La dernière heure

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s.n. 1914, 24 April. La dernière heure. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0g3gx4671c/
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1 SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifiei par experts comptables as sermentés près des tribu naux, les tirages quotidien! et moyens de ses numéroi payants. Constat : PAR JOUR: 125,922 NUMÉROS La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ N* 114 NEUVIÈME ANNÉE VENDREDI 24 AVRIL 191 riNin rFNTïMPc ABONNEMENTS BKtTXBLLSa fBOTI Fr. 1.00. UN MOIS. . . • 3.00. TROIS MOIS ftr. 4 • 6.00. SIX MOIS. . • e • 12.00 UN AN . . . «16 Pour l'étranger le prix é* Brcxelle*, le ea plu». Il n'existe pet d'abonnement œem — Pour Bruxellea indiquer, en ■'ebonnox l'on diiire recevoir l'édition du soir «■ celli — matin. — Le» frai» de recouvrement Me la charge des abonné». MU1 III !■ III 1TWT—-— COMMENT FINIRA LE MONDE ? le sujet, certes, n'est pas nou veau. Voilà bien longtemps déji que les savants ont échafaudé de: hypothèses sur la fin probable di notre globe. S'il faut en croire l'E oriture, nous ne périrons pas pa: l'eau ; mais, en revanche, nous ris querions fort de mourir calciné: dans les flammes. L'Ecriture et 1< Science se trouvent être ici en fia grante contradiction. Ce ne serai pas, en effet, le feu qui mettrait flr à l'existence terrestre ; mais, ai contraire, le manque de chaleur. Notre planète se refroidirait in sensiblement, se recroquevillerai comme une vieille pomme de terri et nous disparaîtrions desséchés. Gomme on le voit, la perspectivi manque de charme et nous ne nou: voyons pas, sans quelque horreur réduits à cet état de décrépitudi avancée. Il nous reste d'ailleur: une consolation : celle de pouvoi réfléchir tout à l'aise à cette mor peu alléchante. Nous avons encore en effet, un peu plus de deux mil lions d'années devant nous. On n pourrait exiger plus. ' Telle est-la conclusion des spécu lations qui viennent de faire l'obje d'une discussion à la dernière séan ce de la Société astronomique d France. Gomment mourrons-nous dan ces deux millions d'années, alor que la vivante parure de la terr aura disparu à jamais? Vraisem blablement les animaux nous pré céderont dans la mort. Toute vi cessera progressivement à la sur face du globe qu'envahira peu peu le froid. Cette hypothèse avai déjà été émise maintes fois. Mai c'est la première fois que les cal culs des savants assignent une aus si brève existence terrestre. Le mathématicien, M. Véronnel à qui nous devons ces dernière communications, suppose, seloi la théorie de Helmholz, que le se * leil se contracte en se refroidis sant et perd constamment de l'é nergie sous forme de chaleur, pre portionnellement à sa surface et la quatrième puissance de sa tem pérature. En parlant de la température se laire actuelle qu'on admet être d 0,200 degrés environ, soit de que «fltir .«n. moins, faut pour le dire, et en faisant cei taines hypothèses sur l'état de cor densation du soleil, M. Véronne trouve que la température moyen ne de la terre, à l'heure actuelle est de 16 degrés environ et de 3 degrés à l'équateur. Ces chiffre résultant de calculs précis corres pondent assez bien à la réalité. En se reportant en arrière, 1 mathématicien constate qu'il y deux millions d'années, le solei devait avoir un rayon égal à un fois et demi son rayon actuel Dans le voisinage des pôles, à 1 latitude de 80 degrés, la températu re de notre globe devait être voisin de 90 degrés. La vie n'aurait don pu apparaître sur terre qu'à parti de ce momenWà et en commençan par les pôles. Les résultats de ce recherches sont de la plus grand importance, tant au point de vu du passé que de celui de l'avenir M. Véronnet a calculé de mêm que, dans deux millions d'années le rayon du soleil sera réduit d'ui dixième. La terre sera alors com plètement glacée ; sa températur moyenne se trouvera réduite à degré. Toute vie sera donc impos sible sur le globe. Ce sera la mort précédée très probablement d'ui retour à la barbarie. La durée de la vie sur terre se rait ainsi de quatre millions d'an nées environ et nous nous trouve rions actuellement au milieu di la courbe qui représenterait la vi terrestre. Notre planète, si on 1: compare à l'homme, aurait ains atteint l'âge de la maturité. G serait le déclin qui commencerait D'autres savants n'admetten cette hypothèse que sous toutes ré serves. Selon eux, la géologie fai remonter la vie terrestre à plus d: vingt mille siècles, et, d'autre part la planète Mars ne serait pas ui monde glacé. D'après M. Belot, un autre fac leur devrait, en outre, interveni: dans ces calculs. Ce sont les pro priétés radioactives des corps. Li physique a, en effet, montré qui la quantité de chaleur dégagée pa: las corps radioactifs est si intense que le globe se réchaufferait ai lieu de se refroidir, si le manteai terrestre contenait, jusqu'à uni profondeur de 70 kilomètres, 1; même proportion d'éléments radio actifs que les roches de la surface Enfin, M. Puiseux avoue que le: physiciens ne peuvent savoir com ment le radium se comporte auj formidables pressions qui corres pondent à une profondeur de 7( kilomètres. Le rôle du radium dan: la nature n'est pas démontré, 1; matière radiante n'intervenant jus qu'ici que dans les expériences d( laboratoire. Comme on le voit, la précisior n'est 'pas la vertu dominante de: savants, et tant que ceux-ci ne si sont pas mis d'accord sur la duréi de la terre, il nous restera encori plus d'espoir que nous ne croyons J LES ÉTATS-UNIS CONTRE HUERTA LES HUERTISTES ET LES INSURGÉS S'UNISSENT Ceux à qui les troupi t Washington, jeudi. — On mande au ~ parlement de la guerre que les imsur, 3 et les Huertistes se sont unis à Tamp pour repousser les opérations amène 5 nés éventuelles. 3 Le général rebelle Carranza a décl 3 qu'il regarde la. prise de Ver-a-Cruz c< _ me un acte d'hostilité vis-à-vis de nation mexicaine. Cette nouvelle a p " duit ici un profond étonnement dans 3 cercles officiels, en raison des décla . tions du président Wilson, qui a rej . toute idée d'antagonisme contre le peu 7" mexicain et laissé croire que les rebe' t ne se mêleraient pas de la dispute. 3 Voici, en résumé, la communicat " adressée par le général Carranza au ï - sident Wilson : Quoique la prise de V-e Cruz puisse être excusée en partie ; certaines provocations de la part du ■, néral Huerta, il pense qu'elle constit 3 néanmoins, un acte d'hostilité vis-à-^ du peuple mexicain et peu en rapp avec les paroles prononcées par le pr dent au Congrès. M. Wilson doit faire une distinct " entre les partisans du général Hue et le reste des Mexicains. Le géné ^ Carranza espère que oes derniers prendront pas ombrage de l'acte a des États-Unis vont avoir affaire dé- Etats-Unis. Quant à lui, il obéit à i *és sentiment patriotique en déclarant à ico nation américaine que le maintien i ai- ïaî L'AMIRAL BADGER, les qui dirige les opérations en une impitoyable guérilla (Daily Mirror.) lu ses forces à Vera-Cruz est une violatio La de la souveraineté et des droits im-prei le criptibles d'indépendance du peuple m< xicain. Elle. entraînera les constitutioi nalistes dans une guerre inégale qu< jusqu'à maintenant, ceux-ci ont tent d'éviter à tout prix. Le général Carranza termine en renoi vêlant l'expression de l'amitié du peup] mexicain vis-à-vis des Etats-Unis, qu' adjure de rappeler les forces occupai Vera-Cruz. La déclaration du général Carranza été discutée durant la journée d'hier. O considère qu'elle constitue une nouvel] phase très sérieuse de la situation ai tuelle. Si l'intention d'hostilités des r« belles prenait corps, les plans d'opéri tions de l'armée américaine devraiei être changés. En dehors de l'occupatio de Vera-Cruz, le gouvernement ne désii pas étendre ses opérations, mais si 1< généraux Huerta et Carranza se conce tent pour 'une attaque commune, on d ici que les intentions américaines sub ront de profondes modifications. L'amiral Badger rapporte que les M< xioains tirent des coups de feu sans re pecter le drapeau blanc. Les Américain sont maintenant maîtres de la cité. -Reuter. LES JOURNÉES DE rJ GEORGE V - lONT BIEN REMPLIES Paris, jeudi. — Les souverains anglais i accompagnés de leur suite et de si] i Francis Bertie, ambassadeur d'Angle S terre, se sont rendus, ce matin, à 10 h. à Levallois-Perret, où ils ont visité l'hô pital anglais Richard Wallace. Les souverains ont parcouru les cliver 3 ses salles de l'hôpital et la reine s'es" ^ entretenue particulièrement avec la plu * part des malades Le roi et la reine on: 1 quitté l'hôpital à 11 heures, pour se ren 3 are au Musée des Arts décoratifs. Ils ont visité en détail l'exposition anglaise d'Arts décoratifs modernes. * A leur entrée et à leur sortie, ils on^ - été vigoureusement acclamés. — Havas 3 Puis les souverains anglais se sont ren ^ dus avenue du Bois de Boulogne chez i( ^ marquis de Breteuil qui offrait un déjeu r ner en leur honneur. t Ce déjeuner comportait une vingtaine 5 de couverts. L'avenue était remplie d« a curieux et les souverains ont été très ac ^ clamés. AUX COURSES D'AUTEUIL 3 Le déjeuner offert en l'honneur du ro: et de la reine d'Angleterre, chez le mar ' quis de Breteuil a pris fin un peu avani 2 heures. Les souverains accompagnés " du vice-amiral de Jonquière ont pris pla 3 oe à 2 heures 20 dans un landau attelé è ) la Daumont pour se rendre aux courses d'Auteuil. Le cortège est arrivé sur le champ d< ' courses à 2 h. 40. Il en est reparti à 5 heu 1 res un peu avant la sixième course. Sui le parcours, la foule échelonnée a chaudement acclamé nos hôtes. Les souverains sont rentrés à 5 h. 40 au ministère " des-.affaires étrangères sans incident. D( - 'son côté le président de la République est rentré à l'Elysée à 5 h. 45, égalemeni sans incident. — Havas. LES RESULTATS DIPLOMATIQUES Paris, jeudi. — Sir Edward Grey e' M. Doumergue ont commencé, hier leurs entretiens diplomatiques avec M de Margerie, directeur au ministère deî affaires étrangères. Ils se sont préoccu - pés surtout de la suggestion émise, ré-t cemment, par le cabinet de Londres Çour renforcer l'action effective de 1-e rjple-Entente, en simplifiant les com munications entre les chancelleries. M Paul Cambon, qui est actuellement è Paris, a formulé d'utiles propositions è oe sujet. Londres, jeudi. — On publie, de source autorisée, la déclaration suivante au su jet des conversations qui ont lieu à Paris et des résultats que produiront pTo bablement les entrevues des ministres des affaires étrangères de France el d Angleterre : Il n'est pas question, ainsi qu'on le suggère dans certains milieux, de quelque nouvel accord anglo-français écrit Les relations ele la France et de l'An-gleterre sont bien et fermement établies solidement fixées comme base d'une entente mutuelle et cordiale. Sans doute, les affaires intéressant les deux pays seront discutées, mais il n'y a aucune raison de s'attendre à ce qu€ soit sir Grey, soit M. Doumergue, aie ni dans leur esprit une liste de sujets prêts pour un échange formel de vues. Lorsque une base d'entente existe, telle que celk établie entre la France et l'Angleterre, la solution de questions de la nature de celles qui viennent d'être mentionnées est plutôt laissée aux ad ministrations compétentes. Il n'est pas, en effet, nécessaire que les relations' anglo-françaises prennent une tournure plus formelle, ni qu'aucune modification soit apportée à l'entente actuellement en vigueur. Quoiqu'on ne puisse pas s'attendre comme résultat du voyage à une extension des relations des deux pays, on peut cependant prévoir une définition plus LES JOURNAUX Paris, jeudi. — Les journaux sont un a nimes à reconnaître que la revue de Vin-cennea fut un véritable triomphe, poui les souverains anglais et pour les troupes françaises. Aucune conversation diplomatique, aucune parole officielle ne peut atteindre la puissance d'une telle démonstra ■ tion, écrit 1' « Echo de Paris ». Les soldats donnèrent 'un spectacle de force et de discipline qui, dit 1' « Ac-• tion », aura laissé une grande impression au Toi. — Havas. | L'OPINION RUSSE Saint-Pétersbourg, jeudi. — Le voyage 1 des souverains anglais à Paris, écrit la « Gazette de la Bourse », qui à n'importe quel moment aurait une haute portée politique, a une signification d'autant plus importante qu'il se pro-1 duit à une époque troublée. L'Entente cordiale, il y a dix ans, constituait un ' gage de l'équilibre européen. Quand la ! Russie est entrée dans l'accord et lorsque la combinaison de la Triple Entente fut créée, la valeur de ce gage ; augmenta considérablement. La « Ga-! zette de la Bourse » constate que cette entente, sortie fortifiée des crises traversées, est une heureuse réponse aux entrevues de Vienne et de Venise. Le « Retch » s'arrête plus particuliè-ment aux toasts prononcés par les deux chefs d'Etat. Il estime que ceux-ci consacrent l'importance de l'entrevue. Le journal déclare qu'on peut en conclure que le roi George et M. Poincaré sont restés les fidèles interprètes de l'opinion publique de leurs pays. Cependant, dit le « Retch », chacun d'eux a mis dans son discours une note personnelle. M. Poincaré a exprimé la certitude que les liens unissant la France et l'Angleterre deviendront plus étroits, alors que le roi George concentre toute son attention sur le présent. La Triple Entente, dit en terminant le « Retch », qui est un instrument diplomatique parfait, combine heureusement l'unité d'action avec la liberté- et la mobilité des parties contractantes. Il faut seulement avoir la ferme volonté d'employer cet instrument. — Havas. La pension des vieux mineurs devant la Chambre La Commission de la Chambre a tenu une séance hier. Le rapporteur a donné communication d'une lettre du ministre de l'industrie et du trâvail, dans laquelle, après avoir fait l'historique du projet, M. Hubert reconnaît que le nombres de vieux mineurs pensionnâmes renseigné par lui à la Chambre et au Sénat doit être réduit de plus de cinquante poui cent. Il explique , cette différence par la modification qui a été introduite au pr> jet primitif, modification qui a eu poui effet d'éliminer tous lés ouvriers qui ne sont pas dans le besoin. On a donc discuté pendant des mois sur ce fait facile à vérifier et cela grâce à une équivoque. La Commission se rallie au t^xte du Sénat, sauf en un point essentiel. D'après la disposition votée par le Sénat, les vieux mineurs ont à prouver deux choses : 1" qu'ils ont quitté la mine pour cause de santé ; 2" qu'ils sont dans le besoin. La Commission do la Chambre est d'avis qu'il est excessif d'exiger la preuve de la première, preuve difficile à fournir ; elle estime que la justification par le postulant qu'il est dans le besoin est une présomption sérieuse qu'il a quitté la mine pour cause d'invalidité, la preuve Contraire sera admise. Enfin, la Commission fera préciser ce qu'il faut entendre, quand on parle de l'ouvrier « dans le besoin »; il faut l'interpréter largement. Il importe, notamment, d'exclure la maison d'habitation que le vieux mineur pourrait posséder, des éléments qui serviront à apprécier s'il est dans le besoin ou pas. UN ACCIDENT N'ARRÊTE PAS LA FIÈVRE ÉLECTORALE [Do notrf correspondant.] Bordeaux, jeudi : Comme bien on pe] se, la période électoyïe bat son plein. I lutte pour les suffrages a donné lieu, ai jourd'hui, à un incident peu banal. M. Charles, candidat de la Fédératic des gauches, dans le département de Gironde, arrivait hier après-midi en a to à Prehac, une petite commune de i circonscription, lorsqu'à la suite d'u faux mouvement il tomba hors de la vc ture qui était encore en marche. Il se f de graves blessures au cuir chevelu et la face. Le choc l'avait fait évanouir; quand revint à lui, il se releva et voulut de tou force aller présider la réunion qu'il ava préparée et où on l'attendait. Oe fut, les vêtements maculés de boi et saignant encore, qu'il se présenta d vant ses électeurs et qu'il exposa son pr gramme. Il'fut l'objet d'une longue ov tion et ce ne fut qu'à la fin de la réunie qu'il prit soin de se faire soigner. Puis il remonta dans son auto, la tê bandée et partit vers Saint-Symphoric où il devait tenir une seconde réunion. ARRESTATION D'UN AUDACIEUX V0LEU Deux individus se présentaient me credi'soir dans le magasin d'épicerie d-époux Deroo, rue de la Commune, 49, Saint-Josse-ten-Noode, et y firent l'ach d'une boîte de sardines. Peu après lei départ, la tenancière constata la dispai tion du bloc contenant les poids en et vre. Mme Deroo prévint aussitôt se mari qui se mit à la poursuite des dei inconnus. Rue Potagère, l'un des fuyards fut a rêté par M. l'officier de police Sturba-qui se trouvait là. Conduit au commiss riat de la rue Bériot, le détenu fut tro vé en possession du corps de délit. C'est un nommé Paul B... âgé de : ans, déserteur français. Il a dénoncé se complice, qui est un certain Joseph D. âgé de 23 ans. Tous deux étaient reche chés pour un vol commis il y a quelqu semaines au préjudice de la sœur ( D... qui habite Forest. B... a été éoroué. Son oomplioe e toujours en fuite. Dne ferme incendiée à Staveh Verviers, jeudi. — Un violent ince: die, dont on ignore les causes, a détru complètement, hier après-midi, la ma son d'habitation et la ferme de M. A mand Allard-Blaise, demeurant au h meau du Rivage, à Stavelot. Le feu a pris immédiatement une e: tension si rapide, que tout sauvetage été empêché. Seuls les murs restent! Lors du sinistre, le bétail se trouva heureusement dans les prairies. Les dégâts, qui sont couverts par l'a surance, sont estimés à plusieurs mi liers de francs. UNE CHUTE DE SEPT MÈTRE j Verviers, jeudi. — Un ouvrier maço] / Emile Herkeman, âgé de 27 ans,-habitai à Stavelot, travaillait, hier après-mid dans un bâtiment en construction. Stavelot, lorsqu'il glissa et tomba d'u échafaudage d'une hauteur de 7 mètre On le releva, blessé sérieusement à ] têti et ayant des contusions. Un médecin dut suturer les plaies. DISTINCTIONS PRUDENTES INTÉRÊT SYNDICAL ET INTÉRÊT CLÉRICAL LE SERVICE ÉLECTORAI OBLIGATOIRE UN AVERTISSEMENT B La presse cléricale continue ro manifester ses inquiétudes l'égard du mouvement synd: * cal chrétien, qui semble voi; loir refuser ses services électoraux. L'alarme est sérieuse. Le danger, d* clare un des burgraves de la press gouvernementale, provient d'un espr: de système poussé à l'excès et « d'un manie de plus en plus à la mode, e certains milieux, de préconiser le syi dicalisme chrétien comme l'unique p£ nacée en dehors de laquelle point d salut; de décrier, par la même occasion notre vieille politique qui a fait se preuves et qui nous a /donné trente ai nées de gouvernement catholique. » Recueillons ses aveux. Ainsi, dac certains milieux syndicaux, même chn tiens, on tient pour peu de chose trenl a années de gouvernement catholique; l'o i_ y a si peu confiance dans la vieille pol tique cléricale, qu'on la décrie comm de stupides anticléricaux et qu'on n' 'g veut plus collaborer I II y a des ger bien difficiles ! , i- Pour les ramener à une saine conce] ^ tion des intérêts cléricaux, on essa; de concilier l'eau et le feu. On feint c croire que l'intérêt syr;dical et l'intéri a clérical se confondent. Il n'en est rie n naturellement et certains dirigeants d e syndicalisme chrétien s'en sont aperçi £ tout de suite. C'est la raison pour 1: i- quelle ils estiment que leurs homjm Lt ne doivent pas se compromettre dar 11 la. bagarre électorale, ils y perdraiei le prestige qu'ils ont péniblement coi r- quis sur le terrain syndical. La pol [t tique ne peut que diviser les syndiqué l" Ce n'est pas, l'expérience l'a dém-ca tré maintes fois, l'esprit syndical qi ^ s'empare de la politique et la dirig [g c'est la politique qui s'accapare de ! — force économique du syndicat pour ! diriger vers son but particulier. m Les cléricaux, suivant en cela les in tructions du Saint-Siège, avaient ci pouvoir masquer leur jeu, en recomma: dant aux syndicats chrétiens de se ten à l'écart de la politique, pour se oo: sacrer exclusivement « à l'action éc nomique et sociale, à l'amélioration m térielle et morale des ouvriers. » C'était le moyen d'attirër au syndic: chrétien des gens qui n'étaient pias cl 1_ ricaux et qui ne voulaient pas mêli la politique aux affaires professionnelle Mais, ce but atteint, il devait êt: n bien entendu que le devoir des synd a qués chrétiens, de faire « individue 2* lement » de la propagande clérical * restait entier. Ils devaient au cléric j. lisme leur dévouement électoral. Il su it fit que le syndicat affirme dans ses st à tuts qu'il ne fait pas de politique, ~ci garantir sa neutralité. Mais les horpm« p qui le dirigent ou qui le composeï doivent mettre à profit leur situation, 1< sympathies, l'autorité qu'ils ont acqu ie ses sur leurs compagnons, pour les ra s. lier à la cause cléricale. > Grâce à cette prudente distinctio: on espérait que les phalanges ainsi r crutées surgiraient à point nommé si ^ le champ de bataille électoral pour sa" n ver le cléricalisme. , Il paraît que cette seconde opératic ne marche pas toute seule, et les jou naux cléricaux s'en indignent et s chargent de dire leur fait aux ingrat RO'<3flt tomber dans une dangereuse ex gération, écrit l'un d'eux, que d'interdi: aux membres d'un syndicat économique < r. s'ooeuper, individuellement, en dehors c iq syndioat, de politique aotive, de propagan< à éleotorale, de faire partie de cercles c associations politiques; c'est propager ui ir dangereuse erreur, o'est, de la part de dii •j. géants, une inconcevable aberration que c j_ laisser oroire à des ouvriers obrétiens qt ,n la politique catholique est un mal et qu'e x dehors du syndicat ou du syndicalisme, n'y a plus rien de bon. C'est par de p r_ reilles prétentions qu'on risque de perd; ^ les meilleures oauses. a- Cette dernière ligne est un avertiss' J~ ment. Le syndicalisme chrétien l'ente] dra-t-il? 21 n - £ Cambriolage rue du Cirque le La nuit dernière, des cambrioleurs £ sont introduits dans le magasin de par: 3tl pluies exploité par MM. M... et W.. rue du Cirque, 19. Ils y ont volé une quantité importanl de marchandises. }T C'est ce matin, avant 7 heures, que 1< ouvriers, en arrivant à leur travail, or constaté que la porte était entrebâillé ?' A l'intérieur tout était en désordre, j Les voleurs ont dû s'introduire dar J" la maison à l'aide de fausses clés, ce on n'a pas relevé de traces d'effractioi 5a LES AFFAIRES OTTOMANE Constantinople, jeudi. — La presse 1< it cale turque annonce que la première sej sion parlementaire de la Chambre di 3. rera du 20 mai au 23 juillet. 1- On signale de Salonique l'embarqua ment de 850 musulmans de la Macédoin qui émigrent à Constantinople. — H? vas. § ENTRE GRECS ET TURCS Athènes, jeudi. — Le ministre des a faires étrangères, dans une oonversatio ^ qu'il a eue avec le ministre de Turquie . a protesté contre la situation faite au V populations grecques de la Turquie, paj a ticuliorement en Thraoe. Il a déclaré qu P si une pareille situation continuait, cel 5* ne serait pas de nature à resserrer les r< a lations amicales entre les deux nations Le ministre de Grèce à Constantinc pie a reçu l'ordre de protester auprès d L'EMPEREUR D'AUTRICHE DÉJÀ CONVALESCENT Vienne, ieudi. — L'empereur Françoi Joseph a bien dormi de 8 heures du so à minuit. Puis il se produisit une env de tousser qui subsista, avec intervalle -• jusqu'à 3 heures du matin. On fait r marquer qu'il n'y a pourtant rien qi soit inquiétant, car c'est la solution n cessaire de tout catarrhe. L'empereur s'est senti, aujourd'hui, son lever, fort bien portant. La tempér; ture n'a pas augmenté. Le malade a d jeûné de bon appétit, à, On affirme que l'entourage le pli > proche de l'empereur n'a plus aucur crainte, et espère une prompte guéri soi ~ — Havas. UNE ENQUÊTE 0FFICIELL t SUR L'ÉTAT DES CULTURE e a Le département de l'agriculture a fa L_ une investigation auprès de ses agron< mes pour connaître la situation des eu ■' tures maraîchères et fruitières; voici 1( e résultats de cette enquête au 20 avril: CULTURE MARAICHERE s La culture de la laitue pommée s'ai l_ non-ce très bien dans les régions de Loi vain, de Malines et dans les deux Fia] s dres, bien ou assez bien aux environs c , Bruxelles, Huy et Namur, moins bie '• dans la vallée de la Meuse, e La récolte de l'asperge forcée a pr Q fin. Elle a été bonne aux environs c : Louvain, d'Alost, dans l'arrondissemei d'Anvers et dans la Flandre occidental e L'asperge de pleine terre semble devo y bien donner dans tout le pays, partie s lièrement aux environs de Ilaecnt et c Beteoom, où les marchés se sont ouver dès le 15 avril. )- Le fraisier de pleine terre se dévelopi e normalement dans ses centres de pr . duction: tout fait prévoir une belle r ® oolto. ^ La récolte du witloof est terminée daa n la région de Louvain; dans la région < u Bruxelles et de Malines elle touche à ; fin: elle a été excellente. s L'épinard de pleine terre a beaucoi souffert de la gelée dans la région < !S Bruxelles: la récolte y est médiocre i IS certains endroits, assez bonne dai d'autres; elle est bonne dans les arro lt dissements d'Anvers et de Malines i- dans la Flandre orientale, médiocre dai i. la Flandre occidentale, médiocre ( mauvaise dans les provinces de Liège 3' de Namur. 1_ Le chou-fleur a été planté dans de bo li nés conditions dans la région de' Lo 3 vain, ainsi que dans l'arrondisseme d'Alost, aux environs de Malines, Te a monde et Puers, dans des conditioi a moins favorables dans les autres parti du pays. Par suite du temps défavorab a_ du mois de mars, la plantation a é plus tardive que les autres années. u Dans les environs de Bruxellea, la lf i- tue à couper, le radis et le chou de TVÎ [r lan laissent beaucoup à désirer; les pc vont bien dans la banlieue de Termond Les cultures de rh-pbarbe sont en bc état dans la région de Malines. 1 ARBORICULTURE FRUITIERE , Le raisin et le pêcher donnent sati faction dans la région de Hoeylae: -■ Overyssche et La Hulpe. La productif ;r du raisin conservé « Gros Colinan » to g ohe à sa fin. " Les cerisiers, les pruniers, les poiriei les pêchers en plein air, ainsi que 1 i- groseilliers, fleurissent abondamme: 1- dans tous les centres de cultures fruiti Q res. Pourvu que le temps reste favorabl la récolte sera magnifique. La floraison des pommiers sera abo f- dante dans les vergers qui n'ont p fructifié l'an dernier, ir , * CYCLISTE TUÉ PAR UNAUT i- A YPRES i. Ypres, jeudi. — Hier après-midi, ve j 4 heures et demie, M. R..., négociai habitant rue de Lille, à Ypres, pass£ ^ à vélo chaussé de Lille, lorsqu'à ui ir demi-lieue de la ville, il fut renver i- par un automobile et grièvement bless On le plaça dans l'auto pour le ram ner chez lui. Des médecins, appel n d'urgence, constatèrent que l'infortui r- cycliste avait eu le crâne fracturé, e est mort vers neuf heures du soir. 5. Une enquête est ouverte pour étab'l les responsabilités. i- i — u LA GUÉRIS0N DE GUSTAVE le " Stockholm, jeudi. — Le roi a bien su 1. porté le trajet, en automobile, de 10 kil [e mètres, jusqu'à Drottningholm. Il a pa lo sé une nuit calme. n Le roi se sent plus fort. Il ne sera pli désormais publié de bulletins régulier LA STATUE DE FRÉDÉRIC-LE-GRAND •• ^ ^ qui vient d'être inaugurée en grand* ;a pompe à Glogau (Silésie), en pré*enc« du prince Frédéric-Guillaume de Prussa* jP Elle est l'œuvre du sculpteur Janensch, >n de Berlin, et ne manque pas d'une bell« 13 allure martiale. « i S L'AFFAIRE CADIOU et Brest, jeudi. — Sur mandat du jug^ " d'instruction, la gendarmerie de Landes*' 7 neau a arrêté, ce matin, à son domicile^ à Saint-Divy, l'ouvrier Bossard, qui ti ' fait des révélations sur l'affaire Cadiou-g — Havas. le - '5= LE FEU | DANS LA FORÊT DE SOIGNES ^ Hier après-midi, danç la forêt d«USfefa-gnês, au lieu dit « Beveiling », un in» cendie, allumé sans doute par un promeneur imprudent, a détruit les taillis et s_ les petits arbres sur un espace de près de aeux hectares. ^ Le feu a été rapidement étouffé à l'aida a_ de pelletées de terre. | Les accords franco-turcs è- e, Constantinople, jeudi. — La sanction impériale a été donnée aux accords fran-n- co-turcs. \3 L'iradé nécessaire a été rendu hier. Havas. 0 POUR LA TRIPLE ENTENTE Saint-Pétersbotjro, jeudi. — L'Ordre d'Alexandre Newsky vient d'être oon* féré à M. Isvolsky, ambassadeur de Rus« rs sie à Paris. t, A cette occasion, a été publié un res* it crit impérial qui fait ressortir le rôl* ie utile que l'ambassadeur a joué au cours sé de ses fonctions en France, la « natioa é. amie et alliée ». Les liens étroits entre la Russie et la France, qui servent non seulement à ga<« i-j rantir les intérêts réciproques des deua 11 pays alliés, « mais sont aussi un gaga parfait du main-tien de la paix euro-lr péenne, ont été, grâce à l'ambassadeur^ encore resserrés ». L'empereur l'assure, à cette occasion* de toute sa bienveillance. — Havas, V - p. Les Marocains se défendent o- s- Tétuan, jeudi. — Le bruit court qu« les rebelles auraient attaqué la position îs avancée de Rincomedik. Les Espagnole s. auraient eu trois tués et plusieurs blés* ^ — xlavas. I sés. — Havas. •e 1 ■ —al , ï F r&fêAMÂTiûiïF iMrra» ra-ç imvs j i - i> *-vmmi ' 11 —————i ...t.. —n ■■ ■■nu S £ Ainsi que nous l'avons rapporté, un terrible incendie survenu aux Isne» » Sauvages, près de Namur, vient de coûter la vie à deux fillettes. I Voici les ruines du bâtiment, et, dans le médaillon, la petite Emilie Yernaas, l'un A (Ia> ini^fimaa

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1906 tot onbepaald.

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