La dernière heure

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s.n. 1914, 13 Juli. La dernière heure. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dv1cj8962m/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi lies annonce» et réclames sont reçues aux bureaux du journal et & l'AGXSNCB KAVAS, 8, place des Martyrs, 8 (1" étagrc) à Bruxelles. La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ N* 194 NEUVIÈME ANNÉE LUNDI 13 JUILLET 1914 CINQ CENTIMES SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert* comptables assermenté* près des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat t PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS LE DEMON DE MIDI M. Paul Bourget vient d'avoir le môme coup de fortune que, jadis, M. Marcel Prévost : on sait que toute la carrière, si brillante, de celui-ci (gros contrats avec les éditeurs, centièmes au théâtre, et l'Académie, et la direction de la Revue de Paris, et les décorations, et la gloire des traductions étrangères), tout, absolument tout, est parti d'un titre heureux : Les Demi-Vierges. Eh bienl M. Paul Bourget vient d'avoir, au déclin de sa carrière et pour son trentième volume, le bonheur que son confrère à l'Académie eut pour ses débuts dans le roman. M. Paul Bourget, lui aussi, s soudain découvert un de ces titres fulgurants, inoubliables, qui sau vent un auteur de périr. Voulan peindre la tourmente des passion: qui assaillent l'homme'vers le mi lieu de la vie, M. Paul Bourget t écrit : Le Démon de Midi. L'ex pression était dans l'Ecrituri Sainte. Mais il y'a tant de chose: dans l'Ecriturel II faut savoir le: y trouver; et il est juste que ce; trouvailles ne soient pas pour le; mécréants. Le « démon de midi », c'es l'homme qui, soudain, arrivé ai milieu de ses jours, vers la qua rantaine, après avoir travaillé e réussi, commet une inconséquenc énorme, change sa ligne de con duite, de sobre, chaste et labc rieux, devient intempérant e inactif. Le démon de midi, c et la femme qui, à la veille de cesse d'être belle, cesse d'être honnêt et se grise de plaisirs qu'ell s'était interdits jusqu'à cette heur climatérique. Le démon de midi, c sont encortf les drames et les scar dales qui crèvent de temps à au tre la surface torpide'de la vie pc risienne, éclatant comme des bu. les de gaz sur l'eau dormante. La théorie de M. Bourget pei s'illustrer de noms bruyants. Dan ces dernières années, récapitule les femmes du monde parisien qi ont fait parler d'elles : Mme Glovi Hugues, femme du député-poètf tua un publiciste qui l'avait -diffi mée. Mme Paulmier, autre femm de député, se rendit dans les bi reaux d'un journal parisien, L Lanterne, et blessa à coups de ri . .. .vaVcM^il» tion. On se rappelle les drames Syve ton et Steinheil. L'affaire Caillau; est brûlante. Eh bien! mesdame: Clovis Hugues, Paulmier, Syve ton, Steinheil et Caillaux avaien toutes sensiblement le même âge elles approchaient de la quaran taine. C'est le démon de midi di M. Bourget! Démons de midi, encore, le: gens du monde qui se déclassent comme les, prêtres qui, soudain se défroquéitt! Démons de midi les Parisiens qui disparaissent di boulevard et vont s'enterrer dan: quelque solitude! Démons de midi les princes qui quittent la vie de: cours, les Jean Orth qui jettent leu; couronne archiducale, équipent u-i yacht et vont habiter les Pampa: sous un nom inconnu! Seulement tous ces gen: étaient des incroyants. L'origina lité de M. Bourget, c'est qu'il es catholique! L'idée d'une éternité de bonheui ou de souffrance, par delà cetto vie, devrait mettre à l'abri de pa reils dégoûts. M. Paul Bourget es assuré de vivre encore, pour jouii ou pour souffrir, dans cinquantf milliards d'années d'ici, et pendan: cinquante autres milliards Gncore. toujours et éternellement. Moi, ce-pendant, je pense que je serai morl dans peu de jours, et bien mort Que peuvent avoir de commun les émotions d'un être immortel comme M. Bourget et d'un être passager comme moi? Que pouvons-nous avoir à nous dire? J'admire sa folie; il méprise la mienne. Nous n'habitons pas le môme univers moral. Eh bien! Si! Voilà le hic! Ce catholique écrit Le Démon de Midi! Donc ces hommes audacieux, si magnifiquement certains que cette vie terrestre n'est qu'une minute d'épreuve pour mériter des millions de siècles de félicité sans mélange, connaissent comme nous, les incrédules, la lassitude de cette minute, sa sensation de vanité et de monotonie, et les'tentations qui nous assaillent de changer soudain notre ligne de vie, parce que nous la jugeons insipide et stérile! Ainsi, ces' étonnants aviateurs du Paradis sentent parfois la pesanteur de leurs ailes, tout comme nous, pauvres insectes d'un jour, résignés à laisser tomber ce soir no§ élytres 9e gaze dans la boue du marais au-dessus duquel nous tourbillonnons pendant quelques heures. Eux aussi! M. Paul Bourget, deux fois immortel, comme moi, deux fois éphémère!' Mais alors, si leurs espérances supra terrestres ne les sauvent pas d'éprouver nos pauvres déceptions, alors qu'ils ont, en plus que nous, de grandes terreurs, les croyants ne sont donc pas, en fin de compte, plus heureux que nous? Grosse question, que M. Bourget ne s'at-Jendait pas à soulever... Maurice de Waleffe. , PAS DE LIMITATION AU DROIT DE VOTE L'ÉGALITÉ DE TOUS LES ÉLECTEUR DEVANT LA LOI PAS DE PRIVILÉGIÉS PAR COTISATION Dl La brochure que nous venoi fi- de publier sur la question < JLJ « la liberté de l'électeur » j* ■ suscité les commentaire d'ailleurs bienveillants, d'i des pères nourriciers de la Proportio i nelleK publiciste distingué de la rue V« boeckhaven, M. Herman Dumont. Nous hésitiops à.citer son nom, c ' il est d'avis qu'en politique les perso 1 nalités ont une importance secondai et nous ne voudrions pas offusquer l modestie. Au reste, les préoccupations de p< » sonnes et de clans doivent rester to ! à fait étrangères au débat. Principe primordial 5 5 En revendiquant pour tous les toyens, le droit de désigner dired ment leurs mandataires, nous demi: t dons simplement l'application d' l principe, qui est proclamé par la Coi titution, et qui devrait être conside " comme de nécessité primordiale, q\ " que soit le régime .électoral en viguei • Comme le disait Léon Defuisseai - qu'importe que nous ayons le droit _ vote, si le vote n'est pas libre ! L M. Herman Dumont nous répo I qu'en fait le vote n'était pas libre, n plus, avant l'application de la H. P 1 Nous pourrions répondre que c'ét 3 fort bien déjà qu'il le fût en théor e II suffisait de passer à la pratiq1 e Mais là n'est pas la question, g Nous ne demandons pas le retour l'ancien régime. Nous préconise l'amélioration de ce qui existe, par " disparition des entraves qui annihil< - les volontés de l'ensemble des électeu au profit de combinaisons très p sonnelles favorisées par un suffrage p restreint qu'à l'époque du régime cer t taire. s Les associations politiques avai Z alors, tout au moins dans les gran i\ villes, infiniment plus de membres re q tivement au nombre des électev qu'elles n'en ont aujourd'hui. L'adhésion la plus utile g En réalité, un homme qui appe son vote à un parti politique, le j< 3 de l'élection, se rend bien plus util, î- ce parti, que celui qui s'octroie i influence^ darçs^Jes oç^SiS~' tions, moyennant une cotisation minin Pourtant, le premier ne possède i ' tuellement qu'une puissance très r : tigée pour la désignation des dépul 5 de son parti, tandis que le second : classe comme il l'entend. ^ Pourquoi ce privilège, pourquoi ce' inégalité? Nous défions bien qui que • soit de l'expliquer par des motifs : - rieux et plausibles. 5 Mais, nous dit-on, « l'électeur a droit de voter par préférence, si l'orc j des candidatures ne lui convient pas Les entraves à la liberté Nous le savons diantre bien ! Mi , que d'obstacles pour arriver à user ce droit légal ! Que d'appels à la dis 5 pline ! Que d'anathèmes contre les a i dacieux qui se permettent d'user ; leur liberté ! Que de manœuvres con1 , ceux qui les y invitent ! Que d'intin dations contre les candidats eux-mêm< 1 quand ils montrent quelques velléit i d'indépendance, à l'égard des caciqu infaillibles qui distribuent les courc , nés d'effectifs et les accessits de su ' pléants ! Il y a aussi les difficultés pratiqu de maniement du vote de préférenc En apportant un suffrage personnel • un candidat, on écarte forcément cel i qui le précède immédiatement sur liste, alors même que l'on considérer? ces deux candidats .comme les ph dignes d'être élus. C'est un non-se: • d'obliger l'électeur à procéder à de sei blables éliminations, ou à entériner doi lement les classifications établies p une poignée de dirigeants, qui n'o même pas toujours légalement le dre de vote, ou sont recrutés au hasard d prosélytismes personnels: les princip n'ont, en effet, trop souvent qu'une bi< maigre part dans la chasse aux inscri tions sur les listes de clubs. La logique et la justice Il y a, par contre, un intérêt de log que et de justice évident à ce que 1 citoyens qui apportent leur adhésif effective au programme d'un parti, pui sent désigner, sans limitation de libert lfes candidats qu'ils préfèrent. « Les élus «des différents partis sero: ainsi désignés par1 le principe majoi taire; vous n'assurez pas la représent tion légitime des diverses nuances < chaque parti », nous objecte M. D mont. Eh bien ! oui. Une majorité indisc table décidera. Cela ne vaut-il pas miei que d'abandonner tous pouvoirs, comn actuellement, à une infime minorité, qi ligote le corps électoral? Et si cette majorité se trompe, si- el n'accorde pas, à une fraction .quelcoi que de son parti, la représentation qi lui est due, la R. P. est précisémei là pour permettre aux minorités sacr fiées, de faire valoir leurs droits. Dans la pratique, il sera même pli facile de concilier les divers groupe en permettant à chaque électeur de v. ter pour un nombre illimité de cand dats, qu'en autorisant simplement vote uninominal, après suppression c la case de tête, comme l'a proposé IV Goblet d'Alviella. Car, avec ce dernier système, il coi tinuerait à y avoir, dans chaque part à peu près autant de groupes rivau que de candidats députés. Et ce n'e; pas un des moindres inconvénients d régime. • I VOYEZ DEMAIN LA PAGE SPORT :: I LES GRANDES FÊTES DE GYMNASTIQUE ins | -> -y' 1 - ■ •' vg ' - " — ■' la " : ;nt La fête de l'Union de gymnastique des écoliers berlinois. Deux mille deu; rs, cents concurrents y participaient. Cette association est, par le nombre de ses er- adhérents, la plus importante de l'Allemagne. lus Nos clichés représentent : en haut, une course aux tonneaux; en bas, le saut isi- à l'aide d'un drap. înt La gymnastique est aux sports ce qu les l'orgue est aux instruments de musiqu< la- De même que celui-ci peut remplac< rs, l'orchestre, de même celle-là constitue 1 réunion de tous les mouvements dévelo] pés en particulier par les autres sports. Les adeptes et champions du cyglismi de la course à pied, de la boxe, de la lu rte te, etc., font, au cours de leur entrain mr ment, de la gymnastique, car le dév« î à loppement d'un organe en particulier d' me pend du développement de l'organisir Çli.'i/.Jît, art wne-. " < [ -nY>«= ie. La gymnastique, qui fut en ionneu lc- dans l'antiquité, où le rythme et l'har ii- monie des mouvements étaient considé ,és rés jusqu'à l'égal d'un art, n'a pas perdi es de nos jours, et les 2,200 gymnastes qu évoluèrent à Berlin en sont des témoin, dignes de considération. 'ce Les sociétés de gymnastes sont floris ,r_ santés dans tous les pays d'Europe, e 3 " spécialement en Belgique. le L'utile et l'agréable a La pierre d'achopement dè la culture physique par la gymnastique, est la mo notonie de ses exercices. Les sports ont tous un caractère d'à tis musement qui aide à leur diffusion, de Pour que la pratique des mouvement: 3i_ respiratoires, d'extension et de souplesse u_ ne se perdent pas parmi la jeunesse, oi de a songé à improviser des jeux où cei re mouvements sei retrouvent, ii- L'enfant, dans les écoles, est initié î !S) la gymnastique par des exercices d'en és semble qui se font en chantant. Plus tare es il se livrera à divers jeux où la cours* n_ tient la première place. Enfin, dès l'âg< p. de dix ou douze ans, on lui permettra d< se servir des agrès, anneaux, trapèze barre fixe, etc. es II n'en reste pas moins évident que h :e- monotone et simple gymnastique est \i à meilleure, et au-dessus de toutes les mé ui thodes préconisées, la suédoise a con la quis les suffrages de tous les profes-it seurs. j3s La Suédoise n- Basée sur le développement lent et mé 'A- thodique des organes, elle constitue l'hy. ar giène la plus parfaite qui soit. Eh um it heure, ses adeptes accomplissent sans ef lit forts tous les mouvements nécessaires au ss « dégrossissement » de l'organisme : ex-ss tension des bras, assouplissement des m jarrets, mouvements giratoires du buste p- de la tête, assouplissement des muscles du cou, etc., le tout accompagné d'as: pirations lentes et profondes par le ne2 et d'expirations par la bouche qui dégagent les poumons et les développent. f î Un esprit sain dans un corps sain r j En nos temps de rapidité et d'eneyele a i pédisme, bien des gens négligent leur j. corps. La rapidité est cependant basé sur la santé et l'harmonie de nos orgs if nés, et quant au besoin d'étude, qui es bien la tare du jour, n'oublions pas qu la vigueur de l'esprit dépend de celle d i- corps, et que les anciens concevaier j. l'homme id. al en ces cinq mots : << Mer e sana in çorpore .m<3; »^(San.|.é d'espri T)ni 1Ç»f'oTv-i.o+ r/ilrni'". I K«.0 • — ; UN MARI JALOUX : FRAPPE SA FEMME : D'UN COUP DE RASOIE La rue du Téléphone a été, samed: soir, le théâtre d'une tentative de meur-; tre provoquée par la jalousie. Au n. 32, de la dite rue, habitent, depuis plusieurs mois les époux Depre. . Le mari est d'un caractère brutal et jaloux. Pour le moindre motif, il fait dés ; scènes violentes à son épouse. Hier, vers s 9 heures et demie du soir, Depré surpril i sa femme sur le sèuil de la porte en con-; versât-ion avec deux voisins. Emporté par la jalousie, Depré saisit un rasoii l et, se précipitant sur son épouse, lui . porta un terrible coup dans la nuque. [ Baignée de sang, la victime s'affaissa sous les yeux des voisins consternés. Son forfait accompli, le meurtrier s'enfuit. L'ETAT DE LA VICTIME C'est dans un état alarmant que l'épouse Depré a été transportée à l'hôpital Saint-Jean, où elle reçut les soins les plus urgents. La police, immédiatement prévenue, s'est aussitôt mise à la recherche de Depré. Vers 10 heures, et demie, celui-ci a été arrêté dans un café des environs, alors qu'il se trouvait dans un état d'extrême surexcitation. Il a été tenu à la disposition dû procureur du roi. Le rasoir a ét*> trouvé sur le meurtrier. L'état de la malheureuse victime est jugé inquiétant. 1^ VOÏEZ ?M PAGE 2 I LA DROLERIE DU JOUR | LES EMPOISONNEMENTS DE FRASNES-LEZ-BUISSENAL D'OU VENAIT L'ARSENIC? NOTRE ENQUÊTE ^ Nous avons relaté, dana un« édition précédente, la tragique aventure survenue à Frasnes-lez-Buissenal, où plusieurs personnes ont été empoisonnées. Ce tragique événement a, comme bien on pense, ému la région. L'enquête avait établi que le poison était contenu dans l'eau ayant servi à faire le café. A première vue, il semblait que le puits dont elle provenait devait être infecté, et, dans cet ordre d'idées, vu la quantité de poison trouvée dans les viscères de la victime et le petit volume d'eau qu'elle avait bu, le puits devait contenir une quantité invraisemblable d'arsenic; en disant une vingtaine de - kilos, on exagérait que de fort peu. Il de-V vait y avoir un défaut dans ce raisonnement, c'est pourquoi nous avons teny à faire une enquête sur place. La maison où s'est produit l'événement, est une des plus belles du village; elle est située en pleine agglomération, sur une partie de la route allant de la gare à la place Communale, que l'on nomme rue des Juifs. Elle est très spacieuse, et, derrière elle, s'étend un jardin d'un hectare, admirablement, cultivé.Cette m'âison est habitée depuis de longues années, et, en dernier lieu, par son propriétaire actuel, M. Vuylsteke, habitant avenue Louise, à Bruxelles. La présence d'arsenic dans l'eau d'ur puits, abstraction faite de la quantité peut exister dans certains cas et est du< à différentes causes, notamment la nature du terrain qui peut quelquefois con tenir des composés d'arsenic, où la pré sence dans le voisinage d'établissements industriels, où il serait fait u&age, paa exemple, d'acide sp.lfurique impur et qu: pourrait empoisonner des nappes d'eai voisines à la suite d'un malheureux con cours de circonstances. Une simple visite sur les lieux permet de rejeter immédia tement ces deux hypothèses. La présence de l'arsenic dans l'eau d< c la maison de la rue des Juifs ne pou vait provenir de la nature du sol. Er effet, il y a de nombreux puits dans 1< voisinage et même un tout proche. L'eai en est excellente. Mieux, l'eau même incriminée n'a ja mais été suspecte et elle setrt à l'alimen tation et aux usages domestiques depui 3 un très grand nombre d'années. e M. Vuylsteke, qui a quitté depuis pei - de temps la maison; M. le juge de pai: t de Frasnes qui y a habité avant lui; M e le député Boval, dont c'est la demeur î natale, ont fait usage de cette eau e t personne n'a jamais été incommodé. b Pour les mêmes Taisons, il devenai nie put provenir d'infiltration de résidus industriels et, d'ailleurs, dans le voisinage de la maison de M. Rosieir, on n'aperçoit point d'autre établissement industriel qu'une brasserie fraîche et propre dont le seul aspect, par ce temps caniculaire, est désaltérant, et à quelques cinq cents mètres, une sucrerie, c'est tout. Il nous a donc fallu poursuivre plus loin notre enquête. UN MAUVAIS TUYAU ? Le puits incriminé qui est alimenté pai une source naturelle et qui, d'ailleurs, est peu profonde, a toujours été découvert jusqu'à ces derniers Jours. Les nouveaux locataires de la maison y ont fait placer une pompe. C'est ce fait nouveau qu'il fallait donc examiner. Nous avons appris que l'appareil hydraulique avait été placé par des ouvriers de l'usine de M. Rosier père, qui s'occupe de la fabrication de produits chimiques. Les ouvriers, pour accomplir leur travail, soit par méprise, soit par négligence, avaient utilisé des tuyaux dont en avait déjà fait usage à l'usine. Dans ce cas, l'hypothèse la plus vraisemblable et qui sera fort probablement confirmée dans le rapport de l'expert-chimiste, c'est qu'une partie de ces tuyaux portaient des traces d'un composé d'arsenic. Ce malheureux drame serait donc dû à une cause fortuite et particulière et les habitants du joli village de Frasnes pourraient être rassurés, l'événement ne saurait, dès lors, s'étendre et. prendre, comme on le craignait, la proportion d'une catastrophe. L'ETAT DES MALADES Il reste trois personnes malades. Mme Lapierre, qui est âgée de 52 ans, l'est très gravement et son état inspire toujours les plus sérieuses inquiétudes. Les autres personnes sont : une servante, Mme Maréchal et Mme Flore Connart, femme du cocher de M. Rosier. F. C. ig m ■■■ Jr^nw_——«jimuL'jpmwi 'TWIfT HITTH I; FÉMINISME PACIFIQUE DES JOLIES NAPOLITAINES I4 — j. A Naples, le féminisme est en progrès, mais pas de la même façon qu'à Londres. Sans doute, le beau ci.I d'Italie, l'éternel sourire du soleil, la grâce et aussi la nonchalance légendaire des habitants y sont-ils pour quelque chose. Voici une des derniè , manifestations des suffragettes napolitaines. L'on voit de jolies jeunes filles du peuple passer en de somptueuses voitures fleuries. Elles vont assister à une fête populaire et classique qui a lieu annuellement à Mon-te-Vergine, prêt de Naples, et à laquelle participent tous les habitants de la région. TOUT LE LONG DE LA GRANDE BLEUE SOUS UN SOLEIL DE FEU LES "TOUR DE FRANCE,, SONT ALLÉS DE PERPIGNAN A MARSEILLE ILS ETAIENT 72 AU DEPART ILS RESTAIENT 25 ENSEMBLE A L'ARRIVÉE LAPIZE A TRIOMPHÉ AU SPRINT Ce soir, nous serons à mi-course. Mail tenant que les Pyrénées sont vaincue; une étape relativement facile va se dij puter aujourd'hui en attendant d'abo: der les Alpes. De Perpignan, où nous sommes en c moment, à Marseille, où nous serons c soir, le terrain n'est pas très accident-seule les cinquante aerniers kilomètre présenteront quelques montagnes rus» oui ne sont pas pour effrayea: ceux qi doublèrent les caps des cols pyrénéen mais néanmoins ce n'est pas sans a] préhension que les coureurs vont ent mer cette huitième rencontre, car el comporte la traversée de la Grau, ir mense plaine déserte, redoutable au meilleurs lorsque le soleil grille les éch nés, amollit les courages et que sa réve knrolinn eut» la rAiifzi r> (1 i 11 nn l.£>n SA t.rv l- 151. Botte Camille, Eeplnois-lea-Blnche j 154. , Everaerts Pierre, Bruxelles; ' 161. Cuohetti, Turin; 166. Neboux, Parts; ,y- 173. Tuytten Julien, Oetende; 179. SpinellL r- Livourne ; 189. Goi, Milan. 193. Dejonghe Albert, Middelkerke; 197. Pra-e teei Ootave, Antignano. J EN SUIVANT LA COURSE .s En cortège, nous quittons Perpignan û par le pont Magenta, la place Magenta et la rue de Têt; nous passons le pont v rouge et, sur la route de Narbonne, on fait halte. Vite un dernier appel; :e lorsque les soixante-douze coureurs que i- nous venons de citer y ont répondu, 11 x faut attendre quelque peu, à seule fin i- d'observer l'heure réglementaire; lors-r- que 3 heures sonent, le signal est donné i. pf. 1#> np,lr>t.r»n filf» +.r»nt. H#» miitfi t.rès rar>i- i .. , . - -:i- i ' NIMES. LE JARDIN DE LA FONTAINE j te blanche, jointe à l'action de la pous f sière, fait endurer de cruels tourments Mais pourquoi se plaindre anticipati vement? A la guerre comme à la guer t re.^é "tni*.i i > «os. -•«, desCÇxvrih.vuK-""iCUTl dCS I que les moraïft J? au « Tour de France », c'est qu'il apprend aux gens des villes-étapes à devenir noctambules.Les Perpignanais, comme tous les sportsmen des cités où les concurrents du championnat du monde de la route ont fait haltè, n'ont eu garde d'aller se coucher avant le départ des « Tours ». Ils sont venus nombreux au café du Square, admirer une dernière fois les valeureux coureurs de grands chemins. Et ce nous a été une occasion nouvelle de nous rendre compte, de visu, de la - dement. Le ciel est clair, mais les coureurs ont - à compter avec un assez fort vent debout - contre lequel ils doivent lutter; heureusement la route est plate, infiniment, p*° N & idr ^ fdï ~'x,s ^laeaeina<i^ iÇ'Viïuiiiu.;* 'a'c/Ujjyoïr'ue "cu'ie.1 xjfes*""ïia(ii- . tuels retardataires, néanmoins, déjà nous faussent compagnie. Avant NARBONNE (contrôle sans ravitaillements kilomètres), il ne se passe absolument rien de bien grave. Les leaders y passent à 62, à 5 heures 25; voici quelles sont à ce moment les positions des dix oubliés : Degy, Neffati et Goi passent à 5 h. 35; Vugé et Rabuisson à 5 h. 45; Allard à 5 h. 55; Rottié, Guyon et Leclerc à 6 h. et Henri Alavolne à 6 h. 20. Après Narbonne, le train continuant à être très vif, Neffati, Neboux, Alpini, ARLES. VUE SUR LES ARÈNES ET LA VILLE popularité formidable dont François Fa-ber jouit toujours. Certes, on avait, lorsqu'il survint, acclamé déjà maints ténors français et belges, mais nul n'avait été honoré d'une ovation aussi chaleureuse, aussi frénétique, aussi formidable ç£ie celle qui lui fut faite. Dumont, Tuytten et Dejonghe, avaient signé les premiers la feuille de contrôle; les autres^ suivirent assez rapidement, pas un seul des arrivants à Perpignan ne"fit défaut. Ils sont donc toujours 50 « groupés » et 22 « isolés » allant batailler au long des grands chemins qui bordent la Méditerranée; ce sont: LES PARTANTS COUREURS < CROUPES » I. Buyese Marcel, Eecloo; 2 Uuysse Lucien, Eecloo; 3. Défrayé Odile Bumbeek: 4. Deman lteckhem; 5. Rossius, Retinne; 7. Mottiat, Bouffioulx; 9. Faber François, Colombes; 10. Garrigou Gustave, Pantin; II. Georget Emile, Chfttellerault; 12. Engel Emile, Colombes; 13. Egg Oscar, Paris; 14. Christophe Eugène, MalafcofF; 15. Tliys Philippe, Anderlecnt.; i6. AJavoine Jean, Versailles; 17. Lambot Firmin. Marcinelle; 18. Pélis-sier Henri, Paris; 19. H^u^ghem Louis, Ran-sart; 20. Baumler Marcel, Courbevoie; 21. Petit-Breton, Boulogne; 23. Luguet, Bordeaux; 25. Contesini, Milan; 26. Degy. Versailles-, 27. Duboc Rouen; 28. Trousselier, Paris; 31 Brocco Maurice Paris;. 32 Godivier Marcel, Versailles; 3o Menât" r, Colombes; 34. Cruchon. Paris; 35 ICippert. Nancy; 36. Tiberghien, Wattrelos; 37 Engel Louis. Colombes; 38. Ernest-Paul Colombes; 39. Petit-jean Louis, Gonrieux- 40 Charron Ch.. Paris;4L Devroye Henri. Mons-Crotteux; 42. Bor-gâreilo, Turin; 48. Kirkham, Melbourne: 49. Munro, Melbourne; 50. Vandenberghe R., Roulers; 51. Spiessens Alphonse. Malines;.54. Fasoli, Atalanta; 55. Neuipon Jules, Calais; 57. Ber-ta^elli. Milan; 59. Harquet, Paris; 60. Erba, Milan ; 65. Lapize Octave, Villiers^ur-Marne; 67. Vugé, Paris; 68. Verschoorc, "Moorslede; 70. Scieur. Florennes; 71 Coomans. Herstal COUREURS « ISOLES » 104. Alavoine Henri, Versailles; 106. Hennin-ger Eugène. Genève; 108. Rabuisson Charles, Chalais; 110. Alpini Louis. Nice; III. Mathieu Camille, Béziers; 113. Dumont Oh., La Chaux-de-Foïide ; 114. Rottie Marool, Par if; 123. Guyon, Genève; 124. Deloffre, Le Oateau; 125. Neffatti Ali. Levallois; 135. Cottrel, Parie; 138. Leclero Henri, Tri-bardieu j 141. Allard Henri, Gl&baie-lez-Genappe; Dumont, Héninger, et même Duboc rétrogradent sans plus attendre. Déjà le soleil apparaît, il brille bientôt d'un tel éclat que cela nous promet une nouvelle journée tropicale; on ne rira pas tantôt dans l'aride Graux!... Tuytten, puis Heusghem perdent contact, Pratesi fait une chute et, lorsqu'il se relève, sa roue voile, plusieurs rayons sont cassés. Botte, brusquement, doit s'arrêter, en difficulté avec son pédalier, mais dès qu'il l'a vérifié et arrangé, il repart à toutes pédales et parvient, grâce à de valeureux efforts, à recoller au peloton de tête. A 6 h. 8, le peloton de tête arrive au premier contrôle fixe de la course, à BEZIERS (92 kilomètres); Luguet et Lapize, qui ont crevé à l'entrée de la ville, ne tardent pas, celle-ci dépassée, à recoller au peloton. Vandenberghe, qui paraît dans un bon jour, mène la danse très rondement, puis il exécute démarrage sur démarrage, provoquant la dislocation du peloton. Malheureusement, cette belle fougue n'est que toute passagère, le groupe peu après, se reforme rapidement et seul, pour ainsi dire, Mottiat est oublié; lui non plus, d'ailleurs; ne tardera pas beaucoup à combler son retard. Il reste encore une cinquantaine de coureurs au peloton de tête, lorsque celui-ci arrive à Montpellier (contrôle sans ravitaillement — UGG kilomètres). Une neutralisation est ordonnée par les officiels pour la traversée de la ville, en exécution d'un ordre expres des autorités municipales. Parmi les leaders qui passent au contrôle à 8 II. 25, on remarque: Faber, Eçg, Baumler, Lapize, Emile Engel. Marcel et Lucien Buysse, îjempon, Fàsoli, Munro, Cottrel, Heusghem, Devroye, Pélissier, Deman, Ménager, Charron,'Scieur, Mottiat, Défrayé, Cruchon, Christophe,Thys, Alavoine, Spiessens, Erba, Deloffre, Alpini, Botte, etc. A 8 h. 36 accourent : Dumont, Spinelli, Bertarelli et Kippert. Dans toutes les rues où passent les coureurs, une foule énorme se presse sur les trottoirs et les acclame cordialement. (Voyez «uite page 2.)

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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