La dernière heure

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07 januari 1914
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s.n. 1914, 07 Januari. La dernière heure. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qj77s7km00/
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La Dernière Heure zN.T.NEUVIEMEANNEE.r■. - ^ LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ if MERCREDI 7 JANVIER 1914 BOHEHBX : 9, rue St-Plerre i BBOXELLES. ABONNEMENTS fkovikcb CI^fQ CEMTIIIIE§ ABONNEMENTS SERVICES DE PUBLICITÉ En semaine : de 9 à 5 1/2. Jours fériés; de 10 à midi. Fr> i.oo. . . UN MOIS . . Ponr l'Etranger les prix de Bruxelles, le port en plus. H " " "î „ 3 00 TROIS MOIS Fr 4.00 TOUTES LES SEMAI N ES n^existe pas d'abonnement mensuel. - Pour Bruxelles in- Lgg annonces Gt réclames SOIît reçues aux DUr©/LUX T/cunu \ Annonces et Abonnements 4370 » e.oo.'.l SIX MOIS. . » 8.00 L'Édition Illustrée (16 pages) 2u c^dumatinî1^1 ^"f^s^^recouiSient sont"! du journal et-à Y AtrenceHavas. 8, Place des Martyrs, 8 iblspn# j Réd. 4040 Parlem. 8913 Direct. 9571 - 18.00. ■ ■ UN AS ■ . ■ » le.oo Ls numéro S centimes ch.,,."e,.bo-fa. ■ (1"étage), a Bruxelles. (Téléphone 585). L'ORIGINE DE L'ÉCRITURE Il semble qu'il ne soit rien de plus merveilleux que l'écriture qui permet aux hommes d'exprimer les sensations les plus subtiles, de communiquer leurs pensées et de les immortaliser. « Il nous est impossible, disait Renan, de concevoir les voies mystérieuses par lesquelles l'esprit humain est arrivé à créer le langage, œuvre complète et vraiment divine de la spontanéité primitive. » Non moins admirable est récriture, ce complément durable de la parole. Dès que les hommes ont vécu en société, ils ont éprouvé le besoin de fixer, par un procédé matériel, leurs idées; un autre instinct les poussait à imiter par le dessin les objets qui frappaient leur vue. De là naquit l'hiéroglyphe qui constitue le caractère originaire de toutes les écritures connues. Mais la méthode figurative ne permettait d'exprimer qu'un petit nombre d'idées, d'un ordre exclusivement matériel, en même temps que certaines idées concrètes auraient eu besoin de signes compliqués. C'est ainsi que par un progrès naturel, les signes figuratifs devinrent de simples symboles. De plus, la multiplicité des signes devait nécessairement arrêter le développement de l'écriture et en restreindre l'usage. Un progrès naturel conduisit de la reproduction des idées à celles des sons, de cc l'idéographisme » au « phoné-tisme ». D'autre part, chez les différents peuples, on faisait circuler les nouvelles importantes au moyen de bâtons-messages diversement ornés. Nos chemins de fer se servent encore de ce bâton. Les planchettes à encoches sont extrêmement anciennes: on les trouve partout et leur usage s'est perpétué chez les boulangers. Les cordelettes nouées ont joué le même rôle: les Péruviens en avaient fait un instrument de correspondance très perfectionné. En réalité, l'écriture proprement dite commence quand les signes, au lieu d'être des objets, deviennent la figuration de ces objets. Tqjis les peuples primitifs avaient coutume de marquer d'un signe particulier tout ce qui leur appartenait, surtout les armes, les animaux domestiques, les esclaves. Cet usage, en se perpétuant, donna, en passant, le blason, lequel est aussi une écriture symbolique. La première écriture fut ainsi constituée par des images : on dessinait ce qu'on voulait dire. Bientôt l'on arriva au rébus, c'est-à-dire à une suite d'images où les figures représentaient tantôt des objets, tantôt des sons. Les écritures mexicaine, chal-déenne, égyptienne, chinoise, ont passé par ce premier stade. Quelques-unes, comme l'écriture chinoise, ne l'ont pas franchi. D'autres sont arrivées au phonétisme syllabique, comme en Chaldée et en Egypte. Chez celles-ci, les images prirent la valeur du son qu'elles représentaient. Un exemple fera saisir cette évolution : Supposons que les signes qui représentent la trace des pas et la forme des pieds • dans nos rébus acquièrent la valeur du son « pa » et du son « pié ». Ces figures alors pourront s'employer dans la représentation de tous les mots où entrent la syllabe « pa » et la syllabe « pié ». Avec un pas et un pied, on lira « papier ». Il restait à isoler l'articulation du « p » et le son « a ». Les Egyptiens y parvinrent; mais sans comprendre l'immense utilité de leur découverte. Leur écriture demeura un mélange de signes représentant des idées et des sons. Ayant dégagé les lettres alphabétiques, ils continuèrent à user concurremment de leurs petites images Quel peuple a compris le premier l'importance de la lettre isolée et • la possibilité de composer avec ces articulations tous les mots imaginables? On ne le sait pas exactement. Un des premiers alphabets apparut en Lybie. Comme les Phéniciens étaient gens pratiques, ils l'adoptèrent et ils le propagèrent. Cet alphabet est encore représenté dans plusieurs langues, parmi lesquelles l'arabe. Mais cet alphabet ne contenait pas d'autres voyelles que les voyelles initiales. L'intervention des voyelles intercalaires est due au génie des Grecs et, en réalité, l'alphabet, tel que nous le connaissons, est l'alphabet grec. En somme, l'écriture des sons du langage articulé, tel qu'elle a été esquissée par les Egyptiens et achevée par les Grecs, s'est trouvée dès les siècles les plus reculés, portée presque à la perfection. Notre alphabet n'est qu'un choix fait parmi les signes que les Scribes peignirent sur des tablettes, il y a plus de quatre mille ans. R. Bovbt. LA MAISON ÉCROULÉE A WATERMAEL XZ-A-sipect de» Décombres pour beaucoup dans l'écroulement. Les habitants de la maison voisine de pé- pluies, le vent, les changements de tem- nétrer chez eux, avant que des mesures pérature de cette époque de l'année sont, soient prises pour assurer leur sécurité, en effet, peu propices à la bâtisse. De MM. les docteurs Marcel Héger et Hé- plus, la nuit dernière, un violent oura- ger-Gilbert, médecins légistes, ont pro- gan a sévi dans la région de Boitsfort cédé, cet après-midi, à l'autopsie du et il est fort possible que l'accident est corps du malheureux Devleeshouwer. dû à cette circonstance. L'état des autres victimes est généra- La seconde maison que l'on bâtissait lement satisfaisant. L'AGITATION AUX INDES ANGLAISES ET SES CAUSES UN RÉGIME BOITEUX MI-MODERNE, MI-FÉODAL Les bombes qui viennent d'éclater à Calcutta ont de nouveau souligné l'irrésistible tendance des nationalistes hindous à retourner à leur régime national et à se séparer de cette sorte de féodalité que leur a imposé la conquête. L'administration anglaise aux Indes oonstitue, en effet, une sorte de mélange de régime moderne et d'un régime moyen âgeux. Le roi d'Angleterre, empereur des Indes, est représenté dans la colonie par un secrétaire d'Etat, qui fait partie du cabinet britannique, et est assisté d'un oonseil Siégeant à Londres, dont les membres, nommés pour dix ans, doivent avoir séjourné dix ans dans la colonie, et dont l'avis émis à la majorité des voix guide le « Secretary of states for India » sans le lier. Dans l'Inde, l'autorité suprême est le gouverneur, qui porte le titre de vice-roi, et qui, toujours sous le contrôle du secrétaire d'Etat, désigné par la couronne et pris d'ordinaire parmi les hommes d'Etat anglais de haut rang, exerce le la begum de bhopal La dernière princesse régnante aux Indes anglaises contrôle sur tout le territoire, lequel est partagé en deux catégories de régions : les pays de régularisation et les pays de non-régularisation. Ceux-ci sont ceux qui, par leur état troublé ou barbare, ne peuvent s'acco-moder aux règlements en vigueur dans l'Inde; les pouvoirs administratif et judiciaire y sont réunis en une seule personne, soumise au seul oontrôle du gouverneur général. Mais leurs règlements spéciaux, codifiés en 1861, ont insensiblement fait rentrer ces pays de non-régularisation dans la loi générale, et les nouveaux territoires soumis à ce régime arbitraire sont dénommés maintenant pays schédulés. provinces et « etats protégés » D'autre part, le vaste territoire de l'Inde, dont la population forme presque le cinquième de la population totale du monde, est divisé en deux sections : les Provinces et les Etats protégés. Tandis que les Provinoeo sont placées immédia tement sous l'administration de la couronne, les Etats protégés comprennent environ 690 unités distinctes, chacune ayant son chef propre reconnaissant la suzeraineté du pouvoir souverain. L'autorité de ces chefs, qui prennent le titre de radjahs (rois) ou de maharadjahs (grands rois), est fort variée; seuls les .plus importants ont droit de vie et de mort sur leurs sujets. Les honneurs que leur confère l'empire, sont gradués suivant une échelle savante et d'après l'importance de leurs districts, ceux-ci comptant de 1,000 à 11 millions d'habitants.Ainsi, certains ohefs sont salués par 10 coups de canon, tandis que d'autoes le sont par 21 coups. L'empire offre aux chefs des Etats sa coopération pour le bien du pays dans son ensemble; il Les garantit contre les agressions du dehors et leur assure la propriété de leurs fiefs, avec le droit de choisir un héritier adoptif suivant les usages du clan. En revanche, l'empire leur interdit toute relation diplomatique ou politique avec un autre Etat. Parmi ces chefs, se trouve une femme : H. H. Nowab, dénommée la « Regum de Bhopal », qui est la seule femme des Indes qui soit à la tête d'un Etat. En cette qualité, elle a pris une part importante à la oélébration du couronnement qui eut lieu à Delhi, il y a deux ans. Huitième descendante du fameux Dost Mahomed Khan, fondateur de la dynastie, elle est née en 1858, et gouverne un territoire de quelque 17,557 kilomètres carrés et qui compte' 900,000 habitants. Comme les radjahs, elle est saluée par 21 coups de canon à l'intérieur des limites de son territoire et par 19 coups à l'extérieur. La « Begum de Bhopal » est, plusieurs fois, venue en Europe. Son existence de souveraine est d'ailleurs une chose extraordinaire pour l'antique civilisation asiatique, dont les Hindous sont les derniers dépositaires. Les sectateurs de Brahma réservent, en effet, à la femme une place généralement inférieure. Le champ reste vaste pour les Pankhursit! Les inquiétudes de l'Autriche au sujet des Balkans bp nrnlnn tfp.nl. wv viwiaqvliw Vienne, mardi. — Les dernières nouvelles des Balkans causent un certain malaise dans les milieux politiques de Vienne. La « Zeit » dénient que le voyage du prince de Wied en Albanie soit différé, puisqu'il n'est pas encore fixé; mais elle reconnaît que certaines divergences de vues existent encore quant au lieu de la résidence prochaine du prince. Un gros orage semble s'accumuler en Epire, où, suivant la € Correspondance Politique », la lutte des « Bataillons sacrés » commencera avec le retrait des troupes régulières grecques. Les préparatifs de résistance sont poussés ouvertement avec une grande énergie. La Croix rouge grecque de Salonique a donné 35,000 francs pour l'organisation | de services sanitaires en faveur des volontaires. La question des îles de la mer Egée cause ici une certaine préoccupation.Le bruit d'achat d'un superbe dread-1 nought chilien par le gouvernement grec trouve une certaine créance. La nomination d'En ver bey comme ministre de la guerre, d'autre part, est interprétée comme un signe que la Turquie est décidée à demeurer intransigeante. L'ambassadeur de Turquie à Vienne, Hiimi pacha, a déclaré à la « Neue Freie Presse » que la Porte maintient son point de vue. Elle doit rester en possession des quatre îles situées à l'entrée des Dardanelles et de celles situées à proximité de la côte d'Asie. Suivant les journaux, la visite du marquis di San Giu-lia.no, ministre des affaires étrangères d'Italie au comte Berchtold n'aura pas lieu à Vienne, en janvier. — Router. Un Traité d'arbitrage italo-chilien Santiago-du-Chili, mardi. — La Chambre des députés a voté le traité conclu avec l'Italie. On soumettra à l'arbitrage les difficultés qui pourraient surgir entre les deux pays. — Havaa, LA RENTRÉE L'INTÉRÊT GÉNÉRAL EXIGE L'AJOURNEMENT DU PROJET POULLET A La Chambre se réunit donc, _ |l f aujourd^î|Uiv pour reprendre la L)fr1 suite aë'fa discussion des budgets et la loi scolaire. Un débat ne peut manquèrj'de s'engager au sujet de l'ordre du jour. Il s'agit, en effet, de savoir si le né^ste et inutile projet Poullet va continper à faire obstacle à l'examen des questions les plus urgentes et les plus importantes pour le pays. Sans doute, il pJ«aît au gouvernement d'esquiver la criticue de sa gestion financière et administrative, ce n'est pas un motif suffisant pour que l'opposition accepte de faire son jeu. Le projet scolaire est inutile. a tjni fera-t-on croire que la loi de 1895, faite par les cléricaux, lèse les écoles cléricales à un point qu'une réforme nouvelle ne souffre plus aucun délai et doive être votée, toute autre affaire cessante.D'autre part, ce projet ne pourrait être voté que par un véritable coup de force. Non seulement, l'opposition est décidée à lui faire obstacle jusqu'au bout, mais les instituteurs laïcs cléricaux, au profit desquels M. Poullet dit avoir rédigé son projet, protestent avec énergie contre une loi qui leur enlèvera leur gagne-pain à brève échéance. Nous avons signalé, ici, les articles du « Hulponderwijzer » et du journal « De Christene School », dont les doléances n'ont, d'aiUeurs, trouvé aucun écho dans la presse cléricale. Les cléricaux de la Chambre ne représentent pas la majorité du corps électoral en cette affaire'. En votant le projet tel qu'il est, tel que M. Woeste veut qu'on le vote, ils mécontenteraient une bonne partie de leurs militants laïcs les plus utiles. Enfhï,; lef pr- f'\ ' on?tituticnnel. Toutes ces raisons justifient amplement l'attitude de l'opposition, qui demandera l'ajournement du projet scolaire, après l'examen des budgets et des projets urgents. LA LOI SCOLAIRE UN GRAND DÉBAT EN VUE A PROPOS DE L'ARTICLE 15 Cest donc aujourd'hui, mercredi, que la Chambre reprend la loi scolaire. La discussion va toucher aux côté® vraiment épineux du projet. L'article 14, qui est relatif aux traitements, est oonçu ainsi : < Le conseil communal fixe le traitement des instituteurs communaux, qui comprendra nécessairement les éléments suivants : » 1* Un traitement de base de 1,200 francs pour les instituteurs et de 1,100 francs pour les institutrices; I » 2* Une indemnité de résidence fixée 1 oomme suit : » Dans les communes de 5,000 habitants et moins, 150 francs; » Dans les communes de 5,001 à 40,000 ! habitants, 200 francs; » Dans les communes de 40,001 à 100,000 habitants, 300 francs; » Dans les communes de plu* de 100,000 habitants, 400 franos. » Cette indemnité sot a doublée 1 » a) Pout les instituteurs mariés; » b) Pour les instituteurs et les insiti-tutrioes chefs d'école. » Les communes sont classées d'après la population de droit constatée par le i dernier recensement décennal. » Lorsqu'une commifoe de plus de 5,000 habitants est composée de deux ou plusieurs sections bien distinctes, le roi peut, sur la proposition du oonseil communal, la députation permanente entendue, décider que l'indemnité de résidence à accorder aux instituteurs d'une ou plusieurs de ces sections sera fixée d'après la population de la section dans laquelle est établie l'école. » N'ont pas droit à l'indemnité de ré-sidenoe, les instituteurs et les institutrices qui ont la jouissance d'un logement scolaire. » Lorsque le mari et la femme sont attachés à une école de la même commune, ils ne peuvent prétendre qu'à un seul logement ou à une seule indemnité de résidence. » Les qualifications de sous-instituteur et de sous-institutrioe sont supprimées. » L'article 15 constituera comme le point culminant de la discussion. Il a trait, en effet, au personnel enseignant des établissements libres. Il en résulte que : ; « a) Le traitement des membres du personnel enseignant des éooles adoptées est à la charge des communes. » b) Le traitement des membres du personnel enseignant des écoles adopta-bles est à la charge des directions de ces écoles. » c) Ce traitement ne peut, si les agents sont diplômés ou dispensés de l'examen, être inférieur aux taux ci-dessus. » d) Le traitement des agents non mariés et vivant en commun qui exercent leurs fonctions dans les écoles adoptées et adoptables est réglé par les conventions librement débattues entre les directions de ces écoles et ces instituteurs. » Toutefois, lorsque ces instituteurs sont diplômés ou dispensés, l'Etat accordera aux communes et aux directions d'écoles adoptables le subside de 50 fr. par période oiennale ou triennale d'années de services. » De nombreux orateurs sont inscrits pour prendre part au débat que va susciter ce dernier article. ' VICTIME D'UN MYSTÉRIEUX ACCIDENT Une Femme trouvée avenue Fonsny Couverte de boue et de sang Mme Jeanne Gheude, âgée de 39 ans, habitait depuis trois semaines environ, un appartement au troisième étage, 118, avenue Fonsny, à St-Gilles, dans une maison au rez-de-chaussée, de laquelle est établi un café. Mme Gheude vit séparée de son mari depuis longtemps déjà; elle a un petit garçon d'une douzaine d'années, qui n'habitait pas avec elle, mais qui venait la voir fréquemment. Elle paraissait un peu simple d'esprit et n'avait plus de relations avec les membres de sa famille, qui s'étaient détachés d'elle, voyant que, malgré leurs efforts, sa conduite laissait à désirer. Mme Gheude avait de brusques changements d'humeur; souvent, elle était sombre, et manifestait alors des idées de suicide; puis elle noyait son chagrin dans l'alcool. Hier, elle avait quitté la maison où elle habitait; vers quatre heures, elle avait bu un bock et son attitude n'offrait rien de particulier, à ce moment. Trois heures après, des personnes se présentèrent dans le café. Elles supportaient la malheureuse, qu'elles avaient trouvée au milieu de la chaussée, à proximité de la maison. La pauvre femme avait les vêtements déchirés et tout maculés de boue et de sang. La propriétaire du café ne demanda aucun renseignement et ceux qui avaient apporté la victime se retirèrent sans se faire connaître. Mme Gheude, questionnée, ne dit rien sur ce qui lui était arrivé. Elle gémissait, se plaignant d'une vive douleur dans le bras. Elle était, de plus, profondément blessée au front et derrière la tête. Vers 9 heures, les personnes qui l'entouraient se rendirent compte qu'elle devait être gravement atteinte et crurent qu'il était utile de prévenir la polioe. Le commissaire de St-Gilles envoya aussitôt le docteur Martin, qui fit transporter la malheureuse à l'hôpital communal.Elle y est morte cette nuit. Le parquet de Bruxelles et la police de St-Gilles ont ouvert une enquête au sujet de cette étrange affaire. On n'a pu retrouver aucun témoin d'un accident dont Mme Gheude aurait été victime, pas plus qu'on n'est parvenu à connaître les personnes qui l'ont ramenée chez elle. a 7 heures du soir, l'avenue Fonsny est déjà fort obscure. On suppose que la malheureuse femme a été renversée par un véhicule et plus particulièrement par un automobile, dont le conducteur s est hâté de prendre la fuite pour se dérober à ses responsabilités. IL'ÉBÛULEMENT DU MÉTRO PARISIEN Les travaux de sauvetage nailSF RI7ARRF ITilM INRFNtlIF Lundi, à 10 heures du soir, un incendie qui, en peu de temps, avait pris des proportions très graves, s'est déclaré dans le magasin de lingerie de Mme C..., rue Saint-Guidon, à Anderlecht. Lorsque les pompiers sont accourus sur les lieux, tout le rez-de-chaussée était embrasé. Le feu fut vigoureusement attaqué au moyen de plusieurs lances, et, après trois quarts d'heure d'efforts, les flammes purent être maîtrisées. Tout oe que renfermait le magasin a été détruit. Les dégâts sont importants. Mme C..., en fermant trop brusquement les volets, avait fait tomber dans la vitrine, le verre et le manchon du bec de gaz. Aussitôt la lingerie prit feu, et, en quelques secondes, tout le magasin était en flammes. On arrête un voleur à l'étalage Depuis plusieurs jours, le personnel d'un important magasin de la rue Neuve observait une jeune femme qui, journellement, venait rôder autour des étalages. ?t'.?a présence coïncidait souvent avec la disparition de quelque objet. Lundi soir, les employés, redoublant leur surveillance, surprirent la femme en flagrant délit de vol. Appréhendée, elle fut remise entre les mains de la police.Au commissariat, elle déclara se nommer Marie W..., née à Schuyfferscappelle(Flandre occidentale), en 1891, et habiter rue du Houblon, 57. Elle a avoué avoir commis de nombreux ' vols à l'étalage et avoir vendu les marchandises dérobées à un fripier du centre de la ville. LES EXPLOITS D'UN EX-POLICIER Un ancien agent de police, Henri T..« qui, après avoir quitté l'administration, lit un court séjour en Amérique, d'où il revint pour ouvrir,, à Schaebeek, un débit de boissons, se rendant, le 28 juillet dernier, dans un bouge de la rue Van der Elst, où, au moment de sortir, sans motif apparent il_ tirait sur la tenancière du lieu plusieurs coups de revolver, qui la blessèrent nssez grièvement à la tête. Immédiatement arrêté et poursuivi pour coups et blessures qualifiés, T...: fut condamné, le 3 décembre dernier, par le tribunal correctionnel, à 2 ans de prison et, provisionnellement, à payer 3,000 francs de dommages-intérêts à sa victime. Sur appel formé par le ministère public, la cause est revenue, hier, devant la Cour, où le prévenu a soutenu avoir fait feu sur la femme X... parce qu'il avait cru s'apercevoir qu'elle voulait l'entôler. Par arrêt rendu à la fin de l'audience, la Cour a confirmé la décision attaquée en élevant, toutefois, de 8 jours à sba mois la peine prononcée par les premiers juges à charge de l'inculpé, pouf port d'arme prohibée. Deux allemands écoulaient de la fausse monnaia Deux passants accostaient rue de» Pierres, à Bruxelles, mardi vers 3 heu-* res du matin, un marchand de choux croûte, auquel ils achetèrent une portion de sa marchandise. L'un d'eux paya au moyen d'une pièce de deux francs a l'effigie de Léopold II et au millésime da 1909. Les deux « consommateurs », après avoir reçu leur monnaie, s'éloignèrent rapidement. Le colporteur examina la pièce. Il constata qu'elle était fausse, mais remarquablement contrefaite. Il sa mit à la poursuite des deux individus et les désigna à un agent, qui les conduisit devant l'officier de police Vandam, de la. 2* division. L'un d'eux fut trouvé porteur d'una pièce de deux francs identique à celle donnée en paiement par son complice., Interrogés les détenus ont déclaré sa nommer Wiihem Z... et Henri Von den B.., âgés de 26 et 28 ans. L'un se dit professeur de langues, l'autre, mécanicien; tous deux sont Allemands et habi- . tent plaoe de Bavière. L'ITALIE ET LA FRANCE Rome, mardi. — On remarque dans les cercles politiques le rapport établi par la « Stampa » entre le discours prononcé à l'occasion du Nouvel an par M. Bàr-rère, ambassadeur de France à Rome, et les déclarations faites par le président du conseil, au cours d'une récente interview et dans laquelle M. Giolitti exprima à l'égard des relations de son pays et de la France des sentiments particulièrement amicaux. La « Stampa » en tire cette conclusion que les rapports des deux nations sœurs prendront bientôt un nouvel essor. —* Havas. Deux mauvais garnements Mardi matin, vers 10 heures et demie, Mme Coppens, femme de l'entrepreneur, demeurant avenue Georges Leclercq, à Forest, surprit deux jeunes vauriens, occupés à dévisser l'arbre de transmission d'un broyeur, pour en voler le cuivre, dans une baraque en planches installée à l'angle de la rue du Feu, à Forest. A sa vue, les deux malandrins prirent la fuite. Mme Coppens se mit à leur poursuite, et; avenue du Moulin, elle parvint à en rejoindre un. Le jeune voleur, se voyant appréhendé, porta au moyen d'une grande clef anglaise, un violent coup^ sur le bras de celle qui voulait l'arrêter. Cependant, Mme Coppens ne lâcha pas prise et conduisit le jeune vaurien au commissariat de l'avenue Van Volxeirï. C'est un nommé Ferdinand Van C..., âgé de 15 ans et demi, habitant rue Nieuwmolen, à Anderlecht. Son camarade, un certain Victor L..., âgé de 16 ans, demeurant rue Bara, a été arrêté peu de temps après. Ce sont peut-être ces deux mauvais sujets qui, pendant la nuit passée, ont volé des pièces de cuivre dans une autre baraque rue de la Station, à Forest. Ils ont été écroués à la disposition du juge des enfants. Graves Inondations à la Frontière belge Longwy, mardi. — Par suite des pluies abondantes et la fonte des neiges, le Chiérs a débordé, causant des dégâts importants, depuis la frontière belge jusqu'à la région de Montmédy, y compris Longwy et Longuyon- Le dégel s'est ralenti ce matin. — Har vas. AU PAYS DES VOLCANS L'île d'Ambrym, dont le volcan #r éruption vient — comme des dépêches l'ont annoncé — de détruire de nombreux villages et de causer des centaine! de morts, appartient au groupe des Nouvelles Hébrides, dans l'Archipel de la Mélanésie. C'est le pays des volcans. L'aspect de cette île accidentée et cooi-verte d'une végétation puissante, depuis les bords de la mer jusqu'aux sommets des montagnes, est tout à fait splendide et a frappé l'admiration du navigateur. Comme toutes les îles de la Mélanésie ont des pics coniques nçmbreux qui dénotent autant de volcans, l'île d'Am-bryn présente une chaîne de montagnes dont le sommet atteint 1,065 mètres. La ligne d'activité volcanique des îles de cet Archipel passe entre les plus grandes îles, dans le Tinakoro, un des îlots septentrionaux de Santa-Cruz qui est toujours en éruption, puis dans k groupe des Banks et enfin dans les Nouvelles Hébrides, par le volcan d'Ambryn et celui.de Lopévi, le plus haut de tous, pour aboutir dans l'île de Tanna, au Yasova, qui est toujours en travail. Le sol est fréquemment agité par det secousses qui se font sentir jusqu'à la Nouvelle-Calédonie et qui sont accompagnées d'éruptions sous-marines. Il est constitué par des roches récentes, ignées — lave et cendres, pierre ponce — et par des basaltes plus anciens. Les débris et la poussière des roches forment, avec l'humus fort épais, une terre fertile, rouge, noirâtre ou blanchâtre, sur les côtes marécageuses et insalubres. L'instabiUté est, dans ces parages, presque toujours la règle; car le sol est souvent sujet à des commotions volcaniques qui créent des effrondrements et comblent les golfes. Les ruisseaux descendent en cascades et se réunissent en rivières, dont les eaux pures et cristallines (en dehors des lieux marécageux), fournissent d'excellentes aiguades. D'autre part, la mer, autour des îles et jusqu'aux pieds des pics, est très profonde et les côtes ont des enfractuosités constituant des havres naturels où les bâtiments sont à l'abri. Le volcan de l'île d'Ambryn est une des curiosités les plus pittoresques de ce coin reculé du monde. Ses éruptions sont fréquentes et toujours meurtrières. Le volcan de Pile d'Ambrym, qui vient de faire une multitude de victimes

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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