La dernière heure

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s.n. 1914, 07 Juni. La dernière heure. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0r9m32pq7n/
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SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert* comptables assermenté* près de* tribunaux, les tirage* quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS " ■ La Derniere Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BE§GE, LE MIEUX RENSEIGNÉ ABONNEMENTS BBUXBLLXa PBOVWC1 Fr. 1.00. . UN MOIS. . . • 3.00. . TROIS MOIS F*. 4.00 » 6.00. . SIX MOIS . . • 8.00 » 12.00. . UN AN. ... * 16.00 Pour l'étranger la prix «la BraxalUa, la part en plu». Il n'existe pas d'abonnement menaocl. — Pour Bruxelles indiaaer, an «'abonnant, « l'on désire receYoir l'édition du soir au celle du matin. — Le* frai* da recouvrement «ont A la charge des abonni*. h M N* 158 NEUVIÈME ANNÉE DIMANCHE 7 JUIN 1914 CINQ CENTIMES LES GRANDES COLLECTIONS Cette semaine, prise tout entière par la laborieuse constitution du ministère Viviani, ce serait pourtant une erreur de croire que les Parisiens l'on consacrée uniquement, à la politique. En dépit de la question financière qui presse — un petit trou de deux milliards à combler! — et de la question militaire qui angoisse, jamais Paris n'a tant parlé d'art, et du plus coûteux, et du plus dégagé des préoccupations quotidiennes, étant le plus objectif : l'art de peindre!Presque chaque jour a vu l'ouverture d'une collection, d'une exposition ou d'une grande vente. La galerie de peinture italienne réunie par M. Crespi est à peine dispersée, sur un total d'enchères de douze cent mille francs, que les commissaire^priseurs attaquent la vente des beaux tableaux du marquis de Biron. Cependant une charmante initiative privée, sans idée mercantile, réussissait dans une arrière-boutique de la rue Royale une exposition rétrospective des peintres de Venise, comprenant, en dehors des Tiepolo, des Cana-lelto et des Guardi classiques,qu'on s'attendait à y trouver, de saisissantes évocations de la vie vénitienne au XVIII' siècle, dues au pinceau de Pietro Longhi. Ces toiles peu connues, mais extrêmement caractéristiques, sont prêtées par des amateurs. Le peintre Jacques Blanche a ainsi prêté une Maison de jeu et un Divertissement dans un couvent qu'il fait bon avoir dans les yeux quand on lit les aventures invraisemblables de Casanova. Plus évocatrice encore est une Fête chez la dogaresse, de 3 mètres carrés. On croit pénétrer vraiment dans lé Palais des doges, une nuit d'il y a deux siècles (vers 1730). On y assiste à une réception de Cour, sous une dizaine de lustres à grands cierges de cire jaune dont la clarté fuligineuse répand sur les isostumes et les perruques des invités une lueur fantastique. Mais l'événement artistique de la semaine fut l'inauguration officielle des nouvelles galeries du Louvre, consacrées à la collection célèbre du cotise Isaac de Camondo. Le bruit fait par la chose pro-viènt'surtbut de-ce que-tes"totles de M. Camondo appartiennent exclusivement à l'école impressionniste. Avec la collection Chauchard, l'école de 1830 était entrée au Louvre. Avec la collection Camondo, ce sont des révolutionnaires plus hardis, la plupart encore vivants : les Degas, les Sisley, les Renoir, les Claude Monet, jusqu'à des dessins de forain, que leur auteur, perdu à côté de moi dans la foule, regardait, avec un orgueilleux sourire dans sa grasse face rasée, accrocher i ces murailles qui donnent l'immortalité...Foule d'inauguration, foule brillante : Voici M. Gérard, ancien ministre de France à Bruxelles, aujourd'hui ambassadeur à Tokio, qui explique les armures japonaises de la collection à M. Théodore Rei-nach. Madame KIotz, femme de «'ancien ministre des finances, très ;olie, et arrêtée devant la célèbre pendule dite de Camondo : Les trois 'jrâces, marbre de Falconnet, qui sst à cette galerie ce que VAngélus de Millet était à la galerie Chauchard : la maîtresse pièce, celle dont on parle le plus parce qu'elle est la plus banalement belle... Mais, dans la même salle, il y a deux tapisseries de Beauvais pour lesquelles je donnerais toutes les pendules lu inonde et les tableaux de l'école impressionniste par dessus le marché!De ces derniers, j'avoue, à ma honte, ne goûter complètement que les Danseuses de Degas, qui seront désormais représentées au Louvre par une série de toute beau-lé. *Les autres impressionnistes resteront au Louvre, évidemment, maintenant qu'ils y sont entrés, mais le Louvre a aussi ses greniers, où sont enfouis, assure-t-on, des kilomètres de peinture démodée... Oui peut nous jurer que les amateurs, dans cinquante ans, partageront encore les goûts de M. Isaac de Camondo, goûts dans lesquels entrait, pour une forte proportion, l'amour de la nouveauté? Ce charme piquant, hélasl s'évapore avec l'âge. Les conservateurs du Louvre feront bien de soigner les tapisseries de Beauvais que leur a léguées du même coup le grand seigneur millionnaire. Cela demande plus de soin que la toile peinte, mais cela a chance de plaire incomparablement plus longtemps! Maurice de Waleffe. MORT TRAGIQUE D'UN EXPLORATEUR Londres, samedi. — Le « Daily Tele-graph », dans une dépêche de Brooken Hill, dans la Rhodésia, annonce la mort, au cours d'une mission dans la jungle, du capitaine Kelsey, chef de la mission, <iui tentait de faire un voyage en automobile du Cap au Caire. Le capitaine avait été sérieusement blessé le 21 mai «sr na léopards — Rester- LA TRAGI-COMÉDIE ALBANAISE C'EST LA GUERRE CIVILE La princesse d'Albanie et ses enfants dans le jardin du palais de Durazzo Lei menaces des insurgés 11 Londres, samedi. — Suivant une dépê-- che adressé^ par le Dr Dillon de Duraz-t zo au « Daily Telegraph », la guerre ci-r vile va commencer. Les insurgés auraient déclaré que, comme le prince s Guillaume envoyait des hommes contre fl eux et qu'un certain nombre de leurs il compatriotes avaient été tués, il y a du e sang entre lui et eux, et qu'une réconciliation ne se produira jamais. « Il faut s que le prince s'en aille. » Le « Daily Telegraph » ajoute qu'il est presque certain que le roi ne fera au-e cune visite d'avènement cette année. Le S journal ajoute qu'il est d'ailleurs dou-t teux qu'aucune visite d'avènement soit ^ faite par le roi. — Reuter. Le désarroi à Durazzo e Durazzo, samedi. — Le colonel italien à Muricchio et le professeur italien Chini- R LA COURONNE D'ALBANIE — Comment la faire tenir... Ils me l'ont faite trop petite ! go ont été arrêtés, à 7 h. 45, chez le directeur des postes italiennes, sous l'inculpation d'avoir été surpris échangeant des signaux lumineux avec les insurgés. Le consul italien a été avisé de ces arrestations, à 8 h. 1/2 du soir. Le remplaçant du consul a protesté contre le retard mis à l'informer de l'arrestation de deux sujets italiens protégés par les capitulations. Il a protesté également contre la violation de domicile et enfin a fait vérifier et mettre sous scellés les papiers saisis. Parmi ces papiers, le colonel Muricchio a trouvé un carnet qui ne lui appartenait pas. On dit que le gouvernement a agréé les revendications des Epirotes. HORRIBLE ACCIDENT A LA GARE DE VERVIERS IL A TUÉ DEUX PERSONNES § ET EN A BLESSÉ PLUSIEURS 3 n Verviers, samedi. — Cette nuit, v~rs minuit, un horrible accident est survenu à la gare de Verviers-Ouest. Une locomotive en manœuvre a tamponné un serre-frein, M. Albin Ulens, du dépôt de Hasselt, âgé de 24 ans, marié, habitant à Landen. Le malheureux, après avoir assuré son service sur un train de marchandises de Diest à Trooz, où il était arrivé à 11 heures, décida de se rendre à la station de Verviers-Ouest pour se reposer au dortoir.Il prit le train arrivant à Verviers à 11 h. 50. C'est, suppose-t-on, en traversant les voies pour aller au dortoir, que la machine, avec tender en avant, manœuvrant pour prendre le train 106 « Cologne-Paris » le renversa. L'accident se produisit sans que personne ne le remarquât. Il y eut même plusieurs convois qui passèrent sur le corps de la victime. Un paletot déchiré ayant été retrouvé dans les organes d'une machine, on se mit alors à la recherche du corps. Celui-ci, qui ne formait plus que des débris horribles, fut retrouvé près du mât sé-maphorique du passage à niveau, vers minuit et demi. Sur la première voie, on ramassa une valise, un képi et une lanterne.Le défunt put être identifié grâce à un carnet trouvé dans sa poche. Les restes furent rassemblés et transportés au dispensaire de la gafe. L'administration des chemins de fer a ouvert 'une enquête et prévenu la famille avec tous les ménagements possibles.Ta yaivÛ2££ a. été informé, i Après la proclamation de l'état de siège dans la ville, une panique s'est em-ê- parée des Italiens qui demeurent ici. z- Tous les ressortissants italiens ont pris ii- la fuite. — Reuter. Anxieuse expectative re Durazzo, samedi. —Le prince, accom-pagné du colonel Thomson et du colonel ^ Armstrong, a visité aujourd'hui les posi-:1" tions fortifiées. at Le colonel Thomson a été chargé d'organiser les forces armées albanaises. Le général Deweer part « en congé » pour les Pays-Bas. je La légation d'Italie a offert, ce soir, ?! un dîner aux officiers de l'escadre austro-hongroisp. — Havas. Les Italiens s'agitent Rome, samedi. — La situation en Alba-? nie fait l'objet principal des commentai-1_ res des journaux. Le seul point, d'ail-— leurs, sur lequel ils paraissent unanimement d'accord, c'est la gravité de cette situation. Pour le reste, les avis sont très partagés. Le « Mattino » demande la division de l'Albanie en deux sphères d'influence, l'une italienne, l'autre autrichienne. C'est, dit-il, la seule solution qui puisse' garantir l'avenir. L' « Italia » estime que la démonstration navale, au sujet de laquelle l'ac-' cord semble se faire ei$re les puissances, sera insuffisante. Le « Messagero », qui blâme la conduite du prince Guillaume, espère dans une manifestation de la volonté de l'Europe. — Havas. L'impression à Vienne Vienne, samedi. — Une partie de l'opinion viennoise qui, malgré tout, était demeurée jusqu'à présent résolument optimiste, ne cache plus, aujourd'hui, son impression que la situation en Albanie est réellement grave. L'échec des pourparlers avec les insurgés et, dit-elle, > l'apathie des puissances dans la question albanaise, laissent apparaître l'avenir de l'Albanie comme plein de dan- | gers et de complications. La diplomatie viennoise se montre très active depuis 'quelques jours. L'empereur a accordé de nombreuses audiences, notamment, à l'archiduc-héritier, au comte Berch-told, au chef de l'état-major général i- baron Conrad de Hoetzendori. Les journaux parlent, aujourd'hui, " des longs entretiens qui ont eu lieu, s- hier, à la Ballplatz entre le comte r- "Berchtold, le duc d'Avarna, ambassa-i- dèur d'Italie et M. de Tsohirscvky, am-e- bassadeur d'Allemagne. En outre, Ismaïl le Kemal bey, qui est appelé peut-tre à i- jouer un rôle dans les événements qui i- vont se dérouler, a conféré, hier, lon-a guement avec le comte Berchtold. x- Le « Deutsche Volksblatt » croit savoir > qu'Ismaïl bey a déclaré qu'une interven-li tion européenne était devenue urgente. Izzet pacha, ancien ministre de la 'fé guerre de Turquie, se trouve également à Vienne depuis hier. 1 L ■» LES MONSTRES DE LA MER Les recherches scientifiques nous ap- j. prennent, de jour en jour, que l'étude i; des oiseaux et des animaux n'est pas o limitée aux espèces connues et à celles h qui ont existé et dont nous ne possé- li dons que des squelettes ou des osse- a ments: elles vont à la découverte de a nouvelles espèces dont nous soupçonnons q à peine l'existence. a Jusqu'à présent, on s'était imaginé que la baleine de cent pieds de longueur n'était qu'un mythe; mais des captures récentes, faites dans les régions à du Cap et de la Géorgie du Sud, ont démontré que certains cétacés pouvaient ^ considérablement dépasser cette dimension.Le British Muséum d'histoire natu-a relie a reçu dernièrement des spécimens remarquables, parmi lesquels l'omoplate d'une baleine. Elle mesure 6 pieds de longueur et dépasse, par conséquent, la taille moyenne de l'honora®, | LAMENTATIONS D'ENFAffr TERRIBLE clairvoyance tardive ministre|mal entourés députés trop dociles DR II est vraiment curieux de con-|f stater combien l'échec du 24 Bl—I mai a poussé les journaux épis-J* ■ copaux à la réflexion. C'est, parmi eux, une véritable débauche de sagesse, un concours d'aveux, au milieu desquels nous sommes embarrassés de choisir les plus amusants ou les plus significatifs. L'organe de l'Avêque de G and se distingue tout particulièrement à ce point de vue; c'est à croire qu'il dispute au « Courrier de Bruxelles » ses lauriers d'enfant terrible. Il a commendé par déclarer que c'était la politique broquevillienne qui avait valu à ses amis la dégelée du 24 mai. Puis, comme les officieux lui donnaient de la férule, le bonhomme essaya de se disculper, sans j toutefois désavouer ce qu'il avait dit tout d'abord. Ces pauvres ministres, dit-il, sont bien excusables de se tromper : Livrés à eux-mêmes et aux suggestions de leur entourage immédiat, les ministres sont exposés à l'erreur. Le monde politique de la capitale constitue un milieu très distinct au sein de la nation. Les rumeurs de l'opinion ne parviennent qu'aveo difficulté à s'y faire entendrê. C'est aux élus du corps électoral, aux députés qui restent en contact avec les masses, d'empêcher que les détenteurs du pcwivoir ne soient victimes, chaque jour, de graves méprises d'optique ou d'acoustique. \ C'est très flatteur pour l'entourage immédiat des ministres. A Bruxelles, on ne connaît rien; c'est à l'évêché qu'on pourrait ausculter ayee fruit l'opinion publique.Mais il y a aussi un petit bouquet pour les députés : Or, il faut bien lé reconnaître, le gouvernement n'a pas toujours reçu, de ses amis du Parlement, les conseils qu'il eût fallu lui donner, même lorsqu'il ne les demandait pas. Il n'a pas rencontré non plus, chez eux, les amicales mais fermes résistances qu'il eût fallu, en certaines occasions, lui opposer. Ainsi, M. Woeste a cessé son opposition au projet scolaire; futur comte, il n'a pas fait entendre aux ministres les conseils qu'il eût fallu, ni dressé les fermes résistances qu'exigeaient les lois fiscales, le projet Hubert, etc.... Nous ferons remarquer à l'extra-lucide du Chapitre de Gand, que nous n'avions pas attendu les élections pour constater la situation dangereuse créée par la docilité passive des députés de la majorité. Voici, en effèV ce que nous écrivions le 28 avril dernier : « Il y a quelques années, les Beeijflteert, les Delantsheere, voire même les Helleputte, stigmatisaient encore les .lenlorables expédients financiers dont ^ A/'fe^eons les frais au-jourd iiui. Cei aoht tues. Rap porteurs du budget des finances, orateurs de droite et ministres bluffent à l'envi et dissimulent la situation. » L'organe de l'évêque de Gand le reconnaît aujourd'hui en d'autres termes. Il a faWu la râclée du 24 mai pour lui dessiller les yeux. LES PICK-POCKETS DANS LESGRANDSMAGASINS Mme Van L..., domiciliée rue Marie-Christine, à Laeken, se trouvait, vendredi, vers la brune, dans un magasin de la rue Neuve. Au moment où elle s'est présentée à la caisse pour solder les achats qu'elle a,vait faits, elle a constaté qu'un habile filou avait ouvert la sacoche qu'elle portait au bras et en avait enlevé le porte-monnaie qui s'y trouvait renfermant sept billets de banque de vingt francs et quelque menu monnaie. . Mme Van L... a porté plainte à la police de la quatrième division. LES VOLS DE COLIS Vendredi, vers la brune, un ouvrier de l'administration des chemins de fer, déposait dans le corridor de l'habitation de M. Cruvelier, rue Van Artevel-de, 32, une caisse renfermant pour trois cent septante francs de films pour cinémas. Lorsqu'une demi-heure plus tard, le destinataire a voulu entrer la caisse dans son magasin, il a constaté qu'elle avait disparu. La police recherche deux repris de justice qui ont été vus, rôdant aux abords de la maison et sont fortement soupçonnés d'être les auteurs du vol. — Le même soir, un camionneur de la maison S..., rue Picard, à Molenbeek, laissa momentanément sans surveillance, son attelage devant un magasin de la rue des Riches-Claires, où il devait livrer des marchandises. Peu d'instants après, il a constaté qu'un rôdeur en avait enlevé une caisse contenant pour quatre cents francs de peignes et autres articles en celluloïd. LES MINISTÈRES PUBLICS AUPRÈS DES TRIBUNAUX DE SIMPLE POLICE La loi accordant une indemnité aux officiers de police faisant fonctions de ministère pqblic auprès des tribunaux de simple police, vient d'être promulguée; elle a effet rétroactif à partir du lor janvier 1914. Elle dit, en substance: « Indépendamment du traitement dont ils peuvent jouir, il est alloué aux officiers de police | judiciaire faisant les fonctions du ministère public près des tribunaux de police, une indemnité, mise à la charge des communes du canton. L'indemrfité est calculée de la manière suivante: Deux centimes par tête d'habitant du canton, sans que' le maximum alloué puisse dépasser 1,000 francs. La contribution de deux centimes par tête d'habitant sera réduite s'il y a lieu. Cette indemnité sera payée par les communes du canton, d'après la répartition faite par la députation permanente du conseil provincial sur la base de* la population. Les dispositions de la loi ne seront pas appliquées dans les cantqns qui ne comprennent qu'une seule commune ou une section de commune. Les indemnités spéciales accordées par certaines communes pour le service du ministère public près des justices de paix seront déduites de la contribution qui leur sera imposée en vertu de la présente loi. » L'AFFAIRE WILMART LES DÉBATS COMMENCERONT LUNDI Après dix-huit mois it demi que la 1 justice s'occupe de lui, Nestor Wilmart va être jugé. Lundi, à 9 heures, devant la 9* chambre du tribunal correctionnel, présidée ; par M. Henri De Le Court, vice-prési- j dent, assisté de MM. les juges Emile Simons et Oliviers, commenceront les débats de cette affaire sensationnelle. | Le temps a peut-être amené un peu 1 d'oubli sur elle, il n'a pu en atténuer la gravité. Depuis le jour où le scandale éclata, nous avons tenu nos lecteurs au courant des détails essentiels de l'instruction de cette affaire. Il nous paraît intéressant, avant de commencer le compte rendu des débats du procès, de donner ici un résumé des faits établis et des charges retenues contre les inculpés. L'ETINCELLE QUI MET LE FEU AUX POUDRES Au début du mois d'octobre 1912, M. le juge d'instruction Coppens était chargé d'ouvrir une instruction à chargé d'un courtier-démarcheur qui avait entre les mains cinquante obligations de la Compagnie des chemins de fer Gana-Terneuzen, appartenant à un de ses clients. Comme le courtier était introuvable à ce moment, selon l'usage, le signalement des titres en litiges fut dresse et communiqué aux banques et aux maisons de change afin de rendre impossible leur négociation. Quelque temps après, la femme du démarcheur, qui n'était pas en fuite mais en voyage, apporta les titres au juge d'instruction. Le plaignant se désista et cette affaire se trouva classée. Elle devait avoir d'autres conséquences. La publication du signalement des valeurs fit découvrir que les obligations, bien qu'elles ne fussent point sorties des mains du courtier, se trouvaient, en même temps, placées en reports en quatre ou cinq endroits différents. La colossale escroquerie venait à jour. Il se trouvait que la santé du juge, chargée de l'instruire, n'était pas bonne et cela fut la raison des mécomptes du début. Il était indiscutable à ce moment que les faux devaient provenir du siège de la société, mais l'on tarda à indaguer dans ce sens, alors qu'une rumeur singulière se répandait déjà en Bourse. Le mardi 8 octobre, dans la soirée, Nestor Wilmart, directeur-gérant du chemin de fer, fut averti que de fausses obligations avaient été découvertes et qu'une descente, du parquet était imminente au siège de la société, boulevard de la Senne, 111. C'était Dethier, un des inculpés actuels de cette affaire, qui lui rendait ce service. Il en avait été averti par un reporter chargé du service des informations dans un journal' bruxellois.On se rappelle les démarches audacieuses faites, à ce moment, par Wilmart. Le lendemain, il vit le chef de la police de la Sûreté, qui lui assura, qu'à sa connaissance, rien de suspect le concernant-n'avait été découvert. Néanmoins,'ie soir, le directeur-gérant lit charger, boulevard de la Senne, quatre malles de documents et les fit transporter dans son garage d'automobile, quai des Charbonnages, puis, dans la nuit, les documents furent transportés à nouveau dans un atelier de la rue Gray, loué dans la journée. On les y découvrit par la suite. Le lendemain, accompagné de M® P.-E. Janson, Nestor Wilmart se présenta au parquet, demanda à être reçu par M. le juge d'instruction Coppens, qui, se déclarant souffrant, remit l'entrevue au vendredi. Le vendredi matin, retour de Nestor au Palais. C'est M. le juge Devos qui le reçut. Ce magistrat venait de tenir le dossier de l'affaire, M. Coppens en ayant été déchargé sur sa demande, vu son état de santé. LA FUITE DE NESTOR Le directeur-gérant de la Compagnie Gand-Terneuzen, qui ne faisait alors l'objet d'aucune plainte ni d'aucune prévention, venait spontanément donner des explications à la justice. « Il s'agissait d'erreurs de « recouponnement », commises par un de ses employés. » Le juge, pris au dépourvu, demanda à Wilmart de repasser l'après-midi, pour examiner sérieusement cette affaire... Il ne devait plus lè revoir avant la mi-mars.Nestor avait quitté Bruxelles, en auto, accompagné d'un de ses amis, M. Ham-blenne, vers 3 h. 20, après avoir fait plusieurs visites en ville. Il était allé à Charleroi, où il avait pris, au train venant de Paris, des personnes qui devaient assister, le lendemain, à une chasse à Mariembourg. Ce soir-là, Nestor et ses invités festoyèrent à l'hôtel Pingé, de cette ville. Le commensal, à 8 h. 58 du soir, téléphona à Bruxelles au concierge du siè^e social de la société, qui lui dit que le parquet avait fait une descente dans les bureaux.Cette conversation le détermina vraisemblablement à fuir. Il fit chauffer son auto, partit pour Chimay et passa la nuit dans cette ville. Le lendemain matin, il prenait le train pour Anor. en France. Quelques heures après, il était à Momignies, d'où il téléphona à un garage de Chimay pour avoir un auto devant le conduire à Chantilly. Il abandonna la voiture en cours de route, à Saint-Quentin, et dès lors on perdit sa trace. On se rappelle avec quelle émotion on suivit, à cette époque, les recherches faites pour le retrouver, aussi bien à l'étranger qu'en Belgique. L'ESCROQUERIE Pendant que les policiers recherchaient de toutes parts le fugitif, le parqOet de Bruxelles' continuait activement ses investigations, èt bientôt on se rendit compte de l'étendue" du désastre. L'examen des livres de comptabilité et des documents saisis rue Gray, permit d'établir de quelle façon Nestor s'y est pris pour faire tant de victimes. Le capital de la Compagnie des chemins de fer Gand-Terneuzen se composait d'environ 15,000 obligations, dont 3,000 avaient été remboursées, et de 3,670 actions privilégiées 4 1/2 p. c. Ces actions étaient cotées en Bourse 530 fr.; les obligations 390 francs environ. Wilmart avait fait réimprimer 'un nombre considérable d'obligations, 60,000 comme les rapports des experts l'o»t établi ensuite. Nestor, personnellement, ou par le moyen de nombreux intermédiaires, qui touchèrent pour cela d'importantes com-%missions, avait placé ces titres en reports dans de multiples établissements ' ui s'occupentde ce genre d'opérations financières. Un <*rand nombre de particuliers avaient également consenti au directeur de la Compagnie de chemin de fer des prêts d'importances diverses sur ces mauvais papiers. Le taux de l'escompte variait suivant les cas, mais était d'une moyenne de 16 à 17 p. c. Il dut y avoir, à un oeitain moment. dans les établissements financiers, une sorte d'engouement irréfléchi pour « travailler » les titres Gand-Terneuzen, puis-que l'un d'entre eux avait, émanant d€ Wilmart et de plusieurs intermédiaires de celui-ci, 23,000 obligations en dépôt C'est là, vraisemblablement, la plus grosse victime; il y en a une. centaine d'autres. Quant aux fausses actions, Wilmart qui les avait fait numéroter au delà du maximum des vraies, elles n'avaient pas été mises en reports, mais vendues. Tous ces titres irréguliers ont été retrouvés el figurent parmi les pièces à convictior du procès, sauf 100 obligations et 13 actions.CE QUE NESTOR LAISSA 7 DERRIERE LUI Nestor était en fuite; il s'agissait d< 1 rechercher les autres responsabilités, e' également de réaliser l'avoir actuel di Wilmart, de façon à sauvegarder, autan' qu'il était encore possible, les intérêts des créanciers. Wilmart fut déclaré er faillite et M® Martin chargé de liquide] ses biens. A ce moment, Henri Wilmart, le frèr< de Nestor, fut arrêté et inculpé de ban queroute frauduleuse. Une ordonnance de non-lieu intervin en sa faveur et aujourd'hui il n'est plus au procès. Tous les biens appartenant à Wilmar et ceux de son frère, que celui-ci n< paraissait détenir que fictivement, fu rent réalisés. On se rappelle que Nestor, en dehoœi de ses intérêts de la compagnie de che min de fer, était propriétaire de plu sieurs immeubles: châteaux, maisons i Schaerbeek, fermes. Il avait des inté rêts dans plusieurs entreprises indus trielles; était_ administrateur d'un jour liai bruxellois; oropriétaire en tier: •d'un journal sportif, d une écurie d< courses. Il en résulte qu'à l'heure actuelle, M Martin détient, au bénéfice de la mass< créancière, une somme d'environ 1 mil lion, dont il faut défalquer des partici pations d'autres propriétaires qui, ac tuellement, sont toujours en contesta tion; d'autre part, en divers endroit des procès sont engagés et il en résulte ra peut-être de nouvelles rentrées d* sommes pour les créanciers. LES AUTRES INCULPES Dès le début de l'instruction, plusieur; personnes furent l'objet des investiga tions de la justice. Rasquin, directeur commercial de 1j compagnie, apparut comme ayant été 1< bras droit de Wilmart et comme lu ayant prêté un concours assidu dans se opérations malhonnêtes et, notamment dfjns l'élaboration de nombreux fau: bilans et faux en écritures comptables Le juge d'instruction rechercha égale ment quelles avaient pu être les respon sabilités de ceux qui avaient servi d'in tetrmédiaires pour les opérations de re ports. L'enquête porta sur de nombreuse personnes.-il apbkrut, en preïnier lieu que Alfred Waecnter avait été le princi pal auxiliaire de Wilmart; il avait i certains moments « travaillé » sur 19,00 obligations. Son secrétaire, Dethier, qui l'a vait aidé dans ce travail, a été comm-lui inculpé de participation à l'émis sîon des faux titres. Il en est de même d'un agent de chan ge, Van Hentenryck. Du côté des administrateurs de 1; compagnie, deux d'entre eux ont ét mis en prévention par le Parquet; l'a vocat Charles Demairet, qui a sign 43,000 titres faux, et Ithier, qui en a si gné 53,000. Ces titres portaient la signature d. deux administrateurs. WILMART EST ARRETE A REIMS Pendant que l'instruction continuait les bruits les plus singuliers, les fable les plus diverses circulaient à propo de la disparition de Nestor. Un jour, on affirmait sa présence ai Mexique; un autre jour, c'était au Por tugal ou en Espagne qu'il devait êtr< ou bien dans les Balkans. On annonça plusieurs fois son suicide à Hasselt ou dans l'océan Atlantique et il semblait qu'il allait être désormai introuvable. A vrai dire, au Parquet de Bruxelles on ne désespérait pas de le revoir ui jour; on avait l'impression qu'il devai être resté en relations avec des person nés habitant Paris et d'autres Dinant Il devait se trouver quelque part dans L région située entre ces deux villes. Un officier de la police judiciaire d-Bruxelles fut même chargé d'explore: minutieusement le nord-est de la France Enfin, le hasard, providence des poli ciers, fit découvrir Nestor à Laon. Com plètement rasé, les cheveux plats, sépa rés par une raie médiane « à l'ameri caine », Nestor Wilmart, sous le non de Dubois, habitait paisiblement depui; le 11 novembre à l'hôtel de la Gare, i Laon. Il se faisait passer pour le représen tant de la maison Desmarais, huiles e graisses, au Havre; à d'autres person nés il avait dit qu'il était Normand e représentant d'une fabrique de cidre. Au demeurant, l'hospitalière popula tion de la sous-préfecture ne se montrai pas indiscrète à son égard. On le tenait pour un homme d'âg< désabusé, retiré du mouvement de li vie à la suite de quelque déboire d'or dre privé et l'on n'en demandait pai plus long. « Dubois » était un charmant cama rade, le judicieux conseiller des habi tués des cafés qu'il fréquentait et- où i faisait la manille avec le notaire, le phar macien, et, ironie! le commissaire d< police. Il avait fait la connaissance d'un marchand d'engrais, M. Camu, habitant Les Eppes, près de Laon, et il avait convenr \ d'acheter avec lui de compte à demi un< villa dans les environs, à Festieux. Malheureusement, le maire de cette commune aimait à tenir en ordre ses registres municipaux. Lorsqu'il apprit qu'il allait avoir nr nouvel administré, il demanda au pseu-do « Dubois » de ne pas manquer de venir lui apporter ses papiers d'identité è la mairie, afin de l'inscrire sur les listes électorales. Cette intervention contrarie fort Wilmart qui no voulut plus remettre les pieds à Festieux M. Camu, intrigué par cette attitude, voulut avoii des éclaircissements. Il s'ouvrit bénévolement de ses inquiétudes à M. Re-gnault, commissaire spécial de la gare qui, consultant son livre des signalements des individus à rechercher, identifia le pseudo « Dubois » avec Nestoi Wilmart. Celui-ci se sentant soupçonné prit le train, Je mardi 11 mars, pour Reims. Il fut filé par M. Regnault et, à 9 heures du matin, il était arrêté par la police de cette ville à l'hôtel Continental. Il fut incarcéré à la maison d'arrêt et, le lendemain, M. le juge l)evos et M. le substitut Lacroix l'interrogeaient poux la première fois dans le cabinet de I UNE ÉCUYÈRE NEE Toute une série de jeunes écuyères, 1 presque des enfants, se disputent, cette année, les honneurs du concours hippique de Londres. " Voici miss Precce, déjà réputée pour ' son habileté, et son cheval favori, Van-darose. * M. Lyon-Caen, substitut du procureur " de la république. Le samedi 15 mars, Wilmart était ra-" mené à Bruxelles par l'express qui de-; vait arriver l'après-dîner à 4 h. 38 et 5 qui, pour la circonstance, fit un arrêt à " Ruysbroeck. De là, il prit le chemin de * la prison de Forest qu'il ne devait plus quitter de sitôt et l'instruction entra dans une nouvelle phase. 5 LES EXPLICATIONS DE NESTOR Nestor Wilmart, interrogé, s'efforça tout d'abord de démontrer que l'estima^ i tion du total de ses malversations > avaient été exagérée et qu'il en avait i retiré beaucoup moins de profits qu'on 5 voulait le croire. » Les débats, qui commenceront lundi, jetteront sur ses arguments, comme sur ceux de l'accusation, un jour décisif. Il n'entre pas dans nos intentions d'anticiper sur les événements. . Wilmart expliqua que la première émission de faux titres avaient été fai» tes dans l'intérêt de la compagnie d« v.e&SPin.tte .fer. gâtait fi&â&Uglafie ç-rt» _ une augmentation se'crete du capital, afin de lui permettre de remonter son i crédit et de favoriser une reprise par 5 l'Etat. Celle-ci conclue, on aurait remboursé les emprunts avec ce bénéfioa - réalisé et le tour était joué. î Les autres émissions avaient le mêm« - but, mais étaient destinées également à permettre le remboursement des em« - prunts faits à l'aide des précédentes et le payement des intérêts et commissions, \ Les experts-comptables commis pa* ' M. le juge Devos, MM. Defosse, Dumon, l Harte, Carpentier et Pairoux, établirent ^ que ces opérations de reports avaient été faites à concurrence de 17 millions, sur 3 lesquels 3 millions 600,000 francs ont été " payés en intérêts et commissions aux intermédiaires, et 5 millions 400,000 francs ont été remboursés. Nestor ue prétend pas que toutes ce# 5 sommes ont été utilisées dans l'intérêt â de la société dont il était le directeur, mais qu'il en a été»ainsi d'une grande ! partie. Celles qu'il avait affectés à un au-. tre usage, il espère démontrer qu'au mo-î ment de la découverte du scandale, il était à même de les réaliser et de les res* tituer sans de trop grandes difficultés. » Les experts déjà nommés, ainsi que 3 MM. Van Breuse et Beckers-Heger, ingénieurs chargés- de l'expertise de la gestion de Wilmart, en tant que directeur-[ gérant du chemin de fer, élucideront ces t points contradicioirement avec M. Bar-. bier, chargé d'une contre-expertise par la défense. 1 L'importance des ressources personnelles de Nestor Wilmart formera aussi un ; des points principaux du débat. Alor» " que l'on estime généralement le patrimoine personnel de Wilmart à environ ■ 1,900,000 francs, lui se fait fort de mon- ■ trer qu'il était près de trois fois plus • considérable et que son revenu annuel • approchait de 500,000 francs. | LA DEFENSE DES AUTRES i PREVENUS Pour établir son système, Nestor Wilmart déclare que son comptable Rasquin, les deux administrateurs Demaret et Ithier, ses deux principaux démarcheurs Waecliter et Van Hentenryck sauvaient que les titres étaient faux. Ces personnes, au contraire, affirment qu'elles ont été de bonne foi et trompées par leur ancien ami. Cela nous réserve de fameuses joûteê oratoires entre M. le substitut Pholie® et les avocats- des prévenus : M®' Mori-char, Corbiau et Roosens pour Nestor Wilmart; Sand pour Rasquin; Picard, Jamar et Debroux pour Waechter, Huys-mans père et fils pour- Dethier; Coose-mans pour Charles Demaret; Thoma* Braun et Wauwermans pour Van Hentenryck. AU COUTEAU ET AU REVOLVER UN DRAME A BORD [De notre Correspondant.] Marseille, samedi : Ce matin, une discussion, qui a dégénéré en scène de meurtre, a éclaté à bord du voilier « Ma^ rie-Thérèse », ancré dans le vieux port. A propos d'une contestation au sujet de leur travail, le maître u équipage, Guillaume Gonibec, âgé de 36 ans, et le matelot Yves Giaffrezie, en vinrent aux mains. Ce fut une lutte féroce au couteau et au revolver, une poursuite éperdue sur le pont du navire. Terrorisé, l'équipage n'osait s'interposer. Jiaffrezie, atteint d'un coup de couteau à la tête, abattit à coups de revolver son adversaire qui fut tué net. Le blessé est à l'hôpital. Le cadavre de la vio*-*^-* transDorté à la Mordue.

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1906 tot onbepaald.

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