La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 22 Mei. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5m6251h342/
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Vendredi »» tuai 1914. — Edition A. CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR T.OUTE L'M BELGIQUB 4î'e année. ™ W° lïïO LA CHRONIQUE * f ' " BUREAUX S et T, O»lorio du Roi (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QTJ OTIDIENNE TÉLÉPHONES * Administration ; M* 7881c. Rédaction: N* 1408 »- I ABONNEMENTS : FONDATEUR : RÉDACTEUR EN CHEF: ANNONCES . pse® : 30 cent, la petits Htfna. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 Ir. Bruxelles ; 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. ïiirmira ï jtjnnrvvn '«a ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la lisne. — Nécrologies : 2 fr. îa ligne. — On ne garanUt pas les dates d'insertion. La Provlnc» - 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. ViCtOP (iC 4î\ HESBÀYE JCtlU U AuDlliliM La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts, 2. place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3W9 Tous pays dr: l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. I.a publicité financière, les potitos annonce? et le.i nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, o et 7, Galerie du lioi. LA BELGIQUE CATHOLIQUE C'est un des arguments, électoraux de 1 presse gouvernementale : « Il est (parfaite ! ment juste que la iBdlgique .ait un gouverne ment calhoMguc, fâœe que c'est un pa.y foncièrement catfodlique. » On a tellement répété cette aiffinmation pour Je moins aventurée, que certains on liai par y ajouter foi. 'En effet, ~t est exact que 'la Belgique es ' presque Je seul pays du monde dont Je gou ■rernemeftt prétende confondre 'les intérêt: | nationaux avec les intérêts d'une disciplin religieuse qui se veut universelle. Mais, : iiien S'examiner, celte situation n'est poin | due ■au tempérament religieux d'un peu.pl: [ qui mettrait les intérêts du ciel avant tout clitfse; .plutôt à cette circonstance que li ■clergé belge a eu l'habileté de confondre ui fnstant une religion toute fonmeife aivec le: [petits intérêts matériels et locaux. : fin France, aux dernières élections, on ; I voté dans beaucoup d'arrondissements poui ; le dépu.té radical-socialiste, parce qu'étun I l'ami du gouvernement il était l'homme qu pouvait obtenir des subsides sur les fonds I du- pari mutuel, distribuer des places, des I avantages, des décorations. De,même, chez nous, que de gens votèren Ipour lu liste catholique, nou par comvietior [religieuse, mais parce qu'ils croyaient, que [lorsqu'on se laissé enrégimenter dans les [lionnes œuvres politiques et autres, on er relire quantité d'avantages, extrêmement po [sitifs; illusion, heureusement détruite parles catholiques eux-mêmes. * ** : te catholicisme, chez nous, se confond, pour certains, avec les coopératives de laiterie, avec des œuvres scolaires, post-sco-laires, avec toute une organisation suivante (piipreral Tentant au henceau, et peut le mener jusqu'à la Société des Chemins de fei [vicinaux, ou ;t la Banque nationale... Mais, combien y arrivent ? On peut, au point de vue dilettante, admirer un système politi-■que aussi cohérent; mais cela n'a rien à voir ■ ira la retligion; cela n'a aussi plus rien à ■voir uv.j la vérité; 'les cléricaux ne corrom-jpéfnt'iplus; ils n'ont .plus l'argent et les places: tout est aux congrégations. 'Maintenant, ils Oppriment ! I Peut-être même, à bien examiner, ce beau [système, est-il funeste à la religion dans son I sens le plus éJevé. On a signalé, ces derniers [tan;ps en France, toute une série de conver-| sioos d'hommes de lettres. Quelques-unes Iétaient peut-iêtre un pe.u suspectes, au moins lile snobisme. -Mais il y en eut aussi de sincères. En Belgique, eiiiles seraient absolu-aient impossibles. Il est trop manifeste que la religion est devenue une affaire, et qu'on y doit subir la discipline étroite, ot terre îi terre, de trop d',hommes d'affaires en soutane et en redingote! Qu'il y ait, dans le inonde infëiSlectuelL catholique, quelques personnalités ardentes, pour qui la religion est autre chose qu'une confortable habitude Sociale, ceJa ne se peut- contester. Mais elles sont suspectes, .suspectes de (démocratie, suspectes d'intégrisme, suspectes de nuip.ti-cismé. Le parti se méfie de leur fantaisie; ue Sont ce qu'à y a en eux de meilleur et de jilus élevé; il persécute Guido Gezelle : son liamme, c'est le secrétaire du bureau électoral. U y a trop longtemps qu'il est au pouvoir il ne .connaît plus que ses intérêts électoraux. Et comme il ne peut plus séduire et [corrompre, il opprime. La Belgique, le pays typiquement caftioJi-I11-; ^#1' f' cailioticisme n'est plus qu'une vaste administration politique des êrmes, une f-'igunlcsque société de secours mutueîls et d'assurance sociale... En faillite vis-à-vis de Ses membres dupés. **♦ La vérité, c'est que si le parti catholique » pu asseoir .depuis trop longtemos sa domination sur le peuple belge, c'est" qu'il a su taréginieiiter ses instincts, non les plus mau-Ja|s, niais .les plus plats. Nos populations, "a'inandes que wallonnes, ont de grandes iîes. EC/ies sont laborieuses, énergiques, Honnêtes; Je cas échéant, elles seraient fort (arables d'héroïsme (il y a, dans l'histoire II on.go, des traits aidamrables de dévoue-iWnt belge.) Niais elles sont d'humeur ex-'-unanent .positive — à quelques nuances '!!ïs' ~ ^ a''l(jn est, tout, de môme, plus râpais!e il idéalisme — elles ne voient guère " ■>u|rc but que de bien vivre, que de vivre '/^■■-el.vûinenl. I.e danger qui les menace, J.';'1" 'l,;-'ve!of,peme.nt excessif du nierean-' isole. °r, c'est au mercantilisme, aux- pe- :nKr;'ts bourgeois qu© le parti oatholi-|jae a fâ.;t apipel. Il est. le parti des affaires, * ll0liies affaires; car, d'instinct,' il répu- lIUX conceptions -lointaines, aventureuses «tout de même teintées d'idéalisme d'un •Wpa.rl II. ufi(i ,pai. u.n (r0p ]na.g pollvoir 0j f " lu. sécurité du pouvoir, il pratique, en Politique, l'opportunisme étroit, des gens qui auvent qu'à chaque jour suffit sa peine, et "Ni nos enfants s'arrangeront comme ils "front ! I! vivote et nous encourage à vi-'c:- l'eu de eheidier à élever la nation 'Mossus d'e-j'e-même, il cherche à la rete-'ruans le train-train quotidien. ®, jusqu'à présent, il s'est maintenu au r'Uvcir, ce n'est pas du tout parce qu'il in-, l'idéal eatlioliqtie qui serait, d'après ! de la nation, mais parce qu'il a ■' par do constantes équivoques, englober JUS 1 étiquette catholique, tous Jes petits iii-l Crjt's 'n' «'tachenf Tes petits esprits et les FM,os p«n? h une petite politique. Or, voici; wesf arrivée l'heure o'ù finit, ce petit, calcul, j ®me dans les sociétés anonymes, promet-J (.tant cent pour cent de bénéfices, les dupe voient qu'on n!e tient pas les promesses fa tes; que les congrégations, devant avoi tout, les cléricaux ne pourront rien donner Et tes petits calculs se retournent sugemer contre ceux qui tes exploitèrent, sachan enfin, que la corruption ne peut même teni ees promesses. *** u iLa Belgique catholique ! Qui le fera croire M. Wiilmotte notait, ici même, quelles étaien Jes nuances du sentiment religieux chez le | paysans waillions. En Flandre, où la race es .plus naturcHtement disciplinée, le .paysai « pratique », sans doute, avec plus de îégu t lai'ité ; mais, je ne crois pas qu'il soit beau - coup .plus fervent. Son mysticisme, s'il en a > c'est une sorte de tendresse familiale et mé i nagère, le goût de jouer dans la paille ave i l'enfant de Bethléem, coimiic dit jolimen t M. Thomas ,Braun. Sa religion ordinaire est ! dile aussi, une habitude; dans tous les cas ' ce n'est pas t'angoisse métapïiysique qui le; ' conduit vers Jes autels. 'Un clergé d'affaires a su lui faire confon dre Dieu et ses intérêts les plus immédiats J*e jour, et ce jour est arrivé, où ses intérêt: 1 et Dieu ne seront plus d'accord, il se dé tournera de la religion avec plus de violenci ; que les Wallons. Toute leur histoire est 1; 1 pour le prouver : les Flamands ne font pai les choses à demi. Peut-être n'y a-t-iil pai de .plus grand danger pour le catliOlicisim que ,1a politique catholique. La loi de sopa ration a rdtavé le niveau du clergé français Sa longue pratique dos choses éJcctoraJes : singulièrement abaissé le notre. Son heur, est. arrivée parce qu'arrivée l'heure où il m peut plus .corrompre et no sait plus que me nacer... En vain. Le libéralisme lui offr< l'affranchissement d'être, enfin, maître che; lui, Tartufe ayant du vider la maison. VILMONT. >-»♦«—< mm$ faits, propos ras HANSI lluiisi [disait des images, de iolies images, qu'il soulignaU de légendes spirituelles, non pas rasses, mais d'une bonhomie railleuse. Il blaguait fort l'Allemagne prussianisêe. Je ne suis pas s'il était plus violent que certains organes bavarois. Mais il avait le tort d'en-trelonir le souvenir de la France : Haute trahison. Cour de Leipzig, arrestation immédiate.Depuis la chute d'Abdul-Hamid on tic peut plus voir ce spectacle, en Europe, ailleurs qu'en Allemagne. C'est fâcheux pour l'Allemagne, mais en même temps, c'est, ira joli hommage à Hansi. Il est vrai que ce bougeant colmarien a un esprit de tous les diables; ainsi, quand, dams son histoire d'Alsace, il montre les envahisseurs successifs, si nombreux depuis lMi.iou.rs, repassant le Rhin avec une pendule, depuis la clepsydre antique, jusqu'aux pendules de Sainl-Cloud. Ce n'est pas bien agréable pour un peuple de se- voir ainsi 1rappeler ses plus fructueux exploits ; mais quoi, la libellé, telle que la comprenne les civilisés, a des conséquences qu'il faut subir — 0». on n'est pas une nation civilisée. Alors, on prévient les gens qui se le tiennent pour dit. La Belgique est copieusement élaguée par les siens ou les étrangers; la France nourrit des correspondants de journaux allemands qui la bafouent; la Belgique, la France, l'Angleterre supportent patiemment ces 'ennuis. L'incident Hansi nous montre un grand pays qui s'alfoUé, qui a ses nerfs, qui se croit trahi de toutes parts, et qui tape à tort à travers. Cela sent plus l'inquiétude que la force, sûre d'elle-même. Userait-on, inainlmanl, nous affirmer que l'Alsace est heureuse. Hansi a dit le contraire. On le fourre en prison, mais cela ne prouve pas qu'il ait tort. Tout cela peut — comme on dit — s'arranger; la cour de Leipzig peut juger avec une calme équité, et renforcer l'antique renom de la sagesse allemande. Mais, jusqu'ici, on n'a. pas appris que des artistes, des écrivains d'Allemagne, des journalistes aient protesté contre l'attentai à la liberté qui a atteint leur profession en la personne de Hansi. El cela est plus caractéristique que tout de l'état ou en est arrivé une Allemagne en qui d'aucuns prétendirent, jadis, voir la conscience morale de l'Europe. BOB. LA CAMPAGNE ÉLECTORALE ASSOCIATION LIBERALE DE SCLESSIN Le comité vient d'adresser le télégramme suivant au leader du parti libéral : « Monsieur Paul Hymans, député, Bruxelles, » Outré de l'attitude intransigeante des socia-» listes du bassin de Liège, le comité de l'Asso-» ciation libérale de Sclessin vous adresse avec » ses plus chaleureuses félicitations l'assurance » de sa vive sympathie ». ASSOCIATION LIBERALE DE SERAING L'Association libérale de Serain avait convoqué ses membres en assemblée générale à l'effet do prendre les dernières mesures de propagande. M. Horrent expose le but de la séance. Puis, en termes éloquents, il fait le procès du gouvernement clérical; cles socialistes, dont l'attitude scandaleuse, lors des conférences de M. Hymans à Seraing et au Cirque des Variété:-', a écœuré tous ceux que n'aveugle pas un fanatique parti-pris. (Applaudissements.) Il termine en demandant que tous les iibé-raux se livrent à une intense propagande. One longue ovation salua la fin de ce dis-j cours. j ' Il Au jour le jour I LA POLITIQUE r à — Voici que la loi scolaire est promu)-jfiT» guée. Nous n'en ressentons ni éto.'i-neiment, ni colère, mais, seulement, un grand .sursaut d'action et d'espoir. Celte loi couronne une situation; elle la doit dénouer aussi, ,pour peu qu'elle produise sur ' ;.e corps électoral, plus ou moins rapidement, îles réactions inévitables. 1 La façon dont les cléricaux se sont glissés, ■puis éternisés au pouvoir, devient des plus claire, sitôt qu'on la regarde un peu de haut. ' Le coups électoral les admit et les toléra par ' i'esipoir qu'on lui faisait miroiter avec obsti-' nation, d'une ère de tranquillité et de prospérité matéridHe... Ces cléricaux ne pou-' vaient-'ils nous donner cela, en échange du ' pouvoir ? Faiblesse qui, comme toutes celles 1 de la .politique devait être longuement expiée...Non, les cléricaux ne pouvaient nous donner la prospérité matérielle, étant, obligés de favoriser leurs agents électoraux. Parmi ceux-iéïi il n'en était pas de plus flipres à la curée promise que les congrégations. Une première tentative, colle dite de la loi Schoïlaert, échoua, grâce à la maladresse de sa présentation. On résista, longtemps encore, puis, il fallut s'exécuter enfin, et ce fut l'expiation. Car, ayant épuisé le trésor en vue do corruptions variées (dont l'histoire n'est encore qu'imparfaitement connue du public), il fallut trancher dans le vif, et abandonner aux patits-lfrères et à leurs émules de tous les sexes, un budget presque entier, celui de Pensa,gnament pubCdc. Si bien que le public va voir, non seulement les membres des congrégations, trop souvent étrangers, se partager l'or belge, mais encore les conséquences désastreuses que produira, jusquo dans les plus petits villages, celle loi de haine faite dans un but unique d'oppression. Les cléricaux en sont là. Pour eux, par suite de -l'épuisement ,d.u trésor, l'ère de la .corruption est close ils en sont à celle de la menace et de lu domination. Ces fruits désastreux vont faire juger l'arbre. Chacun .va pouvoir apprécier autour de .soi les résultats du régime clérical. Et tout indique que, dans une patrie presque inhabitable, désoisi'K'-s, à la grande part de . ses enfants, il se fera un mouvement de' rckmr vers ce libéraZiisnne en lequel s'enferme l'esprit véritable de la Belgique. PETITE CHIMIQUE Regards en arrière 22 mai l'683.. — Traité de Senlis, résidant l'Artois et la Franche-Oomté'â Maximilien d'Au. triciie. . , L amitio danoise. On iprôvoyait que l'accueil fait aux souverains du Danemark serait cordial. Mais le mot de cordialité serait .insuffisant pour exprimer ,1a chaleur de la réception /faite à nos hôtes. On pourrait, à première vue, «s'en étonner uu peu. Nous •n'aurons jamais, avec île Danemark. — et pour causeï! — d' « inciUeaii.s de frontière .» ; l'inimitié -ou l'amitié de co pays ne pourrait guère avoir de répercussion sut notre iwdéipendaiice. Mais, précisément, H y a quelque 60 ans, le petit pays, <Lont nous avons fêté le Roi et la Reine, sut ce .qu'il en coûtait de défendre son indépendance ; il connut .l'inconvénient d'entrer en lutte avec de grandes puissances, ga« rantes de toutes les neutralités... aussi longtemps que eellles-ci ne leur portent ipas ombrage ! iLe Danemark, instruit par l'expérience, n'a recui'é devant aucun effort, aucun sacrifice, pour avoir une armée aussi (forte que pos sibie* iLa similitude relative des situations, l'effort fait par notre pays dans des circonstances analogues, ne sont pas étrangers à :1a symipatthiie qui s'est manifestée ces jours der-niers*La ûrand'Place se meurt. Connaissez-vous la tristesse des rues mortes ? Dans chaque grande ville, il y a des quartiers, des coins, des avenues, qui connurent jadis rafi'ima.tion, la splendeur et l'opulence, mais que la foule a abandonnés, pour ; orter ailleurs sa badauderie. On y trouve encore des traces de l'ancienne animation : boutiques vides, cafés (abandonnés, hôtels anciens aux ; volets fermés, aux portes closes. A Bruxelles on peut, même en ce moment, assister à l'agonie d'une- grand centré : la Gran'd'Place. Celle-ci n'a plus sa vie d'autrefois. Le soir,lorsque les marchandes de fleurs ont démonté leur échoppes, et que les globes électriques répandent sur les vieux pignons une lumière bleue de lune, le ma.rché est «ou vent désert,silencieux entre la quadruple rangée des maisons éteintes. Car les brasseries d'antan ont pour la plupart disparu. Jadis, il y en avait de fameuses ! La Louve, le Pot d'Etain, célèbre en 1830, voisinant aivee le Pi'oco<pe bruxellois. On dit cependant que ce .n'est pas la foule qui abandonne cet endroit pittoresque et charmant. La ville pourrait y ramener publie, en organisant quelques réjouissances et fêtes populaires. Il faudrait plus de concerts, •plus d'éclairage, plus de concours, ^ins de cortèges, ,plus d'attractions. Continuons à aimer et à respecter la vieille cité brabanpnno pleine du souvenir de nos ancêtres ! La paix armée. Le « Peuple » trouve que l'on dépense trop d'argent pour le «budget de la guerre, « Gare à vos poches I » est un appel toujours facile à adresser aux contribuables à l'approche des élections. Que la guerre soit néfaste, le « Peuple », au point de vue de la moraTè pure, a raison de -le proclamer; mais il a tort si, négligeant les .faits, il 'blâme' la Belgique do ses efforts pour \ organiser la défense nationale. j ■!!■! Mi m■■ n 11JMMaat^riliiiiTiiir'TiïliTr Il .a tort surtout de comparer notre pays à la grenouille qui veut se faire aussi grosse .que .le bœuf allemand ! .Comparer nos voisins d'outre-Rhin à ces ruminants précisément pacifiques entre tous, n'est-ce pas bien imprudent? 11 faut si peu de choses pour trouibler les amitiés .internationa-•les J Et, d'autre part, les grenouilles belges — si grenouilles il y a — ne demandent pas un Kaiser. (3^=9 Pacifisme. L'internationalisme pacifiste est fait, d'ailleurs, de ces contradictions. On annonce aujourd'hui que les dangers de guerre les imminents entre les Etats-Unis et i* Mexique sont écartés. Mais on ajoute que, pour le cas où un accord n'interviendrait pas, le président Wilson esi .décidé à faire la guerre ! Il y a des années que les Etats-Unis n'ont pas été aussi près d'une gfïtve conflagration. Et ces événements se produisent sous la première présidence d'un homme politiiquo élu sur un programme purement socialiste — donc pacifiste et internationaliste! iLa fraternité des peuples est une belle chose : niais il est prudent de ne pas compter trop exclusivement sur elle ! Polémique électorale. Dans un délicieux petit livre consacré au Luxembourg par le bon poète Louis Goffloi, on trouve ce curieux exemple des mœurs électorales d'autrefois. Nos lecteurs y pourront voir que.« plus ça change et plus c'est la même chose ». >11 s'aigit d'un des Constituants belges de 1330, M. Tihcodore Jacques, né en 1790 et mort a. Marche âgé de iquatre-vingt-seize ans. Attaqué par un journal, le brave Constituant répondit de bonne encre : « ... Dans les diverses positions, où je me suis trouvé, je crois avoir mérité l'estime des honnêtes gens. Je me suis toujours attaché à connaître mes devoirs et à les remplir ; j'ai conservé ma religion, des mœurs pures, une conduite régulière; je ne suis pas,moi,devenu athée; je ne vis pas pudiquement en .libertinage, et je n'ai pas déshonoré les ;familles, ni peuplé le pays de bâtards 1 » -A travers le style, encore assez Bernardin de Saint-Pierre, on doit reconnaître que notre Constituant n'hésitait pas devant le mot propre (lequel, du reste, est souvent sale)... ï Mais s'il faut /honorer cet homme d'énergie, avouons que l'autre, l'inconnu visé, celui qui ««.peuplait un pays», en avait aussi une rude, d'énergie... Ah, les géants de 18301 r/îanneken-Pis en voyage. .MaiHielvanl'is,.,étant parti (pour Lyon.va devenir 'Utl type, ibien parisien. On se répète déjà, à son propos, un mot de «M. Gavault sur Jaurès. •« Jaurès, aurait dit le nouveau directeur de l'Odéon, qui connaît bien Bruxelles, c'est un M a nne k en-p ar 1 e ! » L'équivoque. Nous avons signalé la façon dont, en une colonne réjouie, le « XXe Siècle » transforme l'ultra conservateur « Journal des Débats » en journal « libéral »... Ce brave Journal des Débats » revient ainsi sur le tapis, tous les deux ans, à l'approche des élections : on en parle dans les journaux ot à la Chambre. El 011 veut, chaque fois, le faire passer pour un journal libéral... en Belgique. Ce serait on ne peut plus lisible, — tû cela 11e créait une équivoque capable de leurrer quelques lecteurs — et électeurs — bénévoles. Le « Journal des Débais », nous l'avons dit, est parfaitement libéral, — au sens que le mot a acquis en France, il n'y a pas loin d'un siècle, et qui n'a pas changé dt puis. Ce mot désigne très exactement le parti catholique modéré, si tant est qu'un parti catholique puisse être modéré!... Un « libéral » français est un conservateur déterminé : et il n'y a pour ainsi dire rien dans son programme qui puisse le faire comparer à un « libéral » belge. Nos adversaires le savent parfaitement. Pourtant, sur ce -double sens d'un mot, ils créent cette équivoque, et en jouent. Celle qui faisait de Bonnot et de Gurnier les patrons du Cartel, en 1012, ils l'avaient créée aussi, et elle leur rapporta un nombre de voix plutôt coquet : mais elle était tellement énorme que cette sinistre calembredaine de commis-voyageur en cléricalisme acquérait certaine allure, par son invraisemblance même. » Celle-ci est bien piètre, bien misérable. Mais, à quels piteux arguments la majorité parlementaire ost-elle réduite pour recourir, aux fins de garder les positions acquises, à d'aussi mesquins subterfuges ? Là est la leçon, pleine d'espoirs, d'un tel artifice.Calembredaines. Le roi Christian X, on en a fait la remarque, est actuellement le plus grand des souverains d'Europe. D'une affabilité extrême, ses moindres paroles ont un goût dn « sire haut ». En revanche, le souverain le plus petit, c'est le roi d'Italie. Ce n'est jamais lui qu'on prendrait à passer des troupes, en revue par un soleil comme celui de mercredi. En voulez-vous savoir la raison ? C'est qu'il y aurait inévitablement 1111 « court sire cuit » ! Le crime gamin. Depuis 1er, exploits de la. (bande Bonnot et Cl°, 'i-?. métier de chauffe,ur d'automobile devenu d'ort dangereux, il arrive, ,du- reste,4 foit souvent qu,e l'excès ide progrès nous ramène ibrusquemenc en arrière. En effet, les attentats sur grand'route ne se -comptent plus. On se (dirait .revenu au '.beau temps ides diligences et des postiliions qui portaient de grands pistolets dans leurs lourdes bottes ! (Le dernier crime, commis par Lambert et FurtZi, deux gamins âgés, l'un de seize ans, l'autre .de 'dix-huit,est particulièrement odieux et stupide. Ici l'influence des faits-divers sensationnels, ides romans policiers et des films « grande série rouge » est indéniable. Les temps modernes auront produit un genre de crime inconnu jusqu'ici : 'le « crime gamin », redoutaJ>le comme une épidémie nouvelle dont on ne connaît pas encore le remède. 11 est temps de chercher et «dé sévir. Kinweiiïtfs  main Chronique électorale. — M. lo comte WoEite se représente? Empirons que oclic fois les électeurs d'Aîost lui régleront... son comte. chronique etumcére Après Iss Elections frais» A présent que les élections françaises sont un fait acquis et que tout le monde, ou à peu près, a donné son impression du premier moment, très discutable, il n'est pas inutile d'essayer de mettre les choses au point et, de sang-froid, de dégager le plus objectivement possible la leçon du scrutin. Tout d'abord, examinons de quelle façon se présentent les grands groupements politiques représentés. Ecartons au préalable les conservateurs et les cléricaux avoués, au nombre d'environ 70, dont l'influence est nulle, bonne tout au plus à compromettre le parti auquel elle voudrait donner son appui. Nous restons en présence de trois grandes coalitions et d'un menu groupe. Coalitions est ie terme le plus juste : en France, la discipline de parti est une entité inexistante : seuls, les socialistes la pratiquent... et encore ! On l'a bien vu lors des dernières élections. Donc, trois grandes coalitions : les socialistes comptant 102 députés, les radicaux 174, la Fédération des gauches et l'Alliance démocratique, 153. Les chiffres que nous donnons sont ceux de l'Agence Havas : ceux du ministère de l'intérieur sont un peu trop officiels et ceux du « Temps » résultent de facteurs subtils, encore que sérieux : mieux vaut prendre un moyen terme. Quant au menu groupe, c'est celui des progressistes, qui sont un peu plus de 50. Faible appoint, mais qui peut ne pas être négligeable, en cas d'un toujours possible émiettement des partis. Il apparaît, à première vue, que chacun de ces trois groupements est incapable d'assurer le gouvernement : il ne le peut, faire qu'allié à l'un des deux autres. Quelles seront les alliances probables? Demain nous le dira : en attendant ce demain révélateur, l'on discute à perte de vue, mais toujours en se basant sur un porte-à-faux : l'alliance des socialistes et des radicaux unifiés. Les socialistes, s'ils sont capables d'être un parti de gouvernement, n'ont aucun intérêt, pour le présent, à le devenir. Tout d'abord, parce qu'ils ont tout avantage à souligner des gaffes plutôt qu'à, en commettre : et tout compromis, alliance radicale et socialiste, comme les autres, en commet. Et puis, le représentant du parti socialiste au gouvernement finit, tôt ou tard, par renier son origine. D'unifié, il devient indépendant, d'indépendant républicain : voyez Briand. Perte d'influence, perte d'hommes : peu intéressant ! Les socialistes se souviennent du bloc, où ils ont tout donné,et peu obtenu. Les alliances, ils les acceptent bien : mais, en temps d'élection, quand ils ont à gagner des sièges. Quant aux radicaux, même unifiés, il ne faudrait pas les croire atteints de jaurésite aiguë. Eux aussi, risquent gros à cette alliance, et ils ne sont rien moins que sûrs de la fidélité de leurs' alliés. La déclaration contrôlée? Us n'y tiennent que pour le maintien du scrutin d'.ar-rqndissement que combattent virougeusemenî les socialistes. Quant à leur antimilitarishio, soyez sûrs qu'il se résignera à succomber devant les nécessités. Au fond, tout ce que demandent les radicaux, c'est à vivre, — à vivre, bien entendu, pour rester forts. Et puis, il est un point à envisager. Qui sont les chefs radicaux ? A la Chambre, je n'en vois guère : 11e parlons pas. je vous prie, de M. Doumergue, qui est un souriant et républicain pis-aller. M. Malvy a pour lui la jeunesse et M. René Renoult une bien belle barbe. Peut-être, quelques comingmen : M. Sarraut, quand il sera de retour de son proconsulat. Mais, pour l'instant, ce n'est pas au Palais-Bourbon que le parti radical prendra son mot d'ordre, ce sera au Sénat. Et franchement, voyez-vous M. Clemenceau ayant partie liée avec M. Jaurès ? Je ne dis point qu'il n'y aura pas quelques manifestations et velléités de reconstitution du bloc : mais elles seront vraisemblablement plutôt bruyantes et anodines. Et je parierai plutôt pour une entente foncière, encore- que coupée d'hésitations, de heurts, de mécontentements, voire d'émicttemcnts et de ruptures entre les radicaux unifiés et les républicains de gauche. Mais tout porte à croire que c'est dans ces deux groupes que réside la prochaine majorité.Et pourquoi non ? Quoi les divise, en ce moment ? Des questions de principe ? Il y a toujours moyen de s'entendre sur les questions de principe. Et si il y a heurt, ce sera le Sénat, le Sénat « inhibiteur » comme l'appelle Ch. Benoist. qui départagera. Bon Sénat ! Quel bonheur pour la Chambre que tu sois «inhibiteur» : une fois de plus, tu seras appelé à corriger les exagérations du Palais-Bourbon : tu 11e voudras point de la déclaration contrôlée et de l'impôt sur le coupon de Rente, ce qui fera bien plaisir ù ceux-ci et tu étoufferas avec horreur le quotient et l'attribution des restes, ce qui sera d'un grand soulagement pour ceux-là. Vous verrez alors que, sur les principes, l'on s'entend toujours. Au fond, ce qui sépare les deux clans, c'est •une question de personnes : les rivalités personnelles. c'est la force et la faiblesse de la politique intérieure française : la force, parce que cela donne de la vue et du mouvement : la faiblesse, parce que l'intérêt général soul-J're des intérêts individuels en présence. Sur ce terrain-là aussi, il y a moyen de s'entendre. Quand il y a antagonisme trop prononcé entre deux larrons, soyez en repos : un troisième se trouve toujours à point pour les mettre d'accord. L'on a. déjà prononcé le nom de M Delcassé : c'est une indication précieuse. M. Delcassé saura faire valoir les obligations d? la politi'que; extérieure et mettre tout le monde d'accord, sur la -nécessité de ressources nouvelle?. Les radicaux céderont sur la question de la loi de trois ans : ils ne demandent ; que cela. Et les républicains arrangeront une | déclaration qui sera contrôlée sans l'être. Tout le monde sera satisfait : M. Clemenceau supportera plus facilement M. Delcassé que le saint Jean-Bouche d'Airain de 1' « Humanité ». Et jusqu'à ce qu'un clou veuilie chasser le précédent clou, tout sera pour le mieux dans le meilleur des Parlements. Et ne criez pas au scandale : laissons faire la France. Elle ne s'en est pas trop mal tirée jusqu'à présent. | Non, ce n'es', pas par les futures combimn-j eons parlementaires que le scrutin de 1911 présente un 'intérêt capital. C'est par ailleurs, j Le scrutin d'arrondissement nous en donnera (le mot CLAUDE D'AVAUX. la troisième journée DE §S iiOTK Ml La journée de mercredi \ A L'HOTEL DE VILLE Voici vraiment l'-heure décisive de la visite du roi et de la rei'ne de Danemark à Bruxelles. Nulle part, la population n'a pu mieux exprimer les « affinités électives » qui, de si loin, unissent deux petits peuples d'âmes et de destins, à la fois si différents et si pareils. Le merveilleux cœur de Bruxelles, cettc sorte de sanctuaire national tant hanté d'iié-roïsme, que la Grand' Place et son hôtel-de-ville donnent à la capitale, prêta à cette solennité un cadre prestigieux. Il semble que l'âme profonde de Christian X ait surtout compris cette minute admirablement exprimée dans les paroles royales, paroles <juî ii'ont au cœur de tous les Belges. LE DECOR On avait eu le bon esprit de n'altérer par aucune décoration la beauté architecturale! de nos maisons corporatives. Seules, les bannières en style ancien et déjà heureusement « patinêes » de pluie et de soleil, unissent leurs tons effacés et leurs ors pâlis aux fanfares des couleurs nationales. Mais, s'il n'y) a pas de décor apprêté, un merveilleux décor vivant anime les vieilles pierres : c'est la foule, la foule énorme, entassée, accrochée à chaque détail d'architecture. Au soubassement des colonnes de la maison du Cygne, des jeunes filles, dont la robe de velours noir se détache sur la pierre claire, donnent, se tenant par la main, l'impression d'une ' frise .grecque.. Des boy-scouts, fidèles à leur sport, se sont installés, «t campés » sur un toit. Tous les toits, du reste, sont envahis, grouillants du nombre humain. LES SOCIETES v Les drapeaux de nos sociétés font la haie. Seulement, on leur a fait tracer une diagonale de la rue de la Colline à celle de Charles Buis, ce qui, très gracieusement, met un peu plus d'espace à la disposition du public. On ne saurait vraiment présenter à des hôtes quelque chose qui soit mieux de chez nous, que ces alignements incroyablement riches et diaprés de bannières de toutes espèces : soie, velours, métaux en broderies et en ferronnerie, formant un décor prestigieux... Ils n'en ont pas, à Paris ! En face de la Maison du Roi, la musique des grenadiers^ Dans la tourelle, une fanfare de trompettes thébaines, également des grenadier s. Dans la tour de l'hôtel-de-ville, très haut, près de la naissance de la flèche, mie autre fanfare de cuivres. Peu après cinq heures et demie, heure du départ du Palais, des estafettes cyclistes annoncent l'approche du cortège royal ..Les bannières des sociétés se haussent, une .énormâ rumeur bourdonne ! Et voici un moment inoubliable : De la ru* de la Colline débouche Je cortège royal, es< péré, attendu, l'objet de ce désir d'une foui* sidérée par lui... Dans l'entassement du monde, la rue d'où cela débouche semble à peine une fente, cette fente de tous les espoirs, l'é-nigmatique ohemin vers railleurs d'où viennent les apparitions merveilleuses? Le soleil ne touche plus que ce point do la place et achève d'une auréole ardente où remue le grand drapeau de ,1a Balance, le prestige du cortège martial. LE CORTEGE ROYAL C'est d'abord l'avant-garde des guides aux flammes miroitantes. Leur double rang s'allonge et voici qu'il encadre le luxe féodal'des carrosses de la grande livrée. Au moment précis où le cortège royal semble ainsi conquérir la place vide, les trompettes.de la bretèque de la Maison du Roi, répondent à celles de la tour Saint'Michel.Le carillon égrène ses sonneries, combinées en accord musical. Et, comme orchestration, c'est la rumeur énorme des bravos. En acclamant.on s'agite, et comme cette humanité fervente s'incruste parmi l'architecture, il semble que celle-ci vibre et tremble toute ! Mêlant leurs reflets d'or d'ombres nouvelles et mouvantes, les pignons, les colonnades, le David, le prince de Lorraine, la proue et le phénix comme le trophée de la Maison de Saint-Aubcrt accueillent le cortège royal dans le frémissement d'une ville ! Ceux qui assistent à la descente de voiture de nos hôtes constater^ qu'ils partagent ce magnétisme d'enthousiasme. Us semblent heureux et sourient. Les rois portent le grand uniforme. La reine de Danemark enveloppe sa grâce dans une toilette rose très pâle. La reine des Belges porte une de ces toilettes qu'elle affectionne, des gazes « glaçant » le ton de l'étoffe qu'elles couvrent pour un ton de mauve précieux. Les jeunes princes ont leur ordinaire costume blanc. Les souverains sont reçus au pied de l'escalier d'honneur par M. Adolphe Max, bourgmestre, MM. Lemonnier, Stecns, Ja.eqmain, éclie-vins, et Maurice Vauthier, secrétaire communal. Précédés des massiers et maîtres de cérémonies, ils pénètrent dans l'hôtel de ville par l'escalier d'honneur." Au " premier étage, des fleurs sont offertes à la reine de Danemark par Mme Lemonnier, à la reine Elisabeth par M^e Steens, à la princesse Marie-José par M110 Jacq-inain.DANS LA SALLE GOTHIQUE Depuis une bonne demi-heure, la salle Gothique recevait les invités, très sévèrement choisis, du spectacle offert et comprenant tout ce qui compte. Nous avons noté au hasard : M. Woeste, très entouré et félicité, du reste disparaissant sous les croix et les cordons; M. Paul Hymans; les ministres Renkin, Carton de Wiart, Segprs, Poullet; baron G of fin et; M. et Mm0 Paul Errera, toilette bleue. Les toilettes, du reste, de cette délicate élégance que la Reine encourage autour d'elle, appartenaient surtout à la gamme rose crème et à celle des bleus éteints. A l'entrée du cortège royal, tout le monde se lève, tandis que l'orchestre de la Monnaie, installé dans la salle des Mariages, exécute

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