La dernière heure

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s.n. 1914, 03 Mei. La dernière heure. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1r6n01172s/
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j SEUL JOURNAL BELGE I ayant fait contrôler et certifier par expert* comptables assermenté» près des tribunaux, les tirages quotidiens I et moyens de ses numéros payants. Constat i PAR JOUR: 125,922 NUMÉROS = La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGf, LE MIEUX RENSEIGNÉ ABONNEMENTS •ftUXXLLM rtOTCBCS F*. 1.00. UN MOIS. .. • S.00. TROIS MOIS ft. 4.00 • 6.00. . SIX MOIS . , * 6.00 • 12.00. UN AN. . • • • 16.00 Powr Pétranger Im prix é• BraeDeft. U pori Mi plas. 11 n'exi«te pu d'abonnement mensacl | — Pow Bruxelles indiquer, on »'abonn*nt. ■■ $ l'on dkin recevoir l'édition da «oir ou celle du S matin. — Le* frai» do recouvrement aect A jj U obarce de* abonné* N* 123 NEUVIÈME ANNÉE DIMANCHE 3 N|AI 1914 CINQ CENTIMES LE MIROIR A L'ÉCOLl Les temps changent. Quand nous étions écoliers, les professeurs punissaient les élèves qui sortaient en classe des miroirs, soit pour s'en amuser, en projetant les rayons du soleil, soit pour contempler le premier duvet de moustache que la puberté faisait végéter sous le nez. Or, le miroir proscrit jadis comme un objet d'indiscipline et de distraction pour les élèves est entré dans les écoles comme utile instrumént d'enseignement et plus spécialement de culture phonétique. C'est ainsi que dans plusieurs collèges d'Angleterre, il est loisible de voir un professeur de français, pour apprendre à ses élèves à parler correctement cette langue — très difficile pour eux — leur faire faire obligatoirement, dans des glaces pédagogiques, des exercices de prononciation. Les élèves suivent, la glace à la main, la leçon du maître qui leur indique successivement sur le tableau les diverses façons dont il convient d'entr'ouvrir les lèvres et de placer la langue pour exprimer le son d'une voyelle française accentuée ou non. Cette nouvelle méthode pour enseigner le français vaut d'être signalée. Si en anglais la grammaire est des plus simples, la prononciation est des plus compliquées : chaque voyelle se traduit souvent par plusieurs sons différents et plusieurs lettres sont à la fois voyelles et consonnes. fl n'en est pas de même en français, où chaque caractère, à de rares exceptions près, répond à un son spécial et unique. Et c'est cette simplicité du français, par opposi-lion aux complications de la langue anglaise, qui fait que l'écolier anglais est un peu désorienté, d'au-lant qu'il n'a pas, en général, s l'oreille musicale ». Il lui faut faire un effort pour accomplir ou pour imiter un son qui n'existe pas dans sa langue, ou pour saisir la nuance qui différencie deux sons analogues. Aussi un professeur de la Gram-mar School, de Tottenham, à Londres, a-t-il eu l'idée de faire établir une série de cartes phonétiques sur lesquelles l'élève voit, par des dessins et des diagrammes, comment il faut ouvrir la bouche el placer la langue pour prononcer Selle ou telle voyelle. La série comprend deux cartes pour l'a (ouvert ou fermé), trois pour l'e, une pour l'i, deux pour l'o et ainsi de suite. Chaque élève, muni de sa glace, vient se placer à tour de rôle devant une carie et s'efforce, en observant le diagramme et le dessin, de donner à ses lèvres la position correcte pour prononcer convenablement.Cette façon d'apprendre une lan gue semble, de prime abord, bien compliquée et l'on pourrail ttimnnfiar nu'elle uiésente encorÉ wwpsssp résultats obtenus depuis deux ms. Les élèves arrivent ainsi à life le français avec l'intonation 'juste au bout d'un Sn, alors que dans les écoles où ce système n'est pas employé, la plupart des élèves, à la Tin de leurs études, le prononcent d'une façon qui laisse beaucoup à désirer. Le système a donc du bon. Serait-il susceptible d'être introduit dans les écoles pour l'enseignement de l'anglais ou des autres langues? La chose paraît certaine, cependant les difficultés variant d'une langue à l'autre, d'autres diagrammes et d'autres dessins pourraient être établis, mais pourraient, en tout cas, rendre de grands services dans l'enseignement de la prononciation si essentielle dans l'enseignement linguistique. Ce qu'il importe d'ajouter, c'est que bien des innovations ont été réalisées dans l'enseignement direct des langues étrangères qui ne sont pas moins audacieuses, et les écoliers que nous fûmes, il y a quelques lustres, auraient été bien surpris si on leur avait dit que plus tard la classe qu'ils occupaient et où ils se faisaient imposer des pensums pour une insuffisante immobilité, serait transformée un jour, en boucherie, en foire, en gare, en musée, pour les besoins d'un enseignement concret des mots et des expressions par les réalités et par l'action. A B Les Chemins de fer russes Saint-Pétersbourg, vendredi. — Le ministre des voies et communications a déposé, au conseil des ministres, une demande de crédits supplémentaires de 16 millions de roubles pour l'achèvement des travaux des sections centrales du chemin de fer de l'Amour, et «ne seconde demande de crédits complémentaires de 3 millions de roubles pour l'exécution de travaux de complément, non prévus dans le projet, pour cette même partie de-la ligne. — Havas. EXPLOITS DE BRUTES Un ouvrier, Mathieu V..., âgé de 28 aOs, marié et père de famille, habitant le hameau du Marais, à Pamel-lez-Nino-ve, se rendait vers 4 heures du matin, le 12 février dernier, vers l'arrêt du tram qu'il comptait prendre pour retourner à son travail. Sur la route, en pleine obscurité, il fut tout à coup attaqué par deux individus qui le frappèrent à coups redoublés à l'aide d'un manche d'outil et d'un gourdin ; le malheureux laissé sans connaissance sur le sol fut, quelque temps après, secouru par des passants; il avait le crâne fracturé et était en dan'ger de mort. Il put cependant désigner ses agresseurs, les nommés Alphonse Stevens et Arthur Bellin, âgés tous deux de 21 ans, qui, depuis longtemps, lui en voulaient. Ôes deux individus, arrêtés sur l'ordre du Parquet de Bruxelles, poursuivis pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité partielle, mais permanente de travail à leur victime qui, aux dires des médecins, ne sera jamais complètement rétablie, ont comparu hier devant le tribunal correctionnel qui a condamné Stevens à trois ans de prison et son complioe Bellin à deux ans de la même neiria. 'LA S'Keé?* /ç L'INDISCIPLINE A LA MODE CLÉRICALE SILENCE DANS LES RANGS CHANGEZ VOTRE MENTALITÉ! 1 L'organe du ministère de la guer-re n'est pas content de notre IJ7H corps d'officiers. Il ne manque * pas une occasion de collectionner les preuves de leur mauvais état d'esprit.Ces messieurs, en effet, ont le premier tort de ne pas être tous cléricaux, et le second de ne pas être en admiration devant tout ce que fait M. De-broqueville pour désorganiser l'armée, et notamment de la nouvelle application des règles de l'avancement. La presse cléricale a, maintes fois, démontré à sa façon, que l'esprit de discipline est inséparable des convictions religieuses catholiques. Il en résulte que tout ce qui n'est pas catholique devrait logiquement être expulsé de l'armée. Jusqu'à présent, cependant, on n'a essayé d'appliquer cette belle théorie qu'aux officiers. Le principal moyen employé pour écarter les officiers non soumis au Tiers-Ordre, a été inventé par M. Debroqueville; c'est la réforme des règles de l'avancement. Le système consiste à vexer, à froisser et à léser dans leurs intérêts lés officiers mal notés par l'aumônier,afin de. les dégoûter du service, en leur montrant qu'ils ne doivent attendre ni avancement, ni équité. Malheureusement, tout le monde ne se résigne pas à accepter les coups du ministre de la guerre, et à quitter l'armée. Beaucoup aiment leur carrière et veulent la poursuivre; ils aiment leur pays et ne peuvent arriver à se convaincre qu'il n'y aura plus, pour eux, ni droit, ni justice. De là, les protestations. L'officieux reconnaît qu'elles sont unanimes, et que personne n'ose tenir tête à ceux qui dénoncent l'arbitraire ministériel. Cela ne peut durer. Aussi, s'empres-se-t-il d'avertir les intéressés que c le pouvoir, conscient des responsabilités qui lui incombent, n'a d'autre alternative que d'imposer son autorité ou d'abdiquer. > c La mentalité, dit-on, doit changer. Le temps et la persévérance seuls parviendront à la modifier. » Cela se comprend: quand tous les officiers seront devenus cléricaux, l'organe de M. Debroqueville sera content d'eux. «y «g. ♦ * DEMANDEZ PARTOUT LA DERNIÈRE HEURE ILLUSTRÉE ♦ 16 Pagee — 6 Centime*. -f tl ♦ ♦♦♦♦♦♦ MHMMtMMMM Wf » vab,*» *1*** »*■»?' W*8«V f LA RÉSISTANCE LA RÉVOLUTIQrv ÉPIROTE CHAUFFE VA S'AGGRAVANT A ST-DOMINGUE L'AUI I Al 1UN A UURAZZO Durazzo, samedi. — D'après des télégrammes parvenus au gouvernement, Kolonia aurait été pris par' les Epirotes rebelles qui disposent de nombreux canons et mitrailleuses. La gendarmerie étant partie de Kolonia pour se rendre à Koritza, dans le but de renforcer la garnison, Kolonia n'avait qu'une petite garnison <^ui n'a pu résister à l'assaut. Des télégrammes parvenus dans l'après-midi au siège du commandant de la gendarmerie, ahnono at que les rebellés, après avoir pris itjionia, auraient assassiné dés femmes et tles enfants et mis le feu à la ville. On dit que les rebelles continuent, leur marche en avant. La nouvelle a produit ici «une vive agitation. Des cortèges fcnt parcouru les rues de la ville en signe de protestation. Des discours patriotiques ont été prononcés dans lesquels on a protesté violemment contre ces événements; Des cris ont été proférés contre la Grèce. On annonce pour demain un grand meeting de protestation contre les cruautés exercées sur les Albanais, -r- Havas. Chute mortelle d'un Ouvrier Samedi matin, un ouvrier menuisier, Maurice D..., âgé de 26 ans, demeurant rue des Fontaines, à Wavre, a été vieti-I me d'un grave accident, qui met sa vie en danger. M. D... travaillait sur une grue électrique, quai des Steamers, lorsque soudain, par suite d'un faux pas, il perdit l'équilibre et vint s'abattre comme une masse sur les pavés du quai, où il s'est fracturé le crâne. Il a été transporté, dans un état désespéré, à l'hôpital Saint-Jean. LA DOUMA D'EMPIRE SERA-T-ELLE DISSOUTE ? Saint-Pétersbourg, samedi. — Lors de l'arrivée au pouvoir de M. Gomery-kine, le . bruit avait couru assez timidement, d'ailleurs, de la possibilité de la ^solution de la Douma, mais, devant le3 intentions manifestées peu après par le gouvernement, de collaborer avec la Chambre, Ja situation politique avait paru sej raffermir, quoique d'aucuns se soient j demandé ce qu'il adviendrait si cette collaboration restait vaine, comme par fie passé. Les bruits pessimistes qui se répandent à nouveau aujourd'hui tendent à représenter l'exist|ncé du Parlement leur méeontentemeh; contre la politi- ia C ) pJB g " actuei-/ r ement à un creptrté pour -un de ses ^jurs, quelques groupes d'opposition seraient résolus à. faire de l'obstruction îu vote de certains crédits au cours ie la discussion du budget. D'après les journaux, il serait pos-îible que, dans ce cas, le gouvernement ïut recours à la dissolution pour provoquer l'élection d'une- nouvelle chambre plus favorable. -- Reuter. i H. Caillaux veut se battre Paris, samedi. — M. Joseph Caillaux a adressé à M. d'Aillières, qui a été son concurrent aux élections de Mamers, deux témoins, MM. le général Dalstein et Ceccaldi. M. Caillaux reproche à M. d'Aillières d'avoir, dans une affiche, insulté les électeurs de Mamers en disant que ses propres électeurs s'étaient refusés de se faire les complices d'un crime et à se solidariser avec un ministre compromis avec un escroc. — Havas. LES TEMOINS Paris, samedi. — La « Liberté » (2* édition), dit que M. D'Aillieres a constitué comme témoin le duc de Doudauville et le comte Ferry de Ludre, député de Meurthe-et-Moselle.Les témoins se réuniront ce soir. — Havas. Les Finances des Etats-Unis Washington, vendredi. — Pendant le mois écoulé, la Dette publique a diminué de 1,040,000 dollars. L'encaisse du Trésor public s'élève à 2,010,500,000 dollars. i Washington, samedi. — Des radioté é- légrammes de la canonnière « Petrel : t, annoncent que depuis une semaine le: *s révolutionnaires ont repris une vigou a- reuse attaque contre Puerto Plata dan: ie la République Dominicaine. re Le gouverneur et le commandant d( la la forteresse soutiennent la lutte contn te le président Bordas. Celui-ci se trouve t. dans une situation critique. Sa ligne a- de retraite vers San Diego aurait été ie coupée et il tente de se sauver par 1g e- mer. it Une canonnière a bombardé îa ville ît Le consul britannique aurait été griè e- vément blessé par un obus, qui a dé- t. truit s'a maison. i- Les résidents français ont envoyé un ?s appel à Paris, pour demander qu'on i. assure leur protection. Le consul des Etats-Unis dit que les étrangers sont }- sains et saufs. — Reuter. is ^ Un DRAME SANGLANT ENTEE INSTITUTEURS SEÎZE COUPS DE COUTEAU Lt i- e Ellwangen (Wurtemberg), samedi. — A la suite d'une querelle ayant commencé au cabaret entre' l'instituteur Kienzler, i- âgé de 60 ans, et son subordonné, l'insti-;t tuteur-adjoint Kirchmeier, âgé de 20 ans, e celui-ci tira sur lui plusieurs coups de t revolver sans l'atteindre, mais l'ayant suivi dans sa maison, il s'empara d'un couteau et le frappa seize fois au ventre et au corps et une fois au bras. Cette dernière blessure est la plus gra-n ve parce qu'une artère a été tranchée. * La victime a été relevée sans connaissance et dans un état désespéré quelques heures après. L'assassin a pris la fuite et n'a pu jusqu'ici être rejoint. — Havas. ; AVANT LES BALLOTTAGES ; UNE RÉUNION MOUVEMENTÉE Paris, vendredi. — La Fédération ra- 2 dicale de la Seine s'est réunie, ce soir, } pour examiner les décisions à prendre t en vue du scrutin de ballottage. La réunion a eu lieu dans le p. os grand tumulte. Toutefois, malgré les i contestations qui se sont élevées, la Fé-t dération a approuvé un certain nombre 3 de désistements de candidats radicaux . en faveur de socialistes unifiés plus fa-, vorisés. ne • -•» u'-,"" , jv 1, Igj 'wtâSSrëu3s? et, a i,Ti. tàoflie, des invectives et même des coups furent échangés entre les membres de la Fédération. — Havas. LES RESULTATS PRECIS DU PREMIER TOUR Paris, samedi. — Il est possible de donner aujourd'hui le résultat définitif du premier tour de scrutin des élections législatives, toutes rectifications ayant été faites et les commissions de recensement s'étant prononcées. Ont été élus: conservateurs, 32 ; action libérale, 27; républicains progressistes, 54; républicains de gauche, 52; républicains radicaux, 27; radicaux socialistes, il; radicaux socialistes unifiés, 89; républicains socialistes, 17 ; socialistes unifiés, 40. Total : 349. Dans la 2® circonscription de la Martinique, le résultat de l'élection n'a pas été proclamé et le dossier sera transmis à la Chambre des députés. Il y a 252 ballottages répartis entre 78 départements dont 1 algérien et deux coloniaux, le Sénégal et la Ccchinchine. Les conservateurs gagnent 5 sièges. L'Action libérale gagne 4 sièges et en perd 3. Les progressistes gagnent 7 sièges et en perdent 8. Les républicains de gauche gagnent 12 sièges et en perdent 10. Les républicains radicaux gagnent 2 sièges et en perdent 7. Les radicaux-socialistes gagnent 4 sièges et en perdent 3. Les radicaux-socialistes unifiés gagnent 12 sièges et en perdent 15. Les républicains socialistes perdent 3 sièges. Les socialistes unifiés gagnent 5 siè- UNE PARADE DE SUFFRAGETTES A LONDRES Un campement amé Washington, samedi. — Une dépêche de Mexico annonce que le gouvernement a ordonné la suspension des hostilités durant la médiation. Un armistice aurait été conclu par les représentants des Etats-Unis, des fédéraux et des insurgés.Les fédéraux ont évacué Saltillo, le 27 avril, se retirant sur San Luiz Potosi. — Reuter. Tampico serait pris... Londres, samedi. — On mande de Vera-Cruz au « Daily Express »: D'après un rapport, digne de foi reçu de Tampico, les rebelles se sont emparés de la ville hier matin. Une dépêche de Mexico annonce que le chef rebelle Zapata ferait cause commune avec les fédéraux. U est actuellement à Mexico avec 3,000 partisans bien équipés. — Reuter. La crise du cabinet Mexico, samedi. — M. Rojas, ministre des affaires étrangères, et M. Ruiz, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, ont démissionné. Le motif de cette dé-mission^ n'est pas encore officiellement annoncé. Le cabinet avait rejeté la pro- Comment se feralaRécepfcion éTont à. Rru^lies(Nc?|?dï^i' 3 h eu les*,. Les dispositions'suivantes oût'été^pri-2S en vue de cette réception : A QUEVY A la gare-frontière de Quévy, une gar-e d'honneur en grande tenue, fournie ar la garnison de Mons, rendra les onneurs. Elle sera accompagnée du rapeau et de la musique du régiment t sera placée sous le commandement u chef de corps. Le* train entrera en are de Quévy à 1 h. 25. A l'arrivée et u départ, la musique jouera l'hymne ^tional danois. Les souverains étrangers arrivant sur 2 territoire belge seront salués au nom u roi par les autorités civiles et par ''e ieutenant général ciroonscriptionnaire e Mons, qui sera attaché à la personne u roi de Danemark. A BRUXELLES Une garde d'honneur, comprenant *e [rapeau et une musique de régiment et ommandée par le chef de corps, rendra es honneurs sur le quai de débarque-nent-de Bruxelles-Nord. La musique jouera l'hymne national lanois. à l'entrée du train royal et pen-lant l'inspection des troupes. Le lieutenant-général circonscription-îaire et le général commandant la province de Brabant se trouveront à la gare in même, temps que les autorités civi-es.Le roi et la reine viendront recevoir eurs hôtes à la gare. Au moment où le cortège royal quitte-a la gare du Nord, des batteries d'ar-illerie, placées au Jardin Botanique, ireront 51 coups de canon. Les troupes sncadreront' la place Rogier et feront la laie des deux côtés, tout le long du par-:ours du cortège qui suivra l'itinéraire ;uivant : Place Rogier, boulevard Bota-lique, rue Royale et place des Palais. Le cortège royal sera précédé et suivi )ar un détachement de cavalerie avec 'étendard sous les ordres du chef de :orps. Tout le long du parcours, les musiques militaires joueront l'hymne na-,ional danois. Le 22 mai, les souverains danois quitteront Bruxelles pour la Hollande par e train partant de Bruxelles-Nord à L1 h. 45. INTERVIEW DU MINISTRE DE DANEMARK « C'est à Berlin, lors du mariage du vronprinz Frédéric-Guillaume que le roi Christian de Danemark, alors prince héritier, fit connaissance avec le prince Albert, futur roi des Belges, nous rappelle le ministre danois à Bruxelles. « C'est pendant les solennités qui eurent lieu en l'honneur du prince impérial que les deux futurs souverains se lièrent d'amitié. « Cette amitié ne fit que's'accroître, ajoute M. de Grevenkop-Castenskiold. C'est avec la plus grande joie que le souverain danois vient faire visite au roi des Belges et voir la Belgique qu'il ne connaît pas encore. « Le programme des fêtes lui fera grand plaisir, dit le ministre, et c'est avec un vif intérêt qu'il assistera à la revue. « Mon souverain s'est, de t^ut temps, beaucoup intéressé aux choses militaires et il a accompli son service comme simple soldat, gagnant ses grades un à un. « Tout ce qui concerne la défense de la neutralité de son pays le passionne et comme le Danemark est composé d'îles, à côté de l'armée do terre il a veillé à l'organisation d'une flotte. La flotte danoise compte plus de 60 bâtiments. « Sous beaucoup de rapports, continue le ministre, notre pays ressemble à la Belgique et mes souverains arrivent .ci avec le ferme espoir de voir se resserrer les liens économiques des deux nations. « Car le Danemark existe, dit en souriant M. de Grevenkop, et l'affirmation de cette existence doit se faire nar des ricain sur la frontière position de M. Rojas d'envoyer une commission à Washington et d'essayer dô faire la paix. — Reuter. La médiation Buenos-Ayres, samedi. — M. Louis-Marie Drago vient d'adresser au ministre des affaires étrangères une lettre dans laquelle il le félicite du succès de l'offre de médiation de l'A. B. C., qui consacre la personnalité de la République Argen-tine, ainsi que son droit d'intervenir dans les questions d'intérêt universel et de fixer les bases d'une politique d'entente, féconde pour les républiques sud-américaines. — Havas. L attitude des constitutionnalistes à Tampico Washington, samedi. — Le général Carranza a télégraphié au président Wi.son pour lui déclarer que les insurgés lie consentiraient pas formellement à l'établissement d'une zone neutre autour des puits pétrolifères de Tampico. Le général ajoute que pour ce qui concerne les rebelles, les compagnies peuvent reprendre leurs opérations sans crainte d'être molestées. — Reuter. rapporte dans tous les domaines ave<j les petits pays qui vivent comme lui da la prospérité de leur sol et de leur acti* vité commerciale. ntfticitui uiv, ^ |jj|r,g s Quand Bol c.. -i Danois nen auraient d'autres fruits que ae se m&ux connaître, ©e serait déjà un grand T>ien. » M. de Grevenkop nous parie, alor», de la reine qui, comme la reine Elisabeth, s'occupe beaucoup de philanthropie et est très aimée de son peuple. LES CONFLITS DU TRAVAIL ET DU CAPITAL EN 1913 Au cours de l'année 1913, l'Office du Travail de Belgique a enregistré : 1° 169 grèves dont 14 avaient pris naissance en 1912 et dont 7 se sont terminées postérieurement à 1913. Le nombre des grévistes intéressés s'élève à 17,126 et ce-lui des chômeurs forcés à 5,695; 2" 5 lock-out dont 2 commencés en 1912. Ceux-ci intéressant 7,813 ouvriers, i] s'ensuit que le personnel total impliqué dans les 174 conflits ayant existé en 1913, s'élève à 30,634 ouvriers et ouvrières. Le nombre de grèves terminées au cours de l'année 1913 est de 162 : 21,634 ouvriers y furent impliqués, dont 15,939 comme grévistes (12,978 hommes, 2,961 femmes) et 5,695 comme chômeurs forcés. Le nombre d'ouvriers impliqués dans les 5 lock-out terminés au cours de la même année s'élevant à 7,813 (4,709 hommes et 3,104 femmes), il en résulte que le total des ouvriers et ouvrières intéressés dans les 167 conflits dont l'année 1913 a vu la fin. est de 29,447. Ces grèves ont atteint 275 entreprises, qui occupaient un personnel total d« 40,738 ouvriers et ouvrières. Les 5 lock-out ont englobé 86 entreprises, dont 1* personnel total était de 8,013 ouvriers (4,909 hommes et 3,104 femmes). C'est de ces 167 conflits seulement que l'on c'occupera dans l'analyse qui va suivre. LES REVENDICATIONS DES GREVISTES Ce sont Je s questions de salaires qui ont provoqué le plus de conflits. Voici quelques chiffres à ce propos : Grèves. Grévistes Augmentation des salaires 63 8,419 Opposition à une diminution de salaire .... 9 1,153 Elaboration ou. opposition à l'élaboration d'un nouveau tarif des salaires ou différend relatif à son application 7 282 Obtention d'une indemnité pour raisons diverses 2 379 Total. . . 81 10,233 Les conflits suscités par ies heures d« travail se sont élevés, à 20; il y a eu 1,380 ouvriers; ceux qui ont pour mobile les règlements d'atelier et amendes sont au nombre de 7 pour 427 ouvriers; les conflits relatifs aux questions syndicales ont été au nombre de 51 pour 3,300 ouvriers.LES RESULTATS DES GREVES 22 grèves avec 2,841 grévistes se sont terminées en fa veut des ouvriers; 98 » 7,911 grévistes, se sont terminées en faveur des patrons; 39' » 5,057 .grévistes, se sont terminées par une transaction; 2 » 108 grévistes, se sont transformées en lock-out; 1 > 22 grévistes, s'est ter minée par la fermeture définitive de l'usine.

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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