La dernière heure

4211 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 31 Juli. La dernière heure. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s46h12wz8t/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

fin- - ■ BUREAUX 9, RUE ST-PIERïtE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Le» jours fériés de 10 à midi lies annonces ot réclames sont reçues aux bureaux du journal ! et à l'AGENCS KAV£.S, 8, place des SŒartyrs. 8 (lw étagre) à Bruxelles. La Dernière Heure *■■■■ 1 ■' SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par efcpert» comptable» assermenté* près de» tribunaux, le» tirages quotidien» » et moyen» de ses numéro* payant*. Constat : iatid . nénoi wnrfisiînç LE PLUS GRAND JOURNAL BELGF, LE MIEUX RENSEIGNÉ =s=te=s= .1 ... ■ . ... , 1 — I PAR JOUR : 125,922 NUMER N* 212 NEUVIÈME ANNÉE VENDREDI 31 JULI ET 1914 CINQ'CENTIMES I'-■£ ^ ■' " ' VEILLÉE DES ARMES Il ne faudrait pas' s'imaginer Paris en proie à la sombre inquiétude. Jamais les boulevards n'ont été plus animés, et d'une foule plus exubérante. Personne ne désire la guerre, mais personne ne la craint. Certes, la paraljsie qu'elle apporte à la circulation des capitaux, aux affaires eu train, mécontente sourdement les gens. .Mais on déclare qu'il vaut mieux en finir une bonne fois. On en prend son parti, et on redevient gai, par caractère national. Du danger d'être blessé ou tué, pas un mot! Et pourtant les statistiques de 1870 sont là, affirmées par la prime de guerre qu'exigent les compagnies d'assurance : Cette prime est de 10 % du capital assuré, parce que telle est la mortalité qui a sévi sur les soldats en 1870. Un sur dix des jeunes gens et des hommes faits qui se montrent en riant leur livret militaire, restera donc sur le champ de bataille. Mais la race est tellement brave, que je puis affirmer qu'aucun n'y songe, même une minute. 11 faut mourir un jour. Mieux vaut que ce soit pour quelque chose d'utile! Tel est le raisonnement que j'entends formuler sous toutes les formes, avec une désinvolture qui n'est pas feinte. Chez les hommes mariés, pour1 tant, on sent percer une rapide angoisse quand ils parlent de leur salaire ou de leurs appointements, qui faisaient vivre la nichée, et qui vont cesser. Le soldat, lui, sera nourri, mais sa femme, mais ses enfants? Qui leur donnera la becquée? Ce sera la gêne. Ici les fronts se rembrunissent. Souffrir pour le pays soi-même, ça va! Mais que les femmes et les enfants pâtissent, ceci serre le cœur et fait maudire la guerre! Cependant, si l'Allemagne atta que la Russie, peut-on laisser.toni-ber une alliance qui a été jurée sur l'honneur? Cette forfaiture môme ne servirait à rien, car l'Allemagne a trop d'intérêt à remplacer la Russie peu vulnérable et l'Angleterre intangible par un ennemi à portée de la main, pour souffrir qtie la France reste neutre et puisse en- avec dés forces intactes en faveur de qui lui plairait! Ce n'est donc pas Paris qui, par chevalerie envers Saint-Pétersbourg, va se jeter sur Berlin. C'est Berlin qui ne lui laissera pas le choix de l'abstention. Ceci supprime toute discussion sur les devoirs de l'alliance. On attend stoïquement ce que l'homme de Berlin décidera. S'il attaque, on se défendra. Le problème s'étudie à Berlin, non à Paris. Une fois que les dés en seront jetés, une lois que chacun aura fait le sacrifice de ses aises et même des aises des siens, ces mêmes Français, ces mêmes Parisiens seront aussi obslinés à lutter jusqu'au bout qu'ils auront été lents à s'échauffer. Car, ce qui coûte dans la guerre, c'est l'entrée dé jeu, l'adieu au confort habituel et aux conceptions normales de la vie pacifique. Une fois rendu à la vie sauvage, l'homme redevient vite le primitif aux instincts violents. L'idée que la France joue son indépendance rendra ces combattais farouches, exaspérés. Pour le haut commandement, les généraux français sont presque tous trop âgés; mais avec des états-majors composés de commandants et de lieutenants-colonels vraiment jeunes, vraiment dispos, de pre-ïniefr ordre! Et ceci compensera cela. Ne pas oublier qu'il suffit à l'armée française de tenir pendant trois ou quatre semaines, au.bout cle quoi i armée russe entre dans la partie. Or, même après l'ïnvestis-semcpl de Metz et la capitulation do Sedan, la Francr de 1870 a tenu pendant des mois! Et il n'y a aucune comparaison à faire entre l'armée vieillie de l'empire et la jeune armée républicaine, élevée à l'école du malheur. L'armée est donc animée d'*in moral supérieur,, et sa préparation technique n'est guère inférieure à celle de l'adversaire. Dans ces conditions, beaucoup de Français sont optimistes. Ils craignent que les années qui viennent les affaiblissent à l'intérieur plutôt qu'elles ne les forlHlent. A l'extérieur, le jeu des alliances peut tourner. La Triple-Entente trouvera-t-ellé jamais pareille cohésion? Si donc Berlin assume l'offensive. Paris après le premier instant d'émotion, prendra presque gaî-ment son parti. « Puisque c'était inévitable, mieux vaut maintenant! » telle sera la pensée de chacun. Et même une première défaite ne démoralisera personne, à cause du soldat russe à l'horizon... Maurice de Waleffe. I VOY JPAGE 8 1 | LA DROLERIE DU JOUR | • / Le présent numéro appartient à nés éditions régulières et ne peut être mis en vente comme " édition spé-it caaGe SJoiiS rappelons aux ; a marcIsaBr.ds qisfsÈs dos- < ,e weïît se SïCB'tîer à erser ! j_ le tâtre sîe ss La BernÈère [ is Retire „ sans ajouter 'j ai:ci;ne indication ccn- ' ,r cernant Ses informa- j iËiffiiresq&siysŒnf: ptsbiêées. i ï UNE MAISON J ? SACCAGÉE i " PAR DES CAMBRIOLEURS j A SCHAERBEEK j a f -• Lorsque MM. les cambrioleurs volent, ^ ils ne font qu'exercer leur malhonnête i y1 profession; mais lorsqu'ils détruisent, c souillent et brisent méchamment des ob- V jets qu'ils ne peuvent pas emporter, et r G cela dans le seul plaisir, ils outrepassent ^ ;! certainement les règles de leur corpora-tion et seraient certainement flétris s'ils j comparaissaient devant un jury d'hon-7 neur (?) composé de leurs pairs. r ^ Ce sont de ces voleurs, pires entre les ^ pires, grossiers, imbéciles et pervers, qui G ont saccagé, cette nuit, l'habitation de M. Stevens, professeur de musique, 277, !_ rue du Progrès à Schaerbeek. M. Stevens était en villégiature à Os-L" tende et sa maison, inhabitée, était lais->1 sée à la garde d'un voisin, M. Hernal-:i steen. a Celui-ci, comme de coutume, voulut y faire une ronde ce matin; mais un spectacle désolant l'y attendait. La porte - d'entrée était entr'ouverte. A l'intérieur, S tout était dévasté. Un désordre indes- 0 criptible y régnait. On eût dit qu'une h bande de fous furieux s'y étaient livré c bataille. Les portes des meubles étaient - défoncées et brisées; des cadres vides, qui v 1 avaient contenu des tableaux de valeur, ^ pendaient lamentablement aux murs.Les d parquets étaient jonchés d'objets dispa- j< rates, la plupart en pièces. t< Tous les objets précieux et emporta- ° bles avaient disparu. Le butin a été con- ti r sidérable, mais le préjudicé causé par la P 3 méchanceté destructive des voleurs est 2 plus grand encore. • M. l'officier de police Vandèrmeulen a n été prévenu de ce 'Cambriolage; il a fait v - une enquête sur le^: lieux et a rassemblé 3 toutes les indications utiles permettant ^ de le mettre sur Ja trace des voleùîs: " M. Stevenb rappelé par télégramme, est attendu, afin qu'y signalement d? oujds puisse tTh (Tresse. i r Le parquet, averti fera une descente * sur les lieux. ON ARRÊTE A LAEKEN l DEUX VOLEURS DE ZINC v r< Depuis un certain temps déjà, de nom- n > breux et importants vols de zinc sont commis dans dos bâtiments en construc- a tion, à Laeken. Cette nuit encore, des r< - malandrins se sont introduits dans la . cour de l'école communale, rue Claes- sens, actuellement en transformation, et u [ y ont enlevé une grande quantité de zinc des toitures. e] Les voleurs allaient s'éclipser avec s; leur butin, quand ils furent surpris par ]£ un agent de police. Les deux escarpes a s'enfuirent en abandonnant un volumineux paquet de zinc. L'un d'eux, après une chasse mouvementée, put être rejoint. C'est un nommé Louis F..., 24 ans, domicilié à Laeken. Interrogé par la police, il a dénoncé son complice. Celui-ci, un nommé Pierre D.... habitant Schaerbeek, a été arrêté ce matin. Tous deux ont été écroués à la <lisx>osition de la justice. " UN VOL s AU MINISTÈRE DES COLONIES ï g, Le 17 juin dernier, les nommés Paul D... et Jules T..., en tquête d'un « bon IV. . coup » à faire, apercevant, rue de Bré- L derode, grande ouverte la porte du mi- 1' ni stère des colonie?, pénétrèrent dans te > l'immeuble et entrèrent dans l'un des rr bureaux, où ils s'emparèrent de deux si machines à écrire d'une valeur de 625 ei francs chacune, qu'ils s'empressèrent s i ■ d'aller offrir en vente à vil prix. Arrêtés ei l sur les dénonciations de l'une des per- ti , sonnés avec lesquelles ils avaient tentés gi de traiter, les deux voleurs viennent dt ir comparaître devant la 8' chambre correctionnelle, qui les a condamnés chacun f,£ a un an cie prison. ]ô LA FEMME I ET LE PROGRÈS S Sf Le dernier cri de la fashion, à Londres, c'est l'éventail électrique. Adieu les jolis gestes de jadis: il suffit de prendre un bouton et d'approcher du visage l'appa- L' reil, qui n'est qu'un ventilateur portatif va mû par une dynamo minuscule. Le con- pc fort y gagne, mais la grâce y perd. ar ' . i LES DÉMÊLÉS DU DUC ET DE LA DUCHESSE D'ORLÉANS 1 Il y a trois jours, nous avons annoncé uccinctement que la question des dé-nêlés conjugaux du duc et de la duchesse d'Orléans venaient d'être réglés >ar des arbitres. Ceux-ci, nous l'avons lit naguère, étaient MM. Holvoet, God-lyn et Remy, tous trois conseillers à la ouc de cassation. Les débats ont pris fin après des confé-ences qui ont dur»3 trois mois. L'archi-luchesse Marie-Dorothée d'Autriche, lièce de l'empereur François-Joseph, ré-lamait à son mari, le duc d'Orléans, le layement d'une pension alimentaire et a restitution de sa dot. Ce litige était de la compétence de la nagistrature belge, étant donné que le lue d'Orléans réside depuis plusieurs an-lées dans notre pays, où il occupe une iropriété sise aux environs de Tervue-en.La sentence fait droit a la plupart des evendications de la demanderesse, re-•résentée par M" Eug.Hanssens et Fran-is Wiener, à qui elle alloue une pen-ion annuelle de 60,000 trancs, la remise l'une somme de 80,000 francs et l'usu-ruit des bijoux de la miison de France n possession de la communauté, bijoux valués à plusieurs milli ms, et d'une va-mir historique bien supérieure encore, ? i l'on compte que parmi ceux-ci figurent s 3 beau collier de la reine Marie-Antoi-ijtte et le fameux diamant dit « le Pen-hièvre ». Le duc, pour qui plaidait M® Salle, du | arreau parisien, et M® G. Leclercq, avo-at à la cour de cassation de Belgique, este, nous l'avons dit, séparé d^ fait 'avec sa femme, mais il est tacitement onvenu que les époux ne divorceront aa- PRÈS DE DOUR LI JN H0UILLEUR VEUT TUER SA FEMME Mons, jeudi. — Un drame s'est déroulé, ^ ier soir, à Wihéries, petite commune du anton de Dour En 1912, après plus de dix ans d'une ie conjugale malheureuse, les époux lfred V... et Aimée V... avaient décidé RE 8 se separer. Le mari, un houilleur, au-rard'hui âgé de 34 ans, était allé habi-;r la France, tandis que sa femme et :>usine avait lçiué une petite maison si-îée rue Basse, à Wihéries, et travaillait „ aur pourvoir à sa subsistance. Alfred V... revenait de temps en temps ans son village et, hier, il arriva le , latin, but de nombreux petits verres, et i îrs 3 heures s'arrêta chez sa femme. |j| Il était sous l'influence de la boisson. 17^ ans mot dire, il s'arma d'un gros tison-ier et se s lisissant de sa femme, lui Lt : « Je vais te tuer,! » A.imée V... appe- et 1 . au sec;Ars, mais au même moment 0CC; ■ " • ; n i—cL5-^-4n i. s;ilj? Aê* «-dei vv. nts coups de son ajjme qui lui firent CyC ne grave blessure au sommet du crâne. no^ La blessée continuant à appeler au gUe icours, son mari se lança sur elle et ^ li porta deux coups de couteau dans le ^ mtre. son Des voisins, attirés par les cris, arri- con brent bientôt; V..., profitant du désar- lité >i, prit la fuite et disparut. La gendar- a,us erie de Dour, appelée immédiatement, ran ! mit à la recherche du meurtrier et not îquit bientôt la certitude qu'il avait L >passé la frontière, non éloignée du un îste. not Aimée V... a été soignée immédiate- qu'< ent; son état est grave. trai Le parquet de Mons, qui se trouvait P i descente à Dour, s'est transporté aus- tral tôt à Wihéries, où il a pu interroger la , femme V..., qui a raconté la scène gra jx magistrats. son ■ 1 —> uns EMOUVANT INCENDIE $ RUE AUX CHOUX J ent: Vers deux heures et quart de l'après- où iidi, le populeux quartier de la rue aux cite houx a été mis en émoi par un incen- foli ie qui a failli avoir des conséquences tisn \aves. fre? Le feu s'est déclaré dans l'immeuble bou tué à l'angle de la rue des Roses, dans atte ne chambre à coucher du deuxième éta- la \ donnant rue aux Choux. ain: C'est pendant l'absence de la locataire, d'ui 'me B..., que le feu a pris chez elle, une 'alarme a été donnée par un voisin. A N arrivée des pompiers des différents poâ- bou s, le3 flammes faisaient rage. Une fem- Nos e qui habite seule une chambrc-man- nus irde située au-dessus de l'apartement raie i feu, se montrait à la fenêtre en pous- que int des cris de détresse. Les sauveteurs not: irent toutes les peines du monde à nac anquilliser l'infortunée et c'est avec reir ande difficulté qu'on est parvenu à la mie ettre en lieu sûr. _ A Il est vrai que les flammes qui sor- au ient par la fenêtre du .deuxième étage pay chaient la façade et. menaçaient de se trai •mmuniquer à la toiture. Après une gail îmi-heure de travail, tout danger fut dev :arté t h ie Tout ce que contenait la chambre de mei me B... a été détruit et les dégâts oc- qu'i isionnés nar l'eau aux étages inférieurs écla >nt également importants. k spe< On suppose que l'incendie a été provo- dev lé par le réchaud à gaz que la loca- ire avait laissé brûler pendant son _ >sence. LE FEU DANS UNE SCIERIE d«L; MÉCANIÇ US v™; mag sera Un incendie qui, sans la prompte in- ter. rvention des pompiers, aurait eu des nséquences très graves, s'est déclaré, fjen1 rs trois heures de l'après-midi, dans b0<£ ie scierie mécanique., rue des Gou- q\ ns, à Anderlecht. brui Le teu aVait pris dans le séchoir r^se stallé au-dessus de la chaudière. Qi Aussitôt, les flammes prirent des pro- eraT rtions inquiétantes et on craignit un ibrasement général de l'usine. Heu- fie ;1 usement, les pompiers accoururent t0m entôt sur les lieux et, après une demi- vjjie ure d'efforts, tout danger put être con- ^ies ré- And Néanmoins, les dégâts occasionnés lg f nt assez importants. a _ test( TUERTA EST PARTI ES? Kingston (Jamaïque), mercredi. — pR. ancien président Huerta a affrété le peur « Matia » eo partira dimanche P/ ur Santander avec sa famille et ses tiqu lis. — Reuter. tion si LA GUERRE RESTERA-T-ELLE LOCALISEE ? ELLE EST LA GRAVE QUESTION DU MOMENT M I i - «4 ' - * ' ï RAPPEL DECLASSES I AYONS COMF1 ANCE (ANS N0T1 la DROIT — MONTRONS L'I XîMPLE DU SPECT DE NOT IV NEUTRALITÉ PAS DE HAINS DE CLASSE )US PRÉTEXTE D : PACIFISME -^Pf; ' Depuis WàteriO' — iV y.acrra un siècle l'an j rociiam — la i Belgique n'a ph c ^mu, l'inva-i sion. La révolu! "IV. de 1850 'eut ' le caractère d'uïw f,'<Trr civile, 'étranger ne faulajr VôI, è'cette ision, que pour n» r\ eûw en aida. . J.-. .. _ nrfc i. loue. Jama , cifins son uistoire,-re pays n'a traversé une aussi Ion-période, sans servir de champ de iille à ses puissants voisins. ussi, beaucoup de nos concitoyens fc-ils optimistes, malgré tout. Ils ont, ime nous, confiance dans la neutra-qui nous est garantie, confiance u dans l'intérêt qu'ont les belligé-ts de respecter notre territoire et •e arrritëe. 2s grandes puissances violeraient engagement solennel en franchissant :e frontière et tout porte à croire illes ne s'y résoudraient que con-ntes par les événements, our imposer le respect de notre neu-ité, il importe, avant tout, que nous respections nous-mêmes. Dans les /es circonstances, que nous traver-5, nous ne devons être ni pour les , ni contre les autres, antentons-nous de rester de bons ?es conscients de leurs devoirs et leurs responsabilités. 'est toujours une triste tâche que e qui consiste à attiser des haines •e les hommes. Mais, à une heure de communs dangers menacent les yens, cela devient une dangereuse 2. Ceux qui représentent le patrio-îe comme l'unique défense des cof--forts, qui disent aux ouvriers: les rgeois sont des « couards », ils ndent que vous vous fassiez ^ trouer peau » pour eux; ceux qui jettent ;i la suspicion parmi les hommes i même pays menacé commettent mauvaise action. • 'y a-t-il pas, parmi nos soldats, des rgeois aussi bien que des prolétaires? officiers sont-ils, par hasard, deve-des manœuvres? Nos industriels se-nt-ils plus épargnés par le fléau le prolétariat3 Non; au moment où •e territoire et nos libertés sont me-?s, tous les citoyens du pays cou-, des périls équivalents. Leur pre-r devoir est de rester unis. i lieu de semer l'envie et la haine, lieu d'énerver la force morale du s et de l'armée, il importe, au con-re, de saluer nos. soldats qui, si làrdement, se rendent à l'appel du 3ir et de leur manifester la sympa-et la confiance par les encouracre-ts dus à la grande et noble mission Is vont accomplir. Si la guerre te à nos portes, nous donnerons le •tacle d'un peuple conscient de ses )irs et digne de vivre respecté. : BOMBARDEMENT DE BELGRADE )ndres, jeudi. — D'après une dépêche /ienne au « Daily Mail », le feu des j itors autrichiens aurait détruit la j le citadelle de Belgrade et endom- j é le palais royal. Des incendies se ient déclarés dans Belgrade. — Reu- is nouvelles de Budapest préten-, que l'Autriche se serait emparée de rade après bombardement, i n'a aucune confirmation de ce t qui doit être accueilli sous toutes rves. i mande d'Athènes au <r Daily Tele->h » : La légation serbe a reçu une ■che de Noke, selon laquelle Belgra-été bombardés. Plusieurs obus sont Dés dans différents quartiers de la et ont causé des dégâts considéra-. La banque anglo-serbe et la banque revitch ont été également atteintes, directeur de ce dernier établissement î blessé. Les deux banques ont pro-i auprès de la légation allemande, s deux adversaires échangent des •s de canon à Vikitza, à cinq kilomè-en-dessous de Belgrade. — Reuter. L'IMPRESSION A PARIS VES MESURES EN PERSPECTIVE ris, jeudi. — Dans les milieux poli-îs, on considère toujours la situa-comme grave et les nouvelles que . 't.» :N BELGIQUE - EN ROUTE l'on- reçoit ^Allemagne sur les préparatifs militaires faits par cette puissance, laissent supposer que la tension actuelle peut encore se prolonger. Le gpuverne-hient français continue cependant-' à s'employer pour rechercher, d'accord | avec les représentants des ipuîs§a,nces, un' terrajn de eonoiîiation et, l'on no* doit l pas, rna'lgre tout, désespérer dé la rêus-' site de ses efforts. M. Viviani a c.opféréi au ministère d^ l'intérieur, avec plusieurs de ses collègues. Il a été, reçu par le président de .a République. On déclare au ministère des finances à 11 heures 1/2. du matin, que jusqu'à présent, aucune décision offiç^lle n'a été prise en ce qui concerne la prorogation de lia liquidation de fin de mois, Oêtte prorogation est néanmoins infiniment probable et la mesure appa^ît comfne imminente. Eu ce qui concerne un moratorium, ou'bn sensbl • demander de certains éft-^ - .uhmn.te, pourrait être prise que dans un cas d'impérieuse nécessité. On ne considère pas que la situation commande cette mesure, que seul l'état de guerre justifie généralement. — Havas. L'ATTITUDE RUSSE EST MENAÇANTE Sàint-Pktersbourg, jeudi. — La Russie ne fléchit pas dans sa détermination de défendre la Serbie. On attend ce soir la publication d'un manifeste impérial. Les parois politiques^ont trêve à leurs différends. La proposition attribuée à l'Autriche d'attendre l'occupation de Belgrade pour commencer la discussion des conditions est considérée comme inacceptable. On considère que la situation est toujours grave. Mais dans les milieux diplomatiques de la Triple-Entente, malgré tout on refuse à la considérer comme désespérée. LA MOBILISATION EN MASSE Saint-Pétersbourg, jeuc1!. — Un ukase de l'empereur rappelle sous les drapeaux : 1* Les réservistes de 23 gouvernements en entier, de 71 districts et de 14 autres gouvernements; 2° Une partie des réservistes de 9 districts et de 4 gouvernements; 3° Les réservistes de la flotte de 64 districts, 12 gouvernements russes et un gouvernement finlandais; 4* Les cosaques congédiés des territoires du Don, de Kouban, de Terek, d'Astrakan, d'Orenbourg et de l'Oural ; 5* Un nombre correspondant d'officiers réservistes, de médecins, de vtéérinaires, etc. En outre sont réquisitionnés un nombre correspondant de chevaux, de voitures, et d'attelages des gouvernements et districts mobilisés. — Havas. POUR LA GARE DU NOR-C '*« "a ON ÉTEINT LIES PHARES S.iiNT-PÊTERSBO'URCk jeudi. — Une c*r 3ulàire des services hydrographiques an nonce que les bateaux-feux: de Libau Lyser-Ort et Swaulfer-prt sont retirés Le phare de Mcnsch r jet 'les* feux d'< Roongrund et de SmUT-'J'rongrund so.n éteints. Près de Sébastopol.'tous les feux ?aàf/celui de Cherones, *ont éteints L'qntrée • de Sébastopol est interdite nuit, -r- Havas-Reiitér. LINE MESUBE SIGNIFICATIVE v£Uint-Pét"rseoukg, jeudi". Le Tsa a 'décidé de suspendis .ptovisoirenien Les efîeta de 1 arrêté au conseil des mi nlstres approuve par lui,''à la date^di 3 avrif. concernant l'acquisition d'im meublei par les-'sociétés par actions, e la limitation du nombre des israélite a' Ôdmettre dans ces soçiqté^. La Bourse de Saint-Pétersbourg ëer terinétf jeudi et vendredi. Samedi, s les circonstances le permettent, ell s'qmrira ' 't.- ôt. - Reuter. -'i ^-^rr^ix , lj t i ot fatale. Ils l'accueillei t avec sympa thie en assurant que toi*s les Russes ; répondront comme un seul homme dan un calme confiant. Tous cbnsidèrent qu la situation est plus tendue. Ils décla rent que les chances de paix s'affaiblis sent d'heure en heure. La plupart de articles se terminent par un appel près sant à l'empereur Guillaume comme aï bitre du moment. Malgré la déclaration de guerre, dit ' c< Retcïi », il faut que les puissances poui suivent les démarches. 11 serait fou qu la France, l'Allemagne, l'Angleterre s lancent dans le goui : de la guerre pai ce que l'Autriche-Hongrie estime ^ qu la réponse serbe manqj-2 de sincérité. Le même journal conr' lère que l'Au triche-Hongrie a rendu son cas plus mau vais après avoir commencé malhonnête ment la guerre, en violent maintenan les lois de guerre par le bombardemen de Belgrade, ville ouverte. Le « Novoie Vremia » traite de railleri à l'égard du droit international et d l'opinion publique les actes de l'Autri che-Hongrie. Nous sommes persuadés dit le journal, qu'on ne trouverait pas ei Europe une seule personne pour juge que les prétentions autrichiennes sont d bonne foi. ;> Pour le «Don» la proclamation de l'em pereur François-Joseph est écrite san coiïviction. — Reuter. PESSIMISME A BERLIN Berlin, jeudi. — On signale de plu sieurs villes, notamment de Cologne e Dresde, que les grands ponts uu che min de fer et les travaux d'art son gardés par la troupe et la police. Le comité de l'association national des syndicats des travailleurs, qui com prend plus de 1,250,000 adhérents, i lancé une protestation contre l'attitud* des socialistes allemands, affirmant qu toutes les classes de l'empire sont soli rlaires pour la défense de l'honneur d> l'empire. Les journaux estiment qu'on doit d< EN ATTENDANT L'HEURE DU DEPAR' plus en plus craindre d'êtrp à la veilk d'une Coriflàj^atpnJ générale. Certain* se demandent pourquoi on-^n'a pas pris déjà plus, - de .tnesures ''do, précaution ptotr assurer «ppfovi^lonn^pientÉ e empêcher les exportations des (Kreales 'et du charbon. — Router. L'OPIN1 ON ANGLAIS| Di.yISEE Londres, jéùdi. — I>e ministère de lt guerre fait savoir qu'il n^est. pas ques tion du to^t de mobilisation. Les me sures prises çont mësurevs*de simpîi précaution. -, L'Amirauté fait un co!nmuriifiué-.ideh tiqua A çeluj du. rn^fide 1 guerre Les journaux annoncent cepéndan que Ja prernièiré llqtte, est . partie d-£çrt>land, hier, pour Une destina^ioi mconmie, dan s la d-irection d'ç l'ouest Elle avait reçu des ordres secrets,. On mande dé' Malte que, pendant4.out la nuit, les préparatifs militaires 'on coû,tip.ué 'saiis interruption. Tous les oi ficierS'en. congé auraient été rappelés L'arsenal dçpicue une grande activité Qg y a travarllé to^ute la nuit Un grand nombre d'officiers anglad çetraitçs sont allés offrir a la légatioi de Serbie de prendre du sefvice dan r - ! ■; : L". Le « Tioieç k» écrit: Si la ,1'rauçe et tes frontières bel^e soçit me^àc^cs,^ nous Saurons agiri Nou ne porfVqns pa- plus: voVr la Vranc écrasee par l'AUeina^ne, uous ue poi vons pas plus pJrmcctre ^iie Kéquilibr éuropfèïi soit bouïeversé au préjudic de la France, que l'AUenvigu^ de toi l'Autriche écrasée y>ar La Russie ni d permette que l'équilibre europeen so: ( détruit' au préjudice* de son alliée. Dans une telle cause, s'il faut qu'ell soit jftgée par' les armes, -nos aipis- < nos ennçrius constateront que npu sommes Capables en Angleterre. de non unir., dans une commune pensée et Un commune aôtioru Nous avons eu à soi ' tenir une grande guerre, qui a duré u j qiiart de siècle. Pendant tout ce têmp; t il n'y avait plus de partis eh Granœ Bretagne et ce fut cett<^ union'qui nov assura, la victoire contre le monde, e [ armes/ C'eèt cette union qui nous perm£ifci encore de vaincre, si notas sorirrnesv'coi Craints de nous mettre en campagne. -r Reuter. J L'ELEVATION i DU TAUX DE L'ESCOMPTE A LONDRES r 1 t LofiDRÉs. jeudi. — .La Banque d'Aï -gleterre a porté h; taux de son éscoinp' 1 à 4 p. c. iv juter J L'ITALIE SE J*e?_RVE TOUJOURl Romb i'îfedi, - Une note^ofïicieuspi'd _ dent du O* ns n et e rniniaii^ .. - .. 7 Tes étrangères au sujet de l'attitude c . l'Italie dans le conflit actuel, est dénu< ; de tout fondement. ; Les Bourses de Rome et de Milan oi . suspendu leurs opérations à terme. : L' « Osservatore Romano » dit que ! ^ gouvernement autrichien a communiqt au Saint-Siège la déclaration de guerr On semble avoir perdu l'assurance d< ? premiers jours dans l'efficacité de l'œi . vre de médiation. L'Allemagne, dit-o] 2 doit montrer, maintenant, si réellemei ? elle a voulu et veut encore la guerre, ci . elle seule peut dire à l'Autriche, en < ï moment, des paroles décisives dans sens de la paix. Le journal socialiste « Avanti » ai . nonce que les représentants du parti s . cialiste italien doivent se mettre d'à t cord demain à Bruxelles avec leurs co t lègues d'Autriche pour se réunir dire tement avec ceux-ci à la fin de la s i maine à Venise. — Havas . ; LES PAYS-BAS RESTENT NEUTREÎ La Haye, jeudi. — Le « Journal Of] i ciel » publie la déclaration de neutrali r absolue des Pays-Bas dans la guerre au 3 tro-serbe. Le « ïelegraaf » publie un article d'u ; ancien ministre plénipotentiaire recon - mandant au gouvernement nterlanda de faire une démarche auprès du gouve nement britannique afin qu'il exerce st la Russie une influence pacifique et apa santé en faveur du maintien de la pai en Europe. L'article se termine èn fa * sant appelle à la reine Wilhelmine, coi nue comme championne de la paix un s verselle, pour qu'elle fasse, des effor ; personnels auprès de la Co.ur anglais afin d'atteindre ce but. ^ A la suite-de la formation du syndici [ des banquiers, la Bourse d'Am^terdai 5 sera rouverte; toutefois, le comité de 1 [ Bourse a décidé de ne pas encore faii ; cette réouverture aujourd'hui. — Reu te l\fnïr- cint« O \

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes