La dernière heure

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s.n. 1914, 30 Juli. La dernière heure. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3n20c4t580/
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La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Lcj jours fériés de 10 à midi ïses annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à l'AGENCS HAVAS, 8, place de3 Martyrs. 8 (lw étagrc) à Bruxelles. SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par experts comptables assermentés près des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS N* 2! 1 NEUVIEME ANNEE JEUDI 30 JUILLET 19!4 CINQ CENTIMES L Le présent niméro appartient à nos éditions régulières et ne peut être mis en vente comme " édition spécialeNous rappelons aux marchands qu'ils doivent se borner à crier Be titre de " La Bernière Heure „ sans ajouter aucune indication concernant Ses informations qui y sont p&ifeEiiées. LA VIE MYSTÉRIEUSE DES PLANTES Céjà, depuis de longues années, des savants ont établi l'analogie mystérieuse qui existe entre les plantes et les animaux. Il y a, on le sait, des plantes douées d'une telle sensibilité, qu'elles semblent être de charmants petits êtres conscients de leur existence et capables de multiples manifestations. Un savant hindou et un professeur américain ont' interrogé ces fleurs sensibles. Ils ont enregistré leurs sensations au moyen d'un appareil si délicatement agencé, que seuls un lils du pays nippon ou un Hindou, dont l'habileté et l'ingéniosité sont proverbiales, auraient pu imaginer et construire. Un très mince levier est fixé à l'une de ses extrémités, à une des ramures de la plante dont on veut analyser les impressions. L'autre extrémité est rattachée à un style extrêmement fin dont la pointe recourbée vient frapper très légèrement une plaque de verre noircie au noir de fumée. La plante peut, d'autre part, être excitée électriquement au moyen d'un faible courant. Ce choc électrique déclanche en même temps la plaque qui se déplace verticalement à une vitesse uniforme. Le style inscrira donc avec une netteté absolue les différentes réponses de la plante aux excitations qu'on lui fait subir. Ces autographes de plantes sont des plus curieux. Et de même que les médecins et les physiologistes ont réussi à inscrire au moyen d'appareils spéciaux toutes les réactions des tissus humains, les battements du cœur, les pulsatiqns des artères, la contraction des muscles, on est parvenu à obtenir les diagrammes de toutes les réactions des plantes. Les plantes se reposent-elles? Le lait que certaines d'entre elles referment leurs corolles ou replient ieurs feuilles à la tombée de la nuit avait été comparée par des botanistes au sommeil animal. En questionnant le mimosa d'une manière uniforme et ininterrompue par de faibles chocs électriques pendant 24 heures, on a constaté une certaine inertie de la plante dans les premières heures de la matinée. Comme l'animal ou l'homme qui dort, le mimosa ne réagit plus que faiblement pendant son sommeil. Mais il ne dort que de cinq heures à neuf heures du matin. Certains tissus vivants, comme le cœur, par exemple, possèdent, on le sait, la curieuse propriété de battre spontanément. L'origine de ces pulsations est inconnue. Mais chez les plantes on a retrouvé des tissus animés, eux aussi, de ce mouvement spontané. Une plante de i'Inde que l'on appelle le desmo-dium gyrans ou la plante-télégraphe, est l'une des plus caratéristi-ques à cet égard. On a constaté que les pulsations rythmiques du des-modium donnaient des diagrammes tout à fait semblables à ceux du cœur d'une grenouille ou d'une tortue. L'éther, le chloroforme arrêtent progressivement les pulsations de la plante ou du cœur de l'animal. Les poisons, 'la fatigue provoquent les mêmes contractions.Enfin une des expériences les plus étonnantes est celle de la mort d'une plante. Au moment où l'homme passe de vie à trépas, un spasme contracte tout son corps. Ce epasme, la plante le ressent aussi avant de mourir. Une des petites branches du mimosa, dans laquelle passait un faible courant électrique, fut reliée à un galvanomètre. Et dans l'obscurité on vit sur le plafond se projeter une faible lueur ovale, image du miroir du galvanomètre. La plante fut chauffée peu Êi peu. Lorsque la; température du vase dans lequel se trouvait le mimosa atteignit 60 degrés, on vit tout d'un coup une lueur osciller, se déplacer sur le plafond et s'arrêter. La plante était morle. Au moment de sa mort il s'était produit un changement de courant qui avait modifié la position du miroir galvanométrique. Toutes les plantes meurent ainsi à une température voisine de 60 degrés. Et la contraction spasmodique qui les étreint au moment de mourir ne laisse pas d'être' émouvante. N'est-elle pas étonnante cette vie mystérieuse des plantes qui, hier encore, gardaient leur secret et qui nous la révèlent peu à peu, avec i Bette délicatesse dont sont capables j les fleurs. R. Bovkt. LA GUERRE AUSTRO-SERBE LES HOSTILITÉS SONT OUVERTES PANORAMA DE BELGRADE S POUR ARRÊTER ; LE FLÉAU ; IL NE FAUT PAS DÉSESPÉRER - PACIFISME DE GRANDE i ET HUMAINE MANIÈRE A On ne peut plus parler de i (y maintenir la paix. Le fléau est i n!H déchaîné, et le seul espoir qui , I—'j* ■ subsiste est de voir limiter le champ de ses ravages. Sans pousser les choses au tragique, il faut re-• connaître que les chances de succès ne sont pas grandes. L'Autriche veut, évidemment, reconquérir son prestige dans les Balkans et écraser les nations slaves avant qu'une nouvelle fédération ne vienne augmenter leur puissance. Néanmoins, il ne faut pas désespérer ' encore. La proposition de sir Edward - Grey, malheureusement devenue ineffi-; cace, n'a pas épuisé les tentatives pacifiques; et, quelle que soit la gravité de l'heure, il n'y a pas lieu de se livrer à ' des anticipations pessimistes. Il convient d'attendre et d'avoir con-< fiance dans la sagesse des gouvernements \ oui, au moment des guerres balkaniques, ' aans des circonstances moins difficiles peut-être qu'aujourd'hui, mais extrême-. ment périlleuses, sont parvenus à écarter l'effroyable malheur de l'Europe occidentale.Il importe surtout que l'opinion se montre pacifiste. Nous entendons pacifiste de la grande et humaine manière, au-dessus des partis et des préoccupations mesquines, et non à la façon de 1 ceux dont le pacifisme consiste à superposer les horreurs de la guerre civile à celles de la lutte internationale. Leurs manifestations nous paraissent plus dan-' gereuses qu'utiles, étant de nature à propager l'idée tentante pour un agresseur, que certains dos belligérants éventuels auraient à batailler chez eux avant de défendre leurs frontières. C'est pourquoi nous nous félicitons de voir le Bureau international, de la Paix convoquer, à Bruxelles, une réunion générale des dirigeants des organisations pacifistes, à l'effet de prendre ensemble les mesures concertées que dicte la situation présente, notamment : « action par la presse, appui au plan de médiation de sir Edward Grey, démarches jointes dés petits Etats menacés par une conflagration européenne ». Cette réunion tardive, malheureusement, — elle n'aura lieu que vendredi matin, — traduira le séntiment universel de tous les citoyens qui ont le respect de la vie humaine, et montrera une fois dé plus la honteuse barbarie qui régit encore les rapports entre les peuples.Il y a dans tous les pays des pacifistes; ils disposent d'une influence insuffisante, malheureusement; mais elle est loin d'être nulle. Nous souhaitons ardemment que leur voix se fasse entendre, appuyant les efforts des diplomates pour arrêter le désastre. En ce qui concerne la Belgique, la meilleure façon pour elle d'éviter les atrocités de la guerre, c'est d'avoir une ) armée nombreuse, bien équipée, bien ap-^ provisionnée .et rapidement mobilisable. A cette heure, où tant de gens fraîchement convertis au patriotisme, font de la politique en ayant l'air de s'en défendre, il nous sera bien permis de rappeler que ce fut toujours la thèse soutenue par le ^ paTti libéral. Il est à craindre que ses \ appels n'aient été entendus un peu tardivement. Les événements actuels démontrent sa clairvoyance et chargent de lourdes responsabilités les _ politiciens qui, par misérable électoralisme, firent perdre tant d'années à la défense nationale.| L'ENTREE EN ACTION ; LES SERBES ; FONT SAUTER LE PONT î DE BELGRADE i il Vienne, mercredi. — Les Serbes e ont lait sauter, à l h. 30 du matin, le pont de Semlin à Belgrade. L'in-janterie et l'artillerie autrichienne, ,s appuyée par des monitors du Da-nube, ont bombardé ensuite les ® positions serbes au-delà du pont. Les Serbes se sont retirés après un vif combat. Les pertes autri-chiennes sont insignifiantes, i- Hier, un petit détachement de pionniers, aidé de la garde doua-g nière, a réussi à s'emparer de deux ■. vapeurs serbes chargés de muni-à lions et de vivres. ® Après un. court mais violent >. combat, les pionniers et la garde douanière ont réussi à maîtriser 8 l'équipage serbe, supérieur en nombre, et ont pris possession des e vapeurs serbes ainsi que de leurs K cargaisons. — Havas. \ NOTE RASSURANTE r Paris, mercredi. — Le Temps e reproduit une dépêche de Saint-_ Pétersbourg disant que, vers midi et demi, le gouvernement russe a été informé officiellement que l'Au-i triche respectera l'intégrité du ter-ritoire serbe et qu'elle désire même e s'abstenir d'occuper Belgrade. 1 L'ALLEMAGNE ET L'ANGLETERRE Berlin, mercredi. — Quelques jour-;- naux reproduisent, une information, pu-- bliée, à ce qu'ils prétendent, avec l'auto-t risation du ministère des affaires étran-■- gères, et dans laquelle il est déclaré que l'Allemagne aurait décliné la.proposi-r tion de l'Angleterre, parce que la diplomatie allemande préférerait laisser les a événements su i vue leur cours. Une note s officielle dément cette information, e Le chancelier a reçu cet après-midi Le fameux pont austro-serbe, qui relie Belgrade à Semlin. La vue est prise de la rive autrichienne. On y remarque le piquet de soldats chargés de la garde de l'ouvrage. Les Serbes viennent de le faire sauter. tp- l'ambassadeur d'Angleterre, M. Get-le. cheen. — Havas. £ CE QUI SE DIT A VIENNE re Vienne, mercredi. — Les journaux con-ué sacrent peu de commentaires aux événe-je ments. Jes Leur langage ne change guère. Il s'a-ar_ git toujours pour l'Autriche d'une ceu-vre « qu'il s'agit de terminer rapide-(j€ ment ». ing Aucune intervention n'aurait été ten->nt jus(iu'içi- Les ambassadeurs accrédi-j0_ tés à Vienne, manquant d'instructions de leurs gouvernements; des échanges de vues se tâtent, mais se paralysent dans leur action. kT Le « Fremdenblatt » termine ainsi un article : « Maintenant, il n'v a plus qu'une pensée, il n'y a plus qu un mot : En avant! L'empereur compte que tous ceux qui entrent campagne feront L'homme qui a signé la déclaration LE COMTE BERCHTOLD ministre des affaires étrangères d'Autriche-Hongrie leur devoir et que nos troupes rapporteront leurs drapeaux couverts de gloire. L'empereur envoie ses soldats'à la victoire, c'est victorieux qu'ils rentreront dans leurs foyers. » — Havas. A SAINT-PETERSBOURG Saint-Pétersbourg, mercredi. — La nouvelle de la déclaration de-guerre de l'Autriche à la Serbie, connue au commencement de la soirée, a donné lieu, en plusieurs endroits de la ville, à des manifestations patriotiques. La banque d'Etat a élevé le taux de son escompte d'un demi p. c. — Havas. LE TZAR ET LE KAISER Berlin, mercredi. — On confirme que le tzar a adressé un-télégramme à l'empereur Guillaume et on ajoute que ce télé^amme s'est croisé avec un télégramme de l'empereur Guillaume, au tsar. — Havas. LA MOBILISATION PARTIELLE EN RUSSIE Londres, mercredi. — L'Agence Reuter apprend qu'une mobilisation partielle russe a été ordonnée, dans le sud et le sud-ouest, .hier soir. Cela n'implique nullement une rupture des rapports entre l'Autriche et la Russie, et on espère toujours, avec confiânce que quelque puissance européenne réussira à amener une entente entre ces deux Etats. — Reuter. LA SITUATION A NICH Nich, mercredi. — La Skouptchina n'a pas pu se réunir par suite du manque de quorum. Les communications postales et télégraphiques sont interr >mpues. Le prince régent n'est pas encore arrivé.•La mobilisation continue. Le pays est tranquille. — Havas CE QU'ONT VOTE LES SOCIALISTES ALLEMANDS Berlin, mercredi. — Ainsi que nous l'avons annoncé, dans la Capitale et dans les faubourgs, 27 meetings socialistes ont eu lieu. Toutes les salles, archibon-dées, étaient) placées sous la surveillance étroite de la police. Une motion finale a été adoptée, déclarant aue le devoir précis des ouvriers allemands et français' était d'agir sur leurs arguments respectifs pour que les travailleurs de ces nationalités1 ne soient c n ptî fi à. In TwlifinnA Ha numiiiffA fit. Ha conquête de l'Autriche et de la Russie. « A bas toute provocation belliqueuse et vive la fraternité internationale des peuples! » — Havas. LE DELIT DE FAUSSES NOUVELLES Toulouse, mercredi. — Le parquet de Toulouse vient d'ordonner des poursuites contre une maison de banque pour avoir affiché des fausses nouvelles, annonçant l'intervention de la Russie dans le conflit austro-serbe. — Havas. LES ESPERANCES ITALIENNES Rome, mercredi. — Tous les journaux reconnaissent la gravité de la situation, mais espèrent encore dans les démnrches faites à Saint-Pétersbourg et à Vienne par les quatre puissances qui ont adhéré à la médiation. Le « Messagero » espère que l'Autri-che-Hongrie a voulu simolement, par la déclaration de guerre et les premiers actes d'hostilité, satisfaire jusqu'à un certain point son amour propre et celui des sphères militaires. — Havas. L'EMOTION EN HOLLANDE LA BOURSE D'AMSTERDAM EST FERMEE Amsterdam, mercredi. — Le comité des fonds publics, dans une réunion avec les présidents de la Banque néerlandaise, de la Compagnie néerlandaise du commerce et de la Chambre de commerce a décidé de fermer la Bourse aujourd'hui, pour avoir l'occasion d'examiner les mesures qu'il y a lieu de prendre conformément aux besoins du marché des fonds publics. — Havas. La Haye, mercredi. — Le Conseil d'Etat a été convoqué d'urgence pour examiner le projet de ratification des mesures déjà prises, en vue de maintenir sous les armes la milice et la landwehr. En conséquence, une nouvelle assemblée extraordinaire du conseil des ministres est attendue. — Reuter. LES BOURSES DE BERLIN ET DE SAINT-PETERSBOURG i- Berlin, mercredi. — A la Bourse des î- Fonds publics et au marché des céréales de Berlin, le marché ultime et le marché i- à terme sont provisoirement suspendus, i- Le marché au comptant et les opéra-î- tions des changes continuent. — Havas. Londres, mercredi. — On annonce que i- la bourse de Saint-Pétersbourg est fer- 1- mée. — Reuter. LES BOURSES DE PARIS IS Paris, mercredi. — A la Bourse de commerce, on liquide quelques lots aux n cotations arrêtées par les chambres syn-ls dicales. Le livrable est sans affaires en tous is articles. — Havas. ^ Pour le marché des rentes françaises _ en coulisse, la liquidation de fin juillet !est portée à fin août sur ce même marché. Les primes fin juillet sont abrui-. données.--"Haras AU FOREIGN OFFICE | Londres, mercredi. — L'ambassadeur ; d'Allemagne est allé au Foreign-Office i ce matin. | Un conseil de cabinet s'est réuni à ■ 11 h. 30. Sir Edward Grey, retenu par la « visite de l'ambassadeur d'Allemagne, y j est arrivé avec 20 minutes de retard.' — Reuter. LE PESSIMISME EN ANGLETERRE Londres, mercredi. — Le « Morning Post » écrit que l'Autriche a, de propos délibéré, adressé un défi à la Russie parce qu'elle se sent soutenue par l'Allemagne. La situation est donc on ne peut plus grave. Le peuple anglais commettrait une énorme erreur, s'il considérait la situation comme devant se borner à un conflit continental. Il faut que l'Angleterre prenne parti immédiatement. — Reuter. Le « Daily News » reçoit de son correspondant à Saint-Pétersbourg une dé-pêcne annonçant que M. Nelideff, sous-secrétaire d'Etat, l'informe que l'Allemagne continue à insinuer qu'il faut laisser faire l'Autriche. La situation va être extrêmement grave, puisque la Russie refuse absolument de laisser l'Autriche écraser la Serbie, et, de plus, si l'Autriche occupe le territoire serbe, la Russie ordonnera une mobilisation générale. La guerre éclatera, à moins que l'Autriche évacue la Serbie immédiatement. — Reuter.i Le « Daily News » dit qu'il est impossible de justifier l'action de l'Autriche si l'on tient compte des circonstances qu'elle a alléguées. L'espoir d'isoler la lutte dépend de la Russie par son ac- 2- ceptation des suggestions allemandes et î. par la pression que va exercer la France > dans ce but. Il «n'existe aucune raison it réelle d'intervention. Le « Daily Telegraph » dit : « Le fait dominant dans la situation européenne est que c'est l'empereur d'Alle-A magne qui tient la solution du conflit e balkanique entre ses mains. Nous avons confiance qu'il donnera sa voix fina-n lement en faveur de la paix. Nous nous l" refusons à croire que l'Allemagne pense que le moment est arrivé de la lutte co-G lossale entre Teutons et Slaves. » Le « Daily Telegraph » estime qu'il faut punir la Serbie, mais que l'Autri-e che-Hongrie doit être conseillée par son i. amie et alliée à restreindre ses ambi-e tions à des limites raisonnables, i- Le « Daily Graphie » estime que l'Au-u triche-Hongrie est le meilleur juge de sa dignité et de ses propres intérêts. Il n'existe aucune raison pour les autres îteuLer. :r _ l LA FEMME i ET LA SCIENCE Miss E.-A. Herman, du Newham Collège, qui vient de recevoir le premier prix de mathématique» à l'Université de Cambridge. L'AFFAIRE CAILLAUX La plaidoirie de Me Labc u- Paris, mercredi. — Le conseiller Da- thder-Rougeville de se mettre en rapports E- gourv, le second assesseur du conseiller avec les témoins de M. Albanel, MM. le a" Albanel pendant le procès Caillaux, a général Dalstein et Bruneau-de Laborie. u- chargé ses amis MM. Daligaud et Gau- — Havas. us Sn n i i i i i i i i i ,i i i il ' i i i i i .i ■ LA RÉPERCUSSION : DE LA GUERRE j EN BELGIQUE UN CONSEIL DE CABINET Un conseil de cabinet a été tenu, mercredi matin, au ministère de la Guerre, sous la présidence de M. de Broqueville. Y assistaient le ministre des Finances et le ministre des Affaires étrangères. Commencée à 9 heures, la réunion i des ministres ne s'est terminée qu'à 11 heures et demie. LE RAPPEL DES CLASSES Différentes décisions ont été prises. Le rappel des classes de 1910, 1911 et ; 1912, qui avait été prévu et au sujet duquel on n'était pas d'accord veUie, a été arrêté. £)es ordres ont été traUiiurs dans l'après-midi aux commandants de gendarmerie, pour que les convocations parviennent au plus tard jeudi matin aux soldats de ces trois classes. LA DEFENSE D'ANVERS Des mesures ont été prises également ! en ce qui concerne la défease d'Anvers au point de vue de l'accès possible de l'Escaut par les belligérants, en cas de conflagration générale. LE TRESOR ET LES ARCHIVES Le conseil s'est occupé enfin du Trésor, des documents de l'Etat, des administrations publiques et des archives à < mettre en lieu sûr, le cas échéant. Différentes décisions sont intervenues « à ce propos. PAS DE GRANDES MANŒUVRES Les grandes manœuvres, qui devaient se faire du 31 août au 4 septembre, dans les provinces de Luxembourg et de Namur, sont contremamlées. Le département de la guerre estime que 1« mobilisation qui se prépare ut lo rap- ' pel. des. classes en tiennent lieu. LE ROI A NAMUR Le roi devait se rendre à Namur, dimanche prochain. ; La visite, assure-t-on dans le« mi- ' lieux officiels, n'aura pas lieu si la situation internationale reste tend'-e. LES « ORDRES DE REJOINDRE » Les « ordres de rejoindre » les régiments ont été transmis par télégramme ' d'Etat, mercredi, à 12 h. 45. Les unités devront réintégrer leur corps respectif dans les vingt-quatre heures. Les trois classes rappelées formeront, avec les classes actuellement sous les armes, un effectif d'environ cent mille hommes. LE MINISTRE DE LA GUERRE CHEZ LE ROI Le ministre de la guerre a eu, mercredi après-midi, un long entretien avec le roi. Il a porté sur la question des vivres, des munitions et des fournitures. Une livraison de « tentes » doit, paraît-il être faite incessamment. Celles-ci ne pouvant abriter que 2,400 hommes, soit quatre hommes par tente, le gouverne- : ment va réclamer d'urgence de nouvelles ' livraisons de l'espèce. LA CONFERENCE INTER- i PARLEMENTAIRE < La Conférence interparlementaire, qui , devait se'tenir prochainement à Stock- , holm, n'aura vraisemblablement pas < lieu. La plupart des membres du Parle- ( ment belge qui devaient assister à cette réunion y ont renoncé. C'est ainsi que, jeudi, plusieurs dépu- , tés catholiques, des députés libéraux j et socialistes, entre autres MM. Mas-son, Neven et Coppieters, se sont ren- { dus au secrétariat de la Conférence et < ont déclaré que, vu - la situation, ils ] renonçaient à prendre part à celle-ci. < LES BILLETS DE CINQ FRANCS j La Banque Nationale fit imprimer, ( lors de la guerre de 1870, une émission de billets de banque de cinq francs. { Cette émission attendit, en vain, le mo- ( ment de sortir. On annonce que, si les, t événements prennent de la gravité, la c Banque, désirant conserver son numé- < raire, mettra en circulation ce papier-monnaie. , LES PACIFISTES SE REUNISSENT « VENDREDI M. Henri La Fontaine, au nom des ( pacifistes belges, vient de convoquer d'urgence les membres du Bureau international de la paix, siégeant à Berne. La réunion, qui aura lieu à Bruxelles, est fixée à vendredi. Des Américains de passage ici, y assisteront; des Français et des Allemands ont également envoyé ê hur adhésion à cette conférence. é UN.COMMUNIQUE OFFICIEL ' Mercredi; le ministre de la guerre a remis-aux journaux une note ainsi con- p çue : c Les classes de 1910, 1911, 1912 sont rappelées. » Les écoles régimentaires d'infanterie rejoignent l'état-major de leur corps et seront dissoutes. Ce renforcement ne constitue aucunement une mesure préparatoire à la mobilisation de l'ar- ^ méfe. Son but est de donner à la divi-sion d'armée et à la division de cavalerie des effectifs analogues à ceux des corps entretenus normalement dans leurs zones frontières par les puissances , voisines. » j A LA FRONTIERE 3 Un wagon contenant six millions de 3 francs en or est passé, hier après-midi, à la gare de Verviers-Ouest, à destination i des banques anglaises, qui auraient re-i tiré cet argent à Vienne. D'autres envois auraient été faits par la ligne d'Anvers. A la frontière de l'Est arrivent d'im- • portantes troupes allemandes, au camp J d'Elsenborn et à Aix-la-Chapelle. ^ LES SERVICES POSTAUX / ; services postaux ne stsivnt pda S . I pendus dimanche prochain, pour pour- \ voir à l'envoi des ordres, si le besoin. * s'en faisait sentir. 1 L'administration des chemins de fer refuse, Hès à présent, aux négociants I- l'usage de ses wagons fermés, ceux-ci 1 devant être affectés au transport des ? troupes et des chevaux. " La Bourse de Bruxelles reste toujours : fermée. 2 LES PONTS DE LA LIGNE DU NORD-BELGE SONT MINÉS Charleroi, mercredi. — Cette nuit et i ce matin, par les soins des autorités militaires, tous les ponts du chemin de fer s du Nord-Belge, de la frontière à Namur, ont été minés. Des troupes ont été échelonnées le long de la voie et les ponts f gardés militairement. " LES PREPARATIFS MILITAIRES t A LIEGE t Liège, mercredi. — Les commissaires de police ont été informés de ce qu'ils avaient à fournir un rapport, en ce qui concerne le nombre de soldats pouvant être hébergés en ville. Il y a, comme on } sait, le logement ordinaire, qui consiste à héberger les militaires chez l'habitant, . et le logement-abri, consistant à héberger ^ les troupes dans les établissements publics.On prévoit, dès à présent, que l'on pourrait héberger à Liège, chez l'habitant seulement, environ 50,000 hommes j de troupes. La nuit dernière, des canons en grand nombre, ont été introduits à la caserne des Ecoliers. On nous apprend que cette nuit, le ca-J non tonnera au fort de Pontisse ; en effet, ' des essais de tir y auront lieu, nous as-" sure-t-on. A MALINES Malines, mercredi. — Le 5e régiment de j lanciers, qui se trouvait.en séjour au / camp de Beverloo, est rentré, cet après- ,/ j midi, à Malines, sa ville de garnison. Les I troupes qui, après trois semaines de ma- r nœuvres, ne pouvaient songer à rentrer l [ par étapes et à pied, ont dû attendre du- \ j! rant la nuit et sous la pluie les wagons y affectés à leur transport ; ce matériel, 1 " dont la nécessité n'avait pas été prévue, 3 se fit attendre pendant plusieurs heu- 1 res. Beaucoup de chevaux ont souffert du froid et de la fatigue et se trouvent, en ce moment, dans un état précaire. Le lieutenantrcolonel Xhardez, chef de corps, a réuni, ce soir, à 5 heures, les officiers du régiment en une conférence qui a porté sur les mesures à observer en cas de mobilisation générale et de départ vers les frontières. On a appris, ici, vers 4 heures de l'après-midi, la décision du département de la guerre de rappeler les classes de 1910, 1911 et 1912 ; les ordres de rejoindre ont été distribués aux hommes à 6 heures du ■ soir. Malines est le lieu de dépôt des gre-> nadiers et des carabiniers. On s'attend à ce que les premiers réservistes rentrent vers 11 heures du soir aux dépôts, où toutes les mesures ont été prises pour leur • casernement. D'autre part, nous apprenons que les ateliers de l'arsenal des chemins de fer ■ ont reçu des ordres urgents pour l'amé-». nagement de plusieurs centaines de wa-1 gons fermés à pourvoir de banquettes et • destinés au transport des troupes. On prétend aussi, mais la nouvelle ne nous a pas été confirmée, que la brigade de cavalerie en garnison ici aurait à partir incessamment pour Liège ou un autre point plus rapproché des frontières de 1 Est. LA QUESTION IRLANDAISE Londres, mercredi. — Le « Times » écrit : « Bien que nous croyons qu'une élection générale soit le seul remède définitif à la crise irlandaise, il est évident que le pays ne peut pas changer de gouvernement en présence de 1* européenne. — Havas, Mai

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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