La dernière heure

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s.n. 1914, 06 Mei. La dernière heure. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/g73707z98d/
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SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par experts comptables assermentés près des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS " La Derniére Heure LE PLUS GRAND JOURNAL W.fîF. T.F. MTFIJX RENSEIGNÉ N* 126 NEUVIÈME ANNÉE MERCFDI 6 MAI 1914 CINQ CENTIMES ABONNEMENTS BBUZBI.LCa fEOVIVCa Fr. 1.00. . UN MOIS. . . • 3.00. . TROIS MOIS Fr «.00 w 6.00. . SIX MOIS . . • 6.00 . 12.00. . UN AN . . . • 16.00 Pour l'étranger le prix de BrmxeUe», le port en plus. Il n'exicte pas d'abonnement mensuel. — Pour Bruxelles indiquer, en s'abonnant, si l'on désire recevoir l'édition du soir ou celle du matin. — Les frais de recouvrement «es# i la charge des abonnés LE SALON DE 1914 LA SECTION DE SCULPTURE A Paris, le « Salon » de 1914, est aussi fidèle au rappel des saisons que les marronniers des Champs-Elysées. Il ne manque pas plus qu'eux de se pavoiser exactement pour le trente avril, et, comme eux portent toujours les mêmes fleurs, lui se fleurit toujours des mêmes toiles. Si bien que j'ai beau en être, pour ma part, à mon quinzième « Salon », il me semble que c'est toujours le même, qui recommence.Sans doute, en quinze ans, quelques signatures ont émigré sur des stèles funéraires, dans ces autres expositions de la pierre et du marbre qu'on nomme des cimetières... Les lettres H. C. (hors concours) qui les accompagnaient ici, au bas des cartels dorés, sont remplacées là-bas par H. I. P. (rcquiescat in pace). Mais ceux qui sont allés peindre chez les morts, et qui n'exposent plus que leur pierre tombale, sont remplacés au Salon par des élèves qui leur ressemblent à s'y tromper. Détaillé a-t-il disparu? Ne signe-1-il pas désormais Georges Scott? De Ilenner, j'en vois à la douzaine, et qui modèlent un nu ivoirin, toi-sonné d'une crinière rousse, couché dans une clairière verte et bleue, exactement comme fit, sans, se lasser jusqu'à quatre-vingts ans, ie vieux maître alsacien. Et Bou-guereau, le Bouguereau des femmes en cire rose, est-il mort? ,la-mais de la vie! Il a changé de nom, mais il est toujours là : Dix, cent poupées en cire rose, dans tous les coins, dans toutes les poses, attes-Sent que son art est immortel, et que la suprême splendeur physique pour la chair humaine, aux yeux du bon peuple, sera toujours de ressembler à un bonbon de confiseur.D'un degré au-dessus, dans l'échelle du raffinement, sont les yeux qui admettent la couleur dite « jus île musée » et pour qui la peau humaine est belle quand elle a les tons ;hauds de l'ambre. Quand à aimer ie nu tel que Dieu l'a fait, c'est-à-lire mélangé de jaune, de livide et le rougeâtre, seuls les profession-îels de la palette y arrivent. Le niblic n'en veut rien savoir, du noins en France et en Angleterre les Allemands sont plus réalistes), c it refuse obstinément d'admirer e corps humain quand on lui iais-;e sa teinte naturelle. Entre les sculpteurs et le public, Ii e nu féminin donne également lieu F l un malentendu. La jeune école, r lerrière Rodin et Bourdelle, don- n ie à la femme des jambes courtes, h ;énéralement tournantes, et des 1< hevilles épaisses. Or, le public, c ui, ne s'arrête, le nez en l'air, que E levant les Vénus de marbre qui nt la jambe bien longue, bien iroite, et la cheville très fine. Les |( culpteurs haussent les épaules, g, irétendant que le goût du public _ st conventionnel, et que, leurs {■ lodèles étant courtauds, ils doi- j, ent les reproduire en toute fidéli- ri 5, la nature étant le seul « canon » r ui ne trompe pas. ^ Et certes, la Parisienne a très n ouvent le défaut d'avoir la jambe n peu courte. Mais pour la che-ille épaisse, c'est une calomnie, .a Parisienne est célèbre pour la ] nesse de ses attaches et des ses J xtrémités, entre toutes les fem-îes d.u monde. Il est curieux que la :une sculpture française qui se 5clame de l'observation de la na-ire, ne voie pas cela, que les îulpteurs du siècle de Louis XV er oyaient si bien. ui Le chef-d'œuvre de la statuaire a, dut 1914, est à la Nationale. C'est en ne œuvre fort simple de Bartholo- n' lé, le sublime auteur du Monu- vr : ent aux morts du Père-Lachaise. t c'est encore une œuvre funé- de Lire : Femme nue debout, accou- da 3e à la tête d'un tombeau. La :ulpture serait-elle donc néces- Je lirement un art triste? Peut-être, q„ l'on réfléchit aux conditions de Ce vie moderne, où ni l'amour, ni n" gaîté, ni l'héroïsme ne sont ja-ais nus, où la vie porte toujours fa i vêtement. Seule la mort est : ie. Nus, immobiles et incolores, a0 js morts ne nous choquent pas; ™ pierre froide et blanche semble s»: avoir été inventée exprès pour leurs images, tandis qu'ils nous choqueraient en peinture, art qui réclame du mouvement et de la vie. Les peintres de portrait, au Salon de 1014, sont toujours ceux des années précédentes. Gabriel Fer-rier, .Marcel Baschet, le prestigieux Boldini, le maniéré La Qaridara... Toujours le même talent et toujours le même prix, comme chez le photographe, mais en plus cher (de dix à vingt-cinq mille). Je signalerai pourtant la maîtrise que, dans le genre du portrait," semble reprendre actuellement l'école anglaise, dont le pinceau est plus vigoureux, la couleur moins fade, l'impression de caractère tellement plus saisissante. Le paysage me semble dans une période d'arrêt et de somnolence. 11 se pourrait que les meilleurs paysagistes, à cette heure, fussent des Belges. Ce ne sont ni les éternel- L'Eve de 1914 omme la conçoit une artiste sculpteur anglaise, Mrs Gleichen, qui n'a pas oublié de la munir d'un sac à main. îs bruyères roses de M. Didier-'ouget, ni les Guillaumet, ni les iafaëlli stéréotypés, et encore îoins les clairs de lune truqués de I. Chabas qui peuvent lutter avec :s plein-air robustes et conscien-ieux qu'on fait maintenant en elgique. Le reste du Salon est occupé ar la peinture de bataille et d'his-lire. Mais aucune des toiles con-îcrées à ce genre emphatique et érilieux ne dépasse le niveau de illustration anecdotique, sauf un ;an-Paul Laurens : « Philippe II ivant dans les caveaux de l'Escu-al », met comme un Terburg, 3 cette netteté qui, disait Vauve- ; irgues, est le vernis des maîtres. 'Maurice de Waleffe. ; j Pension des vieux Mineurs ; devant la Chambre La Commission chargée d'examiner la 1 oposition de loi modifiant la loi du juin 1911 sur les pensions de vieillesse faveur des ouvriers mineurs, propose ie disposition transitoire qui, elle en 1 l'espoir, sera agréée par la Chambre < par le Sénat. En voici le texte : « La t ndition d'avoir travaillé jusqu'à 55 ans 2st pas requise pour les anciens ou- s iers non pensionnés ayant atteint, à £ date du 1" janvier 1912, l'âge normal r 1rs. retraite ou ayant à cette date l'âge 49 ans, à condition qu'ils se trouvent ns le besoin. > Toutefois, les pensions accordées en rtu de cette disposition, seront rédui- ; à concurrence du montant des rentes t e les intéressés auraient acquises à la r isse générale de retraite, postérieure- s înt aiU" janvier 1912, ainsi que du b ix de l'allocation qui leur serait payée L r l'Etat conformément à la loi géné- 1< e sur les pensions de vieillesse. n > Néanmoins, la pension ne sera pas p cordée s'il est prouvé que l'ancien s vrier a quitté prématurément la mine é ur une autr« raison au'un motif de é lté, » * [ LE DANGER MEXICÀIÎ g GARE AU PÉTROLE! HS New-York, mardi. — Les rebelles d III! Tampico ont notifié au général May &H| que si un de ses navires essayait de p< B nétrer dans la rivière de Panuco, ils oi Wm vriraient les réservoirs à pétrole qui d< llll minent la ville et mettraient le feu Il y a lieu de rapprocher cette att B9| tude du refus du général Carranza d SB consentir un armistice au général Hue; Hif ta, qui aurait alors consenti à désigne ||i des délégués pour conférer avec les m< ■B diateurs. Les rebelles et les fédéraux auraier placé des mines dans le port. ffip Voici quelle aurait été la genèse d JT l'incident de Tampico : Deux embarcations des navires d I»! guerre américains allaient porter de HP provisions, des armes et des munition aux rebelles. |||i Les fédéraux les virent et en priren ■ une. Ils fusillèrent les 9 marins qui 1 ji|| montaient. C'est alors que, quelque jours après, les Américains auraient er I - voyé une embarcation ne contenant rier ■ Les fédéraux, crurent encore que c'étai un chargement de munitions, la capti rcrent et arrêtèrent les marins. De cette façon, les Etats-Unis, qui n'a vaient pu réclamer pour le premier cas purent soulever l'incident. — Reuter. LES INSURGES DU SUD eurs Vera-Cruz, mardi. — Une proclama Que- ^on Par 1® général Zapata, ei " " date du 1" mai, a été publiée hier soii lame Elle annonce que les insurgés du Sud at taquèrent Mexico aujourd'hui et on Q condamné à mort les généraux Huerti Y et Blanquet. ^ des On considère que cette proclamatioi Fer- met fin au bruit d'après lequel le géné jeux raux Zapata et Huerta coopéraient e * que Zapata marchait sur Vera-Oruz. - ra--- Reuter. tou- chez LE SORT DES CONSULS .j Vera-Cruz, mardi. — M. John Sulli man, consul américain à San Luiz Po 3 SI- tosi, aurait été emprisonné par le géné que, ral Maas, depuis quinze jours. — Reuter nble DANS L'EXPECTATIVE an~ Vera-Cruz, mardi. — Apprenant qu< S VI- les fédéraux dirigent de l'artillerie d< ude, Mexico sur Vera-Cruz, probablemen lient Pour général Maas qui se trouve i Soledad, le général américain Funstoi a fait débarquer plusieurs pièces de ca une nons sur le quai des douanes. nce Bien qu'on ne s'attende pas à une at ' taque, ces mesures sont prises par pré Pay- caution. — Reuter. des ,ne]_ LA VOIE FERRÉE MINÉE Washington, mardi. — Le départe ment de la guerre a appris par une in formation reçue de Vera-Cruz, que le« troupes fédérales mexicaines ont min< la voie ferrée de Vera-Cruz, afin d'em pêcher toute tentative de marche contre la capitale de la part des Américains. — Havas. UNE QUESTION AUX COMMUNES LoNDRDS, mw<Ti. — A -la Cha.mbj» doc Communes un député demande si des représentations ont été faites aux Etats-Unis pour les inviter à abandonner l'idée que l'éloignement du général Huerta est plus important que le rétablissement de la paix et la protection des personnes et de l'industrie au Mexique. Sir E. Grey répond que l'A. B. C. sud-américain ayant entrepris de réaliser la médiation il lui semble inutile que le gouvernement fasse de son côté des propositions soit à Washington, soit à Mexico. — Reuter. LA GRÈVE MARITIME DE BILBAO Madrid, mardi. — Par suite de la grève , des officiers mécaniciens de la marine marchande de Bilbao, 120 navires sont immobilisés dans ce port. On en compte 15 à Gijon, 2 à Séville et 2 à Huelva. La Fédération des dockers menace de déplacer la grève, si le conflit n'est pas terminé le 6 mai. — Havas. On Magasin de Bois incendié à Schaerbeek teur Lundi, vers 9 h. 1/2 du soir, les' pompas piers de Schaerbeek étaient prévenus n< qu'un incendie d'une très grande violence venait d'éclater dans les magasins • bois de M. L..., rue du Foyer Sehaer- ier" beekois. Le commandant, M. Paniels, se les rendit aussitôt sur les lieux avec tous ore S€S hommes et son matériel disponible, rip A leur arrivée, le magasin rempli de bois sec et qui a une profondeur de 35 mètres vec sur 10 de large, ne formait plus qu'un en- vaste brasier. Les flammes s'élevaient en à une grande hauteur, menaçant les immeubles voisins. Ce n'est que vers minuit et demi que jpé l'incendie put être circonscrit et que tout lis- Ranger pour les maisons contiguës fut écarté. Les magasins de M. L... ont été uu~ réduits en cendres. Les dégâts sont très et importants. de A 2 heures du matin, les pompiers Un continuaient toujours à arroser les dé-jj combres qui menaçaient de reprendre feu, et ce n'est qu'au jour que les braves uu" sapeurs ont pu quitter les lieux. Les causes exactes du sinistre n'ont ve- pu être établies. es. Dans le courant de l'après-midi de lundi, une sorte d'effondrement s'était produit dans les magasins de M. L... Les ouvriers avaient travaillé aux réparations nécessaires et il se pourrait que pg l'un d'eux ait jeté une cigarette non éteinte sur des copeaux. Le feu aurait ainsi couvé durant plusieurs heures. Les Projets de l'Abbé Lemire ose . Hazebrouck, mardi. — Hier soir a eu en li^u la première réunion des membres bre de l'Union républicaine, depuis la réélec- La tion, comme député, de l'abbé Lemire. ins Au cours de la réunion, l'abbé Lemire ou- a déclaré à son nombreux auditoire qu'il , à allait briguer, le 17 mai, le siège de ûal maire d'Hazebrouck. — Havas. *Se ■ ant , TOMBEE DU TRAM en ui- Mardi matin, vers 8 heures, Mme Ca- tes therine T..., âgée de 23 ans, demeurant la rue de Schaerbeek, venant de monter re- sur le tram n° 15 à la porte de Schaer- du beek et se trouvait encore debout dans rée la voiture ouverte remorquée, lorsque né- le tram se mit brusquement en mouvement. Mme T... perdit l'équilibre et fut >as projetée contre les pavés. Elle s'est bles- ;en sée grièvement à la tête. Elle se plaint ne également de douleurs internes. Elle a de été conduite à l'hôpital Saint-Jean, où «Ue est restée en traitement. LE TOUR DE BELGIQUE - PROFESSIONNELS 13,Of FRANCS DE PRIX. - 2,091 Km. 250 M. « SEPT ÉTAPES. ; RAR TOUTE L'ARDENNE P SUR LA ROUTE ÏT. Namur, 5 ma:. — Depuis hier, la pluie, inlassablement est tombée; elle n'a ces-ue sé qu'aux pre: mères lueurs de l'aube. ^ Mais un espoir ie beau temps nous reste, car le soleil s'e ;t levé radieux et semble à vouloir dissipai, peu à peu, les gros nua->n ges noirs qui courent au ciel. a~ Devant 1' « tîôtel de la Couronne », place de la €rarè,Ame bonne centaine de Lj* spectateurs sont venus assister aux pré-,e- paratifs du déj art.1 Ce sont les <j isolés », cette fois, qui se font attendi ( Trois d'entre eux : Joseph Cassiers, bguste Dierickx et Pier-e- re Everaerts n 'se présentent pas. Il y n- aura encore 28 concurrents dans la cinés quième étape. t LES >ÂRTANTS re 1. Leliaort Mau ce, Ruddervoorae: 6. Allard nenrivrHabaiH-lcz-Genappet 9 MandelairaiCllirlnf Charleroi; 10 Petitjean 7 ;\ . Ç^'nrieux; > 11. Cnops Arto^'v , jinelle; « te ss 18. Goovaert Arsèn'î Meetkcrke. *32. Défrayé Odile, Jumbeke; , *33 Iiossius Jean. ItStinne; l~ *34. Alottiat Louis, flou/Iioulx; r- *36. Noël Hubert, Siramg; e- *37. Masson Emile, Biersefc-Awana; _ *38. Devroye H-eûri, Mons-Crotfceux ; *39. Ooomans Jacgies, ilagnée Fléron; *40. Scieur Léon, Tbrennes; 4 *41. Deman Paul, Rsckem; , " *42. Van Dap/U Jos-ph, Mouscron; a 44. Delhier'Victor,Jeineppe-sur-Meus«; le 47. Raskin Marcel Angleur; 51. Doma Viotor, ïorest; i 64. Heusglaem Hecor, Ransart; a 65. BuysbO Lucien, Lootenhulle; 67. Mélotte Omer, Gosselios; 75. Snell Ch., Victcflia; 83. Botte Camille, Spinois-lez-Binche; 86. Biaise André, Srpmagne; 88. Fonson A., Cliertyte; Los noms préoédér| d'un astérisque (*) In dlquent des poureur^groupés. VERS LUXEMBOURG ! re ie La plupart des eoureurs, en prévision it de la pluie, ont erdossé, sur leurs mail-lots, des vestes de toile cirée. Masson et Defrs^e, nos glorieux éclo-e pés, ont les genoix couverts de panse-is ments et d'une ejaisse couche d'ouate. Tous les autres soit en excellent état, et pas un seul ne jaraît appréhender la pluie qui menace lé départ. Le traditionnel Cortège s'étant formé, traverse Namur endormie. Aux ronflements des moteurs d'autos, des gens mi-vêtus accourent aix fenêtres pour voir passer les coureur»; Nous traversons la Meuse et nous ga-g gnons Jambes. Au jpied de la montagne Sainte-Barbe, nous faisons halte. M. s Fernand Paul, jugei-arbitre de la course, procède à un dernier appel, et à cinq . heures et demie denne le signal de l'en-s volée. \ EN SUIVANT LA COURSE J LE PELOTON NE TARDE PAS A SE DESAGREGER A peine le peloton s'est-il ébranlé, que e déjà Cnops, en difficulté avec son péda-k lier, doit mettre pied à terre. Défrayé au ^ commandement, la rampe est enlevée à g bonne allure. Quelques coureurs rétro-3 gradent avant le sommet. Masson lui-même, qui peine dur et transpire à grosses gouttes, perd contact. La côte fran-3 chie, il ne reste plus en tête quo quinze ^ coureurs; ce sont : Défrayé, Mottiat, 3 Scieur, Deman, Snell, Verstracten, Noël, 3 Coomans, Biaise, Botte, Dethier, H. Heusghem, Rossius, Lucien Buysse et t Petitjean. La route continuant en ondulations incessantes, Masson profite de3 descentes pour revenir; mais à chaque montée, il rétrograde. A 6 heures 10, nous passons à Natoye. Masson, qui est revenu encore, est oublié dans la forte rampe qui précède Emptinne; et il semble que ce soit définitivement cette fois. Défrayé, puis Snell, puis Biaise, puis Snell encore mènent à bonne allure; et lorsque, à 6 heures 52, nous passons à Heure, Masson, qui précède cependant encore tous les autres retardataires, a déjà au moins un kilomètre comme handicap. UNE LONGUE COTE FAIT DE NOUVELLES VICTIMES- MAIS L'ALLURE SE RALENTIT... Le soleil brille d'un vif éclat, qu'un gros nuage, de temps à autre, vient assombrir.Un peu avant Baillonville, dont nous brûlons Je contrôle à—7- h 2> Xucien Buysse «crève» à l'arrière. A l'allure où l'on va, il aura bien difficile de rejoindre...Les quatorze leaders passent à Marche à 7 h. 17, Defrave en tête. Ils abordent la côte, longue de 1 1/2 kilomètre. Bientôt Scieur vient relayer Défrayé au commandement, et successivement Petitjean, Hector Heusghem, Snell, Botte et Coomans perdent contact. Mais sur le plat, avant Hrvllogne. w>us reviennent, hormis Petitjean. Malheureusement, l'allure se ralentit, les «ténors» laissant Snell les remorquer à sa guise, sans se presser beaucoup; ce qui permet à Lucien Buysse de revenir, ramenant avec lui DevToye et Petitjean. Le train ne s'accélérant nullement et aucun démarrage ne se produisant, nous ne nous étonnons nullement de voir réapparaître Masson, qui recolle en pleine côte, peu avant la barrière de Champion, où les leaders, au nombre de 17 ' maintenant, défilent à 8 h. 4. L'allure, par la suite, s'accélère quelque peu. Toutefois, pour faire réellement de la belle vitesse, Les coureurs attendent la longue descente sur Saint-Hubert, qu'ils dévalent en voltige. HECTOR HEUSGHEM TENTE DE S'ECHAPPER.... Les coureurs s'abattent en trombe sur le premier contrôle fixe et de ravitail- i lement de l'étape, à 8 h. 27. Heusghem qui" dans la vertigineuse descente, a pris une certaine avance, se sauve à toutes pédales. Les autres s'approvisionnent rapidement et s'élancent sur ses traces. EMILE MASSON, TERRASSE PAR LA DOULEUR, ABANDONNE Toutefois, Masson ne quitte pas le contrôle; il a le genou tout ouvert et qui saigne. Les côtes sont nombreuses encore et il ne peut plus pousser. Vaincu par la douleur, il déclare abandonner. Ce n'est pas sans regret que nous voyons disparaître de la. bataille ce valeureux coureur, ce vaillant d'entre les vaillants, pour lequel chaque étape <le notre randonnée avait été l'occasion de prouesses nouvelles. Pauvre Masson ! Le sort est parfois bien injuste. Etre ainsi terrassé, alors que tous tes espoirs lui restaient permis!... Quelle." guigne ! Aussi, est-ce de tout cœur que nous souhaitons à ce grand Crack de belles et prochaines revanches. Mais il faut partir. Adieu, Masson ! BOY= SCOUTISME PARTOUT... 1 Les « girl-guides », boy-scouts féminins, qui viennent d'être passées e:i re- i vue à Londres, par la fondatrice de leur association, Miss Baden-Pcwell, la c fille du célèbre général. j s LE FUYARD EST REJOINT ET LE PELOTON SE REFORME ENCORE A la poursuite de Heusghem, le peloton s'est désagrégé. Nous remontons d'abord Snell, puis un groupe composé de Noël, Devroye, Coomans, Dethier et Botte. Grâce à Noël, cette quintuplette wallonne revient sur le lot de tête, dont fait partie Heusghem, qui a été rejoint. L'allure, redevenant quelconque, ;s Snell, lui aussi, finit par combler tout n son retard; il rattrape les leaders à l'entrée de Rochefort, où ils passent à 9 h. 10. Le temps s'assombrit, et bientôt, c'est la pluie, à laquelle vient s'ajouter un violent vent debout, obligeant les coureurs à un plus rude effort. L'ondée n cesse rapidement et le soleil réapparaît s- dans toute sa splendeur. Dans un chemin encaissé et bour-ls beux, qui court au flanc de la colline n boisée, surplombant la Lessè,"SnelTTdït e une chute, peu grave d'ailleurs, et il 2- ne tarde pas à reprendre contact avec le peloton qui, sous la conduite de Blaire se, passe à Houyet à 9 heures 50 mi-it nutes. i- Sans se lâcher d'une roue et sans i- d'ailleurs se presser outre mesure, les i, leaders passent au contrôle fixe de Beau-> raing, à 10 heures 27. ' Dans la montée, longue et d'un po.ur-r" centage assez élevé, nous rencontrons, , au sortir de cette ville, Botte et Petit-' jean qui perdent du terrain. Le premier revient cependant rapidement ; le " second, par contre, reste, malgré tous ses efforts, sérieusement distancé pendant de nombreux kilomètres. Mais ^ Buysse ayant dû s'arrêter un moment, ls le ramène sur le peloton, qui passe à Vonêche, à 10 heures 50, et arrive au e contrôle volant et de ravitaillement de Gedinne, à 11 heures 10. 7 UN INSTANT D'EMOI 1- Une nouvelle averse survient ; la it pluie • fait rage. Dethier saisit au vol i- quelques victuailles et se sauve provo-t, quant ainsi une nouvelle dislocation du peloton. Trois groupes se forment. Le troisième comprend Hector Heusghem, Lucien Buysse et Petitjean. Le deuxième, qui a sur celui-ci une avance de ir 100 mètres, est composé de Snell, Botte, j. Devroye, Coomans et Deman. A 50 mètres, ce sont les meneurs de la danse, e conduits par Dethier, qui a été rejoint. ; Ces trois groupes n'en forment bientôt ;s' plus qu'un seul, qui s'en va piano vers !_ Bièvre, que l'on traverse à 11 heures 25. Les dormeurs se réveillent pour aborder la fameuse descente sur Bouillon, fort longue et très accentuée. Mais aucun d'eux ne s'y assure un quelconque avantage. Devroye, seul, brisant son ® guidon, reste en panne. Le contrôle est :t franchi à midi cinq. s Dans une rampe, après la ville, Botte 1_ est lâché; mais il finit par revenir. De-x~ thier, Scieur et Défrayé mènent à tour s de rôle. Toutefois, les rampes ont beau ^ succéder aux rampes, il ne se passe rien. e UNE ALERTEI ; Rossius a démarré sec, secouant la e" torpeur ambiante. Scieur, Mottiat, Heus-s gliem, Dethier et Deman répondent bien ; à l'attaque et, à six, ils filent, prenant s en un rien de temps, cent mètres à un s deuxième peloton composé de Snell, l Biaise, Verstraeten, Défrayé et Lucien Buysse. Un troisième groupe suit, formé par Botte, Noël, Coomans et Petit-» jean en tête. Tout à coup, Deman se sauve tout seul; mais, estimant sans doute sa tentative trop téméraire, il n'insiste pas; il se laisse rattraper par les coureurs du premier peloton, sur lesquels reviennent, après une belle chasse, ceux du deuxième, ramenés par Défrayé. Quelques minutes plus tard, Coomans et Petitjean rappliquent à leur tour; de ce fait, le groupe au commandement se compose donc encore de treize concurrents. Et comme si ce n'était point assez, Noël aussi recolle. (Voyez suite page 2.) PAUVRE FINLANDE! Saint-Pétkrsbourg, mardi. — Une réu-nion_ extraordinaire a eu lieu aujourd'hui, à St-Pétersbourg, sous la présidence du président du conseil, pour examiner la question de l'incorporation de plusieurs districts finlandais dans le gouvernement de Saint-Pétersbourg, dans l'intérêt de la défense du pays. Le secrétaire d'Etat pour la Finlande assistait à cette réunion. Presque tous les personnages présents ont voté, en principe, pour des raisons stratégiques, la réunion de presque tout le gouvernement de Vyborg au gouvernement de St-Pétersbourg. Cependant, vu l'importance extraordinaire de la question, la décision définitive sera prise par le conseil des ministres. L'ESPRIT D'INTOLÉRANCE LES COLLECTIVISTES ITALIENS EXCOMMUNIENT UN GRAVE DANGER EXCELLENT FOUR LA RÉACTION # L'esprit d'intolérance se ma-!j«. - nifeste partout sous de mul-Lyjîl tiples aspects. Il semble que les antagonismes exaspérés de la vie moderne tendent à rejeter, de plus en plus, les masses vers les idées dogmatiques et les pratiques de coer-cition qui en sont le corollaire inévitable.C'est en politique surtout que l'on peut constater les funestes effets de l'intolérance, et il ne faudrait pas croire qu'elle appartient exclusivement aux partis confessionnels ou réactionnaires. Il est malheureusement vrai que, dans les milieux avancés, l'esprit de sectarisme parvient parfois aussi à faire des recrues. Quelle surprise, par exemple, poux les collectivistes belges et français notamment, de lire les débats du récent congrès de leurs coreligionnaires italiens.L'an dernier, ceux-ci avaient exoom-munié les réformistes ministériels. Cette année, leur intransigeance est allée plus loin. Il ne lui suffit plus que les membres du parti soient des collectivistes authentiques et des révolutionnaires dé. cidés à faire la guerre à tous les ministères, il faut encore qu'ils ne soient pas francs-maçons. Un vote, en effet, trancha nettement la question. Il y a .E désormais incompatibilité absolue entre la foi collectiviste et l'esprit maçon-[o_ nique. La discussion fut longue; elle ns était inutile, les délégués avaient man-•sé dat impératif ! et Inutilement, rapporte la « Petite Répuai- blique », M. Lerda, un des leaders du ^ révolutionnarisme, qui se trouve en ie" même temps être un franc-maçon no-iut toire, fit mine de se placer au point de à vue de l'intérêt du parti. a Par 27,378 voix contre 1,819 en faveur îst la compatibilité et 2,485 en faveur de un la tolérance, l'expulsion des francs-ma* ^ çons fut votée. ajt II en résulte qu'une dizaine de députés devront démissionner. ir- Mais ce n'est là qu'un aspect peu îl® important de la question; ce qui est il grave, c'est qu'un parti proclame ainsi 'ec l'interdiction, pour ses adhérents, de ai- participer à des associations philoso-ni" phiques et ne s'inquiète pas le moins du ns monde de savoir s'il porte atteinte à la les liberté de oonscience. LU* Lancé sur cette pente, le parti collectiviste italien sera bientôt aussi tyran-^ nique que le parti le plus confession-;it- nel- re- Il ne faut pas croire, en effet, qu'on le puisse s'arrêter sur cette terrible route. ^ Du moment où l'on admet la violation ais de la liberté de conscience, le motif invo-nt, qué importe peu. Aujourd'hui celui-ci, à demain celui-là, on n'est point embai> rï" rassé de trouver des prétextes. N'avons-nous pas vu certains agités se laisser entraîner chez nous, au moment de la grève générale, à des excès de zèle qui, la s'ils avaient réussi, auraient supprimé en fait la liberté de la presse?! du II y a là un réel danger, auquel Le beaucoup de collectivistes ne seront pas m, insensibles. Quel dommage que, par ce ^ dogmatisme de plus en plus étroit et t€ de Plus en plus vexatoire, on écarte suo-aè- cessivement tous les hommes de bonne se, volonté qui, dans d'autres partis, s'ef-^ forcent de réaliser au plus tôt tout le ;rs Pro?r^s social possible. 25 Nombreux sont les collectivistes qui or_ tiennent l'exclusivisme pour une déplo->n, rable tactique, capable seulement de lu- faire les affaires de la réaction. Il ne ue semble pas, malheureusement, qu'ils ÎS£ aient l'oreille des masses. & GRAVE COLLISION D'AUTOS ,ur au Mme la comtesse de G..., demeurant :n. rue d'Arlon, a failli être victime, lundi, d'une grave collision. Vers 5 h. 1/2 du soir, sa voiture auto-]a mobile, conduite par son chauffeur Emi-lls_ le R..., débouchait à l'angle de la rue du Trône et de la rue de Caroly. A ce .nt moment arrivait un autre automobile de un ma'^r€ s® dirigeant à vive allure jj vers le boulevard. Ceux-ci, entrant en eij collision, furent démantibulés. La com-3r_ tesse n'est pas blessée, mais son émo-tion a été très vive. Les dégâts matériels sont, très impor- ,ut tants- 111- =• aï UN JEUNE HOMME Ç POIGNARDÉ el- et ce Hier. M. Pierre B..., âgé de 23 ans. se domestique dans une maison de l'ave-ir_ nue de la Joyeuse-Entrée, s'était rendu JS. à la kermesse de Grammont. Le soir, à sa descente du train à la gare du Midi, B... avait fait la connaissance d'une jeune fille, qui disait habiter Uccle. Après avoir visité quelques établissements, le domestique s'offrit pour reconduire la jeune fille chez elle. Vers 11 heures du soir, tous deux traversaient la plaine de Berckendael, lorsque soudain îu- un individu se jeta sur le jeune homme, îr- et, aidé de la demoiselle, le roua de si- coups. Comme il se défendait énergique-ur ment, l'individu lui porta plusieurs on coups de couteau. B..., à bout de forces, ns s'affaissa, baigne de sang. Les maifai-'g, teurs lui enlevèrent alors son porte-monnaie, renfermant une quarantaine de de francs, et prirent la fuite, abandonnant leur victime, évanouie. its Ce ne fut qu'une heure plus tard,qu'un ns veilleur lui porta secours. B... fut trans-ut porté dans une maison voisine, où il re-?r- çut les premiers soins; ensuite, il a été ît, conduit à l'hôpital de Saint-Gilles, où il la a été admis d'urgence. La police d'Uccle ra a ouvert une enquête au sujet de cet au«j dacieux acte de banditisme.

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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