La dernière heure

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s.n. 1914, 19 Juni. La dernière heure. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ww76t0jr09/
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BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi lies annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et à l'AGENCE HAVAS, 8, place des Martyrs, 8 (1M étagre) à Bruxelles. La Derniere Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNE N» 170 NEUVIÈME ANNÉE VENDREDI 19 JUIN 1914 CINQ CENTIMES pw———■ 1 SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par experts comptables assermentés près des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat > PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS DEUX GRANDES BARBES ! Une prodigieuse pluie d'orage, gonflant cette semaine le. sous-sol parisien, nous remet en esprit la complexité, l'enchevêtrement des organes lovés comme un lacis de nerfs et d'entrailles sous la peau vernie de bitume d'une très grande ville moderne. . Il y a des cités plus simples, où l'eau s'écoule sans égouts, par les rue3, à ciel ouvert. Les habitants se passent de lettres pneumatiques et de Métro. En revanche, quand ils se promènent, ils ne courent pas le risque de disparaître tout d'une pièce, comme des figurants dans une trappe de théâtre. Quant à moi, qui ai pu comparer, je préfère les cités compliquées. Les avantages en sont quotidiens, les ennuis accidentels N'importel Cette petite main de femme, gantée de blanc, qui s'agitait avec terreur par la portière d'un taxi-auto, pendant que celui-ci s'engloutissait sous la place Saint-Augustin, reste dans les yeux des Parisiens comme une vision pathétique. Et ces enfants enterrés au coin de la place St-Philippe-du-Roule, et ces promeneuses inconnues, en toilette élégante, qui ont été comme avalées par le cratère qui s'ouvrit devant les magasins du Printemps, tout cela provoque un émoi universel, où les gens qui roulent en auto et les gens qui vont à pied se sentent frères, et possédés d'un même désir d'élucider au plus vite les responsabilités. L'ouvrier Hubert, secrétaire du syndicat des terrassiers de la Seine, porte des accusations très graves. L'avenue d'Antin s'est effondrée: Est-il exact que le mortier employé n'avait pas la consistance en ciment prévue par le cahier des charges? La place Saint-Augustin s'est effondrée : Est-il exact que l'intervalle entre la voûte du Métro et le radier de l'égout qui passe au-des-sus, au lieu d'être comblé avec de la maçonnerie, avait été laissé vide, absolument vide? La place Saint-Philippe-du-Roule S'est effondrée : Est-il exact que la maçonnerie souterraine, au lieu d'être exécutée en bonnes pierres meulières, l'était en moëllons friables, en pierres à plâtre, voire même en débris de pavés de bois plus ou moins pourris? Le conseiller municipal du quartier sinistré interpellera le préfet de la Seine. Le député de l'arrondissement lésé (te 8") interpellera Je ministre des travaux publics. Le préfet, c'est M. Delanney, une belle barbe. Le ministre, c'est M. René Renoult, une autre belle barbe. Et certes la barbe de M. Delanney fait admirablement bien quand elle se pavane sur son beau costume brodé et rebrodé d'argent. Et quant à la barbe de M. le ministre Renoult, il faut que celle-là aussi possède de grands mérites car, depuis trois mois, les Parisiens l'auront vue à l'Intérieur, aux Finances et aux Travaux publics, indifféremment propre à présider à la police secrète de l'Etat, aux plus délicats problèmes de la fiscalité et aux plus ardus travaux tech-niqueslÇa, ce sont des barbes! Mais quand tous les conseillers municipaux et tous les députés tireraient dessus à pleines mains, rendront-elles la vie aux morts? Elles ne peuvent plus que proclamer, avec un trémolo dans la voix, comme faisait hier M. Delanney : — Fatalité! C'est la Fatalité! Les Parisiens doivent accuser la Fatalité!La Fatalité a bon dos. Mais si ce 'dos est en sable quand il devrait être en ciment, en pierres friables quand il devrait être en pierres meulières, ou en rien du tout quand il devrait être en maçonnerie, c'est se moquer! — Désormais, quand il éclatera un orage sur Paris, me dit un conseiller municipal très irrité, est-ce que la population devra se sauver à la campagne? Les barbes de MM. Delanney et Renoult prendront-elles chaque fois la tête d'un exode hors du terrain dangereux, marchant devant la colonne des fugitifs comme la barbe de Moïse devant les Hébreux? La barbe grise de M. Renoult se moque de ces colères : Elle n'administre les Travaux publics que depuis trois jours! Pas de responsabilité pour elle! Mais la barbe brune de M. Delanney est plus agitée, étant à la préfecture de la Seine depuis un temps suffisant pour répondre de tout! M. Delanney était préfet de la Sarthe, \tiici huit ans. C'est lui qui.faisait l'élection 'de M. Caillaux, lequel l'en a récompensé en le nommant préfet de Paris. Cette auguste protection est devenue compromettante, maintenant que les Parisiens ont pris M. Caillaux en aversion. Avec crânerie, M. Delanney n'a pas lâché son protecteur. Tout Paris a connu qu'après l'assassinat du Figaro, M. Caillaux avait quitté son domicile pour se réfugier dans celui d'un ami. Cet ami était le ( préfet de la Seine. Ce dernier va < pouvoir, aux attaques qui l'ébran- i leront, mesurer quelle est encore j la force de cette grande puis- \ fean^p. Aîu'nirr nr Watffff r LA DEUXIÈME TRÊVE DU PROCÈS W1LMART LA SITUATION GÉNÉRALE DES DÉBATS LE SIÈGE DU TRIBUNAL : De gauche à droite : M. Pkolien, substitut du Procureur du roi ; M. le juge Simon, M. le président De Le Court, M. le iu?e Oliviers et M. le greffier Brohez. A quand la fin ? Après deux semaines d'audience, on ne voit guère la fin de ce' retentissant procès financier. Il y a sept experts commis par le Parquet et un huitième, M. Barbier, cité par la défense. Trois seulement ont été entendus. La déposition du premier ne pouvait être contestée, ni soulever de gros incidents, puisqu'elle portait sur les faits matériels (dates et importance des émissions de titres irréguliers) qui ne sont pas contestés. M. Dumon, lui, n'a pas encore terminé et comme ses constatations sont les principales bases des charges retenues contre les prévenus, on comprend qu'elles soient contestées et discutées point par point. Par conséquent, l'audience de lundi prochain sera en bonne partie, sinon en totalité, encore employée à l'audition de ce témoin. Après lui, on entendra M. Harte, et ce sera vraisemblablement de nouveaux asauts entre les avocats et le témoin, car le travail de M. Harte englobe et coordonne ceux de ses collègues Defosse et Dumon. Deux autres experts-comptables viendront déposer, ensuite, mais nous ne pensons pas que leur audition prendra autant de temps que celle des témoins précédents. Puis viendront les experts-ingénieurs qui ont examiné l'exploitation du chemin de fer Gand-Terneuzen; plusieurs points de leur rapport seront vraisem-Dlablem0.pt critiques par la défense de Wilmart. Enfin, M. Barbier, qui a contrôlé tous ces rapports, les reprendra tous et tout ce qui aura été dit jusqu'alors sera, de nouveau, mis en discussion. • En voilà donc pour un joli bout de temps avant que les charges ne soient complètement exposées et discutées. et qu'il soit possible d'en tirer des appréciations en ce qui concerne les prévenus. Où on en est Quoi qu'il en soit, jusqu'à présent le terrain a été en partie déblayé. Des faits précis ont été articulés contre les prévenus et leur système de défense commence à se dessiner. Pour Nestor Wilmart, tout se tient. On connaît sa thèse. Il l'a exposée avec clarté à propos de la comptabilité de Gand-Terneuzen : «Il a voulu sauver l'avoir social de la compagnie». Pour éviter la faillite, il a engagé son honneur et sa fortune... malheureusement aussi la fortune des paonnes qui se souciaient peu que les voyageurs fussent transportés de Gand à Terneuzen et vioe-versa par une compagnie dont Wilmart était le directeur-gérant ou par l'Etat Belge. Nestor se défend donc, en premier lieu, d'avoir profité d'un solde de 125,000 fr. provenant de la sixième émission régulière des titres Gand-Terneuzen. il a donné là-dessus à M. Defosse, qui prétendait l'établir, un démenti formel, se proposant de prouver ensuite.au moment de l'examen de la situation des services d'exploitation du chemin de fer, que l'expert s'est trompé. C'est un point capital pour sa thèse, car sinon où serait son dévouement pour la société? Attendons donc. Les ingénieurs-experts viendront nous dire ce qu'ils pensent de l'assertion de Wilmart, prétendant que le produit des premiers reports de titres irréguliers a servi non à reproduire cette somme, mais à couvrir des pertes effectuées par la Compagnie dans une entreprise malheureuse. Alors, la situation sera éclaircie. On pourra, sur des bases certaines, discuter l'emploi des'sommes obtenues par Wilmart de la manière que l'on sait, et avoir une conviction sur le but réel de ses emprunts successifs. Pour Ithier et Demaret, tout a été dit. Ils se sont défendus avec fermeté et énergie, et, il faut le reconnaître, avec vraisemblance, .d'avoir obtenu des avantages importants pour les signatures qu'ils ont données; mais, encore une fois, le nombre de celles-ci est si considérable, qu'on attend avec curiosité quels arguments ils feront valoir pour prouver qu'ils ne pouvaient savoir l'usage illégal qui en serait fait. Waechter, Dethier et Van Henfenryck étaient-ils ae bonne foi? M. Dumon estime que non, tout au moins en ce qui concerne les deux premiers, et sa conviction se base sur une correspondance, à vrai dire, impressionnante échangée : (ifre eux et Wilmart. On y parlo plus'/fois de collation-nemènt à faire pour éviter la renconire-de doubles obligations, et on y considère Wilmart comme une mine inépuisable de titres. M® Jamar, d'autre part, conclut à une-impression diamétralement opposée, et il citera, en même temps que M8' Braun et Huysmans, l'exemple de banques qui, elles aussi, ont eu dans leurs coffres-forts des titres en double et en triple, en un nombre bien plus considérable que celui renseigné par le tableau de la cote. Et oes établissements ont été, évidemmeent, de bonne foi! Alors? Attendons. Nous avons encore bien des jours d'audience, qui nous éclairciront. F. C. L'ORAGE PERDURE GRAYES DÉGÂTS EN FRANCE Mende, jeudi. — Un orage d'une violence inouïe s'est abattu, hier soir, sui la région comprise entre Mende et Mar-vejols. Pendant plus de deux heures, les éclairs, le tonnerre, la pluie et la grêle ont fait rage, provoquant des crues qui ont endommagé les terres et les voies de communication. Les récoltes ont été détruites. On signale même quelques accidents, dont deux mortels. Les dégâts sont considérables. C'est le sixième ora-»e qui sévit de puis cinq jours. — Havas. LA MODE ANGLAISE AUX COURSES D'ASCOT Ascot est à l'Angleterre ce que le àrand Prix est à la France. C'est là que 'exhibent les dernières nouveautés de 'élégance. Comme le montre le spécimen i-dessus, elles sont, comme à Paris, pé-létrées de cet esprit d'extravagance que elevait, hier, notre collaborateur Mau-ire He Waleffe. LA NOTE TURQUE AUX PUISSANCES Constantinople, jeudi. — La note d la Porte a été remise, hier soir, au ambassadeurs des puissances. Elle a été signée par le grand vizir e déclare en substance que les faits de noncés aux puissances par la Grèce n répondent pas à la vérité. La Porte ac met bien que certains inconvénients s soient produits après l'immigration d milliers de personnes habitant les tei ritoires occupés par les peuples balk£ niques et qui ont dû émigrer en Ans tolie, mais la courtoisie de la popul£ tion de ce pays est trop connue pou pouvoir admettre un seul instant le faits reprochés par la Grèce dans s note. La Porte expose, en outre, les me sures qu'elle a prises, notamment le voyages d'inspection faits par le m: nistre Talaat bey à Andrinople et e: Anatolie. Grâce à son activité, les popv lations agitées ont été tranquillisées. L Porte désire que ses affirmations soien vérifiées. Elle demande qu'un délégu de chaque puissance accompagne Te laat bey dans sa tournée d'inspectio; en Macédoine, pour vérifier les soui frances des musulmans et voir si 1 Turquie ou d'autres pays sont les véri tables coupables des excès dénoncés l'indignation publique. UNE VOIX D'AUTRICHE Vienne, jeudi. — Le «Neue Tageblatt apprend que le gouvernement austre hongrois, ainsi que d'autres puissan ces ont agi, tant à Constantinople qu' Athènes, en vue d'obtenir une réconci liation. Pour le moment, il n'existe ai; cune raison de recourir à une note col lective des puissances. L'ÉLECTEUR DOIT ÊTRE :: LIBRE :: * Je dois pouvoir voter pour qui je veuxt c'tit mon droit, et il dirive de la Constitution. » J. Bara. « Qu'est-ce Que le droit de vote, si le vote n'est pas libre! > Léon DtrciutACX. c 11 n'v a pas, il ne peut y avoir de prescription contre la liberté de l'électeur. La Question électorale restera ouverte Quoiqu'on ait la pré' tention de la fermer. ». Chaires Woesii. c Ce qu'il faut respecter en tout premier lieu, c'est la liberté de l'électeur. > Gionces Heliepctte. e ;Rendes le gouvernement au peuple. A des hommes libres, pas besoin de tuteurs. » PRéSIOEJT Wiiaon. PRIX : 5 centimes TRENTE-DEUX PAGES w EH VENTE CHEZ HOSPIHWOTDS RUSSES ET POLONAIS LA DOUMA S'INSURGE s Saint-Pétersbourg, jeudi. — L'adjoint , du ministre de l'Intérieur a répondu, a la séance de la J)ouma, à une question qui était posée sur les mesures prises e contre l'usage de la langue polonaise par le gouverneur de Minsk, M. de Giers, e chambellan de l'empereur. e Après un long débat, la Douma a voté, par 118 voix contre 54, un ordre du jour proposé par M. Swienzicki, polonais, déclarant que la réponse du gouvernement n'est pas satisfaisante et que les agisse-r ments du gouverneur et de la police de s Minsk sont illégaux. — Havas. a s LE FEU [ RUE FOSSÉ-AUX-LOUPS t Jeudi matin, des passants remar-§ quaient de la fumée s'échappant par les interstices des portes de la brasserie L..., i rue du Fossé-aux-Loups. Les pompiers . du poste de la Monnaie, prévenus, arri-i vèrent dare dare sur les lieux. La glace . d'une des portes de l'établissement fut ^ brisée. Les sauveteurs pénétrèrent ainsi et maîtrisèrent rapidement l'incendie, qui doit avoir été provoqué par un bout de cigare mal éteint. » ï L'AFFAIRE LEGROS EN APPEL L'épouse Jacobs et Fernand Legros, condamnés, le 12 courant, par la 7° chambre correctionnelle pour excitation à la débauche et débauche de mineures, la première'à huit mois et le second à huit ans et six mois de prison, suivis par le ministère public qui a renoncé à se pourvoir contre les huit autres personnes impliquées dans cette affaire, ont interjeté appel du jugement rendu contre eux. Ultérieurement, eux seuls, assistés de leurs défenseurs, M0' Lerat et Sohier, comparaîtront devant la chambre correctionnelle de la Cour, qui aura à se prononcer, en dernier ressort, sur la valeur de cet appel. UN MÉDECIN GRAVEMENT BLESSÉ MercreaL vers la brune, M. N..., âgé de 34 ans, médecin résidant de l'hôpital Saint-Pierre, faisait une promenade en tandem avec un camarade. Avenue Solbosch, en pleine allure, la fourche de la machine se brisa. M. N..., qui conduisait, fut projeté à plusieurs mètres de distance. Son compagnon, sorti indemne de l'aventure, se porta à son secours. Le malheureux médecin portait de graves contusions à la tête et aux bras. Un taxi-auto transporta le blessé à l'hôpital. Son état est grave. SES INTENTIONS 1 SONT PURES M. SEGERS FAIT DES ESSAIS SON BUT RÉEL ET SON PRÉTEXTE LE DANGER DES ÉTAPES UNE PROMESSE A RETENIR DS Un journal clérical se dit en Ir mesure de démentir le bruit Vl—I suivant lequel le ministre au- j* 1 rait l'intention de supprimer toute distribution postale le dimanche.Nous avions émis quelque doute, hier, au sujet de cette nouvelle, qui nous paraissait dépasser les limites de ce qu'on peut attendre, même d'un ministre clérical avide de se distinguer au point' de vue confessionnel. Non pas que le désir ne puisse germer dans des cervelles de cléricaux d'imposer à tous le jour de repos qui leur convient à eux. Nous savons trop qu'ils ne s'arrêtent pas à des considérations sur la liberté des . autres. Mais la brutalité n'est pas dans leur manière habituelle en ce domaine. Elle risquerait trop de provoquer de fâcheuses réactions. L'essai de M. Vandenpeereboom, au moyen de la bandelette dominicale, n'a pas réussi; on continue à poursuivre le même but par d'autres moyens, et à le réaliser étape par étape. Constatons, pour le moment, les bonnes intentions attribuées au ministre par ses amis, et tenons en bonne note, car elles pourront peut-être un jour nous servir pour* d'autres tentatives de supprimer le service postal du dimanche. M. Segers n'a fait qu'un essai, paraît-il; il a supprimé la seconde distribution du dimanche, et retardé la première d'une demi-heure. Le but apparent de la mesure serait d'accorder au personnel de la poste le repos dominical, dont bénéficient d'autres agents des administrations publiques, et le but réel de supprimer les surnuméraires, ce qui constituerait une économie sérieuse pour le Trésor public. Il est à remarquer que, dans cette conception, les facteurs n'auraient pas un repos dominical complet. Celui-ci ne commencerait qu'après la tournée unique, qu'ils feraient une demi-heure plus tard qu'on ne fait la première distribution aujourd'hui. A première vue, il ne semble pas que les facteurs doivent tirer avantage à la suppression des surnuméraires et du nouveau régime. C'est donc surtout dans un but d'économie, que M. Segers songe à cette réforme.Ce premier point acquis : la suppression des surnuméraires, le personnel ne tarderait pas à réclamer un repos dominical complet, et ce serait le paravent derrière lequel l'administration pourrait s'abriter pour proposer la suppression de tout service postal le dimanene. ■ -Ainsi;"étape par étape, on serait arrivé au but. Mais M. Segers, affirment ses amis, ne nourrit pas de si noirs desseins. Il s'est « réserve, au cas où la mesure deviendrait définitive pour tout le pays, de faire certaines exceptions pour des centres commerciaux, etc.... » C'est reconnaître que l'intérêt général exige un service postal le dimanche, et nous saurons le rappeler quand il faudra.En attendant, le public fera bien de suivre avec attention les essais et les réformes de l'administration des postes. UN DIVORCE COMPLIQUÉ La première chambre de la Cour d'appel, sur appel formé d'office par M. le premier avocat général Jottrand, vient de statuer sur une assez singulière affaire.Il y a quelque temps déjà, les époux X..., habitant tous deux Bruxelles; avaient introduit, devant la 3® chambre du tribunal civil, une instance en divorce, qui allait être prononcé « de piano », lorsque le président reçut, du mari, une lettre par laquelle celui-ci reconnaissait ses torts; à la suite de cette communication, sans procéder à une enquête, les juges prononcèrent le divorce aux torts du mari et au profit de la femme. Une indiscrétion fit supposer au parquet que la lettre écrite par le mari était intéressée et que, dans cette affaire, il y avait collusion, ce qui détermina le procureur général à interjeter appel. L'arrêt rendu, après de longs débats, donne raison au ministère public en mettant à néant la décision attaquée et en renvoyant les parties devant la même chambre composée d'autres juges. Un coin pittoresque de Durazzo Durazzo, mercredi, 10 h. 30 du soir. — \.u troisième assaut contre les collines Je Rosburg, prirent part quinze cents Mirdites, dont une partie était comman-lée par Issa Boletinaz. Deux bataillons partirent sur la route de Shiak, en groupes serrés, jusqu'auprès des collines. Ils >e dispersèrent ensuite dans la plaine parmi les buissons, pendant que deux îanons étaient transportés, l'un à droite, ['autre à gauche. Leur tir fut dirigé vers [es collines de Rosburg. Lorsque les Mirdites arrivèrent à peu 3e distance des insurgés, ceux-ci les attaquèrent vivement avec l'aide d'une mitrailleuse. Les insurgés descendaient de toutes les collines, se dirigeant sur La-plane, et accomplissaient ainsi un mouvement enveloppant qui obtint un succès complet, bien que le pointage des deux canons eût été changé. Les Mirdites, battus, s'enfuirent. Quelques-uns d'entre îux ne pouvant franchir le pont sur la lagune, se jetèrent à l'eau et se noyèrent. D'autres, entourés par les rebelles, furent massacrés. A midi 30, une panique se produisit en ville.On disait que les insurgés entraient. On voyait, en effet, Arriver des groupes le fuyards affolés, qui ne purent pas transporter tous leurs blessés. Les cavaliers tâchaient inutilement de les arrêter. Us s'abritaient dans les retranchements près des maisons de la ville. Un canon est tombé aux mains des insurgés. Un autre, qui était endommagé, a pu être ramené. Les insurgés ne sont pas entrés dans la ville. Ils se sont arrêtés dans la plaine, d'où ils ont continué des attaques, d'abord très fréquentes, puis plus lentes et plus régulières, jusqu'au soir. Les deux autres canons qui étaient aux mains des Hollandais ont été également endommagés. L'un d'eux seulement a pu etre reparé et, de temps en temps, lançait des projectiles jusqu'au soir, dans la direction de la plaine où on combattait encore. On voulait pousser de nouveau les Mirdites à l'assaut, mais ils n'y consentirent pas. Us déclarèrent qu'ils se battraient seulement pour la défense de Durazzo, et se rendirent dans les tranchées. Le prince visita les blessés, qui avaient été recueillis par des détachements de secours composés de marins italiens et autrichiens.Il est impossible de préciser le nombre des Mirdites tombés au cours du combat. On croit cependant qu'ils ont eu deux cents morts et environ autant de blessés. A 9 heures du soir, à la suite d'une fausse alerte, il y eut une nouvelle canonnade et une vive fusillade. Le combat a cessé, au coucher du soleil et la population est relativement calme. Les hôpitaux sont remplis de blessés.UNE ACCUSATION AUTRICHIENNE Vienne, jeudi. — La « Zeit » assure avoir'eu hier, sous les yeux, une dépêche émanant de Durazzo et parvenue aux di plomates accrédités à Vienne, et qui ai Armerait que le signal de l'attaque donné aux insurgés, est parti de là maison du colonel Muricchio qui, arrêté, comme on sait sur l'ordre ■ du colonel Thomson, avait été remis en liberté après intervention de M. Aliotti, ministre d'Italie, à Durazzo. — Havas. PARLEMENTAIRES ECONDUITS Durazzo, jeudi. — Les deux parlementaires qui sont venus ici, hier après-midi, ont été éconduits parce qu'ils n'ont pu produire pour les accréditer qu'une lettre I anonyme. Us ont raconté que les rebeU**; avaient 700 morts et un bien plus grànu | nombre de blessés. — Havas. UNE PLAISANTERIE QUI COUTE CHER Verviers, jeudi. — Vers 9 heures du soir, un habitant de Louveigné, M. Xavier Malempré, boucher, âgé de 46 ans, demeurant route de Louveigné, à Theux, prenait le frais sur le pas de sa porte. Ayant vu s'approcher trois cyclistes, dont les machines n'étaient pas munies de lampes et croyant que c'étaient des amis, il les interpella par plaisanterie: « Et vos lampes, messieurs? Vos noms, s'il vous plaît? ». Comme s'ils s'étaient concertés, les cyclistes sautèrent rapidement à bas de leurs vélos et, comme un seul homme, se jetèrent sur l'interpellateur, qu'ils rouèrent de coups. Us le firent si brutalement que la victime eut un bras fracturé ! De plus, ils lui occasionnèrent au front une entaille qui nécessita l'application de nombreux points de suture. La gendarmerie de Louveigné enquête. LA REINE DE BAVIÈRE BLESSÉE Passau, mercredi. — A l'occasion de la visite du roi et de la reine de Bavière, la municipalité avait organisé, ce soir, un feu d'artifice. Un éclat de bois provenant d'une fusée a atteint la reine au côté droit de la tête, lui occasionnant une légère blessure. — Reuter. UNE FILLETTE ÉCRASÉE PAR UN AUTO Ypres, jeudi. — M. D..., industriel, à Ypres, traversait la route d'Ypres à Poperinghe en auto. A Vlamertinghe, plusieurs enfants revenant de l'école longeaient la route. La petite Halewyn, âgée de 5 ans, traversa soudain la voie et vint se jeter sous l'auto. M. D... voulut virer brusquement et alla rouler dans le fossé, d'où il a été retiré indemne. Quant à l'enfant, on le releva dans un état lamentable. On désespère de la sauver. LA CONQUÊTE DU MAROC Rabat, mercredi. — Une colonne française a engagé un violent combat, le 14, avec les Zaïans et les Chleuchs. L'ennemi fut repoussé, laissant de nombreux cadavres sur le terrain. Le djieh de Tadla, qui patrouillait dans les environs, a été également atta- ?ué par les Chleuchs. L'ennemi, mis en uite, laissa 108 morts sur le terrain. On mande de Taza que la colonne Baumgarten, renforcée d'un détachement de la colonne Gouraud, a dispersé les Riatas, dans les environs de Koudja. D'après une dépêche d'Oudjda, les colonnes Baumgarten et Gouraud auraient livré un autre combat contre les Riatas, qu'elles auraient chassés de leur pays. ' Les Français ont eu onze tués et 53 blessés. — Havas. LA NOUVELLE CAPITALE DE L'INDE ANGLAISE LE PALAIS DU GOUVERNEMENT A DELHI Il y a presque deux ans et demi déjà, que l'Angleterre a décidé de transférer le siège du gouvepiement de l'Inde de Calcutta à Delhi, l'ancienne capitale. Mais, évidemment, les plans et les constructions que nécessite l'établissement d'une capitale pour un pays de 350 millions d'hommes, ne pouvaient être réalisés en un jour. Les projets lont exposés, en oe mo ment, à l'Académie Royale de Londres, et les travaux commenceront cet été. Le centre gouvernemental de la nouvelle cité sera entouré d'avenues aboutissant à une place"1 surélevée, qui sera appelée la Grande Cour. Celle-ci sera flanquée de deux ailes immenses, destinées à servir de secrétariats, et portant au centre un dôme imposant. Chaque aile mesurera 351 mètres de long sur 138 de large. Sur la même place, se trouveront le palais du vice-roi, la Chambre du conseil législatif et les salles d'Etat. Le coût de la nouvelle cité — y compris les parcs, l'éclairage, l'irrigation et les routes, mais à l'exclusion des chemins de fer et des cantonnements militaires — sera d'environ 127 millions 825.000 francs.

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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