La dernière heure

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16 januari 1914
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s.n. 1914, 16 Januari. La dernière heure. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fn10p0zd5x/
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~ S. 1«. NEUVIEME ANNEE. ^ BM8DI : 9, me st-Plerre 1 bbdxelles. En «main» : de 9 4 5 1/2. Jours fériés ; de 10 à midi. Tfilfinh ) Annonces et Abonnements 4370 1CIBP»') Réd. 4040 Pariem. 8913 Direct. 9571' LE PLUS GRAND JOURNAL j&TELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ j, BBUIELLÏS ABONNEMENTS pboydïcb Fr. 1.00. . . UN MOIS . . » 3.00. . . TROIS MOIS Fr. 4.00 » 6.00. . . SIX MOIS. . » 8.00 » 12.00. , . UN AN . . . » 16.00 =* u — CI.\Q centimes TOUTES LES SEMAINES L'Édition fllustrée (1© pages) Le k^KRo s centimes 1 ABONNEMENTS Pour l'Etranger les prix de Bruxelles, le port an pins. H n exista pas d'abonnement mensuel. — Pour Bruxell.es indiquer en s'abonnant si l'on désire recevoir l'édition du soir ou celle du matin. — Les frais de recouvrement sont ï charge des abonnés. t VENDREDI 16 JANVXEH 1914 SERVICES DE PUBLICITÉ Les annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à Y Agence Havas, 8, Place des Martyrs, 8 (lor étàgè), à Bruxelles. (Téléphone 585). NOS MONUMENTS SONT DES REFLETS DE NOS CORPS Les proportions harmonieuses du corps humain, qui furent comme la marque choisie de' quelques races d'élite tendent à disparaître peu à peu et à se confondre en une disgracieuse difformité. Les travaux excessifs, les études, ies moyens de vivre ont retiré au corps le libre développement de ses proportions. Et s'il est encore des types de beauté, il en est peu qui répondent à une complète harmonie de construction. Un fait curieux à noter est que les mêmes lois commandent la nature physique de l'homme, et des travaux qui proviennent de son génie. Il y a ainsi entre son corps et les monuments qu'il élève une ressemblance souvent surprenante. C'est ainsi que les lignes droites et les courbes délicates que les Européens portent si parfaitement dessinées sur leur corps et sur leur visage se trouvent reproduits dans leur architecture, depuis la Sublime Acropole d'Athènes jusqu'aux monuments modernes. Les ordres d'architectures sont inséparables de la beauté. L'ordre dorique provient de la mesure du pied humain, l'ordre ionique eut pour inspiratrice une jeune fille d'Ionie, pareille à une statue élancée et svelte. Il en est de même de l'ordre corinthien.Ainsi, dans la physionomie de nombreux peuples indo-chinois dont le visage, formé de lignes obliques, compose un modèle vivant, se retrouve la combinaison d'arabesques, de fleurs colossales, de divinités et de bêtes fantastiques, qui indique la construction des pagodes et des palais de l'Orient. Maintes fois aussi, on a montré la similitude qui existe entre le sommet des édifices et les coiffures des habitants : les chapeaux des anciens Perses et les dômes de leurs palais, la coiffure des anciens Turcs et le pinacle des mos-■^réiss. Chez nous-mêmes, cous retrouvons -es similitudes a rayera.I les âac's-- les uwpcao» ,,».n»uo — moven âge se retrouvent au sommet des'châteaux de celte même époque; le style ogival apparaît à la fois clans les cathédrales et dans les vêtements. Les costumes et les édifices de la Restauration se bana-lisent en même temps et, à notre époque industrielle, ne pourrait-on pas établir quelque analogie entre les cheminées de nos usines et nos « hauts de forme » si pittoresque-ment dénommés « buses »' La même harmonie, dans les proportions, se retrouve dans le corps des Grecs et dans leurs monuments. C'est; comme on sait, aux anciens artistes d'Hellas 'que nous devons les canons de la beauté. Ils avaient, en effet, établi que le corps humain, pour être parfait, devait contenir huit fois la hauteur de la tête. C'est le canon de Po-lvclète et c'est ainsi que sont conçues quelques-unes des plus belles sculptures de l'antiquité. Cette théorie répond aux exigences des statuaires modernes, des phrénologues et des anatomistes. Mais ce n'est là qu'une mesure proportionnelle à un type choisi et il va de soi que le nombre des exceptions, dans le'monde de la réalité est très grand. Tel homme de très belle taille mesure près de neuf fois la hauteur de sa tête; tel autre, en dessous de la moyenne, comme M. Thiers. , Les dimensions pour la tète n ont pas été moins exactement établies : • le front, le nez et le bas du visage doivent être d'égale longueur. Mais cette pureté des lignes se rencontre très rarement de nos jours et le nez, notamment, est ou tjrop long ou, plus souvent encore, trop court. Le nez moderne, en effet si on le compare au nez grec, tend a diminuer de plus en plus. Dans la tête parfaite, l'axe des veux doit être à égale distance du sommet du crâne et du menton ei son profil doit pouvoir être contenu dans un carré de 23 centimètres de côté pour les hommes et de 21 à 22 pour les femmes. Divisé en huit têtes, le corps l'est exactement en quatre parties par des lignes droites perpendiculaires ou verticales ; du sommet du crâne à la ligne des seins, de celte ligne à la hauteur des hanches; de celle-ci au milieu de la rotule et, enfin, du milieu de la rotule à la plante des pieds. Enfin, si l'homme étend les bras en se tenant debout, tout son corps doit pouvoir être englobé dans un carré ; la hauteur de son corps doit être égale à la longueur qui sépare l'extrémité de ses mains. C'est en se basant sur ces lois des proportions que les Grecs taillèrent. des statues qui n'ont jamais été égalées et édifièrent des monuments dont les ruines frappent encore d'admiration ceux qui les Sontemplent. R. Bovbt. L'agression contre Chériiï pacha était bien UN ATTENTAT POLITIQUE Paris, jeudi.-— Le parquet a, dès maintenant, son opinion faite en ce qui concerne le caractère politique de l'atten- Cheriff pacha tat commis, hier, au domicile de Cheriff pacha. Celui-ci aurait fourni au procureur et au juge d'instruction, dans une longue conversation, toutes les justifications nécessaires et la preuve de ses assertions à ce sujet. C'est ce qui a déterminé le parquet à ouvrir une enquête et à ne pas considé- Salih bey gendre de Cheriff pacha, qui abattit l'agresseur d'un coup de revolver rer que la mort du criminel éteignait l'action judiciaire. L'état du valet de chambre de Cheriff pacha, qui fut grièvement blessé, s'amé- ; liore, et les médecins ne désespèrent pas de le sauver. — Havas. L'abbs Lemire est menaGé par ie Vatican Paris, jeudi. — Le pape aurait envoyé à Mgr Charost l'instruction de rappeler l'abbé Lemire à la soumission et à la résignation de son mandait politique, sous peine d'excommunication majeure. — Havas. Meurtrière Explosion d'acétylène Paris, jeudi. — Une explosion d'acétylène vient de se produire dans un atelier, impasse de l'Orillon. Un générateur a sauté, éventrant 3e plancher et le plafond de l'étage. Sept ouvriers ont été blessés, mais aucun ne paraît être en danger de mort. — Havas. Le chômage à Rio-Tinto Httelva, mercredi. — Tout le travail reste arrêté à Rio-linto. Seuls un certain nombre d'ouvriers jaunes sont à la besogne. — Havas. Les délégués ouvriers se sont retirée de la commission d'arbitrage chargée de mettre fin au conflit du Rio-Tinto. Ils accusent le gouvernement de partialité et jugent inadmissibles les propositions de la compagnie. L'Union générale des travailleurs espagnols doit tenir cette nuit une réunion dans le but de préparer une protestation ouvrière. — Havas. Prévisions optimistes pour le budqet portugais Lisbonne, mercredi. — Le ministre des finances a présenté â la Chambre le budget 1914-1015, qui prévoit un excédent de recettes sur les dépenses de 3,392 contos de reis. Le ministre espère pouvoir affecter 2,500 contos à la défense nationale en plus de l'augmentation de crédit de 858 contos de reis autorisée pour le ministère de la guerre dans le même budget. — Havm. LES GRÈVES SUD-AFRICAINES ASSIÉGÉE LA BOURSE DU TRAVAIL DE JOHANNESBURG SE REND Johannesburg, jeudi. — Les environs de la Bourse du Travail sont maintenani déserts, et un cordon de police, baïon nette au canon, empêche toute entré* dans l'établissement. Des préparatifs ont été faits dans l'hôpital général pour soigner les personnef qui pourraient être blessées dans les désordres qu'on redoute pour oe soir mais, jusqu'ici, le calme est complet, Seul un photographe a été blessé d'ur coup de baïonnette. Un journaliste a réussi à pénétrer dans la Bourse. Il y a trouvé les portes et les fenêtres barricadées à l'aide de boîtes remplies de briques, près desquelles s€ trouvaient d'autres boîtes pleines de munitions. Les défenseurs de la Bourse se décl arent résolus à ne pas se rendre, tant qu'ils auront entre les mains une barre de fer ou un gourdin. La plupart ne sont vêtus que d'une chemise et d'un pantalon. Ils ont des visages noirci®, ils sont maigres et hagards, et, comme nourriture, disposent surtout de fruits. — Reuter. Le chef-travailliste Bain a offert de rendre la Bourse du Travail, mais il a demandé une entrevue au général Botha. Le gouvernement a répondu que l'offi-cierT chargé d'appliquer la loi sur l'état de siège, arrêterait tout le mondé à l'intérieur de la Bourse du Travail et qu'il aurait recours à des mesures plus énergiques si, après les sommations d'usage, ils ne se rendaient pas sans faire de ré- Finalement, la Bourse du Travail s'est rendue. Le chef-travailliste Bain a été arrêté ainsi que six autres des principaux chefs. — Reuter. ARRÊTÉS Le Cap, jeudi. — i>e secrétaire et wu» les membres du Conseil du Syndicat des cheminots ont été arrêtés dans la Standard Arcade, située au centre de la ville. — Reuter. INCIDENTS PARTOUT hier, à Réveil, près d« Durban, arrêté une machine, puis enlevé et maltraité le mécanicien qui la conduisait, l'officier commandant la localité les a sommé® de remettre cet employé en liberté. Il a obtenu qu'il fut relâché. Il a irapné,&uce ;, 'Je lj mois do_travaux forcés un '< A Fti^iiioniein tVt*fc Ae-Mjt.in «y Pistés de quitter leurs maisons. Il a-ete interdit, également de leur fournir aucune aide. ,, A Pietermaritiburg, au oours d un meeting tenu en vue de la nomination d'un comité de salut public, le maire, ayant exprimé l'avis qu'un tel comité n'était pas nécessaire, le oolonel CIark€» commandant des forces stationnées dans la ville, a déclaré que l'état de siège 1 autorisait, au besoin, à le nommer lui-même. U a ajouté que, dans ce cas, le maire en serait nommé membre. Après une discussion, le comité a été constitué, et on a organisé un corps spécial de police. — Reuter. LA SITUATION GENERALE. DE LA GREVE Johannesburg, jeudi. — Toutes les opérations sont suspendues dans la mine Whitbank. . Les employés de la m me City and »u-burban ont cessé le travail. Par contre, ceux de la Simmer Jack, principalement les travailleurs du fond, se sont presque ' à l'unanimité, déclarés contre la I Toutes les mines dans le'Rand v\est fonctionnent, sauf la West Rand Conso-lidaded, où l'on s'attend à ce que le3 employés reprennent le travail, lorsqu ils sauront qu'une protection complète leur est assurée. * L'embauchage des travailleurs cafres continue comme d'habitude. On espère qu'il ne sera pas nécessaire de 1 interrompre. Les plus influents, parmi les travailleurs nègres, ont promis de faire tout leur possible pouir que leurs compatriotes restent calmes. . On mande du Cap, que le service des tramways fonctionne, mais que les watt-men sont prêts à abandonner les voitures au premier signal. L'ordre de grève générale ne vise, en effet, jusqu'ici, que le Transvaal et 1 O-range. Toutefois, la Fédération des syndicats attend les événements et est prête à donner cet ordre dans la province du Car>. — Reuter. LES MARINS S'EN MELENT Le Cap, jeudi. — Un certain nom Dre d'arrimeurs indigènes, au service de maisons privées, se sont mis en grève et réclament une augmentation de leurs salaires et la journée de huit heures. Le service des navires n'a subi, jusqu'ici, qu'une légère perturbation, parce que le travail des arrimeurs est fait par l'équipage, avec l'aide de quelques hommes qui sont restés à leur poste, mais le travail subit du retard. — Reuter. Une pouapiere qui sauus Lisbonne, mercredi. — Une explosion s'est produite à la poudrière de Chelas, près pe Lisbonne. U y a un mort. Cette explosion n'a aucun rapport avec la grève des cheminots. — Havas. SOUS UN CAMION Hier soir, M. Van H..., ouvrier abat-teur, âgé de 38 ans, demeurant rue d'An-derlecht, 73, en traversant la rue des Poissonniers, a ' été renversé par une voiture attelée de deux chevaux. Il a été piétiné et l'attelage lui a passé sur le corps. ■ Atteint de multiples blessures, M. Van H... a été conduit à l'hôpital Saint-Jean. Contre alcoolisme en Suede Stockholm, jeudi. — La commission parlementaire de tempérance a présenté son rapport sur la vente des spiritueux. Ce rapport préconise l'interdiction de la vente aux particuliers et le monopole à une société privilégiée. L'importation des vins ne serait pas atteinte par cette raearure, — fîavaa. FACHEfSE MÉTHODE LES 0ÉBATS A BATONS ROMPUS ILS ÉGAIENT L'OPINION ET «CILITENT LES COMBINIONS DE COULISSE I On s'est souvent des mé-> _J4 thodes qu^président à l'organisa- |p| tion des "â&vaux parlementaires, * sans querajdu reste, on ait pu aboutir, jusqu'à présent, à des résultats pratiques. Au contraire, lorsqu'on a introduit des réfofMis, elles ont eu plutôt pour effet d'aggXpfer la situation. II en est ainsfœniotamment, de la décision qui fixe toutes les interpellations à un seul jour eti§m contraint la Chambre à poursuivrè un débat d'actualité ou même urgenjS: après des interruptions de huit jours. Si l'on voulait .détourner l'attention du public des débats parlementaires, on n'agirait pas autrement. Nous avons vugeertaines interpellations se continuel iainsi, de semaine en semaine, pendantun mois. Le même orateur en arrivait parfois à entrecouper son discours au point de prononcer sa conclusion quinze jours après son exorde. Durant ces quinze jours, la Chambre avait touché à dix autres questions, le film des événements du monde avait continué à se dérouler en absorbant l'attention de l'opinion publique, et les graves questions qui faisaient l'objet des interpellations tombaient dans l'oubli.Pourquoi éparpiller les efforts de la Chambre sur trente-six questions à la fois? Si une interpellation est nécessaire, il est juste qu'on la discute tout de suite et que le ministre y réponde sans délai. Le débat doit former un tout ininterrompu. Jusqu'ici, à la' vérité, le système faisait assez l'affaire des ministres, qui gagnaient du temps et laissaient oublier l'argumentation de leurs adversaires, grâce à cet ingénieux système. Nous constatons que cette semaine, c'est un ' 2/^n sera victime à » son tour ie at n > - ,v ■ situation, des que la discussion allait continuer comme il en a toujours été quand l'échange d'idées était très important; mais on en a décidé autrement, et il ne sera repris que mardi prochain. On aurait été fort curieux cependant, écrit le « Journal de Liège », d'entendre le» discours de MM. Woeste, Brifaut et Vander-velde, au lendemain de celui de M. Renkin. Mais la loi scolaire en eût été retardée... Dès lors... Quoi qu'il en soit, cette façon de discuter est contraire aux usages parlementaires et mène à la confusion... et à l'oubli. D'ici à mardi, l'argumentation du ministre ne sera-t-elle pas en partie oubliée ? C'est évident. Mais le système présente d'autres inconvénients, et nous le disons pour toutes les assemblées délibérantes où l'on abuse de plus en plus des discussions interrompues. L'interruption, en effet, ouvre la porte aux combinaisons de coulisses.Trop souvent, elles n'ont qu'un but : favoriser des marchandages qui faussent complètement le débat et égarent l'opinion publique.Il est temps de réagir contre ces pro-cédés. LA FACHEUSE AVENTURE Un jeune homme de Tournai était venu à Bruxelles, mercredi, avec l'intention de passer une joyeuse soirée. Fortement émêch^ il rencontra, boulevard de la Senne, une jolie brune avec qui il se rendit dans un hôtel de la rue des Vanniers. Il s'endormit profondément et, oe matin, au réveil, constata que sa compagne avait disparu. Avant son départ, elle lui avait volé au doigt, une bague en or garnie d'un gros brillant d'une valeur de 2,000 francs. Le pré-judicié a porté plainte à l'officier de police Duforêt. « . 1 ...... . 11 1 '. ■ LES TREMBLEMENTS DE TERRE CONTINUENT AU JAPON ILS SONT FORMIDABLES 70,000 DISPARUS Tokïo, jeudi. — D'après une dépêche de Kumamoto, la côte occidentale de Sakurashima a sauté. Les flammes jaillissaient de tous les côtés. Un nouveau raz de marée est passé sur la ville. Les tremblements de terre se sont renouvelés. Des maisons, des chemins et des voies ferrées sont détruits sur uno longueur de plusieurs kilomètres. Les maisons écroulées sont au nombre de 13,000. -Il y aurait 70,000 disparus. Le premier réfugié est arrivé hier soir de Kagoshima. Il dit que le bruit souterrain et les éruptions ont commencé le 10 janvier. Personne n'a dormi; tout !e mondo préparait des vivres et s'apprêtait à fuir. Le 12 janvier, au matin, le volcan de l'île de Sakurashima est entré en éruption. La population s'est alors précipitée au bord de la mer, cherchant des bateaux afin de faire la traversée et de gagner la terre ferme. Des trois fissures qui s'étaient produites sur les côtés du volcan, on vit jaillir des flammes s'élevant à 1,000 mètres, et une fumée épaisse suivie d'une pluie de pierres brûlantes s'abattit sur les environs.Il est'impossible de décrire la scène terrible de l'éruption accompagnée d'un bruit du tonnerre. Les habitants de la terre ferme ont envoye tous les bateaux disponibles pour secourir les malheureux, mais il n'y en avait pas suffisamment. De nombreux réfugiés ont tenté de faire la traversée , a la nage; la plupart ont péri. Des trains spéciaux sont partis pour • recueillir les habitants. Beaucoup d'hommes n ont pu y trouver place et se sont accrochés en dehors des voitures. Le réfugié qui fait ce récit a dû lui-même vuyager de cette façon jusqu'à Hitoyoshi. II est absolument impossible d évaluer le nombre des morts, qu'on ne connaîtra probablement jamais. — Reuter. ua grève des cheminots s'accentue à Lisbonne , Lisbonne, jeudi. — Un train, parti de < la gare centrale et qui portait un détachement de soldats chargé de garder 1 embranchement des lignes du Nord et * de 1 Est, n'a pas pu dépasser la station < de Braco de Prata, près de Lisbonne -- c Les grévistes ont fait £/ 11 i coraotive sut.l» ïtay',*de" Ouest,."3»,'; " * ;;grt de l-alS!»: entre les points desservis par" lelr che- i mins de fer du Nord et de l'Est, dont les employés sont en grève. Des autos 1 sont également chargés du transport des 1 voyageurs. I Les revendications des cheminots con- 1 cernent seulement le service de leur * caisse de secours. Le ministre de l'intérieur a déclaré à la Chambre des députés que le gouvernement fera exécuter la loi et que l'ordre ( sera maintenu. — Havas. I ^ c .... l Tentative de suicide ; dans un café ! ( Trois jeunes gens, accompagnés d'une c jeune femme, entrèrent mercredi, vers 1 7 heures du soir, dans un café de la rue 1 de la Fourche. Tout en vidant leurs 1 consommations, les ouatre nouveaux < venus causaient aimablement entre eux. 1 Soudain, un des jeunes gens, le nom- j mé P..., âgé de 23 ans, domicilié à An-derlecht, se leva sous prétexte de se rendre dans la cour. A peine s'y trouvait-il, qu'une détonation d'arme à feu retentit. On se précipita dans la direction d'où venait le bruit. Le jeune homme était étendu sur les ( pavés, la tempe percée d'un coup de re- ] volver. Un médecin, qui fut immédiatement s requis, après avoir soigné le blessé, l'a fait transporter à l'hôpital Saint-Jean, s Son état est satisfaisant, ] Le jeune P... a refusé de faire connaî- i tre les motifs qui l'ont poussé à son acte ' de désespoir. On croit, cependant, qu'il i a.agi ainsi à la suite d'amours malheu- l reuses. < Les élections au Monténégro ! ————— J Cettigné, jeudi. — Voici les résultats ! définitifs des élections pour la Skoupch- j tina. Sont élus : 46 membres du parti ( gouvernemental et 16 membres de l'op- ( position, dont 9 radicaux. — Havas. , ■ 1 ! La Visite Royale au Salon de l'Automobile LE SINISTRE DE LA RUE DE FRANCE Ce qui reste de l'usine détruite par le feu LE PROCES P0DLLET A LA CHAMBRE SEA-NCE DE JEUDI 15 JANVIER Elle est ouverte à 2 heures, sous la xrésidence de M. Schollaert. Prestation de serment M. Golenvaux, député suppléant de s* a mur, appelé à remplacer feu M. Pe-it, prête le serment constitutionnel et >st installé dans ses fonctions. Le projet scolaire La Chambre reprend ensuite la. discussion de l'article 16 de la loi scolaire. luUSror ^ 1 ]ea ;ensem nas les charges nouvelles que le 2. ver- ont réduire leur traitement. D'autre part, l'imputation de 4.mil-ions aux budgets communaux donnera ieu à une série de difficultés inextricables. L'orateur demande au ministre de éfléchir à nouveau, avant de laisser vo-er cette disposition. j Discours de M. Buyl M. Buyl, — Dans l'examen de la loi n sections, j'ai, en présence de. MM. 'oullet et Schollaert, montré l'iniquité [ue commettait l'Etat en> n'intervenant >as pour 50 p. c. dans les augmentations Le traitement, lorsque le barême • com-nunal était plus favorable que le barê-ne légal. Au cours de la. discussion .gé-îérale, je suis revenu sur la question, ■t j'ai protesté à nouveau contre la cir-:ulaire du 10 avril 1899, disant que l'E-at n'a pas à intervenir dans les aug-nentations due3 au 1er janvier 1896 et J >ostérieurement, lorsque les traitements léjà acquis sont supérieurs au minimum égal. Il résulte d'une déclaration qui a été aite par l'honorable ministre des.scien-:es et des arts que, sur ce point, qui ne nanque pas d'importance,. nous obtenons satisfaction. Mais, messieurs, malgré cette concession que vient de nous faire le gouverne-nent, la loi sera défavorable aux fin'an-:es des communes en général,et principa-ement à celles des grandes, alors qu'elle avorisera injustement les écoles confessionnelles.Les écoles confessionnelles touchent le subside complémentaire de 600 francs >ar classe, tandis qu'on le refuse aux mandes communes, et même aux com-nunes moyennes, sous prétexte que le produit d'un centime additionnel au )rincipal des contributions directes y lépasse 500 francs. Mais il va de soi lue si ce produit est supérieur à 500 fr., :'est que la commune est plus grande, :t que, par conséquent, le service de 'enseignement y coûte plus cher. Ne autril pas un nombre de classes en rap->ort avec la population? Et si une loca-ité où ce produit ne représente pas 500 rancs, peut se contenter d'un ou de [eux instituteurs, ne faudra-t-il pas un îombre d'instituteurs plus grand dans es autres? Les dépenses ne seront-elles >as proportionnellement les mêmes,dans es deux espèces de localités? Pourquoi, lès lors, ne pas les traiter de la même nanière? Uniquement, comme nous Tarons déjà dit, pour favoriser les écoles idoptables et pour favoriser la concur-ence aux écoles communales'. Et, messieurs, le projet sera même, lans bien des cas, défavorable aux finan-:esjdes petites communes, alors que dans :es mêmes communes.les écoles adopta-îles seront favorisées. Je dis donc, messieurs, que, par l'aride 17, on retirera aux petites com-nunes ce qu'on leur accorde, soit, en 'ertu du paragraphe ^4 de l'article 8 de a loi de 1895, soit en vertu de l'article 6 du projet de loi, subsides qui ne )euvent se combler. Il n'en sera pas de même pour les subsides complémentaires accordés aux icoles libres. En effet, en vertu de l'article 8 paragraphe 7 de la loi de 1895, des subsides îomplémentaires sont accordés aux éco-es adoptées d'office dont l'adoption par e gouvernement a cessé en vertu de la oi de 1895, à condition toutefois qu'elles conservent leur importance actuelle. Le nontant du subside complémentaire se-•a calculé de manière à assurer à chacune de ces écoles une subvention totale le l'Etat égale à celle dont elle a joui pendant l'année 1895. L'article 16 du projet leur accorde un icuveau subside de 600 ou 500 francs )ar classe, mais à l'article 17 on se jarde bien de dire que ce subside ne courra pas être cumulé avec celui prévu i l'article 8 paragraphe 7 de la loi de .895. voilà, encore une îois, 1 égalité. Voici une autre constatation pour montrer comment le gouvernement établit l'égalité entre les subsides accordés aux écoles communales et ceux alloués aux écoles libres. Rien n'est moins vrai. Prenons, dans une même grande commune, une classe de 36 élèves dirigée par un instituteur diplômé ayant vingt années de service, et puis une classe d'une école libre adopfable, dont l'instituteur a également vingt années de service, mais n'est pas diplômé. La classe de l'école communale ton* chera comme subside: 1) Subside en vertu de la loi actuelle 590 2) Subside complémentaire, zé ro, parce que le produit d'un centime additionnel contributions directes y dépasse 500 francs. Intërsis*^'~ ^ -Pétât dans io»r,Stu?Cia^0113 de trai-j) InterventiCîf^c i in,us Joouou: j l'indemnité de direction (les 3/4 de 50 francs) 37.51* Total fr. 1,199.50 La classe de l'école libre, touchera: L) Subside en vertu de la loi actuelle 500 2) Subside complémentaire — 600 3) Intervention de l'Etat dans les augmentations de traitement 750 4) Subside provincial pour les fournitures classiques .... 72 5) Intervention de l'Etat dans l'indemnité de direction .. 57.50 Total fr. 2,049.50 Ainsi donc, la classe de l'école 'communale, dirigée par un instituteur diplômé, ne touchera que 1,199 fr. 50, alors que la classe de l'école libre concurrente, dont l'instituteur n'a pas le moia« dre diplôme, touchera 2,049 fr. 50. Voilà l'égalité. Messieurs, vous aurez remarqué qua je n'ai pas tenu compte des 120 francs que chaque classe d'école libre touchera annuellement pour entretien du local et du mobilier, parce que les écoles communales touchent de ce chef un subsida une fois payé. Messieurs, une conclusion qu'il importe de tirer de la situation qui sera faite aux communes: leurs écoles, c'est-à-dire les écoles communales, devront être entretenues en grande partie au moyen des deniers communaux, tandis que les écoles adoptables seront entretenues au moyen des'subsides de l'Etat. Il en résultera que, dans beaucoup de villes et de communes, les administrations communales peu dévouées à l'enseignement public et désireuses d'être agréables aux contribuables,' seront tentées de laisser tomber leurs écoles communales pour les laisser remplacer par des écoles libres. Comme on le voit, Messieurs, tout le projet est dirigé contre nos écoles communales. U justifie donc, de notre part, la plus énergique résistance. Avant de me rasseoir, je tiens à prendre acte d'une rectification qu'a faite hier M. Van Cauwelaert. Il y a lieu de remarquer que la citation que j'avais empruntée à un discours de l'honorable membre, tel qu'il était rapporté par un journal, n'avait qu'une importance très secondaire. Pour montrer quelle est la mentalité de certains congréganistes/voici une lettre qui a été adressée, à propos de la religieuse dont j'ai parlé, par le même supérieur provincial, à la supérieure du couvent : « Révérende Mère, Vous avez bien fait de ne pas envoyer la lettre à AI Si une lettre arrive demain et que sœur en peut conclure que la» sienne n'a pas été envoyée, dites-le-lui simplement lorsqu'elle vous en fera remarquet ajoutez que vous en ferez toujours ain-si. aussi longtemps que les lettres qu'elle écrit ne sont pas religieuses; que s'il Je faut.voua déposerez plainte contre elle auprès de vos supérieurs. Si elle en crache du sang, peu importe, vous n'y pouvez rien, le bien de soû âme avant celui du corps. Pour les cas où la famille vient au parloir et qu'elle parle au détriment du couvent, que la tierco &o lève et proteste, on m'avertira par après et j'irai ea parler à. l'évêché. (Signé) Père .... » Tout commentaire . serait superflu. (Très bien ! à gauche.) M. Rens dit que l'article 16 a pour but de supprimer systématiquement les écoles adoptées pour les remplacer par lea écoles libres. L'orateur prend pour exemple une ville comme Alost, qui trouvera fort pratique de s'exonérer d'une charge de 45.000 francs qui incombera à l'Etat. Que l'école soit adoptab'e ou adoptée, elle conserve toujours son cachet confessionnel pour le parti catholique^ la chose est donc sans importance. (Voir &uit« en page 2)

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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