La dernière heure

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15 januari 1914
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s.n. 1914, 15 Januari. La dernière heure. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1r6n01178n/
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La Dernière Heure — N. 15. NEUVIEME ANNEE. * LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ JEUDI 15 JANVIER 1914 BDBEBBX: 9, me St-Pierre i bboxelles. bmxeli.es ABONNEMENTS province CII^ÎQ CEIVTimiES || ABONNEMENTS II SERVICES DE PUBLICITÉ En «main» : de 9 à 5 1/2. Jours fériés-, de 10 à midi. Fr. 1.00... UN MOIS . . Pour l'Etranger les pris do Bruxsllw, 1» port »n plan.n - ■ " .i - TROIS MOIS Fr 4 00 TOUTES LES SEMAI N ES c'ccls» pas d'abomiMneiit monraej. - Pour Bruxelles ln- Les annonces Ot réclames Sont reçues aux DnrOânX , \ Annonces et Abonnements 4370 ' » eloo! six MOIS. . »' sioo L'Édition Illustrée ( 16 pages) SSuS'- »n?ï du journal et,à 8 Place des Martyr», « télédh.u^ inin D.-,™ «<.13 nir.rf 8s7 1 » 12.00. . . un an . . . » 19.00 nom*.» ® centimes char,.d„abonné,. (1-étage), a Bruxelles. (Téléphone OS,). Successions bizarres Un grand journal'parisien mêle le ministre des finances, M. Cail-laux, à une affaire de succession aussi vague qu'embrouillée, l'affaire Prieu, du nom d'un colon français décédé au Brésil en des temps très lointains. Le seul point clair de cette histoire est que les ayants droit de cette succession (ceux que M. Cail-laux aurait soi-disant voulu dépouiller en leur prenant 80 % de l'héritage qu'il leur aurait fait délivrer), n'ont pas l'ombre de parenté, même éloignée, avec le De Cujus. C'est un syndicat de gens d'affaires quelconques, qui ont racheté les droits des descendants! Les bizarres négoces auxquels donnent lieu les héritages en ligne collatérale apparaissent ici dans toute leur beauté! Et cela survient au moment où l'attribution des millions du chansonnier Fragson prête également le flanc à d'étranges critiques. Le fameux chansonnier n'avait pour toute famille connue que son malheureux père, qui l'a assassiné. Héritera-t-il? Non. Le Gode civil, si grand protecteur qu'il soit des héritages, jusqu'aux limites les plus invraisemblables, n'ose pas aller jusque là : Un assassin n'hérite pas de sa victime. Alors? Pas de famille? Bon! Le ou les millions iront donc à l'Etat, dont ça fera diablement l'affaire, par ce temps d'extrême famine budgétaire. Les écus que le bon peuple de France lui avait donnés pour l'entendre, le bon chanteur les lui restitue en mourant. C'est parfait. Ah nonl Attendez : Le père de Fragson s'appelait Pot. Ce serait peu connaître l'esprit industrieux des généalogistes parisiens, que de croire qu'ils n'allaient pas tourner autour de ce Pot, et il serait bien extraordinaire qu'ils n'eussent pas trouvé d'autres Pot en France. Ils en ont trouvé, et par centaines. 'Mais le Pot, père de Fragsgn, était un Pot anglais? Qu'à cela ne tienne! Parmi tant de Pot, l'un n'aurait-il pas passé la Manche au cours des siècles? Si! Un Narcisse Pot, forgeron de Basse^Normandie, en remontant jusqu'à son grand'père, né en 1789, a vague souvenance qu'une cousine de cet aïeul partit en Angleterre, comme institutrice. A preuve : Ce membre de la famille Pot envoya longtemps, à une tante restée au pays, des pots de confiture. Puisque le père de Fragson est un Pot anglais, il est indubitablement un descendant de l'institutrice aux pots de confiture. Et voilà comme, en l'an de grâce 1914, un forgeron normand qui n'avait jamais ouï parler du chanteur Fragson, va se réveiller, par la grâce de la cousine d'un aïeul né en 1789, possesseur d'un ou deux millions qui ne lui auront coûté que l'honnête commission d'usage à payer aux généalogistes Certes, on voit bien des choses illogiques se passer à l'abri des lois religieuses, comme par exemple, en ce moment, le procès en annulation de mariage de M. Boni de Castellane contre Mu" Gould devant le tribunal de la Rote, à Rome, procès où, en dépit des enfants que les conjoints eurent ensemble, les juges ecclésiastiques disent tantôt oui, tantôt non sur la question de savoir si le mariage a eu lieu ! Mais la Justice civile devrait à sa propre majesté d'ignorer ces entorses casuistiques à l'équité des Lois. L'institution de l'héritage, quand elle est poussée à des absurdités telles que le cas Fragson, ne se justifie plus par aucun des arguments à l'aide desquels on la défend d'ordinaire contre la théorie des collectivistes. Elle justifierait ici la campagne de ceux qui demandent la suppression de l'héritage en ligne collatérale. Sortis de l'époux survivant, des ascendants ou descendants en ligne directe et, à la rigueur, des frères et sœurs vivant avec le défunt, si celui-ci n'a point fait de testament, ses biens devraient revenir à l'Etat. La succession ab intestat en ligne collatérale, loin d'être l'exécution supposée des volontés du mort, en est presque toujours la dérision. Cette dérision est immorale en elle-même, elle l'est surtout dans ses conséquences, qui sont d'enrichir subitement, stupidement et iniquement des gens qui n'ont rien fait pour mériter cette faveur du hasard. La fortune est admirable quand on l'a gagnée par soi-même. Elle est encore respectable quand on l'a héritée de l'affection des siens. Elle cesse d'être respectable quand elle tombe du ciel, elle représente un tort fait à la communauté de ses semblables, sans aucune contre-prestation. Elle est à abolir. La Justice y trouvera son compte, les finances de l'Etat aussi I Maurice de Waleffe, L'ABBE IEMIRE FÊTÉ PAR SES ÉLECTEURS CF. QUE DÎT LA PRESSE Hazebrouck, mecredi. — A l'occasion de l'élection à la vice-présidence de h Chambre de l'abbé Lemire, député d'Ha zebrouck, de nombreux habitants ont pa voisé leurs maisons. De nombreux télégrammes de félicita tions sont parvenus à l'abbé Lemire. Hazebrouck s'apprête à faire une grau diose et sympathique manifestation ei l'honneur du nouveau vice-président d< la Chambre, lors de son retour de Paris — Havas. LA PRESSE Paris, mercredi. — Tous les journaux commentent l'élection de l'abbé Lem:r< à la vice-présidence de la Chambre. Il; y voient surtout une manifestation d< sympathie à l'égard d'un honnête hom X/aJDioo Lemire me; mais ceux de droite reprochent v: vement à l'abbé de «'être prêté à un telle manifestation. On fait observer qu'une telle électio: ne s'était pas produite depuis plus d'u: siècle, c'est-à-dire au lendemain du 1 Brumaire, où l'abbé Grégoire fut appel à présider le corps législatif. On ajout que l'abbé présidera effectivement 1 Chambre, probablement la semaine prc chaine, et qu'il la présidera en soutan avec le manteau de cérémonie. — Ha vas. Un trio d'escrocs est condamné à Bruxelles Les juges de la 9* chambre correction nelle ont consacré une partie de leur au dience d'hier à l'examen des multiple préventions de faux et d'escroqueries dont avaient à répondre deux homme et une femme, les frères Emile et Pierr D..., et la maîtresse du premier, la fill Clémentine M. . Se donnant comme l'un de leurs prc ches parents qui porte le même nom d' famille qu'eux, mais un autre prénom garçon des plus honorable, employ dans une de nos grandes administration publiques, les frères D..., qu'accompa gnait souvent, fort élégamment _ vêtu et parée de bijoux qui ne furent jamai fjayés, qu'ils faisaient passer tantôt pou eur sœur ou poux la femme ou la fian cée de l'un d'eux, se présentaient dan certains magasins, où ils faisaient "ac quisition de différents objets que, pa contrat, signé du nom de leur parent ils s'engageaient à solder par paiement mensuels. C'est ainsi qu'ils se firent li vrer des pianos, des parures, etc.... D'au très fois, ils s'adressaient à des prêteur d'argent, lesquels, sur la foi des excel lents renseignements fournis sur 1 compte de leur homonyme, leur avan çaient quelques fonds... qui ne furent ja mais remboursés. Le parquet, assailli de plaintes, fit un descente au domicile des escrocs, avenu-de Laeken, à Jette-Saint-Pierre, où fu rent retrouvées quelques-unes des mar chandises extorquées à l'aide du procéd' que nous venons de signaler. Une seule pièce de l'immeuble, oeil-qui servait de salle de réception, étai meublée, mais luxueusement. C'est 1; que les dupes futures du trio étaient in troduites; les autres étaient vides; un» simple paillasse garnissait la chambr< à coucher ! Le tribunal, après avoir entendu M. I juge d'instruction Buydens et une tren taine de témoins, dépositions dont il ré suite que le montant des escroquerie commisc-s par les frères D... et leur com plice atteint environ 25,000 francs, a con damné Emile D... à un total de peine s'élevant à 85 mois de prison; Pierre i eu, pour sa part, 39 mois de la mêm« peine, et Clémentine M..., la seule qu n'était pas détenue préventivement, li mois,, sans que son arrestation immé diate, requise par le ministère public eut été ordonnée. Les Yols sur les Charrettes "Un vieux commissionnaire, employ i depuis de longues années par un repré sentant de commerce, M. C..., demeu rant à Charleroi, accompagné de celui-ci traînait mardi, vers la brune, une char rette à bras chargée de marchandises Boulevard du Midi, M. C... fit arrête-le véhicule devant le magasin d'un d' ses clients. Il constata qu'en cours d< route un audacieux rôdeur avait enlevi de la charrette un colis contenant de; paletots de dame pour une valeur d< 600 francs. Le préjudicié a avisé l'officier de po liçe Louage de la 2a division. POUR FAUSSER LE CORPS ÉLECTORAL LES TRUCSCLÉRICAUX SONT INNOMBRABLES PRESSION ET MOUCHARDISE I En vue des prochaines élections, les cléricaux tentent un effort ?wj considérable pour obtenir la ra^ ^ diation d'un grand nombre d'électeurs.i Leurs recensements Des listes, tenues par les associations, notent soigneusement les opinions, les relations, les obligations des inscrits, grâce au système des fiches dont nous avons publié plusieurs modèles. On se souvient que, sur ces cartes, on indique ■ non seulement le journal lu par l'intéressé, mais on cherche à savoir de qui il est le locataire, qui peut avoir de l'influence sur lui, s'il a des enfants et à quelle carrière il les destine, etc. Ce service, ayant donné tous les renseignements désirables sur les opinions de l'électeur en même temps que sur les moyens de pression et de séduction qui peuvent être mis en œuvre vis-à-vis de lui, les agents chargés de faire la revision des listes électorales, font aisément le tri de tous ceux qui votent mal. Alors, en bloc, on introduit des réclamations, quelques-unes plus ou moins justifiées, la plupart au hasard, avec l'espoir qu'une négligence de l'intéressé permettra de supprimer ses votes en tout ou en partie. Les réclamations sans scrnpule II nous revient que, dans certaines communes, des paquets de centaines d'exploits ont été signifiés ainsi. Les affirmations ne coûtent rien à ces beaux reviseurs. Bous prétexte que vous faites un voyage à l'étranger, on invoque que vous n'habitez plus la commune. D'autres fois, c'est sur le délai de résidence qu'on introduit la requête en radiation. Peur les commerçants, on leur impute une faillite imaginaire.. On n'en finirait pas d'énumérer tous les prétextes dont les cléricaux se contentent. La multiplication des voix sûres B Ils font flèches de tout bois, d'autre i part, pour multiplier les votes de leurs i dévoués. On prête de l'argent s'il le ? faut, pour bâtir l'immeuble qui don-I nera droit k un vote supplémentaire, i Ailleurs, c'est une propriété qu'on passe • au nom d'un serviteur fidèle. Enfin, de 1 profonds calculateurs n'hésitent pas à établir à quel moment un moine devra changer de domicile pour arriver à voter tous les deux ans poux la Chambre. Dédié au XXXI , On se souvient du coup d'audace qui ) écarta des urnes une foule d'électeurs anticléricaux de l'arrondissement de Soignies, lors des élections de 1912. A nos amis de veiller à se protéger contre ces actes de véritable banditisme politique.Ce tableau des mœurs électorales qui fleurissent sous le régime plural est à méditer par les membres de la commission des XXXI. Peut-être cela les engagera-t-il à descendre enfin de leurs nuages et à comprendre quelle urgence il y a à modifier pareil système dans un pays où la majorité parlementaire ne repose que sur une majorité électorale de soixante mille voix. La Crise bulgare amène la Dissolution du Sobranié Sofia, mardi. — Cet après-midi, au cours de la séance du Sobranié, le chef des démocrates, M. Malinoff, s'est prononcé pour la formation d'un ministère de coalition, et a expliqué les raisons qui l'ont empêché d'entrer dans le cabinet actuel, ainsi que celles qui, pendant la crise, ont mis obstacle à la constitution d'un grand ministère. 3 M. Ghenadieff, chef du parti stambou-t liste, est venu rectifier certaines des allé-i gâtions de M. Malinoff. Il a fait ensuite l'exposé, écouté avec une attention soutenue, des événements qui précédèrent. Il a rappelé les efforts faits en vain par M. Malinoff, pour constituer un grand ministère, puis pour former un cabinet libéral, à une heure où le danger était extrême. L'orateur a ensuite rappelé la déclaration faite par M. Daneff au conseil de la couronne, et a montré cet homme d'Etat admettant l'échec complet de sa politique et donnant sa démission. Il a ajouté que M. Daneff lui-même avait reconnu ce fait. Après une séance de neuf heures, au ) cours de laquelle les orateurs des autres . groupes de l'opposition ont déclaré <jue, pour des motifs divers, ils se refusaient a voter les deux douzièmes provisoires demandés par le gouvernement, M. Ra-doslavoff a lu, à minuit, un ukase or-i donnant la dissolution du Sobranié, « en > raison de l'inaptitude de cette Chambre à travailler ». — Havas. 3 _ : Une Mme du Yerglas La nuit de mardi à mercredi, M. Ca-5 mille Lesire, garçon de café, demeurant ; rue Philippe-de-Champagne, 34, sa be-; sogne finie, retournait chez lui, lorsque, s arrivé à proximité de sa demeure, n ) glissa sur le verglas et tomba. Il a été transporté à l'hôpital-Saint- Pierre, atteint d'une fracture de la jambe et blessé gravement à la tête. A LA Commission des XXXI M. Waxweiler commence la critique des systèmes antérieurement développé! La Commission dea XXXI a tenu un nouvelle réunion mercredi. Au début, 1 comte t'Kint de Roodenbeke, président présente les excusas de MM. Vandervel de, Wiener et Pa^tur, et annonce qu> M. Orban publiera une note explicatlv détaillée sur le sjstème électoral qu'il , développé précédemment. La Commission entend la suite de 1 communication de M. Prins, sur l'orga nisation du suffrage communal. M. Prins, abordant la dernière parti de son exposé, insiste tout d'abord su les grands avantages fournis, au poin de vue communal, paT le classement prc fessionnel des électeurs. Le S. U. orga nique s'oppose à toute dictature. Il faci lite le choix de mandataires compétents et par la formation de groupements prc fessionnels, il permet ae réfléter la vi économique de la' commune; de plus l'aspect statistique du problème électc ral montre, que dans nombre de con: munes, le S. U. pur et simple aboutit la domination exclusive d'une classe su les autres et encore à la suprématie d la partie la moins inexpérimentée d cette seule classe. M. Prins explique que l'expérienc d'un S. U. organisé en groupements prc fessionnels a été,, tentée et existe à \'é tranger, notamment en Saxe; il cit l'exemple des villes de Dresde et de Ken: mitz, où la population électorale est d: visée en catégories professionnelles. En fait, le but de la réforme électoral communale doit être de conserver à no communes belges leur autonomie et d leur assurer de3 administrations qui d< meurent à la hauteur des exigences a< tu elles. Ces desiderata pourront se ré* liser par le classement des électeurs e groupements professionnels et par l'inî titution de commissions spéciales ac jointes à l'administration communale. M. Waxweiler développe la premièi partie de son exposé du problème qu selon lui, domine toute la question de 1 réforme électorale; à savoir : le problèm de la bonne administration des grand* communes. Se plaçant à ce point de vu< il a d'abord analysé, d'après les statu tiques, le système électoral actuel, et a montré que, tout en ne pouvant pas s iustiifier par des arguments raisonnable* 'le vote plural n'apporte pas les garanti* nécessaires. , ■ Passant à l'examen dea autres systi mes proposés vommission, M. Wa: TFfiilcr a tk Codifier aie- ^îS^5lt?jrfW«nî,,"ét qw, dès lors, ils n'ai porteraient pas davantage les garanti* attendues. En somme, ce n'est pas dar des arrangements du corps électoral qu' faut chercher les garanties de bonne ge tion, c'est dans l'administration ell< même. M. Waxweiler exposera, dans la séanc prochaine, comment, à cet égard, la 1 gislation communale belge fournit 1< bases de diverses mesures pratiques, < il étudiera ensuite la réforme électoral proprement dite. Sévères Sanctions Sébastopol, mardi. — Le conseil c guerre naval, statuant dans l'affaire d croiseur « Ouralez », qui a subi dernii rement de graves avaries, a condamné ! capitaine Berk à quitter le service et ' timonier Gorbatzky à une peine de tro: TTxx meeting de tra LA CHAMBRE REPREND LE DÉBAT SCOLAIRE SEANCE DU MERCREDI 14 JANVIEI Elle est ouverte .è 2 heures, sous U présidence de M. Schollaert. Motion d'ordre M. Giroul. — J'insiste pour que 1< ministre de la justice hâte l'examen d< la loi sur l'augmentation des traite' ments de la magistrature. On a tou arrêté pour continuer la discussion d< cette néfaste loi scolaire. (Très bien! è gauche.) La loi scolaire La Chambre continue ensuite l'exa men de l'article 15 du projet scolaire. Discours de M. Demblon M. Demblon poursuit son discours, in Chambre ait le contrôle des écoles aux quelles l'Etat accorde des subsides. Pou: cela, il est nécessaire de connaître le: directions de ces écoles. Nous défendon: les prolétaires de tous les partis, c'es pourquoi nous voulons que les intérêt: des instituteurs laïcs soient sauvegardés car, avec les dispositions prévues dan: Je projet, ils seront impuissants dans h lutte contre les religieux. (Très bien ! i gauche.) Poursuite contre un député La commission chargée de statuer su; la demande d'autorisation de poursuite contre le député Bologne, dépose les con cl usions de son rapport qui, è. l'unani mité, décide d'autoriser les poursuites. Reprise du débat M. Royer M. Royer s'attache à démontrer qu-les termes de son amendement, en verti .-v-SLilleuurs indigènes duquel les personnes composant la direction d'une école adoptable seront se i lidairement tenues dû paiement du tTai tement des membres au personnel, n( sont pas une mesure vexatoire, contrai rement à ce que prétend le ministre. M. Pou Met. — Vous donnez une inter pellation fausse à mes paroles. M. Royer. — Ne cherchez pas à vou< échapper. Je prétends que vos garanties ' ne sont pas satisfaisantes, et que vous ouvrez une porte à une série d'abus des ' plus graves. L'orateur donne lecture de nombreux documents pour établir que les direc tions des écoles libres tronquent sciem ; ment des documents pour obtenir de* ' majorations de subsides. On s'est Livré à une véritable escro ' querie, dit-il, car on a touché des som 1 mes de beaucoup supérieures à celles qu étaient réellement dues. M. Pou II et. — Cela ne regarde pas moi département. Il s'agit d'écoles subad diée3 par le département de l'industrie et du travail. M. Royer.— J'insiste depuis longtemps auprès de M. Hubert pour qu'il s'expli que. • ment a pour'but de combattre l'enva i hissement de la main-morte. (Longs ap ; plaudissements à gauche.) ^ Fait personnel : M. Buyl. — A la séance de vendred dernier, j'ai donné lecture d'un écrit qu avait été envoyé à une dame, sœur d'uni religieuse, gravement malade, par le su périeur du couvent. Ainsi que je vous l'ai dit, la photogra phie de cet écrit m'a été transmise pa : un grand philanthrope avec une lettn 5 d'accompagnement dont voici la traduc ' tion: « Monsieur Buyl, Je crois bien faire en vous envoyan une couple de documents qui jettent ui jour sombre 6ur l'état d'âme de certain, congréganistes et que vous pourrez em î ployer utilement, à un moment donné i contre nos adversaires. Le premier de ces documents est un écri 1 du supérieur du couvent de... et lo Becond es la copie d'une lettre du môme. Les deux piè l ces ont été envoyées naguère à un certain... . fonctionnaire catholique. I Voici dont il s'agit: Au couvent en question se trouvait h sœur do Mme X... Cette religieuse était trè sérieusement malade et supplia sa sœur di lui rendre de tempa en temps une visite. Vous verres ce que le supérieur pense di ces visites. Par considération pour M. X.., 1e mari de la dame, on autorise une visite Et que dites-vous du principe mis en avan et formulé ainsi: « Celui qui ne hait par ses parents, frères sœur6, ne peut Être 1e disciple de Dieu. » Ces deux doouments m'on été donnés Ja dis par le frère de sœur..., qui est libéral. tii tous les utilisez, je vous demanderai d< no citer ni les noms ni les localités, alli d'éviter des persécutions. Messieurs, vous connaissez le texte d< l'écrit du provincial. J'en rappelle la traduction: Le provincial do... salue respectueusemen Mme X... ot lui fait savoir qu'il consent i ce qu'elle rende visite à sa sœur X..., le 2 novembre..; cela par respect pour son mari La visite suivante pourra alors être reculé d'autant plus, car je suis convaincu devan Dieu que de nombreuses visites ne font pa de bien à l'àme d'une religieuse, même i une religieuse malade... Je sais bien çue le cœur d'une sœur parL autrement; mais la parole de Dieu reste iné branlable et ne périra jamais. « Colui qui m hait pas ses parents, ses frères et ses Bœurs ne peut pas être mon disciple. » A ce moment de ma lecture, j'ai ét< interrompu par plusieurs membres de li droite, qui m'ont accusé de travesti: odieusement les textes de l'Evangile. M. Daens a affirmé que c'était un< fausse citation. M. Mahieu, dont on ignorait la com pétence en la matière, a déclaré que li provincial d'un couvent ne pouvait avoi: dénaturé à ce point le véritable texte d< l'Evangile, qui est: « die zyne ouder: verlaat ». et non : « die zyne ouder: haat », comme si l'Evangile avait èU rédigé en flamand! M. Lefebvre m'a reproché de ne pa: être fort comme traducteur. M. Nobels a protesté avec indignatior en ajoutant: « J'ai deux enfants dans le; ordres et on leur tiendrait un pareil lan gage. Jamais de la vie ! » M. Borboux a signalé à la réprobatioi du pays « ces attaques exagérées ». E tous les membres de la droite ont souli gné de nombreux « très bien », ces pro testations énergiques. (Voir suite en page 2) Audacieux vol dans un garage Pendant la nuit de mercredi, des mal faiteurs se sont introduits à l'aide d'ef fraction dans un garage installé rue Jo saphat à Schaerbeek. Ils ont fait main basse sur plusieuri pneus, des chambres à air et une quan tité d'outils, valant environ mille francs Les voleurs ont dû se servir d'un véhi cule quelconque pour transporter le m butin. Plainte & été portée à la police. EST-CE UN ATTENTAT POLITIQUE ? Une notabilité ottomane attaquée à son domicile, à Paris Pinis, mercredi. — Ce matin, un in-connu se présentait au domicile de Chéri# pacha, 115, rue de la Pompe, à Pas-sy, et demandait au valet de chambre, Ismaïl Hakki, âgé de 37 ans, de faire parvenir une lettre d'audience au général. Le valet de chambre fit remarquer au visiteur que son maître -ne recevait pas à cette heure matinale. Aussitôt, l'inconnu tira un coup de revolver sur Ismaïl Hakki, qui s'affaissa. Plusieurs domestiques accoururent et tirèrent à leur tour plusieurs coups de feu. Attiré par le bru.it des détonations, M. Salil, gendre de Cheriff pacha, abattit d'yn coup de revolver l'assassin, qui fut tué sur le coup. Cheriff pacha est l'un des chefs du parti radical de Turquie. Il a été condamné à mort en Turquie. Il a été ambassadeur de Turquie à Stockholm. — Havas. LES DETAILS DU DRAME LE RECIT DE CHERIFF PACHA Paris, mercredi (après-midi). — Le meurtrier, actuellement encore étendu dans l'antichamre de l'appartement occupé par le général, ne porte aucun papier sur lui. Il avait dans ses poches une somme de 235 francs, un chapelet d'ambre et un Coran. Il avait, en outre, uno lettre à l'adresse du général Cheriff pacha. Cette lettre, ouverte, ne contenait que du napier blanc. Par contre, il était armé ae deux revolvers et d'un poignard. Voici, d'après le général, comment s'est produit l'attentat: « Je me trouvais dans la salle de bain, dit-il, lorsque le timbre électrique de mon appartement retentit. Mon valet de chambre, Ismaïl Hakki, qui est depuis 23 ans à mon service, alla ouvrir. Il se trouva en présence d'un homme grand, le visage complètement rasé, très correctement vêtu, qui insista pour me voir. Il était, disait-iJ, porteur d'une lettre qu'il devait me remettre personnellement et émanait d'une personne habitant Salonique. Le valet de chambre chercha à l'évincer, mais il voulut pas partir. Sortant subitement un revolver de sa poche, il le braqua sur mon domestique et lui tira, à bout portant, plusieurs balles en pleine poitrine. LE GENDRE ARRIVE, RIPOSTE ET TUE Quoique blessé, Ismaïl Hakki se saisit du revolver qu'il portait toujours sur , lui et risposta. Ses coups de feu ne por- ■ Chayce'iant, il s'abattit frea- A- ce mofne^r survint mon^gendre S» lih bey, attiré par les coups'de feu. Mon v « • domestique eut encore la force de lui passer l'arme dont il s'était servi. Mon gendre marcha aussitôt sur le meurtrier, mais ce dernier tira dans sa direction deux coups de feu. i Mon gendre riposta en tirant les deux 1 balles qui restaient dans le barillet de 5 son arme, mais qui se perdirent dans " les boiseries de l'antichambre. Il battit alors en retraite pour aller chercher l'ar- ■ me de ma femme, la princesse Eminé • d'Egypte. Le meurtrier profita de oette » absence pour recharger son arme. Ma • femme était aussi aocourue. Le meurtrier lui porta un coup de poing en plein visage la faisant tomber à terre. ^ Mon gendre revenait à ce moment, j ce qui fit reculer l'agresseur. j Ma femme alla donner l'alarme chei . le concierge. , Le meurtrier, du fond de l'anticham-bre, fit feu ànouveau sur mon gendre^ t mais celui-ci tira un coup de revolver, - qui traversa la tête de part en part, la " balle ayant pénétré à la base du nez. ' Le meurtrier tomba sans proférer un cri. Le linge du meurtrier ne porte au- • cune marque. Ses vêtements. sont de , très bonne coupe. Il paraît appartenir à la classe aisée de la société turque. ' Cheriff pacha ajoute: Lorsque je vins | à mon tour voir ce qui se passait, i meurtrier était mort. Il s'agit, probablement d'une vengeance politique. » ■ — Havas. LE MEXIQUE EN FAILLITE New-York, mercredi. — Une dépêche de Mexico dit que la suspension du pale-t ment des intérêts de la dette nationale i1 a été conseillée au général H'uerta ' un représentant des banquiers «dST* > péens. Reuter. i i —■» ; Une bonbonne d'hydrogène fait explosion l. [De notre Correspondant.] Rotterdam, mercredi : Une bonbonne s en fonte contenant de l'hvdrogène et mesurant deux mètres, a éclaté sur le bord d'un des quais de la Meuse. L'explosion | fut formidable; on l'entendit par toute [ la ville. Un ouvrier a été tué. Son corps, déchiqueté, a été lancé au sommet l'un ' arbre, où les sanglants lambeaux sont | restés accrochés. Huit personnes ont été ; blessées. Les cinquante-six maisons du « Maaa Rade », ainsi que les habitations du voi-! sinage, ont eu leurs vitres brisées. Les vitriers font prime, car il fait froid ici ! et l'on a hâte de réparer ces dégâts. ( La bonbonne avait une pression de 200 . atmosphères. ! EMPOISONNÉE Depuis hier seulement, M. B..., demeurant rue de la Poste, 130, à Schaerbeek, avait engagé une jeune servante, Mlle Blondine Demismacker, âgée de 22 ans. Mercredi matin, vers 8 h. 1/2, comme il n'avait pas encore aperçu sa nouvelle domestique, M. B.,. alla s enquérir d'elle. En pénétrant dans la chambre, il trouva la ieune fille étendue sans vie ■ dans son lit. Un médecin fut appelé d'urgence, mais il ne put que constater i la mort, qui remontait même à>plusieurs heures déjà. La pauvre fille s'était em-, poisonnée. Dans une lettre trouvée en evidence sur la table, la désespérée explique qu'elle se tue par chagrin d'amour. Le cadavre a été transnorté a* dépôt mortuaire. . y,.

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1906 tot onbepaald.

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