La dernière heure

3592 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 04 Mei. La dernière heure. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j09w08z34j/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

I———— • -, SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert» comptable! assermenté* près des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS _j La Dernire Heure — — mvan Bksai wffiffl Beffiï ï \W&va&dy' gfarewa py^aaa w»aai »»». LE PLUS GRAND JOURNAL LGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ N* 124 NEUVIÈME ANNE LiÉ 4- MAI 1914 riND rFNTIMRS ABONNEMENTS bkuibllm fSOT» Fr. 1.00. . UN MOIS. . . • 3.00. . TROIS MOIS Fr. «.< • 6.00. . SIX MOIS . . • Ô.i . 12.00. . UN AN. . . . • I6.< Pour l'étranger la prix 4* Braxellet, la p en plus. Il n'exUte pas d'abonnement mémo — Pour Broxellea indiquer, en «'abonnant, l'on diiirt receroir l'édition du soir ou celle matin. — Les frais de recouvrement *mst la charge des abonné*. LA REVANCHE DE l'HOMME SUR LA PUC On a tort de s'imaginer que puces sont toutes destinées à su] un jour la malemort entre le pc ce et l'index. Avec une habileté et une patien dignes d'éloges, oh est parvenu, effet, à dresser ces insectes à d exercices extraordinaires : on en vu traîner de petits carrosses mo tés par des individus de leur e pèce en guise de maîtres, de c cher et de laquais, tandis qi d'autres remorquaient des vai seaux de Lilliput ou tiraient de n nuscules canons chargés de po dre. Cent fois Paris et Londres oi pu jouir de ce genre de spectacl Déjà Charles Dickens avait déci ces conservatoires de puces ai glaises. Chose curieuse, les dompteurs c puces viennent presque tous d'oi tre-Manche et se placent sous 1 patronage de la famille royale br tannique. Voici le texte d'un vieu prospectus-réclame qui nous éd. fiera à ce sujet : Exhibition extraordinaire De puces industrieuses Patronisées par la famille royale Et par la noblesse d'Angleterre. Programme : Une salle de ba dans laquelle deux puces habillée: en dames et deux autres en mes sieurs dansent une valse. L'or chestre est composé de douze pu ces jouant de différents instru ments convenables à la petitesse des musiciens. La musique est très distincte. On y voit aussi, autour d'une table, quatre puces jouant un piquet. Un vaisseau de guerre de 120 canons complètement fourni de ses mâts voiles, cordages et traîné par une seule puce. Un éléphant armé en guerre tiré par une seule puce. Le duc de Wellington et ses deux aides de camp montés sur des puces portant selles et brides en or. Ce prospectus portait, à côté des armes de l'Angleterre, la devise traditionnelle : Honni soit qui mal y pense! Toujours sous le môme « patronage », un certain Urbini, en 1875, parcourait le continent pour faire admirer ses « aimables sujets an- ..-lais » et. plus récenvm■ 'V""V-Rpr-1 trêe en w>alm l <!'>"•• ! lin, un imprésario venant de Kit? dres en ligne directe, faisait représenter les funérailles de Napoléon III. Six puces traînaient un char funèbre; d'autres suivaient avec « un crêpe au bras »; d'autres encore formant la garde impériale, étaient revêtues de cuirasses d'or. On raconte aussi qu'un autre professeur, britannique toujours, donnait une brillante soirée, lorsque « l'étoile » de la troupe disparut subitement. Le dompteur qui connaissait parfaitement l'instinct sanguinaire de sa pensionnaire l'avait suivie des yeux et, s'adres-sant alors à une des princesses présentes : « J'en demande pardon à Son Altesse, dit-il, mais je crois que mon élève s'est réfugiée sur son auguste personne. Et si elle veut bien la rechercher, ce sera l'affaire d'un instant. » La princesse rit beaucoup et acquiesça. Après s'être retirée dans une pièce contiguë, elle reparut bientôt offrant au dompteur sa récalcitrante étoile. — Que Votre Altesse daigne m'excuser, s'écria le professeur; ceci n'est pas mon étoile, mais une puce « sauvage »! Nous ne savons si quelque chercheur incurable expliquera jamais pourquoi les dresseurs de puces sont surtout anglais, mais en tous cas, c'est encore un sujet d'Edouard VII qui exposait ainsi l'art d'édu-quer les puces : «. Le premier principe, disait-il, sst de déshabituer cet insecte d'avancer par bonds. Il faut lui enseigner la marche rythmique. A cet effet, on l'enferme dans une boite si légère qu'elle roule à chaque eeaut de la puce. Celle-ci se fâche (les puces ont des colères qui ne sont pas banales) mais la fatigue finit pas dompter ses nerfs et elle apprend à marcher posément.Quand on a sorti la puce de sa prison sphérique, on la sangle à la troisième articulation au moyen d'un cheveu noué sur son dos. On y passe un lil de soie et on l'attache, comme un chien à la chaîne, devant sa niche. Après cela, on commence à exercer l'élève à tirer des chars ou des canons. Pour les indisciplinées, le supplice de la diète ou la terrible boîte tournante s'impose. » Le supplice dure deux mois, lorsque la puce succombe, une autre la remplace, qui a attendu son tour dans une boule de coton hydrophile. Ce qu'elles doivent se faire du mauvais sang, les puces! à part, loutefois, les quelques minutes où elles sont admises à pomper le bras potelé de leur éleveuse. Mais si tout le monde ne peut pas dompter ses passions, plus rai-os sont ceux capables de maîtriser leurs puces Quelle revanche, pourtant, pour les dompteurs : la puce enfin nourrissant l'homme qui depuis si long-teraos la nourritl R. H, LA DOYENNE DES BELG1 E EST MORTE A DINAN1 A LAGE DE 106 ANS es )ir 106 ans!... u" Infirmité native ou bénédiction « ciel?... Ce Qu'importe le flacon, pou-rvu qu'on i an 1 ivresse, a dit le poète. Et l'ancêtre d " belges, qui vient de mourir à Dinai es connut cette ivresse rare, — plus ra a que le génie et que la fortune, puisqu': j^_ régnent, 1 un et 1 autre, à l'état perm nent, tandis que le « centenariat » n'e: en réalité, qu'un accident dans la v 0- collective. je Mme veuve Marguerite Gomain, qi S- j on désigne, au beau pays mosan, par le Isurnom de « Man Guite » — corruption ïono m,fman Bée le 8 septembre 1608; elle se maria en pleine jeunesse et perdit son époux en 1870. Elle eut sept enfants (elle les appelait en riant ses « péchés capitaux »); cinq sont encore en vie : Sophie, 77 ans; Virginie 75; Alexandre, 71; Emilie, 67- Edmond, 62. Edmond, c'estrà-dire le « gamin », 1 « ercuiot », suivant le mot caractéristique pour désigner, en Wallonie, le plus petit d une nichée. 11 €n 65 ^ Pas moins un gaillard qui n'a pas froid aux yeux, pat-tu, vigoureux et souple comme un athlète.— Où esti 1' « gamin »?... s'écriait la I centenaire il n'y a pas vingtrquatre heures encore. Sûrmint il est co-z-allé voie [ les bauchelles. » « Man » Guite est morte en parfaite possession d'elle-même; sa mémoire n 1?n *lll€urs jamais de défaillance. Llie aimait sa prime jeunesse; chaque détail saillant de oette période avait tnarnii^p. ^ - Qui me rendra cet âge où, dan* son innocence Le cœur danse aux chansons que chante [l'eapérance... Ce qu'elle a vu En 1815, elle a sept ans. Elle revoit, à un siècle de distance, les « blancs collets (Autrichiens) descendre les rives du fleuve majestueux qui a bercé sa vie; elle entend ces soudaTts exiger du genièvre; elle les voit s'emparant de cruchons d'alcool, qu'ils vident en éclaboussant « l'huche » d'un vieux meuble familial, qu'une malencontreuse inondation devait emporter en 1880. Maintenant, ce sont les armées moscovites qui apparaissent; un cosaque exige du beurre... Et il souligne sa requête d'un coup de baïonnette dans le plafond. La petite Marguerite s'est blottie derrière un meuble, transie de peuT. Heureusement, les clairons sonnent le rassemblement — et la scène, qui menace de devenir tragique, prend fin. 1830 lui rappelle ses concitoyens, s'ar-mant de faucilles, de vieux fusils, de fourches et partant s'enrôler. Et elle fredonne une chanson de circonstance, célèbre à cette époque, qui débute ainsi : Roule ta bosse, Guillaume Premier Le temps €6t chaud, évite les moustiques... La centenaire narguait volontiers la brièveté de l'existence. A un fonctionnaire retraité, qui promenait péniblement ses soixante-douze ans au soleil, elle dit : — Profitoz do lvie, mi' fî; elle est d'djà si coûte ! Quand, il y a une couple d'années, elle vit un avion évoluer au-dessus de ses prairies, elle s'écria : — Oh ! Oh ! ci n'est qu'ça, paraît? C'n'est nê l'homme qui vole, c'est l'ma-chine...Un député français lui Tendait visite récemment : — J'aime les vieilles gens, disait-il à Mme Gomain; d'ailleurs, je suis vieux aussi : j'ai 68 ans... — Soëxinte-hiute è z'années? fit>elle, railleuse. A vos-t-âge, m'fî, d'jcorreuve co dins les tiènes (montagnes). Devant un personnage accompagné de sa dame, une élégante maniérée, elle s'exprime ainsi : — Vos estoz on bia crapaud, mais voss' bauchelle est co todis mia qu'vos, avou ses blanquès dints... Il est vrai qu'as-teure on magne avou les mac-helles des autes. Ci n'est nin comme mi, fit-elle, en montrant ses gencives édentées. Son régime « Man » Guite, à la façon des Spar-tiates, assaisonnait ses Tepas de gaieté et d'insouciance. Elle adorait le café « à la chicorée », dont elle faisait un usage copieux. Elle prenait un « dé » de bière aux repas de midi et du soir; dans les quinze dernières années, on avait ajouté un peu de vin à son alimentation, mais elle y avait bientôt renoncé. Elle préférait les légumes à tout régime camé. Son repas favori consistait, le soir, en une salade de pissenlits avec choux rouge haché menu, le tout Televé d'une sauce au lard ! Elle se couchait régulièrement à 9 heures, mais elle aimait faire la grasse matinée. D'ailleurs, la centenaire employait toute sa journée au travail. Elle passait pour une ménagère économe et d'ordre. L'an dernier, un voisin lui demanda la permission d'emporter un « ruban d'épluchure » de pomme de terre pour le montrer à sa jeune femme qui « épluchait trop gros ! » Mme Marguerite Gomain était petite et maigrelette; le visage était- frais et dépourvu de rides. Sur son lit de mort, où elle repeso, la tête ornée d'un joli bonnet blanc, elle paraît continuer la sieste qu'elle faisait régulièrement après son dîner. Ses enfants veillent au chevet et parlent tout bas. — Je n'ose pas m'éloigner, disait l'un d'eux; il me semble toujours que maman va demander à boire... «Uan Bar. ïS COMBINAISONS DANGEREUSES L'ÉLECTI0N_DE S0IGNIES lu NE JOUEZ PAS AU "MALIN,, "s VOTEZ SELON VOS PRINCIPES re f , ~ ]3 "k aPP^cati0Ii de la représe: a- L/fn tation proportionnelle fourn k' chaque fois l'occasion, à ce ie tains esprits imaginatifs, d'échafaud< yQ des combinaisons singulières et dang. reuses. Sous prétexte d'émettre un vol pesant d'un plus grand poids dans 1 balance proportionnelle, on imagin qu au lieu de voter selon ses convie tions, il est plus « malin » de vote selon certains calculs que, d'ailleurs les événements se chargent toujoun de déjouer. C'est ainsi que, tablant sur les chif fres des élections antérieures, on pro clame que tel parti d'opposition a plu; de chance que son voisin d'enlever au3 | cléricaux un siège contesté; cela admis des libéraux, par exemple, iront votei pour les candidats collectivistes, et se-ront fort étonnés, le jour du dépouillement, de constater qu'ils ont fait tomber un des candid'ats de leur propre parti, auquel ils tenaient beaucoup, et cela parfois au profit exclusif des cléricaux.On a fait l'expérience En 1912, nous avons vu ces électeur^,-qui veulent « faire les malins » mettre un candidat libéral, M. Fléchet, à deux doigts d'un échec à Liège. Il y a quelques années, c'est un autre député libéra], M. Dewandre, qui fut victime d'une tactique maladroite du même genre à Charleroi. Aujourd hui, c'est à Soignies que l'on signale le danger. Sous prétexte que l'élection de M. Boël est assurée, certains engagent les électeurs libéraux à porter leurs votes sur la liste collec-tiviste.D'autres, pour faire échec à M. Bran-quart, deuxième candidat collectiviste, essayent d'amener des libéraux modérés à voter pour les cléricaux, toujours sous prétexte que M. Boël aura suffisamment de voix pour être élu. Ce sont là, nous le répétons, des jeux extrêmement dangereux. Qui sait, en effet, quel sera le nombre d'anticléricaux non collectivistes qui se laisseront séduirt\ par la fausse apparence d un vote plus efficace qu'on leur pre- pour troubler complètement des combinaisons échafaudées sur des différences de quelques centaines de voix? Le plus simple, le plus digne En réalité, le plus simple, le plus digne et le plus sûr, c'est de voter selon sa conscience, sans vouloir exécuter des manœuvres absolument à l'aveuglette, et dont les résultats sont impossibles à prévoir. Si vous êtes collectivistes, votez pour les hommes qui représentent cette doctrine. Si vous ne l'êtes pas, n'allez pas mentir, en accomplissant votre devoir d'électeur; ne vous faites point passer pour un partisan de cette doctrine. Il y a, il est vrai, peu de différences au point de vue des réalisations démocratiques immédiates entre les collectivistes et les libéraux. Les uns et les autres, notamment, réclament le suffrage universel et c'est la principale question discutée en ce moment. La grande question qui sépare les deux partis d'opposition, c'est le collectivisme. Les partisans de cette doctrine croient pouvoir orienter l'évolution sociale, la vie économique vers l'appropriation plus ou moins rapide de tous les' moyens de production, par l'Etat représentant l'ensemble des ci- . toyens. Les libéraux estiment que cette ! évolution n'est pas dans l'ordre des choses, qu'elle ne se réalise pas et qu'en outre il n'est pas désirable qu'elle s'accomplisse. Tandis que les collectivistes veulent imposer leurs réformes sociales, sans s'inquiéter de la liberté individuelle, sacrifiée à un égalitarisme artificiel imposé par l'Etat, les libéraux désirent réaliser ces progrès sans mettre obstacle à l'expansion complète des individualités, en favorisant, au contraire, au maximum, leur productivité. Le vote sincère Votons donc sincèrement selon nos convictions. C'est en discernant parmi les candidats, ceux qui représentent réellement nos pensées, nos aspirations et même nos inquiétudes,que nous émettrons un vote vraiment conscient et vraiment efficace. UNE ROULOTTE EN FEU A LAEKEN Samedi soir, le feu s'est déclaré dans la roulotte d'un forain, M. V..., installée place Communale, à Laeken. Du linge suspendu au-dessus du poêle a pris feu. En quelques instants, l'intérieur de la voiture de logement était complètement en flammes. Les pompiers sont aussitôt accourus, et, au moyen d'une lance, sont parvenus à se rendre assez rapidement maîtres de l'incendie. Malgré leur pTompte intervention, tout ce qui se trouvait dans la roulotte est devenu la proie des flammes et la voiture elle-même a été sérieusement endommagée. I VOYEZ DEMAIN | | PAGE FOOTBALL j M. JlLLAUX SE AA-Î-IL ? Pajiis, iche. — Les témoins de de MM. itfx et d'Aillières se sont réunis ceagT Les téiiite M. d'Aillières ont déclaré queljternies dont s'est servi leur clieiïÇjonstituent, à leur avis, d'injure 1» M. Caillaux, ni pour ses électe^qu'ils les considéraient 3- comme dé|| d'ordre politique. Ils :+ ont demaàaétant pas a accord avec les témoiJBéi Caillaux, que des ar-r" bitres fusiàppelés à se prononcer ir sur le p(Mp savoir si les phrases i- incrimintefstituent une injure qui e pourrait etjtonue. Les témjfc M. d'Aillières ont choisi comme iire M. de Villebois-Ma-e reuil, anc »puté. Suivant >uraal des « Débats », les r témoins d< (f>illaux auraient choisi pour arbit : ^général Dubail. ; Les tém se réuniront à nouveau demain m '— Havas. ; Ârrestôn mouvementée d'uïialien à Ârlon Arlon, d riche. — Hier après-midi, un indivit qu'on croit être Italien, s'est présenenez l'armurier Thill, avenue des >ageurs, soi-disant pour acheter un vol ver. Après av fait choix d'un browning, il a mis l'aie en poche et s'est sauvé disant : Jœpàsserai pour payer. La de moi} le, revenue de sa stupeur, est allée pienir la police. Aussitôt le commissair djqint Wilschitz s'est mis à la rech-erio dè l'individu, et n'a pas tardé à l'arter. Arrivé à la permanence, le voleu s'est, mis en rébellion ouverte contr les agents, saisissant les chaises pou les frapper, donnant des coups de pjd, mordant ceux qui l'approchaient. I. 'Wilschietz dut dégainer pour le ten?en respect. Une bataille en règle fut lirée, les agents furent fort malmenés ïtr le forcené. Celui-ci, d^ son côté, réut force coups de sabre et saignait abWdainment. Néanmoins, il [ parvint à s'ohapper. La gendamerie, prévenue par téléphone, accoirut et arrêta l'individu au moment où il sortait d'une pharmacie de la GrandRue, où il était allé se faire panser. L'airestation ne se fit pas sans peine. Dcu3 des quatre gendarmes furent crueJedient mordus tout comme le commissaite-acUoint, et il fallut encore l'interverti un .de deux artilleurs poui maîtriser l'éiiéKumène. Enfin force resta à la 1<i3..'Le'"prisonnier, ficelé oomm* un sauciapcân, fut chargé sur une charrette et conduit à l'amigo où il a fallr lui mettre la camisolle de force. — La Politique autrichienne l'Allemagne du Nord » écrit, dans sa rt vue de la semaine, au sujet de l'expos du comte Berchtold : Le ton généralement paisible de l'es posé du comte Berchtold répond, au. vues représentées également dans d'au très capitales par les chefs des affaire politiques. Mais cela ne dispense aucu Etat d'une attention vigilante et d'un constante énergie dans la représentatio: de ses propres intérêts. C'est ce que 1 comte Berchtold a expressément expr: mé à la fin de son exposé. — Havas. LA REMISE DU DRAPEAU AUX B0Y-SC0UTS DE BELGIQUE C'est dans le gTand hall du Cinqante-naire qu'a eu lieu, dimanche après-midi, la cérémonie de remise du drapeau aux boy-scouts de Belgique. Déjà le matin, les scouts de Bruxelles étaient allés recevoir à la gare du Nord les délégués des groupes de province: Liège, Anvers, Huy, St-Nicolas, etc., et dès 2 heures, la troupe, soit au total plusieurs centaines de scouts, était rangée sous l'immense nef, où le soleil mettait une note gaie. les galeries étaient occupées par les membres protecteurs des scouts, et leurs familles. A 2 h. 1/2, le colonel Luten donne le signal de l'alignement et défilent aussitôt, devant les pelotons, les porte-éten-dards des diverses délégations du pays: L'arrivée du colonel Wielemans, représentant le ministre de la guerre, est saluée par les clairons de l'Harmonie communale de Bruxelles, laquelle prêtait son concours à la cérémonie. La revue des scouts commence aussitôt au son de la fanfare. Le colonel Wielemans procède ensuite à la remise du drapeau: Chargé par le ministre de la Guerre de remettre aujourd'hui le drapeau des Boy-Scouts, dit-il, c'est avec fié-rté que j< m'acquitte de cette mission patriotique L'organisation des Scouts, qui s'est développée avec une rapidité étonnante a pour but de faire des citoyens bons honnêtes, loyaux, travailleurs. Ce bu' ne peut être atteint que par la concorda des énergies et l'abstraction des senti ments égoïstes. Lorsque le drapeau flottera dans voi rangs, il vous montrera la voie du de voir: l'union des efforts, l'union des as pirations nationales,c'est ce que Téclam< de vous le drapeau que je Temets aujour d'hui entre vos mains. » La remise du drapeau est saluée pa: les Scouts et par « La Brabançonne ». Le général Leclercq remercie, ensuite au nom des membres protecteurs de: Scouts. ' Ces paroles sont applaudies, aprè quoi, au nom du Conseil général de; Scouts, le colonel Lutens proclam< scouts du roi: MM. Hirsch Lucien, che du 1er peloton de Bruxelles; Hermai Edouard, chef de peloton de la 2* troup-d'Anvers, ainsi que le chef de pelotoi de la Ire troupe d'Anvers. La cérémonie se termine, enfin, pa un remarquable défilé des Scouts. UN BÉBÉ BRÛLÉ VIF A HASSELT Hasselt, dimanche. — Pendant qu'ell s'occupait des soins de son ménage Mme Henri Thysen, demeurant rue A! der, à Hasselt, avait placé son bébé, âg de 2 ans, dans son berceau. L'enfant, er dormi, la mère s'éloigna dans une ai: tre partie de la maison. Quelques in< tants après, des cris déchirants la firer accourir. Le berceau, placé impruden J Jetait- " a gré les sgaI131^ - bébé a sucÔSmbé à ses horribles brûl é res. ^ LES VINS ESPAGNOLS ET L'ALLEMAGNE s i Madrid, samedi. — Les députés et s e nateuTS représentant les régions vinic i les se sont réunis pour examiner la s e tuation qui résulterait du projet de 1'^ - lemagne de relever le tarif douanier si les vins espagnols. — Havas. LE DIRIGEABLE MIL1TAIRI FRANÇAIS "ADJUDANT RÉAU,, ■ ■ qui vient, comme nous l'avons annon d'être détruit à Verdun, pendant son gonflement 1 Ce dirigeable porte le nom d'un 5 sous-officiers qui, en 1912, trouvèrent 5 mort, près de Moulins, dans la ca' ; trophe du dirigeable « République ». ^ Construit en 1911, ce ballon, du t; 1 souple, cubait 8,950 mètres cubes. 5 longueur était de 90 mètres^ et sa larg 1 au maître-couple de 16 mètres. Il é mû par deux moteurs de 120 chevî r chacun. Il avait plusieurs records à son act un record de hauteur et le record distance par le voyage Issy-frontière l'Est, soit 989 kilomètres 500, couv< en 21 h. 21 m. Il prit paTt, en outre, aux manœm ® de 1912 et de 1913. é ======== UN AVOCAT CAMBRI0L1 t Samedi matin, M. l'avocat N.,., 4 r;,, . v>-* ~ du loquet, à Sâirt-Gi' i- l'énigme. La domestique, avant son part, avait eu soin d'emporter une « me de 300 francs, une collection d« joux et d'autres objets de valeur. Pla fut immédiatement portée à la po qui transmit le signalement de la leuse dans toutes les directions. Vei é- heures du soir, l'agent spécial Bei 0- de Saint-Gilles, rencontra, place Loi 1- l'indélicate servante au bras de 1- amoureux. Elle fut aussitôt appréhe: ir et conduite au commissariat, où el été écrouée à la disposition de la jus : LE CONFLIT MEXICAIN UNE NOUVELLE A SENSATION New-York, samedi. — D'après des in« formations de Mexico, il serait possibl# que le président Huerta donnât incessamment sà démission (?). En réalité, dans les milieux bien informés, on paraît très indécis, daru l'ignorance où l'on est de la tournure que prendra la situation au Mexique. Encore que ce bruit de la démission du général Huerta paraisse prématuré, la politique d'expectative vigilante de la Maison Blanche semble se préciser. Certains assurent qu'on attend, à Washington, un prétexte pour justifiei une marche sur Mexico, lorsque le corp« de débarquement, commandé par le général Funston, aura achevé sa concentration; car, disent-ils, MM. Wilson et Bryan n'auront de cesse que lorsqu'il» auront éliminé le général Huerta. On peut affirmer que l'un au moins des médiateurs est extrêmement hostile au général Huerta. Les Etats-Unis verraient actuellement, dans le général Carram.a, un président possible de la République mexicaine. Parmi les envoyés des parties en présence à la conférence médiatrice, on cite M. Henri White pour les Etats-Unis, et, pour le Mexique, M. Delabarra, ancien sénateur et ancien ambassadeur à Paris. • | — Havas. Une dépêche bientôt démentie Vera-Crtjz, samedi. — Un parti considérable de Mexicains a attaqué les Américains, à 11 heures du matin, aux réser-- voirs situés à 9 miles de la ville. Des renforts ont été envoyés. ' Cette attaque constituerait une rup-' ture de l'armistice, si elle était le fait de soldats, mais il est possible qu'il s'agisse de zapatistes. — Reuter. Vera-Cruz, dimanche. — Ce que l'on croyait une attaque des installations d'adduction des eaux, se réduit, en réalité, à un échange de quelques coups de tes feu éparpillés. Les Américains n'ont subi la aucune perte et les renforts sont rentré* >as- à Vera-Cruz. — Reuter. ^ La médiation Washington, samedi. — Les représen-Sl,.y tants de l'Argentine, du Brésil et du 'ait Chili ont demandé au gouvernement des IUX Etats-Unis de nommer un représentant pour conférer avec les représentants des if . républiques médiatrices au sujet du cte Mexique. Pareille demande va être éga-lement adressée aux généraux Carranz» ïrts et Huerta. — Reuter. TCB ON SE BAT TOUJOURS A St-DOMINGUE îi Washington, samedi. — Une dépêcha u consulaire de Saint-Domingue annonça que le combat de Puerto Plata continue. Des deux côtés on se sert du canon. On assure que 25 insurgés ont été tués. — lf =... T»—*.... _ t de - 3 PAS DE DISSOLUTION w- DE LA DOUMA inte Lice, vo- Saint-Pétersbourg, samedi. — Une s 11 note officielle dément le bruit répandu îoit, dans la presse, d'après lequel le conseil lise, des ministres aurait discuté la question son de la dissolution de la Douma, à propo* idée de l'affaire du député Tschoidso. le a II n'a nullement été parlé de dissoli»- tice. tion au conseil des ministres. — Havaa. LE TOUR DE BELGIQUE-PROFESSIONNELS 13,000 FRANCS DE PRIX. -- 2,091 KILCM iTRES 500 MÈTRES. -- SEPT ÉTAPES Trois cent vingt-trois kilomètres par monts et par vaux Dînant, 3 mai. — Il n'était pas quatre heures, ce matin, que déjà 1' « Hôtel des Voyageurs » était tout en rumeur. Personne n'y put plus fermer l'œil. Mais comme il n'était occupé que par des sportsmen et des coureurs, cela ne déplut à personne. En hâte, on se lève, et, les valises bouclées, on expédie en vitesse le premiei déjeuner, tandis qu'arrivent les « Tours >: qui logèrent en d'autres lieux, et qu'au dehors la foule s'amasse. > Puis, c'est la signature d«ç la feuille de contrôle qui nous fait constater et regretter les abandons d'Alphonse Spies-sens, Jacob Meck, Charles Haidon et d'un Despontin. Ce dernier, souffrant de la cheville, se voit contraint de s'en aller, alors que, par de belles courses, il avait si bien affirmé ses chances. Il Teste donc 32 concurrents, qui vont s'aligner pour la quatrième bataille. Ce sont : v LES PARTANTS 1. Leliaert Maurice. Ruddervoorde» 4. Vandenitte Emile, Gilly; 6. Allard Henri. Glabaii-lez-Genapp©{ 9. Mandelaire Charles. Oharleroi; 10 Petitjean Louis. Gonrieux; 11. Cnops Arthur, Marcinelle; !/'. Deluiay Charles. Liège: 16. Verstraeten Aloïs, Cruysbautem; 18. Goovaert Arsène, Meetkerk©. •32. Défrayé Odile, Rumbeke; •33. ltossius .Jean. Retinne; •34. Mottiat Louis, Bouflioulx; *36. Noël Hubert, Seraing; *37. Masson Emile, Bierset-Awan6; *38. Devroye Henri, Mons-Crotteux ; •39. Coomans Jacques, Magnée Fléron; *40. Scieur Léon. Florennes; •41. Deman Paul, Reclcem ; *42. Van Daele Joseph, Mouscron; 44. Dethier Victor. Jemeppe-sur-Mouse; 47. Raskin Marcel. Angleur; 51. Dodis Victor, Foreet; 61. Evcranrts Pierre, Bruxelles; 64. Heusghem Hector, Ransart; 65. l>uy?6o Lucien, Lootenhulle; 67. Mélotte Orner, Gosselies; 75. Snell Ch., Victoria; 82. Dierickx Auguste, Eecloo; 83. Botte Camille, Epinois:lez-Binche-, 86. Biaise André, Soumagne; 88. Fonson Ay Cheratte; 92. Cassiers Joseph, Bruxelles; Les noms précédés d'un astérisque (*) Ir dlqucnt des roursurs groupés. En selle !... Accompagnés d'une foule, qui s'es considérablement grossie depuis tantôl et précédés d'autos, les coureurs ga<men la route toute proche de Philippeville. Le passage à niveau passé, on fai halte au pied de la côte. On procède aus sitôt à un ultime appel, et, à 5 heures 2£ pan!.... En route!... ES SUIVANT Li COURSE La Tampe pavée, longue et forte, d début de la course fait de premières vie times : Mandelaire, Cnops et Vandenitt perdent contact. Ça commente!... Les ondulations de terrain assez ac centuées continuant, Leliaert, Allarc Delmay, et Raskin rétrogradent; toute fois, ils finissent par combler tout le tei rain perdu. C'est — l'ait digne de remarque -Louis Petitjean qui est au commande ment. Les « aspirants-ténors » cherchen' décidément, à se distinguer, car voie Dethier qui, à son tour, se charge de r< morquer tout le lot à vive allure; puis c'est Scieur — qui est ici, pour ains dire, dans son pays — et ensuite, Mol tiat qui conduisent la danse. Le peloton se désagrège peu à peu A 5 heures 59, nous passons à Rosé«* Deman s'arrête pour resserrer un écrou; il revient très vite. Un raidillon fort accentué se présen* tant, Masson, en tête, le gravit en sou. plesse. Le sommet franchi, Coomans s'at. tarde. Défrayé s'arrête pour rajuster ss selle. Delmay est à nouveau lâché. Un peu avant Fosses, oh nous passon* à 6 h. 34, Verstraeten Aloïs est « semé » en voulant retourner sa roue- arrière. La côte de Presles, assez longue et montant très fort, ne fait que deux victimes : Delmay, qui venait de revenir, et Omer Mélotte, tandis que Défrayé et Mottiat étaient les premiers à monter à l'assaut de cette rampe. On acclame Mottiat ! A 6 h. 57, nous brûlons Châtelet, patrie de Mottiat, Bouflioulx étant tout proche. On le reconnaît; on se le désignej on l'encourage et on l'applaudit. Nous avons quitté les sites délicieua de la vallée mosane, et nous voici main» tenant en plein pays de charbonnages. De quelque côté que l'on se tourne, on aperçoit des terrils, dont les masses im-k posantes se découpent en noir sur le £ ciel bleu. Lucien Buysse s'arrête, sa selle s'étant ^ déréglée. La montée qui part de la gare de Far-ciennes est noire de monde. Pendant que tout le lot grimpe à bonne allure,Devroye s'arrête; Mélotte', Fonson, Everaerts, Goovaert et Petitjean sont lâchés. A l'entrée de Fleurus, où nous passons à 7 h. 16, Rossius « crève ». ! Le passage à niveau fermé... C'est la faite éperdue!... Le peloton est arrêté au passage à niveau fermé. Heureusement, il y a un tunnel dans lequel, machine à l'épaule, tous les coureurs s'engouffrent. ^ C'est Hector Heusghem qui a montré le chemin. Défrayé, Mottiat et Scieur ont été les plus prompts à le suivre. A quatre, ils parviennent à s'assurer une " avance de plusieurs centaines de mètres. " Derrière eux, le peloton s'est disloqué, et huit coureurs seulement composent 1 le trroupe des poursuivants ; ce sont : " Coomans, Deman, Van Daele. Noël, Blai-? se, Masson, Cassiers et Doms. i r- (Voir texte en page 2.) Em. ;p£tn.:n.e-^

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes