La dernière heure

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11 januari 1914
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s.n. 1914, 11 Januari. La dernière heure. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ft8df6mr7n/
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La Dernière Heure •— N. 11. NEUVIEME ANNEE. Jr BUREBOX : 9, me St-Flerre t BBDXELLES. En s«main« : de 9 à 5 1/2. Jours fériés de 10 à midi. T£l£nh ^ Annonces et Abonnements 43 70 1 eiapn. j R(d 4040 par|em. 8913 Direct. 957 t LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ BBUXELLBS AiJUflfliJûLirjLS PR0YINC1 Fr. 1.00. . . UN MOIS . . » 3.00. . . TROIS MOIS Fr. 4.00 » 6.00. . . SIX MOIS. . » 8.00 » 12.00. . . UN AN ... » 16.00 CîIVQ CENTIMES TOUTES LES SEMAINES L'Édition Illustrée (16 pages) Le numéro s centimes ABONNEMENTS Pour l'Etranger les prix de Bruxelles, le port en pins. H n'existe pas d'abonnement mensuel. — Ponr Bruxelles indiquer en s'abonnant si l'on désire recevoir l'édition du soir on celle du matin. — Les frais de recouvrement sont à charee des ahonnés. if DIMANCHE 11 JANVIER 1914 SERVICES DE PUBLICITÉ j. Les annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à XAgence Havas. 8, Place des Martyrs, 8 (1er étage), à Bruxelles. (Téléphone 585). LE TANGO Tous les évêques de France partent en guerre contre le tango. L'é-vêque de Châlons-sur-Marne, l'archevêque de Lyon et celui de Sens fulminent. Le mouvement gagne l'Angleterre où l'archevêque de Westminster lève la crosse de la nouvelle croisade, et les Etats-Unis où l'archevêque de New-York a fait décommander les réunions mondaines où l'on se proposait de danser le tango. On voit venir le moment où Pie X en fera l'objet d'une encyclique, l'encyclique Pe-dibus cum jambis... Que dis-jeî Dieu lui-même s'en mêle! Cette semaine, vers huit heures du soir, un bolide enflammé d'un grosseur extraordinaire et d'un éclat fulgurant a traversé le ciel de la France de l'est à l'ouest, plongeant dans la terreur les innocentes populations de la Touraine et de la Bretagne. Attendons-nous à voir la Semaine religieuse de ces diocèses interpréter ce signe de la colère céleste contre la danse impudique qui, des salons de Paris, a gagné les salons de province, « danse redoutable aux âmes chrétiennes » catéchise gravement la Semaine religieuse de Sens et d'Au-xerrelEst-elle vraiment si redoutable? Ne lui fait-on pas plus d'honneur qu'elle n'en mérite? M'est avis que si l'Eglise s'était juré de propager la vogue du tango, elle ne s'y prendrait pas autrement. Quoi ? Donner à ces gambillades l'attrait du péché, et du plus tendre des péchés? Ajouter au prestige physique, plus ou moins discutable, qu'offre déjà la cuisse musclée d'un beau cavalier, une auréole satanique? Comment les évêques, assez bons psychologues par profession, ne voient-ils pas qu'ils vont en doubler la séduction troublante dans les jeunes âmes féminines qu'ils voulaient préserver? Eve eut toujours le goût du fruit défendu, ils devraient le savoir!Sans l'intervention de l'Eglise et -itesTiiiiral istes,,à Paris, je le garantis, *!«• taVigS gérait déjà banalisé. L'an dernier, nous avons assisté ainsi à la vogue rapide et à la déchéance non moins soudaine d'un autre sport importé d'Amérique : le patin à roulettes. Des rinks s'ouvraient partout. Ces rinks sont tous aujourd'hui transformés en salles de tango. 11 n'y avait qu'à laisser passer l'orage, et le tango, l'an prochain, eut passé le tour à quelque autre divertissement. Mais les évêques sont venus et lui ont assuré la plus durable des réclames! — Mais si, pourtant, c'est une danse obscène? — C'est une danse libre, très libre, mais de la liberté, chacun use à sa guise, et il y a des tangos pudiques comme il y en a d'effrénés. Même pour ceux-ci, d'ailleurs, ne pas oublier que l'accoutumance enlève à toute chose son venin. Il y a quinze ans déjà que, pour ma part, j'ai vu danser le tango, et ce n'était pas à Paris, c'était en plein Congo belge, chez des nègres. Je revois la scène : Un grand cercle, où les guerriers de la tribu font vis-à-vis aux femmes. Tous frappent des mains en chantant sur un rythme monotone. Tour à tour, un cavalier et une dame s'avancent à la rencontre l'un de l'autre en sautillant et, sauf votre respect, la « figure de la danse » consiste à se frotter ventre contre ventre, bien en mesure. C'est bien le tango, à cette différence que les danseurs sont tout nus, et que les violons langoureux sont remplacés par des chants accélérés et des :ris sauvages. Eh bien! chez aucune des danseuses, pas plus chez les lllettes minuscules et sans gorge mcore que chez les femmes épa-îouies, je ne distingue un émoi quelconque. Rien d'animal comme 'indifférence passive avec laquel-e la négresse subit les frôlements :yniques de son danseur! La tribu entière saute et hurle ivec une frénésie qui gagne même es aïeules branlantes et ridées. Le «leil qui éclairait cette danse bar->are s'est couché dans un ciel sanglant. La lune, comme un ballon osé, s'arrondit dans la nuit bleue, irojetant sur l'herbe blanchie 'ombre maigre et gesticulante des lommes, l'ombre plus replète dès emmes. Vous croyez que ça va se srminer en orgie? Pas du tout! >uand le vent frais de la nuit, agi-int la lisière de la forêt prochai-e, marque l'heure d'aller dormir, 3 vois les deux sexes se séparer ussi tranquillement qu'on se sépa-e chez nous après une innocente auterie de polka. Question d'ha-itude!Il est vrai que, depuis quinze ans, ;s missionnaires ont dû passer ar là, et apprendre à ces gens hastes qu'ils dansaient le tango, lors, la notion du péché aidant, les Congolais sont bien capables ! 'être devenus aussi vicieux que -es Parisiens! : Mauricb db Walefix. i Les Grèves africaines prennent une extension de plus en plus menaçante L'Hôtel du Gouvernement à Prétoria Les grévistes auraient mis à sa "la Capitale des diamants,, [De notre correspondant.] Londres, vendredi : Une grave noi velle, dont on n'a pas encore reçu confi; mation à cette heure d'une autre source est télégraphiée par le correspondant, Johannesburg, de l'Exchange ïelegrî Company. Neuf mille indigènes se sont, annoncx t-on, soulevés, ce soir, à Jagersfonteii célèbre centre des mines de diamant, € ont mis la ville à sac. Cinquante ind; gènes ont, dit-on, été tués. Il est impoi sible d'obtenir des renseignements plu détaillés. (Daily Chronicle.} LA NOUVELLE EST CONFIRMEE Londres, samedi. — On mande de Cî petown à l'Agence Reuter : La nouvelle d'une émeute aux mine M. Henry Burton, ministre des chemins de fer et des poste: de l'Afrique du Sud de diamants de Jagersfontein est oon firmée. Environ 900 indigènes se sont échap pés de leur quartier et ont attaqué h ville, qui était défendue par 500 citoyens blancs. Un combat sérieux s'ensuivit. Sep1 ■ indigènes ont été tués et 36 blessés. Uri< douzaine de blancs ont été blessés. — Reuter. LA SITUATION EST GRAVE Bloemfontein, vendredi. — La situation est subitement devenue grave. Le personnel de toutes les usines s'est mis en grève. La gare est gardée par la police armée et un contingent de troupes. A Durban, la grève a été officiellement proclamée à midi. Dans les usines, un cinquième seulement du personnel a obéi à la proclamation. La maiorité des employés déclarent ne pas vouloir prendre part à la grève avant de connaître les résultats du vote, qui aura lieu dimanche.Une fusée et trois cartouches de dynamite ont été trouvées sur les rails de la ligne de chemin de fer entre Witbortje et Luipaardsvlei, peu avant l'arrivée M. W.-W. Hoy, directeur des chemins de fer de l'Etat d'un train bondé de voyageurs venant de Zoerust. Une proclamation convoque toutes les milices en raison des craintes que l'on a de graves désordres. Les Burgers de plusieurs districts du Transvaal et d'Orange sont également appelés. — Reuter. UN TRAIN A FAILLI SAUTER Johannesburg, vendredi. On vient de tenter de faire sauter un train du Cap, transportant le courrier. Personne n'a 5té blessé. C'est entre Denver et Geor-jesgoch que l'attentat a eu lieu. Les roues d'avant de la loc* otive servant ie pilote ont été disloquées. Les rails >nt sauté sur une longueur de quatre I nêtres. ON ARRETE LES MENEURS J ohannesburg,vendredi.— M.Moutsma, secrétaire du syndicat des cheminots, lui a été arrêté au cours d'un meeting le cheminots grévistes à Bloemfontein, iv-ait déclaré que les cheminots avaient a sympathie des autres ouvriers, mais lu'ii ne fallait pas agir avec trop de p hâte. Ce n'est que si l'autorité des che-u minots est méconnue, que la grève sera déclarée à Johannesburg. La Fédération commerciale est non seulement en complète sympathie avec les cheminots, mais aussi prête à tout. M. Moutsma L_ avait demandé à ses auditeurs de s'abs-•_ tenir de mesures violentes, j On apprend l'arrestation de trois au-à tTes meneurs. — Reuter. JOHANNESBURG [ENACÉ DE DISETTE ., Johannesburg, vendredi. — Le prix de t la farine a augmenté de 1 fr. 25 par sac. .- Si les communications de la .ville avec ;- l'extérieur sont coupées, Johannesburg s sera sans provisions de bouche d'ici huit à dix jours. Un nombre considérable de grévistes des fabriques d'automobiles et de bicyclettes sont allés persuader les aiguÛ-- leurs à faire grève sur toute la ligne, entre Johannesburg et Germinston. Un 3 détachement de police a été laissé en permanence. * Les aiguilleurs de Germinston seuls sont en grève jusqu'à présent. On annonce de Potchefstroom que les , conducteurs des trains entre Frederik-' d*con- On a envoyé au Transvaal les forces de police qui ont été employées lors de l'émeute récente des Hindous dans le Natal. Une nouvelle explosion est signalée sur la ligne ferrée, entre Johannesburg et Cleveland. — Reuter. CE QUI SE PASSE A PRETORIA Pretoria, vendredi. — L' « Officiel » contient un appel sous les armes des milices de tous les districts du Transvaal et un appel des burgers constituant la réserve. L' « Officiel » publie, en outre, une ordonnance interdisant la vente et le transport des armes et munitions dans les arrondissements de Prétoria, . du Witwatersrand et de Niedèlburg. Demain matin, 1,800 miliciens à pied et à cheval partiront pour le Rand. A Vrededorp, une section de 1,500 grévistes a voté un OTdre du jour réclamant la grève générale. Le syndicat des ouvriers du port et des chemins de fer, le syndicat des mécaniciens, le syndicat de la chaudronne-, rie à vapeur ont constitué un puissant comité de grève. — Reuter. CEUX QUI QUITTENT LE PARLEMENT M. Asou, député de Tournai, ne demandera donc pas le renouvellement de son mandat. Interrogé sur les raisons qui l'ont poussé à prendre cette détermination, M. Asou s'est plaint du labeur auquel sont soumis les représentants de province : — Les conditions dans lesquelles le travail législatif s'accomplit actuellement, nous a-t-il dit, m'empêchent de remplir et mon mandat et mes occupations professionnelles comme je voudrais pouvoir le faire, ïous ceux qui sont dans mon cas souffrent des mêmes inconvénients; aussi, j'estime que si le régime actuel doit être maintenu, la charge de député ne sera plus accessible dans l'avenir qu'à des personnes habitant Bruxelles, à d'autres qui n'ont aucune occupation, à celles enfin qui trouvent dans l'exercice de leur mandat des profits que je n'y ai jamais recherchés. J'ai attendu l'occasion de ne pas laisser mes amis dans l'embarras; du jour où j'ai cru que je pourrais être remplacé sans préjudice pour mon parti, j'ai demandé à être dégagé de mon mandat. » Tels sont les motifs que M. Asou invoque, non comme droit au repos, car il n'entend pas abandonner la lutte, mais comme mandataire mis dans l'impossibilité de remplir sa tâche législative au gré de ses désirs. Les Allaires de Corruption AU PORTUGAL Lisbonne, vendredi. — Au Sénat, M. Freitas ayant porté certaines accusations contre M. Costa, les membres de la gauche ont protesté vivement. Le président ayant proposé la nomination d'une commission d'enquête, ils ont réclamé des éclaircissements immédiats. M.Freitas a alors déclaré qu'une somme d'argent,destinée à M.Costa, avait été remise, alors que celui-ci était ministre , de la justice, à M. Cunia Costa, qui fut son bras droit dans l'élaboration des lois sur la famille et le divorce. (Exclamations à gauche.) M. Freitas a ajouté ! qu'il ne porta pas son accusation devant \ le Parlement, parce qu'il n'existe en- ^ core aucune loi sur la responsabilité ministérielle, mais qu'il la portera bientôt £ devant les tribunaux criminels, en leur présentant les preuves qu'il possède. i Le président a alors insisté pour la no- 1 mination d'une commission d'enquête, : mais la gauche a quitté la salle et au- 1 cune décision n'a pu être prise, faute de < quorum. — Havas, < ILS VEULENT L'ARGENT TOUT LE RESTE PEUT ATTENDRE fl Un journal du pays walloi — IL, s'indigne de ce que nous a von L>fl~ï rendu le gouvernement respon sable de l'aiiêt du travail par lementaire. A l'èntetidre, c'est l'opposi tion seule coupable; Elle a fait de l'ob struction au projet, scolaire. Trop dibonneur Sans doute, l'organe en questi-oi s'est-il dit que ses hurlements, nou< laisseraient indifférents, et cela lui * donné la certitude tàe triompher. Nou* voulons décevoir ses|prévisions, et, poua son ahurissement, flous allons lui ré pondre. Une fois n'est pas coutume. On pourrait accuser l'opposition d'en traver le travail parlementaire si la dis cussion du projet scolaire était inutile, se ce projet était urgent. Discussion indispensable Que la discussion ne soit pas inutile nous n'en voulons pour preuve que les démarches faites par les instituteurs chrétiens eux-mêmes|auprès des députés cléricaux, pour réclamer des modifications a la loi. Il y a quelque huit jours, le journal « Christene School ^-rapportait notamment l'entrevue d'un© délégation d'instituteurs chrétiens aV.ee M. Vandeperre, député catholique d'Anvers, à qui ils ont exposé leurs craintes et leurs desiderata. M. Vandeperre leur répondit que c'était l'opposition de M,. Woeste qu'il fallait vaincre pour leur donner satisfaction.Des députés cléricaux ont d'ailleurs voté, ces jours-ci, avec la gauche, des amendements que le petit coq wallon voudra bien sans doute ne pas considérer comme tout à fait inutiles. Voilà pour la nécessité de la discussion approfondie.. Sans urgence Quelle était l'urgence du projet? -Nulle! Nojis .vivons ;ggus un régime é&ftlî 'V?'. "'vû r'H: '■'"■■■îr. ni' . "1 a fallu dix-îiùit ans pour qu'ils s'aperçoivent de l'urgence qu'il y avait de le modifier. Le gouvernement pouvait donc, sans nuire à qui que ce soit, attendre la dis-| cussion des budgets et des projets urgents, comme celui des pensions de vieillesse, pour exiger la discussion de son projet. En déposant celui-ci à un moment inopportun, il a entravé la marche des travaux parlementaires d'une façon délibérée.Il ne pouvait ignorer que son projet inconstitutionnel soulèverait une opposition énergique et persévérante ; en la bravant, il retardait volontairement l'examen de toutes les autres questions. Enfin, pour l'exécution de ce projet qu'il faudrait voter dare dare, le gouvernement n'a pas encore établi, les voies et moyens. Quand le petit coq wallon aura démoli ces faits-là, il pourra triompher. Il nous reproche encore d'avoir affirmé que les impôts nouveaux ont été rendus nécessaires par les déficits dissimulés des années précédentes. Brouille avec les chiffres Dans son langage, il appelle cela de la mauvaise foi bornée. C'est pourtant tout simplement de l'arithmétique. On frappe plus de 100 millions d'impôts nouveaux, et les nouvelles dépenses militaires n'atteignent pas 50 millions. A quoi sert la différence? A combler les déficits dissimulés en passant au budget extraordinaire une foule de dépenses qui n'y devraient point figurer. Jamais un ministre clérical n'a pu contester ce fait-là.. Mais en province, les vicaires qui rédigent les feuilles cléricales sont plus forts ! Incendie à Saint-Gilles Vendredi, vers 11 heures et demie du soir, les époux M..:, qui tiennent un magasin de lingerie, avenue Jean Volders, n* 40, à Saint-Gilles, venaient de se mettre au lit, lorsqu'ils sentirent tout à coup une forte odeur de fumée qui emplissait leur chambre à coucher. Us se levèrent en hâte et constatèrent bientôt qu'un incendie s'était déclaré au rez-de-chaussée, dans une pièce attenante au magasin. Us donnèrent aussitôt l'alarme et bientôt les pompiers de la commune se trouvaient sur les lieux. L'incendie a pu être maîtrisé après une demi-heure d'efforts. Tout ce que renfermait la piè-re, qui servait d'atelier, a été détruit. Le magasin a pu être préservé. Les causes du sinistre sont inconnues. FUE PAR UN TRAM Vendredi, vers 11 heures du soir, un nortel accident s'est produit rue de N'-eer stalle, à Forest. M. Jacques Vocaer âgé de 43 ans, de-neurant rue Egide Van Opem, n* 145, à Jccle, en traversant la rue, a été renversé par un tram venant d'Uccle et illant, vers Vilvorde. L'infortuné a été projeté hors de la voie, où il a été relevé nanimé et baigné de sang. Il portait me grave plaie à la tête et avait plu-,ieurs côtes défoncées. La victime, après avoir reçu les pre-niers soins d'un médecin, a été transitée à l'hôpital de Forest, où elle est norte peu de temps après son arrivée. J. Vocaer était marié et père de trois nfants. Une enquête est ouverte pour tablir lea responsabilité». LES INCIDENTS D'ALSACE ACQUITTES Strasbourg, samedi. — Le colonel voi Reutter et le lieutenant Schad sont acquittés.Cette nouvelle, comme on le devine produit dans la région une vive impres sion et suscite les commentaires les plus divers. — Havas. LES CONSIDERANTS DU JUGEMENT Le tribunal, en effet, estime dans les considérants du jugement, dont la lec ture a duré plus d'une heure, que le colonel n'a pas eu l'impression d'avoii abusé de ses droits et d'avoir agi contre L la loi. Les dépositions des témoins ont i suffisamment prouvé que l'autorité ci-i vile était insuffisante pour rétablir l'or-t dre et qu'une intervention de la force armée était au moins nécessaire poux préserver l'honneur des officiers. Quant au lieutenant Schad, il a obéi aux ordres reçus. De plus, il n'a pu être . prouvé que c'est le lieutenant Schad qui a frappé le témoin Kornemann, qui a eu une dent brisée au cours de la bagarre, d'autant plus que le lieutenant a déclaré que s'il avait été l'auteur de ce coup, il n'aurait fait aucune difficulté pour l'avouer. Le tribunal estime donc que le lieutenant n'a pas porté de coup. Il est à remarquer que, dans ces longs considérants, il n'a absolument pas été tenu compte des témoignages qui ont été faits par les avocats de Saverne et d'un grand nombre d'habitants, qui avaient déclaré que l'autorité militaire avait abusé de ses droits et qu'elle seule était responsable des incidents qui s'étaient produits. — Havas. LE PROCES FORSTNER EN REVISION Strasbourg, samedi. — A 9 heures, les débats du procès en revision du lieutenant Forstner ont commencé dans l'une des salles du bâtiment du conseil de guerre de Strasbourg. La place réservée au public est très restreinte. Toutes les places sont occupées. Un peu avant 9 heures, le défenseur du lieutenant pendant le dernier procès a refusé d'assister son client, parce qu'il ne veut pas encourir une seconde fois les critiques sévères de la presse, qui avait considéré dans les comptes rendus du premier procès que l'avocat d'u lieutenant s'était montré incapable.Le lieutenant Forstner est donc défen-rNO>; unl'o nt-rrsn* dr d^sgnn*. du nom de TCoeiier. Le-tn^unsi est- préso-dé par un colonel, qui est secondé par un conseiller du tribunal supérieur de la guerre, M. Stude. ACQUITTE ! La défense demande l'acquittement de l'accusé, celui-ci ayant agi en cas de « légitime défense ». Le procureur admet aussi cette thèse et demande l'acquittement. Après trois quarts d'heure de délibération, le tribunal revient et annonce que le lieutenant Forstner est acquitté. — Havas. LA GREVE DES CHAUFFEURS DE TAXIS CONTINUE Dans une réunion tenue, ce matin, les chauffeurs ont décidé de continuer la grève. Ils demandent la fourniture gratuite de l'essence par la compagnie et, par compensation, ils veulent faire abandon des bénéfices sur la recette qui, actuellement, leur étaient alloués. ■Ils se refusent à charger quelques-uns d'entre eux de présenter leurs revendications à la direction de la compagnie, et voudraient employer, comme intermédiaires, des personnes n'appartenant pas au personnel de la maison. De son côté, M. Jacobs, directeur de la Compagnie, nous a dit que, jusqu'à présent, il n'était saisi officiellement d'aucune demande de son personnel. Il ne veut, d'ailleurs, avoir de rapport qu'avec une délégation de ses chauffeurs.On le voit, la situation Teste station-naire.Le collège échevinal de Bruxelles examine, en ce moment, si réellement, en fait, comme le prétendent les chauffeurs, le cahier des charges de la Ville n'est pas> observé et si des retenues, même indirectes, sont faites sur le salaire imposé de trois francs par jour. Mcore la Mission allemande EN TURQUIE t la Question des Réformes Constantinople, vendredi. — Le gouvernement ottoman maintient ses démentis relatifs à tout changement dans le rôle de la mission allemande. Cependant, d'après les renseignements recueillis, des concessions_ mutuelles ont été faites, entre la Russie et la Turquie, sur la question des réformes arméniennes et les_j)ouvoirs du géné-Tal von Sanders. La Russie se montrerait moins intransigeante sur les pouvoirs spéciaux des spécialistes étrangers engagés en qualité de conseillers auprès des inspecteurs généraux. La Turquie réduirait encore les pouvoirs du général von Sanders. On garde actuellement le secret et l'on évite de préciser. Bien que l'ambassadeur de Russie ait été très net lors de sa dernière entrevue avec le grand vizir, celui-ci n'a pas encore donné de réponse définitive; mais un point est acquis, c'est que la Porté accepte qu'un délégué russe fasse partie du conseil de la dette publique. Le départ de l'ambassadeur de Russie reste subordonné à la réponse du grand vizir. D'autre part, d'après des informations de source diplomatique, les pourparlers au sujet des réformes en Anatolie orientale ne pourront probablement être terminés, parce que la Russie aurait modifié l'attitude conciliante qu'elle avait prise ces jours derniers. On croit qne ces pourparlers vont rester quelque temps cm suspens. — Havas. J Le XIIIe Salon de l'Automobile à Bruxelles : - ' TTHSTIE Malgré la grève importante des autos-taxis, malgré la pluie qui tombait avec rage, des théories interminables d'autos se succédaient samedi, dès 1 heure et demie, qui amenaient au Cinquantenaire les visiteurs, particulièrement nombreux, qui allaient assister à l'ouverture dû XIII® Salon de l'Automobile.Nos lecteurs ont pu, dans un article que nous avons donné hier, se rendre compte de l'importance numérique des exposants ; rappelons seulement que le Salon de cette année représente quelque 225 firmes belges ou étrangères. E HALL L'immense nef du Cinquantenaire, qui abrite — dès à présent et jusqu'au 21 courant — un véritable « parterre de la technique », offre un ensemble, particulièrement attrayant et d'une uniformité p ! ■ sé ii . s staîHÎs1 Multiples et sont reliées par des ' cartouches portant les noms des exposants. Des couleurs sobres, brunes ou grises, mettent en relief, les réclames peintes en rouge. Des^ fleurs mettent çà et là, parmi les allées du rez-de-chaussée et des galeries, une note gaie et discrète ; des guirlandes courent au long des balustrades; la lumière d'innombrables ampoules fait briller les voitures, les vélos, les phares, les chars à voileé,les moyeux et éclaire heureusement les pneus, accumulateurs, carburateurs et le matériel de toute espèce qui composent un- ensemble complet de la technique automobile moderne. De chaque côté du péristyle, du rez-de-chaussée, un escalier orné de plantes, mène aux galeries où ne se trouvent pas moins de quatre-vingts stands séparés par des balustres et des cloisons iu meilleur effet, et d'où l'on domine toute l'exposition du rez-de-chaussée. Buffet, téléphone, télégraphe, bureau de renseignements, rien n'a été oublié. Et l'ensemble du Salon est d'une eurythmie remarquable. L'INAUGURATION Le Comité a décidé, cette année, de supprimer rigoureusement les cartes de faveur; néanmoins, dès 2 heures, c'est la cohue. La musique^ du 9* de ligne, qui prête son concours à cette inauguration, a déjà donné, en guise de prélude, quelques morceaux variés. Voici qu'elle joue la , « Brabançonne ». Un remous se produit vers les officiels, et voici qu'arrive M. Max, bourgmestre. Il est reçu, à l'entrée, par MM. de Liedelcerke, président de la Chambre syndicale de l'Automobile et du Cycle; Trentelivres. secrétaire; Goldschmidt, Hansez, d'Ursel, membres.M. de Liedelcerke souhaite la bienvenue au bourgmestre de la ville, et, après quelques paroles de remerciements de celui-ci, la visite commence. Ce n'est qu'à grand'peine que les officiels parviennent à se frayer un passage parmi la foule qui circule, très dense, au long des allées, admire les superbes voitures, discute les nouveaux impôts sur les automobiles, commente les entrevues ministérielle à ce propos, et enlève « comme des petits pains les fascicules-récla<-mes déposés çà et là. M. Max se fait présenter aux diffé* 'dei nfefV'iîmablBl'oï iÉptf La yisfee" eg prolonge ainsi jusque 4 heures. Le puBlic, très disp^àte.'ne sé lasse pas de circuler ; heureusement, de« tapis couvrant les allées amortissent le bruit des pas et l'on n'entend que le brouhaha des conversations que tiennent des techniciens, des amateurs, des rentiers, des sportsmen, des militaires, des dames du monde et même des demi-mondaines en mal d'exhibition ou des muscadins à la mode. On a repris la vieille « défense de fumer », et c'est une décision diversement commentée. Elle l'est moins cependant que la réponse du ministre, lequel, après avoir reçu, ce matin, à 10 heures et demie, une délégation de la Chambre syndicale de l'Automobile qui lui a exposé la situation faite aux usages de l'auto et de la moto et le préjudice causé à l'industrie par l'incertitude de la formule d'application de la taxe, a conseillé de faire les déclarations suivant la formule = K = 4.25 et N = 1,000 tour3 pour les autos, déclarant que cette formule serait appliquée indistinctement dans tout le pays. Toute l'après-midi, voitures et autos, amenant sans cesse des curieux, se sont rangées sur le terre-plein derrière l'arcade.LES VISITES OFFICIEUSES Le roi visitera le Salon au début de la semaine prochaine, et le 17, M. Klobu-kowski, ministre de France, y sera reçu par les officiels et par ses compatriotes. R. H. m se bat en Albanie Valona, samedi. — Les bandes d'Essad pacha ont effectué, hier, une attaque sur la ville d'El Bassan. Le combat a duré toute la journée. Le gouverneur de la ville juge la situation assèz critique, A Valona même, les membres de la commission de contrôle se montrent assez inquiets sur la propagation du mouvement musulman. On craint un mouvement populaire en faveur des officiers récemment arrêtés et actuellement détenus en prison. Havas. LE DEBARQUEMENT TURC A VALONA • • i"i—, OU11 J-/C capitaine X iuciu- la, du paquebot « Meran », a donné à la « Nouvelle Presse libre » les détails suivants sur la tentative de débarquement des soldats turcs à Valona : Le vapeur « Merân », venant d'Odessa prit à Constantinople 368 passagers de 3« classe qui se disaient soldats turcs libérés et rentrant dans leur patrie, l'Albanie. Le paquebot arriva le 6 à Valona. Le commandant du croiseur austro-hongrois € Panther » se rendit à bord du « Meran » et demanda que le commandant de la police de Valona, un officier hollandais, fut autorisé à venir examiner les passagers, ainsi que leurs papiers. L'enquête établit que les voyageurs étaient des comitadjis chargés de provoquer un mouvement révolutionnaire en Albanie. L'examen de leurs.bagages amena la découverte de nombreux revolvers, grenades, munitions et cartes topographiques.Deux cents des plus compromis ont été débarqués à Valona. Vingt-quatre matelots du « Panther » ont été chargés de garder Ceux qui n'ont pas été débarqués, jusqu'à l'arrivée à Trieste, d'où ils seront dirigés sur Constantinople, le 13 janvier. — Havas. L'Allemagne et les Danois Berlin, samedi. — M. Stauning, chef du parti socialiste danois, a été arrêté, hier, par la police allemande à Flens-bôurg, où il devait prononcer un discours, et reconduit à la frontière. — Havas. LE FEU A MOLENBEEK Samedi, vers 7 heures du matin, pendant l'absence de la locataire, un incendie s'est déclaré dans une chambre du 3° étage, occupée, rue des Béguines, n* 36, à Molenbeek, par Mme B... Ce sont les voisins qui ont aperçu les flammes et qui ont donné l'alarme. Lorsque les pompiers sont accourus sur les lieux, toute la pièce, qui était Tichement meublée, était embrasée. Au moyen de trois lances, les flammes furent attaquées, et, après trois quarts d'heure de travail, elles purent être maîtrisées. Tout ce que contenait la chambre a été détruit. Les flammes se sont également communiquées à une pièce voisine, mais là les dégâts sont moins importants. LE SUCCESSEUR DU CARDINAL RAMFOLLA MM | i. Le cardinal Ferrata, qi i devient « camerlingue », c est-à-dirt président de la Chambre apostolique

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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