La dernière heure

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18 februari 1914
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s.n. 1914, 18 Februari. La dernière heure. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8c9r20tc2s/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouvert» de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi 2Les annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal 1 et & l'AGENCE ÎIÛVÛS, 8. 6 place des Martyrs, 8 (1« étagre) S à Bruxelles. La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNE N° 49 NEUVIÈME ANNÉE ML..CREDI 18 FÉVRIER 1914 CINQ CENTIMES ABONNEMENTS bruxelle9 provdtce Fr. 1.00. . UN MOIS. . . i» 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 » 6.00. . SIX MOIS . . » 8.00 » 12.00. . UN AN 16.00 Pour l'étranger le prix de Bruxelles, le port en plus. Il n'existe pa> d'abonnement mensuel. — Ponr Eruxelle» indiquer, en «'abonnant, ai l'on délire recevoir l'édition da aoir oa celle da matin. — Les fraio de recoarrement «ont à la charge des abonnés. COMMENT ON DEVIENT IMMORTEL Qu'on ne s'y méprenne pas. Il ne s'agit pas ici d'un élixir de longue vie ayant le don de prolonger indéfiniment l'existence. Jusqu'à présent, seule l'Académie française a le pouvoir de donner à ceux qui entrent dans son sein auguste cette immortalité tant enviée. Mais, s'il faut en croire les intéressés eux-mêmes, on n'y entre pas facilement. Il est, en effet, indispensable pour le postulant de' soigner sa candidature et d'aller, au préalable, faire visite aux académiciens, de se recommander à leurs offices et, au besoin, de quémander leur voix. Ce n'est que lorsqu'on s'est assuré le suffrage de la majorité des im-, mortels, qu'on peut espérer le devenir à son tour. Ces démarches ne sont pas toujours des plus agréables èt plus d'un candidat est souvent écon-duit de belle manière. Rappelant l'accueil fort peu encourageant fait à certains postulants, M. R. Pierre cite certains cas qui ne manquent pas de pittoresque.L'accueil le plus grossier qu'immortel ait infligé jamais à l'un de ses futurs confrères, c'est Alfred de Vigny qui le trouva chez Roger-Collard. Les haines littéraires étaient particulièrement mal vues en cotir académique à cette époque. L'auteur hautain des « Poèmes antiques » ne fut pas même invité à s'asseoir. L'œil qui le toisait l'engageait même à se taire plutôt qu'à formuler l'objet de sa visite. Pourtant de Vigny se nomma. — Vigny?... Connais pas! glapit Roger-Collard. Le grand poète, interdit, murmura, faute de mieux : — Vraiment? Vous n'avez lu aucune de mes œuvres? — Monsieur, je ne lis plus... je relis. Le vieil helléniste Patin ne reçut guère mieux Léon Gozlan; mais il avait affaire à un autre sire : — C'que vous voulez? dit-il. Ma voix? Mais je n'ai jamais lu une ligne de ce que vous avez écrit. Gozlan fixa sur son chétif interlocuteur un regard perçant qui auscultait, pour ainsi dire. Il re-. jnit son chapeau sur la t£te, l'enroba-Hideux mains et s'inclina : — Ce n^Stspa,%,votre, voix que je viens chercher : ■ Seuil. Si l'académicien a le droit d'ignorer le bagage de l'académisa-61e, celui-ci, au contraire, doit connaître sur le bout des doigts tout ce que l'autre a produit. Richepin, le jour qu'il alla voir Mgr Mathieu, n'avait peut-être pas approfondi l'œuvre littéraire de cet homme d'église. Il n'en mit que plus d'empressement à déclarer : — Monseigneur, j'ai lu et relu vos Sermons, et je ne m'en suis pas lassé... — C'est comme moi, répartit en souriant le cardinal : vos Blasphèmes sont mon livre de chevet, croyez-moi si vous le voulez... Sardou écoutait un jour, sans-mot dire, l'exposé minutieux qu'un prétendant faisait de ses titres. Inquiet de ce mutisme, celui-ci demanda timidement : —• Eh quoi ! cher maître, ne me direz-vous rien ? Sardou prit une feuille de papier et crayonna cette phrase : «Excusez mon silence : je viens de donner ma voix à un de vos concurrents. » Labiche, l'auteur de tant d'œu-vres gaies, avait formellement promis sa voix à un écrivain de ses amis et la lui donna effectivement une première fois, sans succès. Or, le candidat malheureux étartt revenu à la charge quelque temps après, Labiche lui refusa sa voix. — Vous ne votez plus pour lui ? s'étonna un confrère. —• Dame, répliqua Labiche, il m'avait juré que, s'il n'était pas élu, il en mourrait. Il n'a pas tenu sa promesse ; pourquoi tiendrais-je la mienne ? Cela rappelle le joli mot de Gaston Boissier : « Les candidats ont le tort de prendre nos compliments pour des promesses, et nous avons parfois celui de prendre nos promesses pour des compliments. » On ne connaît guère qu'un académicien qui se soit dispensé de toute démarche : c'est le fabuliste Viennet. L'impayable naïveté avec laquelle il contait partout son aventure fit longtemps la joie des salons littéraires : —• A son lit de mort, disait-il, l'excellent comte do Ségur me légua son fauteuil à l'Académie et me conjura de lui succéder. J'appris deux jours après que Benjamin Constant se présentait. Je lui , fis part de mon engagement solennel. Sa réponse fut injurieuse. Je le regardai : il était mourant et je m'éloignai sans rien dire. Je m'abstins même de faire visite aux académiciens : ceux qui m'élurent n'avaient reçu de moi que ma carte de visite. Quelques cartes de visite, c'est assurément le minimum des frais ; on ne pourrait obtenir l'immortalité à meilleur compte. R. Bovet. » ON VOIT BIEN QU'ILS NE SONT PAS CONTENTS ONT-ILS RAISON, C'EST AUTRE CHOSE UN SIXIÈME CLOCHER A LA CATHÉDRALE i Dans notre numéro du 12 févriei Jp, nous nous sommes fait l'écho d certaines protestations soulevée V?i par le poil qui vient çl'avoir liei à Tournai, et nous avons écri notamment : « Les partisans de M. Roger font rema: quer, en se basant sur les chiffres du scri tin. quo M. Janson a obtenu la majorit dans un seul canton sur six, et que l'écrt sant nombre do voix qu'il y a recueillie provenait d'un mot d'ordre indiqué de faço apparente 6ur les bulletins. » Ils en concluent que le résultat ne co: respond pas au sentiment exact de l'Unio libérale, que celui-ci ne s'est ni librement i clairement exprimé. » On nous signale de Tournai que le journaux cléricaux de l'endroit se son emparés de ce passage de notre articl pour prétendre qu'à l'U. L. P., on s sert de bulletins marqués. Rien de semblable ne figure dans 1 phrase en question, et si nous accepton fort allègrement la responsabilité de c que nous écrivons, nous ne pouvons ne turellement empêcher des adversaire malveillants d'en dénaturer le sens o' d'en tirer des conclusions inexactes. Les réclamations que nous avons rap portées n'ont nullement trait à l'organ: sation matérielle du scrutin : « Les bu! letins, arrivés au bureau sous pli es cheté, étaient, au fur et à mesure de votes, estampillés au moyen d'un ca chet officiel de l'U. L. P., confectionn spécialement pour la circonstance, e arrivé sous boîte cachetée. Les électeur ayant reçu leur bulletin, timbré sou: leurs yeux, allaient voter dans l'isoloi et le remettaient eux-mêmes dans l'urm le tout sous la surveillance des témoin des candidats. » Ce que l'on critique, ce sont les mz nœuvres qui entourèrent le poil, € quand on parle de mot d'ordre indiqu de façon apparente, on fait allusion ces deux cents ou deux cent cinquant bulletins émanant, selon toute vraisen blance, de Péruwelz, et qui portaieni après le nom de M. Janson, celui d candidats inconnus dans ce canton, alor que M. Roger n'y figurait ni comme sup pléant-, ni comme effectif. Tout cela aurait été plus clair encor si l'on avait accepté, comme d'aucun le proposaient, le dépouillement pa canton. On refusa prudemment. Mais si l'on conteste que la brigu frénétique organisée spécialement dan un canton a imposé la loi aux cinq an très, il serait des plus instructif de coec parer, avec les chiffres du scrutin, le listes des électeurs qui ont été consulté au vote public. On ne le fera probable ment pas, et à côté des partisans du su! frage universel qui veulent bénéficier d' suffrage restreint, nous aurons les d^ fenseurs de l'instruction obligatoire fin ne veulent pas s'instruire.- "Pas de protestations,, en a même qui prétendent main Venant, par ordre et contre toute évi dence, qu'il n'y a pas de protestations N'en est-ce pas une, pourtant, et d'im portance, que la démission de M. Loui Roger comme vice-président de 1' U.L.P. démission dont les officieux ne semblen pas pressés d'avertir leurs lecteurs? N'en est-ce pas une encore, que l'axti cle ci-dessous de la « Gazette d'An toing », organe des libéraux de ce can ton, qui écrit, dans son numéro du 1 février, tout en répétant qu'il fera so: devoir de propagande : « Le résultat n'est pas un euccès pour 11 Janson. S'il a recueilli la presque totalit des votes du canton de Péruwelz, il a e contre lui la grande majorité des cinq autre oantons de l'arrondissement, et, certes, cel ne correspond pas à ce qu'on lui avait di lorsqu'on lui a offert une candidature. On lui avait annoncé qu'il était l'homm providentiel attendu par le Tournaisis con me un Messie sauveur; il n'aurait eu qu' paraître pour être acclamé et porté e: triomphe par les membres de l'Union. Au lieu de cela. M. Janson a été vivemen combattu et il no l'emporte qu'à une petit majorité, après une campagne où toutes le influences furent mises en jeu. M. Janson avait dit à un journaliste qu'j n'accepterait pas de candidature à Tourna si son intervention était de nature à souk ver l'ombre d'une dissension au sein d l'union libérale. Or, le résultat du poil prouve que les deu cinquièmes de3 votants sont hostiles à 1; candidature d'un étranger dans l'arrondisse ment. Cela n'est pas de nature à faire hésite M. Janson, et il accepte d'être, dans ce conditions, le mandataire des libéraux toui naisiens. Grand bien lui fasse, pourvu que cela n nuise pas aux intérêts de notre parti. » Des réclamations, il y en a encor bien d'autres, que l'on feint d'ignoré: ou d'étouffer. L'application du système Janson Nous restons d'avis qu'au lieu de re courir à ces procédés peu libéraux, oi ferait mieux, dans l'intérêt du parti e de tous les candidats indistinctement de donner largement la parole, comm-nous l'avons proposé, au Suffrage Uni versel. Cette solution est compatible avec le convictions et la dignité de chacun. Quant au corps électoral, il n'est pa; plus difficile de lui conseiller le voti par préférence que le vote en tête di liste, et l'on ne fera pas avaler que 1; manière de voter préconisée par les libé raux tournaisiens, en 1912, est devenui aujourd'hui une « félonie ». On a appliqué alors le système Jan- t son, et nous proposons tout simplement v s qu'on l'applique encore, entre libéraux 1 cette fois, aux prochaines élections: il ; est vraiment étrange que les partisans de M. Janson professent tout à coup c •_ un tel dédain pour le système qui porte ] i: son nom. , - Deux rameurs d'un même bateau Q Quelques mots maintenant au « Jour- c .. nal de Péruwelz », dont l'intermédiaire î a de la presse nous apporte une curieuse < î coupure, et qui est escorté, à une dis- i tance respectueuse, par « L'Avenir du i s Tournaisis ». ( t II n'y a pas quinze jours, évoquant c 2 les ombres de Bara, de Rogier et d'Adel- i * son Castiau, l'organe des « progressistes modérés » de Péruwelz faisait de la ( 1 haute politique. Plus de considérations j s de clochers, s'écriait-il; luttons pour des s principes qui intéressent tout le pays; - foin des petits esprits, qui veulent être 3 représentés au Parlement par un homme t J de leur arrondissement! j Aujourd'hui, le poil a eu lieu et le • - publiciste aux graudes idées reconstruit ( - le clocheton de ses ancêtres: défense ] - aux « étrangers » de risquer un regard ( - par la basse porte de la cathédrale: dès j s que l'on habite au-delà de Blaton, il faut i ; ' se taire: les libéraux du Tournaisis rè- ] » glent leurs affaires eux-mêmes entre < t amis politiques. Leur devise, depuis j à vingt-quatre heures, est: « Chacun chez j 5 soi ». r Voilà qui va devenir bien gênant pour ( i: Quevaucamps et assez embarrassant < s pour « L'Avenir », qui, à chaque ins- ^ tant, dirige, du haut de ses colonnes, j ■- la politique communale de la ville de t Bruxelles ou intervient dans des ques- ^ 6 tions de candidatures concernant d'au- , 1 très arrondissements. ^ e II devra changer de manière ou se ( ■ brouiller, une fois de plus, avec la '« logique. } e Ces pirouettes de chanoines laïcs amu- ] s sent notre philosophie, mais ne nous ( - touchent guère. j Pendant la campagne en autos et en e chars-à-bancs, qui a précédé le poil de s l'Union libérale progressiste de Tournai, 1 r nous avons gardé la plus stricte impartialité, alors même que des notes outra- ( 2 geusement tendancieuses passaient un ( s peu partout dans les gazettes; le chauvi- ( - nisme tardif du « Journal de Péruwelz » 1 - feint de l'avoir oublié. Voilà qui est s plus étrange que notre intervention. ] 3 Quant aux inspirations bonnes ou - mauvaises de chacun, celles qui ont - lancé les organes quasi-officiels de l'U. i P. L., ventre à 'terre dans la mêlée, au £ 7 détriment d'un des candidats, parais- j i sent plutôt d'un goût douteux et d'une i regrettable mentalité. S'il y a des journaux qui auraient dû rester neutres dans l'aventure, ce sont bien ceux-là. ( Qu'ils ne parlent donc pas d'indiscipline c et surtout de félonie. 1 ■ " La question ne sera pas posée „ i 3 Ces proconsul i de petit comité enten? f , dent que les 22,u'00 votes libéraux soient t mis sans débat à la disposition de 724 électeurs, qui constituent à peine le - tiers de leur association et le dixième c - des voix libérales dans leur arrondis- - sement. g 5 Lorsque nous leur proposons de de- i i mander l'avis du corps électoral, ils dé- r crètent, avec des airs penchés, que « la c question ne sera pas posée. » é Les bonnes gens qui examinent froi- i * dement les choses comprendront qu'ils î, ont, en réalité, bien peur de la réponse, c * ' t \ LE NOUVEAU | MINISTÈRE SUÉDOIS ! j EST CONSTITUÉ 5 _ r Stockholm,^ mardi. — La démission du c 'cabinet Staaff a été acceptée aujourd'hui. » 1 Le nouveau ministère est ainsi composé : Présidence du Conseil et minis- r r tère de la guerre : M. de Hammarskjold ; £ l Affaires étrangères-: M. Knut-Wallen- £ berg, directeur de banque et sénateur ; } Justice : M. Hasselxot, président de la r Haute Cour ; Marine : M. Brostroem, ar-î mateur et ancien député ; Intérieur : M. r de Sydow, gouverneur de province ; Fi- c nances' : M. Vennersten, industriel et dé- * puté ; Instruction publique : M. West- 1 m an, pr ofesseur à l'Université d'Ups al ; 1 . Agriculture : baron Johan de Beck-Fruss, T ! sénateur. ' t t Les trois ministres sans portefeuille ' , sont : î MM. le colonel d'infanterie Morke, - Sternberg et Linner, secrétaires généraux dé département. ; On fait remarquer que le chef du nouveau ministère, connu à l'étranger com-5 me membre de la Cour permanente d'ar-; bitrage et comme président du tribunal ; d'arbitrage qui s'occupa des incidents ^ i de Casablanca, a su s'entourer d'hommes c . de haute compétence. Le nouveau mi- ^ i nistre des affaires étrangères est très con- j nu à l'étranger. rl —r P Un double Meurtre rue Royale à Bruxelles l . d Let fo-mle d.e-v-a,:ra.t let maison du drame (Voir texte en page 2.) I LE ROI ALBERT TOMBE DE CHEVAL ETSE FRACTURE LE BRAS GAUCHE SON ÉTAT N'EST PAS GRAVE Depuis que le soleil nous a gratifiés ie quelques belles journées printanières, e roi avait repris, comme chaque an-lée, ses promenades à cheval dans la orêt de Soignes et particulièrement [ans ce coin vallonné, aux avenues bor-iées de hêtres, ..charmant malgré la ouille des feuilles et qui voisine la ;are de Boitsfori. Sans itinéraire déter-niné, allant au gré des circonstances et i> la faveur des clairières, le souverain ihevauchait, mardi matin, en compagnie lu commandant du Roi de Blicquy, son iide de camp et ; d'un ^piqueur. Il montait un cheval jeune, mais qui, lependant, ne -s'était jamais montré étif. L'ACCIDENT Vers neuf heures, les cavaliers se rouvaient dans'les environs de Taverne du Comte et de la drève du Caporal, l l'endroit où celles-ci, partant des lernières vil 1 fil et pénétrant dans la fo-êt sont, sur une longueur .de quelques éntaines de meures, recouvertes d'un >avé voûté, raKteux et flanqué d'ac-iôtements boueux et étroits.Tout à coup, e cheval du roi, .trébuchant, 'alla s'abat-re quelques mètres plus loin, entraî-îant sous lui ■£ cavalier. Immédiate-nent, le commarj[dant de Blicquy et le >iqueur mirent pied à terre et se pré-dpitèrent pour dégager le souverain, [ui, dans sa chute, avait eu le bfas fauche fracturé m reçu un coup de pied i la jambe. Tous trois gagnèrent à pied, le châ-eau voisin du commandant de Blicquy, itué drève ciu Caporal, n° 10, où l'auto oyal, requise par téléphone, arriva [uelques minute®;plus tard. Le roi y prit place et fut immédiate-nent ramené an Palais de Bruxelles, où es docteurs Depage et Lebœuf, appelés l'urgence, constatèrent la fracture du )ras gauche. f Cette blessure àb parait cependant pas ivoir un caract^e d'extrême gravite. Le roi ne poufra donc assister mercredi soir, à la sauterie « officieuse » lui aura lieu dais les salons du Palais le Bruxelles, à {l'intention de la jeu-îesse.On espère néanmoins qu'il sera )romptement r6*w>li. UNE.NOf| OFFICIELLE Mardi à 13 hejjles, le communiqué uivant a été faciaux représentants de a presse par le^|and-maréchal du Pa-ais : « Au cours d'u|j promenade à cheval, e matin, le cheval,, lu roi, à la traversée L'un mailv i>'s "./daps la forêt, a fait me grosse iairte ei s'est abattu. Sa Majesté s'est relevée immédiatement, souffrant vivement du bras gau-;he. L'examen médical a révélé une racture du bras. » L'ETAT DU BLESSE Les docteurs Depage et Lebœuf ont [uitté le palais vers 11 heures et demie. Us ont confirmé les premiers rensei-nements quant au caractère des blessu-es : fracture du bras gauche à l'extré-aitô inférieure de l'humérus et forte ontusion à la cuisse gauche. La fracture est simple; elle a pu être éduite immédiatement. L état du malade est bon. En raison le sa vigoureuse santé, les médecins es-iment que le roi pourra vaquer, dans !eux ou trois jours, aux occupations de a charge. Le blessé garde la chambre, mais il ie tient pas le lit. L'accident ne présente donc aucune ravi té; toutefois, étant donné l'endroit e la.fracture, il se pourrait qu'il y eut ne gêne dans les mouvements du bras; lais cette gêne ne sera que de courte urée. UNE VISITE DES MEDECINS Les médecins traitants se sont rendus e nouveau au Palais dans le courant e l'après-midi; ils ont trouvé le malade ans de bonnes conditions. Voici le bulletin qui a été publié à heures : « Le roi est; atteint d'une fracture obli-ue de l'extrémité inférieure de l'humé-us gauche et d'une contusion muscu-aire à la jambe droite. La fracture a été éduite ce matin, à 11 heures. A 5 heu-es du soir, l'état de Sa Majesté est ces satisfaisant. 17 février 1914. — Signé: l. Depage, Lebœuf. » Le banditisme nocturne à Bruxelles La nuit de mardi, le nommé Z..., ou-Tier graveur, demeurant rue Vonck, à chaerbeek, après s'être attardé avec eux de ses amis dans une brasserie de i place Jourdan, longeait la chaussée 'Etterbeek. Trois individus s'approchè--nt de lui et lui demandèrent le chemin our se rendre rue du Brochet. Avant u'il eût eu le temps de répondre, l'un es trois lui arracha sa montre et sa haîne. Tous prirent ensuite la fuite dans la irection du square Ambiorix. La justice recherche ces apaches. Suicide, accident ou fugue ? La police d'Anderlecht vient de trans-îettre partout le signalement d'un nom-lé François B..., né à Molenbeek en $65, qui a disparu de son domicile, laussée de Mons, depuis vendredi der-ier.B... ne jouit pas de la plénitude de ses Lcultés mentales. Toutes les recherches i-ites, jusqu'à présent, pour retrouver îs traces sont restées infructueuses et on craint un malheur. — — EN PAGE 7 LA SEMAINE DES SOUVENIRS UN BULLETIN POUR VOUS ■ I LE CRIME DE LA RUE WILLEMS RICHARD VERHEUST EST CONDAMNÉ A VINGT ANS DE TRAVAUX FORCÉS XjE EA3STC DES ACCUSÉS Ma iiui/iu-iurj uni iiiiixvui. La défense de Verheust L'audience est ouverte à 9 heures. La parole est donnée à M* Beeckmai pour présenter la défense de Eichar Verheust. L'avocat s'efforce, en premier liex d'établir qu'il n'y a pas eu prémédit! tion dans le chef du meurtrier. Peine inutile, puisque le ministère pi blic ne s'est pas attaché à démontre cette circonstance aggravante et que > le président a déclaré qu'il ne posera pas la question. Il en est de même du mobile d meurtre. Ce n'est pas l'appât de l'agent, démontre longuement l'avocat, qi a poussé le garçon pâtissier à tuer s maîtresse, et cela non plus n'est pe retenu par l'accusation qui ne cons dère pas le vol comme le mobile d crime. M* Beeckman discute ensuite l'impo: tance de la somme d'argent emporte par Richard Verheust. Celui-ci n'a volé que 93 francs, comm le prouve le compte de ses dépenses. M. Michaux est certainement de boi ne foi en disant qu'on lui a volé ur somme plus importante; mais il pei se tromper, car il base son estimatio sur des suppositions et rien d'autre. D'ailleurs, au moment du crime, déclara que dans la caisse dont une pa: tie du contenu avait été volée, devait s trouver environ 500 francs. Ce n'est qi quelques heures après, ayant conféi avec sa demoiselle de magasin, qu'il déclaré à un rédacteur du journal « I. Dernière Heure », que l'argent dispar constituait une somme beaucoup pli importante. Les arguments établissant qu'il n' avait pas eu de préméditation et que ! vol n'était pas le mobile du crime, l'î vocat a « tenu à les développer por mettre le jury en face de l'affaire tel; qu'elle se présente exactement à lui. Verheust est accusé de meurtre sin pie. M* Beeckman, s'appuyant sur les d< clarations des psychiâtres xjui ont d que l'accusé avait la faculté du jug< ment retardée et raisonnait comme u enfant, s'efforce d'établir que Verheus a frappé par colère puéri'.o, mais sac intention de tuer. Certes, il serait dangereux que l'a< cusé fût remis dans la circulatior aussi, on ne demande pas au jury d l'acquitter. Afin de conformer la peine à la mei talité enfantine de Verheust, l'avocz demande au jury de répondre non à 1 question de meurtre et oui à la que: tion de vol. Réplique du ministère public Si je prends la parole après les pla doiries que vous venez d'entendre, c'es pour obéir à une tradition. Je me rend parfaitement compte, dit M. Fauque de l'aisance de ma tâche et de la diff culte de celle des honorables défenseur: L'organe de . la loi estime qu'il n' plus à revenir sur les circonstances d crime, mais s'applique surtout à démor trer que l'accusé était parfaitement li cide. La défense a plaidé que Verheust, a moment des faits, se trouvait dans u accès de colère ne lui permettant plu de contrôler ses actes. Est-ce à dire qu'il peut bénéficier d l'article de la loi excusant celui qui commis un crime sous l'empire d'un force à laquelle il n'a pu résister? No: n'est-ce pas? Mais dans ce cas, aucun meurtre r devrait être puni. Toujours, lorsque quelqu'un tue, c'es sous l'iiifluence d'une passion quelcor que. Verheust était en colère, soit. 1 n'en est pas moins punissable d'avoi tué. Lorsqu'un patron fait une observation môme un peu vive, à un de ses ouvriers est-ce une raison pour excuser des voie de faits de la part de celui-ci. Il est évident que Verheust a commi le crime dont on l'accuse, le jury n peut pas répondre : non, sur cette ques lion. C'est à la Cour à statuer sur l'ap plication de la peine. Le jury doit ré pondre ce qu'il croit être la vérité, ei son âme et conscience. En ce qui concerne la peine, le jur sait qu'il existe, une loi sur la libératioi conditionnelle. C'ést-à-dire que tout con damné, après avoir subi le tiers de s; peine, s'il'sé< conduit bien en prison peut être remis en liberté conditionnelle En sorte que si le jury accédait au dé sir dé la défense et répondait affirmati veinent aux seules questions concernan le vol et que Verheust fût condamné i 10 ans de prisoij, dans 3 ans et 3 mois i pourrait venir à la Cour d'assises pren dre place au rang des spectateurs. L'avocat estime que le jeune âge d< l'accusé ne doit pas attendrir le jury surtout dans un moment où, partout, s< constate une recrudescence inquiétanti de la criminalité juvénile. Il termine en exprimant toute sa con fiancé dans le verdict du jury du Bra bant^ Kepliques cte la partie civile et de la défense M0 De Conninck réplique brièvement pour combattre la thèse de la défense et cl dire qtie le crime odieux de Verheust ne peut pas rester impuni. M° Beeckman présente à nouveau les arguments qu'il a développés précédemment, et Verheust n'ayant rien à ajouter pour sa défense, les débats sont déclarés r clos. ;t Trois questions M. le président donne lecture des trois u questions sur lesquelles le jury aura à *7 répondre. ii La première porté sur le meurtre, la a seconde sur le vol sans en préciser l'im-s portance, la troisième sur l'ouverture i- d'une porte fermée à clef, afin de com-u mettre le vol susdit. Le jury entre dans la salle de délibé-*- rations à 11 heures et demie. Verdict affîrmatif e Vingt minutes après, il rapporte un verdict affirmatii sur toutes les ques-l" tions. e ^ L'application de Sa peine des circonstances atténuantes La partie civile dépose des conclusions demandant à la Cour de condamner Ver-e heust, envers M.. Michaux, à 15,000 fr. e, pour le dommage moral^t à 1,200 francs e pour le dommage matériel résultant du a vol. a M0 Sohier, second avocat de l'accusé, u se lève alors. s II considère qu'il peut être plus utile à son client en prenant la parole sur l'ap-y plication dé la peine. Il plaidera donc e devant la Cour, plutôt que devant le L* jury, d'autant plus qu'il craint de ne r pas soutenir la thèse du premier défen-e seur avec l'enthousiasme de Me Beeckman.l" L'avocat insiste sur l'état mental particulier de Richard Verheust. Le verdict est rendu. Il est juste. Il t n'en est pas moins vrai que la Cour doit condamner un homme qui a la mentalité n d'un enfant, et dont les médecins ont t dit que les années assagiraient le juge-s ment. L'avocat espère donc que la Cour ac-• cordera les circonstances atténuantes à > son client. " * LA CONDAMNATION ,t Après avoir délibéré peu de temps, la a Cour rapporte son arrêt. I,a peine résultant du vol étant absorbée par celle punissant le meurtre, et comme elle accorde à Verheust les circonstances atténuantes résultant de son jeune âge et de ses bons antécédents, I elle le condamne à vingt ans de travaux J forcés, déclare la partie civile fondée , dans ses conclusions et lui accorde les l' dommages-intérêts qu'elle réclame. L'audience est levée à midi 20. La Cour d'assises siégera vendredi, à a 9 heures, pour juger le jeune Willekens, II accusé d'un meurtre, commis à Saint-l" Gilles, sur la personne de Mlle Verdict, ■- Wnt.^v.0 A a c,nc riûTûntc 1 .. i . .. 1 ; L'Accident de Tram du Boulevard du Jubilé a 0 ; Cette formidable collision d'un tram avec une charrette a fait, comme nous l'avons relaté hier, plusieurs victimes, dont l'une est grièvement blessée. On peut iutier de sa violence par notre cliché POTINS DE VILLAGE A CAUSE D'EUX JN JEUNE HOMME SE PEND Ostende, mardi. — Un drame singulier 'ient de se dérouler à Zevecote. Il y a quelques mois, une jeune fille le ce village tout proche d'Os-tende fut, >araît-il, surprise en flagrant délit de :onversation amoureuse avec le... son-îeurs de cloches de l'endroit. Cette scè-îe se serait passée au cimetière du rillage et une commère en aurait été té-noin. Elle s'empressa, tout naturelle-nent, d'éventer l'affaire et, depuis, la eune fille en cause ainsi que ses pa-ents, d'honnêtes petits cultivateurs, ont en proie aux pires avanies. Hier, lans la matinée, le frère de là jeune fil-e, un jeune paysan, à peine âgé de 20 lus, fut, dans un cabaret, l'objet des >lus cruels quolibets. Une querelle ter-ible s'en suivit et le jeune homme, exas->éré, entra dans la maison de ses pa-ents, où uiie nouvelle et douloureuse icène de famille se produisit. C'était à 'heure de midi. Il sortit, passant par l'écurie où il ivisa une longe de bétail dont il s'em-)ara. U se rendit au verger et alla se )endre à l'arBre le plus proche. Ne le voyant pas revenir, ses parents, nquiets, se mirent à sa recherche et ce ut la propre sœur de la victime de ce lrame lamentable qui découvrit le corps le son frère se balançant au bout d'une )rahche dans le verger. Pas de Combats de Coqs I Lundi soir, l'officier de police Baeke-andt, à la tête de plusieurs agents, a 'ait- irruption dans un établissement de a lue du Télégraphe, à Molenbeek, où ivait lieu un combat de coqs. Au moment de cette descente, la salle Stait comble et de nombreux paris étaient engagés. Les -coqs et l'argent ont été saisis, et procès-verbal a été dressé à charge des contrevenants. LA DAME AU PHOQUE Jusqu'où peut aller l'amour des bêtes! Voici une cantatrice bien connue en Amérique, Mme Bcehm, avec son jeune phoque favori. Cet intéressant animal l'accompagne dans tous ses voyages.. Ensevelis sous du Charbon Lundi soir, une cfiarrette, lourdement chargée de charbon, longeait l'avenue Louis Bertrand, à Schaerbeek, lorsque, lu tournant de la rue Henri Berger, en-Iroit où on est actuellement occupé à ïreuser des tranchées pour le placement le câbles électriques, l'attelage se heurta ■ i un obstacle. Par suite du choc, une les roues du véhicule se brisa et la charrette fut renversée. A ce moment, vint à Dasser, avec ses deux enfants, âgés de [ et de 6 ans, Mme Theunis, demeurant rue Creuse. Elle fut projetée contre un ;as de pavés et se fit une fracture du pras gauche, tandis que ses deux en-:ants étaient ensevelis sous le charbon. Les agents de police De Herdt et De iVeerdt, de service dans les environs, ac* ioururent aussitôt et parvinrent asse% rapidement à retirer les deux petits de eur situation critique. Tous deux étaient atteints de contusions multiples sur le x>Tps. Les victimes, après avoir reçu les preniera soins dans une pharmacie du voisinage, ont été reconduites à leur domi-:ile.

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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