La dernière heure

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10 januari 1914
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s.n. 1914, 10 Januari. La dernière heure. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gh9b56ft57/
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La Dernière Heure N. 10. NEUVIEME ANNEE. , ** * bubehdx : 9, nie st-Plene-i Bruxelles. En ««maint : de 9 à 5 1/2. Jours fériés ; de 10 à midi. tm l \ Annonces et Abonnements 4370 je>gP"')Réd. 4040 Parlem. 8913 Direct. 9571 LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE. LE MIEUX RENSEIGNÉ Bruxelles ABONNEMENTS province Fr. 1.00. . . UN MOIS . . » 3.00. . . TROIS MOIS Fr. 4.00 » 6.00. . . SIX MOIS. . » 8.00 » 12.00. . . UN AN . . . » 16.00 CIMQ CENTIMES TOUTES LES SEMAINES L'Édition Illustrée (16 page») le numép.o 5 centimes ABONNEMENTS Pour l'Etranger les prix d® Bruxelles, le port en plos. H n'existe pas d'abonnement mensuel. — Pour Bruxelles indiquer en 6'tfbonnant si l'on dôsire recevoir l'édition du soir ou celle du matin. ~ Les frais de recouvrement sont a charge des abonnés. SAMEDI 10 JANVIER 1914 SERVICES DE PUBLICITÉ Les annonces ot réclames sont reçues aux boréaux u journal ot à 1 Afjencc ilavas, 8, Place des Martyrs, 5 «r étage), à Bruxelles. (Téléphone 585). LE JOUR DU MÉDECIN KERMESSES AUX BOUDINS IJailS noire cner oruxenes louer, ô combien, et à tous les points de vue), parmi tout le prétentieux appareil de bluff et d'esbrouffe qui nous entoure, s'il est demeuré quelque chose de bien naturel, de bien populaire, de bien caractéristique de notre race, c'est l'institution de ■ :s kermesses aux boudins, réunissait, à cette époque de l'année, les bonnes gens qui ont conservé le culte des vieilles habitudes et des traditions culinaires du cru, les naïfs gourmands, affichant, sans vergogne, leur culte flamand — et .wallon aussi! — du ventre. Car c'est une joie bien belge qui s'arbore, sous le symbole d'une vessie de porc au bout d'un bâton, à la porte de nos vieux cabarets du bas de la ville et des faubourgs; là où les chaussées, perdant leurs allures prétentieuses d'avenues citadines, reprennent leur physionomie princiale et presque villageoise: chaussée de Gand, passé les Etangs-Noirs, chaussée d'Auder-ghem, passé les Casernes, chaussée de Waterloo, passé Vleurgat, chaussée de Haecht, passé Jérusalem.Pour l'habitant de la ville, rôdant dans ces lieux excentriques, un vent de fête naïve semble faire ballotter ces vessies de cochon. Le souvenir de noces rabelaisiennes lui met l'eau à la bouche. Il sent croustiller pour la joie de ses babines, Leurs Excellences à la rose couenne : -truies, verrats, cochons et cochonnets, tous ces « chers anges », chantés par Monselet. Et le plus prudent sent s'aiguiser en lui d'étranges fringales. Ces annonces multipliées de kermesses et de grasses cochonnailles allument, chez les plus sobres, des désirs de guindaiiles. Tel qui grignote à peine, chez lui, une aile de poulet rôti, s'aventure parfois^ poussé par ce 'démon de la goinfrerie qui a nom « Panch Kermis », à. expédier boudin noir sur boudin blanc, entre deux verres d'épais faro. Aussi bien, le boudin — je parle ici exclusivement du boudin noir — représente un met bien curieux, sous son allure sans façon. Y avez-vous déjà pensé? Le boudin représente la seule façon qui nous ait été léguée, par les temps primitifs, de consommer, en plein vingtième siècle, celte nourriture rare et presque sacrée : le sang. En effet, nous avons rejeté le sang de notre alimentation. Jusque sut sa table, l'homme semble avoir pris peur du fluide vital par excellence. « Gardez-vous de manger le sang des animaux », ordonne la Bible, « car le sang est la vie. » D'accord; le sang est la vie. Mais aujourd'hui, c'est justement pour ce motif que nous déclarons d'un excellent usage le boudin de nos kermesses. Le boudin noir, c'est du sang et lu lard, mêlés à des épices. C'est donc le sang qui communique exclusivement au boudin ses propriétés. Or, celles-ci sont bien spéciales. Le sang de porc contient, en effet, une immense quantité de sels riiinéraux, mais surtout du fer. Dans un kilogramme de sang de porc, il n'y a pas moins de 775 milligrammes des plus précieux ferrugineux, du fer organique, du fer organisé par la physiologie du cochon, du fer facilement digérable et totalement assimilable. Aussi, quand nous savons que-contre les états anémiques, et les affaiblissements de la nutrition générale, la médecine n'a souvent à proposer que des médicaments d'origine chimique, toujours chers et souvent indigestes, nous devons savourer avec reconnaissance ce boudin qui est une véritable crème de, fer, assimilable sans la moindre fatigue et par la voie la plus agréable ; la voie d'un bon repas. 0 jeunes vierges, dont le sang appauvri met, au visajge, des reflets verdâtres, et au cœur, la tristesse du désespoir; viergee malades, excusez-moi de vous proposer un remède où la poésie genre pompier n'a pas mis son casque et son panache!... Voulez-vous guérir? Faites-vous gaillardement mener, un de ces soirs, au petit cabaret du faubourg. Là, goûtez du boudin noir tout croustillant et fumant. Voilà le médicament qui vous convient : du sang, c'est-à-dire, du fer; le médicament par excellence de la chlorose et de l'anémie. C'est du sang de cochon?... Bast! Lui au moins, si vous voulez bien, vous mettra en belle humeur. Tandis qu'un homme, pour vous donner son sang — quelle histoire!... Dr Louis Delattre. UNE ÉDUCATION A REBOURS .'AVILISSEMENT DES * CARACTÈRES s: i Ce qu'il y a de plus désolant 5 flj'i t dans les effets du régime clé- | fil rical que la Belgique subit de- v puis trente ans, ce qu'il y a n plus irréparable, c'est l'avilissement d caractères, la lâcheté et l'hypocrisie enues la règle de conduite. = tertes, cet avilissement est le produit ^ 2ct du favoritisme exercé dans toutes sphères de l'administration du pays ■ les dirigeants, de la pression, de corruption et des intrigues qui fleuris-,t parmi tous ceux qui doivent atten-: quelque chose de l'Etat. ,a prudence, née d'abord de la crainte ; représailles, est devenue bientôt la isesse intéressée et la mendicité :oite. ,a perspective, même lointaine, d'un ►it à faire valoir, d'une faveur à solli-îr, d'un appui à quémander, est de-îue, dans tous les milieux, un ordre servilité préalable et de silence prêtant.1 y a encore, en Belgique, beaucoup ommes intelligents. On en rencontre t peu qui aient du caractère, et le 1 ne frappe pas seulement un'groupe un parti, il pénètre partout et sa con-ion atteint même ceux qui sont le s en situation de s'en défendre. 1 ne faudrait pas croire que le seul îs du pouvoir politique soit capable provoquer de tels ravages. Il a sa ge part de responsabilité assurément, is sa néfaste influence est singulière-nt secondée par l'éducation de temple. * 'artie des écoles cléricales, où la dis-îulation, le rapportage et la basse ser-ité sont des titres d'estime et de ré-npense, cette éducation à rebours a jné beaucoup d'écoles publiques lies à l'esprit clérical qui forma les îtres, L'instituteuj, le professeur sont itraints de simuler des opinions qu'ils nt pas ou tout au moins de dissimu-celles qu'ils ont. Récompensés lors-ils confient leurs enfants aux écoles n igréganistes, aux collèges épiscopaux, d offrent à leurs élèves l'exemple de mission, du sacrifice de leurs senti- p nts intimes et de leur dignité. à /Eglise, d'autre part, est le foyer ^ manent d'où rayonne l'avilissement ^ ; personnalités. L'allure cauteleuse il agents qui y travaillent, plus, aux d lires temporelles qu'aux choses spi- " îelles, les recommandations de silence p d'espionnage, qu'on y enseigne, le g ensements d'opinion qu'on y orga- t* e, les moyens de pression et de séduc- ^ i qu'on y emploie pour attirer le S( □peau, tout cela instille goutte à gout- p avec continuité, le poison de l'avi- „ ;ement des consciences. < îne carte de réclame en faveur de Donnement à un Bulletin Paroissial, s nous avons sous les yeux, nous r mit encore un magnifique exemple ] cette éducation à rebours. <e bulletin ne doit pas être signé; il fit de le renvoyer tel qu'il est: Chaque personne à qui ' nous en-roas ce bulletin d'adhésion ayant son T nejr.o d'ordre, et ce numéro se trou-it reproduit ci-dessus, il suffit de is renvoyer la carte sans qu'il soit seissaire d'ajouter ni nom ni adresse.» 'eut-on pousser plus loin l'occasion de n taire lâche et hypocrite, et sans néces-i! II faut se représenter l'action pro-de exercée sur les humbles par des rits ainsi tournés par leur propre na-e, pour comprendre l'étendue du mal cfcuit chez nous par l'avilissement des LA GREVE SUD-AFRICAINE S'ÉTEND >bétoriA, vendredi. — Un seul train du partir ce matin, tous les mécani-ns, sauf trois, s'étant mis en grève. ï conducteurs ont également cessé le .vail. Le service , est virtuellement sus-îdu. — Reuter. je Cap, vendredi. — La circulation ; tramways est suspendue entre Pré-ia et Klerksdorp. Il est encore imposte de dire jusqu'à quel'point la grève tend, mais il n'y a aucune raison de Dposer qu'elle s'étendra à la province Cap. A Durban, les cheminots tra-ilent ce matin, mais les nouvelles ve-es de l'intérieur annoncent que l'idée la grève a fait des progrès depuis '.t soir. — Reuter. HERCHEZ LA FEMME Le mystérieux portrait trouyé dans la chambre de Wilson, l'assassin présumé de Mme Sanvin, à St-Josse. un échafaudage s'écroule )EUX OUVRIERS SONT BLESSES )eux ouvriers plafonneurs, les nom-s Peterons François, âgé de 25 ans, neurant à Hal, et Hauppier Jean Bap-te, 34 ans, habitant Braine-l'Alleud, vaillaient pour le compte d'un entre-rneur de la rue du Fort, à St-Gilles, 'intérieur d'un bâtiment en construc-n avenue du Bourgmestre, 13, à Ixel-. Tout-à-coup, l'échafaudage, placé à uteur du deuxième étage et sur lequel étaient juchés, a cédé entraînant les îx hommes dans le vide. Les d'eux ortunés ouvriers ont été précipités que dans les sous-sols. Lorsqu'on est •venu à les dégager, tous deux étaient lveinent contusionnés à la tête et sur it le corps. Ils étaient, en outre, at-nts de lésions internes. Un médecin ,uis d'urgence leur a prodigué 'ses. ns empressés, puis ils ont été transités à l'hôpital d'Ixelles. DEMANDEZ PARTOUT a IliEWEOSEt» vk le Pagres 5î* 6 Centimes 7S XTE. — La Semaine; la Mode; De tout in peu; les Théâtres et lea Arts; la Vie au oyer; la Semaine sportive; Anecdotes et Propos joyeux. — Nouvelles littéraires : Jéndemain, par Alphonse Tissandier; Une rieille Folle, par Albert Keim; Le Billet, iar Georges Fabry; Pour Suzette, par H. lulleb. Notre Roman: Le Secret de 1 Orphe-ine, par France d'Orvalle. LUSTRAT IONS. — « Parsifal » à. Bruxelles: e portrait de Richard Wagner et du ténor îensel; une scène du dernier acte à la Monnaie; Une maison s'effondre à Water-nael-Boitsfort; l'accident du Métro pari-'ien-, pour naçer dans une baignoire; les antaisies de la mode; le naufrage d'un •oilier en Angleterre; l'explorateur Shac-cleton ; la reine douairière Sophie de Suèdo roi vient de mourir; à propos de la mort raçique do Fragson; les matches de foot->ajl de dimanche (6 photos); au Vél* d'Hiv' le Bruxelles (2 photos). L'INCENDIE DE KOEKELBERG L'aspect de l'atelier de menuiserie de la rue Félix Vandezande, après le violent incendie qui l'a détruit presque complètement. — /I droite, les maisons gui ont été sérieusement menacées par les ilnmm.es. AU PALAIS DU CINQUANTENAIRE LE XlIIe SALON DE L'AUTOMOBILE SERA INAUGURÉ AUJOURD'HUI Les expositions sont nombreuses qui se tiennent, chaque année, dans le grand hall du Cinquantenaire, mais il n'en est pas une seule dont-l'importance et l'intérêt .soient comparables à ceux du Salon de l'Automobile. Son inauguration, à laquelle va présider M. Max, bourgmestre de Bruxelles, aujourd'hui» samedi, à deux heures et demie de l'après-midi, constitue un véritable événement industriel, sportif et mondain tout à la fois. En même temps qu'il procure! aux possesseurs de voitures une occasion unique de se rendre compte de visu <le tous les perfectionnements apportés dans la fabrication des châssis, des moteurs et de la carrosserie, le Salon, par lui-même,groupe la réalisation de tous les efforts tentés pratiquement dans un domaine très vaste. Pour l'obcervateur averti, une visite au Cinquantenaire, durant la quinzaine qui commence, ne sera rien moins qu'un voyage de découvertes; il en est d'ailleurs ainsi chaque année : maints projets ingénieux, des modèles réduits de propulseurs, de' moteurs ou d'accessoires réalisant l'une ou l'autre amélioration, les perfectionnements mécaniques des genres les plus divers et aussi parfois des conceptions nouvelles. à peine ébauchées ne manquent jamais de retenir l'attention. L'art de l'ingénieur, la science du technicien, lé génie de l'inventeur, le bon goût et le sens du confortable des maîtres ès-carrosserie ont collaboré à la construction des voitures superbes de force et de types très différents, offerts à l'admiration, aux convoitises aes visiteurs.L'importance du Salon Le nombre des exposants, qui était de 190 l'année dernière, sera de 215 cette fois. Les voitures occuperont tout le rez-de-chaussée, les accessoires et les cycles|serOnt installés à la galerie à l'étage. {La -surface occupée sera de 22,000 mètçs carrés. En 1913, il y euf 42 exposants étrangers; ils sont actuellement 57. Il y avait, l'an dernier, 15 fabricants belges d'automobiles; ils sont 17 maintenant. La section des pqjds lourds mérite une mention toute spéciale, car elle marque le début d'une étajf| nouvelle dans cette branche si importante de notre industrie nationale. Pour les autos eux-mêmes, la grande vogue va à la voimre légère, qui n'est pas du tout la vifturette. Celle-ci est de plus en plus d«aissée ; elle a été reconnue trop faibldgjour nos routes exécrables, tandis cnS Ma voiture légère, sorte de -grosse v<j<",ire reduite, dont tout le châssis est conservé robuste, de même que tous les organes principaux, sa diffusion suit une marche ascendante qui ne s'arrêtera pas de si tôt. Il est un autre motif, bien fait poui répandre de plus en plus l'usage de l'auto: les pneus deviennent meilleurs et coûtent moins cher. Ce n'est point là du paradoxe: depe fois, dans le cours de l'année écoulée, de sérieuses réductions dé prix ont été concédées par les fabricants et, cependant, la qualité s'est si bien améliorée qu'on peut dire que les pneus d'à-présent durent au moins deux fois autant que ceux d'il y a quatre ou cinq ans. C'est aux perfectionnements de fabrication et particulièrement à un mode d'entoilage qui n'est pas loin d'approcher de la perfection, que l'on doit cette anormaaté heureuse, consistant à pouvoir se procurer, pour un prix moindre, dee pneus meilleurs que ceux de jadis. La consommation de l'essence a, elle aussi, diminué notablement; le moteur qui consomme aujourd'hui de 10 à 12 litres pour une voiture de 12 à 14 HP faisant du 80 à l'heure, brûlait jusqu'à 25 litres il y a. quelques années. Bref, de nombreux éléments concordent, comme on le voit, à la diffusion de plus en plus grande de l'automobile. Quant à la moto, depuis qu'on est revenu à son sujet à des idées plus rationnelles, depuis qu'on ne la considère plus que comme la bicyclette à moteur et non pas comme un bolide qui la ren dait dangereuse et pour le pilote et pour les piétons, on assiste véritablement à sa renaissance, on l'utilise de plus en plus et son usage deviendrait bien plus courant encore si l'état de nos routes n'était pas aussi déplorable. Nous avons suivi, à ce propos» en Belgique, ce qui s'est fait en France et en Angleterre; en ces pays, comme chez nous, on a réhabilité réellement la moto; tant décriée, en limitant la puissance du moteur. Enfin, l'industrie des vélos — le Salon du Cycle vient de le prouver surabondamment — prend de plus en plus d'extension. Non contents d'avoir exposé il y a un mois, les fabricants de bicyclettes sont venus en tel nombre au Salon de l'Automobile que, faute de place, on s'est vu, bien à regret, contraint de refuser sept ou huit d'entre eux. L'industrie automobile en Belgique Elle marquera aussi, tout au moins on l'espère, l'aurore d'une ère nouvelle pour l'industrie belge de l'automobile. Celle-ci, sans doute, occupe toujours une place prépondérante, mais il serait inexact d'affirmer que l'année 1913 ait été bonne pour elle. Au point de vue de la vente, la crise a été générale; elle s'est particulièrement fait ressentir en Belgique^ parce que les deux tiers de notre fabrication sont destinés à l'exportation. Néanmoins, les .voitures belges se sont assurées sur le marché mondial une réputation de tout premier ordre, qui va s'établissant toujours mieux. Dans le pays même, les voitures fabriquées chez nous trouvent de plus en plus de partisans, et la concurrence étrangère est battue en brèche de toutes parts. On est donc en droit <de oonsidérer l'avenir avec la plus entière confiance. Le grand hall dn Cinquantenaire On a oonservé, au XIII* Salon, la iécoration sobre, uniforme et de bon ?oût qui ne contribua pas peu au succès ies salons précédents. Le grafid hall apparaîtra tout resplendissant de lumières, éclaré par 22,000 lampes développant un pouvoir éclairant de quelque six cent mille bougies. La grande nef apparaîtra comme un jardin merveilleux; l'ornementation florale a été particulièrement soignée et les stands, d'un style uniforme, se compléteront l'un .'autre à ravir. Mais les exposants seront-ils prêts à l'heure dite? Ils l'ont promis... nous verrons bien. S. O. Buth. LE JEU LE PLUS ANCIEN EST TOUJOURS A LA MODE ■ ■ ;— Les pièces a un ancien eeniquier ae Birmanie. Elles ont une signification symbolique et religieuse Le jeu d'échecs, le plus difficile et le plus ingénieux, a obtenu, au cours des âges, une vogue qui paraît être grandissante de jour en jour si l'on en juge par les matches internationaux qui se jouent en ce moment. Du reste, on ne se contente plus de faire sa partie d'échecs en tête à tête : on y joue « par correspondance » et même par câblogramme. Les Hindous, qui pratiquaient déjà les échecs au VI' siècle, ne se doutaient pas, à coup sûr, que l'océan séparerait un jour des partenaires de ce casse-tête!C'est après les Arabes et les croisades que oe jeu se répandit dans la plus grande partie du monde civilisé. Toute sa composition, de même que les dénominations de ses principales figures, té- -moignent de son origine orientale. On sait que beaucoup d'érudits, ne trouvant pas le berceau des échecs assez iHustre, font honneur de son invention à Palamède, qui aurait enseigné oe jeu, image de la guerre, à ses compagnons pour charmer l'ennui décennal du siège de Troie. Don Pietro Carrera, a, du moins, entrepris de le prouver dans un énorme in-folio qui parut en 1617; mais Fréret, dans une savante dissertation lue en pleine Académie devant Louis XV, en attribue la gloire au bramine Sissa, fa vori d'un monarque des Indes du IV' >u du V* siècle. Néanmoins, Jacques Delille, dans son poème de 1' « Homme des Champs », a.dopte l'opinion classique i il nous montre Jn couple sérieux qu'avec fureur possède yamour du jeu rêvour qu'inventa Palamède. Nous n'entrerons point dans le détail, même superficiel, ae la stratégie des échecs. Il faut l'étudier dans les anciens outrages de Calabrois, de Cunningham, de Stamma, de Lolli et surtout de Philidor. Qu'il nous suffise de rappeler que, dans 3e jeu, c'est à une seule et même pièce, au roi, que s'adressent, en réalité, toutes les attaques; il s'agit de le mettre dans ['impossibilité d'avancer ni de reculer sans être pris ou tue, sans être fait échec et « mat » comme on dit techniquement (de l'arabe T#àfch, tuer). Les statuts des échecs, fixés d'une manière presque invariable dans toute ['Europe, par la. convention tacite des joueurs, sont mieux respectés que certaines. constitutions écrites. On cite un village d'Allemagne, celui le Stroepke ou Strobeck, entre Brunswick et Halberstadt où, depuis un temps immémorial, et sans qu'on en puisse donner la raison, les plus simples paysans sont des joueurs d'échecs consommés. A BOITE A SURPRISES D'ORIENT QU'EN SORTIRA-T-IL? L'ANGE DE LA PAIX ? OU LE 'ECTRE DE LA GUERRE? LE MOUVEMENT ANTI-GREC EN TURQUIE Paris, vendredi. — On mande de Cons-tantinople, 9 janvier, au « Temps » : Un certain nombre de fonctionnaires viennent de signer un document par lequel ils s'engagent à cesser toute relation commerciale avec les commerçants ou industriels hellènes que ces derniers soient citoyens grecs ou sujets ottomans. Dans tous les milieux, les plus grands efforts sont actuellement déployés pour fanatiser ,les éléments turcs contre les Grecs. On en constate déjà les résultats. Oïl a, par exemple, déclaré la guerre aux allumettes qui se vendent au profit des établissements grecs où, d'ailleurs, ~ les Turcs reçoivent des soins gratuits. La semaine dernière, plusieurs Turcs sont entrés dans une boutique arménienne où l'on débite de ces allumettes. Ils s'en emparèrent et après avoir grossièrement» insulté de vendeur et la nation grecque, les détruisirent toutes. LA TURQUIE VEUT REPRENDRE LES ILES Il est incontestable que l'état d'esprit qui règne en Turquie se modifie de jour en jour, dans un sens ail armant. Le précédent de la reprise d'Andrinople obsède le ministère et ce n'est pas la présence d'Enver pacha dans les conseils du gouvernement qui diminuera, on le pense bien, la force de ce précédent. Tous les ministres font des déclarations pacifiques, mais tous disent aussi: « Nous ne laisserons pas Chio et Mytilène aux Grecs ». Cette contradiction apparente s'explique par la conviction que les îles pour-1 ront être reprises par un coup de eurprise en profitant d'une absence de la flot* g te grecque et qu'une fois les Turcs dans la place, cela se passera comme pour Andrinople. Les milieux dirigeants veulent, en '* d'autres termes, créer une fois de plus, >' un fait accompli, qu'ils espèrent imposer s à la Grèce et à l'Europe comme ils ont imposé à la Bulgarie et à l'Europe !e " précédent d'Andrinople. Il est facile de montrer que oe raisonnement est spé- • cieux mais c'est celui du comité Union et Progrès. — Havas. s LES ANCIENS ENNEMIS SE s RECONCILIENT ^ C on si ant ikoele, vendredi. — Des pour-. parlers très actifs se poursuivent entre les gouvernements bulgare et turc au. e sujet, de la signature d une alliance of-e fénsive et défensive. Ces pourparlers s çont menés simultanément à Sofia par Fethy bey, ministre plénipotentiaire turc, et à Conslantinople par M. To&- • cheff, ministre plénipotentiaire bulgare.. — Havas. s L'EPURATION DE L'ARMEE TURQUE e_ ConstantinoplEi vendredi. — Dana les ~ milieux officiels, on explique la mise à la retraite de 285 officiers Supérieurs, parmi lesquels se trouvent deux maré-, chaux et 90 généraux de division et d«[ LA GREVE DES AUTO-TAXI A BRUXELLES LES GRIEFS DES CHAUFFEUR CE QUE DIT LE DIRECTEUR DE LA COMPAGNIE Par ce temps de pluie, les Bruxellois t été, ce matin, désagréablement suris en ne voyant pas les taxis à leur îplacement habituel.En effet,les chauf-jrs de la Compagnie des autos-fiacres uxellois, qui a la concession de la npart des stationnements de taxis, se □t mis en grève, ce matin, au nombre 450. Les chauffeurs ne sont pas constitués syndicat. Ils se sont adressés, pour endre leur défense, au Syndicat des étallurgistes. Nous avons cru utile de ir, à ce propos, M. Solau, secrétaire ur la Belgique de ce syndicat. Il a m voulu nous exposer les raisons de grève. • QUE DEMANDENT LES CHAUFFEURS D'après le cahier des charges de la [le de Bruxelles, nous dit M. Solau, i chauffeurs doivent recevoir un fixe 3 francs par jour, sans retenue. Les chauffeurs estiment que, dans la atique, il n'en est pas ainsi. Jusqu'au 1er janvier dernier, ils rece-ient ce fixe, mais devaient payer la nzine utile à leur voiture et que leur îrnissait la Compagnie au prix de 18 ntimes le litre. Dn peut considérer aussi comme rete-e indirecte le paiement par les chauf-irs de certaines avaries arrivées aux itures, ainsi que l'achat de leur tenue, nt le prix se monte do 200 à 250 fr. Depuis le 1er janvier, le prix de l'es-ace a été porté à 22 centimes. C'est ur cette raison que les chauffeurs se ut mis en. grève. Dn leur accordait précédemment 6 1/2 c. de la recette brute de la journée. Cls proposent de faire abandon complet ces bénéfices, à oondition que l'essen-leur soit fournie gratuitement par la mpagnie.- \ LA COMPAGNIE DES AUTOS-FIACRES Nous avons vu ensuite M. Jacobs, di- ! :teur de la Compagnie des auto-fia-*s bruxellois, à qui nous avons de- ; mdé quelques renseignements sur le oflit. — Je ne oonnais qu'officieusement les tefs de mon personnel, nous a dit M. cobs. J'aurais voulu qu'une déléga-n, choisie en son sein, vienne m'ex-ser la situation. Je l'ai attendue, per- < aine n'est venu; on m'a proposé de re- " /oir M. Baghe, secrétaire du syndicat 5 métallurgistes bruxellois. Je m'y < is refusé, ne voulant pas me servir s ntermédiaire. s [1 est exact qu'à partir du 1" janvier, s sque nous avons renouvelé nos con- - trats avec nos fournisseurs, nous avons constaté une augmentation de 80 p. c. du prix de la benzine. » Pour parer à cette éventualité, nous avons, par mesure d'essai, porté le prix de la benzine de 18 à 22 centimes. » Mais sur le rapport que nous ont fait certains de nos chauffeurs en qui nous avons confiance, nous avons reconnu que cette augmentation des tarifs mettait nçtre personnel dans une situation difficile. » Hier, par un ordre de service pris le matin par le conseil d'administration, nous lui avons fait connaître que l'ancien prix était rétabli. —- Aiors. le conflit est apaisé? > . — On n'en saurait rien dire encore. En ce moment je n'ai plus de contact avec mon personnel. Les frais de vêtements n'ont rien d'exceptionnel, c'est la masse d'habillement qui existe dans toutes les grandes compagnies. Quant aux frais de réparations et d'outils égarés, nous ne les faisons payer par le personnel que pour autant qu'il en' paraisse responsable. Le prix de la.benzine que nous lui faisons payer n'est pas une retenue de salaire. Il Ièur est remboursé par le& 6_ 1/2 p. c. des recettes. Célles-ci sont d'ailleurs proportionnelles à l'essence employée. — Mais les chauffeurs, précisément, veulent faire abandon de ce bénéfice, à condition de ne plus payer l'essence; ils consentent pour cela à se soumettre à toutes mesures de contrôle. — C'est là une chose impossible, que nous ne pourrons jamais accorder, nous dit M. Jacobs; car il est impossible d'établir un contrôle convenable de la consommation exacte de l'essence. » Vorlà où en est le conflit. Nous avons cru qu'il serait intéressant pour nos lecteurs de leur faire connaître, d'une manière objective, l'état des choses.M. Jacobs a exposé la situation à M. Max. 'et le bourgmestre de Bruxelle a, lui-même, reçu, à 4 heures, une délégation des chauffeurs en grève. LA GREVE CONTINUE Les chauffeurs en grève ont tenu hier soir une réunion dans laquelle ils ont décidé de continuer la grève. Ils demandent la suppression du paiement de l'essence par les chauffeurs, quitte pour eux à faire abandon du pour cent sur la recette, et cela malgré l'ordre de service dont nous avons parlé et qui ramenait à son ancien tarif le" prix du litre de benzine. Les chauffeurs estiment que le pourcentage sur la recette qu'ils touchent n'équivaut pas à leur dépense qu'il doit compenser. Ils disent, en outre, que le contrôle de la benzine employée peut se faire sans grandes difficultés. ' De graves Désordres en Espagne Tortosa (Espagne), jeudi. — Des désordres se sont produits aujourd'hui, provoqués par les élections municipales. Les bureaux de l'octroi ont été incen-îiés et les établissements de commerce sont fermés. Tous les corps de métier sont en grève. Les journaux ne parais-îent pas. L'état dé siège a été proclamé. — Havas. UN PORTRAIT REÇENT DE JlSrVTEIR, PACHA ouveau ministre de la guerre turc, il, vraisemblablement, sera appelé jouer un rôle important, si les nou-aux incidents balkaniques s'aggra* nt. ide, par le besoin urgent de rajeuni* adres et de sanctionner les enquêtes e rôle joué par ces officiers dans la ière guerre. « Tanine » le « Tasviri-I-Ekiar » et 5abah » ont été suspendus pour avoir ié des nouvelles militaires. non offi» îs. — Havas. Dn coup de feu tiré d'un train Sier, vers midi, le personnel et les ou-iers travaillant dans les établissements ferronneries de M. Alexandre, ins-lés avenue Van Vôlxem, 264, à Fort, et dont les ateliers bordent la ligne chemin de fer Bruxelles-Luttre, ont > mis en émoi par un coup de feu tiré in train qui passait en destination Bruxelles-Midi. La balle, après avoir iversé un carrai <le l'atelier, où tra-illaient une quinzaine d'ouvriers, a ssé à 10 centimètres de la tête d'un ceux-ci et est ensuite allée se loger as le mur. M. Compagnie, commis-re-adjoint de police, immédiatement jvenu, a procédé à une enquête sur ice. Il s'est ensuite rendu à la gare du di, pour continuer ses investigations, lis, jusqu'à présent, l'auteur au coup feu est resté inconnu. Le parquet * ilement été avisé.

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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