La dernière heure

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03 februari 1914
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s.n. 1914, 03 Februari. La dernière heure. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/862b85536k/
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La Dermère Heure - N.34.NEUVIEME..NNEE ^ L£ pLUS G R A N D JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ Y MARDI S FEVRIER 1914 En ioELid;. TToo AT!™NTS PEOyracB . ■ Ç-lgy?!™e8 abonnements services de publicité Annonces^et Abonnements 4370 ï paKe.) SSSSSSS Les annonces et réélit re^es a,,x — Téléph. j Réd_ 4040 PaHem. 8913 Direct. 957! » -00... UN AN . . . » U..00 ^ '""n S.l if P ^ ' S&&SÏX '"" ' ^ ' NOUVEAU FEUILLETON AMANTS MAUDITS EN PAGE DEUX DÉROULÈDE La France d'hier s'en va, j'entends la France de l'affaire Dreyfus, M. de Pressensé, après le colonel Picquart ; Deroulède après Rochefort. Mais la personnalité de Deroulède dépassait l'affaire Dreyfus. Avec lui, c'est vraiment une période de l'histoire de France qui se termine. Une nuance du patriotisme s'éteint. Une autre lui succède.La nuance Deroulède, c'était la Revanche, la re-conquête offensive de l'Alsace! Ce ne sera plus la nuance de demain. Ce n'est déjà plus la nuance du jour. Les Français ont compris qu'à équivqquer là-dessus, ils faisaient simplement le jeu des Pangermanistes de Berlin, qui prétendent que la France ne guette qu'un moment de faiblesse de sa voisine pour se jeter dessus, et que l'intérêt de l'Allemagne est d'en finir avec ce danger perpétuel par upe guerre immédiate.Le p'auvre grand Deroulède faisait admirablement leur affaire. Chaque fois que les gauches du Reichstag renâclaient devant un nouveau crédit militaire, on leur traduisait les Chants du Soldat, ou la dernière harangue du président de la Ligue des Patriotes devant la statue de Strasbourg, et le calcul machiavélique de Bismarck — qui inventa l'Alsace-Lorraine pour en faire l'éternelle plate-forme du militarisme prussiep — se vérifiait une fois de plus . Or, Deroulède n'a jamais eu derrière lui qu'une poignée d'exaltés. — .on -8»»b~pae-ao-U&r-on le respectait pour l'intégrité de sa vie. Gn ne l'aurait pas suivi. L'immense majorité des Français possède assez de sang-froid et même — disons-le! — de véritable humanité, pour estimer que même une guerre victorieuse serait abominable, et que rien, rien au monde, pas même l'Alsace-Lorraine, ne vaut un pareil égorgement. Les Pangermanistes ne pouvaient pas s'y tromper. Chaque élection parlementaire, en France, le leur criait assez haut! Leur jeu consistait à attribuer ce renoncement à la peur, et à dire qu'il ne durerait qu'autant que cette peur elle-même. D'où, la doctrine'des armements à outrance. Je ne crois pas que cette interprétation puisse être celle de quiconque a lu' l'histoire de France, où les traits de couardise sont ra-' res, ceux de folle bravoure fréquents. La vérité est que le Français est parvenu à un niveau de civilisation d'où l'on aperçoit la vanité foncière des guerres de revanche engendrant elles-mêmes, à l'infini, d'autres guerres de revanche, sans qu'il y ait de raison pour que cela cesse tant que le dernier des Prussiens n'aura pas mangé le nez du dernier des Français." D'un point de vue plus immédiat, la vérité est qu'une guerre européenne consacrerait l'affaiblissement de l'Europe au profit des Etats-Unis et du Japon. Le vainqueur serait un blessé qui régne-, rait sur des morts! Jolie perspective!Paul Deroulède ne s'embarrassait pas de ces considérations lointaines. Avec la générosité prime-sautière qui fut un des traits de l'ancien caractère français, mais qui tend à disparaître pour faire place à la réflexion, il ne voyait que l'Alsace-Lorraine, et tombait ainsi dans le panneau de Bismarck. Deroulède aura ainsi fait à sa patrie beaucoup' de mal et beaucoup^ de bien. Beaucoup de mal, en four-' nissant ai^x Pangermanistes l'image déformée d'une France provocatrice et revancharde, ce qui a amené les deux pays, l'un craignant l'autre, à la folie si périlleuse des armements actuels. Mais beaucoup de bien aussi, et surtout, car sans lui le militarisme prussien aurait toujours trouvé un autre prétexte, tandis que les Français auraient peut-être perdu trop complètement l'esprit patriotique et militaire qui n'est pas moins nécessaire à un pays pour se défendre que pour attaquer. Deroulède prévalant à Paris et marchant sur l'Elysée, comme il le tenta, et dirigeant réellement la France, eut été un malheur, et un grand malheur. Mais Deroulède relégué au second plan, et mettant seulement son grain de sel patriotique dans la cuisine nationale, ni trop ni trop peu, aura été utile et bienfaisant. Toute la France le reconnaît et s'incline devant ce cer-sueil. comme devant un drapeau. Maurice, ee W àj-eefE- UN APPEL AU SABRE VON REUTTERLE CHEF IDÉAL IL EN FAUDRAIT DE PAREILS EN BELGIQUE UN OFFICIEUX L'AFFIRME A Les incidents qui se sont dé-w-v|îl » roulés dans la petite ville de Ufil Saverne, ont passionné le monde entier. Ils remettaient tout à coup l'humanité civilisée face à face avec un péril qu'elle croyait bien à jamais écarté : la loi du sabre, l'arbi- ( traire et la fantaisie militaire s'imposant j à tous les citoyens, se substituant à l'au- 1 torité civile. Nous ne reviendrons pas sur ces inci- j dents présents à la mémoire de tous, au ( cours desquels on frappa des infirmes, < ot on arrêta des magistrats pour les en- j fermer dans les caves de la caserne. Une indignation générale souleva l'Ai- ] lemagne. Nationaux libéraux, catholi- ] ques du centre, radicaux, collectivistes, { tous protestèrent avec énergie contre le } règne du sabre. ] Seuls les fanatiques conservateurs et ( le parti des inconscients qui sont tou- ] jours pour la guerre, soutinrent les trai-neurs de sabré de Saverne. J Mais von Reutter et Forstner peuvent ( se consoler, ils ont trouvé un admira- ^ teur en Belgique. j L'organe broquevillain a laissé passer i courageusement le moment des vives discussions, mais il se réservait, et, il y a * quelques jours, il exprimait enfin en ces -termes-TKfci admiration pour /on Reutter i — que le gouvernement allemand a jugé * prudent de mettre à la retraite s On peut apprécier diversement la « ma- î naère » du colonel von Èeutter dont les réconte événements de Saverne ont mis la mâle figure en relief, mais il est Indéniable qu'il a revendiqué, avec une belle crânerie, toute la responsabilité des mesures qu'il avait prescrites, de même qu'il a couvert de toute son autorité ses subordonnés agissant d'àir près ses ordres. Je souhaiterais qu'il y eût, dans notre 0 armée, beaucoup de chefs, et surtout, beau- r coup de grands chefs aussi épris de pouvoir t et altérés de responsabilités que ce colonel r prussien qui m'apparaît comme une personnalité militaire d'une incontestable puis- , sance, comme le digne descendant des Al-nensleven et des Golz. . * Nous nous en voudrions de ne pas r épingler ce tardif hommage et ce vœu 1 significatif. * Von Reutter violant les lois de son 9 pays, brisant l'autorité civile pour satis- e faire le besoin d'affirmer la supériorité ç -et l'omnipotence du soldat, von Reutter n est sacré le « chef » idéal. p C'est lui que l'organe du ministre de «. la guerre propose en modèle à nos officiers ! Quel aveul Sans doute, vous allez dire que les ca- ■ tholiques allemands n'ont pas été les moins ardents à protester contre les sauvageries autorisées par von Reutter. Ils apprécient assurément moins les qualités de ce « chef » que le stratège en italiques de notre broquevillain national. C'est qu'en Belgique, la situation est toute différente. Ici, les cléricaux sont les maîtres, grâce à l'iniquité et la fraude, et ils voient le moment où seule la force armée pourra les maintenir au pouvoir. Dès lors, il leur faut des chefs genrfc von Reutter, qui se moqueront de la Constitution et des lois auxquelles ils ont juré fidélité, mais qui n'hésiteront pas à mettre leur sabre au service du cléricalisme. On s'en doutait bien. Mais il n'est pas mauvais d'en recueillir l'aveu. POUR L'ENTENTE CORDIALE LES SOUVERAINS ANGLAIS A PARIS Londres, lundi. — Commentant la visite projetée par le roi et la reine d'Angleterre à Paris, le « Daily Telegraph » fait remarquer que l'Europe a vu, non . sans quelque étonmément, l'Angleterre et la France unies plus étroitement sans alliance que certaines autres nations, qui ont échangé des engagements plus formels. « Ainsi, ajoute-t-il, la France et l'Angleterre ont pu traverser en camarades toutes les difficultés de la guerre balka- m nique et de ses conséquences déplorables. Nous sommes portés à accueillir favorablement l'annonce de ce voyage, qui marquera ce fait que les deux nations sont en harmonie en ce qui concerne les questions internationales, et qu'elles agiront vï ensemble dans toutes les démarchés qui c|-peuvent devenir nécessaires en Orient.. se | UNE PAGE DE PLUS I | g POUR LE FOOTBALL j g LE RÉGIME DES PRISONS EN ALLEMAGNE Un établissement pénitentiaire modèle: La prison des femmes à Anrath En Allemagne, comme ailleurs, l'ac îroissement de la criminalité a amen e perfectionnement 'du régime péniten Aaire. On trouve, à ce sujet, dans les dernier, •apports officiels publiés, des renseigne nents dignes d'intérêt. Dams ce pays d-liscipline, l'existence du prisonnier es levenue quasi monastique, surtout de mis qu'on a généralisé le système d-'isolement absolu. Les prisons allemandes sont ordinaire nent situées aux confins des villes im >ortantes; elles renferment environ cin< t six cents prisonniers. Ce sont de vastes bâtisses en brique ouges, ou blanohies à la chaux. Les oel ules se groupent autour d'une rotonde :entrale; et.tout autour des geôles s-rouvent des jardinets cultivés ave< loin. Une allée bordée d'arbres mène i 'habitation du directeur. Les murs d'en einte ont une hauteur de 4 m. 50. Les gardiens en service, à qui incomba a surveillance d'un étage, portent tou ouïs le fusil en bandoulière, le revolve: lu ceinturon. Les bâtiments sont généralement divi és en quatre ailes, dont trois sont i [uatre étages. Dans- une salle spéciale, les prison ders sont séparément interrogés, d* emps à autre, au sujet de leurs méfaits le leurs antécédents; ils y reçoivent .micalement, des conseils du directeu: u ils écoutent des lectures destinées f eur amélioration morale. C'est au surveillant que le prisomnie] - s'adresse poux recevoir des soins ou ob-S tenir quelque autorisation. Tous les services sont réglés par le signal de la cloche. Le lever, en été, est à i 5 heures; à 6 heures, en hiver; le coucher - est fixé à 8 heures et à 9 heure®. ) Le travail est interrompu par le» r*-b pas, par des leçons, des promenades ou - des cérémonies religieuses. î La cellule mesure 2 m. 10 de largeur, 3 m. 75 de longueur et 2 m. 80 de haut. - Le lit traditionnel qui se replie et sert - de table, un escabeau, une armoire et un 1 porte-manteau constituent le mobilier. Des tailleurs, des menuisiers, des serru-j riers, des relieurs y sont à l'œuvre. Jusqu'à l'âge de 30 ans, le condamné i reçoit des leçons; les classes sont divi-î sées en trois degrés, selon les connais-; sances des prisonniers. Les aliments sont variés et suffisants, i Ils sont ceux d'un homme sain, de tra- - vail moyen. Le déjeuner se compose de café, de lait et de pain sec; le dîner, de i lard, de riz, de légumes ou de pâtes ali-• mentaires; le souper, de soupe et de pain. : Deux fois par semaine, la viande remplace le lard, et des harengs et du fro-■ mage sont servis plusieurs fois par t mois. Un lazaret, une salle de bains et des pompes à eau se trrivent dans toutes ; les p-rlâtxnj iOjdeiû<b J Allemagne. Le , travail est payé jusqu'à 30 pfennig par , jour. La construction d'une prison du type , que nous venons de décrire coûte, en moyenne, 3 millions de mark. C'est la Victime qui a tort Il y a quelque temps déjà, un voya-eur fut victime d'un accident provoqué ar le bris d'un de3 essieux de la loco-îotive du train, dans lequel il avait pris lace., L'Etat lui refusant toute indemnité, I. X..., qui avait subi une assez longue ncapacité de travail, l'assigna devant le ribunal civil, où l'avocat du départe-îent en cause soutint l'irrecevabilité de action pour cas de force majeure, dont administration ne pouvait être rendue ssponsable, l'expertise ayant démontré ue l'essieu, lorsqu'il fut mis en service, tait irréprochable. Le3 premiers juges et, après eux, la •our d'appel, viennent d'adopter cette lanière de voir, en déboutant, avec dé-ens, le demandeur de son action. Une Concession féminine UNE ACTRICE ANGL. ISE MISS MIKUM ent d'inventer et de faire breveter un apeau de théâtre qui se plie et peut mettre sous le bras, à la façon d'un DUS. Cette innovation aura-t-«el!e du suc-s? Il est permis d'en douter; car, en atière de modes, la conciliation et le n sens n'ont pas souvent le dessus, et tte solution élégante du vieux pro-ème du chapeau au théâtre pourrait *e considérée comme une défaite par en des coquettes. Une Imprudence qui coûte cher Un ouvrier du service des tramways, M. Ernest C..., se trouvait, dimanche soir, sur la plate-forme d'une voiture se dirigeant par la rue du Fossé-aux-Loups vers le boulevard. Au tournant de cette rue et de la Montagne-aux-Herbes-Pota-gères, il ^commit l'imprudence de pencher la tête au dehors. A ce moment, arrivait, en sens inverse, un autre tram, et l'homme fut grièvement blessé au crâne. Il a été conduit à l'hôpital Saint-Jean. ADROITE MALADRESSE Au moment où il allait monter, place d'u Luxembourg, sur un tram qui devait le conduire place de la Bourse, M. R..., industriel, chaussée de Mons, à Ânder-lecht, fut bousculé, dimanche soir, par un particulier d'une quarantaine d'années, qui se laissa tomber sur lui. Arrivé dans un établissement de la rue Jules Van Praet, M. R... a constaté que sa serviette de cuir brun, dans la- • quelle se trouvait une somme de huât cents francs en billets de banque et qu'il avait placée imprudemment dans la poche extérieure de son pardessus, lui avait été volée. Le « maladroit î> passant était un « adroit » filou. Les Malheurs d'un Cuirassé On révoque son Commandant La Corogne, lundi. — A bord du vaisseau « Alphonse XIII » est arrivé le commandant destitué du cuirassé « Carlos V », qui a fait les déclarations suivantes.U était parti pour Vera-Cruz avec des machines avariées. Pendant les 27 jours de la traversée, elles s'arrêtèrent une trentaine de fois. Le gouvernement ne l'autorisa pas à stopper à la Jamaïque pour réparer ses avaries. Il continua son voyage vers Vera-Cruz où il est arrivé avec 5 chaudières hors d'usage. — Havas. Pour faire sortir les Pompiers... Une Mystification qui coûtera cher Vers minuit, l'arsenal des pompiers d'Anderlecht a été prévenu, par téléphone, qu'un grave incendte^venait de se déclarer dans la commune, rue Bara, n8 140. Le commandant, M. Boon, avisa aussitôt les différentes sections; tout le matériel fut sorti, et'une centaine d'hommes furent bientôt sut pied. Arrivé sur les lieux, le commandant ne trouva nulle part de traces d'inoen-iie, et comprit aussitôt qu'il avait eu affaire à un sinistre mystificateur. Une enquête fut immédiatement ouverte par M. Vander Elst, officier de po- . lice, qui parvint à savoir que le coup de 1 téléphone avait été donné dans un café de la rue de l'Instruction. La policé est mît la trace du mystificateur, qui paiera efcer sa mauvaise plaisanterie. Les quais de l'Escaut glissent i Anvers Anvers, lundi. — Voici plusieurs mois que certaines parties des quais de l'Escaut-, au Sud, glissent. Depuis octobre 1913, on a constaté, au quai Ledeganck, un glissement de 35 centimètres. Les jours derniers, il a glissé de 4 centimètres. Le mur du quai est fendu. Les rails du chemin de feT sont mis hors de service. Aujourd'hui lundi, sur ordre des Ponts et Chaussées, environ 200 mètres de quai, aux hangars 11 et 12, ont été mis nors d'usage. Les-marchandises seront reportées en arrière. Quatre caissons vont être coulés dans le fleuve, devant le quai. Puis il faudra travailler aux hangars 1 et 2. La durée des travaux est estimée à 4 mois. LA PORTE S'ARRANGE AVEC LES BALKANIQUES Constantinople, dimanche. — Halil bey président du conseil d'Etat, et Re» chid bey, délégué pour les négociations de paix turco-bulgares, étudient le projet du traité de paix. Les pourparlers reprendront probablement mardi. La réception officielle par le sultan de M. Panas, ministre plénipotentiaire de Grèce, est fixée à demain. Dans les milieux renseignés, on déclare qu'une entente turco-russe, sur les réformes d'Arménie, est sur le point d'aboutir. — Havas. Les Incidents d'Alsace et l'Optimisme prussien Berlin, lundi. — Le « Lokal Anzeiger » annonce que le lieutenant von Forstner a été envoyé au 3* régiment d'infanterie à Bromberg, et que le oolonel von Reutter a pris le commandement du régiment des grenadiers prussiens de Charles de Prusse à Francfort sur l'Oder. A ce sujet, le journal fait ressortir la valeur et la notoriété du régiment à la tête duquel le père du colonel von Reutter fut tué en 1870. Il relève ensuite les distinctions dont ont été honorés les membres démissionnaires du gouvernement d'Alsace-Lorraine, et il ajoute que les mesures définitives pour rétablir l'ordre en Alsace-Lorraine peuvent être saluées avec satisfaction. Û montre la volonté de leur ôteT la portée de mesures de Tegret pers mnel. Il ne s'agit pas, ajoute-t-il, de brutaliser les pays d'Empire, mais de protéger les intérêts allemands- La « Gazette berlinoise de Midi » (libérale), estime que le changement du oolonel von Reutter est tout le contraire d'une punition. ( Le journal déclare que le nouveau Té-giment, à la tête duquel le colonel est envoyé, est réputé l'un des meilleurs de l'armée prussienne et que la garnison de Francfort-sur-Oder est l'une des pkfis recherchées.Rappelant, en outre, que le père du colonel von Reutter commanda, autrefois, ce même régiment, la « Gazette » conclut : Tout cela fait de cette nomination une sorte de distinction. U est indiscutable que l'année s'en tire bien des incidents de Saverne. — Havas-Reuter. Les Espagnols mis en échec par les Marocains UNE RUDE BATAILLE Tétuan, lundi. — Les forces du général Belleguir, appuyées de celles du général Torres, faisant une battue aux environs ! de Lelallen et Monisalem, furent attaquées par un fort contingent marocain. Le combat fut très dur. Les Espagnols, très courageux, luttèrent corps à corps. Finalement, l'ennemi fut mis en déroute et laissa sur le terrain plus de 100 cadavres. Les Espagnols ont eu un commandant ît un lieutenant tués 5 officiers blessés, L8 soldats tués et 26 blessés, tous appar-ienant aux troupes régulières indigènes, ;auf un caporal européen. — Havas. Sur les Canaux geïés... ,a Hollande a pris, et garde cet hiver son aspect absolument traditionnel. Vit-on jamais rien de plus typique et de pius expressij que ces deux enfants photographiés, à Edam, sur la glace légendaire des canaux, au pied d'un non moins légendaire moulin à vent ?... UNE ESPECE ANIMALE OUI DISPARAIT ON PÊCHE LES DERNIÈRES BALEINES La pêche à la baleine est deven aussi pénible que peu lucrative, car 1 meilleures espèces de cétacés sont de\ nues très rares, à la suite de la guer acharnée qui leur a été faite au cou des siècles précédents. Les baleines que l'on pêche encore a jourd'hui se retirent ue plus en pl vers les mers polaires et les parages 1 moins fréquentés du Pacifique. Les Américains n'ont cependant p complètement abandonné la pêche de baleine franche, et les ports de Dunde en Angleterre, et de Thonsberg, en Ne vège, arment encorej quelques baleinie chaque année. AUTREFOIS ET AUJOURD'HUI Autrefois, les engins se composaie de harpons, de lances, de lignes en fil blanc de première qualité; aujourd'hi les baleiniers portent, à l'avant, un c non pivotant dans tous les sens. On ti la baleine à 30 mètres. Le projectile < ce canon se compose d'un fer de lanc sur lequel sont vissés un obus et un ha pon à quatre branches. Dès qu'une baleine est à portée, < tire à plein corps. Grâce au fer de lanc îe l'obus entre facilement, suivi du har-es pon. e- A ce moment, l'animal blessé cherche re à fuir; les branches du harpon, en se dé-rs tachant, font agir un marteau, qui frappe la capsule de fulminate de mercure, u. et l'obus éclate; la baleine est tuée du J3 coup. es Aux XVII® et XVIII* siècles, le dépeçage et l'extraction de l'huile se faisaient is à terre; mais les cétacés se retirent de la plu3 en plus des régions fréquentées; on e, est obligé d'aller les chercher loin des r- côtes et de procéder, à bord, aux diffé-rs rentes opérations que nécessite la préparation de l'huile. Aussi, le3 quelques baleiniers qui existent encore sont-ils pourvus d'une chaudière pour la fonte des quartiers de it lard, de récipients pour la purification in de l'huile et de barils pour l'emmagasd-i'i, nage de celle-ci. a- Aujourd'hui, les baleiniers sont pres-ie que tous des bâtiments à vapeur; c'est le particulièrement le cas sur la côte de e, Finmark; sur ces vapeurs, le dépeçage r- s'opère au moyen d'un mécanisme qui enlève les tranches de laTd avec autant m de facilite que nous enlevons l'écorce e, d'une orange. Un monstre de 24 mètres de longueur) » Mnimi.il i i IMI i i i i. ESPOIR PRÉMATURÉ LE DÉBAT SCOLAIRE SE TERMINERA-T-IL MERCREDI ? S'il faut en croire la presse cléricale, M. Vandervelde serait fatigué du débat scolaire, et voudrait en finir sans tarder. Nous nous permettons de douter de l'exactitude de cette information trop intéressée. Nous devons cependant reconnaître qu'en proposant d'assigner mercredi comme terme probable de la discussion, le député collectiviste a donné beau jeu aux journalistes ' officieux, qui interprètent sa pensée sans sa permission.Nous croyons, d'ailleurs, que lea cléricaux se réjouissent trop tôt. ^Eussent-ils raison, et M. Vandervelde fût-il fatigué, que ce ne serait pas un motif suffisant pour toute la Chambre de s'incliner et de clôturer à point nommé. Comment, d'ailleurs, peut-on espérer terminer en une seule séance? Les points le3 plus importants de tout le projet restent à discuter; il s'agit, notamment, des mesures a prendre pour sauvegarder la liberté des pères de famille non cléricaux.La gauche a déposé, aux articles 25 et 26, les amendements auxquels elle tient le plus. Ellé les défendra avec acharnement, sans s'occuper des délais fixés ou proposés par n'importe qui, on peut en être persuadé. ïf PROCÈS DES MÉDECINS DEVANT LA COUR D'APPEL QUATRE JOURS DE DÉBATS On se rappelle dans quelles condition», deux médecins bruxellois, à la suite de la mort de Mme A..., avaient été mis en prévention du double chef d'avortement et d'homicide par imprudence. Nous avons relaté en son temps les débats de cette affaire lorsqu'elle fut jugée par le tribunal de 1,# instance. Les praticiens furent acquittés sur tous les points_ retenus à leur charge. La partie civile et le ministère public avait fait appel de cette décision. En conséquence, l'affaire est revenue, lundi à 9 heures, devant la huitième chambre de la Cour, présidée par M. Ernst. M. Raphaël Simon, substitut de l'avocat général, soutenait l'accusation. Les deux médecins comparaissaient assistés de leurs défenseurs, Me* Marchant, Lerat et Royer. La partie civile était représentée par M6' De Craene et Braffort. Toute l'audience a été occupée par le rapport du président sur l'instruction de l'affaire devant le tribunal correctionnel, et dont nos lecteurs ont eu connaissance.On prévoit que les débats dureront quatre jours. L'audience a été levée à midi et demi pour être reprise mardi à 9 heures. POURSUIVI PAR LA POLICE IL SE SUICIDE LïiSge, lundi. — Un jeune électricien, originaire de Roubaix, Arthur Gillot, âgé de 19 ans, était recherché par la police de Liège, qui le soupçonnait d'être l'auteur d'un cambriolage commis rue Burenville, au préjudice de M. François Gardisalie. La Sûreté ayant appris que Gillot était à Maestricht et devait rentrer à Liège lundi, par le train de midi 52, établit une souricière à la gare de Liége-Longdoz. En sortant, Gillot aperçut les agents. Il fit volte-face et se sauva à travers la gare, poursuivi par les agents et le personnel de la station. Il escalada le mur séparant la gare de la rue Libotte et gagna la rue d'Harscamp, le quai Orban, traversa le pont de Huy et suivit la rue Renory, ayant toujours à ses trousses les agents et la foule. Place de l'Acclimatation, par le quai Marcellis. à l'autre bout arrivait un agent. Gillot descendit les marches de l'escalier qui conduit à la Meuse et sauta dans une barque de sauvetage qui y est amarrée. Eh ce moment les autres arrivaient.au bord du quai. On vit Gillot sortir un revolver de sa poche, puis il s'écria : « Je me tue ! Je me tue ! » Et iï se logea une balle à la tempe droite. Le jeune homme a été transporté à l'hôpital de Bavière dans un état alarmant.Au Vatican Rome, lundi. — Mgr Merry del Val n inauguré solennellement ses fonction» i'archiprêtre de la basilique St-Pierre. Il a été reçu par les membres du chapitre au complet et a célégré la grand'-messe dans la chapelle du Chapitre. Le jorps diplomatique assistait à cette cérémonie, ainsi qu'une grande foule d'é-[rangers.

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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