La dernière heure

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01 augustus 1914
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s.n. 1914, 01 Augustus. La dernière heure. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5q4rj49f0d/
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BUREAUX 9, RUE ST-FIERKE A BRUXELLES j Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi Les annonces et réclames sont reçues aux bureaux du jotirnal et à 1'â.CEXfCB HAV&3, 8, place des JSartyrs. 8 (1« étagre) à Bruxelles. La Dernière Heure SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par experts comptables assermentés près des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ N* 213 NEUVIÈME ANNÉE SAMEDI ier AOUT 19!4 CINQ CENTIMES LE JOUR DU MÉDECIN "CHAUVE QUI PEUT ! „ L'Europe politique s'ébranle sur ses bases. On joue la tète d'une femme dans le plus dramatique procès. Qu'importe! Le lecteur assidu et inconnu ne perd point pour si peu ses droits. Pour si peu, il ne perd pas le nord! Il est chauve! Homme ou femme, « chauve » cela veut dire : ultrasensible ou ridicule de tous les instants de voir étinceler son front jusqu'à la nuque. El que sont, auprès de ce ronge-cœur intime, les désastres de l'Europe et du monde entier? Quel est le chauve magnanime, le chauve héroïque qui ne vendrait une armée pour une lotion, pour une pommade, pour le remède à sa calvitie? Celte naïve vanité, cet égoïs-me formidable et ingénu, je les connais, étant médecin. Je les connais deux fois étant médecin, et chauve presque autant que M. Lorand et M. Arthur Meyer réunis. Et je compatis à la mélancolie des chauves inconnus, de ces frères anonymes qui m'adjurent d'indiquer à l'instant, pour leur cuir dé-chevelu la panacée que je n'ai point jadis trouvée pour le mien. Eh bien, si comique qu'il puisse paraître de venir l'assurer encore après tant de charlatans, le remède à la calvitie, le remède à certaine calvitie du moins, existe. Car on peut perdre ses cheveux pour un tas de causes différentes. L'anémie, l'atrophie, la destruction des follicules pileux, c'est-à-dire des petils pois de lleurs où se cultivent les poils et qui sont inclus dans l'épaisseur de la peau, ces désordres dépendent de « facteurs » fort différents, et contre lesquels la médecine est inégalement armée. La chute des cheveux due à une maladie générale grave, comme le typhus, par exemple, est si tôt réparée qu'elle ne nécessite que rarement une'intervention spéciale. Tandis que la dénudation du crâne par la briïlure ou l'action de caustiques, demeure pour toujours sans remèdes, les tissus cicatriciels no contenanf pouf ainsi cflïê, 'jjius de racines de poils. Mais entre ces deux extrêmes, il y a la calvitie reconnaissant pour Cause une certaine affection de la peau : la séborrhée grasse, dont on ne pourrait jamais assez s'inquiéter, tant, sous ses allures innocentes, elle cause de ravages. C'est la séborrhée grasse qui couvre le cuir chevelu de cet enduit graisseux, mêlé de pellicules, que les ongles ramènent par le grattage. C'est elle qui développe la production de ces petites croûtes sans cesse renaissantes, et sans cesse enlevées par les ongles fébrilement excitées par les démangeaisons. C'est à la faveur de ces lésions que les microbes pathogènes s'introduisent dans les glandes de la peau pour y développer une inflammation ét bientôt suivie de la maladie de la chute du cheveu. Contre la séborrhée grasse agissons donc avec énergie, avec méthode, avec patience, et nous pourrons l'aire beaucoup pour nos cheveux. Mais comment agir? Ce n'est pas difficile. Les grands «pécialistes nous ont tracé les lignes d'un traitement où chacun, avec un peu d'attention, peut facilement se conduire soi-même. D'abord il faut, tant que dure la sécrétion grasse, laver le cuir chevelu chaque jour (le soir vaut mieux) à l'eau chaude et au savon - de goudron fort. Pour les bloncls je remplace le goudron par le sel de soude commun et quelques gouttes de formol dans l'eau. Une fois la lessive énergiquement menée, se rincer la tête à l'eau tiède ou froide et la .sécher. On pratiquera cette désinfection du cuir chevelu d'abord tous les jours; puis tous les deux jours, puis deux fois, puis une fois la semaine, à mesure que la séborrhée grasse diminuera. C'est elle qui constitue la base, mais cependant la totalité du traitement. Pour parfaire celui-ci. poursuivons les microbes de la calvitie dans leurs repaires. D'abord une friction du cuir chevelu avec une première lotion au sublimé à 2 pour 1000 d'eau. Puis, après quelques minutes laissées à la pénétration de l'antiseptique, une nouvelle friction avec la seconde lotion de 1/2 gramme de thymol, 3 grarn. d'acide salicylique pour 250 gram. d'eau de Cologne. On essuie ensuilo la chevelure, on la lustre très légèrement d'un peu de brillantine ou de vaseline boriquée, c'est tout. Et c'est excellent. Je ne garantis pas que tous les chauves de La Dernière Heure puissent par la grâce de ce seul remède, agiter, d'ici à six semaines, des crinières de lion sur leurs crânes étonnés. Mais ce que je puis assurer, c'est que toutes les séborrhées grasses soumises à celte désinfection douce et méthodique auront été améliorées. Et c'est beaucoup., quand le canon tonne déjà là-bas et que 000 millions d'hommes menacent de s'entre-égorger. Dr Loùis Dêlattrë. LES PACIFISTES A L'ŒUVRE L'HUMANITÉ UNIE POUR LA PAIX DE SAGES RÉSOLUTIONS QUE PEUVENT LES NEUTRES? L'APPEL AU PRÉSIDENT WILSON DR Los pacifistes, qui se sont réuni nis vendredi matin, ont mon- ©1—I tré une ibis de plus que l'opi- " ' nion publique, dans aucun pays, ne désire la guerre. Partout, au contraire, la volonté" unanime de l'univers civilisé se dresse pour arrêter l'extension du conflit austro-serbe. Sans doute il existe, dans certains pays, un parti de la guerre, une cama-rilia aveuglée par la haine des races ou le besoin de jouer le va-tout de son influence et de ses privilèges. Ce sont des groupes extrêmement restreints, dont les aspirations et les desseins n'ont rien de coramui; avec ceux de leur peuple. Sera-t-il dit que ces exaltés, prêts à mettre le monde à feu et à sang pour satisfaire leurs ambitions, seront les seuls dont l'influenoe se fera sentir sur les chefs responsables de la politique des nations? Seront-ils capables d'étouffer la voix des millions d'hommes et de fem-.mes qui, dans l'anxiété générale, supplie pour la paix? Cette grande voix de l'opinion publique, la presse la fait entenuré; mais elle a d'autres organes, et c'est avec raison que l'on a demandé à la ivunion des pacifistes que les Parlements puissent faire acte de représentants du peuple, qui ne veut que la paix à tout prix. Les résolutions prises par le Bureau international de la Paix- devaient tout d'abord servir de moyen d'exprimer les vœux de tous les pays représentés. Mais elles devaient aussi prendre une purtée pratique, d'action immédiate. Les télégrammes envoyés immédiatement aux pays neutres, rappellent à ceux-ci qu'ils peuvent se grouper pour intervenir auprès des puissances intéressées au conflit, conformément aux engagements de la convention pacifiste de La Haye. Mais, on le sait-, la Serbie avait proposé de soumettre son différend avec l'Autriche au tribunal d'arbitrage, et sa proposition fut repoussée. 11 faudrait se faire beaucoup d'illusions pour croire que, reprise par les neutres, elîo ait plus de .chance d'aboutir. La manifestation, pourtant, est de nature à impressionner ivjé „ juvinvtlll m, ^opal, uwv < 0*u£o j.v tension possible du conflit. Les pacifistes, du reste, ne s'en sont point tenus là. Leur appel au président Wilson, rappelant l'heureuse intervention des Etats-Unis, lors de la guerre russo-japonaise, part d'une he\ireuse inspiration. Puisque toutes les puissances européennes sont plus ou moins intéressées et par là même un peu suspectes les unes aux autres, il est naturel de songer à recourir aux bons offices d'une puissance totalement étrangère au débat.Enfin, les pacifistes font appel au sentiment, à l'humanité des empereurs d'Allemagne et de Russie. Puissent les souvenirs ■ qu'ils évoqueront auprès d'eux, puisse la vision des terribles événements qui se déferleraient sur l'Eu-' rope, donner à ces deux hommes le frisson de leur responsabilité et les détourner des pernicieux conseils des camaril-las belliqueuses ! LA DROLERIE DU JOUR j Jk Le présent numéro appartient à nos éditions régulières et ne peut être mis en vente comme " édition spécialeMous rappelions aux marchands qu'iSs doivent se borner à crier le titre de " La Dernière Heure „ sans ajjouter aucune indication concernant les informations q&ei g? sont p :cfeEiées. iihwiiw UN FAUX AVOCAT ' CONDAMNÉ On sait qu'une loi en date «lu .°»0 août 1913, interdit à toutes personnes, même aux docteurs en droit non régulièrement inscrits sur le tableau de l'ordre ou la liste des stagiaires, bli dûment autorisés par l'autorité compétente, de prendre le titre d'avocat. Pour avoir contrevenu à ces dispositions, comparaissait, hier matin devant la 7 chambre correctionnelle, un agent d'affaires, domicilié à Saint-Gilles, I a -. rius N.., se disant professeur en droit, • mais inscrit dans la commune qu'il ha-i bite comme teinturier, originaire de • Mondragon (Vaucluse) qui, dans des » annonces parues à la 4e page des iour-l naux, se recommandait à sa clientèle en ■ se disant avocat. Le prévenu, qui était en aveu et, pour toute défense, alléguait qu'il ignorait la ■ loi, a été condamné, sans sursis, à 200 fr. s d'amende. | LE FEU A ANDERLECHT l Vendredi à IL heures du maiin, les : pompiers d'Anderlecht étaient requis 5 pour combattre un incendie qui venait de ; se déclarer dans les sous-sols du maga* ; s in de cigares de M. P..., domicilié 63, avenue du Moulin. A l'arrivée des sau- ■ veteurs, le feu, qui avait pris près d'un t compteur à gaz, avait gagné une grande • exte i^ion et menaçait de se propager au • mobilier. Après trois quarts d'heure - de vigoureux efforts, le sinistre put être ; localisé. Les dégâts, provoqués tant par l'eau que par les flammes, sont assez éle-. vés. ; Une enquête est ouverte pour détermi-L nev les causes de l'élément destructeur. LA RETRAITE DU VOLEUR T1 y q uik dizain^/'e jours, un Ç'""'miW J me pli h../ u.iiçoti ut v. i!u> -, ' .u.1,1-rant impasse du Chapelet, dispttr-'issfiit avec de l'argent que son patron, domicilié rue des Bouchers, l'avait chargé e.e toucher. La police lè recherchait vainement. Vendredi, vers 4 heures du matin, un agent passant rue d'Amsterdam, entendit du bruit à l'intérieur d'un bâtiment inoccupé. 11 pénétra à son tour dans la maison et. dans une alcôve du premier étage, il découvrit un jeune homme qui y avait installé une couchette. Conduit devant l'officier de police Boeraeye, il fut bien vite reconnu comme étant l'in-i délicat garçon de courses qu'on recher-; chait. : LE FEU RUE TERRE-NEUVE Hier, vers 8 li. 1/2 du soir, des personnes qui passaient rue Terre-Neuve, devant le n° 50, remarquèrent qu'une épaisse fumée s'échappait par le soupi-i rail de la cave. L'alarme fut aussitôt donnée. Le feu venait, en effet, de se déclarer dans l'atelier de M. H.... maître vitrier. Les pompiers ont prompte-ment maîtrisé l'incendie, mais tout ce que renfermait l'atelier, installé dans les sous-sols, a été détruit par l'eau et lés flammes. COMME AU TEMPS DE NOS GRAND'MÈRES Delfzyl, la pitte resque petite vill< du nord de là Hol lande, vient de ce lébrer l'anniversai re de son indépen dance. A cetto oc casion, de nombreuses fêtes avaient été organi sées. Des cortèges sil lonnèrent la ville Nombreux étaien les hérauts d'arme, et les vierges char gées de représente la province de Gro ningue, la Maisoi d'Orange et des vil les hollandaises. Mais l'u'ne des n gures les plus eu rieuses était celh que représentait Mme veuve Trynte qui avait revêtu ur costume du vieu? Grouingue, costume d'il y à cen ans, aux falbalas désuets, à la coupe jadis irréprochable sans doute. Elle obtint beau coup de succès, af firme-t-on, sans au tre précision. Cer tes, elle évoquai: les élégantes d'il j a cent ans, qui sou levaient sur leui passage des mur mures d'admiratior et d'envie. « Tudieu ! la jolie robe et la jolie fem me ! ». devaient se dire des amoureux qui ne sont plus là hélas ! pour répétei ces aimables paro les. Comme le temp.-et les modes passent !... Se trouvait il parmi les specta teurs quelque phi losophe pour se de mander ce que pen seraient nos petits neveux des extravagances de nos jours? LA GUERRE AUSTRO-SERBE PREMIERS COMBATS - L'AVANCE AUTRICHIENNE GUILLAUME II DÉCRÈTE L'ÉTAT DE GUERRE Berlin, vendredi.— L'Empereur, confôhncment à l'article 08 de la Constitution de l'Empire Bavière exclusivement), of décrété l'état de 1 guerre. ' Pour la Bavière, une ordonnance semblable est prise. — Havas. Berlin, vendredi.""-J L'état de menace de guerre concerne les mesures militaires à la frontière et pour la protection des chemins de fer, la restriction do l'exploitation des services postal, télégr'aphique-vît des chemins de fer au profit des besoins militaires. D'autres conséquences en sont la déclaration de l'état de guerre, qui équivaut à l'état de siège en Prusse, avec défense de publier des nouvelles sur les mouvements des troupes et sur les moyens de défense. Cet état de guerre comporte en soi-même l'état de guerre ou l'état de siège, c'est-à-dire qu'il signifie plus qu'état de guerre lui-même. — Havas. Cette décision aurait été prise à la suite , de l'information parvenue de Saint-Pétersbourg et envoyée par le ministre d'Al-■ lemagne, disant qu'une mobilisation générale de l'armée de la flotte avait été décrétée. IMPORTANTS MOUVEMENTS DE TROUPES EN ALLEMAGNE Nancy, vendredi — Des renseignements parvenus ici, il résulte que de très importants mouvements de troupes ' allemandes de couverture, qui vien-, nent occuper leurs emplacements, continuent a se produire en Allemagne. Un certain nombre de réservistes ont été rappelés dans le=»4«ays annexés et dans la vallée du Rhin. 11 a été procédé, dans , les mêmes zones, à des réquisitions individuelles pour les besoins de ces trou-1 pes. La surveillance exercée par les , Allemands sur les voies de communication est très stricte. Les autorités militaires ont pris d?s mesures pour interdire aux habitants des pays annexés de gagner la France. — Havas. Paris, vendredi. — Les Allemands continuent le rassemblement de. leurs corps-frontière et l'armement de leurs places fortes. Jl>.ont établi un service de reconnaissance et de patrouilles très actif sur le frontière qui, trè* vraisem-• blf.blei,r>nt i1',y Kj'i'. a été violée sur Utl fKlVl "| 1 li' -illl-. ' \ De notre nos troupes de cou- | verture ont pris leurs avant-poste^ ! Toutefois, aucun de leurs éléments né s'est approche de la frontière à moins . de dix kilomètres. — Havas. LES HOSTILITÉS Berlin, jeudi. — La « Gazette de Huit Heures » publie une dépêche de Belgrade, disant qu'on a fait connaître publi-[ quement, par des affiches apposées sur les murs, que Belgrade a été pris par les troupes autrichiennes. Trente à quarante mille personnes seulement étaient restées dans Belgrade. Les autres habitants avaient pris la fuite. Il n'y avait d'autres personnages officiels que le maire de Bel-' grade. Deux lieutenants du 08° régiment auraient été légèrement blessés. — Havas. LES TROUPES AUTRICHIENNES AVANCENT VERS L'INTERIEUR DE LA SERBIE Londres, jeudi. — On mande de Sen> lin au « Standard » : Belgrade est occupée par les troupes autrichiennes. Les forces qui ont envahi la Serbie par Semendria s'avancent vers Osipaonica. LE COMBAT Belgrade, jeudi. — La nuit dernière, à 11 heures, les Autrichiens ont dirigé sur Belgrade une violente canonnade. Le feu des monitors et celui de l'artillerie, postée à Semlin, a duré jusqu'à 2 heures du matin. Quelques édifices ont été endommagés. Les canons serbes ne ripostèrent que rarement. Une canonnière autrichienne a subi de graves avaries Le.s Autrichiens ont essayé de passer le fleuve. Ils ont été repoussés énergiquement. La fusillade a duré jusqu'à 4 heures du matin. On ne signale aucune perte du côté serbe. On s'attend à une nouvelle attaque pour demain raidi. Les tentatives faites par les Autrichiens pour passer le Danube ont été repoussées partout. — Havas. Vienne, jeudi. -~,.Vers minuit, du côté de Belgrade, le feu des mitrailleuses recommença après un assez long silence, les monitors autrichiens tirèrent alors sur la ville. A 1 heure du matin, par suite, du bombardement, une poudrière fit explosion à Belgrade. Aujourd'hui, à la pointe du jour, les Serbes essayèrent de faire sauter le pont, sans, toutefois, y parvenir. La douane serbe ayant tiré sur les troupes autrichiennes, l'artillerie autrichienne dirigea son feu sur ce bâtiment, oui fut, bientôt, complètement en ruines. Peu après, on entendit de nouveau une vive fusillade et, en même temps, on aperçut plusieurs incendies à Belgrade. Au cours des diverses tentatives faites par le.- Serbes pour faire sauter le pont, les soldats autrichiens firent prisonniers 16- Serbes, qui vont être dirigés vers Peter uardein. D'après certains bruits, il y aurait des troubles assez importants en Nouvelle Serbie. Les éléments non serbes se refuseraient à entrer dans l'armée, d* sorte qu'il n'y aurait pas mal de difficultés à former les nouveaux régiments. — Havas.UN COMBAT D'ARTILLERIE Saint-Pétersbouro, jeudi. —- On mande de Nieh : Près de Kisnisy et de Sme-dernero un combat d'artillerie a commencé. — Havas. BANDES SERBES REPOUSSEES Vienne, jeucli. — La ligne d'observation des troupes autrichiennes sur la Drina s'est avancée en livrant deux petits combats jusqu'au bras principal du fleuve. Du côté autrichien, on signale un mort. Du côté serbe, on signale une douzaine d hommes hors de combat. Des bandes sêrbes ont essayé d'inquiéter la région de Ij&jelina. Elles ont été repoussées. -— Havas. L'ALLEMAGNE PROTESTE CONTRE LA MOBILISATION RUSSE Londres, jeudi. — On mande de Berlin : Suivant des informations d'origine diplomatique, l'Allemagne a demandé hier à la Russie des explications sur la mobilisation de la Russie. L'Allemagne veut savoir : 1° Quel est le but de cette mobilisation?2° Si cette mobilisation est dirigée contre l'Autriche? 3° Si la Russie est disposée à donner l'ordre de cesser cette mobilisation? On assure que l'Allemagne a demandé à la Russie de répondre aussi prompte-ment que possible. La situation cet après-midi est toujours considérée comme inquiétante en raison de l'attitude toujours aussi terne de l'Allemagne qui persiste à ne rien faire à l'égard ae l'Autriche. Au surplus, ce que l'on peut savoir de son attitude à l'égard de la Russie, ne laisse pas de donner quelques appréhensions. En presence de la gravité de la situation, le gouvernement anglais et l'opposition ont décidé de commun accord d'écarter le débat sur le blll d'amendement du Home Rule afin d'assainir provisoirement l'atmosphère anglaise obscurcie déjà par les affaires d'Irlande, puis de se tenir dans une parfaite entente en face des inquiétudes du moment. Le point d'interrogation est toujours du côté de Berlin qui ne répond prs encore aux propositions pacificatrices de l'Angleterre, indiquées hier, lorsqu'il était dit que les chancelleries allaient tenter de reprendre sous une autre forme la proposition de sir Grey. — Reute/. UNE NOUVELLE ENTREVUE Paris, jeudi. — On mande de Saint-Pétersbourg au « Temps » : L'ambassadeur d'Allemagne a demandé, ce matin, une audience à M. Sassonoff, auquel il aurait fait une communication plutôt favorable en raison de son contraste avec la démarche d'hier soir, mais on demeure réservé dans l'appréciation. RIEN NE TRANSPIRE DES PROJETS ALLEMANDS ^ Berlin, vendredi. — Il n'y a pas de fait matériel permettant de dire que la situation s'est aggravée, ma.- il est certain qu'elle est devenue très critique. Rien, toutefois, ne transpire des projets du .f.uycraoïacnt. A Âr--'.<n que 1 • vn'*-^ naux s'efforcent de rejeter par avance sur la Russie la responsabilité d'une rupture, en s'appuyant sur les demandes adressées par l'Allemagne à la Russie au sujet de sa mobilisation. Une foule considérable occupe la Promenade des Tilleuls et les quartiers du centre de Berlin. La police doit, par moment, disperser les groupes pour rétablir la circulation. Toutes les gares présentent la plus vive animation. Les trains venant de l'Est et de l'Ouest sont bondés de voyageurs. Le Conseil fédéral se réunira aujourd'hui.La femme du prince héritier est rentrée à Potsdam. — Reuter. UN ESPION RUSSE ARRÊTÉ EN ALLEMAGNE Berlin, vendredi. — La « Gazette d'Al-lenstein » annonce qu'on a arrêté, dans cette ville, un espion envoyé par le service d'informations russe. — Reuter. MESURES DE PRECAUTION Berlin, vendredi. — La « Gazette d'Al-lenstein <1 it que la police de Kœnigsberg a fait afficher un avis disant qu'à la gare principale et ses annexes des postes militaires sont installés. La police signale à l'attention de la population qu'il est interdit de passer à moins de 50 mètres des ouvrages d'art, signaux, voies, ponts, postes d'aiguill-agc. On apprend que le Conseil fédéral examinera, ce matin, la question des mesures à prendre pour interdire l'exportation des céréales, farines et fourrages, du bétail et de la viande. — Reuter. L'ANGLETERRE SOUTIENDRAIT LA FRANCE Londres, vendredi. — Le « Morning Post ». envisageant le cas où la France devrait entrer dajis le conflit, estime que l'objectif de l'Allemagne serait alors d'écraser sa voisine. En ce cas. l'intention de l'Angleterre, la volonté ae la nation même, serait de ne pas être spectatrice de cet écrasement, de s'y opposer en prenant part aux opérations. — Reuter. LA MOBILISATION EN HOLLANDE Amsterdam, vendredi. — Le « Handels-blad » apprend que les cercles gouvernementaux sont convaincus que la mobilisation de l'armée néerlandaise esi, inévitable. — Reuter. Amsterdam, vendredi. -- Après une réunion à La Haye des ministres et des banquiers d'Amsterdam, il a été décidé de former un nouveau syndicat de banquiers auquel la Banque Néerlandaise accorderait un crédit de 200 millions. La seconde Chambre est convoquée d'urgence pour délibérer sur un projet supprimant certaines restrictions pour les banques et leur accordant quelques dispenses. — Reuter. La Haye, vendredi. — La reine déclare ou'il existe pour les Pays-Bas un danger de guerre. La seconde Chambre sera convoquée. — Reuter. La Haye, vendredi. — La reine a signé, à 1 heure et demie, le décret ordonnant d'urgence la mobilisation générale. — Reuter. L'ELEVATION DU TAUX DE L'ESCOMPTE EN ALLEMAGNE Berlin, vendredi. — La Banque d'Empire a élevé le taux de son escompte à 5 p. c. et celui des prêts sur titres à 6 p. c. — Havas. L'AMBASSADEUR DE RUSSIE CHEZ M. VON JAGOVV Berlin, vendredi. — M. Serbejew, ambassadeur de Russie, a tendi hier une longue visite à M. von Jag>w. UNE CONCILIATION DIFFICILE Vienne, vendredi. — Suivant la « Nouvelle Presse Libre », le fait que la Russie s'est déclarée prête à échanger des vues directes avec l'Autriçne-Hongrie ne simplifie guère la situation. On dit à Paris, ajoute le journal, que l'Ailema-gne doit s'entremettre à Vienne pr.ur donner à la Russie certaines assurances, notamipmt que, après que l'Ahtrnhe aura vaincu la Serbie, il nr oit pas touché à l'indépendance de ce pay:- Or, l'Allemagne ne désire infia-inier d'aucune manière l'Autriche sur *ee> rela- l LES UÇNARDS BEIGES HÉBERGÉS DANS UNE ÉCOLE DE BRUXELLES J\ L'ARMÉE HOLLANDAISE GARDE LE PONT DE WHTERVaD LES PONTONNIERS AUTRICHIENS SUR LÉ DANUBE g L'ARTILLERIE SERBE AUX GRANDES MANŒUVRES | tions ultérieures avec !a Se rbie et comme l'Autriche elle-même ne veut pas prendre actuellement d'engagement pour l'avenir, les trois thèses allemande, austro-hongroise et russe sont . encore très éloignées. — Havas. 1 PESSIMISME DE LA PRESSE ALLE-; MANDE Berlin, vendredi. — Les journaux jugent que les dernières cartes diplomatiques ne sont pas encore jouées, puisque les relations ne sont pas encore rompues entre l'Autriche et la Russie. Ils «lisent de plus qu'il est inexact que , l'Allemagne ait posé à Saint-Pétersbourg une question sur les armements, avec un délai pour la réponse. Mais i ils estiment qu'une demande semblable : s'impose d'ici peu. Il est impossible ■ qu'un pareil état de choses se pro-: longe pendant des jours ou même des heures. Les journaux répètent que le gouvernement allemand continue à . s'efforcer d'amener une entente entre Vienne et Saint-Pétersbourg, sans d'ail-; leurs préciser davantage et sans paraître trop croire au succès de ses efforts, i — Havas. LE COMTE BERCHTOLD ' CHEZ L'EMPEREUR Vienne, vendredi. — Les journaux annoncent que le comte Berclitold, ministre des affaires étrangères, le général Krobatin, ministre de la guerre, et le général Conrad de Hoetzendorf, chef d'état-major général, ont été reçus en audience par l'empereur, hier, dans l'après-midi. L'entrevue a duré deux heures. — Havas. PÉTERSBOURG ET VIENNE RESTENT EN CONTACT Londres, vendredi. — On apprend de source diplomatique la reprise des conversations entre l'Autriche et la Russie. Ces conversations se poursuivent à la fois à Vienne et à Saint-Pétersbourg, et on espère qu'elles apporteront une détente à la situation actuelle. Aucune ambassade n'avait connaissance d'un nouveau développement de la situation, ce matin. Belgrade a été occupée, mais on n'a aucune idée des mesures militaires qui suivront. On répète dans les milieux diplomatiques autrichiens que l'Autriche ne convoite aucune partie du territoire serbe. — Reuter. : LA BELGIQUE ET ; U CRISE EUROPÉENNE _ AU DEPARTEMENT DE LA GUERRE Jeudi soir, le département de la guerre a remis à la presse les communications c suivantes : LES OFFICIERS DE RESERVE q Jeudi soir, des ordres ont été donne» pour le rappel des officiers de réserve e des 3° et 5e divisions d'armée (Liège et . Mons). LES COMMISSIONS DE REMONTE e Les commissions de remonte fonction-Q nent dans les villes, sièges des parcs di-visionnaires ou secondaires de ces divi-s sions. f UN MEETING INTERDIT A VERVIERS e Verviers, jeudi. — Ce soir, à 9 heures, _ la police verviétoise a interdit un mee-. ting de protestation contre la guerre, qui se tenait en plein air. La réunion avait lieu sur la place du Martyr et quelques centaines de personnes y assistaient. Les organisateurs avaient négligé de demander l'autorisation de tenir leur meeting. Un orateur, qui avait pris la parole, fut forcé de se taire au bout de dix minutes, - la police étant intervenue. Le porteur d'une pancarte « A bas la I guerre ! » fut conduit au poste puis relâ-b ché. Un porteur de drapeau socialiste f fut invité à le rouler. Il n'y eut pas 1 d'autres incidents. s EXPORTATIONS PROHIBÉES c Le « Moniteur » publie deux arrêtés royaux prohibant provisoirement, par toutes les-frontières de mer et de terre, l'exportation des chevaux autres que poulains, des bestiaux de toute espèce, froment, épeautre, méteil, seigle, avoine, en eerbes, en grains et en farines. Foin, 2 paille et autres fourrages ;automobiles de - toute espèce et motocyclettes; huiles de . graissage et huiles à brûler, essences ser-i vant de comburants pour la production t de force motrice; véhicules de toute es- - pèce à traction animale. J CONSEIL DES MINISTRES Le roi a eu, ce matin, un long entretien s avec le général de Selliers de ?,! oi'anville, - chef d'état-major général de l'armée. A - 10 heures et demie, a eu lieu au Palais î de Bruxelles, «ous la présidence du roi, i un conseil des ministres, tfui a auré jusqu'à 12 h. 15.

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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