, les discutant sans passion... Bon serviteur de la France, il a reri de grands services à la Belgique. La Bei que ne l'oubliera -pas. lies deABiefs des JHédi Notre correspondant de (Londres, simi ce, nous a raconté dams ile précédent j méro de la « Chronique » avoir reincontr< Londres, la dernière des Médicis. La no! dame mettait en vente ses archives de Il mille calligraphiées et enluminées par c . artistes à la hauteur. ' Nous ne voudrions pas faire de pei * à Simplice, mais nous devons lui • fa savoir qu*© note* ami Bob a cotuiu, ® aussi, la dernière des Médicis, mais c'ét; 1 à Mons et. elle ne vendait pas d.'archn mais plantait des choux. A 'notre époque - vaut mieux. Elle était la voisine de Bob sur tes flar , du Mont Panisel et Bob croit bien qu'e . s'appelait Catherine. Son mari s'appeli i Laurent et il était le dernier des Médic 'D'ailleurs, il y a à Mons de nombre > derniers <et dernières des Médicis. L'i t d'eux a fait joliment son chemin- dans l'h . norable corps des agents de police de , localité... Les personnes qui iles ont ap-pi chés ne doutent pas de leur illustre asce dance et en y regardant de près on le 3 trouve à tous comme un air de ressembla ce avec île pape Léon X. Tous ces derniers des iMédicis, gens tr honoraires, ne manquent pas d'enfants, . qui fait que nos descendants sont assur de ne pas manquer de derniers des M'éc eus. Et c'est une grande consolation par < temps où on manque de tant de choses. Et comme on nous signale la venue ï j France du- dernier des Mohicans qui e ophicléïde dans la musique d'un régimei américain, nous verrions volontiers ce de: cendant d'une race illustre conclure ur union avec la dernière des -Médiciâ. Cela f rait une -belle famille. Ceux qui ue feutpepont pas au pa} On nous apprend la mort de De watt ir qui -fut_ pendant longtemps un collabor: teur très actif de la « Gazette ». Notj confrère mourut dans l'exil- de Londres, i âge de 48 ans, après deux ans de mal, nie ; son -deuil a été mené par son fil a-nterprete de l'armée belge et nos eam; rades journalistes de là-bas. Ce fut un type populaire dans notre co poration que Dewattine, ce petit homm Jjiond u la voix enrouée incarnait l'espr caustique de Bruxelles, du Ketje. Il ava un inépuisable répertoire d'histoires maro liennes, toutes^'pius drôles les unes que li autres-et un esprit- inventif en fait de awaj zes qui stupéfiait les vieux Bruxellois eu mêmes. 'C'est lui qui, pair -exemple, Ha nuit, c sa table de travail! a la >Gazette vovai notre confrère iL. D. W s'endormir sur so papier, près du téléphone, -dans l'-immei ble voisin du Petit Bleu, lui téléphona •Tin discours moralisateur où l'autre, n sachant pas qu'il -était vu, s'inquiétait d voir_qu en lui reprochait ses gestes, son a titude et meme jusqu'aux regards incruiel qu jjI promenait autour de 'lui. Dewattine avait réalisé à l'exposition d Bruxelles en 1910, cette plaisanterie « peu forte de goût, du cabaret des bossus. v v 661 t0lUte"une. époque_qui -s;en ,ya. LE GÉNÉRAL LEMAN De reproduire ces traits, d'inscrire e nom, voilà qui nous dispense de toute bio graphie. Ce n'est plus uini honrme, c'est ui symbole. Il incarna d'un coup, subitement en une sinistre et merveilleuse apothéose toute la Belgique « Gardienne du seuil » Certes, la destinée m'accorde plus pa r cille gloire sans que de discrètes vertu l'aient préparée. On sait que Léman étai un officier savant, directeur des études ; l'Ecole militaire ; c'est une simple indi cation d'une vie de conscience et de la heur. On devine, rien de plus. Nous in savons trop comment il se fit qu'en ce temps lointains James Einsor, magicien de couleurs, graveur âpre et satirique, fit ; l'eau forte une caricature naïve et savou reuse de Léman. Ensor nous la montrai à Ostende en octobre 1914. C'était le seu document graphique que inous connus sions alors sur le héros de Liège, mai: c'était^ssez déconcertant. Les artistes de demain scruteront ave respect les traits de Léman, ils y liron ■cette inflexible probité, cette coiiscienci 4 i de dignité, ce sentiment du devoir qui, - s'exprimèrent en la lettre illustre au Roi' i après la chute de Liège. , Le générai Lqman s'excusait de n'être ', pas mort sous les débrisi de la forteresse' . qu'il avait eu la charge de défendre... Cette sublimité dora la première page! s de cette sombre guerre. La gloire de la t Belgique et la gloire de Léman furent un i instant comfondues. On ne connût peut-être jamais par Ici - monde une admiration semblable à celle 3 qui allait alors vers le Roi, honnête hom-s nie, verts le peuple loyal, et vers le géné-s ral à la conscience pure comme son épée. i Puis ce fut lai longue captivité et de retour discrètement triomphal, t La sculpture et la poésie, le chêne et la 1 laurier, la grave reconnaissance des hom- - mes, et le balbutiement des petits enfaints 1 épelant un nom à la première page de l'histoire de la grande guerre des nations, 2 1 récompenseront demain celui qui donna à t sa patrie -le héros qu'elle méritait par son' ;- unique loyauté. Neuillv-sur-Seine, le 15 septembre 1911 [ 22, rue Berteaux-Dumas. Monsieur le Rédacteur en chc ' de la Chronique 31, rue Mogador, Paris. t i Monsieur le Rédacteur en chef, ; En terminant la lecture « Notre pre i gramme » de la Chronique ressuscité» ■ j'applaudissais de tout cœur aux princi pes et aux desiderata « d'union belge » qu ' en constituent les fondements. Mais j'ai aussitôt éprouvé la pénible ira pression de constater que le premier ar ticle qui avait pour objet d'honorer ui des nôtres « L'As Willy Coppens », n pouvait être rédigé sans essayer iinmé diatement de donner un coup de patte ; quelqu'un. Mon devoir est de protester et de don lier un démenti formel à l'allégation di cette chronique, quand elle écrit qu< « Coppens eut la chance d'être refusé pai le fameux Major Collon, lorsqu'il voulu partir pour la Russie. » La vérité est celle-ci : « Willy Coppeir conquit au Corps sous mes ordres, ses galons de brigadier et de maréchal desi logis. Chef d'une auto blindée, au momenl où le Corps fut désigné pour aller combattre en Russie, il me pria instamment de le verser dans une autre arîne et de préférence à l'aviation, pour, faire carrière . les chances d'avancement dans mon unitï étant trop limitées. 'J'accédai à ce désir . bien que je l'eusse décidé tout d'abord i - ne pas quitter ses camarades. J'ajouterai que Willy Coppens a été formé à mon école, à celle de ces valeureux auto-blindistes, qui ont montré ce qu'ils valaient en Russie, et qui ont contribué s y tenir bien haut le renom belge. Ces hommes ont été instruits, éduqaés ' par le chef et le père que je -fus pour tous mes soldats, et pour Willy Coppens en particulier. C'est dire que ce me fut une joie patriotique de suivre les prouesses de ce fils militaire spirituel. Quant au péjoratif « ifameux »' dont on a fait précéder mon inom, je -puis me flatter d'avoir toujours et partout rempli tout mon devoir et d'en posséder les plus hautes attestations. Et puisqu'il s'agit d'autos, blindées, je rappellerai que je fus le protagoniste, le créateur et l'organisateur du Corps ibelge des « chars d'assaut » qui, aujourd'hui, au degré de progrès où ils sont parvenus, expriment avec l'Aviation, ujni des facteurs essentiels des victoires des Alliés. Je vous prie, Monsieur, d'agréer me? sentiments les plus distingués. < Le Major-adjoint d'Etat-major, ancien Commandant du Corps des Autos-blindées, Canons-Mitrailleuses en Belgique et en Russie. A. COLLON, i avec îles souvenirs qui s'estompent de S rue des Sables, des galeries Saint-Hube de la rue Montagne-aux-Herbes-nota e res... iQue ces n-oms sont amers et de l" dans leur bonhomie de terroir... '? Dewattine, journaliste affairé et de b< a me humeur, était lia cordialité même, i- le voyait toujours avec sympathie... Ds s, la grande tristesse des jottrs passés, da i- 3 espoir,de demain, nous réservons un s< veQir! ému à Dewattine, un de ceux c f- n'auront ipas revu la patrie. t Dfatoe lypjq "■ Que fait-il, M. Charpentier, par ] e nuits de gothas ? Nous disons M. Chs 1 pentier, mais nous dirions aussi bien i - autre, seulement c'est lui qui a donné e îorniule du genre : Louise, drame lyriqi , Et il n y a qu'à continuer ce genre. V( n ci le drame lyrique à faire. h Louise est devenue quelque chose da t les omnibus ou le métro et Chose — c e lui qu'elle aime, vous devriez vous so e venir au nom — auxi, sinon pépère c . le temps passe. s Un dimanche nocturne d'étoiles et < lune, ils gravissept la butte sacrée poi 3 qu elle chante l'air connu. i « Depuis le jour où je me suis donné « loute fleurie était ma destinée... D ailleurs elle a plutôt niainteaaat uj t 1 de basse un peu rogommatique. Ce >1 c.est cle dire : « Passons les pla-x née S1~°u~p t fois dans une jour- >- cnMfS-v?ilà que Paraît le Saisir, costumé n tH an^ e ri c a i n e t tenant une lanterne élec-s u9ue de/PQehe. Et ce serait un excellent S si tmft V. a quelqu.es c°uplets bien tournés, _ si tout d coup : les siranes ! ! t i Les sirènes, le canon, -l'alerte tout il** saint tremblement des nuits de gothas ! c est un miaulement et une angoisse une 5 restreint*6 nam«n gne' monte comme une > fi arrime ou un. serpent -et retombe sur elle- 1 riînin6' f ri Kl au-si à ^el^e chose d'humain et de blesse, de douloureux comme i la protestation d'un monde qui voit mou-■ rir -ce qui! aune, la beauté, l'honneur, les et'del'art0"5 cnfants> ]e respect du faibla ; Boum ! badaboum ! boum ! 3e tir dé - barrage, es canons lointains puis proches. La terre s emeut, s'indigne, lesi sirènes se sont tues, la plainte vaine est finie, la gran- . , Cœ,lUr VJTiI répond « l'insulte et se bat. i3oum ! Boum ! badaboum ! Vous voyez, ou plutôt vous entendez ca d ici, en symphonie. D'ailleurs vous vover aush quelque chose : de grands: brast Sumi-ndfx se croisent rt s'entre-croisent dans - iJerr_£re -.c

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