La dernière heure

2529 0
29 januari 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 29 Januari. La dernière heure. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/930ns0nf92/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

La Dernière Heure M N. 29. NEUVIEME ANNEE. ^ BUREAUX : 9, rue St-Plene 1 BRUXELLES. Cn semaint : de 9 à 6 1/2. Jours fériés ; de 10 à midi. TjîIjÇ h ^ Annonces et Abonnements 4370 iBlapH. j R<d. 4040 Parlem. 8913 Direct. 957 1 LE PLUS GRAND JOURNAL BE-GE, LE MIEUX RENSEIGNÉ BBUIELLES ABONNEMENTS PROVINCB CIÎVQ CRSIVTIME® ABONNEMENTS Fr 1 00 UN MOIS . . Pour l'Etranger les prix do Bruxelles, le port an pins. H ■n* q'nn * " mt}/~\t<a twtot6? PV 4. no TOUTES LES SEMA IN ES n'existo pas d'abonnement mensuel. — Pour Bruxelles în- » 3.00. . . \LROlo MUio rT. i.uu Tl. _ / n diqner en s'abonnant si l'on désiro recevoir l'édition du soir » 6.00. . . SIS MOIS. • » 8.00 Li rjClltlOIl IlIUï^trG© ( JL pagGS) on celle du matin. — Les frais do recouvrement sont à >■ 12.00. . . un an ■ ■ . » 16.00 Le numéro" S centimes charge des abonnés. if JEUDI 29 JANVIER 1914 SERVICES DE PUBLICITÉ Les annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à l'Agence Havas, 8, Plàce des Martyrs, 8 (1er étage), à Bruxelles. (Téléphone 585). LA GÉNÉRATION SPONTANÉE EXISTERAIT-ELLE ? C'est là une vieille question aej longuement débattue et qui revien au jour. Si on ia résolvait par 1 al flrmative, il resterait peu de chos de nombre de systèmes scientif ques, aussi les discussions auxque les elle donne actuellement lie sont-elles loin d'être dénuées d'ir térêt. Elles sont de nature à ébrar 1er lés bases mûmes de notre cor ception actuelle de la nature. Il n'est guère besoin de rappele que, comme l'indique fort bien so nom, la génération spontanée eî la théorie de la production de 1 vie sans germes. Une réaction ch mique, et la vie apparaît. Pasteur vint, dont les travau ruinèrent cette doctrine. Un de ses plus acharnés antage nistes dans cette discussion fut îV Charlton Bastian, un médecin ar glais à qui l'on doit bon nombr de travaux de médecine et de biolc gie- Bastian ne se tint jamais pou vaincu. Et dans divers volumes, a énuméré les expériences et le faits sur lesquels il s'appuie poi croire à l'archébiose, à la génér; lion de la vie spontanément hoi de la matière. Or, voici qu'un bactériologisi M. R.-T. Hewlett, vient déclare dans la revue anglaise Nature, qu-ayant repris les expériences de I\ Bastian, il n'a sans doute pu le confirmer encore, mais il ne pei mon plus les démontrer inexacte et sans portée. M. R.-T. Hewlett est professer de bactériologie à l'Université c Londres et à l'Ecole de médecir Jropicale. Il a publié divers ouvr; ges sur la bactériologie, ,1a désii ï'ection, l'immunisation. Et il noi dit que les tubes de Bastian coi tiennent bien des organismes, no des imitations. Sa note a pour bf de faire examiner et répéter les e; périences de Bastian. En réalité, ne se compromet point : même l'on^estxonvainci^jju^BEgto^s ^expérience directe, et c'e: rester sur le terrain scientifiqu que de le dire. Ses expériences se firent d'abor avec des solutions de silicate c soude dans l'eau distillée, add lionnées d'un peu d'acide phosphi rique et de phosphate d'ammi mium, ou de pernitrate de fer; ma: Il y renonça; elles semblent deven: inactives avec le temps. Maintenar il opère avec des solutions neuve de silice colloïdale, avec acid phosphorique et phosphate d'an monium, qui semblent préférable: Les tubes contenant le liquid sont scellés et chauffés pendant u lemps variant de cinq à vingt m mutes, à des températures variar de 125 à 145 degrés centigrade: ou encore à 100 degrés centigrade: pendant vingt minutes, trois joui de suite. Ils sont ensuite abandor nés à la température de la pièce Jes uns à la lumière, d'autres l'obscurité. Et si on les ouvr après quelques mois, on y trouv des êtres vivants : des torules e particulier, des bactéries auss mobiles parfois; des formation rappelant les coccis, etc., etc. Or, il est connu que les torule sont tuées à des températures inK rieures.à 100 degrés. M. Bastian conclut que ces orga nismes se sont formés dans ce solutions stérilisées, aux dépen des sels qu'elles contiennent. On pouvait objecter que ces oi ganismes ne sont pas véritablemen vivants, mais divers bactériologis tes qui les ont vus, MM. Hewletl Shaltock, Parmer, Blackman le considèrent comme parfaitemen vivants. MM. A. et A. Mary, de Pa ris, qui les ont obtenus dans leur expériences, sont du même avis Et ces organismes ont dû s'engen drec, car ils n'apparaissent dan les cultures qu'après des semaines parfois des mois. En effet, dans ui tube ouvert après huit ou quinz' jours seulement on ne trouve rien Ce qui se passe dans, les milieu: stérilisés, ajoute M. Bastian, doi se passer aussi dans la nature. De, formes organisées doivent se pro duire sans cesse, autour de nous dans le sol, dans les eaux, favorisé; probablement par l'action cataly tique des rayons ultra-violets. Appréciant ces faits et leurs ap parences, un savant français, biei connu, M. de Varigny, reste scep tique, mais réclame des expé riences. Tout le débat se réduit, écrit-il à une question de fait. La stérilisa tion est-elle convenablement prati quée? Et à quelle température on été portés les tubes qui se son montrés fertiles? Il fait remarquer que les bacté riologistes « ont leur siège fait » Il y a lieu d'objecter qu'ils l'a vaient déjà avant Pasteur. Quo qu'il en soit, il ne faut s'étonner de rien à. notre époque, si ce n'es peut-être de ce qu'un triangle ai toujours trois angles. LA BRÈCHE ESPÉRÉE UN PRINCIPE GÊNANT | L'AUTONOMIE COMMUNALE ; MENACEE ; PETITS CALCULS ÉLECTORAUX r t La Chambre commencera, cette ^ ^ semaine, la discussion des articles ^ '[fl re^a^^3 aux œuvres scolaires: a * soupe, vêtement, colonies, etc. Le projet Schollaert contraignait les communes à subvenir aux frais des ^ écoles congréganistes, en les faisant participer au paiement des bons d'écolage. I_ Instruit par l'expérience malheureuse • de ce précurseur, M. Poullet a tout l" bonnement supprimé l'intervention de ® la coînmune sous cette forme brutale et feint de mettre les écoles adoptables à charge de l'Etat seul. •j II ne faudrait pas en conclure qu'il g abandonne l'idée de M. Schollaert. Il r essaie seulement de la réaliser par étapes. S Un principe fait obstacle à la conception cléricale, c'est celui de l'auto-î nomie communale. Jusqu'à présent, les administrations communales étaient seu-î le3 maîtresses d'apprécier à quelles L œuvres il convenait de donner des sub-:S sides aux dépens de la commune. Le projet ciérical, aussi bien celui de ;S M. Poullet que celui de M. Schollaert, introduit la main de l'Etat dans la cais-r se communale pour y prendre l'argent ■6 et le distribuer aux écoles concurrentes e de oelles de la commune. l~ Le projet Poullet, à la vérité, limite cette violation de l'autonomie commu-S nale, aux subsides en faveur des œuvres dites accessoires de l'école, mais , qui en seront bientôt les soutiens les j plus nécessaires: les œuvres -de vête-' ment, d'alimentation, de soins médicaux, etc. 31 0 L'autonomie communale, vaincue une le 0 gouvernement ne devra plus innover. Il aura établi une nouvelle conception de q] l'autonomie des communes qu'il lui suf- 0 fira d'appliquer plus largement. i- Tel est le premier point de vue auquel )- se place l'opposition pour résister au >- gouvernement. Mais il en est un autre S qui mérite d'être pris en considération, r Les œuvres cléricales pourront continuer it à faire appel aux générosités étrangères, S sans que cela diminue en rien leur droit e aux subsides de la commune. Pour faire face à leurs nouvelles obli-5. gâtions, les communes seront forcées ou e bien de partager entre les écoles concur-n rentes la somme affectée aujourd'hui aux i- œuvres scolaires officielles,, et de dimi-t nuer, par conséquence, les ressources de »î celles-ci, ou bien de grever-les contri-», buables de nouvelles charges pour ne S pas affaiblir les œuvres existantes, i" Comme, d'autre part, le projet Poullet \i est désastreux au point de vue financier à pour les grandes communes, qui auront e plus de charges et moins de subsides de e l'Etat, les machiavels cléricaux espèrent 1 bien rendre la situation difficile aux , administrateurs anticléricaux et ouvrir S la voie électorale aux amis du gouvernement.s Ce calcul est tout à fait dans la manière de nos maîtres. Il montre dans quel esprit mesquin, intéressé, ils consi-~ dèrent le problème primordial de l'édu-S cation populaire. s - UN DES "VICE-ROIS,, DE L'EMPIRE BRITANNIQUE S A ABDIQUÉ t LORD DENMAN, i gouverneur général de l'Australie qui vient de se retirer pour raison de santé L'ANGLETERRE ET LA TRIPLICE DANS LES QUESTIONS BALKANIQUES L'OPINION A VIENNE Vienne, mercredi. — Le « Neue Wie lier Tageblatt » déclare que la réponse anglaise à la note identique remise i Londres, le 14 janvier, par les ambas sadeurs des puissances de la Triplice est, d'une manière générale, conforme i l'attitude de la Triple Alliance. Le gouvernement austro-hongrois n'? pas encore pris définitivement positior au sujet de la nouvelle note de sir Ed ward Grey, car les puissances de la Tri pie Alliance veulent marcher d'accorc dans cette question comme dans la pré cédente. La première impressipn produite pa: la note anglaise est favorable et on h considère comme tout à fait de naturt à accentuer l'hommage rendu ici depuii le commencement de la crise à la ma nière loyale et objective dont l'Angle terre traite la question balkanique. -Havas.L'OPINION A ROME Rome, mercredi. — On attendait ave< une certaine impatience la note anglais* en réponse à la Triplice, notamment eî ce qui concerne le sort du Dodécanèse Avec une unanimité qu'on juge impres sionnante, les journaux estiment que L sort des îles occupées par l'Italie ni I dépend que de l'exécution stricte de: clauses du traité de Lausanne. C'est au près de la Turquie que devrait don s'exercer l'action des puissances et sur tout l'influence de sir Edward Grey. ' La question des îles est celle qui sem ble intéresser le plus l'opinion publiqu en Italie. Le « Messagero » remarque qu'il n'es pas question, dans la note anglaise, di rectification de la frontière de l'Epire dont les journaux ont fait la base d'ui accord italo-grec. — Havas. L'OPINION A SAINT-PETERSBOURC Saint-Pétersbourg, mercredi. — On es time ici que si l'Europe est sincèremen désireuse de paix en Orient, le momen est venu d'envisager une démonstratkn navale des grandes puissances, ou voir même de là Triple-Entente, pour appuyé la note anglaise, sans commettre la faut d'attendre une réponse dilatoire ou né gative de la Turquie. L'ASSENTIMENT RUSSE ET FRANÇAIS Londres, mercredi. — On apprend qu< les gouvernements russe et français on notifié, chacun de leur côté, au gouver la notification commune aux gouverne ments turc et grec de la décision de puissances au sujet de la frontîère d-l'Epire et des îles de la mer Egée. — Reu ter. LA Ffcïfc DU KAISER LE DERNIER PORTRAIT DE Guillaume I! fait à l'occasion de son anniversaire Le Yacht de M, Yanderbili SE MET A LA COTE LES PASSAGERS SONT SAUVÉS Londres, mercredi. — Selon une dépê> che par télégraphie sans fil, le yachl « Warrior », appartenant à M. Vander bil't, s'est échoué dans la région du cap Guatra, près de Savatrella, sur la côte de Colombie. Parmi les hôtes de M. Vanderbilt son! le duc et la duchesse de Manchester eî lord Falconer. Une dépêche subséquente de Panama dit que le vapeur « Frutera » a sauvé M. Vanderbilt et ses hôtes et les a déposés à bord du steamer « Almirante », en partance pour New-York. Le yacht est toujours échoué. L'équipage est resté à bord. La position du bâtiment paraît assez sûre. — Reuter. Le Brigandage en grand dans l'Etat de New-York New-York, mardi. — Un individu, accusé d'avoir placé une bombe dans une maison habitee, a comparu aujourd'hui devant le tribunal. Un jeune homme, cité comme témoin, a avoué qu'il avait lui-même placé plus de 80 bombes à l'instigation d'un malfaiteur, qui le payait pour cela et qui s'arrangeait pour toucher des indemnités des compagnies d'assurances. Ce même témoin a ajouté qu'il avaiv assisté à deux assassinats commis par la bande dont il faisait partie. — Reuter. LE TRAFIC DES PIÈCES DE CENT SOUS L'AUTRE CLOCHE BÉNÉFICE : 22 SUR 5,000 | Nous avons reçu diverses communica-! tions relatives aux articles que « La Der- • nière Heure » a publiés r u sujet du trafic des pièces d« cent cous. Le sentiment 1 d'objectivité qui nous|a guidé en les publiant, nous incite à entendre l'autre cloché.« Comment, dit en. substance une de 1 ces communications, .pouvez-vous croire qu'avec 5,000 francs on peut gagner 55 francs? J'admets le cours le plus élevé, soit 6 pour 1,000 Je possède donc 5,000 francs; je prends, à Bruxelles, le train de 6 h. 14, qui me conduira à JVIouscron et de là à Tourcoing. Pour déposer mes écus, je dois me rendre à la Banque de France. Que pensez-vous qu'on me donne pour ces 5,000 francs? Des billets français? Je recevrai simplement un chèque sur une des banques de Franoe du pays. Ce chèque, il faut que je l'échange. Si je l'échange en France, on me payera en • billets français, sans aucune prime, bien > entendu. Pour changer les billets fran-[ çais, vous devez donc vous adresser à une banque belge, qui vous paiera les 5,000 francs en billets belges, plus le ; cours que je suppose être de 6 pour 1,000. ; Mais ces 6 francs pour 1,000, c'est le 3 cours indiqué dans les colonnes des feuil-. les financières; aucune banque ne vous ; le paiera; toutes garderont 0 fr. 75 par . 1,000, ce qui constituera leur bénéfice. Par conséquent, 5 fois 1,000 francs mul-. tipliés par 5 fr. 25, cela fait 26 fr. 25. ; De ces 26 fr. 25, il faut retrancher le prix de votre abonnement, vos frais et t 0 fr. 25 par 1,000 francs que la Banque ; de France exigera pour le pesage de vos écus. | Voici donc, tout compté, ce que voua rapporteront vos 5,000 francs : 1* Abonnement belge, par jour fr. 1.50 • 2e Coupon de la frontière belge à la frontière française . » . » . 0.90 t 3* Frais de douane 0.60 b 4* Frais de pesage à la banque. . 1.25 i î Total fr. 4.25 r Donc : 26 fr. 25 moins 4 fr. 25, soit bé-î néfice net 22 francs et non 55 francs. Et encore, pour gagner 22 francs, il faut un oours très éleyé; or, on a vu des cours de 4 francs et même de 2 francs. Pour retirer ces pièces de la Banque de France, la Banque Nationale devra • payer 6 francs pour 1,000, soit le maxi-5 mum; le petit ira, lia y lui, n'aura reçu que le jrâaîin^Fr, fr. 25 pour ^ - i. ^ 1 mais faire grand mal; et si l'on doit " prendre des mesures," que ce soit contre s les gros banquiers qui, avec notre ar-3 gent, gagnent de l'or. » LA SUPPRESSION DU CHANGE s Un autoe lecteur pense que l'on pourrait supprimer le change, « qui fait tant de tort au commerce et qui ne profite qu'à une infime- minorité ». Comment? Par la fabrication de billets internationaux. Ces billets conserveraient partout leur valeur d'drigine et circuleraient librement; ils seraient taxés : 20 francs, à raison de 0.10 centimes; 50, à raison de 0.20; 100 francs, à raison de 0.30; 500 francs, à raison de 0.40; 1,000 francs, à raison de 0.50. Autrefois, les lettres étaient taxées à raison de 0.80 centimes et davantage; le port est réduit, aujourd'hui, à 0.10 et à 0.25 centimes. Pourquoi n'en serait-il pas de même de nos « bank-trotter »?' Telles sont, en raccourci, les différentes communications qui nous ont été faites. J. B. Un Complot contre M. Venizelos(?) Berlin, mercredi. — Suivant une dépêche d'Athènes, on aurait découvert à Saint-Pétersbourg une conjuration contre la vie de M. Venizelos. Plusieurs étudiants bulgares auraient conçu le plan de l'assassiner à son arrivée dans la capitale russe. La police russe en fit part à la police d'Athènes et les conjurés seraient arrêtés. A Saint-Pétersbourg, on prend des mesures d'extrême précaution pour l'arrivée de M. Venizelos. — Havas. UNE "AFFAiRE WILMART,, 3E3ST SXJISSE , Une Banque cantonale qui saute Berne, mercredi. — Les journaux suis-seS donnent les détails suivants sur l'arrestation de M. Stoffel, président de la Banque Nationale du Tessin, et sur celle de M. Bacilieri, directeur de la même banque : Mi- Stoffel avait déclaré, il y a quel-1 ques jours, à un journaliste, que le capital-actions de la banque n'existait déjà plus en 1890 et que les pertes, dès ce moment, étaient bien supérieures au ca-pital-actions. Cette déclaration fut très commentée et l'autorité judiciaire voulut s'assurer de son exactitude. En conséquence, M. Stoffel fut interrogé et c'est à la suite de cet interrogatoire qu'il a été incarcéré. M. Bacilieri a été également arrêté après avoir été entendu par le juge d'instruction. On s'attend à de nouvelles aiTestations pour aujourd'hui. Les membres du conseil d'administration et les reviseurs de la banque sont soumis à une étroite surveillance.Les journaux ajoutent que l'ambassadeur de Chine à Saint-Pétersbourg, qui vient chaque année passer ses vacances à Lugano, avait déposé à la Banque cantonale, qu'il prenait pour un établissement officiel, une somme de 200,000 francs. La banque avait converti cette somme en obligations. L'ambassadeur aurait adressé une protestation au conseil fédéral de Suisse. — Havas. NOUVEAU FEUILLETON - PARAITRA LUNDI - LES CRATÈRES MEURTRIERS DU JAPON LE PANORAMA DE LA VILLE DE KAGOSHIMA DÉVASTÉE PAR LA DERNIÈRE ÉRUPTION L'ascension des volcans semble tenter, de plus en plus, les excursionnistes téméraires, et il est des chercheurs qui furent même expérimenter et photographier les cratères. Cela ne va pas sans courir de grands dangers : car ces cratères ont leurs caprices. Ceux du Japon sont plus particulièrement coutumiers des éruptions inopinées.Outre le respeot religieux qu'ils inspirent aux hommes jaunes, ils leur donnent l'occasion d'admirer des spectacles uniques, et les sources chaudes qu'on y trouve n'en font pas le moindre attrait. Le bain" en plein air est une passion du Japonais. Au Japon, point n'est besoin de chercher longtemps des volcans. Ils abondent. L'Observatoire de Tokio en signale 165 indépendants, dont le plus connu est celui de Fujiyama, qui mesure 12,000 pieds. Mais il en est beaucoup d'autres. Volcans célèbres. - Eruptions fameuses L'Asama est surtout célèbre par la peur qu'il inspire. Les éruptions y sont quotidiennes, et la commission des tremblements de terre a prévenu les villages voisins de l'imminence d'une éruption sérieuse, semblable à celle de 1783, qui incendia d'immenses forêts, détourna le cours des fleuves et anéantit plusieurs villages sous une coulée de lave de six lieues. L'Oshima, l'île volcanique située à l'entrée de la baie de Tokio, possède un cratère conique, où l'on voit monter et descendre 1j niveau des laves ardentes. L'ATTENTAT SCOLAIRE LES ARTICLES DU PROJET POULLET DEVANT LACHÂMBRE SEANCE DU MERCREDI 28 JANVIER Elle est ouverte à 1 h. 45 sous la présidence de M. Schollaert. La chambre poursuit l'examen de l'article 23 de la loi scolaire, relatif à l'intervention de- provinces, les communes et l'Etat dans les charges des fournitures classiques. M. Poncelet demande au ministre de ne pas faire intervenir les provinces dans les charges des fournitures classiques. L'intervention de l'Etat et dés communes s'explique parfaitement, dit-il, mais on ne comprend réellement pas pourquoi on veut grever les budgets provinciaux d'une série de charges nouvelles. Au cas où l'honorable ministre ne pourrait se ralier à ma thèse, je lui proposerais de limiter tout au moins cette, intervention. L'orateur propose cet amendement: Ajouter à l'article: La dépense à charge des provinces ne pourra dépasser 4 centimes additionnels au principal des contributions directes. (Signé) Poncelet, du Bus de Warnaffe. M. Poullet déclare se rallier à l'amendement de M. Poncelet. Discours de M. Buyl M. Buyl. — J'ai démontré, à différentes reprises, que l'on cherche à alléger le budget ae l'Etat au détriment des communes et particulièrement de celui des provinces. Dans l'exposé des motifs, le ministre dit que cette intervention provinciale ne sera que de 1,839,000 trancs. Or, il résulte des recherches auxquelles je me suis livré, que cette charge dépas-sera de beaucoup la somme de 2 millions.Les administrations provinciales payeront donc 2 millions sans qu'elles aieni Le volcan de Sakurash'ma comme le mercure dans un tube barométrique.En 1912, une éruption effrayante obligea les habitants de la côte à fuir à toutes voiles vers la terre ferme. « Si tu n'as pas va Nikko, disent les Japonais, ne dis pas qu'une chose est magnifique. » C'est une chaîne d'anciens le moindre contrôle sur la destination de cette somme. Elles subsidieront des éco- attaques et de caloi^m^oc^euf l'enseignement laïc, contre les écoles « sans Dieu ». J'ai voulu apporter une preuve flagrante de cette campagne. Il s'agit d'un livre qui a été distribué aux élèves d'une école cléricale de Louvain, laquelle comptait dans son comité de direction M. Poullet, actuellement ministre. Voici quelques passages de ce livre. Us jettent un jour singulier sur la mentalité de nos adversaires: « Le fond de l'ouvrage que nous offrons aujourd'hui au public n'^st, malheureusement, pas une œuvre d'imagination. La plupart des faits qui- s'y trouvent rapportés sont ;«f.thentiques, et l'auteuï, bien loin de forcer les couleurs sombres du tableau, est plutôt resté en-deçà de la triste vérité. » Sans doute, nous ne voulons pas dire que, dans toutes les écoles dénommées « neutres » il se produise des faits semblables à ceux que nous relatons: il est encore, grâce à Dieu, des instituteurs qui ont souci de leur noble mission ei. qui ne pensent pas que, pour instruire les esprits, il soit nécessaire de fausser les consciences. Ce sont là, cependant, d'honorables, mais trop rares exceptions. » L'expérience est là, d'ailleurs, qui le démontre chaque jour et partout: les écoles sans Dieu sont plus ou moins des foyers de corruption, d'une immoralité plus ou moins couverte, mais révoltante; où la crainte, seule, maintient quelque apparence d'ordre; où l'enfant apprend à détester l'autorité du maître; où la patrie ne voit qu'une pépinière de futurs communards sans foi ni loi. » D'année en année, à mesure qu'un grand nombre d'écoles deviennent de plus en plus impies, la criminalité chez les tout jeunes gens ne fait qu'augmenter dans des proportions effrayantes. Est-ce- étonnant? Ne reconnaît-on pas l'arbre à son fruit? Que peut-on attendre de jeunes âmes élevées sans Dieu et livrées ainsi sans défense à toutes leurs passions? Inutile d'ajouter, messieurs, que, dans cet ouvrage, on se livre aussi à des calomnies sans nom contre la franc-maçonnerie. L'orateur lit un passage relatif à l'enterrement d'un franc-maçon. M. Poullet. — En quelle année ce livre a-t-il été distribué? M. Buyl. — En 1905. LE MEXIQUE A FEU ET A SANG , LES REBELLES INCENDIENT LES PUITS DE PÉTROLE volcans qui atteignent 8,000 pieds de hauteur; situés dans un district humide et pluvieux, ils sont couverts d'une végétation étonnante; un fleuve traverse ce merveilleux pays, où les lacs paisibles et les chutes de torrents sont innombrables. L'une de ces chutes, celle du Dai-jagawa, qui se jette du lac Chuzenji dans lun cratère éteint, a inspiré la plupart des artistes japonais. Les clubs d'ascensionnistes sont nombreux dans les provinces; moyennant une cotisation mensuelle insignifiante, le petit homme jau-îe s'offre, chaque année, un pèlerinage >riginal au pays des cratères. Le culte des volcans L'origine du culte que le Japonais foue aux volcans, remonte à la plus haute antiquité; on trouve des temples au pied de la plupart des cratères en activité.Nombreuses sont, au Japon, les régions où les traces^ profondes des éruptions ont une grandeur tragique, en présence de laquelle le spectateur reste confondu. ' Le volcan de Sakurashima, dont une éruption récente a causé des milliers de victimes, est situé dans la baie de Ko-goshima; il mesure 400 pieds de hauteur et un diamètre variant de 10 à 15 kilomètres.La lave roule du sommet jusqu'à la côte, mais avant la dernière catastrophe, rien ne caractérisait un cratère en activité.Le Sakurashima, disent les géologue», fera encore parler de lui. M. Poullet. — Dans quelle école? M. Buyl. — Dans une école clérical© rnv „ir" a «u .... I l ,._i. I|MMI" tement. ' * M. Wauwermans. — Quel est l'auteur de cet ouvrage. M. Buyl. — C'est un ouvrage anonyme.M. Hoyois. — Quelle plaisanterie! Voilà ùn livre qui n'a même pas d'auteur. Dieu sait d'où il est sorti... M. Wauwermans. — De Franoe, peut-être.M. Troclet. — Et à l'usage des élève® des écoles cléricales belges ! M. Buyl. — Je possède le nom et l'adresse de l'élève qui à reçu le livre comme prix. (Exclamations à gauche.) M. C. Huysmans. — Dès lors, le nom de l'éditeur importe peu. Le livre est là, on sait à qui et par qui il fut distribué. Cela suffit... M. Buyl poursuit la lecture des passages de l'ouvrage traitant des épreuves que l'on fait subir dans la franc-maçonnerie. Je prie M. le ministre de nou» dire, oui ou non, s'il approuve la distribution de livres semblables aux élèves des écoles publiques. Je lui demande si Jes provinces devront payer de pareils ouvrages. (Très bien à gauche.) Demandes d'interpellation M. le président. — Deux demandes d'interpellation sont parvenues au bu- . reau; la première émane de M. Troclet et s'adresse au ministre du Travail; elle est relative aux mesures qu'il compte prendre pour atténuer les rigueurs du chômage involontaire. Le deuxième est de M. Gielen et relative aux mesures à prendre en faveur des électeurs. (Rires.) Tous deux réclament l'urgence. Il y a déjà, à l'ordre du jour, trois interpella^ tions inscrites; nous ne pouvons leur en substituer d'autres. M. Gielen. — Si je tiens à saisir la Chambre de mon interpellation, c'est que j'ai la certitude que vous ne voudrez pas toucher aux candidats qui occupent la tête de liste. Et pour cause !... Mais je ne me laisserai pas faire. (Bravos ironiques.) L'interpellation que je propose doit primer toutes les autres, puisqu'elle touche à la souveraineté nationale. M. C. Huysmans. — Elle est même au-dessus de la loi scolaire. M. le président (vivement). — Cette question sera examinée plus tard. (Rires prolongés.) M. Daens. — Mon interpellation sur l'augmentation des salaires des ouvriers des chemins de fer figure à l'ordre du jour de la Chambre depuis une éternité, et il y a urgence que la Chambre con-• naisse la situation lamentable qui leur est faite. M. le président. — L'incident est cloo et nous passons au vote de l'article 2a. L'article 23 L'amendement Troclet est repoussé par assis et levés. On vote ensuite par appel nominal sur l'amendement Royer, qui demande d'indiquer la liste des manuels dans les états de paiement. Cette disposition est rejetée par 84 vois contre 54 et 2 abstentions. L'ensemble de l'article 23 eet adopté sans autres observations. (Voir suite en page 2) LE FEU A BOITSFORT Mardi soir, un incendie s'est déclaré chez M. le notaire G..., avenue Van Be-celaer, à Boitsfort. Le feu a pris dans une dépendance de la maison. L'alarme a_ été immédiatement donnée aux pompiers, qui sont accourus très rapidement sur les lieux. Après une demi-heure d'efforts, les flammes ont pu être éteintes. La partie supérieure de la dépendance a été détruite. Les dégâts sont assez impor-i tants. L'incendie doit être attribué à ua vice de construction de la cheminée*

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes