La dernière heure

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12 januari 1914
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s.n. 1914, 12 Januari. La dernière heure. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hq3rv0fk97/
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La Dernière Heure — N. 1J. NEUVIEME ANNEE. w — Jf. BDBEHUX : 9, rus Sî-Pierre i BRUXELLES. En ««maint : de 9 à 5 1/2. Jours fériés*, de 10 à midi. T^ldnh ^ Annonces et Abonnements 4370 le'°P"')Réd. 4040 Parlem. 8913 Direct. 9571 LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNE bruielles ABONNEMENTS province Fr. 1.00. . . UN MOIS . . » S.00. . . TROIS MOIS Fr. 4.00 » 6.00. . . SIX MOIS. . » 8.00 » 12.00. . . UN AN . . . » 16.00 CIMQ CENTIMES TOUTES LES SEMAINES L'Édition ïlJiistrée (16 page») Le numéngy s» centimes ABONNEMENTS Ponr l'Etranger les prix de Bruxelles, le port en pins. Il n'existe pas d'abonnement mensuel. — Ponr Bruxelles indiquer en s'abonnant si l'on désire recevoir l'édition du soir ou oelle du matin. — Les frais de recouvrement sont à charge des abonnés. LUNDI 12 JANVIER 1914 SERVICES DE PUBLICITÉ Les annonces et réclames sont reçues aux bureaux lu journal et à YAocnce 1lavas, 8, Place des Martyrs, 8 l8r étage), à Bruxelles. (Téléphone 585). LA VICTOIRE DU PÉTROLE SUR LE CHARBON Ce n'est que depuis une douzaine d'anïtées que le pétrole est employé pour les locomotives et les machines aux Etats-Unis. TSa substitution au charbon ne tenait qu'aux facilités plus ou moins grandes de ravitaillement que pouvait présenter ce nouveau combustible. A bord des navires, le triomphe du pétrole sur le charbon, a suivi une marche plus lente. D'abord, on douta des résultats, mais ils furent si satisfaisants que, dès à présent, des réservoirs de pétrole ont leurs places à tous les points stratégiques; et dans peu de temps, le pétrole aura remplacé le charbon, grâce au moteur consommant l'huile brute. Et, aussitôt que l'amirauté anglaise aura pris la décision, qu'elle envisagée, de remplacer le pétrole par le charbon, une révolution dans la machinerie navale s'opérera, comme s'est opérée la révolution de la construction et du tonnage des navires de guerre, lorsque les Anglais lancèrent leurs dread-noughts.Seuls les Etat&Unis et la Russie, grands producteurs de pétrole, peuvent sans appréhension contempler le changement qui se fait à leur profit. La situation des Etats-Unis, dans ce nouvel état de chose, se trouvera particulièrement heureuse, au point de vue commerciale d'abord, et surtout si l'on envisage les nécessités de sa marine de guerre. Le pétrole est en usage sur sept de ses navires. Quatre en font une consommation exclusive. Tous ses torpilleurs, en chantier, au nombre de trente, sont de ce dernier type. Il n'y a plus que les croiseurs destinés au service des stations lointaines qui brûlent du charbon. L'Angleterre n'a qu'un torpilleur, le dernier lancé, qui porte un moteur à pétrole. Les avantages présentés par les moteurs à combustion interne, sont encore plus saillants à bord d'un navire de guerre qu'à bord d'un navire de commerce. La suppression des cheminées augmente immédiatement la zone battante des canons. A espace égal consacré à la chaufferie, la puissance développée par le moteur est plus grande et le nombre des soutiers diminue. Toute la place qu'ils laissent libre et qui était réservée à leur couchage, leur équipement, leurs vivres, peut être prise par une provision d'un combustible dont l'approvisionnement est rapide et propre et dont l'emploi supprime les fumées. Quant au Royaume-Uni, grand producteur de charbon, mais tout à fait dépourvu de mineç pétrolifè-res, il ne considère pas sans appréhension le nouvel usage du pétrole. Peut-être le procédé annoncé par Diesel, permettant de tirer à bas prix de l'essence du charbon, arrê-tera-t-il les recherches acharnées des Anglais pour découvrir, au milieu de leur empire immense, des gisements de naphte' capables de balancer la formidable production américaine. L'Inde produit sept millions de barils annuellement, mais lés prospections faites en Australie, en Egypte, au Soudan, dans la Nigé-ria, l'Ouganda, la Rhodésia, n'ont imené aucun résultat. A peine la Malaisie et une compagnie établie au sud de la Perse donnent-elles quelques espérances. Dans la grande guerre future que soutes les nations européennes pré-oarent, la possession du pétrole tonnera lieu à des conflits et il fau-Jra, sans doute, que l'Amériqueap-olique la doctrine de Monroë pour léfendre les mines de naphte mexi-;aines contre les tentatives européennes.Les Autrichiens et les Russes se iisputeront les gisements rou-nains, et l'Angleterre, grâce à son illiance japonaise, pourra s'empa-•er du pétrole des Indes néerlandai-;es, dont le transport lointain se-•ait, d'ailleurs, assez difficile. Les Etats-Unis ont donc, du fait le l'adoption des nouveaux moteurs i consommation de pétrole, une ■upériorité matérielle écrasante. Leur production annuelle de 22,ti3,218 barils dépasse la pro-luction des autres pays, en y com-irenant la Russie elle-même, qui ie donne que 68,019,208 barils. Nous sommes arrivés au siècle u pétrole, dont l'usage ne pourra tre abandonné que le jour où la orce électrique, captée à peu de rais, viendra remplacer ce combus-ible.A. B. LES SIX JOURS DE PARIS Ceux qui vont disputer la championnat du monde de grand fond sur piste EQUIPES D'OUTRE-ATLANTIQUE 1. GOULLET-CRENDA, Australiens. 2. F0GLER-M0RAN, Américains. 3. CLARK-ROOT, Australien-Américain. EQUIPES EUROPEENNES 4. HOURLIER-COMES, Français. 5. DUPREBROCCO, Français. 6. POU LAI H-PETIT-BRETON, Français. 7. RUTT-LORENZ, Allemands. 8. VERRI-CRUPELANDT, Italien-Français. 9. ENCEL-BERTHET, Français. 10. LAPIZE-OLIVERI, Français-ltalUn. 11. PERCHICOT-EGC, Français-Suisse. 12. MEURCER-THYS, Français-Belge. 13. CHARRON-ROUSSEAU, Français. 14. WIRTH-COTTREL, Français. 15. GERMAIN-LEONARD, Français. 16. BADER-TROUSSELIER, Allemand-Franç. 17. VANDEVELDE-DEPAUW, Belges. 18. JACQUELIN-BEYL, Français. 19. WALTHOUR-DERUYTER, Américain-Beige 20. VAN HOUWAERT-VAN BEVER, Beiges. C'est aujourd'hui lundi que commencent les « Six Jours » de Paris, événement sportif de première importance, qui va, durant toute une semaine, passionner des milliers et des milliers de spectateurs, comme aussi les sportsmen de partout. Sans doute, la vieille épreuve type, la « Six Days » de New-York, a, malgré la suite des ans, gardé tout son prestige, mais on ne peut nier que la course parisienne présente, à tous les points de vue, un intérêt bien plus considérable:La valeur des teams engagés et l'assurance que l'on a de voir du vrai sport, la rivalité incontestable régnant entre la plupart des coureurs, dont aucun ; n'ignore l'importance d'une victoire j ians une épreuve de pareille envergure, le désir ardent qu'ont les Européens de prendre une belle revanche de tous les triomphes remportés par les grands spécialistes d'Outre-Atlantique, la fougue impétueuse de trois ou quatre purs-sang iont le rôle va consister à enlever aux sprinters du lot toute envie de filer à a conquête d'un tour, surtout au cours les premières journées; les dimensions ie la piste elle-même rendant beaucoup dIus longues et d'autant plus passion-lantes les chasses qui ne manqueront >as de se produire nombreuses, l'at-xait des primes venant procurer, de ,emps à autre, un surcroît d'animation iu great tournament, tout cela fait que a randonnée du Vél' d'Hiv' parisien /a remporter un succès considérable. La première course de six jours parisienne, disputée à cette même époque 'an dernier, donne à cet égard une cer-,itude absolue: sur piste, tous les re-:ords furent battus et, aux guichets, on in établit un autre réellement extraor-linaire: le montant des entrées s'éleva i 300,000 francs. Mais il faut rendre à chacun selon es œuvres et reconnaître que les orga-îisateurs avaient bien fait les choses: ous les meilleurs coureurs connus Paient dans la danse et l'on doit dire [ue si les dirigeants du Palais des Sports le Paris avaient hésité longtemps avant [ue d'oser s'aventurer dans une entremise d'une telle importance,s'ils avaient -ttendu les expériences de Berlin et le Bruxelles avant de tenter la chance , leur tour, ils n'eurent qu'à se féli-iter de leur décision; leur coup d'essai ut un coup de maître; ils réussirent lien au delà de toutes leurs esDérances. Ceux qui assureront le succès de la course En sera-t-il de même, cette fois? Le ontraire seul serait étonnant, car le' )t des concurrents est plus imposant u'en 1913; il comporte vingt équipes u lieu de seize, et parmi les « ténors » ous retrouvons tous les principaux par-cipants à la première bataille: Goullet, 'ogler, Walthour, Root et Moran, chez îs transatlantiques ; Dupré, Lapize, rupelandt, Petit-Breton, Brocco, Ber-aet, dana le team européen, et l'on y a ajouté, pour cette fois: Grenda et Clark d'une part; Walter Rutt, Lorenz, Oliveri, Egg, Engel, de l'autre. La représentation belge de nous réjouir; nos couleurs, en effet, n'auraient pu être mieux défendues qu'elles ne vont l'être; nous n'aurons pas moins de six représentants dans l'infernale ronde et ce sont autant d'hommes de tout premier ordre. Le héros de tant de grandes épreuves cyclistes, le plus fameux et le plus populaire des coureurs belges, celui qui remporta tant de triomphes sur piste après avoir connu toutes les gloires de la route, Cyrille Van Houwaert, le vieux lion de Flandre, dont la belle vaillance, la souplesse et l'endurance sont toujours admirées sans réserve, aura comme partenaire l'officiel champion de Belgique de vitesse, Joseph Van Bever, que de nombreuses et toutes récentes victoires ont placé au rang des rois du deux cents mètres; la belle performance qu'il a accomplie, il y a peu de temps dans la course de 24 heures du Vél' d'Hiv' bruxellois fait bien augurer de ses facultés de résistance à la fatigue. Triompheront-ils? Ce n'est pas impossible, mais ce n'est guère probable; la coalition des forces ennemies apparaît réellement trop formidable, pour que nous puissions envisager franchement l'éventualité d'une victoire nationale; pourtant, si Van Houwaert parvient à permettre à son associé de prendre part au sprint final, tous les espoirs ne nous sont-ils pas permis? Van Bever n'a-t-il pas battu les adversaires les plus redoutables qui lui ont été opposés jusqu'à présent?... Vandevelde et Depauw, les vainqueurs les vingt-quatre heures bruxelloises ; rhys, le gagnant du dernier « Tour de France » et Deruyter, adversaire que chacun sait redoutable aux meilleurs, contribueront pour une bonne part à l'animation de l'épreuve. Démarreurs émérites, courageux à l'excès, hommes de train déconcertants d'ar-leur, ignorant la fatigue ils feront merveille dans la bataille et si les records /ombent, ils n'y seront pas complètement étrangers. Leurs concurrents connaissent leur folle irdeur et leur présence dans la course l'est, pas pour leur plaire, car ils savent ïue les Flamands, le Bruxellois et le NTordiste sauront, tout comme les Brocco ;t les Petit Breton, les Egg et les Ber-het, leur mener la vie dure et des trains le records. Les champions de l'Allemagne, de la Suisse et de l'Italie Le team allemand Rutt-Lorenz cons-itue la grande énigme dé l'épreuve. Lo-enz est digne d'être associé au champion lu monde. C'est, pour une course d'aussi ongue haleine, l'un des meilleurs athîè-es qui soient ; ses états de service ré->ondant de sa valeur ; mais Rutt, le :rand Rutt, celui qui, pour la première ois, s'en^ alla prouver aux Américains [u'ils n'étaient" pas invincibles, même [ans la ronde madisonesque, va-t-il se uontrer digne de sa réputation monnaie?Nul ne pourrait le dire. C'est le secret le demain... Sur cette même piste parisienne du rél' d'Hiv' où il va se produire à nou-eau, le champion d'outre-Rhin fit une hute particulièrement grave, il y a deux lois environ ; on craignit même un ins-ant pour ses jours. Depuis lors, Rutt n'a plus-participé à ucune épreuve ; c'est dans la Six Days u'il va faire sa rentrée. On Je dit complètement rétabli et bien ntraîné ; d'aucuns le considèrent même omme favori ; bref, l'incertitude la plus omplète règne à son ér^ird. Mais Rutt 'expliquera bientôt lui-même, sur piste, vec ses jambes. Espérons que ses expli-ations seront bonnes, la course n'en cra que plus belle. La Suisse n'aura qu'un homme dans i course, mais quel homme! Oscar Egg, ne des étoiles de la piste, on pourrait ire le courage en personne. Capable de 3utenir les trains les plus durs pendant ussi longtemps que les nécessités l'exi-mt, .Egg possède un sprint foudroyant : de l'énergie à revendre. L'Italie sera représentée par deux ex cellents pistiers : Vërrii qui accomplit une si belle performance dans la dernière randonnée mgdisonesque, et Oliveri l'étonnant coufeur de primes, la vraie révélation de 1$ # $ix Jours » pari-'siûnne, Ttm- dcrmer. * Le lot imposant des Français yuanx a la France, eue tient, évidemment le bon bout. Elle a pour elle et la qualité et la quantité. Elle a choisi tous ses meilleurs» homme®, ou peu s'en faut. Aurait^elle pu. mieux placer/sa confiance qu'en Hour-lier, Comès, Dupré, Brocco, Poulain, Petit-Breton, Orupelandt, Engel, Berthet, Lapize, Perchicot, Meurger, Charron, Rousseau, Wirth, Cottrel, Germain, Léonard, Trousselier et Beyl? Il nous faudrait vanter ici les mérites de chacun de ces braves, mais cela nous entraînerait bien loin, et puis, en somme, est-ce bien nécessaire? Il n'est pu* un seul de ces vaillants qui ne soit connu du monde sportif, de réputation tout au moins. Avec un pareil lot de champions, la France apparaît, en quelque sorte, devoir triompher sans conteste. Ce serait cependant une erreur de croire pareille chose. Et les Français ne se paient pas de mots, ni de noms; ils se souviennent de la leçon de Pan dernier; ils n'ont pas oublié que Goullet vint ravir à Dupré un triomphe que celui-ci croyait déjà tenir. Les six glorieux pistiers d'outre-Atlantique Car il y aura encore dans la danse une demi-douzaine de premiers ténors, de vieux roublards, de grands spécialistes des six days: les trois Américains Fogler, Root et Moran et les trois Australiens Goullet, Grenda et Clark. Un seul d'entre eux, Grenda, n'a pas encore son nom au palmarès de la six days new-yorkaise et ses rivaux veulent bien pourtant le reconnaître leur égal. C'est assez dire la valeur formidable de ce sextuor qui vient de traverser l'océan pour venir faire, en Europe, ample moisson de nouveaux lauriers. Aussi, que de jolies luttes en perspective! que de chasses empoignantes, de fuites éperdues, de poursuites effrénées qui passionnent les foules et les transportent d'enthousiasme ! Qui vaincra ? La bataille ne peut manquer d'être, de bout en bout, palpitante d'intérêt. Et nous reconnaîtrions au team des transatlantiques une chance de tout premier ordre, si nous ne savions que les Européens, leurs rivaux, ont profité des leçons de l'expérience, qu'ils ont parfaitement organisé leurs services de soigneurs, adjuvant dont ils ont reconnu l'importance capitale. On peut dire qu'ils n'ont plus rien laissé au- hasard, mais se sont appliqués, au contraire, a s'assurer tout ce quf pourra contribuer à leur permettre de remporter une glorieuse et sensationnelle revanche de leur honorable défaite de l'an dernier. En un mot, le vieux et le nouveau continent ont mis en présence deux lots merveilleux entre lesquels il est matériellement impossible de se prononcer; nous ne jouerons donc pas au coupeur de cheveux en quatre pour chercher un team vainqueur probable; nous constate rons simplement que l'Europe et l'Amérique se présentent avec d'égales chances de succès; l'avenir seul pourra nous dire qui vaincra. Cela peut dépendre, d'ailleurs, de tant de Choses!... La composition des équipes semble parfaite Aussi bien, ne supit-il pas de savoir qu'il y aura du beau sport, six jours et» six nuits durant, sur les deux cent cinquante mètres du Vél' d'Hiv' parisien, pour ne plus pouvoir douter de l'intérêt véritablement exceptionnel de cette épreuve monstre? Il est encore un fait, d'ailleurs, nous permettant de bien augurer des prouesses dont le téléphone ne tardera plus beaucoup à nous donner des nouvelles. C'est -la composition des équipes: L'an dernier, on avait associé entre eux des hommes de train, d'une part, et I des sprinters de l'autre. On a reconnu que c'était là une erreur manifeste et l'on a, cette fois, formé des associations comprenant un sprinter et un coureur de grand fond. Les principales équipes > ainsi oomposées apparaissent beaucoup plus homogènes, beaucoup plus parfaites, chacune d'elles formant mieux un tout, les qualités propres à l'un des équipiers venant compléter celles de son partenaire. Et puis, le point capital qui ne doit point être perdu de vue, c'est la façon dont se terminera la course. Il faut bien admettre que ce serait un exploit véritablement sensationnel, pour ainsi dire impossible à réaliser même, que celui qui consisterait pour une seule équipe à se dédoubler sur tout le lot, à conserver son avance jusqu'à la fin et à triompher ainsi sans plus de lutte. Il est bien plus certain que c'est à l'enlevage que s'adjugeront les places d'honneur. Il est donc apparu infiniment plus rationnel de s'arranger de telle sorte que les concurrents qui s'aligneront pour les dix tours décisifs aient au moins chacun une chance ; on ne verra plus ainsi sacrifiées immanquablement par avance des équipes dont le mérite pourrait avoir été, durant toute la course, plus grand que celui de teams dont tout le travail aurait consisté simplement à ne pas se laisser doubler et à placer au bon moment un sprint irrésistible. Comme on le voit, tout semble donc concorder à donner à l'épreuve qui va commencer un maximum d'intérêt. Et puisque tous les grands spécialistes vont se trouver aux prises, on peut dire que la « Six Days » parisienne — seconde édition — va constituer le véritable championnat du monde de grand fond sur piste. Voici donc les acteurs présentés ; les trois coups peuvent être frappés. Au rideau !... S.-O. Buth. On Château cambriolé à Uccle Dimanche, la servante de M. Thiroux, qui habîte, avec sa famille et son per- j sonnel, un vaste château, rue du Die-weg, à Uccle, constata que la porte d'entrée était entrebaillée. Des malfaiteurs, qui s'étaient introduits à l'aide d'effraction, avaient exploré toutes les places du rez-de-chaussée, où ils avaient vidé tous les meubles. Les cambrioleurs ont emporté une grande quantité d'argenterie et, notamment, un service de tabte d'une grande valeur. La police locale s'est rendue immédiatement sur les lieux et a procédé aux constatations d usage. Le signalement de l'argenterie volée a été transmis d'urgence à tous les commissariats de l'agglomération. L'officier de police instrumentant ne possède aucun -Indice qui puisse le mettre sur la piste des auteurs de cette expédition nocturne. M. Thiroux et les siens n'ont rien entendu. Un Budget bien équilibré c'est le Budget norvégien Christiania, dimanche. — Le budget pour 1914-1915, a été approuvé par le roi et sera déposé au Storthing lundi. Les dépenses ordinaires s'élèvent à 154,900,000 couronnes; les dépenses extraordinaires à 15,081,000 couronnes. Les revenus fixes atteignent la même somme que les dépenses ordinaires. Celles-ci sont en augmentation de 12,880,000 couronnes dont un million pour l'armée et 700,000 couronnes pour la marine. Les dépenses extraordinaires comprennent une somme de 11,611,000 couronnes, destinées à la construction de chemins de fer et 840,000 couronnes pour la construction de sanatoria. Dans les dépenses extraordinaires, 1,750,000 couronnes seront remboursées par le dernier emprunt public et le reste par le surplus du budget de 1912-1913 qui est d'environ 8 millions. — Havas. CONTRE UN ABBÉ DÉMOCRATE L'EYEQUE FULMINE L'ÉGLISE EXIGE LA SOUMISSION COMPLÈTE DE SES PRÊTRES EN TOUS LES DOMAINES i Nous avons annoncé, dans nos dépêches, l'interdiction absolue Jn?| qui vient d'être lancée par l'épis-1 copat à l'égard du journal de l'abbé Lemire, « Le Cri des Flandres ». Mgr Charost n'y va pas de main morte : il frappe de censure et d'excommunication le directeur de cet organe chrétien, mais non clérical. Il défend aux fidèles et aux prêtres de recevoir, de lire, de propager et de vendre le mauvais journal du prêtre démocrate et républicain. Quant à l'abbé Lemire lui-même, il est sous la menace. Il n'a qu'à bien se tenir. Il ne lui suffira pas d'avoir la foi, d'être un bon chrétien obéissant fidèlement aux commandements de Dieu et de l'Eglise, d'accomplir avec soin et dignité toutes les charges de son état ; pour être bon chrétien, il faut qu'il s'efface devant le candidat député qui plaît à son évêque. La soumission dans le domaine religieux ne suffit pas, il faut l'obéissance complète dans le domaine politique. Cet incident, — qui ne sera pas le dernier de la campagne épiscopale contre la liberté du prêtre en dehors des questions religieuses — met en évidence le caractère immuable des conceptions et des méthodes de l'Eglise. Malgré les apparences, elle n'a jamais admis la liberté, elle ne la tolère que par nécessité. Là où elle n'a plus la force de briser la liberté du citoyen désormais échappé à sa griffe, elle se rabat sur ses propres adeptes pour exiger un renoncement absolu, une abdication intellectuelle complète. Les foudres épiscopales qui tonnent actuellement contre un homme et un journal catholique ont-elles conservé la puissance jl;'££froi qu'elles pondaient jadis ? Nous le saurons bientôt. Selon toute vraisemblance, beaucoup de catholiques se diront que nul reproche n'est articulé contre l'abbé Lemire en matière de foi et de doctrine, qu'il n'est ni hérétique ni schismatique. Des adversaires dans le domaine politique et économique, abusent des armes spirituelles qui leur sont confiées, pour se venger de lui. Ce sont eux qui déshonorent le Christ, et non lui. Enfin, au point de vue politique, on ne saurait esquiver cette constatation d'une piquante ironie, que le parti qui use de pareils moyens pour étouffer la vôix de ses coreligionnaires, s'arroge au-dacieusement, en France, le titre de libéral ! Escroquerie au faux Bon de Commande Un Invidu s'est présenté samedi après-midi, dans les magasins de M. D..., négociant, rue des Charbonniers, 7, à Saint-Josse-ten-Noode. Au moyen d'un bon émanant soi-disant d'un client de la chaussée de Mons, il commanda pour environ 300 francs de marchandises. • Sans méfiance, M. D... délivra la commande. Mais quelque temps après le départ de L'individu, il s'informa auprès du client pour savoir si les marchandises lui étaient arrivées en bon état. Celui-ci répondit qu'il n'avait rien commandé et que par conséquent il n'attendait rien. M. D... s'aperçut alors que le bon avait été contrefait et qu'il avait eu affaire à un escroc. La police le recherche activement. L'Augmentation des Effectifs français Paris, dimanche. — On annonce la création de deux nouveaux régiments de cavalerie légère, les 22° et 23° chasseurs, qui feront partie de la 10° division de cavalerie et seront casernés dans le Midi. — Havas. MYSTÉRIEUX DRAME CONJUGAL A LEMBECQ-LEZ-HAL Uns femme frappe son mari da plusieurs coups de couteau Elle prend la fuite, on la retrouva morte de froid Un drame singulier, dont les cause» ne sont pas encore établies, s'est déroulé, ce matin* à Lembecq-lez-Hal. Dans une petite maison située à 2 kilomètres environ de l'agglomération, au Chemin de la Croix, habitait avec sa femme, Jeannette Boermans, un ouvrier de fabrique Simon Willekens. C'était un jeune ménage, le mari est âgé de 29 ans, la femme n'en avait que 21. Un enfant de deux ans est né de cette union, qui paraissait heureuse. Samedi soir, Jeannette Willekens s'était couchée à 9 heures, son mari l'avait quittée à ce moment et était allé se faire raser et boire un verre de bière avec camarades. Il était rentré à 10 heures et demie et s'était mis au lit aussitôt. Habituellement sobre, il n'avait pas bu plus que de coutume; sa femme ne lui fit aucune observation et, bientôt, Ips flonv énmi"îr s'pnrlnrmirpnt,. LE DRAME réveillé par une vive douleur au cou. Sa femme s'était ilevée et, profitant de son sommeil, le frappait de coups de couteau à la tête. Le malheureux,qui ne comprenait rien à cette agression, voulut se défendre, mais Jeannette prit la fuite dans la nuit. Willekens, perdant le sang en abondance, hurlait de douleur. Des voisins accoururent, s'offorcèrent d'étancher le sang qui s'échappait des blessures du malheureux et allèrent quérir au village le docteur Spitaèls, bourgmestre de la commune. Le^ praticien constata que l'infortuné ouvrier-portait sept blessures: deux sont très graves: une, à la nuque, a douze centimètres de longueur, et l'autre, au sommet de la tête, a ouvert le cuir chevelu jusqu'à l'os. Les autres blessures, moins importantes, balafrent le visage. M. Félix De Haen, commissaire de police, arriva bientôt sur les lieux et •seconda le bourgmestre dans ses constatations. Les magistrats trouvèrent dana la maison, l'arme du meurtre, un grand couteau de boucher tout neuf, dont la lame a plus de 20 centimètres de longueur. t Willekens, < interrogé, a déclaré qu'il n'avait jamais été menacé par sa femme; qu'il n'avait jamais eu de discussion grave avec elle et qu'il ne s'expliquait pas son acte. Il n'avait jamais vu chez lui le couteau qui avait servi à le frapper. MORTE DE FROID ye maun; vers lu neures, le commissaire de police, qui recherchait dans quelle direction la femme avait pu prendre la fuite, fut averti que son cadavre avait été découvert par un gamin dans un chemin peu fréquenté, à environ 1,000 mètres du Chemin de la Croix. La femme s'était affaissée dans un fossé. Elle était presque nue, ne portant que sa chemise et un léger jupon. Son corps était agenouillé la tête appuyée dans la haie. Le docteur Spitaels, prévenu, constata qu'elle était morte de froid. Jeannette Willekens, son forfait commis, s'était sauvée éperdument dans la campagne et avait été frappée d'une congestion provoquée par la température très basse qui régnait. LE MOBILE DU MEURTRE On ne s'explique pas les raisons qui ont fait agir la meurtrière. Son mari, comme nous l'avons dit, prétend n'avoir jamais eu à se plaindre d'elle. Tous deux étaient de fort bonne conduite et les voisins interrogés déclarent n'avoir jamais entendu aucune discussion dana la petite maison. On incline à croire que la femme est devenue subitement folle. Son corps a été transporté à la morgue de Lembecq. Willekens sera conduit à l'hôpital de Hal, si son état le permet. Le parquet de Bruxelles fera probablement une descente aujourd'hui sur les lieux du drame. Le dépit des Conservateurs ANGLAIS Liverpool, dimanche. — Dans un discours prononcé hier soir, le député conservateur bien connu M. Smith, a dit que les récentes déclarations de M. Lloyd George, au sujet de la marine, ont causé un grand embarras à M. Churchill et Sir Edouard Grey, ayant mis sérieusement en danger les rapports de l'Angleterre et de la France. — Reuter. LA GRÈVE DES AUTO-TAXIS A BRUXELLES

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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