La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 20 Mei. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tb0xp6wr92/
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Mercredi SfO mal 1914. — Edition B CINQ CENTIMES CE NUMERO EQUR iTQUTB L7f BELGIQUB " " 4î'e année. . r»ro i:i? LA CHRONIQUE rir»wiartr"WJwii^OTrwrii esat. jamxrn trysaiifcaeai burbatjx 5 et 7, GiJcrie du Roi'(Passagc Saint-Hubert) ■ RUXILLIS GAZETTE ©UOTIDIENjSTE ~ TÉLÉPHONES Administration ? N* 18®3r, Rédaction: N* 1408 a ABONNEMENTS ï Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 Tt. par an. — Hollande et Grand-Duché do Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CHEF; Victor de la DESBAYE Jean d'ARDEME _[ ANNONCES : 4« page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. îa ligno. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçuo à l'Agencc-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téleph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, iî et 7, Galerie du Roi. UN GENDARME à la tôte de L'ÉTAT-IAJOR ÊÊM t.a noinvcEîe tancée il y a quelque ter déjà, d'après JaqueflJe l'emploi de ebef d'ét major rie l'anmée serait dévolu au lieuten; général de Seïliers de Moranviffle, coimmi itanl .le ccmps de Ha gendarmerie, se confln chaque jour davantage. Des .personnali liien iptacées 'pour être au courant des p jets iiiinistérieSs affirment que cette désigi lion est chose décidée : «lile n'attend pi que U'ai>probation royale. Ill est inouï, sa doute, de voir -un ancien officier d'état-ii jor, qui a conquis ses hauts grades en ex. çant île commandement de lia gendarmer accéder ù remploi le plus important de il'i niée I Après savoir, depuis des années, per contact avec .aie, il .va diriger ses destiné< H deviendra Ile chef de ice oonps d'état-maj dont 41 s'évada jadis pour occuper un pos avantageux, mais peu propice au dévelopi ment des plus toutes qualités militaires, aura mission de préparer à ila guerre u anmée ù .laqueffle il a .cessé ■d'appartenir (ait ! On s'imagine aisément lie prestige do jouira .un toi chef -et ll'impression de stqpe indignée quo sa désignaition produira da: Je corps d'officiers. abstraction faite, id'ailleurs, de ,1a perso «alité du commandant de la gendànmeri son élévation au rang de lolief d'état-<maj général est contraire .à tous les intérêts ■ l'année, parce qu'effle contrevient une fc de plus au principe essentiel de 3a statiili nécessaire à un M emploi. .Depuis fle dépa du générât Ducame, en juin 19.10, trois clic d'était-major de d'armée tlui auront sueeéd te général JungMut'h occupa ce poste pe dantdcux ans ; le général .De iCeuninck, pe dant deux ans aussi. .Né en janvier 1852, général rie Sefflliers ne pourra nias môme cl ineurer en fonctions durant trois ans. Coi ment veut-on, avec ces changements con muets de 'titulaires, qu'une direction 'orn puisse être imprimée à l'organisation de l'a niée et & sa préparation ïi la guerre ? Il sen Me vraiment que, méconnaissant J'impo tance du poste dont il s'agit, on ne le cons ilère chez nous que comme une fin de ca l'ière honorifique. 'Ne J'a-t-on pas confié, « effet, au chef de lia maison militaire du Ro homme distingué et sympathique entre tou; mais que ses fonctions ii la cour avaier bien mal préparé ù un emploi dont il laiss d'ailleurs la charge ù son entourage ? So successeur ne l'a-t-i.1 pas réclamé en su: comme un droit acquis par son ancienneté Et ne serait-oe .pas une raison analogu qu'on invoque aujourd'hui en faveur du g< iicral-gendanme pour lui donner Ja place clt «renne vacante? Attendons-nous à voir que que jour l'intendant en chef ou l'imspecteu général du service de santé réclamer ù leu •tour un emploi revenant à leurs rhumati; mes et à leurs cheveux blancs. *** -Nous .disions qu'il fauit appliquer le prir ci/pe de la pemnanenee .dans les 'fonctions s importantes de .cliof d'étaf-imajor de l'aninét i\ul n'osera nous contredire. Songez, en e] fet, que cet homme sera le véritable con: mandant de l'année en temps de guerre étant le bras droit du Roi, chef nominal C'est, d'ailleurs, pourquoi son rôle du teanp nie paix est si vaste. Parce qu'il sera le che réel devant l'ennemi, on lui confie le soii de .diriger l'organisation de l'année, de pic parer sa mobilisation, de perfectionner soi outillage, de veiller à l'instruction du corp d'officiers, d'exercer les états-majors îi leu rôle .parlicuilièranent ardu. C'est lui qui étudie et préparé les plans J mobilisation et d'opérations, qui dote Par moe des règlements tactiques où aile -son instruction, qui dirige les grandes noeuvres où elle applique, sous les veux-son chef, l'enseignement, reçu. C'est lui i : doit créer et nàpandre la doctrine de coi . liai; selon qu'aile sera bonne nu mauvaise ï année connaîtra la victoire ou sombrer; dans la défaite. .La responsabilité qui ,pès( sur un tel homme est donc immense. Et ni faut-îl pas, dès lors, le choisir avec discer iiement et lui donner le temps, ainsi que les moyens, de mener à bien une aussi lourde tiche ? r, . *** test par l'observation scrupuleuse de ces f'i'inci.pes essentiels que les Allemands onl four™ leur armée de sa puissance enviée et redoutable. De .Moltke, le vainqueur de WO, .fut chef d'état-major général, pendant trente ans. Ses successeurs, peu nombreux, - parmi lesquels se trouve aujourd'hui son Bçveu, ont K>us occupé leur emploi pendant de longues années. lis ont pu poursuivre «si l'oeuvre entreprise pur leur glorieux a'né, travaillant avec méthode d'après un Plan harmonieusement conçu. En même temjps que s'accroissait te force roatérielllle de l'armée allemande, la doctrine cr«ée par de Moltke et recueillie par les dépositaires de sa pensée, se répandait dans tout le conps d'officiers et, par lui, jusque ''ans les moelles mêmes de l'organisme mi-Birire. Toute l'aianée est pénétrée de la Mme volonté- : l'anéantissement de l'adversaire par une offensive aoharnée. Unités, armements, matériel, règlements, tout est conçu pour atteindre ce but vers lequel ! orientent d'unanimes désirs. Et c'est, en d'une grandeur incomparable, '■a France, souffrant, d'un manque de di-'ection, s'est longtemps dépensée en des effort s stériles. Elle . s'est ressaisie aujouir-'i'll'!- Sous la direction d'un de ses chers '«'••tf-major les plus éininenls, le général 'offre, elle vient de créer une doctrine en ,:as points semblable à celle de son .redouble adversaire. L'œuvre est. actuellement "M assise et promet d'être durable et fé- :ondo. Quant à notre armée, elle continue d'être l!B& de cet élément de force indispensa-1 ble : une doctrine de guerre précise c pondant à nos besoins. Nos règlements d'une indigence tactique déplorable ; au idée directrice n'a présidé à leur élu! Ltion ; nul lien ne les rattache. En aucun ment, pourtant, ne s'est fait sentir a impérieusement la nécessité d'une doc; rationneflle imprégnant tous les cerveau p3 faisant communier toutes les âmes en af„ même désir d'action. L'armée est en in{ de posséder, avec le nombre enfin ace m. 1» puissance matérielle tant désirée ; ï nc manque toujours le lien intdllcotuol qui ,;.s réunir les forces créées en un tout, liai ,0. nieux. Bile est privée d'un chef d'étal-mi îa- fe'énérall .doué des qualités .voulues pour us nover .son .esprit .cl ses .procédés d'un a ns âg®- U'1 organisateur lui fait défaut, do la_ d'un tacticien, et dont 3a valeur personi ;r. donnera à l'aimée la .confiance en soi jCi aile est aujourd'hui dépourvue. i,r. Ce serait faire injure à nos jeunes g lu raux que .de les taxer d'incapacité. I sa. d'eux, au moins, qu'il est inutile de n or mer, paraissait désigné pour cette tâche ;tc l'année entière. Aussi éprouvera-t-elle, ,e- la décision annoncée, une déception H mense. Bile escomptait enfin un chef : ae lui donne .un gendarme... ^n STRATO nt ; . » mus FAITS, PROPOS iEB n" VIGILES ELECTORALES e, ;>r Dans un loililage où fai mes habitudes, je voiicontré M. Le curé. D'ordbnmw, nous n j,s saluons ; c'est qu'il a dans son égliselte meuble amliaïque pour qui fai de lu s. rl patliie ; c'est qu'il aime deux: vieux tilU fs pour qui fai de la dévotion et qu'il a {> é. défendre contre une administration de < v tins. Cela crée des liens entre deux lu 1. mes ; cela suffit po-ur que, quand je revi le pour quelques jours en ce pays, je fasse e_ brin de causaite avec le pasteur, si je le 1 ■j. contre au détour d'un chemin creux. i_ Muis, tantôt, il a détourné la tête. Eh b, IC soit, qu'il aille au diable! Après tout, r_ homme iet moi, nous nous sommes dit t i- ce que mus avions à nous dire sur a r. plan die. Il est, vrai que ce n'est pas une son pour être impoli. Mais, brusquemt L._ fai compris : les élections. n M. le curé a toutes griffes dehors ; il i en état de mobilisation armée pour la 5? fensive el l'offensive. La guerre est décla et, que je veuille ou non, je suis un eivne a j'écris dans les mauvais journaux. n Pauvre diable de curé! Je le suis du , g tord, tout noir, dans le sentier d'aubépin ? il a pourtant dit sa messe, ce matin, et i e sassé de sublimes paroles ; il a lu Vévang Comment fait-il pour conclure de l'évanr ». à la politique selon le comte W oc s te ? Ce [. ment peut-il croire que ceci vient de cet r II y a là, pour moi, un problème insolul r Si j'acceptais l'évangile, il me semble ( je glisserais vers un socialisme bénévi une passivité non sans charme ; faut l'horreur de la force el de la. richesse... - contraire, le comte vert a l'amour simulli i des subsides et des gendarmes... Que, si l'évangile me semblait inquiéta - à notre époque, parce qu'il désarme Vin - vidu, je ne m'en irais pas à Vautre extrém , des doctrines politiques : vers les châteaux . les « ét&ignoirs ». Un confortable libéralis s m'arrêterait, parce qu'il me permet de p> f s&r sains contredire toute énergie... \ Je ne vais pas essayer d'en remontra - M. le curé. Je laisse le digne homme à i. i occupations belliqueuses, en savourant 5 contraste d'une doctrine d'amour dont il < : duit aujourd'hui de la haine, cependant q< de celle même doctrine, moi qui. la rem. - simplement, sans auU'e dévotion, je dé go - des conseils d'indulgence qui font que donne in petto Vabsolution à M. le curé. BOB ; ; LA JOURNÉE DE Mme SARAH BER1AR Bruxelles n'a fêté hier que des souverain : le ro.i icle Danemark arrivait à la gare i Nord au moment où Mme Sarah Bernhai 1 paraissait d-evant le public de l'Université d : Annales. La grankle. tragédienne nous expliqua poi quoi elle aime l-es héroïnes de Racine. Eta ce ibien nécessaire? N'est-eille pas, elle, la pl magnifique, la plus péremptoire des explic t.ions ? Pourquoi elle aime les héroïnes -Racine? Cest bien simple : parce -qu'il n'exis pas u-ne voix au monde qui puisse metti autant que la sienne.de douceur dans r«Ari ne, ma sœur », d'effroi et de rage dans « C'est Vénus tout entière... ■», de grande) .trajgiiqu© dans le « Tu le savais... « ; par qu'il n'existe pas une femme qui soit, comn elle, l'Héroïne de tragédie. Mais cela, eille ne nous le dit point. Et i mots précis, chantants, recherchés, elle noi •expliqua sa ferveur. Elle fut succès s,ivemea une. Bérénice, une Phèdre, une Androma,qi idéales. On l'applaudit follement, et avec el les vers qui bruissaient sur ses lèvres. Et a Paul Hyonans, au nom du cercle, la fleur gracieusement. A ceux qui avaient écouté cette causerie, sembla, le soir, que « Pihèdre » révélait ur émotion plus profonde, plus intime que d'h; bitude. Mais aussi, quelle beauté prestigieux et prestigieusement,toujours, renouvelée, M! Sarah Bernliardt donne à ce rôle 1 II est ii comparable, elle s'y montre incom,parafa! Au milieu d'une troupe homogène, dans ]; quelle il faut noter spécialement M. Svare un Hyppolète au geste sobre, à la très bel' articulation, Phèdre nous émut jusqu'au pli profond de nous-mêmes, depuis son entre infiniment noble, au premier acte, jusqu' l'agonie finale. Encore une fois, les mots p; raissent ini/puissants à exprimer certaine nuances de profonde émotion.Et l'on sait qu toute la beauté, toute la poésie, tout le rytl me du morode vivraient dans la plus court ' phrase dite par Mmo Sarah Bernhardt, s'ils n ( tenaient pas déjà dans le plus humble de se ! gestes. sont An jour le jour 10 ra- S LA POLITIQUE rine x et '^a preuve par l'absurde... Elle i: un est fournie, à charge des clérici voie |Aj par l'artiele du Journal des Uéb [uis, li dont le XXe Siècle vient de faire lui si incroyable .présentation. doit 'Le n libéral >» Journal des Dcbals, con mo- dit -1e XX" Siècle, avec .un enfunlittuge ajor -dans ses habitudes, est un organe a.c; ré- inique, conservateur, clérical par excelle! ut-re H s'oppose, comme droitier, au Temps, ublé quel, déjïi, représente une nuance conseï lelle trice.. lonl Pour trouver mieux, il faudrait deacen jusqu'à l'Univers et aux Croix, lesque L:né- correspondent aux organes épileptiq .'un d'ici : Patriote, Ami,de l'Ordre et tutti. om- Comment alors .avoir l'idée... puérile par présenter un tel journal comme libéral 'i de iEn lout cas, l'article est joyeux aut un- qu'inslruolif. Il nous apprend que c'est on puis que les cléricaux sont devenus déi craies que le parti s'appelle « cafihoiiqu< M. tandis qu'auparavant il s'appelait « con' valeur ». Voilà' des détails imprévus notre histoire parleanentaire ! Après cola, jjg ne s'étonnera pas d'entendre affirmer i le parti cléirîcal « n'a commis aucun de abus de .pouvoir qui soulèvent la répro lion ». Cetci doit nous rappeler précisém de miefe façon, un ensemble de lois t> I "i à rendre la vie politique en Belgique jnij ous sitofe à qui iie marclie tpas avec le cler; un Le despotisme de celui-ci, .ainsi que les /m- minâtions de parti, sont habilement aivo :"'s par le journal conservateur français. M i Mu trap0 ce|^e concession politique en déclar 're' que les .libéraux ont eu tort de s'entêter c """ tre le projet scolaire et les millions aux ens tits-frères et petites-sœurs. un ... Parce que « la Belgique est le pays e"~ plus '.historiquement et. le plus foncièrem. catliolique qui soit ». Allons donc ! Voici CIL bout de l'oreille qui passe, avec l'aveu qi s'agit, dans la loi scolaire, de favoriser ou' çalMolâcisime foncier... lU? ..Mais, n'en déplaise au clérical nuise [m~ (si mal !), la Belgique, historiquement, ' même aux àpoquçs de son catholicisme plus moyenâgeux, résista toujours aux < e . ricaux. Et il ne peut être question de su ?" maintenant, ce qui nous révolta dès la do: ]ea nation espagnole. 111, Z] PETITE CHRONIQUE ile- Regards en arrière nie m- 30 mai 1777. — Lavo.isicr expose, à l'Acad<5i a p des sciences, sa découverte. <le la décomposit , ' de l'air. ,te' <r==9 !uc Progrès )lci L'incident qui s'est produit, dimanche, ais Liège, au meeting organisé par les libérai 11 susdite encore de nombreuses conversatioi Mais il marque, sans contestation possi-b un progrès dans les mœurs socialistes. ni, Il y a deux ans, le conseil général du pa di- ouvrier invita les journalistes à assister i lté congrès du parti ; puis, quand ils furent cl rivés et se furent installés à la maison i ne « Peuple o) pour écouter les débats, une den rn- douzaine d'eux furent mis à la porte par Prolétariat conscient et organisé — organi ^ pour le* expulsions. xs (Dimanche, à un meeting libéral, où, s le leur demande, il avait été décidé que leur ci ié- Puté prendrait la parole après les deux -n ,n très, — ils ont empêché de parler et lorcé s'en aller le représentant le plus autorisé ( 00 Pai'ti tli'béral. • Il y a deux ans, c'était l'hôte qui envoyc promener ses invités. Aujourd'hui, les invités mettent l'hôte à porte. N'av.ions-nous pas raison de dire qu'il y progrès ? f)T Chinoiseries. Les Chinois sont les gens les plus polis ( ; : de la terre. Chacun sait ça. L'amibassadei lu extraordinaire de l'Empire du Milieu, q dt v,irlt» ces jours derniers, remettre au roi A es beit un grand cordon miraculeusement br dé, s'est conduit à Bruxelles de façon à| j,us1 ir. fler pleiTiiement cette réputation. it- Au contraire des diplomates qui, en ,des ci jS constances semblables, s'en retournent cor a_ blés de plaques et de crachats, il a laissé d je souvenirs de sa générosité partout où il ail t0 II n'est pas jusqu'à l'Office international < bibliographie qui n'ait reçu des marques de : a' générosité. En effet, avant son départ, il y ie fait transporter une formidable encyclopéd ir chinoise, si volumineuse et si docte qu ,.e même en Chine, il n'en existe presque pï 1€ d'édition complète et qu'aucun mandarin, lettré soit-il, n'a pu la parcourir tout entière ,n Ne va-t-il pas so trouver de mauvaises la; lg gués pour dire que cet ambassadeur est 11 t pince-sans-rire distingué et qu'il o fait ù. l'O [e flee la plus cruelle petite farce qu'on puisf e faire à d'estimables savants... I. <5==^ it Tare et mémento. M. Clemenceau, las d'être le tigre des mini ] très dévorés tout crus, nous donna, vers la fi e de sa carrière active, une pièce intitulé» l" comme on sait : « Le voile du bonheur ». C e voile ne se reconnaît bien que quand il se di chire; c'était donc une excuse au « Tigre 1_ d'avoir tant tardé à reconnaître sa vocatio dramatique. Le défilé, au théâtre, d'homme ]' politiques, continua par les frères de Cassr 1' gnac, dont une œuvre de haute moralisatio e conservatrice ne fut pas appréciée du public. s C'est alors que M. Arthur Meyer dut se dir £ qu'il lui fallait, une fois de plus, défendre ce 11 « cléricaux » dont il dirigea le principal or L- gane. r- 11 semble, du reste, qu'il ne l'ait pas fa! e maladroitement. Pour sujet d une publicatio: l- j récente, il avait pris ce titre : « Ce que je pui e | dire »; pour sa pièce, il choisit ce nom suggef e I tif et parallèle : « Ce qu'il faut taire ». Ne cra: sjgnez pas des indiscrétions galantes sur le se I cond Empire. M. Meyer est, à leur égard, dan le cas de l'héroïne de « Son petit frère » cl tant : « ...J'ai tout oublié! » Il nous monti le contraste entre ceux qui, comme lui, sui garder la tradition des mœurs anciennes, un « fils de l'esprit moderne » fréquentant fumeries d'opium, prisant la « coco », s'a: ciant à des truqueurs de perles, volant « documents » à son « bienfaiteur ». Ce dra ous pour cinéma nous semble de quelque injus; ux' envers les malheureux dévoyés... Tout monde ne peut pas diriger le « Gaulois », < une diable ! <r==fc9 Line Mères d'artistej peu GVImc Van Spinekop,accompagnée de sa fi: ■de- une enfant de huit à .dix ans, s'en va trou1 ice. un matin M. De Cl..., non. moins réputé i Je- ryton qu'excellent professeur de chant, 'va- — Monsieur, dit l'honnête dame, voudri vous être assez bon pour examiner la voix dre la petite ? Iles ^Iais volontiers ï ues Et se mettant au piano, le professeur f exécuter quelques .gammes,quelques rouilat cjc à la fillette. — Pas mal, fait-il en se levant ; il y a l'étoffe ; ça ira. ja ~~ Pourra-t-eîLle devenir première chant< wo" se? interroge la mèie. ( Pour cela, attendez; vous comprer ; qu'après une seule audition... Mais avec ;°r" temps, du travail... Enfin on ne peut pas : r voir... on —On ne peut pas savoir?... reprend M Iue Van Spinekop. C'est que si ma ftlle ne d L>es pas avoir du talent plus tard, faudrait me ba- dire tout ide suite...J'aime autant alors qu'e ent reste honnête femme ! os? G===&s ^ , Déplacements et villégiatures [10_ Ce sont les ^premières chaleurs ; et déjà, I ]és aisées se préoccupent de la stati- •a.t- estivale'où elles se reposeront des fatigu & i^iver- On compare, longuement, les rr JU- r^es QU telle \iilléigia.ture ; et partoi nc naissent de joyeuses et animées discussions - " Cette fièvre de déplacements, que ramène, inéluctablement, — le soleil, affectait dé r; nos pères... Ils allaient soigner leurs mal dies, — hypothétiques ou certaines, — da nomibre de stations thermales, que la vog i il favorise encore. Sous Louis XIV et Louis X ce Aix, Plombières, \ ichy, Forges et Bagnèr sont aussi achalandés qutà présent. M'»c . uc Maintenon, accompagnée du duc du Ma.ii ici fait line longue saison à Bagne r es-de-iB igo n le MD>0 de Ciramont \a, régulièrement, à fJoi lé- ges, et Mme clu Deffand, à Forges, où elle s bir iue la dauphine. Mesdames, filles de Lou ni- XV, profèrent Plombières. Comme, en 1761, le père manquait d'argent, l'ordre du Saint-F prit emprunte deux militions, pour cet annu voyage des princesses... Aix a ttire les joueui et Je beaa Casanova y a de retentissant aventures... Spa, que Rivarol appeDle le «Ca de l'Europe », est fort à la mode, — et il e de bon ton, à Bath, 'de déjeuner, en musiqu aux « Simpson's Rooms ». Vais et Balar lie ont des fidèles ; Vichy refuse du monde, f on y va pour les rhumatismes, les reins, lie foi aussi, — écrit la bonne marquise, — comn Mmc de La Barois, qui « bredouille d'une ap plexie », ou bien encore comme de Pi à qiïijgny, « pour se guérir des soixante-isei; x. ans, dont elle est fort incommodée » ! IS- Ainsi, les « déplacements et villégiatures te. sont traditionnels chez les gens bien nés Vous le voyez, monsieur, vous n'auriez a ■ ti cunp excuse d'arborer de grands airs rer U1 brunis, lorsque Mrao votre épouse, — avec s ll>" voix la plus cÂïine, — viendra vous dema lu 'der : « Chéri, où irons-nous cet été? » le sé Monvollôs à 1& m&in jr Un de nos grands personnages est tout à fa é- chauve, ce qui ne l'empêche pas de faire ni ô- cour assidue à l'une de nos plus mutines artiste à — Vous n'avez pas l'air, dit-on à celle-ci, c , croire à ses protestations. •— C'est mon tempérament, répondit-elle; n-ai jamais pu prendre les chauves, pardon, Ji .it choses au sérieux. la s-m+ms - - a LA CAMPAGNE ÉLECTORALS te M. PAUL HYMAHS AU PAYS NOIR ir " iHier, la vaste salle de la Bourse de Cha: leroi était comble pour entendre une coni' ~J~ rente de M. Paul Hymans; et son apparitio à la tribune a été saluée avec enthousiasm par un auditoire des plus sympathiques. ILa séance a été ouverte par M. le déput Buisset, lequel a montré combien le pays d s Oliarîeroi avait été négligé par le gouvern< ment clérical, Ibien que ce soit la. région ir e dustrielle .par excellence pour fournir ù ri >a tat des ressources importantes. (e Son discours a été chaleureusement aipplav di, et le président a don.ié ensuite la paroi [j à réminent député Paul Hymans. 5, |M- paul Hymans s'est adressé au bon sen de ses auditeurs ot à leur esprit de réflexion ^ Après avoir rappelé le r61e historique jou n par le parti libéral, il a montré tout ce qu [_ le parti avait fait, dans ces dernières année* e pour obliger le gouvernement a voter certai nés lois. ILes questions scolaires, d'assurances ou vrières, financières ont ifait l'objet de déve loppements qui ont amené, à tous instants . de frénétiques afpplaiid.issem.ents. n Nos finances sont en péril, dit-il. Les im . pots ne feront qu'augmenter, car il reste uni j foule de grosses dépenses à effectuer: Congo j_ matériel de chemins de fer, etc. H va fallût , de l'argent pour la loi scolaire, les lois so n claies, etc. s Nous allons nous trouver devant le plu' _ formidable problème fiscal que la Belgiqut n ait jamais eu à envisager. La liberté de cons .. cienioe est en péril ; la majorité o. le mépri: c du 1 libre examen. s .Pour terminer, réminent orateur s'adress* ~ & la bourgeoisie, qui peut rendre d'immense: services à la démocratie en faisant régner 1e t justice,.laliberté et le bon sens légendaire di r ipeuple belge. s Une longue ovation a été faite à, l'orateur qui, pendant près de deux heures, a captivé - l'attention et l'enthousiasme de l'auditoire, - Celui-ci s'est séparé comme élefctrisé et prêl s à défendre la liberté et le bien-être du pays. Le roi el le reine de Danemark >3U" z A BRUSXSIiXiES ice - le me Le roi Albert, la reine Elisabeth et la population bruxelloise font aux souverains danois un accueil chaleureux In er A PAR.'S )a- — De Paris, le 19. — Les souverains danois ont 2z- Quitté Paris, ce matin, pour se rendre à Bru-d0 xelles et à La Haye. A 9 heures un quart, le président de la République ot Mmo Poincaré sont venus chercher les souverains au minis-lit tôre des affaires étrangères pour les conduire ies à la gare du Nord. Au moment <de monter dans le wagon-salon, le Roi et le président de la République se serrèrent très cordialement la main, puis la Reine prit à son tour très gracieusement congé de M. Poincaré qui s'inclina et lui baisa la ez inain. Les deux souverains saluèrent encore avec beaucoup d'affabilité Mlue Poincaré. ,a_ Enfin, comme la Reine se disposait ù. prendre place dans le train, une superbe gerbe d'or-mo chidées roses cravatée de rouge et blanc lui fut offerte au nom des chemins de fer de l'Etat. Le signal du départ fut donné, à 9 h. 25, et c'est aux cris de : « Vive le Roi ! Vive la 1 Reine ! » poussés par les voyageurs massés sur les quais de la gare que le train se mit en marche. es A LA FRONTIERE BELGE m es Le train royal amenant Christian X et la é_ reine de Danemark est arrivé à Quévy, douane belge, à 1 heure et demie. Une réception ofli-cielle a été faite. Quatre compagnies avec dra-_ peau, du 2° chasseurs, rendaient les honneurs. Le couple royal est descendu et a été-reçu par . M. le lieutenant-général Ruwet, MM. Damoi-seaux, gouverneur de la province et les princi-Jô pales autorités. Pendant toutes les présenta-v lions, le Roi se montra d'une rare amabilité. je A BRUXELLES e, — c; Un temps qu'au grand siècle on eut appelé è- royal; le soleil rayonnant dans un ciel d'azur a- léger et vif, comme le hleu des ciels de là:bas, is lavés au souffle des mers proches, ur Bruxelles, qui « s'emballe » énormément pour !s- la visite des souverains danois, manifeste, dès el le grand matin, tous les symptômes de l'agita-s, tion la plus vive qui soit possible à notre tem- pérament nationaJ. ré Des drapeaux partout; à foison et jusque sur st les tours de Sainte-Gudule. Assez bien de dra-e, peaux danois, rouges avec la croix blanche je coupant tout le pavillon. Si la croix marquait in le milieu seulement de celui-ci, nous nous trou-î ; ver ions devant le drapeau suisse. ie A quelques endroits, rue Royale notamment, 0- des draperies brodées et armoriées aux fenê-c- très. :e Hier, on avait remarqué le mouvement, au Palais, dont les fenêtres restèrent éclairées » fort avant dans la nuit. Dès 1 heure de l'après-midi, les troupes font j. leur apparition; il en descend de tous les fau-v bourgs vers îa ville, clairons, tambours, musi-,a ques en tête. Chaque fois, c'est un peu plus d'angoisse joyeuse dans la foule qui, bientôt, so décide et, malgré le soleil et les 2G degrés qu'il inflige à la peau, commence ces stationnements qui donnent une si haute idée de la badauderie, de sou obstination, de son héroïsme. Les camelots vous assaillent, munis de portraits, de cartes postales, à l'image des sou-,e verains danois. Dès 2 heures, les services des s. tramways commencent une désorganisation le savante... N'y voyons qu'un caractère de la fête et plutôt que protester, profltons-cn pour estimer à sa juste valeur un service dont l'arrêt nous cause tant -d'étonnement iivité. La décoration de la gare du Nord est de la plus parfaite simplicité : drapeaux danois et tentures vertes aux fenêtres. Des drapeaux aussi aux candélabres. A l'intérieur, des dra-m peaux variés et des fleurs. Un tapis sur lé quai ^ devant lequel slarrêtera le train royal. La presse est installée en face, dans des wagons-salons. Les photographes, les « tourneurs » de films, exclus des quais, s'y sont réfugiés auprès des membres de la presse en > habit. 1- Le service, d'ordre est fait par des détache-ii ments du 2° des carabiniers, avec drapeau et e musique. On se montre les bourgmestres, les hauts fonctionnaires : MM. Max, Frick, Beco, é Slagmulder, de Royer de Dour, Dommery, lieu-e tenant-général de Bonhome, M. Groenen, le dé-!■ voué chef de gare. L'ARRIVEE A 2 h. 50, la « Brabançonne » et des clairons qui détonnent sur la musique annoncent l'ar-e rivée du Roi et de la Reine. Albert porte la-grande tenue de lieutenant-général, avec le j. cordon bleu de l'Eléphant de Danemark. La Reine, plus exquise que jamais, porte une l de ces toilettes dont elle semble avoir la royale ^ spécialité : robe blanche avec empiècement au haut du corsage, sous une cape de tulle bleu ' ardoise rebrodé très sobrement. Chapeau blanc tagal à large bord, abondamment garni de paradisier. Collier de perles tour-de-cou. Le couple royal vient s'installer, suivi de la suite, à l'endroit, où s'arrêtera le train. Celui-ci arrive ' presque aussitôt (il est 3 h. 05), la locomotive pavoisée aux couleurs danoises et belges; la suite, derrière les vitres des portières, souriant J déjà en accueil. Le roi de Danemark dispa-; raît dans l'ombre du haut du wagon... Pourtant, lorsque les deux princes se trouvent debout à côté l'un de l'autre, les Belges constatent avec plaisir que notre Roi atteint à peu ' près la taille du souverain le plus grand du ! monde... Celui-ci enlève, pour saluer, son énorme colback et les officiers danois, de la ; suite, se découvrent également. Les rois se serrent la main et baisent la. main des reiines. La reine de Danemark embrasse la reine dies Bel-1 ges; elle est toute charmante, d'une grftce sérieuse, vêtue d'une robe de satin, blanjc avec double tunique indigo rebrodé. Chapea.u noir. Ombrelle crème. Le roi de Danemark porte le grand cordon de l'ordre de Léopold sur une tunique -sombre constellée de croix. Sa physionomie séreuse et bienveillante apparaît isurtout remarquable, jlcs yeux bleus d'une rare clarté. Parmi les personne* présentées, notons lai suite danois^ : M"* da Grevenkop-Castens» kjoM, grande maîtresse; iM11® CTfàraotte de Sehested, dame d'honneur; Son Exc. M. de Scavenius, ministre des 'affaires étrangères ; M. le chambellan de Rotlre, maréchal de la Cour ; le capitaine de vaisseau Grave, com« ■mandant supérieur du yacht royal « Dane-brog »; le chambellan* colonel de Kauffmann, chef de la militaire du Roi ; le capitaine de frégate Cold, aide de camp <lu Roi ; le capitaine d'infanterie Arnesen-Kaîl, aide de camp du Roi et M. Krusc, premier secrétaire de légation, gentilliomane du Roi. •Du côté belge, citoas : MAL le lieutenant-général .lungbluùh, le major du Roy de Blic-qnv, le commandant Doutrepont, le lieute-iimnt-colonieil Bielbuyck; Mm° la comtesse van iden Steen de Jehay, etc., etc. Pendant les présentations, l'hymne danois ne permet que rarement d'entendre les lointains coups de canon de la salve protocolaire. Bientôt, lé cortège royal se dirige vers la sortie, salué par des hourras de la colonie danoise, réunie par les soins de son bienveillant ministre à Bruxelles, M. de Grevenkop-Casten-kiold et de l'hymne danois chanté par les élèves 'des écoles de Saint-Josse. DEVANT LA GARE DU NORD Devant la gare, on a dégagé toute la place Rogier, cerclée par les guides et les artilleurs.. Une foule incroyable s'entasse jusque sur les toitures de nos sky-scrapers. Bientôt, le cortège royal prend place dans les neuf voitures à la Daumont dont l'ensemble, on le sait, était inauguré pour la circonstance. La musique des guides salue de l'hymne royal, puis les escortes entourent le long cortège. Lorsque celui-ci monte le Jardin Botanique, c'est une longue procession pourpre, entre la double haie des guides dont les lances avec oriflammes l'entourent d'une vibrante auréole. C'est une belle apothéose sous le soleil triomphal. EN ROUTE Tout le long du cortège s'échelonnent, à gauche du boulevard Botanique, la ligne, a droite les guides. A la porte de Schaerbeek, deux batteries d'artillerie. Une section d'artillerie, rue de la Sablonnière, une batterie à la Colonne du Congrès. Et, rue Royale, les carabiniers, — en capote, les malheureux ! — et les chasseurs à gauche et, à droite, les guides et les lanciers, les flammes des lances papillotant sous une faible brise. RUE DE LA LOI ET PLACE DES PALAIS L'ATTENTE La tribune de la presse, élevée en face de la statue Belliard, se trouve à un endroit idéal pour voir passer les carrosses du Roi. On est en plein centre de la « cité princiére », qui aligne, autour du Parc, la belle ordonnance de ses façades un. peu monotones, mais remplies de style. Au loin, la rue de la Loi ouvre sa voie régulière jusqu'aux boulevards : une longue perspective de maisons dorées par le soleil, fleuries de drapeaux éclatants. Le rouge, le jaune et le noir dominent ! Le Parc est envahi. Familles au complet, enfants, jeunes filles en robe d'été, nourrices, soldats désœuvrés qui ont échappé à la corvée de la parade. 11 y a aussi des marchands de gauf-frettes et de limonade portant sur le dos un bidon cerclé de cuivre pavoisé aux couleurs de la Belgique et du Danemark. Le jet d'eau du grand bassin semble vouloir trouer le ciel bleu. Les carabiniers, les grenadiers et les Chasseurs font la haie. De loin, pour les chasseurs et les carabiniers, l'image est singulièrement vraie. On dirait réellement une longue haie verte fleurie de boutons d'or et de genets. Quant aux grenadiers, leur haute taille et leur volumieux bonnet à poil les apparente à la fameuse garde nationale qui fit. tant de fois, sensation aux Tuileries. Car le spectacle a un joli petit air, un peu suranné, style 1830. On a vu tout ça quelque part. Où? Peut-être bien sur une belle gravure sur bois du vieux « Magasin Pittoresque ». Allons-nous assister au passage de S. M. Louis XVII l ou du comto d'Artois ? Un léger déclic, le bruit d'une petite manivelle qu'on tourne rapidement, nous tirent de cette illusion. Nous avons pour voisin un opérateur du cinéma ! Le temps des gravures sur bois est passé. Celui des rois ancien régime aussi. A présent, la foule va saluer des rois charmants, des rois amis, des rois populaires. GARDE A VOUS ! — BAÏONNETTE AU CANON ï L'attente n'est pas longue. A l'heure annoncée, le cortège s'engage dans la rue de la Loi. A toutes les fenêtres, on voit les mouchoirs blancs agités pas des mains innombrables. Un commandement bref retentit et agite les files. « Baïonnette au canon !» — « Garde à vous ! » Les colbacks s'inclinent, l'acier retentit, les clairons caressent d'un léger coup de main l'embouchure de leur cornet. Les voitures s'avancent au trot, précédés par un escadron de guides. Les troupes présentent les armes et les clairons sonnent aux champs. Culottes amaranthes, fanions tricolores, casaques écarlates des piqueurs, épaulettes des grenadiers, c'est une débauche de rouge vif, sous la lumière dorée; une floraison désordonnée et soudaine de coquelicots. Le roi Christian et le roi Albert sont dans la première voiture. Le roi de Danemark porte un colback noir, à visière d'argent. Vieille coiffure qui rappelle un petl celle des. grenadiers de la garde royale de Charles X. Dans îa suite, an remarque encore quelques autres coiffures originales, des bicornes à la Souvarow, d'une forme ancienne, comme on n'en porte plus que dans les pays brumeux du Nord ! Les spectateurs acclament très fort les deux chefs d'Etat. Les applaudissements reprennent de plus belle au passage des reines. Les deux reines sont gracieuses, élégantes et ont une mine superbe de grâce et de jeunesse. Voilà, certes, un spectacle peu banal. Car, d'habitude, les

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