La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 12 Juni. La chronique: gazette quotidienne. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jh3cz33s17/
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Vendredi 1 Si juin 1914. — Edition C CINO CENTIMES LE NUMERO PQUR (TOUTE 'ES BELGIQUE 47o année. — lîîll LA CHRONIQUE f ' BUREAUX rr\mTT>T 1 ^ ~t% -r tvtTÉLÉPHONES 5 et 7, Galcrio du Ror (Passage Saint-fîubert) Ç|| jH a U (—) JL 1 1 J I lSI [Si Administration: N* 7991& ABON NEMENTS : Bruxbllks : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous,pays de lMnion postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. fjjgjiMmSuaÊbÊnaw&SKMtÊnMëvmir wimmanHEirwi — m .CTgpgcjggaarcwatoaffrciiiii^^^ vTftn»fnrar FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EH CHEF : < Jean d'ARDENNE wotgBM———Kà8a—MMEMaar—i UDUrtUUWU - 11- J4L1.7 9 » FONCES . -je page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faïts-dirers (corps), 3 fr, la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies • 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion, a publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3Î99 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, J> et 7, Galerie du Roi. LA JEUNESSE 'Arrivé tà un certain Age, qui vajie selon les iaiidwidus et te professions, les hommes qui ont quelque curiasi.tié d'esprit ou de sentiment) se tournent tous anxieusement vers ta jeunesse. Que sera. ia, génération qui (vient ? Gomment •eonsMéretro-t-oHe l'œuvre de Sa génération qui ngit en ce moment, et qui bientôt {prendra ses invalides '? Les liom-■ mes do quarante-cinq à cinquante 'ans se le demandent toujours avec une certaine anxiété.On se souvient de l'espèce de mauvaise fouineur avec Jaqueïte âts accueillirent fa fameuse enquête d'Agathon. il aîagiss&it de la jeunesse française. Mais nous sommes si près de ta .Fiance, tant au ipoimt de vue intellectuel qu'au point de vue géographique, que certains toits notés par Agaltlhon, s'appliquaient font (bien à lia jeunesse belge. /Dans tous tes cas, il'espèce de «téchain, avec lequel Iles jeunes ■Eraœja&s de 1912 iraitaient !a génération anarchiste et esllhéfciieienne de 1889, 'tombait de tout son poids sur les intellectuels belges de lia môme génération. iAirssj, Iles affirmations, d'niJleuns un peu naïvement catégoriques de J'enquête exeitè-ren'.-cilles chez quelques écrivains mûrissants une YénitaMe indignialïon •: — 'Eh quoi ! nous aussi, nous lavions de i'enl.housiiasane, de lia toi ! Nous croyions à la Beauté; sous [prétexte de fuir les vaines idéologies, ces jeunes gens d'esprit {positif et tjporiSf nous .paraissent en train do nous ramener à une véritable barbarie. Fi dams .des articles indignés, des écrivains qui ignoraient peut-être un peu trop ce qu'ils avaient été eux-mêmes, s'indignaient. du manque de respect, d'idéalisme, des jeunes générations, et de l'àpi'eté, du. cynisme, qu'effiles semMaient décidées à mettre dans ta ilutte ipour lia vie. *** Mais quel crédit faut-iii faire aux enquêtes? Voici qu'an jeune romancier beSge, de beaucoup de t'aient, M. Max DeauviU'le, publie, sous ce joli titre, le Métier d'homme, (1) un portrait de jeune .1 tomme qui caractérise aussi un ityipe contemp(poitai.n et qui est bien différente du jeune animai de proie en qui certains ont voullu voir 1e jeune homme de l'avenir. Le personnage de M. Deauvitle, au contraire, fatigué d'iaiv.a<nce, dédaigneux de tout effort ayant, pour philosophie une sorte de fatalisme résigné, se laisse flottai' au gré des ' événements comme un bouchon au fit de l'eau. 01evé par des parents qui ne s'entendent pas, dressé depuis d'enfance à craindre ' avant tout les scènes et à ne prendre de ré- ' solution qu'au dernier moment, H est gentil, intelligent, bien que sans grande curiosité '■ d'esprit, mais incapable de comprendre le tragique ou même le sérieux de Ha vie. .Entraîné par veulerie dans une aventure 1 sentimenMe, il finit par être la cause indi- 1 recte du suicide d'une pauvre petite femme ' qui lui ressemble. Il en souffre, parce qu'il est gentil, parce qu'ill ne manque pas de 1 cœur, mais il n'en soutire pas trop, parce 1 ipie lia souffrance aussi demande de l'effort, 1 du sérieux. Fait de peilites touches finement observées, avec un humour à l'anglaise, ce roman, qui i est un des plus jolis, des plus fins, des mieux ' venus que l'on ait publiés depuis fort longtemps en Belgique, ne prétend pas à la généralisation, jiiats il répond à d'autres romans de te même génération. 11 m'a rappelé, bien entendu de la façon b plus légitime, les Indifférënls, de Jean Giraudoux, certains personnages de Chartes-Louis-Philippe, de Francis de Miomandre, et même de Marcel Boulanger. Le Jacques Blondeol de M. Deauvitle ne leur ressemble pas, car vraiment il ne ressemble qu'à lui-même, il doit avoir été observé sur nature, niais il est de la même espèce humaine. , Et pourquoi cela ne suffinait-il pas à. l'ob- « Servateur des moeurs qui fait le sociologu1, j. pour découvilir qu'il y « là le 'trait earacté- : ifetique d'une génération? j ilîn 'réalité, il y a un caractère général. < Oui, cette même jeunesse qui veut être .1 sportive et positive, qui dédaigne les chi- i mères politiques et les chimères sociales, qui r veut h vivre sa vie », ne croit qu'au plaisir (. immédiat, et tient plus à la fontaine qu'à la a gloire, a, d'autre part, une forte tendance à a s? laisser afflér aux événements et, chez les % types .un peu affiliés, à ne considérer dans t h vie e't djanis le monde que des formes plus j ou moins 'délicates et des sensations plus ou < moins agréables. Ce sont deux aspects d'un môme déséquili- 1. bre moral. I! Lia jeunesse, môme celle qui, par habitude i e! par tradition de famille, appartient à des q: jw.rl'iis confessionnols, A perdu depuis long- ! temps la foi religieuse, ou du moins cette foi u tranquille et sollide qui penmetitait aux hom- i mes d'autrefois, môme quand ils avaient une i: activité intellectuelle, d'accepter, pour tous é 'es grands prolilèmes qui tourmentent la <1 conscience humaine, d'anciennes solutions :: 'fui leur paraissaient tout à fait satisfaisan- t te, elile a perdu pilus récemment sa confiance d dons les grandes idées .par lesquelles les fils i immédiats de la Révolution avaient rêvé de il; remplacer je® dogmes. v Elle a vu que la justice sociale, la démo- 1 oiatie, le progrès, aie sont, le plus souvent, a lue des mots dont les partis se servent pour colorer leurs initéréts. Que de doctrines, que 1" Jjhjlosofphies .successives n'a-t-alle pas <■ énuisées ? Ne sachant à 'laquelle recourir, {. elle cherche à s'en passer. Indifférente à tout, elle se laisse vivre, et ne songe qu'à tirer le :]( meilleur parti de l'heure présente. « Mais on a vite fait de voir quel est le vide v • i' (1) A Paris, chez Calman-Lévy. c affreux que ce richilisime laisse dans de jeunes âmes ardentes à vivre. C'est alors qu'intervient le fraigmatisme multiforme, décrit par Agathon, relour au catholioisme, '< parce qu'une religion est nécessaire à l'action sociale et que le catholicisme est traditionnel, en France et en Bolgique », — étrange adhésion à uno religion qui se dit la religion do Vérité! — nationalisime, goût de l'action et du sport, du sport qui empêche de penser. iHUl'O s'est dite pleine d'espoir, de confiance en la vie, la jeunesse d'aujourd'hui : au fond, elle a hérite de toutes les maladies dont nous avons souffeirt, et son chant de confiance n'est si bruyant que parce qu'elle tient aivant tout à se -rassurer sur son avenir. Il est wai .qu'élle a. la volonté de guérir ci de retrouver l'équilibre moral perdu depuis si longtemps. C'est énorme. L. DUMONT-WILDEN. — >—♦•-< MENUS FAITS, PROPOS MENUS LES DEUX HUMANITES On s'aperçoit brusquement qu'on est en dehors de lu vie actuelle. Cela arrive dans les conditions les plus diverses. Je me promène dans un jardin avec an jeune homme de vingt ans. Passe à nos pieds, à travers l'allée, un magnijiqiue carabe dore, vij, nerveux, cuirassé d'or et d'émeravde, un condolli&re précieux et féroce. Nous mus arrêtons pour le suivre du regard. Je dis » Quelle belle armune )>; et mon compagmm traduit : u Oui, il a soigné sa carrosserie ... » C'est que mon compagnon /ait de l'auto- ; mobile ; là où me {ut suggérée une image guerrière et rouvantique, mon ami, mon 1 jeune ami, a eu une pensée pratique et jum'i-lière. Vais-je lui reprendre? Mais l'auto furieuse, dévoreuse d'air, a sa poésie autant qu'un légendaire prince de proie. El puis, bientôt, mon compagnon prin-ianier a réparé en deux temps et trois mouvements ma bécane blessée, devant qui je demeurais impuissant et tout bâte. Je l'ai regardé faire sans suivre son opération, . sans comprendre; il me paraissait qu'il était i d'une autre race, d'un autre temps que moi. Même impression à la lecture des débats ie l'affaire Wilmart. J'en suis au B. A. B.\ ie la finance. Je me suis fait expliquer plus ■Je dix fois, depuis le début de cette aventure, '-■c que c'était que « faire du report ». Les :•onrpélences ont bien voulu m'initier avec ics sourires indulgents; mais, ou, je n'en-'ends pas leurs explications, ou je les oublie ï mesure. J'ai, d'ailleurs, l'impression que 1 a « phynance » c'est quelque chose d'enfan- ' '.in et de primaire, mais qu'il faut s'y jeter ' i corps — sinon à fonds — perdus. N'empê- ' :he, que par incapacité d'atlentkm, par in- , volontaire dédain, je n'y comprends rien, nais là, rien du tout... Et, cependant, voilà le grand ressort de i a vie contemporaine; et, cependant, la spéculation a ses vertus et sa poésie, elle meut es hommes, elle change les conditions vi-ales, elle déforme et reforme la terre. Nous, nous trouvons plus simple de dire, m général : « c'est de la finance », devant me affaire comme celle de Wilmart, ou elle autre, qui annexe à l'humanité des termes infertiles. Et voilà le schisme patent entre deux es-lèces d'Iwmmes, l'homme d'écriture et de etlres, l'homme de machine cl de chiffres... BOB. Au jour le jour U POLITIOUE iLe Courrier' de Bruxelles nous expli- i ^ » qu«e « combien le pa.po a raison. » Nous étions sû/r* d'avance que le pape r /a liaison .(pour le Courrier, celui-ci I l'-ayant pas d'antre motif d'exister que de :: [■.'•fendre cefiui-lk'i. Par contre, -ce qui est très r ri'tiére§siant, c'est d'admirer les raisons que ^ 0 journal olerica)! donne des instructions de ' Me X. Elles sont admirables, vraiment ; ad- ,J iiinab'les d'ingénu cyaiiisme. Donc, i'I faut •« avant tout » poursuivre u dans tes associations professionne'l'les, un rut moral et religieux »... Car («aivourez 'aveu candide), sur Le terrain de l'intérêt, n os ad'veinsaires peuvent -toujours offirâr plus 'xuwinl'agets apparents... .Vinsd, ne pouvant, ivec tout l'appareil gouve-rnemental, fourni!- aôme au'liant que le:s socialisteis, les cléri- v aux .en sont .réduits à déclarer qu'il s'agit lf e'rcunipiliaicer nllabase de l'intérêt)).par la base 0iigi'euis1e,!car «la base religieuse,-dans le syn- ,j iiicat, ain.it ;les ouvriers; la base de l'intérêt les n ivdse ou .peut lcvs di/viser».En veiine d'aveu,le i on Courrier ajoute que «des intérêts ne sont •aïs Jets mêmes pou-r tous, surtout en fait de rêve ». Nous le croyons... « Si nous mêmes, • ou s mettons en avant l'organisation des in- il '•réts matériels, laissant à l'écart les in té- !• •ôts -reilaigieux, les Outvj'iers feront comme j-i ous; i'is poursuivront, « avant tout » des n itérêtts .matéM'ûels et ce sera ceux-dà qui gui- 11 eiront tous leurs actes. » Donc, de l'aveu l! u Courrier, si les oaiv.rier.s consultent leurs 11 rtérêts, ils s'écarteront des cléricaux... Mais ï Courrier ajoute un argument qui va garer tous les « syndiqués chrétiens » sous le )ug : « la dominiati'on du sociaJisme serait p 1 d estime l'ion de l'ind'ustri-e »> utile aux bu- y. riers... Vous concevez qu'à cette pensée, ,i )Utes les revendications ouvrière's seront u nnihjilées... Mainlonaait, donc, apparaît le danger de <( i ctimpa^ne «soeiate» d-e.3 cléricaux. Comme " stte camipagnè fut uniquement en façade; ? qui devait, arriver .arrive : ne pouvant plus l> ^om^er dffiùvàmage les ouvriers, -on se trouve ;s aiVô.ir organisés en vaêi ; 021 se trouve les r' voir je'tés a.u socialisme, non aux justes re- , en'dications de celui-ci, mais au pires exegé- (Cj atiions des appétits déçus... Belle besogne ti ié rie aîe. j ^ PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 12 juin 1758. — Prise de Malte par Bonaparte.Cr=^9 Rapprochement instructif. | Il était nécessaire autant qu'instructif, ce rapprochement de notre souscription nationale en l'honneur de celui qui donna un empire colonial à la Beflgique, avec cette dépêche récente de Grèce : Athènes, 3 juin. La fête nominale du Roi a été célébrée avec enthousiasme. A cette occasion, une souscription nationale a déjà recueilli trente millions [)our offrir au pays un Dreadnought. N'oublions pas que la .Grèce, est un pays misérable encore, sorti à peine d'une guerre ruineuse et épuisante. Tâchons de 11e pas paraître, nous autres qui sommes riches, parcimonieux en fait de gloire lorsqu'on nous compaaera à ces pauvres... <5===^) Au port d'Anvers. La statistique avec sa précision mathématique et ses données irréfutables nous indique tnieux la situation de notre port national que les (plus longs commentaires. M. Frédéric Peters,' greffier de la Chambre ie commerce d'Anvers, vient de publier, dans ion office de statistique universel, des renseignements uniques sur les statistiques de cent quatre-vingt-un ports du monde, depuis 1850 juaques et y compris 1912, couvrant donc >me activité mondiale d'un demi-siècle. Anvers voyait arriver à elle, en 18G0, 2,547 navires; en 1912, 6,973. L'importation, qui était an 1860 de 335,294,000 francs, a passé à 3 nullards «243,477,891 francs; ce qui constitue une jplend i'de progression. De 288,207,000 francs, en 1860, 1'exiportation >'est élevée à 3,050,436,590 francs. En dix ans, de J860 à J870, 3e chiffre des entrées à presque doublé, passant de 2,547 à U25. HL s'est très peu accru, pendant la période de 1870 à 1880, car il n'atteint à cette late que 4,482. Mais de 1900 à 1910, il passe le 5,244 à 6.770, en dépit de la concurrence edoutable que lui livrent se-s deux rivaux, Hambourg et Rotterdam. Rotterdam s'efforce par tous moyens de bat-re notre métropole, et on déployé dans cette utte une activité et une ténacité remarquables.Il se comprend qu'Anvers, serré de près lans cette lutto d'où dépend son avenir, rétame impérieusement l'exécution des travaux maritimes qui sont indispensables à sa vitalité. (P^S) Yvette Guilbert et les suffragettes. L«s suffragettes continuent à -épouvanter ..ondres et île monde. Partout on propose des noyens de répression. Il y en a qui préco-îiseait le fouet. C'est trop..., /puis elles )ourraient en. rodeniander ! D'autres "parlent le ibannir .les disciples de miss Pankliurst Dans quelque île déserte et lontainc. il-.es femmes elles-mêmes s'en mêlent. Yvette Guilbert vient d'écrire une lettre ou-erte aux suffragettes -dajis .le « Dailv Telie-rraiph »r Dans cette lettre, elle blâme les noyens employés. Et eMe termine ainsi : « Reposez vos nerfs, prenez des vacances aimes et tranquilles, et réfléchissez, réflé-Irissez...» Qu'une ère nouvelle -et charmante soiit Lonnée au monde par vous, mes sœurs de .ondres, et que vos armes soient des bouquets de fleurs, dès sourires et des larmes... » Comment, des fleurs?, Eli bien! il ne ma limerait plus que ça qu'elles se mettent à nous lattre, nous autres pauvres hommes, avec les fleurs ! ! ! (5=^9 Lo duel sous la pluie. M. Henry Bérenger, directeur de V « Ac-ion », et M. Ponsot, député, ,se sont battus riardi au iParc des Princes. La rencontre a té interrompue par une averse qui a trempé es deux mousquetaires jusqu'aux os. Cet incident ra.ppeMe le fameux duel de iainte-JBeuve. En ce temps, Sainte-Beuve collaborait au Globe ». Il se «prit de querelle avec M. D11-ois, un des actionnaires .du journal. Or, a l'instant où l'on arriva sur le ter-ain, il se .mit à ipQeuvoir'à torrents. Sainte-icuve avait apporté des pistolets si pierre atant 'du XVI'o siècle et «un .parapluie! Au 1 ornent de faire feu, île critique s'abrita, avec I iplus grande précaution, sous son para-luie. Protestations des témoins. Résistance e Sainte-Beuve : « Je veux bien être tué, s'écria-t-il enfin vec «colère, mais je ne veux pas m'eni'-hu-îer! » Jil fallut bien accepter ces conditions. Ajou-ms que quatre (balles furent échangées, îais, 'heureusement, sans résultat. Le froid dans le Midi. ■La (période de freid et d'humidité que nous fnons de traverser a provoqué un peu par-)ut des -accidents bizarres. A Bruxelles', il y eu une .épidémie de grippes, de rhumes et e -fièvre des foins. A Paris, 011 a vu des ames vêtues de fourrures jusqu'à la fin du Loiis de -mai. a Londres, il a été question e continuer la saison d'hiver dans Iles rancis théâtres. Mais tout cela n'ent rien à côté de ce qui est passé , à L'Isle-tsur-Sorgue (Boui\hes-du-hone). Là tous des records ont été battus. II effet, on y a trouvé, en plein mois de rin; un homme mort, de froid ! C'est un ommé Isidore Peysisen, âgé de trente-qua-e ans. Ce .n'est pas pour rire de son mal-eur, mais faut-il être du Midi, tout de Lôine, pour exagérer de ila sorte ! (r5^) L'inutile leçon. L'effroyable explosion qui a coûté la vie tant de personnes a été provoquée, non ir le vent, comme on il'a dit d'abord, non ir une déchirure, mais par l'inflammation 3s gaz — occasionnée elle-même par l'allu- • ictte d'un fumeur. Evidemment, on ne pourra jamais éviter •us les accidents, prévoir et "prévenir tou-s les imprudences. Mais on est déconcerte ■ want la quantité d'accidents, de catastro-iews qu'un peu do bonne volonté éviterait. 1 Sans parler des gens noyés pour n'avoir > is vérifié, en s'embarquant, où se trouvait ur ceinture de sauvetage, des piétons éci*a-;s pour n'avoir pas regardé vers leur gaule en quittant.]© trottoir, combien de sinises effroyables n'a-t-on pas à enregistrer, is uniquement à l'imprudence des fumeurs? On fume dans les cinémas, 011 fume dans il es hangars, on fume, malgré toutes les défenses, dans les expositions, on fume dans îles wa.gons de bestiaux ou de volailles, on fume près des barils de pétrole eu de poudre, en fume près des ballons. Et, non contents de fumer, fla plupart des spectateurs jettent auprès d'eux leur allumette au petit hon,heur, sans prendre- soin de IL'éteindre. C'est une mode qui est devenue un ins-! tinct. Si on édictait des défenses sévères et si en s'occupait — contrairement à ce qui se passe aujourd'hui — de les faire respecter, on aurait, en supprimant ou en réprimant le geste machinal de quelques promeneurs, préservé de la mort, chaque année, des milliers d'existences. Nouvelles à la main j — On prétend disait dans un cercle d'amis une petite dame, on prétend que chaque femme ; a sa carde, sensible; moi, je vous défierais bien de trouver la mienne. — Je vous crois volontiers, répondit un impertinent, 011 ne vous a jaanais connu que des ficelles. LE ROI ALBERT AU CAMP DE BEVERLOO La fin des manœuvres de la 3° division d'armée. •- Le thème des manœuvres. — Une revue des troupes (De notre correspondant) BourgvLéopold, 11 juin. Le Roi est arrivé ce matin au camp, ù 8 h. 20, par train spécial, pour assister aux manœuvres de la 3° division d'armée, qui se terminaient aujourd'hui. Cette division comprenait les 9e, 11°, 12° et 14° régiments de ligne, soit quatre brigades, commandées par les généraux-majors Gillis, Bertrand, Vermeulen et Andringa, et dédoublées, suivant' le système nouveaa, au. moyen de trois classes ra/ppelées sous les armes. La ! division comptait e.11 plus le 2° lanciers, un escadron- de chasseurs à cheval, un groupe :d'artillerie, le bataillon du génie divisionnaire et les corps accessoires, soit ensemble près de 18,000 hommes. C'est la division la plus forte que le Roi aura vu manœuvrer au ijuaiip, et c'est ce qui explique sans doute la foule énorme que l'annonce de la venue du souverain avait attirée vers Bourg-Léopold. 'Jamais, ' certes, un tel concours de monde .n'aura assisté aux manœuvres. Les trains, les vicinaux déversaient, dès les premières heures du matin, d'innombrables curieux dans le eanip, tandis que, sur les routes, c'était une procession incessante de piétons, de cyclistes et de voitures de tous genres. LA MANŒUVRE Il était 8 h. 45 quand le Roi parvint au .baratquement n° 1, où se trouvait un poste sanitaire sous les ordres du médecin principal, Le colonel Vonicken. Il y fut reçu (par le lieutenant général Léman, commandant la division ,qul lui exposa fle ,thème de la manœuvre, dont le signal fut donné à 8 h. 50. 'La manœuvre consistait ; d'une part, dans .la conduite, d'une attaque de front contre une ligne de défense reconnue faible; d'autre .part, dans la défense d'une position naturellement forte contre un ennemi de beaucoup supérieur, et enfin, pour la fin, dans l'exécution d'une contre-attaque par un régiment d'infanterie à effectifs de guerre. Les chefs des deux partis 11'eurent aucun thème i résoudre : ils 'avaient à exploiter toutes les ressources de la tactique pour remplir au mieux leur mission d'attaque ou de défense. La défense avait surtout à surveiller un front de bataille de 1,400 mètres au plus, s'étendant entre le -Gemeenteboscli et les dunes de Kamert, que le groupement d'attaque reçut l'ordre d'enfoncer par échelons, le centre en avant, de façon à couper les forces; de ^'adversaire en deux, suivant la chaussée d'Hechtel. C'est cette concentration de l'attaque et de ùa défense sur ce front étroit de 1,400 mètres qui fit la beauté du spectacle et sa grandeur. Les spectateurs massés sur les dunes et sur la route n'en perdirent pas un détail. Ils virent les forces, imposantes de l'attaque descendre rapidement, jpar saccades,du nord-ouest au sud-est. L'action battait son plein 9 lieures et demie. Les canons tonnaient du côté du camp et dans les dunes, où les sapins bas retenaient des nuages de fumée bleue ; la fusillade crépitait partout sans interruption ; les mitrailleuses faisaient entendre leurs pétarades régulières, tandis que. dans le ciel -bas où une allouette clha.nta.it éperdument, juste au-dessus du Roi, h* avions du lieutenant Demanet, dont l'escadrille est au camp depuis quelques jours, bourdonnaient avec allégresse. On sonna la charge bientôt ; puis la fin de la manœuvre, à 10 heures et demie. Le Roi revint alors au baraquement n° 1, où le lieutenant général Léman fit la critique de la manœuvre devant tous les officiers supérieurs et où le souverain félicita chaleureusement ceux qui avaient dirigé les opérations. UNE REVUE SUPERBE Pendant ce temps, les troupes se massaient e.n ligne au sud de Ja chaussée d'Hechtel, où le souverain les passa en revue, au galop, à midi. Peu après, le défilé avait lieu suivant une ligne perpendiculaire ù la chaussée et allant vers le nord. •Les troupes défilèrent. « guide à droite », In compagnie des écoles en lignes de peloton, l'infanterie par bataillon en masse, l'ar-illerie au trot, les lanciers au galop par cs-jadron, en bataille. Le spectacle de ces masses imposantes de troupes évoluant en bon ordre, musique en tête, sous le ciel mouvementé, couvert do nuages lourds, était superbe de grandeur' le m a.j esté. Aussi la foule énorme, massée uitour du Roi, applaudit-elle chaleurouse-ne.nt en criant : « Vive l'armée! vive le Roi ! » Le Roi repartit pour .Bruxelles à 2 heures, endis que la pluie, commençait à noyer le* :urieux innombrables répandus dans la plaine. A LA GLOIRE DE LÉOPOLD II La souscription nationale pour l'érection du monument a déjà produit : 491,8^^ francs Nous aivons publié l'a.ppeil du comité national pour l'érection d'un monument au roi Léopold II. Nous avons dit aussitôt, comment toute la tradition de notre journal nous faisait accueilliir, avec enthousiasme, ce prtjel d'un hommage nécessaire au prodigieux r'ën-dateur de notre empire colonial, au Roi patriote et clairvoyant avec génie. Une première liste de souscription vient de- paraître, rassemblant les .plus grands noms. Son total, qui s'élève à ce jour à la somme de 491,835 francs, permet d'affirmer que i'Jiomirnag'e sera digne de la Belgique comme du grand Roi dont la gloire devient la sienne. *** Des comités sont en voie de formation dans chaque province, sous la présidence des gouverneurs. Chacun d'eux centralisera les souscriptions de sa province. Les sommes destinées à la souscription peuvent être versées dans tous les bureaux de poste du Royaume (compte « chèques-postaux » il" 6,030) ainsi qu'aux guichets des sièges et agences de la Banque nationale de Belgique et de la Société générale de Belgique au nom de M. le trésorier général du Comité national du monument de Léopold IL Des carnets de bons nominatifs de souscription de fr. 5, 2, 1, fr. 0,50, 0,25 et 0,10 seront prochainement mis en circulation dans tout le royaume. On pourra s'en procurer en s'adres-sant aux comités provinciaux ou au secrétariat général 3i, rue Royale, à Bruxelles. Toutes les souscriptions, même les plus minimes seront publiées dans un recueil spécial, dont des exemplaires seront remis à Sa Majesté le Roi et aux Chambres législatives. Première liste de souscription Don de Sa Majesté le Roi .... 100,000 S. A. R. la princesse Stéphanie de Belgique, comtesse Elerner de Lo-nyai et S. A. I. et R. la princesse •Napoléon née princesse Clémentine ide Belgique 20,000 MM. les ministres à portefeuille . . 5,000 La Banque X'a.tionaUe de Belgique . 50,000 La Société Générale de Belgique . . 50,000 M. le baron Empain 50,000 M. Eraiest Solvay . 50,000 M. le baron Lambert 25,000 Société John Cockeri'IJ. 20,000 Banque belge pour l'étranger . . . 10,000 Banque d'Outremer 10,000 M. Raoui Warocqué, industriel,membre et questeur de la Chambre des aiejpréseiiitaaite 10,000 Caisse générale de reports et de dépôts 5,000 M. le baron Coppée a,000 M: le baron Goffinet, grand-maitre de la maison de S. M. l'impératrice Charlotte, secrétaire honoraire des commandements du Roi .... 5,000 M. le baron Constant Goffinet, intendant 'honoraire de la Liste civile . 5,000 Société nationale des Chemins de fer .vicinaux : : : :5,000 Société royafie d'encouragement de (Belgique 6,#00 Compagnie du Chemin de fer du Bas-Congo au Katanga et Compagnie du Chemin de fer du Katanga . 3,000 Crédit Foncier1 de Belgique .... 3,000 Société internationale forestière et minière du Congo 3,000 Société Union minière du Haut-Iva- tanga 3,000 Le cardinal-archevêque et les évêques de Belgique 2,500 Les officiers du régiment des grenadiers : 2,600 M. Josse Al'lard 2,000 M. le baron' Brugmarih 8,000 M. le chevalier Edmond Carton de Wiart, secrétaire honoraire du Roi. 1,000 Cercle de l'Union 1,000 Cercle du Parc 1,000 Compagnie du Rasai' 1,000 ■AI. le baron de Favereau, ministre d'Etat, président du Sénat. . . . 1,000 M. le vicomte de Jonghe 1,000 | M. le vicomte de Lantsiieere, minis-| tre d'Etat, gouverneur de la Banque Nationale de Belgique . . . 1,000 M. Joseph Devolder, ministre d'Etat. 1,000 ■M. le baron Alfred d'Huart, membre du Sénait 1,000 M. ,le comte John d'Ouiltremont, j gra nd-ma réchal honoraire de lia cour : 1,000: La famille Dnmont de Ghassan . . 1,000 M. Gieiner, administrateur-directeur igénéral de la Société John Cocke- ril'l, à Seraing 1,000 M. Jean Jadot, gouverneur de la Société Générale d-e Belgique . . . 1,000 M Fernand Jarnar, directeur de la Banque Nationale de Belgique . . 1,000 M. le baron Janssen, vice-gouverneur de la Société Générale de Belgique. 1,000 Le Jockey Club de Belgique .... 1,000 MM. F.-M. PhiLippson et C« . . . . 1,000 M. Frnns S'cholikierl;, ministre d'Etat, /président de la Chambre des représentants . . . . ' 1,000 •Société anonyme des Atdîiers de construction de la Meuse 1,000 Mmo la duchesse d'Ursel-'de M un . . 500 ■Comptoir d'Escompte de la Banque Nationale de Belgique, à La Lou- v/ière . 500 M. Cooreman, ministre d'Etat, directeur de la Société Générale de Belgique : . . . 500 M. le comte Jean de Mérode, grand- maréchal de la cour 500 AI. de Ro, membre du Sénat .... 500 M. de Sadcfleer, ministre d'Etat,membre du Sénat, ancien président de • la Chambre des. représentants . . 500 •M. le baron de Woelni ont,grand-maître de la maison de S. M. la Reine 500 M. le comte Hippolyte d'Uisel .... 500 M le comte Greind/1, ministre d'Etat, ftrbvoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire ôOO1 AI. le 'lieutenant général Jungîblutlh, adjudant général, chef de la maison militaire du Roi 500 M. Lepreux, président de la Banque du Congo belge 500 M. le baron Raoul Snoy 500 -Société des Plantations Laeourt . . 500 M. Terlinden, procureur général près lia cour de cassation 500 M. Vamden Heuvel, ministre d'Etat. .500 M. Van der Rest, vice-gouverneur de la Banque Nationale de Belgique . 500 M. le baron van. Eetvelde, ministre d'Etat de. l'Etat indépendant du (Qoîi go •:. 500 iM. Wie'i!emans-<Ceuppens ' 500 •NI. le comte Woeste, ministre d'Etat, membre de la Chambre des représentants : . . 500 AI. le comte Renaud de Briey, intendant de la Liste civile ..... 300 M. Arnold Bucliholtz, commandant honoraire de l'escadron Marier Henriette B50 Al. Droogmans, conseiller d'Etat honoraire de l'Etat indéjpendant du 'Congo : : 250 M. le comte Goblet d'Alviella, vice- président du Sénat 250 Al. Harmignie, vice-président de ta ■Chambre des représentants ... 250 AL Paul Hymans, président du Cercle artistique et littéraire de Bruxelles, membre de la Chambre des représentants 250 M. Magis. membre du Sénat ... 250 M. Nerinex, vice-président de la Chambre des représentants ... 250 Al. H. Pochez, conseiller d'Etat honoraire de l'Etat iindép.e.nidant dU Gongio' 250 M. Poelaert, membre du Sénat, pré-' sident de la Société royale de la Grande Harmonie 250 AI. le vicomlte Simonis, mernbrf du 'Sénat : 250 M. Timmerrnans, _ ingénieur, président de la Société belge des ingénieurs et des industriels .... 250 AI. le lieutenant général Bricoux, aide de camp honoraire du roi, commandant honoraire du département du grand-écuyer .... 200 M. Pierre Capouillet ....... 200 AI. Cartier, directeur de la Banque Nationale de Belgique 200 Comptoir d'Escompte de ila Banque Nationale de Belgique, à Péruwelz. 200 Al. Dubost, membre du Sénat ... 200 AL TLbbaut, membre de la Chambre des représentants, président du 'Conseil supérieur de l'agriculture. 200 M. du Pont, président de la cour de cassation 160 (A suivre.) L'AFFAIRE FURNÉMONT ET CONSORTS LES DEBATS ONT EU LIEU A HUIS-CLOS Comme nous avons eu l'occasion de l'annoncer, étaient cités pour comparaître hier, à l'audience de la 7« chambre correctionnelle, que préside M. le vice-président d'Oultremont : 1. L'épouse Jacobs, née Marie Timmerrnans; 2. Fernand Legros, artiste lyrique, détenu préventivement pour autre cause; 3. Léon Furaémont, docteur en droit; 4. Arthur Wyffels, huissier it Bruges; 5. Marie Vande Vorst, ouvrière plumassïère; 6. Arthur Ruwei, hôtelier, rue des Vanniers; 7. et 8. Les époux Dacker, rue Scailquin; 9. et 10. Les époux Louis, domiciliés rue Emile de Harven, à Hobôken. A part Furnémont, qui faisait défaut, et Wyf-fels, un homme de 65 ans, les prévenus sont poursuivis pour avoir attenté aux mœurs en excitant, favorisant ou facilitant, habituellement, pour satisfaire les passions d'autrùi, la débauche ou la corruption de la mineure Yvonne Jacobs, née le 20 octobre 1897, âgée de plus de 14 ans accomplis, avec la circonstance, pour la première prévenue, qu'elle est l'ascendant de la fillette corrompue, Yvonne Jacobs, étant sa fille légitime. Legros, Furnémont et Wyffels ont à répondre du délit d'attentats à la pudeur sans violences ni menaces, sur la personne d'Yvonne Jacobs; Legros est, en outre, accusé d'avoir enlevé Yvonne, «qui l'a volontairement suivi. Ces poursuites sont intentées en vertu de la loi du 15 mai 1902 sur la protection de l'enfance et des articles du code pénal relatifs à l'enlèvement des mineurs, aux attentats à la pudeur et an viol. Les prévenus qui, à l'exception de Furnémont, dont l'absence aux débats fait perdre au procès son principal intérêt, sont défendus par M*8 Alarcel Lerat, Sohier, Wauwermans, Lemmens, Clavareau et Cruls. A part l'épouse Jacobs et Legros, les six autres inculpés ne sont guère que des comparses qui ont favorisé les rencontres d'Yvonne avec Furnémont et Wyffels, rencontres dont Legros paraît bien avoir tiré, sinon honneur, au moins profit. INCIDENT Avant qu'il soit procédé à l'instruction au fond, du procès, Al° Sohier demande la parole pour soulever une exception d'incompétence. L'avocat a rappelé qu'une instruction avait été ouverte sur un certain nombre de faits, à Ja suite des révélations d'Yvonne Jacobs. Un réquisitoire a été dressé contre les prévenus qui comparaissent et également contre un autre, un sieur X... qui, le premier, a séduit Yvonne, auquel on reprochait le crime de viol. La chambre du conseil a estimé, néanmoins, qu'il ne s'agissait pas d'un crime, mais d'un délit, faisant bénéficier ainsi ce prévenu de la prescription.« La chambre du conseil, ajoute M° Sohier, n'avait pas le droit de changer la nature d'un délit en se basant sur des circonstances de fait. Le tribunal, dans ces conditions, est incompétent, les faits reprochés à la personne étant connexes à ceux reprochés aux autres inculpés qui, conséquemment, sont justiciables de la Cour d'assises. Le tribunal, après avoir entendu M® Wauwermans, qui a appuyé les conclusions prises par Me Sohier et. M. le substitut Stapparts, lequel a dit que la chambre du conseil avait estimé que les faits qualifiés crime n'étaient pas ; suffisamment établis, avait, pour être corné-

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