La dernière heure

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s.n. 1914, 29 April. La dernière heure. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8911n7xq7b/
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SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par expert» comptables assermenté* près des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ ABONNEMENTS tisuTsusi moviic» Fr. 1.00. . UN MOIS. . . « 3.00. . TROIS MOIS Fr. «.00 • 6.00. . SIX MOIS. . • 8.00 * 12.00. . UN AN. > 16.00 P«ï Pétranger la prix dm BraxoÛoa, U port «a pla*. 0 ■'«dite pas d'abonnement mensuel. — Pour Bruxelles indiquer, en «'abonnant, si l'en désire recevoir l'édition du soir o« celle dn matin. — Lee frais de recouvrement sed A la charge des abonnés. N* 119 NEUVIÈME ANNÉE MERCREDI 29 AVRIL 1914 CINQ CENTIMES LA QUESTION D'ARGENT Les élections françaises ont résolu leXproblème militaire : La future dhambre abandonne toute velléité pe revenir au service de deux ansTi; C'est une question enterrée. M (lis elle va se trouver immédiatement aux prises avec le problème3îïlscal de l'impôt sur le revenu, dont la plupart des candidats de gauche se sont déclarés partisans. Ce sera un immense bouleverseriènt. Les quatrains de la dernière Législature on^ beaucoup enflé le budget des déj&ijses de l'Etat : De quatre milliards 185 millions ou il était en 1Q40, il faisait, dès la première arinp'e (1911) un bond de 200 millions, l'année suivante un bond de 110 millions, l'an 1913 un bond de 250 mÎBions et cette année, enfin, un bondpe 635 millions. La . Chambre qui latent de mourir a donc augmenté?, en quatre ans, le train des dépenses de 1,200 millions! . , ... Sans doute, l'armée a exigé 300 millions, et 100 nlillions sont allés à des œuvres sociales. Mais il reste 800 millions consacrés à des dépenses purement électorales, que les économistes indépendants qualifient crûment de gaspillage. Un simple détail en donnera l'idée : Les députés écrivent leur correspondance personnelle sur du papier à entête de la Chambre. Combien croyez-vous que cette menue libéralité coûte au contribuable? Cent quarante mille francs par an! 140,000 francs de papier à lettres! Voilà les petits ruisseaux qui finissent par faire la grande rivière. Le but le plus apparent de cet énorme travail épistolaire semble être, d'ailleurs, de créer sans cesse de nouveaux fonctionnaires,, ou d'augmenter les appointements des anciens. C'est ainsi que la France est arrivée à. compter un million de fonctionnaires. Supposez que chacun gagne, en moyenne, 2,000 francs, ce qui est modéré, et voilà deux milliards à trouver chaque année! Le service de la Dette nationale (près de 35 milliards) et les nécessités de la défense exté-rittupq mandent le j;este. 1 ciiài-g'e de 150 francs par t<W. Là-dessus est venue s'ajouter, goutte qui a fait déborder la coupe, la dépense imprévue occasionnée par la loi de trois ans, comme aussi par la conquête du Maroc. Il faut trouver 1 milliard 300 millions. On ne le peut que par un emprunt. Mais ces extrêmes difficultés financières ont remis sur le tapis électoral la question de l'impôt sur le revenu. • En réalité, l'impôt sur le revenu et sur le capital fonctionne déjà en France. La cote mobilière (qui est personnelle, dégrevée à la base et largement progressive) est un véritable impôt sur le revenu. De même les 10, 12 ou 15 pour cent que paye chaque coupon de valeur au porteur. De même les 3/4 pour cent qui frappent chaque mutation d'un titre nominatif, les 10 pour cent sur chaque mutation d'immeuble, et les droits de succession qui, en ligne collatérale, atteignent 90 pour cent, près du tiers du capital! Ainsi le Français, sans être astreint à l'impôt sur le revenu tel qu'il fonctionne, par exemple, en Prusse, mais soumis à des taxes indirectes qui le remplacent largement, arrive à payer 44 francs par tête, alors que le Prussien ne paye que 24 francs. I! paye, d'ailleurs, sans maugréer, ce qui n'est pas le cas en Prusse' où l'impôt sur le revenu soulève 250,000 réclamations par an. C'est qu'il paye à l'occasion de transactions bénévoles et faciles à contrôler. Les économistes français font remarquer aux députés, non sans malice, que cet impôt sur le revenu, qu'ils présentent au peuple comme un progrès, sera effectivement un retour à la taille tant haïe de l'ancien régime. Les députés répondent à cela que la taille de Louis XIV frappait surtout les petits, et que leur taille à eux frappera surtout les riches. — C'est vrai, disent les économistes. Mais quand vous aurez forcé les riches à s'exiler ou à se dissimuler, quand vous les aurez dégoûtés de mettre leurs capitaux dans l'industrie, par crainte de les exposer à votre rapacité, que deviendront les pauvres qui vivaient des commerces de luxe ou des usines alimentées par ces riches ? La dispute en est là. On voit qu'elle en est au même point qu'il y a deux mille ans, quand l'ingénieux Menenius Agrippa récitait à la plèbe de Rome, retirée sur le Mont Aventin, la fable: Les membres et l'estomac! La France attend son Menenius Agrippa II aura du mal! Maurice de Waleffe. Entre Français et Italiens Verdun-sur-Meuse, mardi. — A Hau-' iinville, près de Verdun, des ouvriers mçais se sont pris de querelle avec des ,iliens occupés aux fours à chaux de i te commune, et ont assiégé la cantine . r l'usage dv3 ouvriers italiens. Il y a plusieurs blessés. Le sous-préfet de Verdun est venu avec la gendarmerie r*>ur rétablir l'ordre. — Havoa. LES SOUVERAINS BELGES A LUXEMBOURG L'illumination du Pahis municipal CE QUE DIT LE BOURGMESTRE les Belges de Luxembourg ont le rare pri- T .. _~ . vilège, en donnant essor à leur activité, Luxembourg, mardi. — Luxembourg jo travailler a l'accroissement simultané fait la grasse matinée après les fatigues de la prospérité de deux pays déjà si jus- rl'ViW "Tl '«ici rl a rnînnrPnHrp niw la tement fiers de leur développement îndus- a mer. Il est aise de comprendre que ia triel< Certes> à rheure actuelle, la lutte population prenne quelque repos. lout a commerciale entre les peuples est parti- l'heure, vers midi, quand le roi se rendra culièrement ardue et rend difficile la tâche ^ la Wallon ln fnnl^ npprmrprn dp non- de ohacun ; mais quel réconfort ne trouve-t- a la légation, la louie accourera ae nou on pag à ge voir 90utenu par les exemples veau pour le saluer. que donne un roi plaçant le devoir patrio- Un temps radieux a favorisé les fêtes tique au-dessus de tout, et une reine dont d'hier. Celles d'aujourd'hui jouiront des £, — memes rayons d un soleil chaud et gai. nation. Luxembourg est superbe dans son décor i^es Belges du Grand-Duohé sont profon- ensoleillé où la verdure jette une note ieT « ai i 1 i• i en daignant les recevoir, les ait mis a fraîche et resplendissante. même de donner une preuve de leur loya- A 10 heures, le bourgmestre Muenchen lisme et de leur patriotisme; ils forment nous reçoit et nous fait part de la joie S1?cères pour le bonheur .••i ' n -i i i • -i de lueurs Majestés et de la famille rovale. qu il a eue de voir la population luxem- _ . J bourgeoise, qu'il administre depuis dix Le roi répond qu'il est heureux de ren- ans, fêter si dignement le roi et la reine contrer des Belges aussi patriotes et qui des Belges. honneur à leur pays; il les engage Ce soir à 9 heures, au Palais munici- à persévérer dans cette voie et à conti- pal, il accueillera les souverains quand *1U€^ ^ pratiquer « les vertus quii font ils arriveront pour entendre le concert ^s bons citoyens ». que leur offre la ville de Luxembourg. M. van den Steen de Jehay présente Dans son discours, M. Muenchen exal- ensuite les membres notables de la colo- tera les rapports fraternels et cordiaux, nie. la similitude de caractère qui unissent , ,-0 cv ennerti-n/Mcno le Grand-Duché à la Belgique. Il y a, T LES EX-SQUS-OFFIC1 ERS cette année, en effet 75 ans que le Lu- Les ex-sous-officiers, sous la conduite xembourg a été séparé politiquement et ^e président, M. Dufays, sont en- administrativement de la Belgique. Le suite introduits, et la cérémonie simple petit peuple grand-ducal qui, comme le et touchante se répète. peuple belge, tient à son autonomie et à Voici le discours de M. Dufays : sa neutralité, a conservé pour ses frères sire, belges une affection inaltérable. Le dis- _ _ .,w . _ pnnr« rlp AT Mnpnohpn rlira an rni Hp , Va s9cléte des Ex-sous-officiera de 1 armée cours ae lu. iviuencnen dira au roi de beige sest associée avec grande joie à l'ac- quelle fermeté est empreinte 1 estime des cueil enthousiaste que la population luxem- « Grands-Ducaux » pour la Belgique. bourgeoise a réservé à. Votre Majesté et a Sa OiarriWCTJONS «Î>NÔR I FIOUES " W- tenir au personnel de la ' municipalité, les distinctions suivantes : l'interprète de ses sentiments, au bourgmestre, la cravate de comman- Oui, Sire, nous sommes heureux et fiers de deur de l'ordre de Léopold; à deux éche- Bavoir, une fois de plus, faire hommage au • V i» i Roi de notre inaltérable dévouement. vins, la croix_ d officier de 1 ordre de Au nom de mes collègues luxembourgeois, Léopold; la croix de chevalier de l'ordre qui ont fait de la Belgique leur patrie d'adop- de Léopold, au secrétaire communal et et au n?m. d? mes collègues belges, je à lW-hitprfcp dp la villp- an dirpotpnr dn dépose-aux pieds de Votre Majesté les assu- a î arcnitecpe oe la vme, au directeur au rances du plus profond respect et de l iné- Conservatoire — un Belge — la croix branlable attachement de ses anciens et très d'officier de l'ordre de la Couronne. fidèles serviteurs. L'ordre de la couronne avec le grade AUTRES DISCOURS de grand' croix, à M. Montgenast, ministre des finances; Vannerus, président M- Vreuls, directeur du Conservatoire, du .conseil d'Etat; Laval, président de présente ensuite les Belges du corps pro-la Chambre; les plaques à MM. Braun fessoral; s'adressant au roi, il dit : (intérieur); de Waha (travaux publics); « sire TCuin<à œe permettre d'ajouter Tho-rn, procureur général; commandeur: piques mots aux paroles si justes et si ÎtÂt w^i' ProcJT^ur ^officias: éloquentes qui viennent d'être ■pronon-MM. \V idun'.r, Sax, Wein, Vreuls; des cteS et de venir, au nom des membres croix de chevaliers ont été donnees à belges du corps professoral du Cosserva^ divers membres des services publics ou toire de Luxembourg, présenter très res-admimstratifs. M. le comte van den pectueusement à Votre Majesté l'expres-Steen, ministre de Belgique, a reçu des sion de toute nota re00nn^ssanœ ^ TIa haute a TOulu nous de Leopold. Il a reçu également le grand accorder en daignant nous recevoir, cordon de*la couronne de chene; son at- _T ,h... taché, M. Kervyn de Meerendree est * Aous, musiciens belges, nous avons promu chevalier de l'ordre de Léopold. un 1mo"^ ^ plus de nous associer aux acclamations qui accueillent Leurs Ma- LA COLON I E BELvjt jestés sur le territoire luxembourgeois, A 11 heures et demie, au palais grand- car nous savons qu'à l'aurore d'un rè- ducal, le roi vient de recevoir les mem- gne orienté vers les arts, Votre Majesté, bres de*la colonie belge. Les présidents et S. M. la reine ne manquent jamais d'association. MM. Sorrel et Dufavs. at- d'encourager les diverses et nombreuses Un groupe d'enfants offre des fleurs à la reine Elisabeth, accompagnée de la Grande-Duchesse mère tendent dans une salle du rez-de-chaus- manifestations artistiques de nôtre pays sée, en compagnie de nos compatriotes, et particulièrement la musique. » qu'ils soient invités à se présenter de- Le Toi répond en déclarant qu'il se rêvant le roi, car le décorum de la petite jouit d'assister à la fête artistique de ce cour est strict et imposant. soir, dont la partie musicale est confiée ■ Arrivent le ministre de Belgique et à M. Vreuls. l'attaché de légation, M. Kervyn de Meerendree. Ce dernier, très aimablement, LE DEJEUNER nous prie de nous joindre au cortège., . déjeun«r fut très ' simple- Aucun Le roi reçoit d abord M Sorrel, prési- disc0Urs ne fut prononcé. dent de 1 union belge, et les membres T .... , , de celle-ci. M. Sorrel s'adresse au roi Immédiatement après, le roi, la reine dans ces termes ; ®f.Aes grandes-duchesses o# reçu M. De ., liitter,^ directeur général des affaires Les membres de la colonie belge de étrangères, et M. Keivyn de Meerendree, Luxembourg, m'ont confié -l'honneur d'être attache de légation.' l'interprète de la joie dont leur cœur déborde à l'occasion do la visite que Leurs [JNF PROMFNADF Majestés le Roi et la Reine font a la gra- 1 vieuse souveraine du Grand-Duché. C'est -rT„ , « i . i i avec bonhfeur qu'ils profitent de cette oir- Vers 3 heures, leb souverains et les constance pour présenter ù, leurs Bouve- grandes-duchesses quittent la légation de rains l'assurance de leurs sentiments de Belgique. Après s'être rendus au Palais, patriotisme et de fidélité. Places au milieu , nart^nt pti nntnnmhilp rmnr fairP utia d'une nation unie a leur patrie par de 1,s ï,arte j poui îaiie une nombreux lien* «iiconomiaues et familiaux- promenade a Muhlerthall par Grundhof. ILS RONFLEN 1 C'EST LA CONSIGNE LEUR BONNE FOI DEUX POIDS F.T DEUX MESURES i Nous avons signalé, la semaine dernière, les abus considérable jjjjn constatés par ; I. Buyl, députa *■ libéral d'Ostende, dans les bud gets de la guerre des derniers exer cices. Il s'agissait, nos 'lecteurs s'en sou viennent, de la violation systématiqu de la loi du 15 mai 1846, sur la comp tabilité publique, et qui oblige le gou vernement à recourir à l'adjudicati")] publique pour tout ce qui concerne le marchés à conclure par l'Etat, dè qu'ils dépassent 4,000 francs. La loi violée par le ministre M. Buyl avait relevé que des marché s'élevant au total de cinquante mï. lions environ, avaient été passés -de 1 'main à la main, par le départemen de la guerre. Ces marchés se répartis sent sur trois exercices, ce qui démoi tre bien qu'il ne s'agit pas là d'un erreur occasionnelle, mais d'un systÉ me poursuivi consciemment avec pe: sistance. Nou» ne discuterons plus, pour 1 moment, certains frtits connexes, mi en évidence par M. Çuyl dans sa lettr ouverte au ministreJNous voulons car tonner le débat uniquement sur le fai de la violation de la^ loi. Il est patenl et ni le ministre, iji ses officieux n l'ont nié. Nous leiir avons pourtan laissé toute une semaine pour s'expl: quer. Leur silence nouî autorise donc conclure que les fa ts révélés'par IV] Buyl, établis d'aille îrs par des doci ments de la Cofa'r les Comptes, soe exacts, les intéressés eux-mêmes ne le contestent pas. ' Cela étant, il jimpo -te de se demande quels moyens peûve ît éventuellemen être mis en œuvre : l'égard d'un m: nistre qui ne rèspec e pas la loi. Si une comrôune, ; si un bureau d bienfaisance comme: tait la même ir fraction, la, ^éputati m permanente es là pour «fesser la décision illégale e les cu'itre*-^ £ nts à respecter 1 loi. f Aucune sanction Pour le, gouvernement, quel est 1 recours? Il semble qu'il n'y en ait ar cun d'efficace. Et l'on arrive à cett étrange conclusion, qu*'un ministre peu impunément violer la loi, du momen où il est couvert par sa majorité parle mentaire. C'est là une situation d'autant plu grave que la compétence gouvernemeE taie s'accroît continuellement, que le départements ministériels s'indn stria lisent de plus en plus, que leurs dé penses ne cessent de s'accroître. On vient de légiférer pour mieux ri-terminer les responsabilités des socié tés privées et de leurs administrateurs Il serait au moins aussi urgent d-prendre des mesures législatives pou donner aux ministres les responsabilité d'administrateurs qui devraient leu incomber. Aujourd'hui, un ministre laisse échap per trente millions; c'est comme s'i avait perdu un timbre de cinq centime dans son panier à papier. Il peut êtn sans inquiétude, nul ne le poursuivr; pour son imprévoyance ou son incurie Un autre passe pour cinquante million; de travaux de la main à la main, ei s'asseyant carrément sur la loi; il es invulnérable; cette violation de la lo est exempte de toute sanction; il peu recommencer demain. Nous le demandons aux gens de bon ne foi, en dehors de tout esprit de parti, de tels procédés sont-ils admis sibles? Un silence compromettant Ils le sont si peu qu'un journal clé rical bruxellois en dénonçait énergique mènt lui-même un du même genre, com mis par le ministère des colonies. Celui ci s'était rendu 'coupable de vendre de la main à la main pour 40,000 francs de vieux timbres congolais. Nous avons demandé à ce bouillan' Caton, ce qu'il pensait du marché de cinquante millions passé de la main i la main par le ministère de la guerre Après huit jours de réflexion, il n« nous a pas encore répondu. Il ronfla comme les autres. D'où nous pouvons conclure qu'il n'y a plus un journa! clérical pour défendre la régularité el la légalité administrative, à moins qu'il ne puisse, par la même occasion satisfaire une rancune personnelle s l'égard d'un ministre qui lui déplaît. Voilà de quoi faire réfléchir les gens sérieux. ATTAQUE NOCTURNE RUE DE FLANDRES Un négociant de la rue de Laeken. M. V..., accompagné d'un de ses amis, passait, cette nuit, vers 1 heure et demie! rue de Flandre. Les deux hommes rentraient paisiblement chez eux, lorsqu'ils furent assaillis, sans raison, par quatre voyous, qui les louèrent de coups. Us se défendirent courageusement, mais furent néanmoins blessés à la tête. Us allaient avoir le dessous, lorsque l'arrivée de l'inspecteur de police Wauthier et d'un agent mit les agresseurs en fuite. Les policiers leur donnèrent la chasse, purent les arrêter et lès conduire devant l'officier de police Steyaert. -Ce sont de mauvais drôles, habitant le quartier. LES EVENEMENTS AU MEXIQUE UNE RÉACTION CONTRE HUERTA CELUI-CI ACCEPTE LA MÉDIATION Washington, mardi. — D'après des 1 informations reçues de Mexico, une at-' titude plus amicale vis-à-vis des étran-3 gers se manifeste dans la capitale de-^ puis deux jours. On attribue ce changement de politique aux partisans des insurgés qui s'efforcent de modifier l'opinion publique. On a distribué des avis dans les rues, - engageant la population à protéger les 5 Américains, dénonçant le général Huer- ta comme étant la cause du débarquement de ceux-ci à Véra-Cruz et deman- - dant au peuple de faire une grande i manifestation pour témoigner sa désap-3 probation de l'attitude du général. Cette démonstration a eu lieu samedi 3 soir avec la permission du général Huer-ta lui-même, ce qui est considéré comme une indication de l'amoindrissement de l'autorité de celui-ci. Des réfugiés racontent qu'après la s manifestation, le général Huerta s'est - caché dans une légation étrangère, ^ parce qu'il craignait d'être assassiné. t LA SITUATION A VERA-CRUZ Les transports du général Funston L_ sont arrîVés à Véra-Cruz. On ne sait pas encore à quel moment on débarquera les 3 troupes qui doivent remplacer les forces - navales. A Véra-Cruz, en vertu de l'état de siège, l'amiral Fletcher. a pris possession des jetées, des quais et des dépôts 9 de marchandises d'une compagnie an-s glaise. Il a déclaré que cette mesure e était nécessaire pour le rétablissement d'une situation normale et qu'il consi-~ dérait le prix de location demandé par * la compagnie anglaise comme exorbi-•, tant. e La compagnie a protesté auprès du contre-amiral anglais Cradock, qui lui a conseillé d'adresser une plainte au " ministère des affaires étrangères. — Reuter. 1 « SANS CONDITION » Washington, mardi. — M. de Riano, r Le contre-amiral Fletcher J qui occupe Vera-Cruz Bryan que le général Huerta a accepté, sans poser de condition, le principe de ' la médiation tel qu'il est formulé dans I les propositions de la République Ar-; gentine, du Brésil et du Chili. ; LE DRAME D'ÛÏTIGNIES Le meurtrier fait des aveux Le parquet de Nivelles, représenté par i M. de Buisseret, procureur du roi; Gof-- fin, juge d'instruction et Marcoux, greffier, accompagné de M. Thomée, commandant de gendarmerie de Céroux-Mousty, de M. Gillet, photographe judi-! ciaire de Bruxelles, ainsi que M. Jans-sens, armurier à Bruxelles,d'un géomètre de Nivelles et d'un serrurier de la localité. a fait une descente, hier après-midi, à Ottigniès, au Moulin à Sable, et a procédé, en présence de l'inculpé qui est en aveux, à la reconstitution du drame que nous avons relaté hier. Le meurtrier, Eugène Mataigné, est âgé de 18 ans. 11 a raconté aux magistrats qu'il avait quitté l'usine avec les autres ouvriers, à 7 heures du soir, et qu'il était revenu la nuit dans le but de se venger du contremaître Alexandre Bary, âgé de 45 ans, demeurant à Otti-, gnies. Il en voulait à celui-ci parce qu'il le jugeait très sévère à son égard. Il avait pénétré dans le bureau de la direction par escalade en enlevant des tuiles de la toiture du bâtiment. M... est descendu ensuite dans la cave à vin du directeur- il y a bu du Champagne, du bourgogne, des liqueurs, pour se donner du courage. Etant ivre, il a armé le fusil Lefa.ucheux qui se trouvait , à sa portée et se mettant en embuscade, a mal visé et a atteint le machiniste Louis Ceuser, auquel il ne voulait, aucun mal Le commandant de gendarmerie a expliqué au parquet que,lorsqu'il fut avisé des circonstances du drame, ses soupçons se portèrent sur Mataigne. L ne perquisition faite à son domicile amena ia découverte de cartouches identiques à celles soustraites dans le bureau du directeur. C'est au cours d'un interrogatoire serré que lui a fait subir M. Thomée que l'inculpé a avoué son crime. Le parquet croit que Mataigne ' ne donne pas le véritable motif de son agression et que c'est bien le machiniste Ceuster qu'il a voulu tuer, dans le but de pouvoir Ir'remplacer à l'usine dans ses fonctions. Mataigne a été ébroué à la prison de Nivelles. UN VOYAGE DE GUILLAUME II Berlin, mardi. — L'empereur partira le 8 mai pour Turckheim-viâ-Colmar et de là, en automobile, pour le lieu dit des Trois-Epis, jusqu'à Evaux, non loin de la frontière franco-allemande, pour assister à une manoeuvre de montagne. — Ha-vas. j LE TOUR DE BELGIQUE - PROFESSIONNELS 13,000 FRANCS DE PRIX. - 2,091 KM. 500 M. - SEPT ÉTAPES Soleil ardent!,,. Poussière intense!... La lutte fut âpre durant les 285 kilomètres du parcours réglementaire, conduisant de la Métropole au Littoral i . -TT-ïT^r.T-Vïï MM Le départ Porte de Malines à Anvers Anvers, 28 avril. — Nous sommes dé cidément partis sous une heureuse étoile l'étoile... solaire! Le « père du jour > brille d'un éclai radieux, dans un ciel sans nuage. Ren dons-lui grâce, et avant que ne se livre la deuxième bataille, faisons-lui notre prière : « Envoyez-nous jusqu'au 10 mai vos rayons quotidiens; ne nous laisses point succomber dans la désolation di luvienne et délivrez-nous des panne* s. v. p. ! » La présence de Phœbus a mis hier vite tous les cœurs en joie, après la désagréable impression première d'un révei extra-matina.1. Il semble même qu'il ait hâté la venu* des coureurs au local « Apollon >, grande chaussée, 90, à Berchem, où doit s'effectuer la signature du contrôle du départ.Dès 5 heures 15, dans une grande sall< de fêtes, mise à notre disposition, Doms Van Leerberghe, Verbraecke et Diericks sont déjà là, attendant les officiels mais à 5 heures et demie, lorsque s'ouvre le contrôle, ils sont battus de plusieurs pose son paraphe sur la belle teuille encore vierge de noms, mais qui ne k reste plus longtemps. Les coureurs se présentent avec ur empressement auquel nous nous plaisons à rendre hommage, d'autant mieux que parfois, ils se font plus ou moins tirei l'oreille. Il est 6 heures 15, lorsque le eontrôle est levé. Soixante-quatre coureurs se soni mis en règle pour disiputer « Anvers-Os-tende » ; en voici la liste : LES PARTANTS 1. Leliaert Maurice. Ruddervoorde; 2. Spie«6eiis Alphonse, Maline»; 7 Eobert Edmond. Anverfl.; 4. Vandenitte Emile, Gilly; 5. Louvion Paulin, Carnières; 6. Allard Henri. Glabais-lez-Gsnappe; 9. Mandelaire Charles. Oharlerol; 10 Petitjean Louis. Gonrieux; 11. Cnopa Arthur, Marcinelle; Va. Delmay Charles. Li-ége: 13. Verschoore Omer, Moorsled©* 14. Van Wetter Jos., Anvers; 16. Verstraeten Aloïs, Cruyshautem ; 18. Goovaert Arsène. Meetkerke. 19. Haidon Charles, Engis; 21. Motquin Georges, Jumet* 22. Despontin Léon, Marche-les-D&m©»; *24. Méchant Isidore, Saint-Nicolas; *31.,Buysse Marcel, Loo-Ten-Hulle; •32. Défrayé Odile, Rumbelte; •33. Itossius Jean. Eetinne; •34. Mottiat Louis, Bouffioulx; •35. Gauthy Dieudonné, Pépinster; *36. Noël Hubert, Seraing; *37. Masson Emile. Bierset-Awans; *38. Devroye Henri, Mons-Crotteux ; *39. Coomans Jacques, Magnée Fléron; *40. Scieur Léon, Florennes; *41. Deman Paul, Reckem ; *42. Van Daele Joseph, Mouscron; 44. Dethier Victor, Jemeppe-sur-Meuse ; 46. Samson Julien, Bruxelles; 47. Raskin Marcel, Angleur; 49. Van Marck Camille, Paris; 50. Van De Wiel Pierre. Rotterdam; 51. Doms Victor, Forest; 53. Tuytten Julien, Ostende; 55. Habrant Edmond. Bressoux; 56. Flamand André, Uccle; 57. Moerman Georges Froidchapelle. 61. Everaerts Pierre, Bruxelles; 62. Billet Hector, Houthulst; 63. Valckenaerts Louis, Wygmael; 64. Heusghem Hector, Ransart; 65. Buysse Lucien, Lootenhulle; 66. Verstraeten François. Woluwe; 67. Mélotte Omer, Gosselies; 69. Meck Jacob. Du&seldorf; 70. Boone Emile. Lessines; 72. Kirkham Don, Victoria; 74. Piercey Charles, Victoria; 75. Snell Ch., Victoria; 77. Bonkain Eugène. Valenciennes; *80. Verbraecke Louis, Gand : 81. Dejonghe Albert, Middelkerke; 82. Dierickx Auguste. Eecloo; 83. Botte Camille, Epinois-lez-Binche ; 85. Lefère Maurice. Roulera; 86. Biaise André. Soumagne; 88. Fonson A., Cheratte; 89. Fernandy. Liège; 91. Van Leerberghe Henri. Lichtervelde; 92. Cassiers Joseph, Bruxelles; 96. Wouters Jules, Putte-Cappellen. Les noms précédés d'un astérisque (*) Indiquent des roureurs groupés. LE DÉPART Rapidement, le cortège se forme et, précédés des autos officiels et des autres, nombreux, les coureurs gagnent la brèche du Rempart-, porte de Malines. Grande-Chaussée, il y avait foule; ici c'est la cohue, cohue insensée, telle qu'on n'en voit, aux départs, qu'à Bruxelles et à Anvers. Pour ranger les coureurs en bon ordre, il faut d'abord procéder au service d'ordre, tant la curiosité des sportsmen est grande. Us encadrent les coureurs, se les désignent et ne se lassent pas de les admirer. Mais quand vient le moment psychologique, c'est sans aucune peine qu'on obtient qu'ils s'écartent pour laisser la voie libre. Et des bravos crépitent, înê-lés de chaleureuses acclamations, lorsqu'à G h. 35, M Fernanc! Paul, juge-arbitre du «Tour», tire le coup de revolver, signal de l'envolée. EN SUIVANT M COURSE Sur les pavés, tout de suite les «ténors» se mettent à l'ouvrage et mènent un train d'enfer, dont le résultat ne se fait pas attendre. En moins de mille mètres, le peloton commence à s'éparpiller sur la chaussée, en petits groupes, plus ou moins distiancés les uns des autres, mais dès qu'ils peuvent emprunter la voie cyclable, les écarts diminuent; notre petite armée se rassemble; une di- ■ zame de concurrents seulement conti-, nuent à former l'arrière-garde. Ceux-là semblent irrémédiablement oubliés... Vieux-Dieu passé, nous croisons un bataillon cycliste au repos; les soldats, transportés d'enthousiasme, encouragent nos braves, du geste et de la voix. Il est 7 heures" lorsque, escortant le , peloton, nous traversons Lierre, entre deux haies compactes de curieux dont , ce spectacle, si bref mais combien beau, va alimenter les conversations pour la journée entière. BRAVO, LES GARS ! Courageusement, sous la conduite d« Leliaert, un petit groupe s'escrime depuis plusieurs kilomètres déjà à reprendre contact avec les leaders, dont une centaine de mètres tout au plus les séT>a-' rait. QUELLE DEVEINE I... Mais la fatalité s'abattit sur eux : Delmay, étant passé au commandement, « crève », et ralentit, roulant encore durant une cinquantaine de mètres avant de stopnr- retardant ainsi ceux qu'il , ^ '• - -s* •. _ „ chute, E^Teusement peu crave. Maia ensuite survient un incident plus sérieux i un chien, traversant la voie cyclable, fait choir Wouters, sur lequel viennent s'étaler Van de Wiele, AUaird' et Louvion. Ces deux derniers repartent assez rapidement; il n'en est pas de mé. de, Wouters, qui est blessé à la cho ville droite et dont le vélo a la rouo» i avant brisée; et de Van de Wiele, qui a ressenti une assez forte commotion. Leliaert et les quelques autres plup heureux, rattrapent le peloton de têt# à Putte, où il passe à 7 h. 31. ALPHONSE SP1ESSENS EST UN BRAVE Spiessens, au commandement, est tout simplement merveilleux. Noua chronométrons deux kilomètres à du 36 a l'heure; c'est tout dire ! Van Wetter est semé; il reste néaa. moins encore 43 coureurs au peloton, qui passe à Malines à 7 heures 49, ave<! 6 minutes d'avance sur l'horaire. UN PASSAGE A NIVEAU SCINDE LE PELOTON DE TETE Sur les pavés, dans la traversée de la ville, le peloton se disloque et, au passage à niveau, tandis que les premier* passent, la barrière se referme et un long train de marchandises défile alors que se morfondent: Robert, Motquin, Moerman, Leliaert, Boone, Dejonghe, Omer Mélotte, Van Wetter, Doms| Biaise. Everaerts, Botte, Piercey et Lucien Buysse. BLAISE SE DEVOUE; MAIS ÇA VA TROP VITE POUR CERTAINS!... Dès qu'ils peuvent s'échapper, le Sou-magnard les remorquant, ils donnent la chasse avec ardeur-; ils rejoignent Snell et Méchant, puis Verbraecke et Devroye. Mais leur groupe se désagrège, tant est accélérée l'allure menée par Biaise et, finalement, cclui-ci n'emmène plus, vers les leaders que Snell, Méchant et Dejonghe. LES INCIDENTS SE MULTIPLIENT] A peine sont-ils revenus que Méchant crève. Peu après, Kirckliain, Verschoore et Rossius font une chute. Toutefois, tous trois ressautent assez rapidement en machine et regagnent promp» tement le terrain perdu. Devroye crève à l'arrière, à l'entrée de Wolvertliem, où nous passons à 8 heures 25. Snell, brusquement, s'arrêta sans que nous sachions trop pourquoi. 11 est 8 heures 40 lorsque, Cassiéra en tête, nous passons à Merchtem. Les 70 premiers kilomètres ont été couverts en 2 h. 5. Ce n'est plus du tout, cette fois, la balade de santé. Pourvu que cela dure!... Verbraecke « crève » à l'arrière; à Moorsel, De Jonghe tombe dans un vi-« rage. Puis, successivement, sont lâché* au tram ; Verschoore, Dethier, Despontin, Spiessens, Biaise, Heusghem Hector et Coomans, auxquels ne convient rubve la danse sur les pavés. Puissamment aidés par le vent dana le dos, les leaders, en dépit du soleil ardent et de la poussière intense, roulent toujours à une vitesse particulièrement belle;, ils arrivent à Alost à 9 heures 10, se ravitaillent au vol. et continuent à jouer frénétiquement des jambes. Mais le second peloton, bien emmené par Spiessens. ira qu'un léger retard, qui sera d'autant plus vite comblé que le train, en tête, s est quelque peu ra^ ienti. Nous étant arrêtés lin moment, nous faisons ensuite une belle remonte. C'est Goovaerts que nous rejoignons le premier; puis c'est Van Wetter, puis Mélotte, puis Leliaert. KIRCKHAM ABANDONNE Nous rattrapons alors Kirckham qui, victime d une avarie de machine, nous déclare abandonner. Reprenant la chasse, nous remontons Everaerts et Botte, puis Méchant et Hai* don, plus loin encore Verschoore, puia Lefère qui remplace un pneu. (Voir suite en page 2)

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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