La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 10 Juni. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fq9q23sj0n/
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Mercredi lO juin l»I4. — Edition lï CINQ CENTIMES LE NUMERO. P.OUH TOUTE LA" BELGIQUE 4î'o aimée» Rio iî»> LA CHRONIQUE BUREAUX 5 «t 7, gidorio du Ror (Passage Saint-Hubert) •ruxku.lt GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* Rédaction; N* 1-4OH * abonnements : BRUJ.KÏXK3 : 12 Irancs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province . i.r> francs par an; — 7 fr 50 pour six mois; — 3 fr. <5 pour trois mois. Tous pays do l'urion postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTECR EN CHEF : Jean d'ARDEME ANNONCES i pnge • 30 cent, la petite Urne. — Réclames (après les spectacles), 1 fr, \z ligne. — Faits-divers (corps), 3fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3509 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, î> et 1, Galerie du Roi. LE MAROC CONQUIS Ipar M. René Vauthiei* membre du conseil colonial La dernier acte de la conquête proprement dite du Maroc par la France vient de «'accomplir. Dans l'angle nord-est au pays, ù distance sensiblement égale de la capitaite Fez et delà frontière algérienne,subsistait coimme mi ilot isolé et intangible, la ville indigène de Tara. -HHc JxrrnaK la route historique qui, du golfo de laSyrte à D'océan Atlantique, réalise l'imité de toute il'Afrique du Nord. La voilà reconstituée coniane au itéribjps de la damiua-(ioa romaine. Ce itait n'a pas qu'une valeur de souvenir, dVndne rétrospectif. Aujourd'hui encore, et i'juste ttilire, pensons-nous, une. importance considérable y est accordée. iLa prise de Taza a nécessité un effort militaire assez sérieux, tout au moins de longs et miautfoux préparatifs. Non ipas que 4a position, en alite-môme, fût mrticuiliènemen/t difficile ù emporter. Mais elfe était te centre die ce «rui .résistait encore à Ja domination étrangère. 'Les tribus nvoi-uinantes étaient connues pour leur humeur gmn&m et Heur farouche .esprit 'd'indépendance qui tes avaient toujours fait craindra cl éviter par lies sufttans, leurs' souveaiains ptulffl nominaux. De fait, dans la région montagneuse des Tsoul, la colonne Gouirauct, ou celle ide H'ouest, eut à soutenir des combats tissez 'durs. Tout est fini à in-réserit. la jonction «vtec ila colonne de l'Est, idu général Barangarten, s'est opérée iheutéuisemeat. La soudure entre l'Algérie et le Maroc est définitive, et saniotionnée par îa soumission des faites qui s'interposaient sur cette ligne de communication nature®». * * * Quand on songe qu'il y a deux ans, Tachai TOsideaît-généiiall, Je général Lyautey, était assiégé dons Fez, en pleine révolte, et lien près d'être enlevée, on peut mesurer le çhemin parcouru depuis Ions. Las étapes en ont été, lia puise ide (Marrakech, si hiïUlam-nwnt exécutée par Ile général Mangiu, la ■jiaeifioalion des différentes zones du nord et du sud, précédemment occupées,' enfin la liaison, tant désirée, laivec l'Algérie. A cet égard, on se demandera peut-être jKiuvquoi l'on a fini par où l'on- aurait aussi bien 'pu commencer. C'est, en somme, la con-'timiaition logique de la conquôlie 'algérienne que toute la conquête marocaine. Dès lors, c'est (de l'Algérie qu'aurait pu être conduit tout Ile mouvement. Au contraire, il a eu. son point de départ à Casablanca, sur la côte. A- vrai dire, c'est en ce point que s'est ipnssé le premier -incident qui a motivé le dctarquisnent des premiers marins français. On ne l'a point provoqué, mais comme il arrive toujours, eu pareil cas, on l'a 'largement. u'ti'lisé. De fil en aiguille, on a abouti à l'œuvre méthodique <ïe conquête. Los pessimistes appellent oefla l'engrenage, Ses gens simplement avertis, la force des choses. Depuis des années, en France, l'on devait s'attendre à l'ouverture de la crise marocaine. Quand elle a éclaté, il a été dévolu à un ministre parfaitement radical de prendre une décision 'rapide. M. Berteaux ne craignit |as d'ordonner la première marche sur Fez. Ses successeurs n'ont pas eu de .peine ù répeter le mot : « J'y suis, j'y resite. » * * * Arrivant par 'la mier, il était difficile que les Français' fussent imités et suivis par ilesieoncurrents, plus ou moins jaloux. C'était :'c eu s us belli, entire puissances curo-liéennes; pour le prévenir, oln'y avait encore rien de M que de (prendre les devants. Si te Français avaient agi par l'Est, où ils étaient seu'ls, qui sait si leur marche en avant m'eût pas donné le signal à un débarquement désintéressé d'une autre puissance. Quel imbroglio alors I Tandis qu'il a été deis plus simples, de remettre la marche 'sur Taza. à plus tard, et de ia reprendre ù.iloisir, lau titre d'une opération •le police intérieure, que plus personne n'était ffl situation de gêner. La solution trouvée ne manque pas d'élo-Bance, comme disent les mathématiciens et est tout disposé, en France, à en faire grand honneur au général Lyautey. L« fait est qu'en ,dieux ans, il a poussé con-isète et (pacification au Maroc, au point où Il f ranco était 'à peine parvenue en Algérie, "Inès 'vingt ans d'incessants et coûteux «forts. ^ Dû façon relative, et même de façon absous, J'affaire du Maroc a eiïiralné moins de sacrifices en hommes et en argent. Sans doute, le (maintien sous tes armes de troupes 'Médit,ionnaires, à 'raison 'd'environ 75,000 hommes, cl 200,000,000 de dépenses à fonds Perdes, chaque année, constituent des char-Ses sensibles. Alaie, d'autre part, il faut considérer la valeur exceptionnEffie qu'offre te Maroc, surfont pour la France, et aussi ce fait, — qui ®ez nos voisins retient toujours l'attention, ~ qu'eu égard aux effectifs exagérés la proportion des troupes métropolitaines est ex ®»s!vement minime (une dizaine de mille tommes environ). Si bien que l'entreprise marocaine ne pa-™it assurément pas excéder les fortes ut les 'sponibililéa actuelles de la France: ' *** 'La joncl:on, à Taza, du Maroc et do i*.-VI-R''W a été un peu iregairdée comme la ren-«atre, en un tunnel, des deux équipes de jJWaiBeum occupés ù :1e forer .par chaque Le dernier coup de pioche a été donné, la filière cloison a cédé; 1e chemin est ouvert. Au point de vue pcftïtdque, 6e résultat est Patent. Mais les conséquences économiques ne -®t pas de moindre importance. Dans les statistiques commerciales du Ma roc, on s'attache d'Habitude aux parts. Ainsi, sur un mouvement général d'une oenliairce de millions environ, à la veille de la conquête, tes Anglais venaient en tête, dépassant un peu les Français ciux-mèmes. Oe commerce a d'abord un peu fléchi, suite de ila guerre, puis .il a repris et augmenté notablement. Rien que par Casablanca» la France distance ses rivales. Mais à côté de ce commerce centralisé 'dans des ports ù traité, il se produit un actif échaaige de marchandises, et un non moins va /et vient d'hommes par tes frontières terrestres communes ii l'Algérie et au Maroc. De tous temps, si l'on tenait compte de oes transactions, l'Algérie et ila France réunies, jouissaient sur tes marchés du Maroc d'une primauté incontestable. Situation qui, évidemment, empruntera une force nouvdite au l'ait essentiel qu'il n'existe, désormais, plus de barrage d'aucune -espèce entre les deux pays; qu'au contraire, ils sont nefliés par une grand 'route libre qui domain, vraisemblablement, recevra un chemin de fer . L'Algérie, en plein essor aujourd'hui, prendra une part grandissante ù la prospérité future du Maroc. Comme on le voit, ce nom de Taza, n'est pas seulement évocateur d'un fait militaire notable; il répond1, en plus, à de très vivantes et pratiques réalités coloniales. RENE VAUTHIER. =>— MENUS FAITS, PROPOS MENUS LE NOBLE JEU De braves gens du Bordelais assistaient à une course de taureaux, car, chose invrai-semblable, il y a cle braves gens qui se donnent des joies de brides. Je suis, pour ma <part, naturellement disposé à souhaiter qu'ils soient noués, écra bouiUês, brûlés, me refusant à n'avoir pas de haine pour des êtres nui se divertissent à L'éiripcmenl de chevaux et au massacre d'un taureau. Cependant, j'ai entendu de bons plaidoyers artistiques en faveur de cette fété féroce, et qui sait, elle entretient peut-cire une bru 'alité nécessaire au /ond des races qui, sans elle, acquerraient lu coupable veulerie du mouton. Puis, pc concède .qu'un spectacle 1 d'autrefois qui survit, en nos temps de cle'' gijmen vcrdûlrcs, avec son faste de sang, d'or et de soleil, mérite quelque respect. Alors, je voudrais demandes grâce, simple-incnl, pour lés chevaux, le taureau mourant., foudroyé au soleil dans l'ivresse muge de sa fureur, ayant un sort plus bea-u., plus digne d'envie que son frère assommé dans la fade, gluante, obscure atmosphère de Vé-chaudoir...Il faudrait, peut-être aussi, songer ù l'homme; mais, je n'y puis rien, ma sympathie va au toro, et. j'ai un jour applaudi chaleureusement un toro qui venait d'ouvrir la la. cuisse de son maladroit assassin. Si bien que je comprends admirablement les braves gens du Bordelais dont un exploit esi ainsi narré : Hier, au cours d'un combat de taureaux, aux environs de Bordeaux, un toréador maladroit ne réussit pas à tuer le taureau, bien que l'animal ail reçu dix-sept coups d'épée. Le public, furieux, se précipita dans l'arène et attaqua le toréador. Il se produisit une violente bagarre, d'où la police tira le toréador gravement blessé et le conduis il ù l'hôpital. El c'est très bien, volià qui réalise la pîaza de toros, selon mon cœur affamé de justice cl où le goût des filiaux spectacles lutte contre la pitié... pour le loro, bien entendu; voila qui met plus de justice dans un combat inégal. Le toréador coumnt autant de risques1 que le taureau. Ce serait parfait si, désormais, le public j se chargeait d'abattre l'animal, je veux dire le combahkmt survivant, la plaza de toréador, succédant à la■ plaza de toros. Peut-être, il est vrai, le recrutement des toréadors deviendrait-il plus difficile. Tant pis. BOB. ku jour le jour LA POLITIQUE La Métropole, grand journal clérical et anversois, nous donne d'éxceJlen {Tv. tes nouvelles de la Commission des XXXI. « Nous voulions insitre tes bouchées doubles, a. dit un des membres de celle-ci,... pour aboutir avant décembre, de manière que le gouvernement puisse élaborer un projet de réforme communale et. provinciale pour la lin d« cette aminée ou le commencement de la nouvelle... On aboutira, n Le .même journal insère (tels considération = tendant it montrer que la réforme est désirée par nos trois partis. Devant cet accord, coyez-vous que île Bien public s'entende avec son collègue en cléricaîtsmie ? Détrompez-vous ! Voici son impression, d'une énergie ad mirabilo (c'est te unot, dlans sa concise forme lapidaire). « Notre a.vi'3 est que, pour la Commission (tes XXXI, l'iimiportant est moins ue faire vite que de faire bien. » iPouvons-nous «ans mallioe, ajouter que. sons doute, pour notre clérical confrère, elle fera bien sitôt qu'elle ne fera pas vite?... C'est ainsi crue s'affirme, en toute occasion, il propos de toute initiative, ccl antagonisme, des éléments disparates donit se compose le parti clérical et dont .les querelles, aujourd'hui, menacent d'entraîner le pays parmi les .plus dangereuses réactions et Ces contrecoups, plus périlleux encore, de celSes-cc. 'Et c'est ce moment que le XX" Siècle choisit pour rappeler comment, voici trente ans, les ctlénsciaux arrivèrent aiu pouvoir!... On ne saurait trouver un'souvenir de contraste meilleur pour relever les périls de l'heure présente. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 10 juin 18-10. — Inauguration du Musée de Versailles, consacré à toutes les gloires de la France. A propos de l'Affaire. Les deux journées qui viennent de s'écouller lit été consacrées — dans le procès Wilmart et consorts — à M. le juge d'instruction Devos. Déposant sans papiers, sans ai o tes, sans mémento d'aucune sorte — on. sait que Ha loi l'interdit à tout témoin — i«l a fait depuis lundi matin la narration détaillée d'une affaire complexe entre xoutes, ,et qui, pour les neuf dixièmes, se résume en des discussions de chiffras. Et tout le.morwle ,a admiré la prodigieuse mémoire dont faisait preuve le narrateur.tCe n'est pas son seul mérite. Il faut recon-naitre qu'il fait de .la cause un exposé très objectif, très clair. Evidemment, ses interprétations seront contredites par les avocats des prévenus, mais sur :1a plupart des faits matériels l'accord règne : et, de ces faits, le juge s'attache à indiquer aussi hien ceux qui peuvent être favorables aux prévenus que .les autres.Nous sommes loin du juge d'instruction d'autrefois (cet autrefois date d'il y a quelques années à peine!) accusateur jusqu'à la partial Lté, hautain jusqu'à la grossièreté, opposant une fin de non-recevoir aux requêtes les plus justifiées de la Défense. •Si nous insistons sur ce point, -ce n'est pas pour le seul plaisir de faire l'éloge, même justifié, d'un magistrat : c'est parce que ce juge fut, il y a deux ans, .très injustement attaqué, pour avoir «laissé s'échapper Nestor Wiîlmart, On Lllûana sa mollesse, on alla jusqu'à evo-iquer avec admiration la « manière forte » da tel autre magistrat instructeur. Or, la .manière iorîte, la plupart du. temps, ■c'est la violation des droits die la Défense, des règles de d'humanité. Chargé depuis une heure d'une grosse instruction à peine commencée, averti par le conseil du prévenu de rimpossibUlitê ,où se trouvait celui-ci de se rendre au Palais le jour-même, le juge n'avait aucune raison — ne connaissant même pas <le dossier — de prendre des mesures de rigueur. Il n'en prit pas. On voit aujourd'hui que s'il, agit de la sorte c'était, non pas par une incapacité que certains ne balancèrent pas à lui reprocher — anais "par une compréhension de ses devoirs •qu'on voudrait rencontrer souvent, très souvent, chez les membres de la magistrature. Le « belge » des Parisiens. Un journailiste parisien envoyé à Bruxelles pour suivre le procès Wilmart envoie à son journal un compte rendu qui commence par lin dialogue « en belge ». « Olioï/hohï ! ça vaut le voyage, s ai es-tu. » Et plus loin : « Prendrez-v.ou's un .quartier pour trente jours, monsieur? Saies-tu, le procès à Nes-'tor qu'il durera un mois de bon, vous pouvez croire... » Qu'estnce .que cala peut bien vouloir dire? Chez quelle peuplade féroce, le bon reporter a-t-jiL entendu ce cri de guerre « Ohoïhohï » ? Quant à fia 'langue qu'il emploie, nous pouvons lui certifier que ce n'est ni du belge, ni du wallon, ni du marolilien... ni .même du flamand ! Au fait, l'auteur l'a peut-être inventée. Maïs pourquoi se donner .tant de mal ? Que les journalistes parisiens se contentent d'écrire le français. C'est déjà suffisamment •tiiffiC'île, et celia ne leur arrive pas tous .les jours, contrairement à ce qu'ils ont i'air de croire, <S=^=5> Saint-Mcdard exagère. En vérité les traditions s'en vont de partout. Il est difficile de pousser lé service d'information jusqu'au séjour des Rienlieureux, pourtant si un confrère, grâce à quelque tour de sa façon, réussissait ià déjeuer la vigilance de saint Pierre, il est proibaJb'lô que .nous en apprendrions de .belles sur ce qui se passe Qà-haut ! Il est évident qu'il y règne dans tous les services, un déplorable laisser-aller. Le département des saisons est tenu en dépit du bon sens. Tous les soirs, on oublie d'allumer ■une bonne moitié des étoiles. La .grosse lampe de .soleil est insuffisamment approvisionnée d',huile. Nous allons au-devant d'un désastre. Les employés aux bureaux de (la m£ téorologie se sont mis e.n grève, et cette situa tion affo'? nos honorables vieux majors. Quant à saint Médard, jil est prouvé que ce vieillard devient absolument gâteux. A tel point qu'on songe à le remplacer : jadis il se contentait de lâcher ses eaux sur l'univers, penfdant que/lques semaines. C'était agaçant, mais cela ne continuait pas. A présent, 1:1 a changé cette eau en neige et en glace. C'est, pourquoi Paris s'est éveiflié, lundi matin, sous la neige î Il faudrait absolument trouver un moyen pour se débarrasser du Jionlio.mme. Du train dont il va, il finirait par faire des incongru 1-tés sur nos têtes. Or, saint Médand n'est pas un oiseau. Libre-pensée. Il y a .eu un congrès de la Libre Pensée. Cela plonge dans l'hilarité fle « XX0 Siècle », qui, depuis iquinze jours, avec raison, ne laisse pas passer une occasion de rire, même une mauvaise. Il lui en reste ,si peu I Donc, le •« XX° Sièeile » rit, parce qu'il met en opposition ces mots : Libre-Pensée, avec ces autres mots : tolérance et respect. On fait ce qu'on peut. Mais il éclate parce qu'après avoir affirmé le caractère sectaire de ila loi scolaire, <et la nécessité do lutter énergique-.ment contre elle, un des congressistes a déclaré : « Nous pourrions nous rattraper puissamment, dit-il, dans le domaine si important fie l'enseignement professionnel, ménager, industriel, etc., cela avec l'aide des grandes administrations publiques. » Sur ce, notre confrère de triompher, en ces lignes d'une ironie puissamment inédite : Bravos, applaudissements à. droite. Penseur du Centre, « laudamus te, benedicimus te ! >< G'est un attentat, un crime, l'abomination de la désolation, de la part des pouvoirs publics,] que d'aider par deo subsides, renseignement catholique. Mais aider les libres-penseurs à se « rattraper » dans le domaine important de l'enseignement professionnel : cela .n'a rien de contraire à la vraie liberté... Très bien. L'organe .gouvernemental! prétendrait-iil que les pouvoirs pubdics ne doivent pas favoriser l'enseignement, professionnel ou purement scolaire ? C'est pourtant une de leurs missions essentielles. Et rien n'est mieux que de le favoriser selon les principes de la libre pensée, c'est-à-dire en laissant chacun libre de tout engagement moral, seul maître de sa pensée et de 6a conscience... C'est-à-dire en faisant exactement le contraire, du gouvernement qui a fait voter et se prépare à appliquer l'odieuse loi scolaire. Le drapeau rouge. Les journaux conservateurs de Paris (et même les autres) parlent sans irrévérence d'une cérémonie au moins curieuse. On « reconstitua » cette « oriflamme » dont nous savons vraiment bien peu de chose pour espérer (la faire revivre. Cependant, en y est taillé ibravement et on « leva » (ce terme est étrangement profané dans certain monde)l'oriflamme comme avant Uouvi.nes. Jl y eut des pages, « comme à un sacre ou comme à l'opéra, » dit un confrère, et les « iba.iin,i ères des ducs •», escortant l'ori-ilamme en toc... Mais ce q.ui doit sauver celle-ci, de pareUls .voisinajges, aux yeux des républicains, c'est que la seule chose dont on soit sur là son propos, c'est qu'elle fut. un drapeau rouge, oh ! mais d'un rouge à ravir la « sociale » tout entière!... Et ce sont Oà petites ironies qui. .forment lies derniers bonheurs de ce subtil! M. IBergeret. Le Cathay se civilise... La ci une vient d adopter le système métrique !.., Peu à peu la vieille Chine disparaît, '■elle des pagodes en porcelaine et des man-Idarins aux ongles géants, la Chine des dragons dorés et des jonques rouges sur des fleuves bleus. Ses officiers ont pris à Berlin la raideur teutonne; cille a ses forts armés par Krupp et par le Creuso.t; l'Empire du Milieu est gouverné par un Président et désorganisé (par un Parlement; le .rail vadePékin à Canton; Ilaijyang fait ronfler nuit et jour ses hauts-fourneaux ; sous .la lune pâle, les cooiîes fument la cigarette, et les Tiao Tais boivent du whisky !... 'Mais où sont Confucius et les sages d'an-tan? Gloire moderne. C'en est fait ! Malgré une certaine préven-tiion du public sportif, ou mieux du public tenniste », Mllc Suzanne Lenglen, Française, a conquis île titre de « championne » du moufle, pour le tennis. •M1,0 Lengften est âgée de quinze ans. A cet âge, élite devient une reine du monde, avant même la majorité des souverains de droit divin. D'après les photographies que tous les journaux nous donnent, elle ne semble pas ■jolie... Mais eWje a tant de temps, encore, de 3e devenir! Et on nous apprend qu'elle possède une rare volonté avec laquelle elle pourra conquérir cette performance 3à, comme les autres... Le plus amusant est que la fillette se mit à faire du tennis par ordonnance du médecin, et sans but sportif ; voilà un morticole qui a fait une gloire sans s'en douter. Nouvelles à la main — Expliquez-moi donc la mobilité de nos législateurs : à la guerre, si je vous sauve, on «me! décore; si je-me sauve, on me fusille. — C'est que je ne vous vaux pas. — ENCORE Uj*T MOT SUR LA VIVISECTION A bord de la «Princesse Alice», d'Anvers à Hambourg. Il m'arriva l'autre jour de mêler ma faible voix au concert de clameurs indignées que provoque de temps en temps (il n'est pas assez nourri) les exploits de messieurs les tortionnaires en chambre dits vivisecteurs. Un grand journal parisien, dans un article sen-sationnefl, avait remis la question sur le tapis en dévoilant des horreurs encore inédites à l'actif de ces « physiologistes ». Depuis, le même journal — une « tribune libre » — a donné la parole à un défenseur de la .vivisection. Car il s'en est trouvé un. J'ignore s'il fut tiré au sort ou si, spontanément, héroïque^-ment, iil s'est dévoué. J'ai cependant quelque peine à admettre cette dernière hypothèse, parce que l'héroïsme suppose la conscience; or, cet avocat d'une .cause -honteuse ne me paraît pas avoir été très conscient de'la hardiesse de son geste et ide la vigueur des ripostes que celui-ci pourrait lui attirer. ♦ * * C'est un savant. Il est de l'Institut. Il s'appelle Ricliet. Le professeur Chartes .Richet. (Etre .professeur et de l'Institut n'implique pas nécessairement l'obligation de s'être débarrassé de la dose de ... naïveté que tout exemplaire de l'espèce .humaine apporte en naissant. Le professeur Richet en a peut-être conservé ide trop, et île « Matin. », en publiant .sa prose, poussa un peu Ho in le souci de l'impartialité.« Soyez antiviivisecteurs, mais n'exagérez rien », commence .par nous dire cet homme conciliant. 11 est bien aimable ; il nous permet d'èt.rd antivivisecteua*^ ; seulement, Ua suite de son article essaye de nous démontrer qu'il ne faut pas l'être : la vivisection n'est, pas cc qu'on pense; 2es tortures qu'on se plaît à étaler n'existent .pas; il n'y a pas de cruautés commises : « tout ce martyrologe complaisamment exposé est une légende » ; aujourd'hui, on endort les animaux : « c'est-là uns règle absolue que tous les savants ee sont imposée * ; dono d'animal ne souffre pas... etc., etc. Depuis quand cela?... Le professeur Ricliet est doué, comme on dit à l'Institut, d'un certain culot. Alors, les centaines de témoignages recueillis partout sont faux?... Les honnêtes gens qui ont vu ces choses atro'ces ou sont des imposteurs, ou ont été dupes d'illu-j sions ?... Bref : « la vivisection n'existe .pilus en -tanti qu'agent de douleur ». Du haut de sa chaire professorale, M. Richet laisse tomber ces af-; iLimations catégoriques. Seulement il néglige ! de fournir la moindre preuve de ce qu'il; avance ; et, comme je viens de le dire, les témoignages contraires abondent au point que l'on ne sait à qui entendre. * * * Ce qui acheve de mettre au jour la .mentalité de M. Richet, c'est la puérilité — pour ne pas dire autre chose — du procédé qu'il emploie en terminant son plaidoyer : il en est encore à nous reprocher de réseiver notre pitié aux victimes de la vivisection, allors que tant d'autres y ont dro.it : celles des abattoirs, des tirs aux .pigeons, des chasses à -courre, des courses de taureaux — et enfin les innombrables .victimes des calamités diverses auxquelles la pauvre humanité continue d'être livrée : « Mais toutes ces douleurs humaines ne sont "que fariboles aux yeux des antivivisecteurs, conclut cet homme étonnant, et ils aiment mieux s'émouvoir sur le /cœur d'une grenou'illle décapitée. » * * * J'aurais vraiment .mauvaise grâce à entre prendre de réfuter ces « fariboles », — pour employer l'expression du folâtre M. Richet, lequel, évidemment, ,n'a rien lu ni rien entendu des expressions de notre pitié, et qui feint de croire que cette pitié .nie s'adresse point <à tous les objets susceptibles de la solliciter. Restons donc antivivisecteurs, sons même avoir peur d'exagérer... Jean d'ARDENNE. >-«♦»-< — OUÏ 0® MON LE ROI A-T-IL TÉMOIGNÉ SA SATISFACTION? Démenti d'un démenti Nous avons enregistré, samedi, la « rectification » qu' « un officier de l'entourage du ministre de la guerre » avait cru devoir demander à l'un de nos rédacteurs au sujet de l'article signé XXX, — intitulé : « la Revue du 20 mai », paru le 4 juin, — et dans lequel il était affirmé que le roi Albert, — en faisant part à M. de Broqueville de « la bonne impression » que la revue avait Oo/issée au roi de Danemark, — s'était abstenu d'y ajouter l'expression de sa satisfaction personnelle. De toutes parts, on nous affirme que cette rectification est sans objet. Et on nous le prouve en nous faisant parvenir le texte complet de l'ordre du jour lancé par le ministre de la guerre, que nous croyons devoir reproduire « in-extenso ». Nous mettons en (italiques Ile passage qui traduit l'appréciation du roi Christian : Ministère de !a guerre Bruxelles, le 22 mai 1911 Cabinet •N° 3251 ;R. ORDRE OU JOUR ►Sa «Majesté .!e Roi an'a fait l'honneur de m'écrire ce qui suif, iau sujet de /la revue et du défilé du 20 cou rant : « Sa Majesté le roi Christian X m'a fait part de la bonne impression que lui a laissé la revue et le défilé des troupes de Ja 6'° division d'armée renforcée et de la division de cavalerie. » En 1i\msniet!ant celle appréciation flatteuse aux officiers, sous-officiers et soldats, j'y joins l'expression de nia satisfaction. tL'e m lirais Ire de ila guerre, .(Signé) (Oh. de /BROQ-UEVUjLE. Ce texte ne laisse place à aucun doute. Le roi Albert a fait part à son ministre de « la bonne impression » du roi Christian, — sans plus. Si notre souverain avait formulé une appréciation personnelle favorable, M. de Broqueville n'eut pas manqué de l'enregistrer. Le ministre de la guerre s'est borné à joindre l'expression de sa propre « satisfaction » à l'appréciation du roi Christian. Remarquons, d'autre part, que l'appréciation du souverain danois mérite bien plus i'épi-j tliète de « polie » que celle de « flatteuse » employée par M. de Broqueville, attendu que le roi Christian, d'après le témoignage du roi Albert, s'est borné à faire part à son hôte de la i « bonne impression » que lui a laissé la revue. U serait difficile d'être plus réservé dans l'éloge et l'appréciation ne nous semble rien moins que flatteuse. Au fond, le ministre de la guerre s'en est parfaitement rendu compte, car lui-même n'a pas osé employer de terme plus expressif que le mot banal de « satisfaction » pour formuler sa propre appréciation. Tout ceci démontre le fondement des critiques que nous avons formulées. — i Echos militaires LES BUREAUX DES AUTORITES MILITAIRES I Dans îles corps de troupes, les bureaux des chefs d'unités sont installés dans les casernes ; les autres autorités diverses et les chefs de service reçoivent une indemnité dite poui-frais du bureau, et doivent en prélever les frais de location et d'ameublement de locaux non ^militaires pour l'installa tion de leurs bureaux.Le ministre de Ta guerre, dans uii but d'économie budgétaire, a décidé qu'en principe les autorités militaires et les chefs de service en question .auront, à l'avenfr, leurs bureaux établis autant que possible dans un bâtiment militaire ou à défaut dans un immeuble loué, non par l'occupant, -mai,- directement, par l'Etat et meut*lê également par celui-ci. Toutefois, transitoirement, les officiers qui auraient contracté des engagements de location, continueront jusqu'à extinction de ces engagements à .jouir de la partie de -leurs frais £e .bureau destinée à satisfaire aux dites obligations. Quant .aux installations des bureaux ide l'Etat. c'est-à-dire à leur ameublement, 3e service du génie dans les places fortes et celui des bâtiments civils dans les autres garnisons en assumeront la réalisation et la gestion » L'AFFAIRE Wilmart Contrefaçon de (10,000 Obligations du Chemin de fer Gand-Temeuzen Audience du mardi 9 juin. Malgré la difficulté d'entrevoir les prévenus, le peu de chance, encore, de les entendre, l'aridité de ce débat d'affaires, il y a des gens qui attendent, dans le couloir, dès avant 8 heures. Bientôt, dans la salle, sept gendarmes se préparent au 'service. Le photographe d'un journal parisien se présente et se voit refuser, par le président, l'autorisation d' « opérer ». Il revient, pourtant, et sollicite de Wilmart ce que le magistrat lui a refusé : — Cela m'est égal ! répond Wilmart.qui prend la « pose ». LE JUGE D'INSTRUCTION CONTINUE A DEPOSER L'audience est reprise. Elle sera consacrée toute entière à entendre la fin de la déposition de M. Devos, juge d'instruction. Certains des prévenus ont fait procéder à une contre-expertise. Leurs rapports rencontrent ceux du juge d'instruction. Me Morichar demande que les experts confrontent leurs travaux.M® Morichar précise, ensuite, quelques chiffres pour limiter le terrain du débat. Il rend d'abord hommage à l'instruction. Celle-ci parla, au début, do 30 millions. Maintenant, elle porte sur 17,200,000 en tout. Le juge d'instruction réplique qu'il dut, dans son mandat d'arrêt, à fins d'extradition, viser le préjudice maximum. M® Morichar approuve et résume le détail de cette somme dont restent 6 millions pour lesquels Wilmart est comptable. Ils sont entrés dans les caisses de Gand-Terneuzen. 1,S00,000 seulement servirent aux dettes personnelles de l'inculpé. Cette derniere somme est compensée par ses appointements, dit M° Morichar. Le substitut et le président protestent vivement. On ne peut entrer ainsi dé^à dans le détail du débat. M0 Morichar prend acte que 8 millions forme--ront l'objet du débat. Le président s'informe d'une lettre datée lin septembre 1912, du frère d'Itliier, engageant l'administration à se montrer prudente en raison de bruits fâcheux. Cependant, Itlîîer signa •encore des titres en octobre. Me Limage précise un autre point : Ithier s'est rendu chez Wilmart et lui demanda des explications; Wilmart le l'assura. LE ROLE DES DIVERS PREVENUS Waechter était en relations constantes avec Wilmart. 11 fit des opérations de prêts pour Wilmart en titres irréguliers, depuis 1903, pour une somme considérable. Le produit brut des .. reports est de 7,900,000, pour le groupe Waechter, dans laquelle somme plus de 200,000 de Detlïier. Il restait dû, sur l'ensemble, 5 millions, au 1G octobre 1912. Waechter a servi d'intermédiaire à Nestor Wilmart; il place ses titres chez les agents de change, dans les banques. Les rémunérations qu'il touche consistent en une majoration du courtage. 11 a prêté son nom à Wilmart et signe les effets des opérations de reports. Il est servi par son influence de « rédacteur du bulletin financier d'un important journal bruxellois » (la Chronique »). C'est Detlïier qui manipule et transporte les fonds et les titres, établit les comptes des sommes versées, etc. Waechter et Detlïier ont dû savoir le nombre de titres réguliers en cours et, par là, se rendre compte de l'existence de titres irréguliers, lis s'excusent en faisant remarquer qu'ils n'ont pas tenu de livres de sortie. Pourtant, Waechtaret Detlïier étaient renseignés par Rasquin sur la marche des affaires de la société... Songez qu'en 1911 ces titres sont au nombre de 19,000, alors que le nombre régulier est 12,500. D'autres raisons encore viennent établir ce point. Dans l'instruction, Detlïier affirme certain détail que nie Wilmart. Des documents paraissent établir que Van Hentenryck ignora, jusqu'à une époque assez difficile à déterminer, l'existence des titres irréguliers. Un autre document semble indiquer que Wilmart n'avait pas expliqué encore, en, 1907, à Waechter. le prétexte à l'existence des titres irréguliers. LES TITRES BRULES Cette explication (dont il est question à tout propos) se résume ainsi : A la suite d'un incendie au siège de la société, on a dû réimprimer des carnets de titres. Mais on atout déjà détaché certains titres de certains carnets, iesquels titres existent ainsi forcément en double. M® Jamar doute que l'explication soit entièrement l'œuvre de Wilmart. Waechter ne s'en servit pas à. l'instruction. Un vif incident se produit au sujet de l'invention de cette fable entre le tribunal et M® Huys-mans.Waechter ne se souvient pas des détails qu'on lui demande, mais reconnaît les documents qu'on lui montre. Detlïier écrivait sous la. dictée de Waechter ou, simplement, d'après ses instructions.Le juge d'instruction examine quels furent les cas. de double emploi connus par Dethier. En janvier 1909, il en connaît 37. Le défenseur fait remarquer que ce qui nous semble d'une parfaite évidence, maintenant que nous sommes avertis, pouvait paraître bien moins nettement à quelqu'un dont rien n'avait éveillé la défiance et qui n'était pas préparé à si invraisemblable situation. Waeclitér et Dethier, assure le juge d'instruc-i tion, étaient au courant des raisons véritables | pour lesquelles les titres irréguliers étaient créés. Us protestent n'avoir cru qu'à des besoins de la société. M. Devos signale au tribunal ce qui permet d'apprécier leur attitude : les opérations relatives aux titres irréguliers sont faites par le personnel de la société. Dethier s'est rendu très souvent au bureau de Gand-Terneuzen. Le produit des reports sert à faire des versements pour le compte de la société, pour des appointements d'administrateurs en retards. 500,000 francs de coupons ont été trouvés chez Wilmart, lequel, est-il dît. n'en avait par. besoin et se trouvait crédité de leur montant dans les livres de la Société Gand-Terneuzen. LES DOUBLES EMPLOIS Les doubles emplois ont été connus de Waechter, Dethier, Van Hentenryck. ils en ont fait des listes qui n'onl pas empêché des opérations sur ces' titres. On se bornait à tacher qu'ils ne ne rencontrassent pas dans la même banque. Nous verrons, continue le ju^ie d'instruction, qu'on a fait des opérations, alors que ces ti-ires ' portaient des numéros déjà existants en d'autres banques. M® Jamar précise que Waechter est venu spontanément au Palais fournir des explica-

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