La dernière heure

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20 januari 1914
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s.n. 1914, 20 Januari. La dernière heure. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/416sx65q2h/
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La Denière Heure .. N. 20. NEUVIEME ANNE I. : r — * ' BUREAUX : 9, me Si-Pierre i BRUXELLES. En stmaina : d» 9 i 5 1/2. Jours firiis'. do 10 à midi. TjSIfinh ) Annonce» «t Abonnements 4370 » Siepn. ^ Réd 4040 par|em. 89 13 Direct. 9571 LE PLUS GRAND JOU RNALSELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ Bruxelles ABONNEMENTS province ABONNEMENTS Fr. 1.00. , . UN MOIS . , Pour l'Etranger les prix do Bruxelles, le port en pins. H » 3.00. . . TROIS MOIS Fr. 4.00 ^ <25Sr otMAINES n'existe pas d'abonnement mensuel. — Pour Bruxelles in- ".S-22-•• 5? M?18, • » L'Edi|iàriP(«fetMe (16 pages) » 12.00. . . UN AN . . . » 16.00 rSL. = charco des abonnds. f MARDI 20 JANVIER 1914 SERVICES DE PUBLICITÉ ». Les annonces et réclames sont reçues aux bureau* du journal et à YAomce Haras, 8, Place des Martyrs, 8 (1er étage), à Bruxelles. (Téléphone 585). Le Théâtre et la Vie A Paris, l'événement littérairi du jour est la brusque rentrée ei scène de M. François de Curel l'auteur dramatique français qui a certainement, depuis un quart di siècle, dialogué les plus curieu* problèmes de psychologie. On e défini sa manière : le marivaudagi ibsénien. Riche de 300,000 francs de ren tes, retiré depuis tantôt dix an; dans ses bois de Lorraine, où i mène la vie d'un chasseur solitaire le comte de Curel n'en domine pai moins, et de haut, les Paul Herviei et les Henri Bataille qui font plu: de bruit que lui sur le boulevard 11 a pour lui une éloquence san: égale, âpre, pleine de magnifique; images qui rappellent lé style d< cet autre gentilhomme de lettres le comte Alfred de Vigny, commi lui farouche et hautain. Enfin, c'es un de ces prophètes d'Israël qu vivaient dans les montagnes et er descendaient de loin en loin poui fouailler le peuple hébreu. Sa descente d'aujourd'hui s'ap pelle, sur l'affiche de l'Ambigu La danse devant le miroir. C'es une pièce sur, ou plutôt contre l'a mour. M. François de Curel n'aimi pas l'amour. C'est son droit. Ce pendant, comme on dit : « Si vou; n'aimez pas ça, n'en dégoûtez pas les autres! » Je ne sais s'il cherchc vraiment à nous en dégoûter, mai: il fait tout ce qu'il faut pour y arriver.Il part d'une vérité connue (que l'amour n'est que do l'égoïsme ; deux, chacun se mirant dans les yeux de l'autre) mais, appliquant cette remarque à deux héros déséquilibrés, il nous la montre aboutissant aux malentendus lea.plns nauséabonds et aux dénouements les plus lamentables. Nous savons pourtant très bien, en observant la vie autour de nous, que la vie ne donne pas raison à la thèse de M. de Curel : Les hommes qui se tuent, comme son amoureux, le soir de leurs noces, sont plutôt rares! Donc, la vie normale fait du _ souFirf. cl du biet:-iHre avec les mômes éléments dont le théâtre do M. de Curel tire du sang et des larmes. Pourquoi? , A l'en croire, c'est parce que les hommes et les femmes ordinaires sont le jouet d'une pauvre illusion, tandis que ses héros s'analysent et découvrent la duperie dont le commun de l'humanité se contente. L'auteur nous crie, par la bouche de M™ Andrée Mégard : — Malheur à celui que la passion conduit à explorer une âme! Est-ce bien sûr? Est-ce que ça ne dépend pas de la qualité des âmes? Parbleu! M. de C.urel, lui, prend pour héros un noceur et une jeune fille riche, agaçante péronnelle, qui croit que tous les hommages lui sont dus et soumet son fiancé à des épreuves de surhomme. Pour comble, elle tombe sur un fiancé qui est bien le plus pauvre sire qu'il y ait sous la calotte des cieux, un homme du monde qui a dissipé sa fortune en scandales, piteux parasite social auquel l'auteur ne prête qu'une âme cornélienne qu'en ce qui touche au mariage d'argent. C'est ce raté et cette pimbêche qu'il fait danser devant les yeux l'un de l'autre, et s'y guinder en attitudes héroïques. Naturellement, leur héroïsme claque; ces deux pauvres grenouilles de vanité crèvent dans leur peau trop gonflée à vouloir imiter plus grand qu'eux. Mais est-ce la faute de l'amour, ou du cas particulier que l'auteur a choisi? Il suffirait de remplacer ces deux vilains fantoches par une femme un peu plus modeste, par un homme un peu moins méprisable, pour que leur danse devant leur propre miroir leur procurât, avec des images plus consolantes, un bonheur très acceptable. Et alors que deviennent les déclamations de l'auteur contre l'amour? Ce pauvre amour, il vaut ce que valent les amants qui l'éprouvent! Quand ce sont deux crapauds, ce n'est pas bien joli. Mais quand ce sont deux braves gens, pourquoi le mutuel voyage d'exploration qu'ils accomplissent dans le cœur l'un de l'autre leur réserverait-il de si hideuses surprises ou de si angoissantes mésintelligences? Il était curieux de suivre sur le Visage des spectateurs de la répétition générale, à l'Ambigu, le progrès des réflexions de bon sens que je résume ici. Tout en applaudissant le hautain auteur solitaire, descendu de sa montagne pour les foudroyer de son mépris trans-cendental, les Parisiens, race sceptique, souriaient malicieusement et gardaient leur opinion sur la valeur de l'amour, qui leur paraissait beaucoup plus certaine que la valeur des théories de M. de Curel. Le goût violent du rare et du singulier, l'ambition de se distinguer du vulgaire, sera l'éternelle couronne de noblesse de Don Quichotte. Mais la vie va derrière son petit train de Sancho Pança. Maurice de Waleffe. L'HIVER CONTINUE A SÉVIR La Meuse à Liège, la Seine à Paris charrient des milliers de glaçons LES Bandits Théron et Felizati Nouvelle piste : à Nancy on retrouve Tàéro:: parmi les amis de Bonnot... (De notre Corresoondant) Lille, lundi. — Théron, le dangereux anarchiste, inculpé avec Felizati, Ja-kobs et Niquet, dans le meurtre du chauffeur Delabarre, à Lezennes, était, alors qu'il accomplissait son service militaire, dans la marine à Brest, un fidèle « compagnon ». Quand, une première fois, il déserta, ce fut pour se réfugier à Nancy. 11 savait y trouver de précieux appuis et, ce qui est mieux, le gîte et le couvert. Il se trouva en relations avec les Bili, assassins de l'ouvrier Blanchet, qu'il soupçonnait de trahison à l'égard des bandits tragiques; Fayard, dont la sœur était l'amie de Bonnot, etc. Il passa aussitôt, parmi ces sinistres greàins, pour l'un des plus déterminés, prêt à exercer n'importe quelle besogne. L'ENQUETE A l'heure actuelle, la Sûreté générale, la brigade mobile et la police judiciaire parisienne mènent une enquête très active au sujet de cambriolages et méfaits divers, tant dans la banlieue parisienne qu'en province. Au cours des recherches dont fut l'objet l'anarchiste nancéien Charles Bill, J la police apprit qu'un des compagnons habituels du meurtrier était un appelé Géo. Or, ce Géo, contre lequel un mandat avait été décerné, né fut pas découvert, on l'oublia. Mais il se rappelait à l'attention des policiers par une série de cambriolages commis à Nancy. Toutes les investigations restèrent sans résultat, quand une série de vols de bicyclettes furent commis à Verdun et dans la région. Des cambriolages furent opérés également avec une rare audace. La fréquence de ces exploits, l'audace croissante des malfaiteurs décidèrent le service des recherches de la Sûreté générale à ouvrir une enquête. Bien que loin d'être terminée, disait-on dernièrement, elle a déjà abouti à un certain nombre de constatations fort intéressantes. C'est ainsi qu'il est établi, à l'heure actuelle, que ce Géo était en étroites relations avec le « Marseillais ». LE BANDIT THERON Ce Géo habitait donc Nancy. Et il connaît un individu répondant au sobriquet du « Marseillais ». Théron dit le « Marseillais », a été, lui aussi, à Nancy en 1909, et le simple raisonnement oblige à penser que ces deux anarchistes, car Géo est recherché pour les vols d'autos de Paris, sont deux amis. Fait étrange, en 1900, la région de Nancy était, tout comme en ce moment, mise en coupe réglée par des voleurs de bicyclettes. Théron, qui se disait alors courtier en photographie, est même arrêté en compagnie de trois individus qui sont Lucien Lagarde, 29 ans, se disant photographe, Emile Parmentier, 29 ans, et Marie CTeusot. Or, un nom retient l'attention : Lagarde. Théron possédait, ces temps derniers encore, des faux papiers à ce nom et ce Lagarde ne serait autre que Fayard, le pseudo-beau-frère de Bonnot! Que s'imaginer de ce dangereux bandit qu'est Théron, voyageant à travers la France et commettant partout où il passe, soit des crimes, soit des cambriolages?L'iusiruction parviendra-t-elle même à découvrir tous les forfaits commis par ces individus? Théron et Felizati, selon certains policiers, seraient deux affiliés, deux chefs peut-être, d'une bande qui se serait reconstituée après la mort de Bonnot, Gar-nier et consorts, pour continuer l'œuvre de « reprise individuelle ». L'on va poursuivre les recherches dans cet ordre d'idées qui, s'il se confirme, pourra amener de sensationnelles découvertes sur l'organisation du banditisme anarchiste et ses racines dans les diverses grandes villes de province et de l'étranger./ LES AFFAIRES OTTOMANES ET L'ANARCHIE ALBANAISE — — •- Paris, lundi. — Le correspondant particulier du « Temps » à Valona télégraphie : On a appris ici de façon officielle que F Autriche et l'Italie se refusent actuellement à envoyer des troupes en Albanie. La commission songe à demander que du moins un détachement de 500 hommes, pris soir la garnison de Scutari, soit envoyé dans la direction de Tirana. On sait que deux navires italiens se trouvent à Brindisd, prêts à partir si les choses s'aggravent. Tous les membres de la commission de contrôle internationale d'Albanie ont reçu de leurs gouvernements respectifs des instructions à peu près identiques qu'ils ont examinées aujourd'hui. La commission a estimé, à l'unanimité, que tant que Essad pacha restera maître de Durazzo, elle ne pourra prendre sérieusement en mains le gouvernement de l'Albanie. Elle a, en conséquence, chargé le délégué Albanais de se rendre auprès d'Essad paeha et de lui demander de s'effacer. On apprécié avec scepticisme les chances de succès de cette mission. En ce qui concerne Kemail bey, il n'est pas douteux qu'il a demandé à la commission de se substituer à lui, mais il n'est pas douteux non plus que dans ses déclarations publiques il affirme n'avoir rien fait. La situation est jugée critique. — Ha va s. L'ACCORD TURCO-RUSSE Constantinople, lundi. — Dans les milieux officiels, on déclare que l'accord turco-russe est près d'aboutir et que seuls quelques points secondaires sont encore en suspens. La Porte demande que les vilayets de Van et de Bitlis soient représentés aux conseils généraux par un nombre égal de Musulmans et de chrétiens, mais pour les quatre vilayets d'Arménie, elle espère que la Russie acceptera la représentation proportionnelle, l'élément musulman y étant bien supérieur à l'élément chrétien. L'ATTRIBUTION DES ILES On annonce de source autorisée que la Porte n'a pas encore été avisée officiellement de la décision des puissances sur l'attribution des îles. On ajoute que si cette attribution est contraire aux intérêts ottomans en ce qui concerne Chio et Mytilène, le gouvernement turc est décidé à protester éner-giquement et à profiter de la première circonstance favorable pour faire valoir ses droits. Le bureau de la presse a interdit à la presse de s'occuper des questions militaires. — Havas. L'ESCORTE DU PRINCE DE WIED Rome, lundi. — Il semble se confirmer que des contingents de troupes escorteront le prince de Wied à son arrivée à Durazzo. On assure qu'un certain nombre d'Albanais qui habitent les provinces de l'Italie méridionale auraient demandé de faire partie du contingent italien qui se rendra en Albanie. — Havas. La gelée cause des fuites de gaz Verviers, lundi. — Nous avons rapporté qu'une fuite de gaz avait failli asphyxier cinq personnes rue de la Tuilerie, à Verviers. Les ouvriers de la société du gaz ont découvert la fuite, hier soir ; elle provenait d'une rupture à la conduite principale de la rue. D'autres conduites de gaz se sont rompues à cause de la gelée, rue des Tranchées, du Pont-Léopold, des Foxhalles et le l'Enseignement. Dans cette dernière, deux maisons voisines, occupées par MM. Beaunain frères» ont du être évacuées, ! W DES frotag|nistes de L'AFWjp DREYFUS DISPARAIT LE GÉÏ&IAL PICQUART VIENT DE jp) JRIR A AMIENS Une dépAcMB/, miens nous annonc que le généraSH.il:vision, Georges Pi' quart, commJ^Rï^ du 2* corps d'à mée, est clécç|^H$ridi matin, à a mien à 5 hcurés.-ij^Mfc Il étâifl tomwKSp cheval, mardi de nier, sur la*wJB^gèlte et s'était bless au sommet <9^HEle. La blessure pari d'abord lécri re^ 'mms une . aggràvatio prndljrt'- j ' d'une crise c^HKic, qui détermina 1 mort. Né à Stra-bour? ;en 1854, le, génén Picqûart entr3R€.:nit-Cyr, pour sort: de cette école, agurVTi,- pour être nomm sous-lieu te n a zouaves, en Algérie Capitaine en 1$»; 51 prit part.aux expi ditions du ToiHHet de l'Annam et d< vint chef de, baBylon a trente-trois an: Breveté d'E^»M-ajor, il professa er suite la topogrçMEç à l'Ecole de guero En 1894, il ét^Msi-ttaché au 2* burea de rétat-majof^Hpuivait comme déli gué du minier®» Ja guerre le premic procès DrcyiusnW' L'AFFA^R | DREYFUS En juillet remplaçait le cc lonel bandhorr^BR/ Sine chef du servie des renseignen^KS. C'est dans l'exej cice de ces fd|Hfë2is qu'il conçut de doutes sur la .^M^bilité du capitain Dreyfus et qu'il"®E.ut' la conviction qu le commandant sMfc^rhazy était l'auteu du fameux .bon^g^u. Il fit part deq'^K.pupçons à ses chefs mais fut très niM Iccueilli par eux. 1 fut éloigné de jKs pour une missio: assez mal défini»®' nommé lieutenani colonel, le 6 av®P896, il fut à la têt du régiment desBSpSlleurs algériens d Sousse. Rapelé en 1S98£.il déposa comme t< moin dans le pr®<b£ Zola. Il se mit e: conflit avec rétâfipajpr général et lu tint tête. Chacun se rajjgk|le son attitude oette époque de *|vre et de passion. Il eut, notamifflgrt, un différend de plus vifs avec lô'- colonel Henry, qu'i blessa en duel. k S Après la clôtijjrfe des débats, il fu lui-même incrimiiié de faux et de corn munication à des i.\ts de dossiers inté ressant la défense nationale. Aprè avoir été mi- en-^r il subit un détention qui dura "prés d'un an. Mis en liberté après le premier' arrê de la Cour de cassation, il déposa d Le général Picqûart I nouveau au procès de Rennes, mais n€ rentra pas dans l'armée. Il collabora alors à différents journaux d'opinions avancées et notamment à l'« Aurore ». Après la revision définitive du procès Dreyfus, une loi du 13 juillet 1906 ordonna sa réintégration dans l'armée et le « Journal Officiel » relatait sa nomination au grade de général de brigade, grade auquel il fut normalement parvenu à cette date, si les événements que nous venons de retracer brièvement ne s'étaient produits. En septembre, il fut nommé général divisionnaire et pourvu d'un commandement à Paris.. En octobre 1906, il accepta le portefeuille de la giiérre dans le cabinet Clemenceau, qu'il suivit dans sa chute. De retour dans l'armée active, il prit le commandement du 2' corps d'armée. LES CHEMINOTS PORTUGAIS FONT DÉRAILLER LES TRAINS Lisbonne,.} dimanche. — Les grévistes des chemins de fer ont fait dérailler trois trains, aujourd'hui, en déboulonnant les rails. Le premier attentat a été dirigé, près d'Alcantara, contre un train allant de Lisbonne à Cascaès La machine et le fourgon se sont enlisés dans le sol et des wagons se sont renversés. La garde républicaine est intervenue. Le deuxième attentat a eu lieu, près de Povoa-Santa-Iria, contre un train qui se rendait à Porto avec de nombreux voyageurs. La machine et quatre wagons ont déraillé. Plusieurs gardes républicains ont été blessés. Enfin, le troisième attentat a été perpétré entre Sacavem et Povoa-Santa-Iria contre un train venant de Porto et transportant le courrier étranger. Quelques voyageurs et quelques gardes républicains ont été blessés. Un train d'exploration, parti de Lift-bonne, a été obligé de rétrograder près de Sacavem. — Havas. FLEURS DE SECTARISME OFFICIEUX EN CONTRADICTION LES FANATIQUES EN DÉLIR] c ;* A Nous avions bien raison de n T"\il_l Pas por*er à l'actif du par Ufrl clérical les déclarations tol< c rantes — toutes naturelle: it d'ailleurs — d'un de ses ministres n l'égard des fonctionnaires affiliés à 1 e a maçonnerie. Toute la presse cléricale, en effet, fa: 1 bloc contre le ministre des colonies r Seul, l'officieux « Journal de Bruxelles e v » maintient sa thèse, tandis que son et i- pain broquevillain essaie de démontre y que l'interdiction des fonctions colc niales aux francs-maçons est parfait* ^ ment justifiée. La question n'a jamais été plus dis j- cutée que depuis le discours du minis r tre et le ton des polémiques est extré mement significatif. Singulier argument e Comme argument suprême, le « Joui s naL de Bruxelles » avait été jusqu', e dire que la mesure préconisée serait inc ^ pérante : « Elle fournirait, par contre, aux chef | fx'ancs-maçons, ces professionnels du sectE ^ risme, l'occasion de crier à l'oppression, d ^ se poser en victimes de l'intolérance du goc e vernement catholique non seulement devan 0 le pays, mais devant l'étranger. Us ne mar queraient sans doute pas d'invoquer, auprè ^ de celui-ci, à leur tour, l'acte de Berlin, qu j garantit la liberté de conscience et la protêt tion des associations philosophiques, d ^ Ainsi, ce ne serait pas par toléranc 1 que l'on n'interdirait pas les fonction 1 coloniales aux maçons, mais parce qu la mesure serait sans effet et qu'ell créerait des difficultés avec les Puis ~ sances signataires de l'Acte de Berlin 3 3 l!no théorie do !a tolérance k L'évêque de Gand n'admet pas cett 3 thèse, d'ailleurs. Même s'il était prouvé écrit-il, que les loges sont de simple associations philanthropiques ou philo sophiques, et qu'elles soient en tou: points assimilables aux congrégation religieuses, le gouvernement a encore 1< droit d'interdire l'accès des fonctions pu bliques à ses membres! Il respecte suffisamment la liberti d'opinion en n'interdisant pas l'exis tence des loges! Quant à ses fonction narres, le gouvernement les choisit libre ment, à sa guise. Après celle-là, on peut tirer l'échelle Mais le jour où un gouvernement anti clérical traiterait les congrégations reli gicuses et les membres des sociétés clé ricales philosophiques ou philanthropi ques avec la même désinvolture, nous nous demandons ce que l'évêque d« Gand pourrait bien lui reprocher; il n< ferait qu'appliquer la théorie épiscopal< de la tolérance. On voit aisément où toutes ces belles doctrines nous mènent. Le « Bien Public » va jusqu'à faire un grief au ministre des colonies de m pas avoir organisé la mouchardise lui même dans son administration. Bref, 1< discours de M. Renkin semble avoii rallumé le sectarisme; il a exalté les fa natiques. L'appel à la concorde adressé par le ministre n'est pas resté sans écho. Mais ce sont des cris de haine et de vengeance qui lui répondent. M. Renkin n'a pas encore sauvé son portefeuille. LES DISPARUS DE DOTTIGNIES ON RETROUVE LEURS CADAVRES SOUS LA GLACE Tournai, lundi. — Cet après-midi, des patineurs ont trouvé noyé dans le canal du pont de Roubaix, à St-Léger, les corps de M. et Mme Laçante, percepteur deâ postes de Dottignies, qui avaient disparu dans La nuit du 2 au 3 décembre, abandonnant leurs quatre enfants. Les corps étaient lies ensemble par une ficelle. Le percepteur portait au cou un poids de cinq kilos. liés corps flottaient sous la glace. C'esit grâce à l'alliance qu'ils portaient au doigt, avec la mention « Laçante. Bruxelles, 21 avril 1903 », qu'ils furent reconnus, car leur visage était tout à fait méconnaissable. Gondamné belge arrêté à Saint-Amand [D« notre Correspondant.] Lille, lundi : La gendarmerie de Saint-Amand-les-Eaux (Nord) a arrêté le nommé Lucien Dothée, vingt-quatre ans, oondamné, le 24 décembre 1913, par la Cour d'appel de Liège, à un an de prison pour avoir, le 2 février dernier, porté des coups ayant entraîné la mort du sieur Heur et. Dothée a été écroué à la maison d'arrêt de Valenciennes. LE TERRIFIANT INCENDIE DE TERMONDE POUR FACILITER LE TRAVAIL DES POMPIERS ON A DU DÉMOLIR A MOITIÉ LES BATIMENTS LE CONSEIL COMMUNAL : DE BRUXELLES ■ REPREND LE DÉBAT 1 SUR LES HOSPICES i h Le conseil communal de Bruxelles s'est réuni, lundi après-midi, à 2 heures, sous la présidence de M. Max, bourg-3 mestre. s L'INCIDENT DE MOT-HALLET 3 M. Max. — Je suis heureux de faire » savoir au conseil que le conflit qui s'était produit entre MM. De Mot et Hal-let s'est aplani à l'entière satisfaction î des parties en cause. Il n'en reste donc rien, et je pense que le conseil apprendra avec satisfaction que cet incident n'aura en rien troublé les relations amicales qui existaient entre ses dèux mem-î bres. M. le bourgmestre lit une lettre de . MM. Potdevain et Cnapelinckx, entrepreneurs de l'hôpital de Jette, protestant contre les attaques dont ils ont été s 1 objet, et déclarant s'en référer à la s n dution du procès civil en cause. Î LA QUESTION DES BANQUETS DU CONSEIL DES HOSPICES M. Max rappelle l'incident qui s'est i produit, à la dernière séance, au sujet ' de la liquidation des frais du déjeuner offert à M. Dausset, du conseil muni-• cipal de Paris. Il relit la sténographie ■ de l'incident. Il semblait en résulter qu'une irrégularité avait dû être commise par un membre du conseil des hospices, aujourd'hui démissionnaire, qui aurait fait liquider, de sa propre autorité, les frais de ce banquet. Or, le 3 décembre, l'ordre du jour du oonseil des hospices portait : « Banquet offert à M. Dausset. Liquidation de la facture ». Cet objet fut renvoyé à la séance suivante, qui eut lieu le 10 décembre. Le registre des délibérations porte, en regard de cet objet: « Adopté sur rapport de M. Delbastée ». Il n'y a donc pas eu d'irrégularité quant à la forme tout au moins, dit M. Max; je ne parle pas du fond. M. Hallet. — Je n'assistais pas à cette séance. Je puis donc en parler en toute objectivité. M. le bourgmestre semble vouloir dire que M. Delbastée n'a pas voulu « mettre ses amis dedans ». Il se trompe. M. Brabandt présida la séance et il était d'avis que les administrateurs devaient payer ce déjeuner eux-mêmes. M. Brabandt. — Parfaitement. M. Hallet. — Aux hospices comme ailleurs, il y a des questions difficiles et d'autres qui ne sont que de pure forme. Pour ces dernières, on ne fait pas de - rapport verbal à l'administration. C'est ainsi que M. Delbastée a procédé sans avertir les membres du conseil. Voilà à quoi se réduit cette déplorable affaire. S'il y avait eu des discussions, on en retrouverait trace au dossier. M. Brabandt. — Oui, il y a eu des discussions et M. Bauwens lui-même a pris la parole. M. Bauwens. — J'ai simplement proposé de payer nous-mêmes, et la presse cléricale a menti sans vergogne. M. Max. — La moralité de cet incident c'est que le conseil des Hospices devrait traiter avec plus d'attention des affaires de ce genre. M. C. Huysmans. — Comme les éche-vins. Puis, pourquoi toujours des le* çons? LES ORPHELINATS M. Vandervelde demande des éclaircissements en ce qui concerne les dépenses consacrées aux orphelinats. Il voudrait aussi des explications au sujet des nominations. M. Jaucquet. — Aucune nomination n'a été faite dans le service spécial médical de l'orphelinat. Pour des raisons d'urgence, des médecins ont assuré le service de l'examen ophtalmologique des orphelins, mais aucune nomination définitive n'a été faite; le service est assuré gracieusement. M. Brabant. — Il a paru, cependant, un poste au budget. M. Bauwens. — C'est inexact. M. Brabant. — Je le maintiens. M. Jaucquet. — Pour ma part, ie no m'arrêterai pas à cette question, je ne fais que maintenir la nécessité et l'urgence des mesures transitoires qui ont oté prises. L'orateur en vient ensuite à la campagne de presse menée contre certains membres du conseil des Hospices. C'était une série de calomnies dirigées contre un homme dont les actes sont au-dessus de pareilles imputations, car s'il est quelqu'un oui s'est réellement dévoué pour les hospices, c'est bien cet homme. Il a notre entière estime et nous nous déclarons solidaires de lui. Il faut défendre aussi d'autres per- I sonnes qui ne siègent pas sur ces banos, I et notamment M. Catteau, qu'on a accusé ouvertement d'être intéressé dans les fournitures des aliments aux hôpitaux. La presse cléricale l'a traîné dans la boue, disant que les malades étaient mal nourris, etc. C'est absolument faux. La nourriture est aussi bonne et saine qu'auparavant, mais M. Catteau a voulu faire quelques économies qu'il croyai* nécessaires. L'orateur prend aussi la défense de M. Spehl, auquel on a reproché des nominations partiales. On lui a reproché également d'aller à l'encontre des intérêts du conseil. C'est une erreur absolue, car M. Spehl a même refusé la candidature d'un médecin qui avait, au point de vue scientifique, toutes sea sympathies. M. Spehl est, lui aussi, au-dessus dea attaques dont il est l'objet. Il a, au contraire, défendu en toute* circonstances les intérêts de l'Université et de l'enseignement On reproche au, conseil des Hospices que, quoique 1& p ,/jilatiori de la ville» augmente, les dépenses des hôpitaux: ne diminuent point et c'est une suite des nécessités de l'enseignement médical universitaire, qui s'est étendu considérablement depuis quelque temps. (Voir suite en page 2) i UNE PAGE DE PLUS ] | POUR LE FOOTBALL I LES VAINQUEURS DES SIX JOURS DE PARIS y " "™ V HOXJELIEK COMÈS

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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