La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 10 Juni. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kh0dv1f921/
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Mercredi ïOjuïia 1»I4. m E lition A CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA BELGIQUE 43'o année. — ï%ï° 1S7 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 oi 7, Oaderie du Roi (Passage Saint-Hubert) BRUXK.LIS GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration : N* 7981s, Rédaction. K* 140§ » ABONNEMENTS : Brhw.llks : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; •— 3 francs pour trois mois, La Pbovinub : 15 franco par an; — 7 fr, 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tour* pays'do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg1, 20 fr. par an. x^ifjBuea ôÊëâssmaKa! FONDATEUR : ! Victor de la 1IESBÂYE I ====== RÉBACTEOTl ES CIIEr-, Jean d'ARDEME 7V')'^rrrm.Yi-7Kzny>ç'xr.f?imKDrrr.-,yvror/r'^,-j~rrrr.-1:yr» ANNONCES . 4e page : 30 cent. la petite li^nc. — Réclames (après les spectacles), 1 fr, la ligne. — Fsits-divers (corps), 3 ir. la ligne et faits-divers (fin), 2 Ir. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agcnce-Reclame Godts, 2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3909 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal,» et 7, Galerie du Roi. JowâTOgsBsâaâiirëiiigasBEaMtHjaâBi^raiâaàà-giî^^ ii Ti n7 MAROC CONQUIS par M. Mette vaulmei* MEMBRE DU CONSEIL COLONIAL -Le damier «eto 'de 'fa .conquête1 propre- j ment clito du Maroc par la France vient ciel G'àecoinpiùr. Dans l'angle nord-os t. «u pa.ys, à distance sensiMicmiBu! égale de la capital®' Ecz el de ta (routière algérienne,subsista: t. cotnme ira Dot isolé ot intangible, -la ville iridSgèno rte .Taza. Elle .barrait "la route historique qui, du galle dé la. Syrie à d'océan Atïantkrae, réalise , a-unité idû toute il'AIrroite idu (Nord. La voilà rccortst'ituée comme au ISamjjSs de- la domination romaine. iCeiEait «"a ï>as qu'une vdteor rte souvenir, «l'Allie rétrospectif. .Aujound'lmi encore, et , ii (juste ititire, pensons-nous, une imipàrliance coiïsidéi'abîe y est accordée. ta prise de Ttoza a .nécessité un effort militaire assez sérieux, tout, au moins d'e longs et aniiniliieux préparatifs. Naaipas que (la poeiittoh, en nO&mUme, hH : particuilièiTsment diEtlcilIe à, emporter. -Mais j milo était lie centre die ice oui résistait encore , & la domination étrangère. Les tribus avoi-sinaates étaient connues pour Seul" humeur gmemièTtei cl lleur farouche esprit d'indépendance qui les avaient toujours fait craindre et éviter 'par îles sultans, leurs souverains ; ï'jstfft nominaux. De fait, .dans la. iiégion montagneuse des Tsaull, ia coîcm.ne G ouïra ud, oircdileide-irouast, eut à soutenir des combats assez'durs. Tout fts't fini ii (présent.. La jonc-lion avec Je colonne de l'Est, dus général ' Baiinigàrjièa, s'est opérée mWreusement. La '' soudure entre l'Algérie éi le Maroc est défini- ' livie, et sanictiomiée par îa soumission des tribus qui s'interposaient sur cette ligne de I coraiiunication naturéllle. ' * * * Quand on songe qu'il y a. deux ans, l'a» ' iudl r&kteitigi'uéiia!!, Je général Lyautoy, était assiégé dans Fez, en pleine révolte; ci ' lion près d'être enlevée, on peut mesurer le 1 chcsniii parcouru depuis 'Ions. Les étapes en ' •on! été, llta prise de 'Mlarrakech, si lirjl/kim- < iinent BxéCBtéé par lie général Mangin, la • pacification des différentes zones du nord cl ' du sud, précédemment occupes, enfin' la C iliaison, tant 'désirée, aivec l'Algérie. '■ A cet égai'd,. x>n. se dieniandera. .peut-être ' ponnjuai i'011 a fini .par où l'on aurait, aussi' Mer pu commencer. C'est, en somme, la con-ihnraition (logique de ta conquête algérienne que toute 'la conquête marocaine. Dès lors, c'est de 'l'Algérie qu'aurait pu être conduit itout Ile mouvement. Au contraire, il a eu son c point de départ à Casablanca, sur la côte. A vrai dire,' c'est en ce point que, s'est ' .passé ■ .premier incident qui a moli.vé le ' débampJair.ent des .premiers marins français. '* On 11e l'a ipoint .provoqué, mais comme il '• (arrive toujours, en pareil cas, on l'a large- 4 ruent uitïlisé. De fil eu aiguille, on .a abouti à 0 l'enivra .méthodique dte conquête. ' bas pessimistes appellent oéia l'engrenage, îles gens isioniplement avertis, la force des „ choses. r Depuis des années, en France, l'on devait ; s'attendre à l'ouverture de te. crise maro- d cain'e. Quand elle a éclaté, il a été dévolu à ; mi ministre parfaitement radical d'e pirendre s mie décision -rapide. M. Berteaux 110 craignit j ■pas d'ordonner 1a première marche isur Fez. Ses successeurs n'ont ipas eu de peine ù répéter te mot : « J'y siuis, j'y reste." » * * * * * -îuinaiH nmi- ta uner, n ei.uai airiLCvie que (, îes Français fuissent imités let. suivis par q •les concurrents, plus ou moins jailoux. C'était g ie casus betti, entir» .puissances euro- q pé&nes; pour le prévenir, a! n'y avait encore l'ion de fe| que de prendre leis devants. « Si te Français laivaient agi par l'Est, où u ils étaient seuils, qui s'ait si- ieur anarche en d avant m'eût pas donné ile signal à un rté-bar-fluemeut désinlcfcssé d'une autre puissance, u Quel imbroglio alors ! p Tandis qu'il .a ébé deis plus simpfes, rte re-raottre la marche 'sur Taza à -plu-s tard, et de h reprendre àitoisir, au titre, d'une opération " de police intérieure, que .plus personne n'était 6n situation de gêner. La scilution trouvée ne manque- pas d'élégance, comme disent tes unathéimaiiciens et w «st tout disposé, en Finance, à en faire S-iand honneur au général Lyautev. Le lait .est qu'en deux' ans, il a .poussé con-liétê et ipiacitication au Maroc, au point où w France était <ii peine- parvenue en AOgérie, | a,wcs 'vingt ,aius d'incessants et - coûteux ':ï Morts. ' ^ façon relative, et -même de façon abso- bi J affaire du Maroc a entraîné moins de e< MBrefices en hommes et e.11 argent Sans ir '■'ente, le maintien sous les 'aiime-s de troupes r-e»l>éd:i 1 ohàiaires, à raison d'environ 73,000 vi lionimes, ot 650,000,000 de dépenses à fonds 11; Perdus, chaque année, constituent des char-&* sensibles. yais, d'autre pari, ii faut consiklérer la pi J"%ir exceptionneSie qu'offre le Maroc, sur- M l;l|t pour la France, et aussi ee fait, — qui st cl"-'z voisins retient toujours l'attention, ~ qu eu égard aux effectifs exagérés la p-ro-l'r'!""a des troupes métropolitaines est ex- r.11 '"s-'ivement .minime (une dizaine de mille la tanmeis environ). m ■'i l'- 'ii que l'eutrapm&p marocaine 11e pa- fa Jî" r,:':"|."i'émcht pas' excéder les forces et les '"i'Oiiibilités actueites rte la France.' sr * fe ♦ * ( ! :! jonction, -à Ta:'.:;, du Maroc .et rte l'Ai- à a été 1111 -peu .regardée comme- la -ren- d-t toi'lio, en un tunnel, des deux équipes de pi ^Maiifeurs occupés à le forer par chaque ri' 7 ' . . ■ te -e -dernier coup de pioche a été donné, la co eniière cloison ia cédé; :1e ctvemin est ouvert. Au point de vue .politique, Ile résultat est sil Patent. Nfv ,0! "''sis les conséquences économiques ne pas de moindre importance. ir. s'Js les statistiques commerciales du Ma- l'I roc, on -s'attache d'hatbitude aux parts. Ain su,r un mouvement général d'une ceniiaone millions environ, ù la veille de la conquê: les Anglais venaient en tête, dépassant 1 peu tes Français eux-an&mcs. Oe commence a d'aband un peu fléchi, su: de ia guerre, puis ii a repris et augmen notablement. Rien que par CaisaHanca, France distance ses rivales. Mais ii cût-é cié 'commerce ecntraiiisé idaais .les ports traité, il se produit un actif échange de ma cbandises, ie-t un non moins va, et vie: d'hommes par las Ircntièras terrestres coi mimes u- l'Algérie cit. :au Maroc. De toi tamips, si l'on tenait compte de ces transa lions, l'Algérie e.t ila Finance'réunies, joui ■ja'ienjt' sur les 'inairch'és du Maroc d'une pi nauté incont.esta.bte. Situation qui, évader rient, emip.runiera une fonce nouvelle au î; îsvseiiiiel qu'il n'existe, désormais, plus : )arrage d''auciinie espèce icKiitre les deux pa.y pi'au contraire, ils -sont ncliés ' par 111 ■r-anri'rou'te libre qui demain, vraiseimMiabl lient, recevra un cluamin de fer . L'Algérie, en ipleîn essor aujourd'hui, pre; Ira une part grandissante à la prospéri uture .du Maroc. Comme.on le voit, ce -nom de Taza, n'e >as seulement évocateu,r d'un fait militai: 10table; il répond', en plus, à. de très vivant :t prailiqués réalités coloniales. BENE VAUTHIEH. — lEIOS FAITS. PBOPQS MEHU LE NOBLE JEU De braves (jens du bordelais assislaici i une course de taureaux, car. chose invra semblable, U y a de braves yens qui se doi lenl des joies du brûles Je suis, pour nia >pa>rt, nalurcllemenl di )Ose à souhaiter qu'ils soient noyés, écrt miidiës, brûles, me refusant à n'avoir pc le haine pour des êtres qui, se divcrlissei : VétrhpemeîT-t de chevaux et au massaci Vwn tauremi. Cependant, l'ai entendu de bons plaidoyci ir lis tiques en faveur de cette fêle fèroci •■î qui sait, elle entretient peut-être une bri dicté nécessaire au fond des races qui, saille, acquerraient la coupable veulerie d noulon. Puis, .je coneêdc ,qu'un spcctacl l'aukrejù'é qui survit., en nos temps de de-ymen verddires, avec- son jasle de san< Vor et de soleU, mérite quelque respcc L lors, je voudrais demander qrdee, simplt lent, pour les cheva.ux, le taureau moi ant, foudroyé au soleil dans rivresse roug e sa fureur, ayant un sort plus beau, plu igne d'envie que son frère assommé dan 7. fade, gluante, obscure almospôre de Vi haudoir... U faudrait, peut-être aussi, songer homme; mais, je n'y puis rien, ma sympt hie va au toro, cl l'ai, un jour applaudi clu mœusement-uri toro qui venait d'ouvrir I 1 cuisse de son maladroit assassin. Si bie lie je comprends admirablement, les brave ens du bordelais dont un exploit- est aini arré : Hier, au cours d'un combat de taumaua ux environs de Bordeaux, un toréado uilaëroii ne réussit pas à luer le taurcai ien que l'animal ait reçu dix-sept coup 'épéc. Le publie, furieux, se précipita dan mène cl attaqua le toréador. Il se produit une violente bagarre, d'où la police tir ? toréador gravement blessé et le conduis\ l'hôpital. Et c'est 1res bien, volià qui réalise la pluz e loros, selon mon cœur affamé de fus tic l où l-e goût des beaux spectacles lutte con "e la pitié... pour le toro, bien entendu; voit ui mel plus de iùstice dans un combat inc. al. Le toréador .courant autant de risque ue le taureau. Ce serait parfait si, désormais, le publi 7 chargeait d'abattre l'animal, je veux dir : combattant survivant, la plaza de loréa or, succédant à la plaza de tows. Peut-être, il est vrai, le recrutement de 1 réadors deviendrait-il plus difficile. Tan is. BOfS. Au jour le jour y POLITIQUE La Métropole, grand journal ciliér.ica ^ » -et an vers ois, moirs .donne dVwjeLlon tes nouvelles '.de .la. Conimistsion d?: XXXI. •< Nous vauil'càïs antolire 20v-mchtèes doubles, a dit un des membres ^le-ci,... pour aboutir avant décembre, di oui ère que de gouvernenre ut .puisse uabo -r un .projet de réforme commuuaile et pro 'ocMe pour .la fui d-e oe-M-e lauv.Té'e ou 1^ corn omeeuvent de ki nouvel'ïe... On abouîiiM. > Le môme jou;rn.ail insère àe:s eons-cdcrelkuii ndnn!. à montât que la réforme esfl- désiivc ir nos trois partis. Devait cet aeccM-d. vez-vous que lie Bien public a'etilende ave-: m co-Mègue /en çlliérica]iis,inie ? DéLromp'cZ-vous î \"oici son i.mpression, d'une énergie nd iraiile (c'est .Le anot, d'ans sa concise forme piidaiire). « Notre .avis est que, pour lia C omission ries XXXI, riuniport-ant es>t moins u< ire vite que (d'e tfaire bien. » /Pouvon-s-nous eaaiâ ato-iee, «ajouter que. •11s doute, pour notre clérical confrère, elle r.a bien sitôt qu'elle ne fera pas vite?... C'est ainsi que s'affi/nnie, en taule occasion, propos de toute hiiti'aîive, eût ant agonis in»: s èlémcnliS disparates dont se compose le rti clérical et don-l il es quere'Iiles, auj.«)iir-tiui, .menacont d'entraîner .le .pays i[;.a:rmj 5 .plus idangereu'ses .réactions et Tes contre-nps, (plus 'P'éri3flieux encore, de ceMes-c;. El c'ies't ce m amen c .que le XX° Siècle cihoi-; .pour r appeler .comment, voici trente ans, ; .dlénucianx arrivèrent aiu pouvoir!... Dn ne saurait trouver un souvenir de con-â'S'tio ' moêl'Ieur .pour releva- les périls de .eu'fe présente. î;! PETITE CHRONIQUE m Regards en arriéra 10 juin 1840. — Inauguration du Musée do te Versailles, consacré à toutes les gloires de la! j.j France. la 6^9 le A propos tic l'Affaire, u Les deux journées qui viennent de s'écouler r- tout été consacrées — dans le -procès Wjtoi-art U et consorts — à M. le juge d'instruction De vos. a- Déposant .sans papiers, sans aictes, sans is mémento d'aucune sorte — 011 sait que 3a loi c- l'interdit à tout témoin — i'i a fait depuis lun-s- di matin la narration détaillée d'une affaire compilexe entre, toutes, et qui, pour les neuf i- dixièmes, se résume en des diseussions de it chiffres. Et tout le monde .a admiré la prodi-}e o'ieuse mémoire dont faisait preuve le narra-s; teur. ie ,Ce PQs son seuil, mérite. Il faut recon-o- Iraîlre qu'il fait 'de .la cause un exposé très objectif, très clair. Evidemment, ses interpréta-^on-s seront contredites par les avocats des «prévenus, mais sur ;la plupart des faits matériels l'accord règne : et, de oes faits, le juge s'attache à. indiquer aussi bien ceux qui peu-l" vent être favorables aux prévenus que .les au-,J très. ° Nous sommes loin du juge d'instruction d'autrefois (cet autrefois date d'il y a quelques années <\ peine!) accusateur jusqu'à la _ partialité, hautain jusqu'à la grossièreté, opposant une fin de .non-recevoir aux requêtes h les plus justifiées de la Dqferise. 'Si nous insistons sur ce point, ce n'est pas pour le seul plaisir de faire l'éloge, même jus-tjfié, d'un magistrat : c'est parce que ce juge tl fut, il y a deux ans, très injustement attaqué, •_ pour avoir (laissé s'ôcflTa/pper Nestor Willmart. ... On blâma sa mollesse, on alla jusqu'à évoquer avec admiration la « manière forte » d?. tel autre magistrat instructeur. | Or, la manière .forite, la ,plupart du temps, ■c'est la violation des droits die la Défense, des s règles de d'humanité. ^ Chargé (depuis une heure d'une grosse ins-(' truction à peine commencée, averti par le iconseiiii du prévenu de l'impossibilliié .où se y trouvait celui-ci de se rendre au P.aila.is Oe \ jour-même, le juge n'avait aucune raison — 1 ne connaissant même pas le diossier — dé (prendre <leis mesures de rigueur. Il n'en prit u pas. c On voit aujourd'hui que s'il agit de .le sorte ■ c'était, non pas par une ine-aipaeité que cer-tains ne balancèrent pas de lui reprocher — mais par une compréhension -de ses devoirs »- qu'on voudrait rencontrer souvent, très sou-vent, chez ie,s membres de la magistrature. s Le « belge » îles Parisiens. 'Un journaliste parisien envoyé à Bruxelles pour suivre le procès W.i/lmart envoie à son à journal .un compte rendu qui commence par -un. dialogue « en belge ». « OhoMiohï ! ça vaut le voyage, sa.ies-tu. » f. Et plus l'join : n « Piendrez-vous un quartier pour trente joui's, monsieui-s? S aies-tu, le procès à Nes-te qu'il durera un mois de bon, vous pouvez croire... ,, Qu'est-ce .que cela peut bien vouloir dire? Chez quelle peuplade féroce, le bon reporter r a-t-ili- entendiu ce cri de guerre .« Ohoïliolïï » ? ? Quant à iîa langue qu'il emploie, no.us pou-s vons ilui certifier que ce .n'est ni du belge, ni s du \val'Ion, ni du maroïlien... ni même ,du fla-manld ! Au fait, l'auteur l'a peut-être in.ventée.' i Mais pourquoi se donner tant de mal ? /. Que les journalistes parisiens se contentcnl ri'écrire le français. C'est déjà suffisamment 'diffleîle, et cela ne leur arrive pas tous .les i joui-s, contrairement à ce qu'ils ont Vair de ,, croire. 'î Saiiît-Médarcl exagère, "j Eu vérité les traditions .s'en vent de partout. ? Il est difficile de pousser ;le service d'information. jusqu'au .séjour des Bienheureux, pour-" tant si un confrère, grâce à quelque tour de ■! sa façon, réussissait ià déjouer la vigilance - de saint Pierre, il .est probable que nous en apprendrions de .belles sur ce qui se pass-e ? lià-liaut 1 l II est évident qu'i.l y règne dans tous les services, un déplorable laisser-aller. Le département des saisons est tenu en dépit du bon sens. Tous les soirs, on oublie d'allumer une bonne moitié des étoiles. La grosse .lampe- de ,soleil est insuffisamment approvisionnée d'iiuile. Nous allons au-devant d'un désastre. Les employés .aux bureaux de Un météorologie. se sont mis en grève, et cette situa tion affole nos honorables vieux majors: Quant A saint Méklard, iil est .prouvé que ce vieillard, devient absolument gâteux. A tel I point qu'on songe à le remplacer : jadis iil se contentait de .lâcher ses eaux sur l'univers, pendant quelques sem.aines. C'était agaçant, mais cc-la ne continuait pas. A 'présent, il a changé cette eau en neige et en glace. C'est pourquoi Paris s'est évoffilé. lundi matin, sous 1 il* neige 1 v Il faudrait absolument trouver un moyen ' pour /r débarrasser du bonhomnic. Du train 1 dont il va, il finirait par faire des incongru!* 1 tés sur nos tètes. Or, saint Médard n'est pas un oiseau. [ ï îIii*a.mph<:pp SI y a eu un congrès de 3a Libre Pensée. Cgi!a plonge dans l'hiilarité ûe « XX0 Siècle », ' qui, depuis iquinze jours, .avec raison, ne lais- ' se pas passer une occasion de rire, même une mauvaise. Il lui en reste .si peu ! Donc, le « XXB Siècîîe » rit, parce qu'il met. en opposition, ces .mots : Libre-Pensée, avec ces autres mots : to'léranee et respect. On fait ' ce qu'on peut. Mais iî éclate parce qu'après '' •avoir affirmé le caractère sectaire de lia loi scolaire, et la nécessité de lutter énergique- ' meut contre elle, un des congressistes a dé- * claré : ^ '] « Nous pourrions nous rattraper puissam- !( ment, dit-il, dans le domaine si important de x renseignement professionnel, ménager, indus- friel, etc., cela avec l'aide des grandes admi- n idstrations publiques. » c Sur ce, notre confrère de triompher, <en ces ^ lignes d'une ironie puissamment inédite : ^ Bravos, applaudissements à droite. Penseur 1 du Centre, c laudamus te, benedicimus te ! >< t C'est un attentat, un crime, l'abomination de î lia désolation, de la part des pouvoirs publics qufc d'aider par dco subsides» l'enseignemen [ catholique. Mais aider les libres-penseurs à si | « rattraper » dans le domaine important di : l'enseignement professionnel : cela .n'a rien di contraire à la vraie liberté..: Très bien. ; L'organe gouvei-nemental' prêtendrait-iil qu; les pouvoirs publics ne doivent pas favorise! l'enseignement, professionnel ou. pur.enreiï scolaire? C'est pourtant une de leurs mission; essentielles. Et rien n'est mieux que de le favoriser se •Ion les principes de la libre pensée, c'est-à «dire en laissant, chacun libre de tout engage ment niora;], seul maître ,de sa pensée et d£ sa conscience... C'est-rà-idire en faisant exac tement le contraire du gouvernement qui c fait voter et se prépaie à appliquer l'odieuse •loi scolaire. <?==*=£> Le drapeau rouge. Les journaux conservateurs (de Pai^is (ei même lies autres) parlent sans irrévérence d'.une cérémonie au moins curieuse. On « reconstitua » cette « oriflamme » dont nous .savons vraiment bien, peu de chose pour espérer (la faire revivre. Cependant, 0.11 y est allié bravement et or « leva » (ce terme est étrangement profane dans "certain m o nde)H ' orifla m me comme a van" iBouvines. il y eut des pages, « comme à ur sacie ou comme à l'opéra, » dit un confrère, et les '« (bannières des ducs », escortant -l'orl fla.mane en toc... Mais ce q.ui doit sauver celle-ci, ide pareilis voisinages, aux yeux des républicains, c'est que la seule chose dont on soi! sûr ta son ipropos, c'est qu'elle fut un drapeai; rouge, oh ! mais d'un rouge à ravir la « so' cialé » tout lentière I... Et ce sont là petites ironies .qui .forment les derniers bonheurs 'de ce subtil M. (Bergeret. <5=^9 Le Cathay se civilise... La Chine vient d'adopter le système mé.tri que !.^ peu à peu la vieille Chine disparaît celle des pagodes en. porce!la.ine et des m an (daiûns aux ongles géants, la Chine des dra igons dorés et des jonques rouges sur des fleu ves bleus. Ses officiers ont pris è Berlin la raideur teutonne; elle a ses forts armés par Kru-pp et par le Creusot; .lïEmpire du Milieu est gouverné par un Président et désorganisé par.un Parlement; le rail va de Pékin à Canton, Ilanyang ; fait .ronfler nuit et jour ses hauts-fourneaux ; sous .la lune pâle, les coolies fument 3a cigarette, et les Tao Taïs boivent du whisky !... «M-û'ts où. sont Con fu ci us et les sages d'an-tan ? Gloire moderne. C'en est fait ! Malgré une certaine prévention du ,public sportif, ou mieux du public « tennis te », M110 Suzanne Lenglen, Française, a conquis île titre de .« championne » du monde, pour ,1e tennis. M110 Lem.gfl.ein est âgée de quinze ans. A cet âge, elle devient une reine du monde, avant même la majorité des souverains de droit divin. D'après les photographies que tous les journaux nous donnent, èUîe ne semble pas jolie... Mais e£i!e a tant de temps, encore, de 3e devenir! Et on nous apprend qu'elle possède une rare volonté avec laquelle elle pourri, conquérir cette performance: là, comme les •autres... Le plus amusant est que la filette se mit à (faire du tennis par ordonnance clu médecin, et sans but sportif ; voilà un morticole qui a fait une gloire sans s'en douter. Nouvelles à la main —• Expliquez-moi donc la mobilité de nos législateurs : à.la (guerre, si je vous sauve, on me décore: .si jeimc .sauve, on me fusille. — C'est que je ne vous vaux pas. ENCORE UPV MOT SUR LA VSïlSECTfO^ A bord de la «Princesse Alice», d'Anvers à Hambourg. Il m'aiïiiva l'autre .jo,ur de mêler ma taible voix au coiicer*. de clameurs indignées que provoque de temps en temps (il- n-'-est pas assez nourri) les exploits de -m'es-sieurs les tortionnaires en Chambre dits vivisec.teurs. Un grand journal parisien, dans un article sein-eatkameB; avait remis ila question sur le tapis .en dévoilant des horreur» encore inédites j. l'actif de ces « physiologistes ». Depuis, le même journa,l — unie « tribune libre ■ — ,a donné ila parole à un détenseur de la 5'i.vise'ctio.u. Car H s'en est trouvé un. j'ignore s'il fat tiré au sort ou -si, spontanément, héroïquement, in s'est idévoué. J'ai cependant quelque peine à admettre cette dernière hypothèse, parce que illliéroïsme suppose la conscience ; ar, cet avocat d'une .cause .honteuse ne me. parait pas avoir été très conscient 'de la hardiesse de son geste et (de la vigueur des ripostes que celui-cd pourrait- -lui attirer. * * (C'est un savant. Il est de l'Institut. 1,1 s'appelle Riciiet. Le professeur Chailles .Richct. (Etre «professeur et -de l'Institut n'implique las nécessairement l'obligation de s'être débarrassé de la dose de ... naïveté que tout îxemplaire de l'espèce liuma.ine apporte en laissant. Le professeur Richet eu a. peut-être conservé de trop, et- (le « Matin », en pu-Uliant :a .prose, poussa un peu lloin le souci de 8'im-lartlaiité;« Soyez antlvivisecteurs, mais n'exagérez 'ien », commence .par nous d'ire cet homme îonciliant. Il est bien aimable; il nous permet d'èiRf anltiivivisciCteuT^ ; seulement, ila uite de son .artidie essaye de nous démontrer Î'U'IQ- ne faut pas l'être : la vivisection n'est )as ce qu'on pense ; les tortures qu'on se! ilaît à étaler n'existent pas; il n'y a pas de! ruautés commises : « tout ce martyrologe j omplaisamment exposé es-t une légende » ; ujourd'hui, on endort les animaux : « c'est-à une règle .absolue que tous les savants se ont imposée » ; donc d'animal ne souffre >as... etc., etc. Depuis quand cela?... Le professeur Richet st doué, comme on dit à l'Institut, d'un cer-ain culot. Alors, les centaines de témoignages recueillis partout sont faux?... Les hofi-rêtes gens qui ont vu ces choses atroces ou ,j sont des imposteurs, ou ont été dupes d'ililu-t siens?... Bief : « la. vivisection n'existe .plus en tant qu'agent de douleur ». Du haut de sa chaire professorale, M. Richet laisse tomber ces affirmations catégoriques. Seulement il néglige i de .fournir ila moindre preuve de ce qu'il ■ avance ; et, connue, je viens de le dire, les tê-moignages contraires abondent au point que i l'on ne sait à qui entendre. * * * Çe qui achève de mettre au jour la mentalité de M. Richet, c'est la «puérilité — pour ne pas dire autre chose — du procédé qu'il em-.. ploie en terminant son plaidoyer : il en est encore à nous reprocher de réserver notre pitié aux victimes de la vivisection, alors que tant d'autres y ont droit : celles d es .abattoirs, des tirs aux .pigeons, des chasses à courre, des courses de taureaux — et enfin les innombrables .victimes des calamités diverses auxquelles la pauvre humanité continue d'être livrée : « Mais toutes ces douleurs humaines ne sont que fariboles aux yeux des antlvivisecteurs, conclut cet homme étonnant, et ils aiment mieux s'émouvoir sur le cœur d'une grenouille .décapitée. » * * * J'aurais vraiment mauvaise grâce à entre prendre de réfuter ces « fariboles », — pour • employer l'expression du folâtre M. Richet. lequel, évidemment, n'a rien, lu ni rien entendu, des expressions de notre pitié, .et qui feint de croire que cette pitié .ne s'adresse point .à tous les objets susceptibles de la .solliciter. Restons donc .anttvivisecteurs, sans même avoir .peur d'exagérer... Jean d'ARDENNE. —~>—se 4> < —— OUI ©U MOI Lë KU1 A-ï-lL ïtjfflUllifln SA SAilîitÂCTlUir! Démenti d'un démenti Nous avons enregisiré, samedi, la « rectilica-tion » qu' « un officier de l'entourage du ministre de la guerre » avait cru devoir demander à l'un de nos rédacteurs au sujet de l'article signé XXX, — intitulé : « la Revue du 20 mai », paru le A juin, — et dans lequel il était affirmé que le roi Albert, — en faisant part à M. de Broqueville de « la bonne impression » que la revue avait laissée au roi de Danemark, — s'était abstenu d'y ajouter l'expression de sa satisfaction personnelle. De toutes parts, on nous affirme que cette rectification est sans objet. Et on nous le prouve en nous faisant parvenir le texte complet de l'ordre du jour lancé par le ministre de la guerre, que. nous croyons devoir reproduire « in-extenso ». Nous mettons en italiques Ile passage qui traduit l'appréciation du roi Christian : Ministère de la guerre •Bruxelles, le 22 mai 1914 Cabinet ' N° 3251/11. ORDRE DU JOUR »Sa Majesté le Roi an'a fait l'honneur de «n'écrire ce qui suif, au sujet de la revue et du défilé du 20 couram't ; « Sa Majesté le roi Christian X m'a fait pari de la, bonne impression que lui a laissé la revue H le défilé des troupes de la 6e division d'armée renforcée ci de la division de cavalerie. » En transmellant celle appréciation flat-ieuse aux officiers, sous-officiers cl. soldats, j'y joins iLcxpesiscjon de ma 'salisfaction. iL/e imiîïisije de )Ui guerre, .(Sig-ié) (Oh. de (BllOQL'EMLL'E. Ce texte ne laisse place à aucun, doute. Le roi Albert a fait part à son ministre de « la bonne impression » du roi. Christian, — sans plus. Si notre souverain avait formulé une appréciation personnelle favorable, M. de Broqueville n'eut pas manqué de l'enregistrer. Le ministre de la guerre s'est borné à joindre l'expression de sa propre « satisfaction » ù l'appréciation du roi Christian. Remarquons, d'autre part, que l'appréciation du souverain danois mérite bien plus Tépi-tliète de « polie » que celle de « flatteuse » employée par M. de Broqueville, attendu que le roi Christian, d'après le témoignage du roi Albert, s'est borné à faire part à son hôte de la « bonne impression » que lui a laissé la revue. Il serait difficile d'être plus réservé dans l'éloge et l'appréciation ne nous semble rien moins que flatteuse. Au fond, le ministre de la guerre s'en est parfaitement rendu compte, car lui-même n'a pas osé employer de terme plus expressif que le mot banal de « satisfaction » pour .formuler sa propre appréciation. Tout ceci démontre le fondement des critiques que nous avons formulées. ... Echos miSîiaires LES BU fi EAUX OES AUTORITES MILITAIRES Dans îles corps de troupes, les bureaux des chefs d'unités sont installés dans les casernes ; les autres autorités diverses et les chefs de service reçoivent une indemnité dite pour frais du bureau, et doivent en prélever les frais de location et d'ameublement de locaux non «militaires pour l'installa tion de leurs bureaux.Le ministre de Ta guerre, dans un but d'économie budgétaire, a décidé qu'en principe les autorités militaires et les chefs de service en question, .auront, à l'aven fr, leurs bureaux établis autant que possible dans un bâtiment militaire ou à défaut dans un immeuble loué, non par l'occupant, mais directemeTit"par l'Etat et meublé également par celui-ci. Toutefois, iransitoirement, les officiers qui j auraient contracté des engagements de location, continueront jusque, extinction de ces engagements à .jouir de la partie de leurs frais £e /bureau destinée à satisfaire aux dites obligations. , ■Quant .aux installations des bureaux (de 3'E- ! •tac. c'est-à-dire à «leur ameublement, 3e service du génie dans les places fortes et celui ; des bâtiments civils dans les autres garnisons en assumeront la réalisation et la gestion. L'AFFAIRE Wilmart Contrefaçon de 60,000 Obligations du Chemin de fer* Gand-Temeuzen Audience du mardi 9 juin. Malgré la difficulté d'entrevoir les prévenus, le peu de chance, encore, de les entendre, l'aridité de ce débat d'affaires, il y a des gens qui attendent, dans le couloir, dès avant 8 heures. Bientôt, dans la salle, sept gendarmes se préparent au service. Le photographe d'un journal parisien se présente et se voit refuser, par le président, l'autorisation d'« opérer ». Il revient, pourtant, et sollicite de Wilmart ce que le magistrat lui a refusé : — Cela m'est égal ! répond Wilmart,qui prend la « i)ose ». il JUGE D INSTRUCTION vurtufiwr. m ucruotK L'audience est reprise. Elle sera consacrée toute entière à entendre la fin de la déposition de M. De vos, juge d'instruction. Certains des prévenus ont fait procéder à' une contre-expertise. Leurs rapports rencontrent ceux du juge d'instruction. M0 Morichar demande que les experts confrontent leurs travaux.M® Morichar précise, ensuite, quelques chiffres pour limiter le terrain du débat. Il rend . d'abord hommage à l'instruction. Cellè-ci parla, au début, de ;50 millions. Maintenant, eile porte sur 17,200,000 en tout. Le juge d'instruction réplique qu'il dut, dans son mandat d'arrêt, à fins d'extradition, viser le préjudice maximum. M0 Morichar approuve et résume le détail de cette somme dont lestent G millions pour lesquels Wilmart est comptable. Ils sont entrés dans les caisses de Gand-Terneuzen. 1,800,000 seulement servirent aux dettes personnelles de l'inculpé. Cette dernière somme est compensée par ses appointements, dit M® Morichar. Le substitut et le président protestent vivement. On ne peut entrer ainsi déjà dans le détail du débat. M° Morichar prend acte que 8 millions former ront l'objet, du débat. Le président s'informe d'une lettre datée fin septembre 1912, du frère d'Ithier, engageant r administration à se montrer prudente- en raison de bruits fâcheux. Cependant, It hier signa encore des titres en octobre. M° Limage précise un autre point : Ithier s'est rendu chez Wilmart et lui demanda des explications; Wilmart le rassura. LE ROLE DES DIVERS PREVENUS Waecliter était en relations constantes avec Wilmart. Il fit des opérations de prêts pour Wilmart en titres irréguliers, depuis 1903, pour une somme considérable. Le produit brut des reports est de 7,900,000, pour le groupe Waecliter, dans laquelle somme plus de 200,000 de Dethier. Il restait dû, sur l'ensemble, 5 millions, au 16 octobre 1912. Waecliter a servi d'intermédiaire à Nestor Wilmart; il place ses titres chez les agents de change, dans les banques. Les rémunérations qu'il touche consistent en une majoration du courtage. Il a prêté son nom à Wilmart et signe les effets des opérations de reports. 11 est servi par son influence de « rédacteur du bulletin financier d'un important journal bruxellois »' (la « Chronique »). C'est Dethier qui manipule et transporte les fonds et les titres, établit les comptes des sommes versées, etc. Waeehtei'ct Dethier ont dû savoir le nombre de titres réguliers en cours et, par là, se rendre compte de l'existence de titres irrcguliers. Ils s'excusent en faisant remarquer qu'ils n'ont pas tenu de livres de sortie. Pourtant, Waechter «et Dethier étaient renseignés par Rasquin sur la marche des affaires de la société... Songez qu'en 1911 ces titres sont au nombre de 19,000, alors que le nombre régulier est 12,500. D'autres raisons encore viennent établir ce point. Dans -l'instruction, Dethier affirme Certain détail que nie Wilmart. Des documents paraissent établir que Van Hentenryck ignora, jusqu'à une époque assez difficile à déterminer, l'existence des titres ir-réguliers. Un autre document semble indiquer que Wilmart n'avait pas expliqué encore, en 1907, à Waecliter. le prétexte à l'existence des titres irréguliers. LES TITRES BRULES Cette explication (dont il est question à tout propos) se résume ainsi : A la suite d'un incendie au siège de la société, on a dû réimprimer des carnets de titres. Mais on avait déjà détaché certains titres de certains carnets, iesquels titres existent ainsi forcément en double. M° Jamar doute que l'explication soit entièrement l'œuvre de Wilmart. Waecliter ne s'en servit pas à l'instruction. Un vif incident se produit au sujet de l'invention de cette fable entre le tribunal et M® Huys-m an s. . Waechter ne se souvient pas des détails qu'on lui demande, mais reconnaît les' documents qu'on lui montre. Dethier écrivait sous la dictée de Waechter ou, simplement, d'après ses instructions.Le juge d'instruction examine quels furent les cas de double emploi connus par Dethier. En janvier 1909, il en connaît 37. Le défenseur fait remarquer que ce qui nous semble d'une parfaite évidence, maintenant que nous sommes avertis, pouvait paraître bien moins nettement,à quelqu'un dont rien n'avait éveillé la défiance et qui n'était pas préparé à si invraisemblable situation. Waechter et Dethier, assure le juge d'instruction, étaient au courant des raisons véritables pour lesquelles les titres irréguliers étaient-créés. Ils protestent n'avoir cru qu'à des besoins do la société. M. Devos signale au tribunal ce qui. permet d'apprécier leur attitude : les opérations relatives aux titres irréguliers sont faites par le personnel de la société. Dethier s'est rendu très souvent au bureau de Gand-Ternëuzen. Le produit des reports sert, à faire des versements pour le compte de la société, pour des appointements d'administrateurs, en retards. 300,000 francs de coupons ont été trouvés "•hez Wilmart. lequel, est-il dit. n'en avait pas besoin et se trouvait crédité de leur montant :lans les livres de la Société Gand-Tcrneuzen. LES DOUBLES EMPLOIS Les doubles emplois ont été connus de yVaechter, Dethier, Van Ilentenryck. Ils en ont .'ait des listes qui n'ont pas empêché des opé-•ations sur ces titres. On se bornait à tacher lu'ils ne ne rencontrassent pas dans la même manque. Nous verrons, continue le juge d'instruction, ■fu'on a fait des opérations, alors que ces tires portaient des numéros déjà existants en r?utr.es banques. M° Jamar précise que Waechter est. venu ipoiitanement au Palais fournir des explica-

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