La dernière heure

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06 februari 1914
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s.n. 1914, 06 Februari. La dernière heure. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x639z92658/
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La Dernière Heure ^ r * LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNE ^ * VENDREDI 6 FEVRTEB 19Ï4 BDEEBOI: 9, me Sî-Plerre 5 BRUXELLES. beuxelles abonnements peoyincb CîftîQ CENTIMES abonnements services de publicité In Mmain. : ds 9 4 5 1/2. Jour» férié»; d» 10 à midi. Fr. 1.00... DM MOIS . . Pour l'Etranger les prix do BrnxeQM, le port a #3*. H i » 8.00... TROIS MOIS Fr. 4.00 » otMAINco n'oilste pas d'abonnement mensuel. - Poar Brazslles tn- Le6 &Iin0n06S ©t réclames SODt reçues aux burOSQX \ Annonces et Abonnement» 4370 » 6.00... SIX MOIS.. » 8.O0 L'Edition Illustrée (16 pages) £«£!*?5>a0ni»b"drjSïmmM râ" i du Journal et A Xhqence Jlavas, 8, Place des Martyrs, 8 Biepn. Pid. 4040 Parlem. 8913 Direct. 9571 » 12.00... UN AN . . . » 16.00 l.i irrakn 5 nirini charge des abonnés. (1" étage), à Bruxelles. (Téléphone 585). LA DERNIERE HEURE NE MET EN vente D'ORDINAIRE a Bruxelles que deux éditions : if.if.~if. à partir de 6 h. du soir if à partir de 5 h. matin Obs. Le présent numéro appartient à nos éditions régulières et ne peut être vendu comme édition spéciale. LA DAME AUX MILLE SOULIERS ! La querelle des riches et de pauvres forme la base des agita lions politiques en tout pays. Le pauvres ont le nombre. Mais le riches résistent, tant par supério rité naturelle que par artifice, e enfin parce qu'on a besoin d'eux Les gouvernements absolus, seuls marchent délibérément sur la mul titude. Tous les autres, royauté constitutionnelles ou républiques ne sont qu'un perpétuel jeu d bascule entre deux partis, don l'un porte, en général, le titre d parti conservateur, l'autre celui d parti libéral. Toute république ne représent pas nécessairement une tendanc vers l'égalité, individuelle des con ditions. Où l'abîme entre le pauvr et le riche est-il plus profond qu dans la République des Etats Unis7 Néanmoins, il est clair qu'en tre un prolétaire et un milliardair de New-York, la différence es moins sensible que celle qui sépa re, en Russie, un moujick d'ui grand-duc.- C'est qu'aux Etats-Uni elle est passagère \ L'avantage de la démocratie es de susciter l'émulation, son défau est d'engendrer l'envie. Dans le capitales démocratiques, le rich commet une énorme faute politiqu quand il étale son luxe de façon exciter la convoitise. Tels étalages tels gaspillages seraient sans con séquence à Pétersbourg, qui son fort graves à Paris. Et voilà pour -quni ft.ilJhs, depuis.L'JEnrpire. !e atlélagès à la Daumont, par exem pie, ont disparu du Bois de Boulo gne. Mais, avec le journalisme mo derne, les murs des palais sont ei verre, et quand nous lisons qui M"* Zina Brozia, cantatrice di l'Opéra Comique, possède — com me on le relatait hier dans un jour nal spécial — mille paires de chaus sures, dont il lui est habituel di changer dix fois par jour, je mi demande- ce que doivent pense: tant de pauvres diables qui ni changent, eux, leurs bottes éeulée: que dans des boîtes à ordures, e qu'on voyait, ces dernières semai nés, par des froids terribles, mon trer les engelures de leurs orteil: sans chaussette aui pavés du trot toir. M1" Zina Brozia a probablemen de jolis pieds; il est admissibh qu'elle en tire vanité. Supposons que ces pieds soient faits au tour, délicats de dessin et de colori: comme pourraient l'être des osse lets d'ivoire roulés dans des feu il les de rose, angéliques comme ceuî qu'a décrits le poète Mallarmé : Vermeils comme le par orteil des séraphins Que rougit la pudeur des aurores foulées 1 Et accordons-lui le droit d'être mieux chaussée qu'un rustaud Elle aurait donc une paire de mules pour le saut du lit, deux ou trois bottines de marche, et deuj ou trois nuances de souliers de bal assorties aux teintes de ses robes du soir, qu£ la démocratie la plus envieuse n'y pourrait rien trouver à redire. Mais mille paires, surtout si elle se fournit chez Lel bottier de la place Vendôme, qui ne travaille qu'à parljr de 150 fr. et qui demande 2,500 françs poui des souliers en plumes de colibri, mille paires, quand il y a des gens qui vont nu-pieds, c'est beaucoup M"' Brozia répondra qu'elle n'a point occasion de se comparer avec les pauvres du trottoir, mais bien avec M™ Rubinstein, autre reine de théâtre, qui se paye chaque hiver 400,000 francs de fourrures, ou avec telle danseuse des ballets, la K..., qui se fait gloire d'être l'idole la plus coûteuse de l'univers, recevant de son adorateur, riche pétrolier du Caucase, un tribut annuel de cinq millions, et le dépensant! Eh! mesdemoiselles! Si vous le faites, arrangez-vous pour que ça ne soit pas connu! Louis XIV faisait changer deux fois par jour toutes les fleurs de ses parterres de Versailles. Une armée de jardiniers s'y employait durant que Sa Majesté déjeunait. Mais les paysans des provinces qui, cependant, broutaient l'herbe des champs, comme des bêtes, n'en savaient rien. Dans le nouveau régime, si une jolie femme change dix fois par jour de souliers, il se trouvera des gazetles pour l'apprendre aux mécontents, et pour estimer qu'on n'a fait que changer d'abus... Maurice de Waleffb. i! LA CRISE DO TRAVAIL EN AFRIQUE DD SUD Johannesburg sous la loi martiale. Les leaders travaillistes sont conduits par les troupes au lieu de leur embarquement pour la déportation par les troupes au lieu de leur e Le Cap, mercredi. — Le général Bmuta, ministre de la défense, a expliqué à la Chambre l'attitude du gouvernement dans la grève récente. La salle était comble. M. Smuts a parlé pendant trois heures et. demie. Il a déclaré au© le syndicalisme est « une chose moderne » et que la société n'avait pas encore trouvé le moyen efficace de le combattre. La société avait coutume de regarder un ennemi oomme un homme armé d'un fusil, mais il y a maintenant un ennemi plus dangereux, c'est la Fédération travailliste. Le ministre a ajouté qu'il y avait ainsi L'ATTENTAT SCOLAIRE DEVANT LE PARLEMENT SEANCE DU JEUDI 6 FEVRIER 1914 L'assemblée, très peu nombreuse, reprend la discussion au projet de loi scolaire.Retrait d'amendeirent M. Daens estimant que le salaire familial est désormais acquis, avait proposé à l'art. 28. qui est relatif aux subside? an article nouveau où il est dit que « les instituteurs et institutrices ne pourront plus exercer de commerce, ni s'occuper accessoirement d'affaires quelconques, notamment de la vente d'objets classiques, soit directement, soit indirectement »; toutefois, ce salaire n'était pas suffisant pour le personnel ié-minin, l'orateur retire son amendement. Les dispenses dans le3 examens La Chambre reprend l'article 28. En voici le texte : « L'article 19, n° 2, de la loi du 20 septembre 1884-15 septembre 1895 est modifié comme suit : » 2° Sous réserve des situations acquises avant la fin de la présente année scolaire (1912-1913), les membres du personnel enseignant devront être Belges. » Ils devront être diplômés ou avoir subi l'examen dont il est fait mention à l'article 9. ■ » Sont dispensés de l'examen, les agents qui étaient en fonctions avant *a mise en vigueur de la loi du 15 septembre 1895 et qui n'ont pas interrompu leurs servioes scolaires depuis cette époque.» Dispense du diplôme ou de l'examen peut être acoordée, par arrêté ministériel, sur l'avis de l'inspection scolaire, en faveur des instituteurs âgés de plus de 30 ans et en fonctions depuis plus ie cinq ans lors de la mise en vigueur de la présente loi. w » Il est accordé aux instituteurs non diolômés, en fonctions dans les écoles adoptées ou adoptables à la date du 1er juin 1913, et qui ne bénéficient pas des dispenses prévues ci-dessus, un aélai de cinq ans, à partir de la promulgation de la présente loi, pour acquérir le titre requis. » M. Mechelqnck. — Je veux constater que chaque fois que nous réclamons un avantage pour les instituteurs publics vous vous en désintéressez; mais qu'il s'agisse d'un instituteur catholique, vous marchez alors avec un entrain remarquable. Cela revient à dire que votre projet de loi n'est- pas un projet scolaire national, mais un projet de loi clérical. Vous demandez une faveur au profit des instituteurs actuellement non diplômés. C'est parce que vous avez introduit récemment, dans l'enseignement libre des fournées d'instituteurs et d'institutrices non diplômés. (Approbation à gauche.) M. Buyl. — La rédaction qu'on nous propose est une rédaction hypocrite; en votant la dispense de diplôme que vous voulez introduire dans la loi, au profit des instituteurs congréganistes, on peut dire que vous alîez ravaler la belle et haute profession d'instituteur à laquelle je m'honore d'avoir appartenu. C'est au nom du corps enseignant que je proteste.Il est cependant si facile d'obtenir un diplôme, même lorsqu'on n'a pas passé par l'école normale. Le jury centra! fonc- i tionne avec la plus grande indulgence pour les moines et les nonnettes .étrangers. Mais cela ne vous suffit pas encore, ' et, so'us prétexte de droits acquis, vous allez mettre sur le même pied les instituteurs diplômés et ceux qui n'ont pas été capables de subir l'examen anodin j du jury central. C'est donc, au nom du personnel en- • seignant, digne de oe nom, dans lequel j'ai compris le personnel de l'enseignement libre pourvu du diplôme régulier, que j'ai tenu à apporter ici cette protestation. (Applaudissements.) Droite contre Gauches Dans le pl'us grand désordre, on passe au vote, par assis et levé, de l'amendement Daens-Fonteyne à l'article 27. II est ainsi conçu : imbarquement pour la déportation deux gouvernements et que la situation était intolérable, car l'un et*l'autre devaient fatalement se heurter et qu'il en résultait un conflit permanent. « Aucune armée d'invasion ne pourrait infliger de plus grande destruction, de plus grand désastre à un pays que le syndicalisme conspirant pour le terroriser. » Le générai Smuts a décrit Johannesburg comme étant « La Mecque des malfaiteurs ». Il a déclaré encore que le syndicalisme avait établi, de son côté, un état de siège par la force du nombre. — Reuter. i titutrioes, religieux aussd bien que laïcs, doivent être porteurs d'un diplôme délivré par les écoles normales de l'Etat ou par un jury composé de professeurs libres et de professeurs de l'Etat. Aux instituteurs et aux institutrices en service, n'ayant pas de diplôme, il est accordé, sans distinction, un délai de cinq ans pour se mettre en règle. » Cet amendement est rejeté, grâce à l'entrée d'une « fournée de droitiers ». Sont rejetés également les amendements de : 1* M. Mechelynck, tendant à défendre aux communes d'adop1^ jjks écoles lorsque leur majorité est'renversée;2* M. Cocq, disant que « les livres employés dans toute école adoptée ou sub-sidiée, les règlements intérieurs, le programme des cours, le budget et les comptes seront soumis à l'approbation du pour voir public qui adopte ou qui subsidie l'établissement »; 3° M. jRens, déclarant qu' « i:l ne sera plus accordé de dispense pour l'ouverture d'écoles communales ». Cet amendement est rejeté par 85 voix contre 66 et 1 abstention (M. Delvaux qui a pairé). 4* Le texte de l'article 25 est adopté. Un amendement ayant pour but c d'enlever à la députation permanente la faculté de s'opposer à la création d'une école communale là où les pères de famille ayant au moins 20 enfants en âge d'école »_, est rejeté par 85 voix contre 67. La Chambre rejette successivement, droite contre gauche, les amendements de l'opposition; en voici, pour rappel, les textes : « L'enseignement est donné par des instituteurs dans les écoles de garçons; par des • institutrices dans les écoles de jeunes filles, dans les écoles gardiennes et dans les écoles mixtes. Toutefois, le roi peut, à titre provisoire et par une décision toujours révocable, permettre à un instituteur de diriger une école mixte à la condition qu'il lui soit adjoint une maîtresse spéciale pour le travail à l'aiguille, l'enseignement de l'économie domestique et des travaux de ménage. » « Il sera établi une école communale primaire par section ou hameau détaché si un nombre de chefs de famille habitant la section ou le hameau, ayant ensemble au moins vingt enfants d'âge scolaire, en réclament la création. » « II, sera établi dans chaque commune, section ou hameau détaché, une école communale gardienne si un nombre de chefs de famille, ayant ensemble au moins vingt enfants âgés de 3 à 6 ans, en réclament la création. » « Chaque classe ne pourra comprendre que quarante élèves. » ^Voir suite en page 2.) MISS ANNETTE KELLERMANN . • • • • La championne de natation qui a été bïessée au cour3 d'une exhibition à Hamilîon (Etat-Unis). ! LE MAUVAIS COUP APRÈS AVOIR FAVORISÉ LES SIENS LE GOUVERNEMENT RÊVE D'ASSERVIR SES ADVERSAIRES L'HEURE DES GRANDES RÉSOLUTIONS A Noua arrivons au point cul mi-r-\ii l nan^ de la discussion du pro-iJfri j®t scolaire. Il ne «'agit plus de savoir si les couvents obtiendront plus ou moins de subsides sous de multiples prétextes, ni si l'Etat conservera un contrôle quelconque de l'emploi qui sera fait des fonds affectés à l'enseignement. Sur tous ces points, il est désormais entendu que l'Etat donne tout et qu'il ne reçoit rien. Il n'a pas le droit de contrôler les livres ea usage, dans les écoles qu'il subsidie; il n'a aucune garantie concernant la valeur des maîtres. Il est aussi impuissant à les protéger 1 contre les directions" arrogantes, qu'à leur assurer l'intégralité des traitements que la loi leur attribue. Ainsi, lea subsides aux écoles libres i seront à volonté employés à soutenir ces écoles ou à faire œuvre électorale, selon ^ les besoins. Les cléricaux feront, un peu e plus que par le passé, leura élections i avec l'argent des contribuables. Tout cela pourtant n'est rien enoore, i- comparé à ce qui va venir. 8i le gou- - vernement se bornait à favoriser les e siens, ce serait assurément un mal, mais I' il pourrait s'excuser, en soutenant qu'il ne moleste point ses adversaires. Ce serait déjà beaucoup.' < Une odieuse mesura Tout espoir de le .voir adopter oette attitude relativement'tolérante doit être i_ abandonné. Il est, ïïès à présent, certain que les anticléricaux vont être pro-® fondément atteints dans leur liberté de e conscience. Le plan «lérical est de les obliger directement ou indirectement à à conuer leurs enfants aux écoles congréganistes.Tout d'abord, on leur a refusé l'orga-s nisation d'un cours d u?orale À donner - aux enfants dispensé» du cours de religion. Cette odieuse mesure prive tous K ces enfants du bénéfice d'un enseigne-►- ment moral quelconque à l'école. K Le plan clérical est facile à saisir M. e Woeste et ses amis espèrent que les parents anticléricaux préféreront envoyer a leurs enfants au cours de religion plutôt que de les priver do tout enseignement g moral. 1 Le sectarisme de la majorité ne s'est pas arrêté en si bonne voie. Elle s'op-_ pose aveo la dernière énergie à toutes r les mesures qui tendraient à accorder 0 aux pères de famille non catholique la ^ faculté d'avoir une école officielle laïque g qui satisfasse leur conscience de libre penseur. ^ A tous les amendements de la mino-> rité, ils opposent une fin de non-recevoir absolue, sans même se donner la peine 3 de chercher des arguments. s La force prime le droit Nous sommes la majorité, dit M. Woeste, et nous savons mieux que vous - ce que veulent les pères de famille. Il 1 est donc entendu que les lois sont faites I désormais par la majorité (de soixante s mille voix pour tout le pays !), en faveur de cette seule majorité. L'autre moitié l du pays ne compte pas; elle n'a pas de 1 droit, sa liberté de conscience doit céder - devant les injonctions de députés dont 5 les mandats ont été volés. L'opposition s'insurge aveo énergie î contre cette situation. Elle ne peut, sans i indignité, accepter pareille sujétion. 1 Nous voulons pouvoir, à l'égal des ' citoyens catholiques, donner à nos en-) fants une éducation conforme à nos con-victions.Notre conscienoe est aussi digne et aussi respectable que la leur.Le temps : est venu de parler haut et clair et de montrer que nous ne sommes pas murs pour l'esclavage. Une Rafle dans le centre de Bruxelles La nuit de mercredi à jeudi, les officiers _ de police Desmedt, Steyaert et Desmidt, assistés d'agents judiciaires, ont fait une nouvelle descente sur les boulevards et dans les établissements de nuit de la circonscription de la 3° division.Vingt-sept femmes, de diverses nationalités, ont été conduites au commissa-! riat. j Après identification, dix-sept d'entre elles, qui sont étrangères, ont été mises à la disposition du bureau des mœurs. Elles seront ensuite reconduites à la frontière. Un Auto renverse un homme et 'disparaît Jeudi matin, M. Van O..., ouvrier peintre, demeurant rue Notre-Seigneur, 27, en traversant la rue Haute pour se rendre à son travail, a été renversé par un automobile de maître qui roulait à une vive allure. L'homme porte de multiples blessures et se plaint de douleurs internes. Le chauffeur a continué sa course sans s'occuper de sa victime; mais comme la policé possède le numéro de la plaque, il ne tardera pas à être connu. SIX NOYÉS DANS LE RUPEL LE PASSEUR EST-IL RESPONSABLE ? LES DÉBATS EN APPEL Le 26 janvier 1910, le vapeur « Alexandre » abordait la barque du passeur d'eau Beeckmans, qui fait le service entre les rives de Wintham et de Niel. Six des passagers de la barque fuient noyés et le septième grièvement blessé. Le jeune passeur Pierre Beeckmans, poursuivi pour homicide par imprudence, comparut, le 28 mai 1913, devant le tribunal correctionnel d'Anvers, où, malgré un rapport d'expertise accablant pour lui, il fut acouitte, comme l'avait été primitivement le capitaine du vapeur, Auguste Bayens et son père, Florent, le timonier, par jugement en date du 7 mai 1911, rendu par le même tribunal.Les parents des victimes, parties civiles au procès dans ses deux instances, furent déboutés avec dépens de leurs actions. Sur appel formé par le ministère public et par les parties civiles, ces deux causes sont revenues, hier, devant chambre correctionnelle de la Cour, section flamande. Nous ferons connaître l'arrêt. LA GENDARMERIE ET LE GOUVERNEMENT SON BUDGET EN SECTION CENTRALE Diverses questions ont été posées au gouvernement par la section centrale chargée d'examiner le budget de la gendarmerie; notamment : 1° Le gouvernement n'estime-t-il pas qu'en vue de maintenir l'ordre et d'assurer mieux la sécurité publique dans la province d'Anvers, il y aurait lieu de diviser cette province en deux circonscriptions indépendantes l'une de l'autre?Le gouvernement estime que cette mesure n'est pas urgente. Il vient d'ailleurs de créer un groupe nouveau ayant Anvers comme chef-lieu. 2° M. le Ministre ne croit-il pas qu'il serait désirable de porter à deux le nombre des médecins agréés, pour laisser aux gendarmes le cnoix de leur médecin?Le gouvernement ne croit pas pouvoir se rallier à cette proposition. Son admission serait de nature à faire naître des intrigues, des jalousies de profession et des dissentiments entre médecins agréés et à amener la discorde parmi le personnel des brigades de gendarmerie. 3° N'y aurait-il pas lieu d'exempter les gendarmes de la contribution personnelle à raison de leur habitation et de leur mobilier? A diverses reprises déjà, cette question a été examinée par les départements de la guerre et des finances et elle a donné lieu à un échange de nombreuses dépêches. Les articles 4, 15 et 27 de la loi du 28 juin 1822 excluent formellement de l'exemption de la contribution personnelle les parties de bâtiments publics habitées ou affectées à d'autres usages qu'au service de l'Etat. Cet impôt est donc exigible des gendarmes habitant des appartements dans les casernes, à moins que ceux-ci n'aient une valeur locative ne dépassant pas le chiffre fixé pour l'exemption applicable seulement dans les communes de 10,000 habitants et plus. On ne pourrait modifier la législation, en faveur des gendarmes, sans étendre l'exemption à d'autres agents de l'Etat, également intéressants. DESCENTE DE PARQUET A BERCHEM-STE-AGATHE LE CHATELAIN DES "COUCOUS,, NE SERAIT QU'UN CORSAIRE DU COMMERCE Il y a quelque temps, un nommé Florent W..., âgé de 42 ans, venait s'établir à Berchem-Ste-Agathe, dans une maison de campagne assez délabrée. Il baptisa l'habitation du nom pompeux de « Château des Coucous » et s'employa aussitôt à la restaurer de fond en comble. Des équipes d'ouvriers de tous les corps de métier y trouvèrent de l'ouvrage.Entre-temps, W... commandait en ville toutes sortes de meubles, notamment des cuisinières et des batteries de cuisine abondantes. Tout cela ne faisait que passer au « château » et était revendu à vil prix, mais au comptant, à des brocanteur^.De son côté, W... ne payait personne. Il soldait ses achats et ses commandes do travaux par des traites, dont il faisait reouler indéfiniment les échéances. Bientôt plusieurs plaintes le concernant arrivèrent au parquet et une instruction fut ouverte et, ce matin, MM. De vos, juge d'instruction, Ost, substitut, et De Vylder, greffier, accompagnés de M. Janssens, commissaire en chef de la brigade judiciaire de Bruxelles, et des agents Doizé, 't Kint, Snyers et Vrints, ont été les hôtes inattendus du châtelain. Ils visitèrent le « château » dans ses endroits les plus cachés et saisirent des ballots de papier et de correspondances qui leur paraissaient présenter un vif intérêt. Bien que Florent W... affirmât qui si on lui en laissait le temps, il finirait par désintéresser tous ses créanciers, attendu qu'il espérait gagner rapidement de l'argent en se consacrant à l'élevage, les magistrats ont cru devoir le mettre sous mandat d'arrêt et l'é-crouer à la prison de Forest. Florent W... est d'ailleurs un repris de justice, au casier judiciaire des mieux garni. Il n'est sorti de prison que depuis un an environ. Il y avait dû faire un séjour forcé à la suite de l'exploitation d'un comptoir financier, rue Thérésienne, entreprise qui lui avait donné l'occasion de faire de nombreuses dupes et aussi d'encourir les rigueurs de la justice. Le parquet soupçonne que les victimes actuelles de W... sont plus nombreuses que celles qui se sont déclarées jusqu'à l'heure présente, on croit notamment, que le « châtelain des Coucous » a « travaillé » la province aussi bien que la ville. Un Déserteur trop sûr lui Depuis plus de deux ans, la police et la gendarmerie recherchaient un nommé Vanhulst, déserteur du 14° régiment de ligne, en garnison à Liège. Partout il se vantait que n'importe quel policier ne pourrait jamais l'arrêter. Hier soir, il pérorait sur ce thème, dans une distillerie de la rue Haute. Deux femmes, qui avaient entendu son discours, allèrent, discrètement, prévenir les agents, qui arrivèrent dare-dare. A la vue des policiers, Vanhulst voulut se sauver par une fenêtre, mais il n'en eut pas le temps. Il a été conduit au commissariat de la première division, et ensuite mis à la disposition de l'auditeur militaire. UNE MESURE LIBÉRALE Washington, mercredi. — La ChambTe a adopté le projet sur l'immigration, après avoir rejeté toutes les motions excluant les Asiatiques. — Reuter. A LA MÉMOIRE DU CAPITAINE SCOTT On a inauguré, jeudi, au Co! du Lautaret (Alpes françaises), un pittoresque monument en souvenir du fameux explorateur. C'est au Lautaret, en effet, qu'il fit, avec le Dr Jean Charcot, les essais des traîneaux automobiles, dont il se servit dans sa marche ver» le Pôle. On remarquera la simplicité voulue de ce mémorial rustique, qui n'a d'ailleurs aucune prétention d'art. C'est un « Cairn », un simple tumulus de pierres, semblable à ceux que les voyageurs polaires élèvent pour jalonner leur route. UNE AFFAIRE D'AVORTEMENT A ASSCHE TROIS ARRESTATIONS Le parquet de Bruxelles, représenté par MM. Buydens, juge d'instruction, Stappaert, substitut, et Finoulst, greffier, accompagné de M. le docteur Marcel Héger, médecin légiste, a fait une descente, jeudi matin., à Assche. Une lettre anonyme lui avait dénoncé qu'une jeune fille de la commune avait été l'objet de manœuvres abortives. Les magistrats se sont donc rendus an domicile dé cette personne, qui n'a pa3 tardé à entrer dans la voie des aveux, ainsi que sa mère, qui s'est désignée oomme complice de l'acte incriminé. Les deux femmes ont déclaré que la fœtus avait été jeté dans un ruisseau, mais, jusqu'à présent, il n'a pas été retrouvé. Elles ont dénoncé, en outre, une habitante de la région comme ayant prêté son concours à l'opération. _ Cette femme nie absolument avoir participé aux faits. Néanmoins, elle a été, ainsi que lesA deux autres, mise sous mandat d'arrêt et écrouée à la prison de Forest.

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