La dernière heure

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05 februari 1914
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s.n. 1914, 05 Februari. La dernière heure. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zc7rn3227k/
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La Dernière Heure N. 36. NEUVIEME ANNEE. w — -¥■ BDBEHQX : 9, ne St-Plerre i BRUXELLES. En ««main» : de 9 à 5 1/2. Jours fériés', dg 10 à midi. . \ Annonces et Abonnements 4370 IelBptl. j Réd- 4040 parlem. 8913 Direct. 9571 LE PLUS GRAND JOURNAL/BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ Bruxelles ABONNEMENTS proyinch Fr. 1.00. . . UN MOIS . . » 3.00. . . TROIS MOIS Pr. 4.00 » 6.00. . . SIX MOIS. . » 8.00 » 12.00. . . UN AN . . . » 10.00 CIIVQ CENTIMES TOUTES LES SEMAINES L'Édition Illustrée (16 pages) T.e numéro s centimes ABONNEMENTS Pour rEtrantjer les prix do Bruxelles, le port en plus. H n'existe pas d'abonnement mensuel. — Pour Bruxelles indiquer en s'abonnant si l'on désire recevoir l'édition du soir on celle du matin. — Les Irais de recouvrement sont à charge des abonnés. JEUDI 5 FEVRIER 1914 SERVICES DE PUBLICITÉ Les annonces et réclames sont reçues aux bureanx du journal et à lAaence Havas, 8, Place des Martyrs, 8 (1er étafre), à Bruxelles. (Téléphone 585). LA DERNIERE HEURE ne met en vente d'ordinaire a Bruxelles que deux éditions : if.if.ifi à partir de 6 h. du soir à partir de 5 h. matin Obs. Le présent numéro appartient à nos éditions régulières et ne peut être vendu comme édition spéciale. LES FANTAISIES DU GLOBE Au Japon, comme aux Nouvelles Hébrides, des tremblements d< terre, d'importantes secousses sis miques viennent, dernièrement en 30re, de jeter la désolation. Aussitôt, le souvenir de grande: catastrophes semblables, survenue, an ces derniers temps, s'est dres 5é à la pensée de chacun de nous Nous avons été frappés de la fré quence de ces désastres, et nou iious sommes demandés si notn époque en avait le triste privilège Malgré les apparences, il faut re îonnaitre qu'il n'en est rien, com me le prouve le catalogue généra iles tremblements de terre, dress< 5>ar le savant anglais Milne. Celui-ci, qui s'est aidé principa tement des ouvrages anciens di Dijonais Alexis Perrey, compti îiu'en négligeant les petites secous ses, l'humanité a gardé la mémoin le 4,000 séismes, comme on dit er termes scientifiques. Dans l'histoire ancienne et jus ïu'g. l'an 650, on en compte 91 puis de 650 à 1650, le total de: cataclysmes est d'un peu.plus d'ur par an, soit 1,000. De 1650 à 1840 ie nombre des tremblements di terre connus atteint une moyenni de 11 par an. De 1840 à 1849, 1: moyenne est de 18, pour atteindn le chiffre de 31 pour la période d( 1850 à 1859. Or, depuis lors, la moyenne es restée sensiblement la môme, cai m compte 1,521 séismes destruc ^eurs de 1850 à 1899. Il ne s'agit, ici, que des trem jnâments de terre importants; er .;.< . i cousses sismiques ont été enregis j'ées, ce qui représente le chiffrt considérable de 2,500 à 3,000 séis mes, et encore, on lie compte pa: es secousses qui se produisent er mer ou dans les région^ inhabi ;ées. Si l'on considère les chiffres que :'©n possède depuis 1850, on peu! remarquer que l'activité sismique lu monde a été, pour ainsi dire, ïonstante pendant ce demi-siècle Il n'est pas hasardeux de conclure qu'il en a sans doute tou-ours été ainsi, car les données qu: se rapportent aux années précé-lentes présentent d'abondantes lacunes, résultant de plusieurs causes, notamment l'absence d'appa-•'eils enregistreurs, le manque de ■enseignements immédiats sur une jrande partie de la surface ter-:estre et toutes sortes de raisons inalogues qu'on imagine facile-nent.L'ère des tremblements de terre l'étant pas près de finir, il est pro->able que, quelque jour,les savants n découvriront les causes exactes, ;a* pour l'instant, ils ne sont pas bsolument d'accord là-dessus. L'hypothèse suivant laquelle le nonde serait semblable à un œuf, 'est-à-dire, serait constitué d'une aible écorce enveloppant un noyau le matières en fusion, paraît pour leaucoup un peu trop simple. Rien le prouve que l'intérieur de la erre soit liquide ou qu'il soit so-ide. Il est infiniment probable u'il n'est ni l'un, ni l'autre. Il se rouve dans un état spécial que iot.re imagination ne peut rappro-her de celui d'aucun corps que ous pouvons étudier sur la terre. !n effet, à une profondeur de cent ilomètres sous le sol, la pression oit être de quarante mille atmo-phères environ, et comme la terre 6,300 kilomètres de rayon, que oit-il se passer à mille kilomètres u au centre du globe ? Sous de pareilles pressions, il xiste toute une chimie et une phy-ique inconnues,- dont notre com-atriote feu Spring a fait soupçon-er l'existence. Des combinaisons îattendues s'opèrent entre les Drps et les solides jouissent d'un rand nombre de propriétés phy-iques des liquides, en sorte qu'ils b sont plus ni l'un, ni l'autre, insi du laiton, soumis, dans un iston spécialement construit, ' à ne pression de... dix mille atmo-shères seulement, s'écoule goutte goutte comme de l'huile. Ajoutez à cela qu'il est prouvé, ctuellement-, que la terre est sou-iise, tout comme la mer, à des louvements semblables à ceux de . marée, et vous aurez toutes sor-s de considérations nouvelles qui ennent modifier l'ancienne théo-e de la marmite en ébullition, qui jborde par instants. En sorte que le champ des hypo-lèses est. toujours ouvert et "que mis attendons toujours une expli-ition indiscutable des tremble-ents de terre.. P. C. Deux Personnages typiques AUX FUNÉRAILLES DE DÉROULÊDE : UNE CANTIN1ÈRE LE PLUS PETIT CLAIRON DE FRANCE l _ _ . ~ - UJl.liNWJW|lVU!Jil HJUIU1 M Les États-Unis libèrent ; le commerce des armes au Mexique Washington, mardi. — L'ordonnance du président Wilson, donnant la liberté au commerce des armes et des munitions avec le Mexique, vient d'être promulguée.On mande de Mexico que M. O'Shaughnessy, chargé d'affaires dés Etats-Unis, a fait connaître indirectement à tous les étrangers l'ordonnance concernant te commerce des armes. Un grand nombre de ces étrangers se préparent à partir. Le président Huerta a annoncé qu'il ne donnerait pas ses passeports à M. O'Shaughnessy. Il a ajouté que l'ordonnance américaine ne modifierait aucunement son attitude à l'égard des Etats-Unis et des citoyens .américains habitant le Mexique. APRES LA PROMULGATION DE L'ORDONNANCE On apprend que 15 millions de charges d'artillerie 14,000 fusils, 4 mitrailleuses et 60 revolvers ont été emmagasinés à la Nouvelle-Orléans et dans les villages du voisinage, jusqu'à ce qu'ils puissent être passés en contrebande sur le territoire du Mexique. — Reuter. Le Voleur n'était pas loin Depuis de longs mois, de nombreux vols de marchandises de toutes sortes se commettaient à la gare de Gand-Sud. Il y a quelques jours, le commissaire en chef de la police des chemins de fer, M. Verhulst, chargea^ spécialement les agents Cardoen et Vanvolxem d'une enquête des plus minutieuse, qui vient d'aboutir à l'arrestation du principal auteur de cette longue série de vols, Richard D... ouvrier chargeur, et qui faisait écouler, par sa sœur, les marchandises dérobées. Des perquisitions faites aux domiciles du coupable et de sa complice ont amené la découverte d'une grande quantité de pièces de tissus, de fourrures, de chaussures, de vêtements confectionnés, etc. D..., qui détruisait les lettres de voiture et autres documents, a été écroué à la disposition de la justice. Plusieurs autres arrestations sont im- ' minentes. LA SANTÉ DE PIE X Rome, mercredi. -- Au sujet des bruits qui circulent à l'étranger sur la santé du Pape, on remarque que, bien que son état actuel exige de grandes précautions, Pie X continue à accorder quotidiennement ses audiences. — Havas. Encore un coup d'Etat dfi Ynin-Shi-Kaï Pékin,_ mercredi. — Un édit du président Yuan S'hi Kaï supprimé toutes les autorités administratives autonomes des provinces jusqu'à la réforme des as- 1 semblées provinciales, parce que, d'à- 1 près les' déclarations de quelques gouverneurs.. ces assemblées ont dépassé leurs attributions, violé les lois et toléré des abus. ' L'élection des députés devant faire partie de la commission chargée de mo- . difier la Constitution, ne pourra, d'après ' le programme établi, avoir lieu que dans 5 mois.. — Rentes. ; L'affaire des médecin La partie civile a la parole Au début de l'audience de mercred M" Marchant et Royer demandent à ! Cour de prendre communication de re tifications faites par M. le Dr Verhaegc au plumitif d'audience qui a été 1 hier et qui lui a été communiqué. Cette demande, déclare M. le prés dent, tencT à faire réentendre, ici, J médecins-experts. Les prévenus sont a quittés. Cest la partie civile qui relèï l'affaire. Après sa plaidoirie nous ve rons quelle décision nous devons prei dre. La partie civile La parole est, donnée à M* Braffor avocat de la partie civile. Celui-ci annonce qu'il va démonta qu'entre l'avortement puni par la loi • celui qu'on reproche aux prévenus, n'y a que l'épaisseur du rapport d'à topsie, qui n'établit pas entre eux ui cloison étanche. L'avocat expose ensuite les rétroact de l'affaire dans les mêmes termes qu' l'a fait en première instance. Il rappelle comment, en 1909, le do teur, G..., appelé chez les époux A., découvrit chez la femme des sympt mes de tuberculose. Il montre le mari, artiste de musi hall, partant, quatorze mois avant 1< faites, pour la Russie et laissant sa fer me aux soins d'un médecin dans lequ il avait toute confiance. L'avocat, discutant les déclaratioi des prévenus et les dépositions des e: perts, s'efforce d'établir que les pral ciens n'ont pas soigner une fausse-co che, mais ont pratiqué un avortemen M* Braffort conteste que celui-ci se theurapeutique et prétend que c'e l'annonce du retour du mari qui a pr voqué l'intervention des prévenus. Vous vous trouvez en présence ( deux médecins qui ont agi pour des ra sons extra-médicales. L'avocat rappelle ensuite que c'est si l'intervention de la famille et du inéd cin de l'état civil que la justice fut se sie de cette affaire. G... ni M... n'avaiei avisé ni la famille de Mme A..., ni l'ét civi], des causes réelles de la mort. M' Braffort reproche au premier pr venu d'avoir nié, en premier lieu, si relations avec la malade et d'avoir, dai la suite, pris une attitude attentatoire la mémoire de Mme A... Il défend, contre certaines insinu tions, le rôle du mari dans cette affair WMm voyait de l'argent plusieurs fois p? mois et lui écrivait très fréquemment. On ne peut dire qu'il se détacha d'elle. C'était le médecin qui lui ava défendu d'avoir des rapports avec î femme. Le docteur G... avait un intérêt pe sonnel à ce que l'opération qu'on lui r proche soit pratiquée. Le docteur M... n'avait pas les même raisons d'agir, mais il en savait pli qu'il ne le prétend. M. le juge d'instruction Billaut a d qu'il n'y avait aucun fait matériel pe mettant de le dire. L'avocat prétend, lui, qu'il y a de fo tes présomptions, au contraire, pour l'a firmer. U reproche au docteur M... d'avo cru tout ce que le docteur G... lui a d et de ne s'être pas défié de lui. Compromission entre îes deux médecins ? M® Braffort examine alors le diagno; tic. U dit que le docteur G... aurait' d parler à son confrère M... du doctei: Geeraerts, qui avait soumis la malade un traitement spécial pour améliorer so état pulmonaire. U a exagéré le diagnostic en parlai de vomissements fréquents, ce qui n' pas été établi par les témoignages d^ personnes qui approchaient journell< ment de la malade. L'avocat prétend qu'il n'y a pas eu d diagnostic, et que le docteur M... s'e est remis aux indications incomplètes < sciemment erronées de son collègue. Il y a eu, dit l'organe de la partie c: vile, compromission entre les deux m( decins, car, sans cela, un homme de 1 valeur du docteur M... n'aurait pas cou vert son jeune confrère en rédigeant de certificats antidatés. Ces documents n'e vaient d'autre but que de prévenir un action du parquet. L'opération a été exécutée hâtivemenl en dehors des règles usitées. Elle a er traîné la mort d'une femme. Voilà c qu'il résulte de l'examen des faits. M® Braffort examine ensuite les cor clusions des deux rapports d'expertis des médecins, et dit que ce qu'il faut r€ tenir de celles-ci, c'est que les praticien qui ont eu à donner leur avis, ont esti me que les prévenus semblaient avoi agi à la suite de considérations qui n'é taient pas purement médicales. Nous ne demandons pas, continue 1, partie civile, à la Cour de se prononce entre Hippocrate et Gallien, de dire s les accoucheurs doivent, dans un cas dé terminé, utiliser un appareil chirurgica plutôt qu'un autre. En ce qui concerne la question de droit M® Braffort s'en réfère à la Cour pou-dire si l'avortement était ou non théra peu tjque. Ce qui résulte des rapports dès méde cins, c'est que l'opération pouvait peut être se justifier, mais ils n'établissen point qu'il était dans l'intérêt de la ma lade d'agir comme on l'a fait. Si donc h Cour n'estime pas que l'opération prati truée est répréhensible, la préventioi l'homicide par imprudence reste en bière. On a dit que si l'on condamnait dan ^es conditions, il n'y aurait plus de mé iecine possible. C'est une erreur, les pré venus seraient seuls condamnés. U n'er rejaillirait rien sur leurs autres confrè res qui vont droit à leur but, qui est d< soigner les malades sans autre considé' ration que le seul intérêt de ceux-ci. En terminant, M° Braffort insiste en îore sur les rapports d'union et d'amoui lui existaient entre Mme A... et soi nari. On a fouillé, dit-il, dans le passé de le norte; on n'a rien trouvé contre elle, er lehors des faits de la cause, qui. puisse aire dire que Mme A... n'ait pas tou ours été une excellente épou. > et une îonne mère. L'audience est levée à 3 heures et quarl jour être reprise lundi, à 9 heures.. s ECOLES NORMALES C0NGRÉSAN1STES \ UN AVEU TARDIF ET INTÉRESSANT S ELLES MANQUENT D'INDÉPENDANCE > ELLES DISTRIBUENT LES DIPLOMES [; AU PETIT BONHEUR C'EST DE LA CONCURRENCE t. DÉLOYALE ir j'i' ft Nous avons été accusés, bien i- f-Vfîlf ^es" ï°is>Par la presse cléricale, ie de parti pris et d'injustice, lorsque nous soutenions que rs les écoles normales cléricales délivrent les diplômes au petit bonheur, sans s'inquiéter des capacités réelles des can-" didats. * 3*. Cette affirmâtion est pourtant d'une parfaite exactitude, et nous dirons mê-c- me qu'elle est "de notoriété publique, 's Tous ceux qui sont plus ou moins ^ mêlés au monde de l'enseignement connaissent persohnellement des exemples ls de candidats instituteurs ou institutrices r_ qui, ayant échoué aux examens des î- écoles officielles, se sont présentés tran-quillement au: examens de l'école con-gréganiste, où ils conquirent leur peau 'I; d'âne sans di îculté. ^ On sait, du çeste, que, dès l'admission, l'école i rmale congréganiste fait le preuve d'indu ence; c'est pour elle une i- façon d'attirei les élèves médiocres que rebutent les c facultés et la limitation ir imposées à l'e itrée des écoles normales ?" officielles. ^ Nous ^ n'y reviendrons plus, la it cause est ente due depuis longtemps, et cela n'a^ pas «npêché le gouvernement é- et la droite d«'vouloir adopter en bloc >s toutes les écoles congréganistes. Il est inutile égalenmnt d'y insister avec l'espoir que l'Etal^augmenterait le nombre de ses écoles i»rmales; le gouvernement 2. ne cherche;contraire, qu'à les dimi-fei nuer et à ro ®1'^ - celles qui subsistent ' aniipatniqueS ' qai VoudraionVy faire leurs études. ^ Mais il nous est agréable de revenir it sur le sujet, parce que nous venons a d'avoir l'occasion de noter, dans la presse çléricale elle-même, un aveu qui r- confirme, d'une façon générale, ce que nous avons dit à ce sujet. L'aveu, à la vérité, est présenté par un organe clérical anversois, comme une revendication d'indépendance des éooles it cléricales : r- L'indépendane© vis-à-vis des parents for-^ tunés qui se prévalent parfois de notre si-tuation précaâre pour obtenir des oomplai-sances dans la question des diplômes par r exemple. L'indépendance vis-à-vis du nombre des élèves. Do celui-ci ne dépendrait plus l'équilibre budgétaire et des conditions plus sévères d'ordre physique, d'ordre intellectuel, d'ordre moral pourraient être mises à. l'admission et au séjour. L'indépendance vis-à-vis de l'étranger. Celui-ci exerce, au sein de nos écoles, par 11 les moyens les plus divers, sous toutes les f formes les plus effrontées comme les plus a subtiles, une influence quotidienne. n C'est la confirmation de ce que nous t avons dit si souvent à propos de l'indul-a gence excessive des écoles normales clé-ricales dans les examens d'admission, de promotion et de sortie. Incontestable-e ment, de telles écoles présentent moins n de garantie, au point de vue de la valeur t des diplômes, que les écoles de l'Etat. C'est l'aveu aussi que la surveillance " exercée par l'PJtat sur la formation des ^ instituteurs et institutrices est nulle . dans les écoles normales cléricales. Ife s telles constatations justifient toutes les craintes pour l'avenir de l'enseignement primaire en Belgique. = ÏJne Flambée à l'étalage 2 Mardi soir, un incendie qui a pris des * proportions très inquiétantes a éclat.é 5 dans le magasin de mercerie des époux Van W..., rue Monténégro, à Forest. Le r feu a pris à l'étalage. Lorsqu'on s'en est aperçu, les flammes j faisaient rage et avaient envahi pour r ainsi dire complètement les deux pièces i du Tez-de-chaussée. Les pompiers du poste de l'avenue 1 Van Volxem, suivis de ceux de l'arsenal central, sont accourus à la première , alerte, sous les ordres de M. l'officier de r police Compagnie. Au moyen de plu- - sieurs lances, le brasier fut vigourcuse-m ut oombattu et après trois quarts d'heure d'efforts l'incendie put être maî- - trisé. Le magasin a été complètement b détruit. Les dégâts sont importants. Les . causes du sinistre sont inconnues. t ! LE BON FRÈRE Récemment, un nommé Jean B... était sorti de la maison de correction de Saint-HubeTt, où il avait dû être, par décision • 1 du tribunal, interné jusqu'à sa majo-! rité. ( Loin de s'être amendé, il donna bientôt la preuve qu'il avait toujours con- i servé ses mauvais instincts. II se fit ar- < têter, lundi dernier,,par la police d'Ixel-les, du chef de vol commis au préjudice d'un habitant de la rue Vandenb'roeck. ] Mardi, profitant de ce que sa mère, do- i miciliée rue Devergnies, était absente, 1 l'incorrigible vaurien a volé tous les vê- < tements, le vélo et l'argent de son frère, ^ et a disparu. c La police le recherche pour le mettre i à la disposition de la justice du chef de , vagabondage et de voU;. 1 LA COURSE DE "SIX JOURS,, BAT TOUS LES RECORDS Y COMPRIS CELUI DU SUCCÈS L importante compétition qui se dispute au Palais des Sports semble vouloir remporter sur toutes ses devancières. Les records mondiaux établis a Berlin, à Paris et a A ew-\orlc sont dépasses de beaucoup. Vès la seconde journée. [ail rare en I espèce, la course a donné lieu à des lâchages et à des poursuites mouvementées. On peut s'attendre à des efforts surhumains de la pari des équipes doublées. Voici quelques instantanés pris mercredi dans la journée : Au-dessus : Léon lluysse, d'un geste énergique, boit à même la bouteille ; puis voici les cuisiniers de Marcel Buysse qui lui apportent un excellent petit poulet rôti à point ; et à côté, Perchicot constate avec joie, en se mirant, que l'épreuve ne l'a nullement fatigué jusqu'ici. — En dessous, un groupe de coureurs au moment où l'un d'eux se fait ravi- LE SCANDALE SCOLAIRE A LÂ CHAMBRE BELGE SEANCE DU 4 FEVRIER La séance est ouverte à 1 h. 45. La Chambre reprend la discussion d< la loi scolaire. M. le ministre des sciences et des artî combat îes amendements déposés aux articles 25 et 26. Ces amendements sont conçus ainsi : « La commune peut adopter une ou plusieurs écoles privée.s. A partir de la promulgation de la présente loi, il ne sera plus accordé de dispense de maintenir une école communale.Toute dispense antérieurement accordée sera retirée si un nombre de chefs de famille, ayant ensemble viiîgt enfants d'âge scolaire. Téclament la création de l'école pour l'instruction de leurs enfants.Dans les communes de moins de 1,000 habitants, il suffira que les chefs de famille qui réclament la création de l'école aient ensemble au moins dix enfants d'âge scolaire. » « L'enseignement est donné par des instituteurs dans les écoles de garçons; par des institutrices dans les écoles de jeunes filles, dans les écoles gardiennes et dans les écoles mixtes. Toutefois, le roi peut; à titre provisoire et par une décision toujours révocable, permettre à un instituteur de diriger une école mixte à la condition qu'il lui soit adjoint une maîtresse spéciale pour le travail à- l'aiguille., l'enseignement de l'économie domestique et des travaux de ménagé. » « U sera établi une école communale primaire par section ou hameau détaché si un nombre de chefs de famille habitant- la section ou le hameau, ayant ensemble au moins vingt enfants d'âge scolaire, en réclament la création. » « Il sera établi dans chaque commune, section ou hameau détaché, une école communale gardienne si un nombre de chefs, de famille, ayant ensemble au nioinis vingt enfants âgés de 3 à 6 ans, en réclament la création. » « Chaque classe ne pourra comprendre que quarante élèves. » Enfin : « Toute école communale cessera d'être mixte et comprendra une section spéciale pour filles établie dans un local distinct, si un nombre de chefs de famille, ayant ensemble au moins vingt filles d'âge scolaire, en réclament la création. » Le ministre combat successivement îes amendements. 11 est inutile, dit-il, de les admettre, la situation permettant de maintenir les écoles communales, grâce à la députa-:ion permanente. M. Franck. — Evidemment, tout cela ;st arrangé en conséquence; n'avez-vous 3as des députations permanentes clér5-:a)es dans la plupart des provinces du Days ? M. Lorand. — Tout est là! M. Poullet. — J'ai examiné avec soin «us ces amendements et j'estime que orsqu'ils ne font pas double emploi, ils ionstituent une entrave au libre dévelop->ement de la loi. Je ne puis accueillir ion plus l'amendement relatif aux : quarante élèves pas classes ». M. A. Delporte. — C'est un abatage ! M. Poullet. — Vous proposez cela à 'heure où l'organisation de l'enseigne-nent va entrer dans une phase nou-^eli'e. U y a, a l'heure actuelle, 10,000 basses n'ayant pas plus de 50 élèves; .000 renfermant de 50 à 00 élèves; les :hiffres supérieurs, vous le voyez, sont )lutôt rares. En ce qui concerne la création d'éco-es spéciales pour filles^ le ministre esti me la chose inutile; d"une statistique, dit-il, ^ il résulte que la population moyenne est de 33 élèves par classe. C'est une erreur de croire que le système de l'école mixte' soit universellement condamné. M. Nolf. — 11 n'y a pas un père de i famille qui enverra ses filles dans des écoles où il y a quatre ou cinq cente garçons. M. Poullet.— A l'étranger, il y a beaucoup d'écoles mixtes et on ne s'en plaint pas. au contraire; l'école mixte est inévitable partout où les conditions de la vie limitent fatalement la population scolaire. D'ailleurs, la législation belge est suffisamment armée pour redresser les abus qui pourraient se produire. La défense des amendements M. Mechelynck. — Le ministre a reconnu que des abus étaient réels. Nous avons voulu y mettre un terme dans la mesure du possible. De là nos amende- i ments aux articles 25 .t 26. Chaque fois que nous avons tenté un effort en vue de la défense de l'école officielle, le ministre a écarté nos amendements, sous le prétexte trompeur qu'il est suffisamment armé par lé texte du gouvernement. Comment avoir confiance en lui,. alors^ que tous les ministres qui se sont succédé' ne nous ont donné que des té-moigages de défiance et des raisons suffisantes pour nous mettre en arde contre leur tendance qui n'a jamais été que la destruction de l'enseignement officiel. En réalité, ce sont les évêques qui sont les maîtres de l'enseignement. Là où les communes sont importantes, l'enseignement y est boycotté. Oe fait se constate surtout en Flandre. Le ministre nous dit qu'il possède le moyen de faire respecter la volonté du père de famille;, on peut voir dans cette région du pays comment il le fait. U y a des écoles inaccessibles, à cause des distances qui les séparent de certains hameaux. Votre déclaration est donc de l'hypocrisie. M. Poullet. — Ce n'est pas l'opinion des pères de famille, puisqu'ils ne se plaignent pas. M. Mechelynck. —Dans les campagnes, les pères de famille n'osent pas se plaindre. quoi cela servirait-ilr En réalité, vous vouîe'/ le développement de vos écoles au détriment do nos communes et du Trésor. Acceptez donc nos amendements; ils donnent satisfaction à une grande majorité de pères de famille et n'entravent en rien le développement de votre enseignement à vous. L'orateur cite des commues de 10,000 et de 5,000 habitants qui sont dépourvues d'écoles officielles au centre; pour ces enfants, tout est bon; pour vos eu-fants à vous, rien n'est assez'bon! Vous n'admettez qu'une idée : la liberté du père de famille clérical; toutes nos demandes, vous les rejetez C'est encore le cas pour celui des amendements où nous réclamons des écoles communales poulies hameaux qui sont en droit d'en pfcs-séder.Vous nous dites que depuis 1882 on n'a supprimé que dix écoles; en ce cas, il ne vous coûte rien de nous donner l'assurance que nous aurons les écoles que nous réclamons. M. Pécher. — On accorde tout aux pères de famille catholiques. M. Mechelynck. — C'est exact... (Des colloques ne cessent de s'échanger, entre les membres, dans l'hémicycle. La voix de l'orateur n'est plus entendue même par ceux qui l'entourent. M. Mechelynck proteste. Un silence relatif se rétablit.) L'orateur conclut en disant que si le gouvernement né veut pas d'ecoles de filles, c'est parce qu'il veut favoriser son enseignement à lui en faisant fi de toutes les réclamations des pères de famille u qui ne pensent pas comme lui. (Applau- d dissements à gauche.) * S a (Voir suite en page 2.), u Une Révolution au Pérou NY.w-^ onx, mercredi.—Une dépêche de Lima annonce qu'une révolution militaire a éclaté à Lima et que le président do la République, M. -Guillaume E. Bi!-ling.hurst, est tombé aux mains des révolutionnaires qui avaient attaqué le palais et qui étaient sous les ordres du colonel de Navidos. Le général Varela, premier ministre, a été tué au cours du combat qui a suivi. M. Auguste Durant. ancien chef du parti révolutionnaire, qui est actuellement en posses» sion du palais, formera le nouveau gou-» vernement, — Havas. LA BELLE ET LA BÊTE MISS DORMA MORGAN, ne actrice bien connue à Londres, vient e recevoir la grande médaille de la ociété protectrice des animaux : elle /ait sauté dans la Tamise pour sauver n chien qui se noyait.*

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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