La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 03 Mei. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4x54f1p14v/
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[limnuohe ît moi 1U14. — Sdttioa Iï CINQ CENTIMES EB NUMERO POT H 0IIUT1 ES BILGIQU* 4?» auuét) — No IXO LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) •huxelt.il GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration: N* Rédaction : N* M08 9, ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. La. Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, «30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an FONDATEUR : Victor de la IIESBAYE RÉDACTEDE EN CHEF : Jean d'ARDENNE ANNONCES : page : 30 cent, la pctito ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-di7crs (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On no garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Rourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3W9 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, S et 1, Galerio du Roi. Les Miles pnwots par M. Maurice Wilmotte professeur à l'Université de Liège [ On a dit : Sa .fonction cric l'organe; et le I mot a fait fortune chez tes pédagogues et les ■amateures de sociologie. M. de BroqiKwSlte I ouro le mérite, devant l'histoire, d'avoir in-I "venté «me nouvelle formule, et c'est celle-ci : I La fonction crée Miomme politique. I Les teofeww de ila Chronique n'ont ossuré-I ment ip'ais oublié la lettre iumeu.se, ailnessép I pur le chef du cabinet à MM. de Crawfhez et I Braeonier de Hemricourt, dont les camlMa I tures hutoâses inquiétaient ses amis wallons. I Cette lettre, reconnaissant impliciieanent les ■ torts <lu régime actuel à l'égard d'une moi- ■ lié des Belges, proposait ci ces messieurs ■ une « délégation permanente... en vue d'éta-I Kir un contact régulier et permanent avec le ■ gouvernement ». C'était revêtir -deux honora- ■ Mes inconnus id'une l'onction qui en .faisait I des hommes politiques ide première impor- ■ tauce. I Remarquez que, pour ma part, je n'y ver- ■ pals ndl inconvénient. La Wallonie a été ■ si uuA et si peu défendue dans nos assem- ■ Méos dâlihénantes qu'eïlle devrait plutôt se ■ fi-liciler de trouver en dehors d'elles des ■ avocats, jouissant, d'un autorité qui a pres- ■ >iu« toujours manqué à ses mandataires. I Ceux-ci, libéraux ou. socialist-es, aussi bien I nue eatlioliqucs, n'ont cessé d'être viniculés ■ par un programme dont l'un des principaux ■ articles consiste dans cette soi-disant égalité ■ des langues, lia ptaCs grande absurdité qu'on ■ ait jamais imaginé dans nota» Béotie. *** I Or c'est rie Jù, et de lii seulement, qu'est I venu tout le mal. Nos lois d'enseignement, ■ de justice, d'administration, etc. sont toutes ■ également viciées, idepnis quelque trente ans, ■ par l'une eu d'autre application pratique de I ce principe d'égaililé entre un idiome de haute ■ cuiiture et d'extension universelle et ce que ■ j'ai, ici môme, appelé jadis une languie de ■ seconde Classe. I iDonc, pour que nos mandataires publics ■ méritait la confiance de leurs mandants ■ wallons, ils devraient répudier courageuse- ■ meut ce dogme insensé, et je doute qu'aucun I d'eux le fasse sans être déclaré traître au I parti 'qui l'honore de sa confiance. Le temps ■ n'est pas encore -venu où les classifications ■ politiques d'usage actuel subiront un remia- ■ niement, conditionné par les intérêts et les I appétits de race, si nettement -opposés chez I nous. I Dès ilors, pourquoi des 'hommes nouveaux, iibres de tout engagement de parti, jndifté-I irants aux objurgations des comités illecto-Iraux et aux excommunications des conseils [ généraux de droite ou de gauche, ne se con-I oerleraient-îls pas pour la défense d'une par-I tie des Belges qui is® prétendent lésés dans I leurs droits historiques ? C'est ce qu'avaient | admirablement compris des flamingants d'il I y a un demi-siècle. Au lieu de recruter leurs I dirigeante parai îles (hommes politiqueis déjà ■ compromis par des "votes et des actes con-| traînes aux tendances intransigeantes du mouvement, ils me craignirent pas de s'adres-I Ber A des littérateurs, à, des journalistes, à îles employés, à des maîtres d'école, ù toute cette armée démocratique des petits électeurs, qui, peu a peu, dans les associations politiques, constitua le noyau des légions actuelles, força la main aux mandataires pu-| Mies, leur arracha des engagements, des promesses, des votes, des propositions de loi. * * * C'est exactement le contraire qui a eu lieu en Wallonie, et je doute qu'on puisse s'en féliciter. Des mandataires publics y ont pris ! l'initiative d'un mouvement d'ensemble, que les ligues wallonnes, excellent outil de propagande, avaient négligé jusque-là. L'Assemblée .wallonne a été, en majeure partie, composée de sénateurs, de députés, de conseillers provinciaux et communaux dont le passé était entaché de torts graves envers la Wallonie. La plupart d'entre eux ont voté les Ibis flamingantes, et leur repentir me laisse défiant. J'ajouterai — et c'est une autre lare de ce rassemblement — que, parce lue politique avant tout, il a éloigné de lui et de son œuvre, les représentants d'un de nos trois grands partis, celui dont la collaboration aurait été la .plus efficace, pour des raisons qu'il aérait presque puéril d'exposer ici. Mais la composition de l'Assamblée wallonne prête à 'bien d'autres critiques. De qui ses membres tiennent-ïs leur mandat? D'eux-mêmes. Nul ne les a désignés dans un scru-tia ouvert, démocratique, dûment contrôlé. le suis donc bien forcé de sourire lorsque j apprends, parles journaux que l'Union des Femmes de Wallonie et quelques autres ■groupements liégeois de cette importance ôléc-torale se sont émues de la délégation propo-sée à MM. de Crawliez et Braconnier-de Hemricourt, et se refusent à confirmer le mandat de ces messieurs. Que représentent ces groupements eux-w&nes ? Rien du tout. Le jour où nos grandes associations commerciales et industrielles des bassins de Liège, de Ghartoroi, etc., où les barreaux des fraudes villes wallonnes, où les sociétés inégales des quatre provinces de l'Est, où 'Université de Liège, où les syndicats d'ins-wuteur's, où les fédérations ouvrières socialistes et catholiques, etc., etc., auront pris tfntutte et désigné, dans les formes voulues, 'Kirs délégués !ù une Constituante wallonne, Cfi jonrJ.ii, j'estimerai qu'en effet, les nobles ®Ws de M. de Broqueville peuvent se le tenir P°ur dit et abdiquer sans phrase. Mais usqu'au jour où ce beau spectacle j ®e sera offert, je me demanderai, .ma l'oi, Wmmejit tel député connu, qui a voté d'en-"toosiasnie les pires provocations à la Wal-■"■w, serait, parce que membre de l'Assern-wallonne, mieux qualifié que ces deux "•Ssieurs pour crier casse-cou à M. Helie-Mte et â ses collègues. M. WILMOTTE. MENUS FAITS. PROPOS MENUS L'AUTEUR GAI Pauvre diable! il était professiomieUemcnt gai, il gagnait sa vie à faire rire les autres, et comme tous les auteurs gais, il avait soi[ de tristesse• C'est Gavaull, qu'il s'appelle; il est aujourd'hui directeur de L'Odéon et c'est sans doute qu'on n'a pas voulu lui confier la Morgue. Nows sommes ù peine revenus de la stupeur où nous plongea la déconfiture de ^illustre Antoine. Un vrai deuil national; Antoine consolait sa patrie de la perte de deux provinces et la stupidité majeure de M. Dou-merg-ue, Antoine faisait de la mise en scène supérieure, il faisait ça dans la solitude, personne n'y allait voir. Mais, enfin, croyons-le, car c'est un article de foi, la sublimité de la mise en scène d'Antoine; je veux bien. Or, Antoine trébucha, Antoine chuil, le voilà par terre, qu'il est grand! répétons la parole : « je ne l'avais pas cm si grand. » Mais, enfin, il n'est plus, et Gavault se présente, sur l'air de la Marseillaise : Il entrera dans la carrière, quand son aîné n'y sera. plus, il y trouvera sa poussière el la trace de ses vertus (bis). Vertus et déficit... C'est sublime; pour le reste, Gavaull « Non moins jaloux de lui survivre Que de partager son cercueil (Cercueil pour Odéon) Gavaull le comique, est sublime, selon le programme : s'ils tombent, nos jeunes héros, la terre en produit de nouveaux... (C'est toujours dans la Marseillaise.)Notez que ce Gavaull, que l'éloquent Vi-viani enterre tout vif, dans le mausolée odéonian, aurait pu casser des cailloux, boire de l'eau de Seine, entrer à la trappe, épouser une négresse dans une chambre tendue de noir, se faire croque-mort. H a préféré ce qu'il y a au monde de plus lointain, de plus crématoire, de plus nécro-phagique, de plus lugubre : l'Odéon. Après cela, il ne lui reste plus qu'une chose i faire : siéger parmi le comité qui lit les pièces d'auleurs beiges : Ah ! ils sont gais, quand ils s'y mettent, les auteurs gais ! BOB. An jour le jour LU PÔJJT1QUE *j-, « La bois mort, suprême espoir et jfiTl suprêmeipensée. » C'est en ces .termes lAj que la Pairie (de Bruges) commence ^1? une pdlémique avec nous ù propos des derniers initiales de la Chronique sur je cartel. Et, dans son émoi, la vénérable gazette oublie qu'ill Suffirait d'enlever l'article., en tête, pour obtenir un passable alexandrin... La Patrie nous reproche, en prose, de faire appel au nombre, lequel cependant continue de nous paraître avoir quelque importance dans une éjection... Puis, sans crainte des contradictions qu'elle pratique depuis longtemps, él'le nous reproche de faire une lapalissade pour avoir dit que c'est par la gauche libérale, surtout, que se peut renverser la droite : il y a aussi la gauche socialiste, cependant, bon confrère, ne l'oubliez pas ! Après avoir constaté que le <i bois mort aime bien être du .côté du manche », la Patrie se demande « si le bois mort tapera dans le panneau ». Cette série d'images, plutôt contradictoires, nous semble cacher mal une certaine1 inquiétude... , Plus les cléricaux reprocheront maladroitement sa sagesse, au parti libéral, pîus ils lui donneront de chances auprès de l'opinion, lassée par les aventures d'un déricaSisme passé ù l'état rabique par suite d'un trop Ions sèiour au ,pouvoir. PETITE CHRONIQUE Regards en arrièro 3 mai 1848. — Ouverture de l'Assombléè constituante en France. Les revues et les souverains danois. Grand ibramile-ibas de combat au cabinet ministériel, dans les bureaux et dans lies ét'ats-majovs : nos -troupes, paraît-M, n'ont pas suffisamment d'effets de grande tenue i>o-ur la revue d,u 20 courant. On s'en aperçofà ... un peu tard : pas de tuniques pour .nos trtfupiers, pas ide tenue définitive pour nos officiers. Alois, dare, idare, des ordres ont été lancés, les chefs de corps convoqués,de grandes conférences ont eu lieu. Il en résulte que tous les fonds de magasin seron-t « rafistolés » ; on espère pouvoir habiller tant bien que mail la moitié de nos compagnies... Puis,- après tout, on parviendra toujours à cacher nos misères sous des capotes. Mais où ces mauvaises plaisanteries prennent dés al'lures vexatoires, c'est à l'égard des officiers. On sait que, depuis deux ans, les bureaux somnolent sur des projets de transformations de tenues que l'on a fait expérimenter... Devinez par qui? Par les officiers du cabinet ,du ministre pour leurs ébats d'un rond-de-cuir sur l'autre, et tout cela « gratis pro Deo » ! Et .voici qu'au milieu de ces dooix loisirs survient une visite de souverain étranger. Alors, on s'affole •: vite, une dépêche ministérielle — et non un arrêté royal : donc encore du provisoire, — l'ordre est donné aux officiers d'avoir à se pourvoir, pour le 20 courant, d'une nouvelle tenue... C'est là une façon vraiment par trop cava-Ai ère d'occasionner des frais aux officiers et. principalement, aux nouveaux promus, qui s-rf sont fait bahiMer suivant les dernières prescriptions. Malheureuseffiient, celles-ci sont tou jours provisoires, et les ma'lheurenx se voient astreints à. dei nouveaux frais. Si bien qu'après l'éreintement systématique, sous forme de service intensif, les officiers subissent l'éreiinitement des bourse/s modestes. C'est complet comme esprit de justice! j Le danger des images. | Le vénérable « Courrier de Bruxellîes » esquisse un portrait-charge de M. Anseeile, qui renferme 'des images trè:s audacieuses I Jugez-en ; « 'Le 'citoyen Ansceîe est l'homme de Belgique qui se imet :1e plus de plumets sur la iête. 1/1 s'en orne tous lies y ours, ;sa tête en est couverte comme celle d'un Cacique1. Est-ce le signe du vrai mérita? C'est certainement la preuve d'une vanité débordante. C'est un homme qui croit avoir inventé toutes les choses dont il use, y compris 3a poudre. En même -temps iqu'iune vulgaire vanité cela montre un gros défaut d'intelligence ; s'il avait plus d'esprit 1û serait plus modeste. » Ainsi les journalistes cléricaux qui généralement affectionnent ces formules modestes : « il nous ,plaît... », 'les ministres cléricaux qui « permettent » ou ne permettent pas tel ou tel geste à l'univers entier « montrent un gros défant d'intelligence ». Mais ill y a mieux. Le « Courrier de Bruxelles » annonce que M. Anseele « croit avoir inventé toutes îles choses dont il use, y compris Ca poudre ». Quq veut dire le journal cfférical, et prétend-il que le fondateur du « Vooruit » assassine un patron à chacun de ses repas?,.. H est dangereux d'user d'images sans un sérieux doigté I <5==^ Pour leurs câbles et fils électriques. Administrations publiques, sociétés de traction et d'éclairage, usines, charbonnages s'adressent à J.-C. HSR0UX & Ci0, 7, square de l'Aviation. La meilleure qualité au plus bas prix. La mare stagnante est aurifère. Ce n'est pas sans une certaine .gaîté qu'on lit dans nombre de journaux français le texte d'une affiche adressée aux électeurs de sa commune par le maire de la Ferté-Bernard, petite ville du fief électoral de M. Caillaux. Ce brave alcade pince la corde de la reconnaissance. 11 rappelle ses administres que, grâce <; au puissant appui » de M. Caillaux, la commune a touché 117,500 francs sur les fonds du pari mutuel, réservés en France, comme on le sait, aux œuvres d'assistance et d'hygiène. Il leur apprend qu'elle touchera, bien avant son tour, et cette année même, une importante subvention de la même caisse. Il ne leur permet pas d'ignorer que si la commune peut se livrer à des travaux d'adduction d'eau, c'est toujours grâce au ploutocrate démagogue qui a hâté en haut lieu l'approbation des devis. Il les conjure enfin de se souvenir que, si « Jo » n'avait pas été un peu là, la Ferté-Bernard n'aurait jamais pu obtenir un délai de cinquante ans pour l'amortissement de son dernier emprunt, les délais maxima accordés étant de trente ans. L'amitié d'un grand homme étant un bienfait des dieux, M. le maire adjure ses administrés de faire de M. Caillaux un grand homme jusqu'en 1918 et de conserver ainsi son amitié. ...Ou qui pourrait s'intituler : « Petit chapitre additionnel aux * regrettables abus d'influence » soumis à la commission Hochette. » C'est beau, la mare stagnante ! Ibsen et la critique. Quand .Lugnë-«Poë révâla, à la France, i'œu-vpd de Henrik Ibsen, .l'intuitii et nerveux public de •« l'Œuvre », 'd'abord déconcerté, eut tôt ïaft de reconnaître !!e génie, et de s'enthousiasmer. Par contre, de nombreux critiques se contentèrent de ramier, avec une lourde pédanterie'; M. Jules Lemaître, notamment, fit preuve — en icelte occurrence — d'une parfaite incompréhension. Les grands pontifes des lettres allèrent jusqu'à prétendre qu'Ibsen, avait démarqué le bas-4>leu enflammé qu'était M1"0 S and, et aussi le-pontifiant et antiifiiciei D.urna? fils. Georges BranJdès, ami dévoué d'Ibsen, s'émut de «ces .inepties ; mais, de Christiania, i'ad-mirai)le dramaturge Gui écrivit : « 1° Je idiéiclare sur mon honneur n'avoir jamais lu, ni dans ma jeunesse, ni -pilus tard, aucun livre de George Sand. J'avais commencé de lire une' traduction ide « Consueilo », mais je laissai .ce roman, où j'ai cru reconnaître une philosophie de [dilettante, non l'œuvre d' « un véritable écrivain ». Peut-être me suis-je trompé, n'ayant !lu que quelques pages du livre.■» 2° Je ne dois absolument rien à Alexandre Dumas, quant à la forme dramatique, sauf que ses pièces m'ont appris à éviter certaines fautes et erreurs grossières, assez souvent commises par lui. » Mon sincère remerciement pour la peine que vous voulez prendre en rectifiant ces fantaisies françaises. » Fantaisies !... Ibsen était courtois. Chaussures tragiques. On nous avait raconté déjà comment un bâtiment entier venait d'arriver d'Orient ramenant un chargement de projectiles ramassés sur les champs de bataille balkaniques. Ce plomb, ce cuivre, qui avaient tué, allaient devenir capsules et collerettes de bouteilles de Champagne...Maintenant, c'est un chargement de souliers arrachés aux morts et qui vont reparaître sous la forme de chaussures « américaines », trottant sur nos boulevards, aux pieds de nos fringantes ouvrières... Nous nous échauffons l'esprit bien à tort, sur de tels contrastes. Il n'est-pas qu'Hélène, dont les pieds blancs ont trempé leurs talons dans le sang; la nature entière no fait de la vie qu'avec la mort et, seule, notre pensée peut, s'affranchir du meurtre formant la base horrible de l'ordre naturel. <5=55^ « L'églanlierken ». La « XX® SiècTre » cite une circulaire dans laquelle une association flamingante excommunie M. de Broquev.iMe, a propos de sa lettre lux candidats MM. Crawhez et Braeonier; vous savez bien, celle pour laquelle le baron irrita -;>le n'admet pas de questions ! La circulaire ne laisse; pas d'être curieuse, ne. fût-ice que par ce ton d'épilepsie montrant le genre de « politique » pratiquée par les flamingants, même envers des « chefs » cléricaux. En enregistrant ce symptôme généra.!, nous nous refusons à le prendre au tragique : il est évident que M. de BroqueviMe ne saurait être mécontent de ceux qui tendent à. faire prendre au sérieux ses avan/ces aux Wallons, sacrifiés par les cléricaux selon la plus urgente et la plus désastreuse tactique électorale... Cela suffirait à expliquer pourquoi le « XX* Siècle » reproduit cette incongruité en première page. Nous ne nous refuserons pas, du reste, à constaterune fois de plus les dangers d'un état d'esprit que les cléricaux réussirent à pousser jusqu'à de tels accès rabiques... à ï». TOftJr — M. Gherrie, le naturaliste de la mission Roo. sevelt en Amn^onie, prétend qu'il es iit jamais vovase aussi dur. — Ch'îrrie, va! i). ne faudrait pourtant pas... cherrer! HORS FRONTIERES Samedi 2 mai. La liquidation balkanique approche de lt lin, ouy pour être prudents, disom plutôt qu■ nous assistons à la liquidation d'une période de la question d'Orient. Les problèmes terri lor'mux sont ù peu près réglés ; reste main tenant la question financière. Nul ne conteste, étant donné que la Del h oldomane est une institution d'intérêt euro péen et en quelque sorte indépendani'e d< ki Porte, mais soumise aux diverses clvcmcel leries, nul, disons- nous, ne conteste la né cessiité d'imposer aux puissances annexan des territoires ottomans une coopé-mtion ai service des intérêts de la Dette, coopémtio? proportionnée à la productivité fiscale de. (ejThtàiœs annexés. Il est néanmoins à considérer que les puis sauces intéressées contesteront fortement U part contributive à elles imputées. Mais i est à croire que ces protestations seront pu mment formelles. En somme, on ne réclama aux puissances balkaniques qu'un cinquiôm de la Dette ottomane, ce qui n'est pas exa géré. Ici encore, on discutera... et on s'en tendra. Notons, etl passant, le tour mauvais, mat légitime, joué par la Porte à la Grèce qui s. voit infliger les trois cinquièmes de la par balkanique de la DeUc : la rançon de Salo nique. * * * Tout a l'air calme : le calme qui prêcèd la tempête. L'on verra les profets d'augvnen tations d'effectifs et de réorganisation d'ar mement élaborés outre-Rhin. Ceci est beau coup. Il y a plus : les manifestations de Berlii contre lu légion étrangère et la surexcita lion de l'opinion allemande contre le juge ment de Perm. *** M. Caillaux provoque M. d'AUlicres : il < beau dire et beau faire, la commission Rc cheUe n'en a pas moins jugé déplorables cer taines accointances el Calmeltc est mort. Mais M• Caillaux s'inspire de Danton (( De l'audace... » etc. I^e drame <3u « Figaro » M. Boucard a sa conviction faite sur l'emplo du temps de M",c Caillaux De Paris, le 2. — M. Boucard, juge d'instruc tion, a reçu de nouveau aujourd'hui MM. Cec caldi et Caillaux. M. Ceccaldi s'est borné à protester contre le commentaires faits par 1' « Echo de Paris » su sa déposition d'hier et a demandé à être cou fronté avec l'auteur de ces commentaires. M. Caillaux a remis à M. Boucard une liste d témoins pouvant attester que c'est bien à i heu res que M®9 Caillaux s'est rendue au Crédi lyonnais. M. Boucard a déclaré que sa conviction es maintenant faite d'une façon définitive et qu'i ne croit pas utile d'entendre de nouveaux tè moins, M. G. Dreyfus dément M. Ceccaldi, qui s'excuse... M. Ceccaldi avait parlé au juge d'instructioi l'une personne,qu'il n'avait pas voulu nommer financier bien connu, ayant des intérêts an « Figaro », et qui avait renseigné M. Painlevf sur la date de la publication des lettres in.ti mes. Cette personne se fit connaître aujour d'hui. C'est,M. Gaston Dreyfus, qui se préseni; au cabinet.du juge d'instruction. Il déclara a\ juge qu'il connaissait MM. Catoeite et Cail toux, m a is qu ^Contrairement aux déclaration! de MM. Painilevé.et Gèçicaî/di, il n'avait jama.i; parlé de lettres intimes que M. Cataietie aval l'intention de puiblier. Son. rôle s'est borné ; parler de la publication du rapport Fabrc. Le juge a entendu ensuite M. Dubarry, éga lement mis en cause par M. Cecca.Vli, au su Jet de la publication des lettres intimes. A s: sortie du cabinet du juge*, M. Dubarry se ren ferma dams le mutisme le plus complet et an-nîonça qu'il ferait un procès à tout journal qu publierait sa déposition. la crise mexicaine Serait-ce l'armistice général ? De Washington, le 2. — Une dépêche de Me xico annonce que le gouvernement a ordonm la suspension des hostilités durant la média tion. Un armistice aurait été conclu par les ré présentants des Etats-Unis, des fédéraux et de: insurgés. Le général Garranza ne veut pas neutralise Tampico De Washington-, le 2. — Le général Carranzt a télégraphié au président WiSsoii pour lui dé clarer que les insurgés ne consentiraient pa< formellement à l'établissement d'une zone neu tre autour des puits pétrolières de Tampico Le général ajoute que,pour ce qui concerne Lee rebelles, les compagnies peuvent reprend ri leurs opérations sans crainte d'être molestées Dans les Balkans Demandes par la Serbie de rectificaiîons de frontières De Belgrade, le 2. — Le gouvernement serb; a fait connaître aux puissances les avantage riue présenteraient au point de vue des reia lions serbo-albanaises, deux légères rectiftca ■ions de frontière. L'une de ces retouches se placerait au sud c-ur-st de Prizrend; il s'agit de restituer a le Serbie un défilé paY où l'on accède à cëtii nlle, et par ou des bandes pourraient être ten tées de passer si les autorités serbes n'étaien. m mesure de le surveiller. L'autre retouche devrait être faite au non le Débra : elle permettrait de remettre en Ser Jie quelques villages dont la population, entiè cernent serbe, serait en difficultés continuelle ivec les Albanais, si en la rattachait à l'Alba aie. La Russie et la France sont favorables à ce; rectifications, aussi modestes que justifiées. I y a lieu de croire que l'Italie les accepterait Quant à l'Autriche-Hoilgrie, après les paroles conciliantes que le comte Berchtold adressait, mercredi dernier à la Serbie, on voit mal comment elle s'y opposerait. Le problème se présenterait d'une manière très satisfaisante. j. Cette fois, les Epirotes tiennent Kolonia ' De Durazzo, le 2. — D'après des télégramme? ; parvenus au gouvernement, Kolonia aurait été " pris par les Epirotes rebelles, qui disposent de ' nombreux canons et mitrailleuses. La gendarmerie étant partie de Kolonia pour se rendre ' à Koritza dans le but de renforcer la garnison, - Kolonia n'avait qu'une petite garnison qui rr'a j pu résister à l'assaut. Des télégrammes parvenus dans l'après-midi - au siège du commandant de la gendarmerie l annoncent que les rebelles, après avoir pris l Kolonia, auraient assassiné des femmes et des t enfants et mis le feu à la ville. On dit que les rebelles continuent leur marche en avant. La nouvelle a produit ici une vive agitation. Des cortèges ont parcouru les rues de la ville en signe de protestation. Des discours patrio-. tiques ont été prononcés dans lesquels l'on a protesté violemment contre ces événements. Des cris ont été proférés contre la Grèce. On ' annonce pour demain un grand meeting de ? protestation contre les cruautés exercées sur " les Albanais. Quelle est la part des Etats balkaniques dans la Dette ottomane ? ^ De Constantinople, le 2. — On annonce que la f Porte a transmis au gouvernement français dans le but de les faire distribuer aux délégués étrangers de la commission internationale pour les affaires financières balkaniques, des tableaux indiquant la part revenant à chacun des Etats balkaniques dans la dette publique et 3 autres dettes de la Turquie, y compris la dette ■ flottante. D'après'ces tableaux, 14,315,406 livres turques - reviendraient à la Grèce, 4,075,590 liv. t. à la Bulgarie, 4,451,473 liv. t. à la Serbie, 1,090,685 i liv. t. à l'Albanie et 151,040 liv. t. au Monté- - négro. Les délégués ottomans ont aussi préparé une liste des réclamations pour dommages causés pendant la guerre par les Etats balkaniques é des particuliers ottomans. BULLETIN TÉLÉGRAPHIQUE ALLEMAGNE On préparc le fusil automatique De .Berlin, le 2. — La « Gazette Nationale » a annoncé hier que la hausse des actions des fabriques d'armes était provoquée par la fabrication du fusil automatique. î Au ministère de la guerre l'on dément ce bruit, tout en reconnaissant qu'un modèle de - fusil automatique est adopté et est prêt pour - la fabrication. On peut prévoir une augmentation des effectifs [ De Berlin, le 2. — A la commission du buid-. get, un membre du cen'tre catholique s'est plainit avec amertume die l'agitation que la Li- > gue de H'armée répand dans tout le pays. « Au lendemain d'un sacrifice considérable, t a-trfl dit, voilà q.ue l'on demande au peuple allemand une nouvelle augmentation de l'ar-t mée, comme si le contingent des recrues n'é* 1 tait pas entièrement levé. ». iLe ministre de la guerre a défendu la Ligue de l'armée. Elle a parfaitement raison de dire que la matière du contingent n'est pas épui' sée, puisque, cette année même, 36,000 jeunes gens valides .n'ont pas été appelés sous les 1 drapeaux. Le ministre de la guerre a assuré • a la vérité qu'une nouvelle loi militaire n'est pas en préparation au ministère de la guerre, mais il a refusé en même temps de se prononcer en ce qui concerne .l'avenir, et même en ce qui concerne l'avenir immédiat. Tout dépend des circonstances, a4-.il dit, et des progrès techniques. D'autre part, on parle beaucoup du service do trente mois pour l'infanterie; FRANCE Trois aéronautes allemands échouent en France De Nancy, le 2. — Trois aéronautes allemands, allant de Sarrebrùck à Metz, ont franchi ce matin la frontière, leur ballon étant poussé par un vent violent, S'apercevant de i. leur erreur, ils ont aussitôt déchiré j'enveloppe du ballon et l'aérostat a touché terre près du village de Labry. L'atterrissage s'est effectué brusquement. L'un des passagers .s'est lait une entorse. Les deux autres se sont contusionnés. ■Le sous-préfet <ie Priey, les commissaires spéciaux et les gendarmes se rendirent aussi-tôt sur les lieux. Les aéronautes possédaient » l'autorisation d'atterrir en terre française. ^ Le ballon a été transporté à la gare de Cou- fi ans ^ dV)ù ,il sera expédié en Allemagne. ; L' « Adjudant Réau » est détruit De Verdun, ,1e 2, — On annonce que l'enve-, loppe du dirigeable « Adjudant Réau. » a été détruite pendant le gonflement. Il n'y a pas eu d'accident de personne. - L'accident serait dû à une rupture du filet et à l'éclatement de l'enveloppe. Résultats définitifs du premier tour dos élections Do Paris, le 2. — lil est possible de donner ! aujourd'hui le résultat définitif du premier tour de scrutin des élections législatives, toutes rectifications ayant été faites, et les commissions de recensement s'.étant prononcées. Ont été élus : conservateurs, 32; Action libérale. 27; républicains progressistes, 54; républicains de gauche, 52; républicains radicaux, 27; raiditaux socialistes, II; radicaux socialistes > unifiés, 89; républicains socialistes, 17; socia-i listes unifiés, 40 : total, 349. (Dans la deuxième circonscription de la Mar- - tlnique, le résultat de l'élection n'a pas été proclamé, et le dossier sera transmis à la Chambre des député:-. l II y a 2j2 ballottages répartis entre 78 de- • partements, dont 1 algérien et 2 coloniaux, le - Sénégal et la Cochinclnine. I Les conservateurs gagnent 5 sièges; l'Action 'libérale gagne 4 sièges et en perd 3 ; les pro-l grossistes gagnent 7 sièges et en perdent S ; - les républicains de gauche gagnent 12 sièges ci. - en perdent 10; les républicains radicaux ; gagnent 2 sièges et en perdent 7; les radi- - eaux socialistes gagnent 4 sièges et en perdent 3 ; les radicaux sociaiste-s unifiés gn- ; gnent 12 sièges et en perdent 15; les républi-i caans sociaMstes perdent 3 -lièges ; et les .cecia-■ listes unifiés gagnent 5 sièges et en perdent 1. Un duel sensationnel : M. Caillaux contre M. d'Aillières De Paris, ,1e 2.— M. Joseph ÇâilLlaux a adressé à M. d'Aillières, qui a été son concurrent aux élections de Mamers, deux témoins : MM. le général Dalstein et Ceccaldi. M. Caillaux reproche à M. dAillières d'avoir, dans une al fiche, insulté les électeurs de Mamers, en disant que ses propres électeurs s'étaient refusé de se faire les complices d'un crime et de se Solidariser avec un ministre compromis avec un escroc. D'autre part, nous apprenons que M. d'Aillières a constitué comme témoins le duc de Doudauviïle et le comte Ferry de Ludre, député de Meurthe-et-Moselle. Les témoins se sont réunis samedi soir. AU CONSEIL COLONIAL Le conseil colonial, réuni le 2 mai après-midi, sous la présidence de M. Renkin, ministre des colonies, a successivement approuvé à l'unanimité : Le rapport préparé par M. Galopin, sur le projet de décret attribuant à la mission des PP. Capucins un terrain situé à Banzyville; Le rapport préparé, par M. Morisseaux sur un projet de décret approuvant l'octroi de permis spéciaux de recherches minières au Katanga; Un projet de décret approuvant l'octroi par Je comité spécial du Katanga de diverses concessions de terres; rapporteur, M. Dubreucq; Un projet de décret relatif au renouvellement de permis spéciaux de recherches minières au Katanga; rapporteur, M. Morisseaux. Le conseil a ensuite continué l'examen du projet de décret définissant le nouveau régime des entrepôts de douane, amendé par M. Galopin; ce projet ainsi amendé a été approuvé à l'unanimité. M. Galopin rédigera lé rapport. Ëtaiigi amena Samedi. Sur la proposition de M. Van Regemorter, MM. Leclair, Ad. Dumont, Van den Wijngaert et Arens, conseillers provinciaux comme M. Van Regemorter lui-même, ont exprimé le désir que le gouvernement fasse voter, au cours de cette législature, l'annexion à Anvers des territoires que les communes d'Eeckeren et d'Austruwel consentent à céder à la ville (cession qui a été approuvée par les conseils communaux compétents et par le conseil provincial), et que le ministre des travaux punlics termine au plus tôt les pourparlers avec la ville d'Anvers au sujet de la reprise par celle-ci des nouvelles darses creusées au nord des installations maritimes du Nord. M. le baron Van de Werve et de Schilde, gouverneur de la province, a promis de transmettre à M. de Bro-quevilie la requête de M. Van Regemorter et de ses amis de la gauche libérale au conseil provincial. * * * La nouvelle de la mort du docteur Vandoi* Vorst, mort tout à fait inopinée, a produit une douloureuse sensation en ville, car il comptait beaucoup d'amis, autant parmi ses conTrê-res que parmi ses clients. II avait été médecin-adjoint aux hôpitaux et il présidait le Cercle médical. Il a travaillé jusqu'à la dernière heure, pour ainsi dire. Il y a deux ans, il avait été victime d'un accident d'automobile et ne s'était pas complètement rétabli. Il s'était remis à la besogne cependant et s'était surmené. Le docteur Vander Vorst laissera d'unanimes regrets. * * Jadis, les courtiers et agents maritimes étaient fort partisans des élévateurs à grains parce qu'ils activaient le déchargement des navires et rendaient ceux-ci disponibles plus vite, c'est-à-dire qu'ils pouvaient reprendre du fret tout de suite. Les négociants en grains semblaient moins férus de cette rapidité pour des raisons à eux .personnelles-et d'ailleurs tout à fait respectables. Depuis lors, une entente était intervenue et l'on travaillait de commun accord. Or, il se fait qu'un capitaine de navire a refusé d'autoriser le déchargement des grains par élévateurs et qu'un autre capitaine a îmiiè cet exemple. Cela change singulièrement la. situation respective des parties. Aussi, MM.Louis Dreyfus et Cio et MM. Samuel, Friedberg et Landau, deux des plus importantes parmi les firmes de céréales, viennent d'adresser une lettre à M. Albrecht, échovin du commerce, pouv l'informer du fait « afin d'éviter, disent-ils, la propagation 'de la légende que le travail par élévateur dépend du bon vouloir du réceptionnaire ». * * * La o Journée de la tuberculose », la grande fête de bienfaisance organisée pour le 17 eou-rant.s'annonce comme un succès. C'est en nombre plus considérable encore que lors des fêtes analogues antérieures que des jeunes gens ont offert, leur collaboration pour la vente des insignes.D'autre part, rien. n'est négligé en vue do créer de d'animation dans les rues le jour de la fête. A signaler aussi ,1a véritable émulation qui se manifeste parmi les commerçants.Divers restaurateurs; pâtissiers, cafetiers, abandonneront une partie dé leur recette du 17 mai, d'autres organisent spécialement des ttve-o'clock. De nombreux commerçants ont déjà commandé des insignes, par centaines, pour orner leurs étalages. * * M. Helleputte s'est longuement entretenu, ce midi, avec MM. De Vos, Strauss, Cbols, Franck, Royers, Gyselynck et De Win ter. Plusieurs questions délicates ont été résolues. Des questions techniques ont été renvoyées à l'examen du personnel de l'Etat et de la ville. On semble marcher vers un accord satisfaisant pour les deux parties dans la reprise par la ville des installations maritimes du Nord. * * * A propos de l'expédition de cartouches dont j'ai eu l'occasion de vous parler, un avocat mêlé à l'affaire a eu un mot épique : « J'admets que l'envoi doit être « doublé », lui dit. un magistrat, mais il semble résulter du luxe de précautions prises qu'il s'agissait de cartouches destinées à des révolutionnaires 't — Des révolutionnaires! Niais nos grands-pères étaient des révolutionnaires aussi, monsieur ! On leur a élevé un monument à la place des Martyrs, à Bruxelles !... Qui vous dit que mon client n'aura pas son monument un jour sur la Grand'Place de Constantinople ? ... » E. H.

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