La dernière heure

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s.n. 1914, 18 Juli. La dernière heure. Geraadpleegd op 19 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/513tt4h795/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouvert» de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi Ses annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et & l'AGEWCS HÂVAS, 8. place des Martyrs, 8 (1*T étape à Bruxelles. La Dernière Heure * LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ * J N* 199 NEUVIÈME ANNÉE SAMEDI 19 JUILLET 1914 - i 'i i i CINQ CENTIMES SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert* comptable* a#-•ermenté* prêt de* tribunaux, le* tirage* quotidiens et moyen* de *e* numéro* payant*. Constat : = PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS I A FFTF DE L'ARMÉE FRANÇAISE La fête nationale du 14 juillet paru réjouir les Parisiens, cett année, parce qu'elle tombait ui mardi, ce qui a permis de jaire l pont avec le dimanche et de chô mer trois jours durant. Le désir d s'amuser l'emporte de plus en plu sur l'enthousiasme patriotique prc prement dit. Certes, la prise de la Bastill marque le triomphe de la démc cratie sur l'absolutisme. En la ft tant, la France moderne s'affirm fille de la Révolution. Elle vomi encore une fois toutes les vieille tyrannies, renie les antiques tei reurs superstitieuses, se rit de théocraties, et affirme sa volont de marcher libre dans la lumière C'est la fête d'un peuple fier! Mais est-ce bien la fête d'un pei pie jeune? Non. Il y est trop que: tion du passé. Ce passé, on n J'évoque que pour se révolter cor tre lui? D'accord! Mais, puisqu'o en est sorti, saprebleu! pourquc y penser toujours? Voyez-vous la république de Etats-Unis prenant pour fête natic nale un anniversaire de la guerr de Sécession et célébrant ad vitar sternam le jour où les démocn tes du nord vainquirent les aristc erates esclavagistes du sud? Pas : bêtes! Toute guerre civile est un maladie interne; on en guérit, < l'on n'en parle plus. Les seules vii toires dont la cicatrice reste bell sont les victoires remportées su un envahisseur étranger, parc qu'elles affirment l'unité national au lieu d'en commémorer le déch rement. Les Etats-Unis pavoiser le 4 juillet, date où ils ont bout l'Anglais hors de chez eux. Le Français pourraient en faire autan ayant l'anniversaire du martyre d Jeanne d'Arc. On commence à 1 proposer. Oh! Pas la Jeanne d'Arc chlorc tique des sacristies! Pas la Jear ne d'Arc paiement blanche et bleu des bannières religieuses! Mais 1 belle et saine, la forte et rougeaud paysanne Lorraine, qui gagnait le batailles de toute sa vigueur d rude vierge des champs! La revu militaire de Longchamp sera plus à sa place sous l'invocation d cette chaste guerrière que sous ce le d'une porte de prison, cette pr: . », son fut-elle la .Bastille! La revue de cette année aurait e besoin "d'un peu de cette flamme car elle a coïncidé avec les triste révélations sur l'outillage de l'ai mée, apportées à la tribune par 1 sénateur Humbert, ancien chef d cabinet du général André. Ce n'est pas la faute de l'étal major français. Avec des crédit qui, depuis douze ans, restent ir férieurs de plus d'un milliard au crédits de l'armée allemande, 1 France ne pouvait évidemmer prétendre à posséder le même ma lériel militaire que sa rivale. Toute les faiblesses dévoilées procéder d'une même source : la pénuri d'argent. Loin de mettre en caus les officiers, ce sont leurs plainte sourdes que le sénateur de 1 Meuse a produites au jour, leur mains anxieuses tendues vers 1 ministre de la guerre, et c'est c ministre, dispensateur avare, écou teur distrait, qui est mis sur l sellette. Pourquoi distrait? Parce qu'il l'oreille plutôt dressée du côté di Parlement que du côté de la fron tière. Le bruit des pas feutrés di successeur qui peut venir lui pren dre son portefeuille, est autremen pressant et hallucinant pour soi ouïe que le bruit des bottes prus siennes! Le Sénat français a cru s'en tire avec une enquête parlementaire Est-ce parce qu'il y aura encore ui peu plus de parlementaires dans le couloirs du ministère de la guerre que les choses iront mieux, alor qu'elles périssent d'un excès d'in trusion du pouvoir législatif dan, un domaine qui est au plus hau degré le domaine propre du pou voir exécutif? Le remède serai justement tout à l'opposé. L'administration de l'armée ni devrait pas relever d'un ministri sujet à tomber sur des question: de politique intérieure. Il est ridi cule de changer le gardien de: frontières d'un pays parce que le majorité des députés aura change d'avis sur le monopole de l'ensei gnement ou sur la déclaration di revenu. Les Parlements n'ont in venté et ne perpétuent cet abus e ce désordre que pour tenir une clientèle électorale de plus dans leur main capricieuse! Cette fois, devant des régiment; sans canons et des soldats sans souliers, l'opinion s'émeut à Paris Elle réclame, que les ministères de défense nationale soient soustrait: au vote des assemblées, et beau coup estiment qu'il faudrait le: confier au président de la Répu blique pour sept ans. La Constitution, du coup, serai! obligée de déclarer celui-ci respon sable. Mais c'est précisément cette responsabilité unique et durable que l'en voudrait essayer de réa liser sans sortir du cadre des instr tutions électives. Elle n'effraye que les parlementaires. La lutte es1 entre ceux-ci et l'opinion. Maurice de Waleffe. f y.... LA "MAISON DES FABLES,, \ C'EST LA QUE LES FRÈRES GRIMM ï ÉCRIVIRENT LEURS CONTES CHARMANTS ^ La maison que les célèbres conteurs 3 allemands Jakob et Wilhelm Grimm ha - bitèrent à Çasselji. et- où ' ils écrivirent leurs contes légendaires, vient d'êtr< a achetée par la ville de Cassel pour lt ^ soustraire à la démolition. Cette vieille et pittoresque habitation - connue sous le ncra de la « maison dei 3 fables » - c'est ainsi que l'ont dénom t mée le peuple naïf et ingénu qui lt croyait hantée de génies familiers et d< s fées inspiratrices — était menacée de dé - molition pour ouvrir une nouvelle voi< S de communication à travers la ville. Oi a décida de surmonter la difficulté en per . çant un passage au niveau du rez-de • chaussée de la maison Grimm qui pourri ainsi être conservée aux admirateurs de; charmants conteurs. ~ L'ŒUVRE DES FRERES GRIMM p L'œuvre, ou plutôt l'œuvre partie!!* des frères Grimm fut, pour l'Allemagne ~ ce qu'avait été pour la France les « Gon 1 tes de fées » de Charles Perrault. C'es ,i un recueil d'histoires populaires de l'Ai lemagne, de légendes où l'on voit appa raître des nymphes, des gnomes, des far S fadets, tous les génies qui hantèren i_ l'imagination des races primitives. G e sont des récits où petits et grands trou vent leur pâture : ici la naïveté qui plaî ^ aux jeunes cerveaux, là des trésors d'éru l- dition cachés sous le voile de l'allégorii g La Maison des frères Grimm, à Casse " et que les esprits investigateurs se plai sent à dégager des nimbes symboliques Mais là ne se bornent pas les travau: des frères Giimiu. Tous deux furent de -1 philosophes distingués qui étudièrent L i, vie intellectuelle, artistique et sociale di S peuple allemand. LEUR VIE e Jakob, l'aîné, était né en 1785. Il reçu g sa première instruction au lycée d< Oassel et étudia ensuite le droit à l'Uni versité de Marbourg. En 1805, il accom pagna son maître Savigny à Paris, et s profitant des ressources que lui offraien les bibliothèques de cette ville, il com mença ses études sur la littérature di K moyen âge. A son retour, il entra comm< a secrétaire au département de la g-.drn [ du duché de Hesse-Cassel. En 1808, le ro Jérôme de Westphalie lui confia la di ~ rection de sa bibliothèque privée. Il fu S successivement bibliothécaire de la villi t de Cassél, professeur de langue et d< g littérature allemandes' à l'Université d* Goettingue, membre de l'académie des Sciences de Berlin. S La pensée mère de tous les travaux d< 1 Jakob Grimm, ce fut la reconstitutior 5 idéale de l'antique Germanie, non pa: a des imitations ou des adaptations, mai: •' au moyen de documents authentiques 3 remis au' jour dans leur pureté et leu: - sincérité primitives. Il déploya dam l cette œuvre de résurrection, une érudi tion immense et un labeur infatigable explorant tour à tour le domaine de 1î 1 littérature, de la linguistique, de la my 1 thologie et de la législation. Wilhelm Grimm, d'un an moins âg< que Jakob, suivit toute la carrière d( 1 son frère dont il fut l'auxiliaire actif ei - dévoué. ; I VOYEZ EN PAGE 8 g r S LA DROLERIE DU JOUR I ' UNE FILLETTE ! PARFAITE C'est Johanna Wiggers, de New-York. Dans un « concours d'esthétique infantile », auquel prenaient part plus de mille enfants, le jury lui a accordé cent pour cent des points. En conséquence, la petite Johanna, qui a vingt-huit mois et pèse t; cr.te-cji3ai:rô .livrée, a jcbtcnu le prix de 25,000 fi'ancs que comportait Tépreuv®. Heureux débuts.., ORGUEIL D'HÉRÉTIQUES LE VATICAN ET LE SYNDICALISME UNE CONDAMNATION ; LA PART DES BELGES LES INTÉGRAUX TRIOMPHENT A La presse cléricale fait gran-j bruit autour du Congrès tenx; ; r\|lJ il y a quelques- jours à Ganc 1 H—'jl I par les syndiqués chrétiens Nous est avis que le momen est mal choisi pour chanter des alléluia 1 au moine organisateur de ces œuvres. 5 En effet, à moins que ce mouvemer syndical ne renie entièrement ses or. gines, ses tendances et ses premières lu > tes, il tombe sous le coup de la désaj probation du Saint-Siège. Voici un récent décret de la Sacré Congrégation à ce sujet : « De beaucoup de diocèies d'Italie, spécial » ment du Nord, sont parvenues à ce Sièg » apostolique, des plaintes graves au suii » des dommages qu'apporte à la classe d< » ouvriers et des villageois cette institutio » ou association que 1 on nomme « syndic; » lisme », parce que, sans parler du rest » elle se change en fait en une lutte social C'est bien ce qui s'est passé en Belg ; que aussi, où nous avons vu les chefs d< syndicats chrétiens prêcher la grè\ comme de simples collectivistes et ave les mêmes argumente tirés de la lutte di classes. » Pour ce motif, et afin d'obvier autai » qu'il est possible à un si grand mal, S. » le pape Pie X a ordonné à cette Sacrée Co: » grégation de notifier aux susmentionm » ordinaires d'Italie que son intention et £ » ferme volonté est que les prêtres, sans a » cune exoeption de personnes ni de lieu » ne puissent plus donner leur nom à ces a » sociations syndicales ou l'y maintenir, s'i » l'avaient déjà donné une fois, ni y rempl » aucune charge quelconque, ni faire des di » cours ou des exhortations en leur faveu » De toutes ces choses, les prêtres doivent i » tenir écartés, afin qu'ils ne semblent p: » se faire les complices des maux qui déco » lent souvent de cette institution. » Pour remplir les ordres du Saint Pèr » je communique ces décisions aux ordina » ree qu'elles regardent, afin que ceux-ci » pourvoient opportunément, selon la v » riété des cas. nonobstant quelque chose oo: » traire que ce soit.- » Donné à Rome, à la secrétairerie de ! » Sacrée Congrégation consistoriale, le ! » juin 1914. Card. De Lai, évêque de Sabine, secrétair Jean B. Rosa, substitut. » Ce n'est pas la première fois que Pie ! interdit aux prêtres de s'occuper d'œi vres temporelles. Il y a deux ans, un d< cret du même genre sortit du Vatican < fit un bruit considérable. Cependan quelques semaines après, le Saint Espr l qui dicte les ordres de l'infaillibilité p; pale, se ravisait, et réservait au Sain Siège le droit d'apprécier les dispenses accorder. Il n'y eut rien de changé. La ; intéressés demandèrent-ils l'autorisatic : à Rome, ou bien, soutenus par leurs év 5 ques, se fustigèrent-ils la paupière d 1 fameux décret? On ne l'a jamais su. ! 1 est probable qu'il en sera de même c celui-ci. Il n'est fait que pour les prêtr< assez imprudents pour ne pas subordoi t ner leur action syndicale a la politiqi » de l'Eglise. Ce n'est pas le cas chez nou [ Les déclamations enflammées conti . le capitalisme et les revendications d droit à la violence contre les supplanti [ teurs sont bonnes pour se tailler de ] . popularité et faire pièce aux collect t vistes. > Aussi, au moindre reproche du haï ; clergé, ces messieurs rétractent leui [ plus beaux discours. Ce n'est pas le dernier décret de 1 J Sacrée Congrégation qui leur rendra 1er ; superbe. Les intégralistes, décidémen I triomphent à Rome. } !' =£ ; LES CAMBRIOLEURS A UCCL1 UNE ARRESTATION Nous avons relaté, il y a quelque jours, l'audacieux cambriolage comm: 1 nuitamment dans la villa de M. M., avenue des Ormaux, à Uccle. L'argenterie et une quantité d'autre o' jets avaient été enlevés. Plusieurs pt quets contenant des objets de valeur i des tableaux avaient été abandonnés pa ! les malfaiteurs, ce qui prouvait que le escarpes devaient avoir été dérangé ' dans leurs exploits- La nuit dernière, vers 2 heures du mt tin, les agents Crockaert et Devolder s trouvaient en observation, lorsqu'à cei tain moment ils virent s'approcher deu individus. Au moment où ceux-ci se dir geaient vers la villa de M. M..., et se dis posaient à forcer la porte, les policiei sortirent de leur cachette et s'élancèrer sur les deux voleurs. Après une lutte qi dura plus d'un quart d'heure, un de cambrioleurs put être maîtrisé et traîn au commissariat de police où il fut r< connu comme étant un dangereux repri de justice nommé P..., domicilié ru Haute, à Bruxelles. P... a refusé de faire conaître son con plice que la police recherche activemem UN NOUVEAU COUP DE MAIN Pendant que la police pratiquait cett arrestation, d'autres cambrioleurs ne ret taient pas inactifs. En effet, vendredi matin on a constat que, pendant la nuit, des voleurs s'é taient introduits, par le soupirail de 1 cave, dans la villa de M. Vander Es Dieweg, à Ucole. Les malfaiteurs, aprè avoir empaqueté plusieurs bouteilles d vins et de ligueurs, se sont rendus a-rez-de-chaussée, où ils ont fait mai: basse sur le nombreuses pièces d'argen terie. XXXXXXXXXX DEMANDEZ PARTOUT U DEHIQE |E1|E!M* le Pages vk m 5 Oexvtiro.es vw" TEXTE. — La Semaine, Do tout un pei la Mode, la Vie au foyer, les théâtres e les arts, anecdotes et propos joyeux, la S( maine Sportive; Nos éphémérides. Not velles littéraires : La demoiselle aux ba verts, par Louis Feste; L'arrivée du ma: tre, par Louis Pergaud; Cinquante frano de récompense, par Paul de Garros; Qrim passionnel, par H. Langlade; A l'ombr d'un cœur, par Henri de Forge; Notre rc man : Oe qu'amour veut, par A. de G< riolles. ILLUSTRATIONS. — Quelques portraits d Charles Buis, un instantané de ses fun< railles; le Grand Critérium d'Ostende ( Çhotos), le Rallye automobile d'Ostende; I our de France cycliste (2 photos) et le portraits de Rossius, Alavoine, Lapize c M. Buysse: les premiers prix du Conserva toh'c ; le 2a" meetiiiK international d'Atl: lét.i3me de Tilff (4 photos) ; la fétc de ne tation du Di^tfrrwej; h. Aaveri (2 photoi Cwioa-tures diverwi. LE NOUVEAU PRESIDENT MEXICAIN NI LES ÉTATS-UNIS, NI LES RÉVOLUTIONNAIRES NE LE RECONNAISSENT e Un groupe de femmes du peuple attendant le passage du général Carranza, dans l'espoir qu'il leur donnera quelque subside, la révolution les ayant réduites „ à la plus profonde misère. i- 3. Montrey, jeudi. — Les constitutions • listes disent que la situation n'est pa - changée pour eux. Us exigent la capiti lation, sans condition, de toutes les troi e pes du nouveau président. — Reuter. c Washington, jeudi. — Le président Wi s son ne reconnaîtra le nouveau présider du Mexique ni aucun autre gouvern« lt ment qui n'aura pas été nommé régulii 3. rement. U gardera l'expectative et si 1 i- général Oarranza arrive à un accord ave le gouvernement au sujet de la transmi: [. sion de pouvoir à Mexico, le présider k, Wilson reconnaîtra l'administration qi ^g" résultera de cet accord. — Reuter. sr LIBERATION DES PRISONNIERS r! POLITIQUES Il Mexico, vendredi. — Deux trains v< i- nant dé Calaya et transportant des troi pes constitutionnalistes, sont attendr •; ici depuis la nuit dernière. y Le président Carbajal a ordonné la 1 ^ bération immédiate de tous les prisoi niers politiques. — Reuter. g CARRANZA ENVERRAIT DES TROUPES A MEXICO a Monterey, vendredi. — Selon oertair fonctionnaires constitutionnalistes, ç général Carranza ne reconnaîtra pas 1< ■ dettes du général Huerta, lorsqu'il aui formé une administration. Cette déclaration a été faite en répons :L à certains bruits, selon lesquels les goi P? vernements étrangers auraient demand 11 par l'entremise de Washington, que ! J" général Carranza oonsentît à reconnaît] J ces dettes. â Le général Carranza a déclaré que 1 !S reddition sans conditions des fédérau P est la seule base sur > , H?llf des nég< ciations avec les fécli ■ ' < pour l'entrt " des constitutionnalistes àl Mexico puist W réussir. € Le général Carranza-' déclare que, ;S les fédéraux ne capituiént pas, il sei obligé d'envoyer des troupes à Mexk e pour maintenir l'ordre. '• U fait faire des préparatifs à cet égar< c Le départ du général Gonzalès c u Castillo dans la direction du sud, av< i- a W—————MBWB—UMLMJ i- ,- des trains de troupes, est très significa-s tif. — Reuter. LE RECUL DES TROUPES FEDERALES t, Mexico, vendredi. — Les troupes fédé-raies ont évacué La Guadalajara et j. Âguas-Celiantes et se sont concentrées e à Oelaya. Elles ont également évacué c Cuermoraca, ce qui a permis aux trou-pes du général Zapata d'approcher à 20 l kilomètres de la capitale. — Reuter. CARBAJAL DEMISSIONNERAIT DEJA ! Washington, vendredi. — M. Carbajal i- aurait informé officieusement le gouver-i- nement des Etats-Unis qu'il a l'inten-s tion de démissionner en faveur du général Carranza. l" M. Bryon aurait déclaré à M. Gastellot, l" ancien sénateur mexicain, qui apportait le message contenant cette déclaration, que bien que les Etats-Unis ne reconnaissent pas il. Carbajal, ils étaient amicalement disposés à son égard et ap-° plaudissaient à ses efforts pour rétablir ^ la paix. — Reuter. a ON ATTEND HUERTA POUR PARTIR e Puerto-Mexico, vendredi. — La famille du général Huerta est arrivée. Elle at-tend le général. e Les femmes qui accompagnent Mme Huerta se sont rendues à bord du croi-a seur anglais « Bristol », et, en cas de x troubles quelconques, les hommes se rendront également à bord du croiseur anglais ou du croiseur allemand « Dres-® deu ». On annoncé qu'un autre croiseur est ;i parti de Vera-Cru^ pour Puerto-Mexico. a Les commandants du « Bristol » et du o « Dresden » auraient reçu l'ordre de donner abri, en cas de nécessité, à Huer-1. ta et à sa femme. On croit que Huerta e se rendra à bord du « Dresden ». — « Reuter. i VIOLENT INCENDIE A THUIN PLUSIEURS MAISONS ONT FLAMBÉ UN POMPIER BLESSÉ 100,000 FRANCS DE DÉGÂTS Charleroi, vendredi. — Un violenl incendie vient d'éclater, vers 2 heures à Thuin, à 1 Hôtel de France, place dt Chapitre, à la suite d'un court circuit Ce sont des passants qui, se trouvan place du Chapitre et apercevant de 11 fumée qui s'éenappait du toit de l'Hôte de France, donnèrent l'alarme. On n< put, malheureusement, se rendre de suit< maître du feu et celui-ci embrasa bien tôt tout le bâtiment. Les p.ompiers de; trois quartiers de Thuin accoururent su: les lieux, mais l'eau faisant défaut ai début, les flammes purent facilemenl gagner les maisons voisines : le Café di Commerce, tenu par M. Edm. Hamaide un magasin de vélps et machines à cou dre, tenu par M. Victor Broisson, et li maison de M. Léon Scohy, clerc de no taire. Ne parvenant pas à se rendre maî très d'u feu, les pompiers de Thuin pré vinrent ceux de Charleroi ; ceux-ci, ei trente-cinq minutes, arrivèrent ave> leur auto-pompe et, sous les ordres d-leur commandant, M. Libotte, la face de choses changea et l'incendie, attaqu avec énergie, de multiples côtés, céd; bientôt. Malheureusement, un des pompiers d Thuin, M. Gustave Fauconnier, fut griè vement brûlé au bras par du plomb ei fusion comme il tenait une. lance ei mains. L'Hôtel de France, tenu par M. Ma thyssen, et le Café du Commerce son détruits, ainsi que, en' partie, la maisoi Broisson. Seule la maison Scohy a, re lativement, peu souffert. Les dégâts sont évalués à 100,00 francs. LE FEU A ANDERLECHT DEUX ENFANTS EN DANGER Un incendie s'est déclaré, vendredi 3 heures du matin, dans un arrière-bât: ment, rue de Memling, à Cureghem. L feu avait pris dans la chambre à couche des enfants des époux Joseph situé au premier étage. C'est un voisin qui a donné l'alarme Les pompiers communaux arrivèren sru les lieux avec une grande célérité U était temps, les flammes avaient pri de grandes proportions. Deux enfants, qui déjà étaient pri d'un commencement d'asphyxie, furen arrachas par les sauveteurs de leur coi] chette. Après des soins laborieux, les deu: infortunés ont pu être rappelés à la vk Ce n'est Qu'après une demi-heure d'el forts que le sinistre a été maîtrisé. Le dégâts sont assez importants. D'après le premières constatations, le feu aurai pris dans une armoire se trouvant dan la chambre à coucher des enfants. O: ignore les causes de l'incendie. î LE XHe T0DR_DE FRANCE ; LA LUTTE DES PYGMÉES E CONTRE LES GÉANTS Cette dixième étape du « Tour de s France », qui déroula jeudi ses émou-s vantes, ses passionnantes péripéties de •» Nice-la-Belle jusqu'à Grenoble, a constitué une lutte ardente et frénétique s des pygmées que sont les valeureux routiers contre les géants des Alpes. ^ Admirables de vaillance, de courage, r d'énergie, de volonté et d'endurance, s les survivants de la grande randonnée s se sont comportés en braves; quelques-uns d'entre eux ont déserté au plus k fort de la bataille; nous les laisserons 6 à leur honte, aux regrets cuisants qu'ils " doivent, dès à présent, éprouver, pour x ne nous occuper que des valeureux, des beaux et vrais soldats qui se livrèrent '* tout entiers, donnèrent le meilleur s d'eux-mêmes, forçant l'enthousiasme ? des témoins de leurs exploits. 1 Cette dixième étape était une des ? plus dures des quinze que comporte e la grande boucle autour de la France; son parcours empruntait, en effet, les s routes des Alpes et l'escalade de cols e aux sommets perchés très hauts: la colle St-Michel, les cols d'Allos, de Valge-" laye et Bayard; mais rien ne rebute nos merveilleux abaisseurs de cîmes; ils se montrèrent déconcertants d'ar-B deur et de frénésie. Dans lé premier de ces cols déjà, il y eut une sérieuse élimination; au pied 6 du col d'Allos, ils n'étaient plus qu une - douzaine. A ce moment se produisit un i incfdent qui décida de toute la suite de t la course : Rossius « creva ». s Pauvre Rossius! Seul à lutter contre 3 toute la meute acharnée à sa perte, voici î maintenant que la malchance s'en mê-î lait. L'esprit d'équipe aussitôt se manifesta; ce n'est pas très sportif que l'entente en - course, mais puisque le règlement l'autorise, les coureurs intéressés auraient " le plus grand tort de ne :point s'en prévaloir.Ce qui devait arriver arriva : cette crevaison de Rossius, c'était le stimulant I le plus puissant qui pouvait être fourni à ' sas rivaux; ils partirent comme des forcenés, se dépensant dans la côte sans compter, dans le but de lâcher définitivement l'adversaire. Et c'est à un Belge, à Lambot, un wallon, que revint l'honneur de la dé-l faite de son compatriote, d'un autre - wallon. Lambot prit résolument le com-• mandement et mena la danse pendant s_ la plus grande partie de la montee; il fit s perdre contact à tout le monde, à Thys 3 lui-même ; seul Pélissier parvint à garder l sa roue. Au sommet du Valgelaye, ils . n'étaient plus que deux; tous les autres avaient déjà des retards plus ou moins 1 appréciables. î A partir de ce moment, la bataille prit 2 un caractère d'âpreté extraordinaire. l Mais Lambot et Pélissier, vieux che- - vronnés des batailles par les grands che- - mins, ne s'élancèrent pas- comme des t foua au risque de comjtforrwtti'd, par trop ' de témérité, par des efforts trop violents, l'issue d'une bataille qu'ils voulaient emporter. Us coururent avec la tête autant qu'avec les jambes.-Us n'étaient pas sans ignorer que le retard de Rossius devait être très appréciable déjà, et ils ne cherchèrent pas à se distancer mutuellement au risque de tout perdre en voulant trop gagner; ils s'entendirent au contraire comme larrons en foire pour se mener le train tour à tour, pour combiner leurs efforts. Sur la route en lacets sinueux qui descend vers Barcelonnette, Thys les rejoignit. Us ne s'en émurent nullement, car Thys, en somme, c'était' un camarade d'équipe. Sans doute Pélissier eut préféré le voir très loin, eu égard a sa situation au classement général, mais il doit soigner les intérêts de la firme qu'il représente avant les siens, propres, dès lors... A trois, ils attaquèrent le col Bayard, s'encourageant mutuellement et atteignant ensemble au sommet. On pouvait croire que la course était courue. Pas encore; derrière les trois leaders accourait l'homme-bolide, le plus acrobate des coureurs cyclistes, celui qui n'hésite jamais dans les descentes les plus vertigineuses, aux virages lea plus, dangereux, à réaliser de» viteM©» insensées; Jean Alavoine. Ce coureur ( prodigieux d'équilibre, qui fait corp réellement avec sa machine, dorme 1 frisson réellement lorsqu'on le voit con me on le vit hier, dévaller en bolide pa des chemins sinueux bordés de précip: ces et courant au flanc de la montagne comme desoendeur de pentes, Jean Aie voine n'a pas son pareil. Mais ce sont là des qualités que nou nous garderons bien de recommander personne; contentons nous d'admire Alavoine comme on admire un athîèt réussissant quelque tour de force, san avoir pour cela l'envie de l'imiter. San doute, il parvint, grâce à son audace in sensée, à rejoindre les leaders, à lutte avec eux au sprint et à prendre la deu xième place, mais quelqu'autre jour, i pourrait payer cher pareille imprudence Us furent donc quatre à lutter à l'en levage ; en réalité, ils ne furent que trois car sagement, afin de ne compromettr en rien sa chance de tout premier ordre et un peu aussi pour s'acquérir les bon nés grâces de ses camarades d'équipe Philippe Thys se contenta de la quatriè me place, pour laquelle, du reste, i compte le même temps que Pélissier son rival le plus direct, qui fournit li vainqueur. (Voir tulte ptgt LE JOUR DU MEDECIN LE BESOIN DE VACANCES L'habitude de s'accorder quelques mois de villégiature durant l'été, est devenue si générale dans un certain monde, que même en notre besogneuse Belgique, pays du bas de laine et du travail de cheval, ' on commence à regarder comme ' tout à lait abandonné du sort, le bourgeois qui ne peut trouver le , temps (id est : liards, geld, argent) . de disparaître de la circulation gen-; dant un quart de l'année. : Il faut consentir à passer aux ; yeux de ses contemporains pour le i dernier des misérables menacé par l l'huissier, ou par un médecin, si . l'on ne parvient à s'en cacher à la 1 belle saison. : Eh bien, affaire de snobisme ' d'outrance ou de vanité à part, " j'estime l'habitude excellente. J'es-! time sain, utile et, somme toute, i d'adroite hygiène, cette trêve de : deux ou trois semaines, ï Je garantis du plus fertile rap-i port, cette idée de ne rien faire 1 pendant quelque temps; de s'étaler sur le dos; de contempler le vide l étincelant du ciel, les fleurs écu-ï meuses de la mer, ou la moire d'ar i gent des ruisseaux. Rien n'égale, pour la santé des j travailleurs de la tête, et même ! pour la santé des travailleurs du - muscle, des travailleurs tout court. le repos complet, le repos soutenu. 3 le repos intensif,, le repos déter-minélDes grèves qui répondent à un besoin Croyez-moi. Il était de bon sens, le premier ouvrier qui établit l'usage régulier des deux « grèves » annuelles!Qu'elles soient décorées des plus 1 terribles ou menaçantes étiquettes; j qu'elles cachent ou révèlent les r plus douloureux problèmes de e .l'économie sociale — il se peut — en tout cas les grèves de printemps j et les grèves d'automne, les grèves des « pétottes » des travailleurs à wallons représentent, avant tout autre phénomène, une indication s du besoin physiologique de repos. Mais ce que l'ouvrier, à la fois généralement si insoucieux de t l'avenir et si confiant en ses forces, • ose faire : s'arrêter de travailler, " un mois par an, cela bien peu en-s core de travailleurs de la bourgeoi-t sie se déterminent à le tenter. ® En dehors des gros fonctionnaires de tous « ronds » et de tous calibres dont l'existence n'est ■ qu'une longue vacance scandée par la douzaine d'échéances des appointements; en dehors des employés d'administration qui jouissent d'un repos réglementaire de deux ou trois semaines par an — six semaines pour les membres du personnel enseignant — combien d'employés de commerce, de négociants, d'artisans, de chefs de petites industries, osent se donner congé? Combien acquièrent l'audace de s'accorder quelque repos, sans crainte du remords rongeur, et sans appréhender qu'une ruine soudaine sanctionne au plus tôt l'abominable et volontaire négligence de leurs « intérêts »? II faut avoir le courage de se reposer Ils ont tort! Il faut de toute nécessité à l'homme d'aujourd'hui, soumis à l'intensive dépense d'énergies du combat pour la vie contemporaine, il faut savoir dételer à un moment donner. Il faut savoir se donner le moment de souffler. 11 faut avoir le courage (oui, le cou-rag'e!) de s'ébattre dans le pré, de se jouer, de se distraire, def quitter ses affaires pour quelques jours. Les vacances constituent, pour tous ceux qui travaillent, un admirable réconfortant. Elles sont le remède idéal des gens qui ne sont pas. malades; c'est-à-dire, des gens j qui ont le droit d'être mieux soignés, étant les plus utiles. Les vacances, voilà la panacée préventive! Usons-en donc avec modération, mais avec une entière liberté d'esprit; avec sobriété, mais sans aucun remords. Un brave homme qui se repose 3 quinze jours, trois semaines par ? an, prépare des forces nouvelles - pour un travail de toute une an-r née. j L'été est là, lumineux, triom-: phant. Reposons-nous à l'ombre, dans le plein air sédatif des champs ? ou de la mer. Reposons notre tête \ et reposons notre corps. Rendons 3 à nos pauvres guenilles surmenées 5 la joie innocente du « rien faire » 3 dans la paix triomphale de la na-^ ture. Vivent les vacances! | Dr Louis Delattre. ; LE CHOLÉRA ET LA PESTE ' EN RUSSIE Saikt-Pétiîhsboum, vendredi. — d'a- ■ près une information officielle en date 1 du 15 juillet, on a constaté dix-neuf cas , de oholéra dans trois oercles du gou-! vernement de Podolie. Il y a eu, dans le gouvernement d'Astrakan, du 25 mai au 15 juillet, 47 cas de peste, dont 42 auivi» do mort. — Havas.

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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