La dernière heure

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s.n. 1914, 29 Juli. La dernière heure. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/513tt4h70c/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES" Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi I»es annonces ©t réclames sont reçues aux bureaux du journal et à l'AGSSrCE HAVAS, 8, place des Martyrs, 8 (1« étagre) « & Bruxelles. La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BEUE, LE MIEUX RENSEIGNÉ SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert* comptable» assermenté* près des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payant*. Conatat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS N* 210 NEUVIÈME ANNÉE - MERCREDI 29 JjILLET 1914 CINQ CENTIMES Le présent numéro appartient à nos éditions régulières et ne peaii être niés en vente comme " édition spécialeL'oks rappelons aus marchands qu'iSs doivent se borner à criet Ee fcjire de " La Dernière ËÇescre f, sans ajoutei a&scosne indication concernant les informations qui y sont publiéeSi LES ANCÊTRES DE LA POSTE On écrit plus qu'on ne voyage Les conditions de la vie sont modi fiées par la circulation des lettre: qui a constitué un progrès plu: grand, qu'à notre époque le télégra phe et le téléphone même. M. Georges d'Avenel, dans 1< lievue des Deux Mondes, donne d( curieuses précisions à ce sujet La communication des principale: villes entre elles était entretenu par des messagers, travaillant isolé ment ou en corporation. Le port des lettres n'eut ainsi, jusqu'au règne de Louis XIII, rier de commun avec les postes. Le: seuls plis confiés aux chevaucheurs étaient les plis royaux, en France, comme ailleurs. Les premiers re lais, échelonnés en Allemagne sui la route de Vienne à Bruxelles, par l'empereur Maximilien ne l'étaient que pour sa commodité personnelle et les 50,000 francs par an que touchait l'entrepreneur « Mes-sire de Taxis » étaient payés encore en 1593 sur les fonds de la couronne, La transmission des lettres s'est donc organisée toute seule, tant bien que mal et si l'on veut absolument trouver aux postes modernes un fondateur, celui qui mérite ce nom, fut un fonctionnaire en son temps fort effacé et inconnu de l'histoire : Pierre d'Alméras. Celui-ci, riche financier /paya 2,500,000 francs la charge dc\< con-—chargequi, jusqu'alors, n'avait surtout existé que sur le papier. Pierre d'Alméras s'avisa que les courriers officiels, « tenant la poste pour le roi » le long des grandes routes, feraient avec les chevaux frais dont ils étaient propriétaires, une concurrence utile aux messagers. A dater de Louvois, les postes n'eurent plus de propriétaire privé : il y eut deux sorles de bureaux : 1° ceux des frontières terrestres et maritimes; 2° ceux comprenant le reste du territoire et donnés à bail à un fermier général. Les postes auraient rapporté à Louvois 6 millions 500,000 francs. La moyenne journalière pour Rome était, au commencement du XVIII» siècle de -'i0 lettres. Seulement Paris en 1653 n'avait encore que 4 boîtes à lettres; il y en eut 6 en 1605 cLS en 1TJ6"v compris celle de l'Hôtel des Portes, levées chacune deux fois par jour. En 1759, on créa à Paris, la petite poste, à 25 centimes pour les lettres circulant à l'intérieur de la capitale, imitation perfectionnée de la « penny post » de Londres. La lettre distribuée ainsi dans l'enceinte de Paris jouissait d'une ' tolérance de poids de 60 grammes : le tarif de la posle ordinaire, en France, ne concédait que 7 grammes et demi. De Hollande, où il existait un senice direct pour Paris. nue leltre, dès le milieu du X\ll° Mècle, ne payait guère que 2 fr. 5(f; mais de Paris à Montmorency, elle coûtait 3 francs. Le monopole de la posle ne s'étendait pas aux articles d'argent. Au début, en 1632. le port des monnaies ou bijoux était même interdit aux courriers. Les envois de fonds s'effectuaient pourtant de bureau ù. bureau, t>ar virements jusqu'à concurrence de 500 francs; mais ils étaient peu usités- La Révolution-eut la conception du rôle moderne des postes et tenta bravement de la réaliser : en dix ans, malgré les troubles intérieurs et la guerre étrangère, elle doubla l'importance de ce service: L'emploi des'petits courriers ou entreprises particulières, c'est-à-dire des piétons ou des méchantes charrettes à un cheval, dont le conducteur, assis sur une botte de paille, avait sa malle derrière lui, subsistait pour des routes de première importance comme celles d'Amiens, Orléans, Reims, Troyes, Saint-Quentin, Rouen, Chartres et la Bretagne jusqu'en 17-01. Jusqu'au milieu du règne de Louis-Philippe, nombre de petites villes ne possédaient èncore ni bureaux, ni distribution journalière. La plupart des communes rurales se contentaient d'une distribution par semaine. Les communications allaient dès lors être accélérées au XIX* siècle par la vapeur et l'électricité. Ajoutons que ce n'est que le XX* siècle, en ses dernières années, qui vit la naissance du télégraphe aérien. A. B. LE CONFLIT AUSTRO-SERBL : LA GUERRE EST DÉCLARÉE Un campement serbe sur la frontière autrichienne Nous avons reçu, mardi, à 5 heures e1 1 quart de l'aurès-midi, la dépêche suivante : Vienne mardi (officiel). — Le gouvernement austro-hongrois a notifié officiellement à la Serbie la déclaration de guerre. (Havas) Vienne, mardi. — L'Officiel, dans une édition spéciale, publie le texte de la déclaration de guerre, qui est ainsi conçue: « Le Gouvernement Royal de Serbie, n]ayant pas répondu d'une manière satisfaisante à la note qui lui avait été remise par le ministre d'Autriche-Hongrie à Belgrade, à la date du 23 juillet 1914, le Gouvernement Impérial et Royal se trouve dans la nécessité de pourvoir lui-même à la sauvegarde de ses droits •y et de ses intérêts, et de recourir, à cè{ effet, à la force des armes.L\Au-ti-ic%e-Hong rie se considère donc, dès M guerre avec la Serbie. » Le Ministre des Affaires Etrangères d'Autriche-Hongrie, (signé) Comte BERCHTOLD Les dépêches que nous donnons ci-dessous sont antérieures à la nouvelle de la déclaration de guerre. COMMENTAIRES AUTRICHIENS DE LA REPONSE SERBE Vienne, mardi. — Le gouvernement publie le texte de la réponse de la Serbie à la note autrichienne du 25 courant et l accompagne de commentaires la sant ressortir les motifs pour lesquels elle fut déclarée insuffisante. Si le gouvernement serbe s'est borné à constater que, depuis la déclaration de 1909, il ne fut fait aucune tentative de la part du gouvernement serbe ou de ses organes pour modifier la position de la Bosnie, Je gouvernement fausse sciemment et arbitrairement les bases de la note austro-hongroise. Les griefs de l'Autriche, au contraire, portent sur ce que le gouvernement serbe, malgré sa déclaration solennelle, ne supprima pas 1 ; mouvement dirigé contre l'intégralité territoriale de la monarchie, de même qu'il n'a pas observé les agissements des sociétés dont il connaissait bien l'activité contre la monarchie. L'assertion du gouvernement serbe, se prétendant douloureusement surpris que des sujets serbes.aient participé à l'attentat de Sarajevo, est fausse. Le gouvernement serbe fut, au contraire, informé entièrement des soupçons existant contre des personnalités nettement désignées. Le gouvernement serbe ne fît rien à cet égard. Le gouvernement serbe change le texte de la déclaration, qui doit être publiée dans le « Journal Officiel » sur la demande de la note autriohienne et qui devrait être que le gouverne-m mt serbe condamne toute propagande dirigée contre l'Autriche-Hongrie, tandis que la revendication austro-hdngroise demande que le gouvernement serbe condamne toute propagande dirigée contre l'Autriche-Hongrie, ce qui explique un engagement que le gouvernement serbe prend. Les modifications annoncées aux lois concernant la presse et les sociétés ne sont pas des moyens susceptibles de satisfaire les demandes austro-hongroises. L'assertion qu'on ne possède aucune preuve des actes commis par des membres de la société Na-rosna Odbrana ou de sociétés analogues, est inadmissible, parce que la propagande anti-autrichienne de la Narosna Odbrana et des sociétés qui lui sont affiliées emplit toute la vie publique serbe. Le cabinet serbe garde un silence complet sur les demandes relatives à la suppression des moyens de propagande de ces sociétés. C'est pourquoi, ajoute le communiqué, il n'existe aucune garantie qu'un terme définitif serait mis à l'activité anti-autrichienne des associations, surtout de la Narosna Odbrana, après les dissolutions promises. Par le fait que le gouvernement serbe rattache la promesse de révocation des officiers et des fonctionnaires des services militaires et civils à la circonstance que ces personnes seront^éclarées coupables par la procédure judiciaire, il restreint cette promesse aux cas dans lesquels un délit à punir d'après la loi criminelle incomberait à ces personnes. Etant donné que la propagande anti-autrichienne ne constitue pas, en Serbie, un fait punissable, cette demande de l'Autriche-Hongrie n'est pas remplie.p Si le gouvernement serbe parle de la participation des organes du gouvernement austro-hongrois à l'instruction à ouvrir contre ces personnes, il fait constater que le gouvernement austro-hon-grois n'a pas songé à faire participer ces organes à l'enquête judiciaire. Ces organes ne devaient coopérer qu'aux recherches de la police. Enfin, la réponse d'après laquelle Giganovitch ne pouvait pas être trouvé manquant était fausse, parce que Ciganovitch, d'après les re- ■ cherches de l'Autriche-Hongrie. est ail< en congé trois jours après l'attentat Il s'est rendu, sur l'ordre de la préfec ture de police à Belgrade à Ribari C'est le préfet de policé de Belgrad< qui, lui-même, a déterminé Ciganovitcl à partir et qui, connaissant sa demeure a déclaré dans son interview, qu'aucui homme du nom de Ciganovitch n'exis tait à Belgrade. — Havas. L'ATTITUDE DE LA SERBIE Belgrade, mardi. — Les journaux son unanimes à approuver la réponse néga tive faite par la Serbie à la note autri chienne. On a répandu en ville des nouvelle favorables à la Serbie. On y ajoute fo d'autant plus volontiers que la journé< de dimanche, la nuit suivante et la jour née de lundi se sont passées sans que le hostilités aient été ouvertes. Aussi crcit on toujours qu'au dernier moment, 1; guerre pourra être évitée. Malgré cela on procède avec hâte aux préparatifs d< défense. La concentration des troupes s* poursuit dans le plus grand ordre. Le consulat d'Allemagne déploie ui zèle digne d'éloges pour rapatrier les su jets austro-hongrois, dont un grand nom bre, venant des stations balnéaires ser bes, sont arrivés à Belgrade aujourd'hu seulement. — Havas. L'ACTIVITÉ NAVALE — Londres, mardi. — Les journaux cor firment que 29 cuirassés, 4 croiseurs-cui rassés et 9 autres croiseurs de la pre mière liott-e, qui se trouvent à Portland font du charbon. L'opération continuer; toute la nuit. Ces navires prennent auss des munitions de guerre et des vivres ei quantité suffisante pour plusieurs semai nés. Aucun congé ne sera accordé jus qu'à ce que la situation internationale s< soit améliorée. Comme il est d'usage lorsque les affai res internationales sont considérées corn me critiques, la liste ordinaire des mou vements des vaisseaux ne sera pas pu bliée par l'Amirauté. On a informé, hier les représentants de la presse que ce: mouvements " seront gardés secrets. Or croit que la première flotte partira pou; un certain point de la mer du Nord. — Leuter. Sir Edward Grey LES BOURSES A PARIS Paris, mardi. — Le marché à terme et la coulisse sont suspendus. Dans l'attente des événements, la bourse du comptant se présente démoralisée. L'ouverture s'est effectuée en recul sensible et nombre de valeurs ne portent aucune cotation. A l'ouverture du marché, les négociants fréquentant la Bourse du Commerce ont demandé, en présence de la situation politique, a tenir une réunion plénière pour examiner la situation qui leur est créée par les événements. Il a été décidé à l'unanimité qu'il convenait de suspendre les opérations à terme jusqu'à ce qu'un éclaircissement de la situation permette de les reprendre. 11 a été, en outre, convenu que, pour les opérations de liquidation des engagements sur le mois courant, on s'en remettra, pour tous les articles, aux soins des différentes commissions, qui en fixeront le cours en prenant pour base les prix de la veille. Les affaires sont donc suspendues pour toutes les marchandises à terme. — Havas. LE CONFLIT ET LA POLITIQUE FRANÇAISE Paris, mardi. — M. Bienvenu-Martin, ministre des affaires étrangères par intérim, a eu, ce matin, au quai d'Orsay, une nouvelle entrevue avec M.de Schoen, ambassadeur d'Allemagne à Paris. Un conseil de cabinet aura lieu ce soir. M. «''Estournelles de Constant, président du groupe parlementaire de l'arbitrage, a adressé, à M. Abel Ferry, sous-secrétaire aux affaires étrangères à Paris, la dépêche suivante: « Au nom du groupe parlementaire de l'arbitrage, confiant dans les sages efforts de médiation qui se poursuivent, je me permets de vous rappeler qu'en cas de conflit aigu entre deux puissances signataires, les neutres se sont expressément engagé à considérer l'intervention amicale, pn pas seulement comme un droit, mai comme un devoir, dans l'intérêt supéri ir de la paix. Le groupe sociali1 unifié, réuni ce matin pour examine la situation extérieure, a décidé de r liger une déclaration qui sera comm tiquée ultérieurement et a chargé 'so'. mreau de se rendre auprès du mi >tre des affaires étrangères pour lui 1 mander des indications sur la situa on extérieure et l'inviter à considérer si le cas échéant, il ne conviendrait pî de convoquer les chambres. — Hava LES NOUVELLES li M. POINCARE A bord du « Fran< », par radiotélé-gramme, le 27 juillet En raison du conflit austro-serbe et la mobilisation décidée par l'AÛtric '-Hongrie, qui a, de son côté, motivÉ lé retour à Kiel de l'empereur d'ÀIl< uagne et d'une grande partie de H cadre de la Baltique, le président de la République n'a pas cru devoir prol; iger son absence de Paris. Bien que ie président du conseil ait été, à bord lu « France », en contact permanent atàc le quai d'Orsay et des représentants--' de la France à l'etranger, il a paru indispensable, après le court arrêt de Stock îolm, qui présentait un certain intérê de politique extérieure, que le chef de l'Etat et le ministre des affaires étrangères « revinssent sans retard àu milieu de l'opinion publique française et s'appuient sur elle' ». -- Havas, L'ITALIE PERSISTE DANS SON ATTITUDE i Rome, mardi. — Line dépêche de Lon-, dres, adressée au « Messagero », fait i remarquer que les chancelleries doivent - penser au véritable état d'âme du peuple anglais. L'Angleterre ne pouvant, en effet, rester indifférente en cas de conflit général. t Les journaux de ce matin publient des . articles qui sont encore empreints d'un . certain optimisme. Ils assurent que l'on n'a pris encore aucune mesure pouvanl 5 faire croire à un commencement de ma i bilisation. î Le ministre de la guerre italien confir - me ces assurances. 1? 5 En acceptant, coraijie on l'annonçait - hier, les propositions en faveur de 1é t médiation, l'Italie n'a fait que confirme] , son attitude des premiers instants, qu; î s'est manifestée danseur* sens favorable au maintien de la paix» En attendan' que les propositions angfeises en faveui i de la paix puissent "Tojr un effet favo - rable, l'Italie continue^, d'accord ave< l'Angleterre, de s'efforcer à éviter l'ou ■ verture des hostilité^. JL i On croit, dans les milirax italiens, qu< la journée d'aujounÇhui sera décisiv< dans un sens ou dans l'autre. On compta encore beaucoup 5*3/. l'œuvre de la di - - —i.j- dit-on, revetir une forme pratique immé . diate par une démarche de la France . de l'Italie et de l'Angleterre, tendant i connaître l'avis du gouvernement d< j Berlin. On se rend compte que les der j nières paroles doivent être dites par l'An j gleterre et l'Italie en faveur de la paix On ne se dissimule pas, d'ailleurs, qu< le commencement officiel des hostilité: austro-serbes rendrait bien minime le: chances de localisation du conflit. Dan: l'état actuel des choses, l'état d'esprit d< l'opinion persiste suivant lequel l'Italie devrait rester, en ce moment, dans un< attitude d'expectative. On mande de Londres aue l'Allemagne a adhéré, en principe, à la médiatior amicale des quatre puissances, réservan naturellement s<_js droits et ses devoirs d'alliée en cas de guerre. — Iiavas. EN BELGIQUE Il n'est pas encore question de rappe de classes, mais les troupes regagneni d'urgence leurs casernes respectives C'est ainsi quo les régiments de lanciers et le bataillon cycliste, qui devaient res^ ter a Bruxelles jusqu'au 5 août, rentrenl dans leurs garnisons. Une dépêche ministérielle rappelk d'urgence ù Bruxelles les deux régiment; de guides et à Louvain les lanciers. Le bataillon du 3' chasseurs, qui se trouve actuellement à Bruxelles pai suite de 1 insuffisance de place des casernements de Tournai, s'attend à partii d'un moment à l'autre. Rappelons que les militaires en « grande permission » ont regagné leurs régiments.Los batteries d'artillerie, qui se trouvaient à Brasschaet, ont, 'elles aussi, rallié leurs garnisons. Une certaine effervescence règne dans les milieux administratifs militaires. Toute la nuit on a travaillé au ministère et, à 11 heures du soir, le télégraphe de la rue de Louvain était encore ouvert. \ la frontière, les mesures de surveillance ont été prises et tant sur les frontières françaises que sur les frontières de l'Est, les gendarmes patrouillesnt, ainsi que les douaniers. Dans la zone de l'église de l'Heure-et-Chapelle (Verviers) un service de surveillance est organisé et le télégraphe spécialement installé. A Verviers, ville presque frontière, on prend des mesures en prévision de la conflagration que pourrait amener le fâcheux conflit austro-serbe. Des mesures ont, notamment, été prises par l'administration des chemins de fer en vue des mouvements de troupes éventuels. Les expéditeurs prudents ont fait laisser en souffrance à la gare de Verviers-Ouest plusieurs transports à destination de la Russie et de l'Autriche. Nous apprenons aussi qu'un recensement des vivres: bestiaux et denrées, a été opéré par la gendarmerie de Verviers.La menace de guerre a eu déjà une répercussion dans les affaires; plusieurs ordres ont été décommandés. Les rapatriements ont commencé, ou du moins ont continué, tant du côté serbe que du côté autrichien. De nombreux Serbes passent journellement par les bureaux du consulat avant de partir pour Paris-Marseille-Patras-Salonique. Les Autrichiens se présentent nombreux a la légation, et leur rapatriement se fait plus simplement et plus facilement que pour les soldats de l'autre pays, qui mettent plus de cinq jours à atteindre leurs régiments. A la suite d'ordres du ministère de la guerre, environ 200 wagons de chemins de^ fer, plats et fermés, ont été rassemblés à la gare de formation de Muysen-lez-Malines. Ces wagons, affectés au transport éventuel des troupes, sont spécialement destinés à embarquer le parc d'artillerie de la 6° division d'armée établi ici. Tous les officiers et les hommes de la classe sous les armes et qui se trouvaient en congé, en vertu de la récente circulaire, ont été invités à réintégrer leur garnison cet après-midi. IL N'Y A PIRE SOURD... UN ÉTONNÉ ÉTONNANT MINISTÈRE D'AFFAIRES ET ARLEKINADES POLITIQUES PAS DE DIFFICULTÉ OU EST LE_MONSTRE ? Dft Un étourneau broquevilain J) trouve étrange, étrange que nous préconisions la constitu-J* ' tion d'un ministère d'affaires. Dans son étourderie, il découvre que nous venons de nous convertir à cette idée, et cherche naturellement d'obscures origines à cette prétendue conversion. De son étonnement, nous devrions conclure, ou bien que le broquevilain ne sait pas lire, ou bien qu'il ne comprend plus le français, car nous ne voulons pas croire qu'il sait qu'il se trompe et qu i' trompe ses lecteurs. I Depuis les dernières élections, en effet, nous avons publié une douzaine d'articles, préconisant un ministère non politique pour résoudre les difficultés de la situation, actuelle. Le 2 juin 1914, nous écrivions : « Lorsque la majorité est douteuse, il est naturel que l'on confie à un ministère non politique, composé de personnalités étrangères aux luttes du forum, le soin d'administrer le pays, en attendant que celui-ci se soit prononcé avec netteté entre les partis qui se disputent l'honneur de le diriger. La mission d'un ministère d'affaires ne pourrait être qu'administrative; il préparerait une consultation loyale du corps électoral. » Nous y revenions le 17 juin, en termes tout aussi nets, et nous n'avons pas cessé de défendre cette thèse sans y changer un iota. Si limpide qu'elle soit pourtant, nous ne saurions empêcher un étourdi de prendre ses bas pour ses chausses. Nous avons, en effet, toujours désapprouvé, d'autre part, les arlequinades politiques et les loufoqueries du genre aes ministères proportionnalistes, et c'est vraisemblablement ce qui cause les confusions du broquevilain. Il n'est pas encore parvenu à comprendre la différence qui sépare un ministère auquel participeraient des cléricaux, des libéraux et des collectivistes, d'un ministère composé de personnalités étrangères aux partis, qui aurait uniquement pour mission d'administrer et de consulter loyalement les électeurs. Ce programme strictement limité et le caractère essentiellement provisoire de la mission, du gouvernement d'affaires, sont d'ailleurs beaucoup plus importants aue l'appréciation individuelle des tendances politiques de ses membres. D'autres pays se sont trouvés comme ; nous dans la nécessité de recourir à cet ! expédient momentané pour sortir de situations irrégulières, exceptionnelles; ^ils ' personnalité:- nécessaires. Il ne serait pas plus difficile de le faire | en Belgique qu'ailleurs. On ne cherche ; assurément pas des hommes qui, de loin ; ou de près, ne puissent être rattachés à * aucune doctrine; il suffit que leur mentalité, leur indépendance, leur caractère " garantissent la parfaite correction de j leur attitude au pouvoir, leur volonté j d'administrer le pays et de consulter le j corps électoral, sans faire peser sur lui j la contrainte gouvernementale. J Un ministère composé de telles person-J nalités serait, assurément, moins monstrueux que le gouvernement de nullités , qui usurpe en ce moment le pouvoir, [ pour en abuser de toutes les façons et fausser le verdict des électeurs. ILS SE SAUVENT EN AUTO LA POLICE LES ARRÊTE M. C..., ébéniste, demeurant rue Ro-gier, à Schaerbeek, se trouve actuelle-, ment en villégiature avec sa famille. Pendant la nuit de lundi à mardi, des malfaiteurs se sont introduits dans sa maison à l'aide de fausses clefs. A l'intérieur, les meubles des différents étages ont été fracturés et fouillés. Plusieurs garnitures de cheminée, du linge, des bijoux, ainsi qu'une quantité d'autres, objets ont été enlevés. Le vol a été constaté ce matin vers 7 heures. La police aussitôt prévenue s'est transportée sur les lieux et, de son enquête, il résulte que le vol a été commis par une nommée Anna S..., ancienne femme à journée des époux C...,. qui était de complicité avec trois autres individus. Pour transporter leur butin, les malfaiteurs s'étaient servi d'un automobile. Une perquisition partiquée au domicile d'Anna S..., chaussée de Water. à St-Gilles, a amené la découverte d'une quantité d'objets volés au préjudice de M. C... Anna S... a été mise en état d'arrestation. Ses complices, en fuite, sont activement recherchés. DES VOLEURS QUI NE COURENT PAS LOIN La nuit de dimanche à lundi, des malfaiteurs s'étaient introduits à l'aidé d'effraction dans l'immeuble portant le n. 78 de la rue de Cologne, à Schaerbeek. Les voleurs avaient emporté de riches fourrures, plusieurs plumes d'autruche , et une quantité d'autres objets de valeur.Plainte fut immédiatement portée à la police et celle-ci, au cours de son enquête, eut bientôt des soupçons sur certaines anciennes locataires de la maison cambriolée et qui étaient allées demeurer rue des Prairies, à St-Josse-ten-Norxie. La police de Schaerbeek procéda à une perquisition rue des Prairies, mais ne découvrit rien. Cependant, peu après le départ des policiers, le commissariat de la rue des Croisades était prévenu qu'une grande valise contenant des fourrures et d'autres objets provenant du vol se trouvait cachée dans la cave sous un tas de charbon. M. Steerbaut, officier de service se rendit aussitôt sur les lieux et découvrit en effet la valise en question. Il procéda, sur le champ, à l'arrestation d'un individu et d'une femme qui occupaient chacun une chambre dans la maison. Une surveillance fut exercée autour de l'immeuble et, peu après, on arrêta un troisième individu, sujet français, nommé Dupont. Celui-ci fut appréhendé au moment où il se disposait à rentrer, porteur de trois plumes d'autruche d'une valeur de trois cents francs. Le trio a été conduit au commissariat de la rue des Croisades. Malgré les preuves accablantes tous trois prétendent être innocents du vol. Dupont est un « indésirable » qui déjà 'a été conduit plusieurs fois à la frontière. Malgré leurs dénégations, les trois sujets ont été tous écroués à la prison de Forest. LA FIN DU PROCÈS CAILLAUX MME CAILLAUX EST ACQUITTÉE Le Dr Doyen dépose L'audience de mardi Paris, mardi : Dès 11 heures du matin, une grande animation règne dans les couloirs du Palais de Justice. Dans la matinée, M. Caillaux était allé à la Conciergerie, où il avait trouvé Mme Caillaux très abattue. Ce fut, en effet, poui elle, une rude journée que celle d'hier, et son état de santé s'en est ressenti considérablement. On se demandait même, hier, si elle allait pouvoir assister à l'audience d'aujourd'hui. L'audience est ouverte à midi 10. La salle est archi-comble, et la consigne, s: sévère au premier jour, du président Al-banel, a été on ne peut plus méconnue de jeunes visages partout, dans la salle: et, comme hier, beaucoup de dames. Unt certaine agitation règne; on sent qu< c'est la fin et tout le monde a hâte d'en finir. Le président, en ouvrant la séance, ie-commande le calme. Il donne la paroi* à M° Seligman, avocat du « Figaro ». Mme Caillaux écoute l'éminent avocat Elle paraît excessivement souffrante e écoute, la tête baissée sur la barrière-ap pui du banc qu'elle occupe. M® Seligman, d'une voix chaude e prenante, montre avec quelle angoiss< les petits orphelins de Gaston Calmett* attendent la fin de ce procès. M® Selig man fait l'éloge de l'ancien directeur d\ « Figaro », dont il fait ressortir le carac tère tout de droiture et de loyauté, le: sentiments de patriotisme $t de dévoue lûôùt pùur JU DÔ«jïi • .t.il imposantes funérailles. L'avocat s'attache ensuite à réfuter le arguments présentés par Mme Caillau: pour sa défense. Il discute longuemen ses allégations en ce qui concerne les soi disant attaches du « Figaro » avec le sociétés étrangères. Il reprend un à ui les faits cités à la barre par M. Caillaux et en affirme la fausseté. M® Seligman expose ensuite les origi nés de la fortune de M. Calmette. Il di qu'il la doit à son travail et aux sympa thies qu'il a su se créer autour de lui. — Je demande à mon honorable con tradicteur à partir de quelle somme on i le droit d'assassiner un homme? M. Caillaux a dit que M. Calmette s'é tait attaqué aux femmes. Je crois plutô que c'est sa femme qui s'est attaquée t Calmette. L'honorable avocat dit ensuite qu'er tuant M. Calmette, Mme Caillaux £ tout simplement voulu débarrasser sor mari des critiques du « Figaro ». Caillaux avait peur, dit-il, des articles d< Calmette sur ses agissements politiques Il rappelle ensuite les derniers mots pro noncés par l'ancien directeur du « Figaro » ,au moment où il agonisait dans son cabinet de travail : « Dites bien qu< ce que j'ai fait, je l'ai fait sans haine par devoir. » Ces mots donnent ur aperçu du caractère loyal de M. Calmette.L'éminent défenseur, en une péroraison magnifique demande qu'on fasse justice aux malneureux orphelins de M Jal mette. La plaidoirie de M* Seligman a profondément ému la salle et lorsque le défenseur réclame la justice, un mouvement se produit dans la salle. La plaidoirie de Me Chenu M' Chenu prend ensuite la parole, au nom de la partie civile. Lui aussi parle des enfants de l'ancien directeur du « Figaro », enfants que celui-ci adorait par dessus tout. L'avocat, se tournant vers Mme Caillaux, dit que la cour se trouve en présence d'une femme forte, de sang-froid, une femme de tête. Il la montre cependant comme inférieure au cours de l'interrogatoire qu'elle a subi. L'honorable avocat dit que Mme Caillaux s'est surtout apitoyée sur son<pro-pre sort, mais qu'elle n'a pas trouvé les arguments, l'émotion, les paroles vraies qui reflètent le chagrin qu'elle éprouve de l'acte accompli. Mme Caillaux s'est surtout attachée, dit M8 Chenu, à dissocier le ménage de son amant, et elle est arrivée à faire triompher la maîtresse de l'épouse légitime.M® Chenu continue en dépeignant le ménage Caillaux. Il les considère, dit-il, comme ayant été unis dans leur bonheur, dans leurs espoirs et même jusque dans leur-projet homicide. L'avocat parle ensuite des ambitions sans frein, sans limites de M. Caillaux. Il le représente comme un homme qui brise tout sur son passage pour arriver à son but, quel qu'il soit. M. Caillaux, dit-il, est un de ces hommes qui parviennent à la puissance par leur propre audace et par la crainte qu'iLs s'ingénient à semer autour d'eux. M* Chenu démontre ensuite que c'est réellement M. Cailloux qui a poussé sa femme au crime. Il le démontre en faisant remarquer entre autres que M. Caillaux a eu soin de ne pas donner connaissance à sa femme d'un entretien qu'il avait eu avec le président de la République, entretien au cours duquel M. Poincaré prononça des paroles rassurantes pour l'ancien ministre des finances. Il est hors de doute que si M. Caillaux avait rapporté cette conversation à sa femme, celle-ci aurait été, du moins pour l'instant, rassurée et l'idée du crime n'aurait pas germé dans son cerveau. Caillaux ne fit, au contraire, qu'exciter sa femme. L'avocat rappelle également que, le jour du drame, au cours du déjeuner, M Caillaux prononça encore des paroles violentes, qui poussèrent sa femme à bout C'est d'ailleurs à ce moment que Mme Oaillanv décida de se substituer à lui. M* Cuenu retrace alors les circonstances du drame qui se déroula au « Figaro ». Il fait ressortir tout particulièrement le calme parfait de l'accusée pendant toute la journée du drame et le flegme avec lequel elle prépara son acte homicide. Mme Caillaux s'évanouit L'audience est suspendue Mme Caillaux, très impressionnée pat la plaidoirie de M* Chenu, plaidoirie qui va droit au but, touche au cœur, émeut l'assistance, s'évanouit à ce moment. On l'emporte dans la salle voisine, où des soins lui sont prodigués. Le président suspend l'audience à 2 h. 15. La reprise L'audience est reprise à trois heures; Mme Caillaux est reconduite à sa place; elle est pâle et défaite. M* Chenu. — Messieurs les jurés. J'ai exposé les faits avec simplicité, je regrette l'ncident auquel vous venez d'as-; sister et que je n'ai pas provoqué par mes paroles. Pour le moment, essayons de décou-' vrir les causes du crime dans les mani-: festations extérieures qui l'ont accom-s pagné : L'homme est là, gisant, baignant dans son sang; un phénomène i va se produire, c'est la détente, mais non, il ne se produit pas, Mme Caillaux s est toujours calme. ïxiêile était» a <ù'i S erh;/rei«tè" nlt'jOUX du patron qui va mourir. 5 Mme Caillaux garde encore son sang-^ froid, elle dit pourquoi elle a tué : « Il ^ n'y a plus de justice en France, je viens ; de me faire justice ! ». On cherche son ' revolver, on l'arrête, elle ne veut pas 1 qu'on l'emmène au commissariat, mais : au palais de justice; elle veut se faire conduire en auto. ; Enfin, elle comprend qu'il faut qu'elle J gagne absolument le commissariat, elle finit par y consentir. Là, son attitude est toujours la même, elle ne cesse d'être d'ur. calme absolu. Vola, mes-1 sieur.3 la criminelle, avant, pendant et après le ciime. Que plaiderez-vous, Me Labari ? Qu'est-ce que vous plaiderez, M® La-bori? L'affolement sans doute? Certes, nous en avons vu, ici, de ces filles de barrières qui, mues par la jalousie ou sous l'influence de l'alcool, ont pris un surin et ont tué. Et vous les avez acquittées, Messieurs les jurés, et vous avez eu raison, car ces malheureuses ne jouissaient pas de leur libre arbitre. Mais ici, c'est tout autre chose. Vous avez devant vous une femme qui a tué avec une présence d'esprit incroyable, extraordinaire. Mme Caillaux a dit qu'elle avait perdu la tête, car on parlait de son mari, puis parce qu'on avait prononcé son nom. On lui a donné, sur ces points, les démentis qu'elle méritait. Vous savez que la défense de son mari ne l'a pas affolée; elle a toujours considéré froidement, dans une lucidité d'esprit que l'on rencontre rarement, ce qu'il fallait faire pour le défendre. Enfin, quatrième et suprême mensonge, elle a invoqué la peur. Maintenant que vous savez, que la lumière a été faite à l'audience. \ .>us savez que cet argument n'a pas plus de valeur que les autres; il est, en lait, inexistant. Et c'est ainsi, messieurs, que les coups de browning sont partis tout seuls. Il me reste à vous laisser en présence de l'alternative que vous a proposée le colonel Aubry: Mme Caillaux a tiré dans le cabinet et M. Calmette est venu se placer devant les balles; ce n'est pas elle qui a tué; c'est lui qui s'est tué! Mais je ne discuterai pas les arguments de M. le colonel Aubry: il n'y a ici qu'un cas d'assassinat avec préméditation. Tout prouve que Mme Caillaux a préparé son acte. M0 Chenu parle ensuite de la victime: dans ses derniers moments, pas un mot de haine, pas un mot de colère. Il demande pardon à ses amis du dérangement qu'il leur a donné; puis il ajoute que ce qu'il a fait, il l'a fait sans haine; ce sont les derniers mots qu'il prononça. Et, alors, on arrive avec cette diversion extraordinaire: Mme Caillaux n'a pas tué; Calmette est mort des suites des soins qui lui ont été donnés. Jamais on n'a entendu ici émettre pareille prétention.La critique des médecins M® Chenu lit alors la déposition du docteur Proust, qui déclara que, depuis qu'il avait été appelé par la défense, il avait vu se créer autour de lui une hostilité croissante. A côté de ce témoin, il y en a eu un autre qui a apporté ici sa parole et avec lequel s'est solidarisé le docteur Pozzi. Assurément, le docteur Doyen est un chirurgien réputé, mais que certains malades écartent de leur chevet quand il vient offrir Res services. J'ai trouvé le paradoxe risqué quand le docteur Doyen, qui n'a pas vu le malade, est venu apporter ici des affirmations. Je vous félicite, M. le docteur Doyen, d'avoir fait ici une opération sans le malade, qui dort depuis quatre mois dans la tombe. C'est la plus prodigieuse de vos opérations. (Voir suite en paçe 2.) LE CALME EN ALBANIE Duràzzo, mardi. — Le prince et la princesse sont rentrés, ce matin, de Valona, à bord du « Misurata ». La journée d'hier s'est passée dans le calme — Havas

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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