La dernière heure

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s.n. 1914, 28 Juli. La dernière heure. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pv6b27rg7j/
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f BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi Zios annonces et réclames sont j reçues aux bureaux du journal } ot à l'AGBNCB EAVAS, 8. ;i place des Martyrs. 8 (1« étape) -i & Bruxelles. La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par experta comptables assermenté* près des tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS N* 209 NEUVIÈME ANNÉE MARDI 28 JUILLET 1914 CINQ CENTIMES QUELQUES MOTS SUR L'HISTOIRE DE SERBIE Les derniers événements balkaniques ont reporté l'attention Mir cette petite nation serbe, qui joua un rôle si important au cours de ces (Jerniers temps. On a rappelé la similitude d'origine des Russes et des Serbes qui, tous, sont de race slave. Ces derniers se sont établis dans les Balkans au commencement du Vil' siècle. Avant cette époque, ils vivaient avec les Croates, qui ne sont qu'une branche du peuple serbe au nord des Karpates. « Les Serbes, dit E. Reclus, sont en général des hommes de belle taille, vigoureux, larges d'épaules, portant fièrement la tête. Les traits sont accusés, le nez est droit ou aquilin, les pommettes sont peu saillantes. La chevelure, rarement noire,' est tort abondante et bien plantée, l'œil est perçant et souvent dur, la moustache bien fournie donne au visage une apparence militaire. Les femmes, sans être belles, ont une noble prestance, et leurs costumes se distinguent par une belle harmonie de couleurs. » Les Serbes se sont souvent distingués, parmi les peuples d'Orient, par la noblesse et la dignité de leur caractère, et leur bravoure. Il faut, du reste, que leur énergie ait été grande pour qu'ils aient pu résister à des siècles d'oppression et reconquérir leur indépendance dans les conditions d'isolement et de misère où ils se trouvaient encore au commencement du XIXe siècle. Egaux, jadis, sous la domination turque, ils sont restés égaux dans la liberté commune. « Il n'y a point de nobles parmi nous, ont-ils coutume de répéter fièrement, car nous le sommes tous! » Ils se tutoyent fraternellement dans leur langue sonore et claire, et se donnent volontiers les noms de plus intime parenté. Les liens de famille ont une grande force en Serbie; de même ceux de l'amitié. Disputée par les Barbares, suc-çesshement vassale des empereurs d'Orient, des Grecs, des Bulgai'«= j etc., la Serbie, coniine^no^^.^ - \ liante'qu'au XII" siècle. Elle brilla sous le rè£ne du roi Douchan. Toutes les provinces serbes, excepté la Bosnie, Raguse et quelques territoires placés sous la domination hongroise, se constituèrent en un seul Etat. Douchan avait conçu le projet de revêtir la pourpre à Constantinople ei de fonder un empire gréco-serbe. Pour arriver à réaliser ce plan, il développa une activité prodigieuse. Il se rapprocha du nouveau tsar bulgare,' Jean Sriamorovitch, en épousant sa sœur Hélène. Puis après, il envahit la Macédoine, pénétra jusqu'à Serrés et assiégea Salonique. Par la paix du 20 août 1334, la plus grande partie de ses conquêtes lui resta. En 13'i5, il se proclama empereur des Serbes et des Grecs. Etienne Douchan avait eu l'ambition de faire de la Serbie un Etat policé. En 1349, il convoqua à Us-kub une assemblée de grands barons et du haut clergé. On y promulgua solennellement le « Code de l'empereur Etienne Douchan ». C'est la codification des coutumes, des ordonnances et dès lois des prédécesseurs de l'empereur qui les compléta. Mais la puissance serbe fut de courte durée. La mort de Douchan marqua le commencement de la décadence. Son héritier, Oursch, n'était pas à la hauteur de sa tache et l'empire serbe ne survécut pas à son fondateur. Les Turcs soumirent la Serbie après la bataille de Kossovo, en 1389, et la conservèrent intégralement jusqu'en 1815, malgré l'insurrection de Karageorges en 1804. En 1815, Miloch Obrenovitch fit de la Serbie une principauté indépendante. tout en continuant fi reconnaître la suzeraineté de la Porte. Eh 1850, le traité de Paris plaçait sclis la garantie de l'Europe les pri-vi\>ges octroyés par le sultan à la principauté. Ki 1870 éclatait le soulèvement de \ Bosnie et de l'Herzégovine. La Serbie se mit en état de rébellion bntre la Turquie. Ses troupes furrn, vaincues. C'est alors que la Russu intervint et Iriompha des armée\ turques. Elle fit reconnaître l'in\énendan'ce de la Serbie par le traitéde Berlin de 1878. Ce pays fut enfir^ricré en royaume en 1882, au profite la maison des Obrenovitch, reanlncée en 1903, comme on sait, ftr celle des Karageorge-vitch.R. Bovet. S UNE P\GE DE PLUF I | PQUi^LE SPORT g L REPRISEDUP TOUJOURS D1 [D. notre Correspondant.] Avant l'audience de lundi Paris, lundi : Bien avant l'ouverture des portes, des groupes se forment dans la galerie de Harlay et l'on cause politique. On se croirait transporté a la Chambre des députés. Inutile d'ajouter que le sujet des conversations est le conflit austro-serbe. On passe dans la salle des assises. Ici, les conversations changent de sujet. On s'entretient avec animation des incidents auxquels a donné lieu le procès Caillaux. On sait que le président Albanel, n'ayant pu voir le garde des sceaux, a cru devoir ne pas laisser écouler le délai réglementaire en matière de duel, et a adressé ses témoins à M. le conseiller Dagoury. Sur cette affaire vient se greffer un incident Bloch-Laroque-Ceccaldi.Dans sa déposition, au cours des débats, M. Ceccaldi avait cité des propos qu'aurait tenus M. Bloch-Laroque, substitut du procureur général, qui aurait dit, entre autres, que le document Fabre était l'écrit d'un Méridional qui fait du sport professionnel. M. Bloch-Laroque aurait démenti ces propos qui lui étaient attribués par M. Ceccaldi. Celui-ci vient de riposter à l'honorable substitut, dans une lettre rendue publique, qu'il a pris trop de liberté avec la vérité Dans ces conditions, on croit que M. Bloch-Laroque enverra ses témoins à M. Ceccaldi. L'audience est ouverte Encore les médecins L'audience est ouverte à midi 10. Le président donne lecture de la déposition de Mme Gueydan, affirmant qu'en dehors UUCilC, 4 .. ... | M. Ferré, chef du jury des lettres versées aux débats elle ne possédait aucune autre lettre de M. Caillaux.M® de Paohmann, secrétaire de M® La-bori, ayant annoncé que ce dernier était absent, on attend son arrivée pour reprendre les interrogatoires. Mme Caillaux est très pâle. Sa santé laisse considérablement à désirer. Dans la journée d'hier, on affirme qu'elle a reçu deux fois la visite du docteur Mar-cigny, qui a pratiqué deux piqûres à la suite de syncopes. Aujourd'hui, nous entendrons les médecins, qui devaient déposer samedi sur la question de savoir si M. Calmette a été entouré des soins que nécessitait son état. Aurait-on pu le sauver en l'opérant immédiatement au « Figaro »? Telle est la question qui se pose. Le..premier témoin appelé à la barre est le docteur Balthasar. L'incident Delbet Le; professeur Delbet demande la parole. M® André Hesse s'avance à la barre et prie le président de l'entendre, au sujet de l'incident Delbet. Mp André Hesse. — J'étais absent de Paris, samedi, lors de la déposition de M. le docteur Delbet. Je vous aurais, sinon, donné dés renseignements au sujet de l'incident. Je suis un ami de M. Caillaux et je suis avec intérêt cette affaire. J'ai un jour entendu dire que le professeur Delbet avait déclaré qu'il était d'avis qu'on aurait dû opérer M. Calmette immédiatement. Après avoir entendu cette conversation je me suis offert spontanément, pour aller voir le docteur Delbet, que je connais particulièrement. Nous avons envisagé un certain nombre d'autres noms. J'ai demandé la discrétion à M. le docteur Delbet. Je ne voulais pas que le professeur fût contre la thèse que nous i soutenions. Quand les ennemis de M. Caillaux ont eu connaissance de cette démarche, le docteur Delbet a dit que la conversation qu'il avait rapportée était inexacte, et que jamais il n'avait soutenu une pareille opinion. J'avais le droit de faire la démarche que j'ai faite, dans l'intérêt de la vérité. M. le docteur Delbet. — Je suis d'accord avec M* André Hesse. Je n'ai, d'ailleurs, jamais attaché grande importance 1 à ces faits, mais je ne voulais pas citer | son nom sans être relevé du secret. | J'ajouterai un mot à la déposition de M* André Hesse. Il est exact qu'au cours d'un dîner on a mis mon nom en avant. J'ai vu la personne, mais je lui ai dit que je ne voulais pas qu'on propageât une pareille nouvelle. Très peu après la visite de M* André Hesse, j'ai vu un ami qui a dit: « Vous avez subi une pression de la part d'un ami de M. Caillaux ». Et, samedi, après ma déposition, tout le monde murmurait le nom de M* André Hesse. M* Labori. — T1 était de mon devoir de provoquer le témoignage de personnes compétentes, pour la manifestation de la vérité. M. le docteur Delbet donne ensuite aux jurés quelques renseignements au sujet d'une question qu'il avait posée à M. le professeur Pozzi, dont il réfute les affirmations. C'est le duel entre le» médecins qui recommence. Encore M. Caillaux M. Caillaux demande à être rappelé [ à la barre. M. Caillaux. — Je dois me pr y^cuper également de ce qui se passe à l'e? térieur de la salle. Je ne puis rester sous le coup de l'article paru, hier, dans le « Figaro » et dans lequel il est dit que j'avais provoqué de faux témoignages. Il s'agit de M. Flagey, rédacteur au « Radical ». Il était de mon devoir de donner des renseignements, tous les renseignements, nécessaires pour montrer la mauvaise foi du « Figaro ». M Flagey, lui-même, est venu donner des renseignements. Pour clore l'incident, je verse aux débats les ROCÈS CAILLAUX LS INCIDENTS lettres de M. Flagey et d'autres dont je n'ai pas parlé. Ceci dit, j'entends élargir l'incident.Je ne répète pas ce que j'ai dit sur les liens qui ont uni le « Figaro » avec certaine puissance étrangère. Je verse tout simplement aux débats des pièces authentiques signées par M. Gaston Calmette, par M. Glaser et le comte Karoly, chef du parti de l'indépendance hongrois, qui me les a remises. Le testament de Calmette M. Caillaux lit le testament de M. Calmette.M. Prestat. — Comment ayez-vous eu ce document? M. Caillaux. — De la même façon que M. Calmette a eu la lettre « Ton Jo ». M* Chenu. — Il vaudrait peut-être mieux revenir à l'affaire, Monsieur. M. Caillaux hausse les épaules. M' Chenu. — Comment vcuiez-voùs que je vous appelle? Ah! Oui! Monsieur le Ministre ! M. Caillaux. — Jamais les défenseurs de M. Calmette ne pourront expliquer comment l'ancien directeur du « Figaro » a pu gagner trois millions en quelques années ! L'ancien ministre poursuit la lecture du testament. M. Caillaux. — Je ne veux pas parler des relations de M. Calmette avec Mme Maria Boursin. On m'a apporté une correspondance à ce sujet, correspondance que j'ai repoussée du pied.' Mais il y a quelques jours, cette correspondance a été renvoyée à un de mes bons amis, sous le couvert de l'anonymat. J'espère que la partie civile aura la curiosité de demander quelques explications. Un incident se produit entre M* Labori et M*Chenu. M. Caillaux. — En ce qui concerne le témoignage de M. Bernstein, on n'a pas le droit de s'ériger en défenseur de moralité, quand on n'a pas accompli ses devoirs envers la patrie. Me Chenu. — M. le président, voulez-vous demander au témoin si les explications qu'il vient de fournir ont un rapport quelconque avec l'assassinat commis par sa femme? M. Caillaux. — Il y a quelque chose de pire, c'est de vivre en attaquant les femmes, lorsqu'on vit à leurs dépens! M. le docteur Freysse, sur la demande de M® Labori, donne son opinion sur la façon dont M. Calmette a été soigné. Le docteur Doyen Grande sensation quand on appelle le docteur Doyen. Me Chenu. — Je demande à poser une question sur les conditions dans lesquelles on va recevoir la déposition de M. le docteur Doyen. Cette déposition a été distribuée dans la salle, samedi, imprimée sur papier de luxe. J'ai donc le droit de douter de la spontanéité de cette déposition. J'observe aussi que depuis samedi, il - î«t' -'te plans et un arsenal d'objets de chirurgie. J'ai le droit de demander si M. le docteur Doyen va faire usage de cet arsenal. M* Laborî. — Il est certain que le docteur Doyen a fait des expériences avant de venir ici. Il s'est basé, pour cela, sur le rapport fourni par les médecins légistes.Je prie le témoin de dire ce qu'il connaît des circonstances du drame, ce qu'il sait du rapport des experts et s'il trouve appropriés les sorns qui ont été donnés à M. Calmette. M. le docteur Doyen. — Je rappelle les faits. J'ai fait imprimer la brochure dont on a parlé, afin de mieux me faire comprendre par Messieurs les jurés. (On distribue dans la salle quelques-unes des brochures éditées par M. le docteur Doyen.) Le témoin commence par expliquer les ielations d'amitié qui l'unissaient à Gaston Calmette. M. le docteur Doyen. — J'ai appris la mort de M. Calmette par un coup de téléphone. Je répondis immédiatement que si on avait besoin de mes services je me tiendrais à l'entière disposition des intéressés.(Voyez suite page 2.) CURIEUSES FIANÇAILLES l«i.i ■ ....«■■■n.. imTSÛii Le beau-pere de I ex-roi Manuel de Portugal, le prince Guillaume de Hohen-zoîlern, vient de se fiancer à la princesse Aldegonde, fille aînée du roi Louis III de Bavière. Les futurs époux ne sont précisément plut dans la fleur de l'âge : lui a 50 ans, elle en a 44. LENDEMAIN DE VIÇTOIRE 1 Le Xlle Tour de France a consacré une fois de plus, par un triomphe éclatant, la supériorité des routiers belges Le « Tour de France » s'est terminé dimanche, dans le décor splendide di Parc des Princes, à Paris, devant de foules énormes, délirantes d'enthousias me. Et pourtant, les grands vainqueur du jour n'étaient pas des Français; che les « groupés » comme chez les « isolés a les Belges, avec Philippe Thys et Camill Botte, décrochaient; la palme. Mais le chauvinisme n'existe plu guère en sport; certes, toutes les préfé rences des sportsmen vont naturellemen et incontestablement aux champions na tionaux; mais le vainqueur, quel qu'i soit, aussi bien en France qu'en Belgi que, est toujours' assuré d'un accuei chaleureux. Au surplus, hier, le hasard, qui s'en tend parfois à bien, faire les choses, vou lut que la victoire de la dernière étap fut remportée par le grand favori de Français, Henri Pkliss.er. Il y eut mieux encore : quatre cou reurs, ayant semé tous leurs compéti teurs, terminèrent roue dans roue 1 grande randonnée, précédant tous le autres. Or, ceux qui accompagnaien Thys et Pélissier étaient deux coureur sympathiques entre tous : Brocco, don les crises de frénésie souvent animèren la course, avivant considérablement so: intérêt, et ce brave Rossius, le plus isol des « groupés », qui, depuis la mi-cours< seul contre tous, lutte avec un courag admirable et dont chaque étape nous fourni une occasion d'exalfèr la v&l lance. Ce n'est pas tout : le quatuor qui, pr( cédant toute la meute, dévala sur le c: ment du Parc des Princes, se composai de deux Français et de deux Belges, ton fut donc pour le mieux dans le plu beau des « Tours », et l'on peut dir même que si le dénouement du gran drame de la route aux quinze actes di quel depuis un mois' on s'était passionn avait du être .arrangé par un habile me: teur en scène, il n'eut pu trouver de s tuation plus ingénieuse, mieux fait pour porter au paroxysme l'emball< ment général. Certes, après les événements qui ma] quèrent la quatorzième étape, et sur les quels nous aurons à revenir puisque 1 commission sportive de l'Union Véloc pédique de France doit se prononcer soi verainement mercredi, nous éprouvion: nous, les Belges, dei craintes sérieuses il pouvait suffi* d une malencontreus crevaison, du plus petit accroc, pour pei mettre à Pélissier de ravir à Thys 1 grande victoire. Or, la dernière étap tout entière se déroula dans le calme 1 plus absolu, et, à mesure que le télégn phe nous transmettait les détails de 1 course, nos appréhensions devônaier plus intenses, car p us on approchait d but et plus la cause, de retar pouvez wjw» a un préjudice d< ouhulu.v. " ' A vingt kilomètres du but, il n'y ava: rien de fait; à deux kilomètres même d poteau, le « Tour » n'était pas joué, puii que les deux grands rivaux étaient toi jours ensemble. Ce n'est réellement que lorsque nou sûmes que Thys et-. Pélissier avaier surgi côte à côte sur la piste d'Auteui qu'enfin nous laissâmes échapper u grand soupir de soulagement! L'alert avait été chaude, la joie n'en était qu plus grande. A Bruxelles, c'est dans la fièvre qu'o attendait l'issue de la bataille; « La Dei nière Heure », dimanche soir, dès l'ini tant où elle parut, était dans toutes le mains, et rarement elle apporta, à tar de gens à la fois, information qui leu causa autant de satisfaction. Celle-ci. se manifesta de mille et un façons: A Anderlecht, une société d musique prit la tête d'un cortège impre visé, qui parcourut les rues de la coir mune et vint ensuite, par les principale artères de la ville, fêter aux sons d'air entraînants et joyeux, le triomphe éck tant de Philippe Thys, promu par 1 foule au rang de héros. Dans les cafés, regorgeant de monde les garçons, pour consulter hâtivemen le journal, en oubliaient leur clientèle dans les tramways, des contrôleurs, ar xieusement, interrogeaient les voyageur qui, « La Dernière Heure » à là mair montaient dans leurs voitures... On ne s'entretenait même plus du cor flit austro-serbe; le plaisir éprouvé pa l'annonce de la victoire nationale dan la grande bataille pacifique livrée ton au long des chemins de France faisai oublier les bruits de guerre prochaine Et ce fut ainsi un peu partout en Be gique : à Espinois, lez-Binche, on célébr la grande victoire de Camille Botte, te: minant bon premier de la catégorie de « isolés »; à Liège et aux environs, o exalta les mérites de Rossius, Devroy et Coomans; à Florennes, Scieur fut poi té aux nues; et Lambot, à Charleroi; c L Heusghem, à Ransart; et Tuytten, Ostende; et Eeveraerts. à Bruxelles; c Spiessens, «à Malines; et Petitjean,à Gor rieux; et Allard, à Glabais lez-G<enappe tous provoquèrent, chacun dans leur r< gion; des manifestations d'enthousiasme qui ne furent cependant que le prélud des réceptions cordiales et si chaleureus€ réservées à chacun d'eux à leur retou au pays. Ce sera la digne récompens morale, non moins appréciable que l'ai tre, de leurs prouesses répétées, de leu bravoure et de cette inébranlable volont à laquelle ils doivent d'avoir mené à bie une tâche aussi rude, d'avoir vaincu le difficultés sans nombre accumulées tou le long des 5,405 kilomètres du parcours alors que tant d'autres sont restés e: chemin. LES INDÉSIRABLES M. l'officier de police Geroins, a cours d'une descente qu'il a faite, lund: à la première heure, dans les maison de logement du quartier de la rue Haute y a pratiqué une vingtaine d'arresta tions, dont dix ont été maintenues. C sont celles de Français et d'Allemand qui se trouvaient en Belgique eh état d vagabondage et sans moyens de subsis tance avouables. Ils ont été écroués à 1 I disposition du chef de la Sûreté et s« ront reconduits à la frontière. L'un d'entre eux, qui était à rechei cher du chef de vols, a été écroué à 1 disposition du parquet. BLESSÉ PAR UN CYCLISTE Un enfant de 15 ans, François L..., de meurant chaussée de Louvain, jouail boulevard Clovis, lorsqu'il a été renvers par un cycliste Il a été assez gravement blessé à 1, jambe droite. L'auteur de l'accident es inconnu. Il s'est empresse de gagner 1 large, sans s'occuper de sa victime. « ENTRE L'AUTRICHE ET LA SERBIE LA SITUATION GENERALE RESTE INDECISE > I.F.S NÉGOCIATIONS S F POURSUIVANT PARTOUT , DU CALME 5 1 R Quelle que soit la gravité ap- 3 Ir parente de la situation interna- 1 ï~*)vH ™onale, nous ne pouvons croi- • I—'j* ■ re, pour le moment, au déchaî nement d'un conflit qui engloberait indistinctement toutes les grandes s puissances européennes, et mettrait ainsi " notre neutralité en péril. 1 II est impossible, en effet, d'imaginer ' qu'à Londres, à Paris et à Berlin, les di-1 plomates perdront tout à coup le sens de " leurs responsabilités et exposeront leurs 1 pays respectifs au plus effroyable carnage, pour une querelle de race dans la-" quelle ceux-ci ne sont pas directement ' intéressés. Il importe, selon nous, d'éviter qu'un 3 pessimisme excessif se propage et jette l'effroi dans les familles, ainsi que le " trouble dans toutes les industries déjà " si éprouvées en Belgique. * Si l'on prend les choses au pire, on doit 5 espérer encore que l'Angleterre resterait l en dehors du conflit, même si, contraire-® ment à toute prévision, la guerre s'éten-J dait à la France et à l'Allemagne. Les 1 obligations de l'entente anglo-russe et de 1 l'entente cordiale diffèrent essentielle-ô ment de celles qui servent de base à l'al- > liance franco-russe. La France sérail e même entraînée à soutenir la Russie par a les armes, que rien n'obligerait l'Angleterre à prendre part à la guerre. Or, sa situation intérieure, comme d'ailleurs les tendances de son gouvernement ac- " tuel, la poussent énergiquement vers la } paix, et sa neutralité est la meilleure ga-; rantie pour le respect de la nôtre. Car s tous les belligérants éventuels le sau-? raient parfaitement : le Royaume-Uni ne resterait pas indifférent, si l'un d'eux 7 tentait de s'emparer de la Belgique, qui 0 serait destinée à devenir alors, comme il y a un siècle « le pistolet braqué sur le cœur de l'Angleterre ». e Nous l'avouons, cet ensemble de con-sidérations nous rassure beaucoup plus que les manifestations de suffisance de M. Debroqueville, et les petites notes de félicitations que les journaux complai-a sants s'empressent de lui adresser. Nous savons ce que valent les unes et les autres; malgré les airs de civisme et de patriotisme qu'êlles affichent, le souci : électoral y perce comme toujours trop p clairement. Bien naïf qui donnerait dans ce panneau. a Nous ne croyons pas non plus que la e paix doive être sauvée par la guerre ci-e vile. C'est là une idée de Gribouille, qui ne pourrait qu'aggraver la situation gé-a nérale au lieu de l'éclaircir. Bref, que l'on évite de jouer aux mata-j mores et de 1 randir les encriers avec des -1 gestes éplortr-. Garder son calme, tout l_ , nrnpV'-Tiont, v'ftty la. nrt^Tfnre de* poli-£ tiques en semblable circonstance. t RASSURANTES PAROLES [- Saint-Pétersbourg, lundi.— Le « Courrier de la Bourse » publie le communi-s qué suivant, qui aurait un caractère se-t mi-officieux : La Russie serait prête à répondre par ^ tous les moyens dont dispose une grande e puissance à tout indice montrant que e l'on mépriserait ses demandes légitimes. La Russie ne permettra pas l'anéantisse-a ment d'une puissance slave, mais elle - est prête à soutenir l'Autriche dans ses >- demandes justifiées, comme elle recom s mande à la Serbie de ne pas être intran-t sigeante. Toutefois, elle ne permettra ja-r mais que l'on punisse le peuple serbe tout entier pour les crimes d'un parti-e culier. Ni la Serbie, ni la Russie ne peu-e vent autoriser un empiétement sur les '- droits souverains des Etats balkaniques. - — Havas. LA PRESSE RUSSE POUR L'APAISEMENT Saint-Pétersbourur, lundi. — Les journaux reflètent l'impression d'apai- 1 sement qui se manifestait hier soir et attendent un heureux résultat du rôle ' que jouent l'Angleterre et l'Italie. L'in-s tervention de ces deux puissances est considérée comme opportune et d'autant ' plus indiquée que l'Angleterre et l'Italie sont directement intéressées dans le r conflit. s Une pareille entreprise serait accueil-lie favorablement dans les milieux di-t plomatiques russes. Enregistrant l'amélioration du mo-1 ment, les journaux disent que, sans a triompher bruyamment, on ne peut pas .. ne pas faire remarquer le mouvement s de retraite de l'Autriche et combien a n contribué à ce résultat l'attitude fran-e che et résolue du gouvernement, de la .. presse et du pays tout entier. t, Une chose importante, dit le « Novoie k Vremia », c'est que le danger d'une effu- - sion de sang diminue et qu'au dernier moment les perturbateurs de la paix seront peut-être forcés de renoncer à leur plan agressif. Nous considérons l'avenir avec un calme complet. Si c'est e la paix, nous la saluerons du plus pro-s fond de notre cœur. Si c'est la guçrre, r nous l'accueillerons sans crainte, avec e confiance dans la victoire. Le journal répète encore que la ques-r tion de la guerre ou de la paix dépend é de la diplomatie allemande et que, en -j tous cas, la Russie n'abandonnera pas s la Serbie. t LA LOCALISATION DU CONFLIT SERAIT ASSUREE 1 Berlin, lundi. — Le « Lokal Anzeiger » publie une dépêche de Vienne disant que, dans les milieux autorisés, on dé-ol<\re que la localisation du conflit serait assurée par la déclaration de l'Angleterre que la mer du Nord ne devait pas être touchée par la guerre. 1 La France travaille de toutes ses forces > à Saint-Pétersbourg dans le sens de la s paix universelle. : LE MARCHÉ A TERME FERMÉ A PARIS ® Paris, lundi. — En présence des évé- 2 nements et de la fermeture de certaines Bourses, notamment celle de Vienne, le 1 comité des banquiers à terme décide de suspendre momentanément les affaires de leur marché. " Quant au marché officiel (chambre syndicale des agents de change) les opérations s'effectuent normalement. — Havas.LES NOUVELLES DE BERLIN Berlin, lundi. — Selon des informa tions de source particulière, l'impératrice-* . interrompant sa villégiature au château , de Wilhelmshohe, est partie, hier soir. 2 avec sa suite pour Berlin. Les journaux estiment que la situation i n'est pas devenue aussi désespérée qu'on t pouvait le croire hier et ils espèrent que î la diplomatie européenne, dont on sent l'activité notamment à Londres, Paris et Berlin, réussira à empêcher l'aggrava- plus grande après une action opportune tion de la situation actuelle. Ils recom- de la diplomatie. mandent le calme et la prudence. — Ha- , w_ . vas. 1 L'EXPECTATIVE A BELGRADE EN FRANCE Belgrade, lundi. — Tous les pouvoirs centraux de Belgrade sont passés aux UNE CONFERENCE NAVALE mains du commandant de la place. On m^TTt™ T'om,-roi r,„„x j_ t procède au déménagement des bureaux Toulon, lundi. - L amiral Boué de La- des ministères et de la Banque natio- pereyre, commandant en chef de 1 armee na[e M navale a convoqué, pour c« matin 10 h Qu0;que Ie déoret de mobiiisa,ion ait a b°rd de son vaisseau amiral le tardé à paraître, Belgrade, dès 4 heures, vice-amiral Cocheprat, commandant en hier, présentait le même spectacle qu'en chef de la premiere escadre de ligne, le sei,tembre 1912. L'enthousiasme de l'ar- contre-amiral Lacaze commandant en mée est indescriptible. second la même escadre le contre-ami- Mais les habit'ants de Belgrade, s'at- c™™an.dant.par la tendant à l'occupation imminente de la ^ escadre de agne, le contre- vme par [eg trollpes autrichiennes, envi- amiral de Ilamey de Sugny, comman- saj;enl les événements avec quelque ap- dant la premiere division légere, et le préhension. Beaucoup de familles pa>- contre-amiral Guepratte, commandant tent pour Bucarest la division complémentaire. La conférence s'est tenue sous la prési- LA FRANCE ET LA RUSSIE dence de l'amiral Boué de Lapereyre et AURAIENT AGI A VIENNE elle a préparé 1 execution des mouvements de l'armée navale qui pourraient Vienne, lundi. — D'après les journaux avoir lieu, le cas échéant. — Havas. du matin, les gouvernements français ^ et russe auraient demandé au gouver- PRECAUTIONS DANS LE NORD nement autrichien de surseoir à une [De notre Correspondant.] action militaire contre la Serbie, moven- Lille, lundi: On signale diverses pré- *t ,'a ?"?s.ie i'en" cautions prises par les autorités en vue ° ut de la mobilisation éventuelle. rultfmatum aooeptatlon c°mplète de Cps.mesures, que nous ne pouvons pré- „ , , ,, Ciser davantage, visent notaipjnent les £0, comte Berchtold^ aurait répondu gôiiddiiïiCï» cLar'yes de là remise nidivi- *T? I - - < fe4u^ai .né- duelle des ordres 3e mobilisation, les diation des deux puissances, que si l'on employés des postes, les employés des garantissait, sans réserves, l'acceptation chemins de fer, etc. Ceux de ces fonc- f°,n ultimatum par la Serbie dans tionnaires qui étaient en congé régulier un très court délai. La Serbie aiirait, en auraient reçu l'ordre de rejoindre leur 9 re» payer les frais de mobilisation, poste sans délai. 8avoir 200 millions de couronnes. — Certains vice-consulats étrangers sont ,, . gardés. Aucun incident ne s'est produit, nou démentie d'autre LES REFUGIES AUTRICHIENS ' NOUVELLES A VERIFIER bl&S'uâtafe. '«ndi. - Le « Bonn und Mon- annonçant que les fugitifs de Belgrade u p.ubllf "ne information arrivent excessivement nombreux et di- eJîRlt laquelle les Serbes auraient fait sent avoir essuyé des coups de fusil de la -,po^}î "u chemin de fer, qui part des Serbes pendant la traversée du Danube entre Semhn et Danube. - Havas. Belgrade. , ....... Près de Temeskubin, des troupes ser- L ITALIE DEMEURE OPTIMISTE bes qui se trouvaient sur un vapeur sur Rome, lundi. - Tous les journaux tra- 00up?,d,? feu. su.r duisent ce matin une impression opti- nnnfiirt.nï^ennes. Celles-ci re- miste et leur espérance dans l'action Ppl -t, "î,„par coups de italo-anglaise semble reprendre le des- assez vlve sus. La nouvelle que l'empereur Guil- ' riava.. laume exercerait lui-même son action EN BELGIQUE personnelle en faveur de la paix, ajoute encore à ces impressions optimistes. Bien que la situation soit considérée L'Angleterre et l'Italie, dit le « Messa- comme très grave, aucune classe n'a en- gero », profiteront de cette trêve pour core rappelée, mais tous les mouve- intensifier le travail diplomatique qui monts do troupes ont été arrêtés. vise à la recherche d'une formule con- L'exercice des cadres de la 5° division ciliatrice. d'armée est donc ajourné ainsi que le dé- Le « Messagero » reconnaît que le bon Part pour Arlon de la 6° division. vouloir de la Serbie est grand et peut Nombreux sont les Serbes résidant en ' faciliter la solution. Si malgré cela l'Au- Belgique, et qui se sor.t- présentés au con- triche persiste à _ vouloir la guerre, il sulat pour être rapatriés. Ce sont pour faudra donner raison à ceux qui affir- la plupart d'anciens soldats ayant déjà ment que 1 assassinat de Sarajevo fut pris part à la guerre balkanique. La simplement un pretexte pour la réouver- westion de leur rapatriement'est a.ssez ture de ces hostilités qui, en 1912 et 1913, délicate car la route c.j l'Autriche leur ont commence et fini sans l'intervention est évidemment fermée. Ils n'ont d'autre de 1 Autriche, laquehe entendait provo- ressource que d'emprunter la route de quer, a son avantage, naturellement, la Marseille ou de Brindisi pour joindre revision de la carte diplomatique des Salonique et de là gagner par chemin de Balkans. fer leur patrie. Encore, si l'Italie mobi- Les journaux discutent la situation et ^se» la route de Brindisi leur est à son relèvent les efforts de toutes les puis- tour fermée. sances en vue d'éliminer le conflit aus- Hier dans la nuit, un officier serbe at- tiro-serbe pour éviter un conflit» plus taché à l'école de guerre, à Bruxelles, Srav€* est parti pour Paris, avec l'intention de Le marquis di San Giuliano et les se rendre à Marseille pour s'embarquer, ministres qui sont absents, rentreront C'est le seul départ officiellement connu, demain à Rome, pour l'anniversaire de H est probable qu'aucun? note ne sera la mort du roi Iîumbert. publiée pour le rappel des soldats serbes; Le^ ministre de Serbie à Rome a dé- I ce pays en effet, nous a t-on dit, considè- claré, au cours d'une conversation avec re ses hommes comme convoquées offi- un rédacteur du « Corriere d'Italia », ciellement dès l'annonce de la mobilisa- que tout espoir d'éviter un conflit n'est tion générale. Quoi qu'il en soit, le con- pas perdu. Une action des puissances se sulat n'a reçu aucune instruction à ce présente comme l'éventualité la plus sujet. prochaine. Si cette action est concor- te ministre de la guerre s'est longue- dante, elle aboutira à un succès. ment entretenu avec le roi hier après- Le « Messagero » dit que la satisfac- midi. Un conseil de= ministre- a eu lieu tion obtenue par l'Autriche est remaT- au Palais royal, à 8 heures 3/4, au sujet quable et qu'elle pourrait être encore de la situation internationale. Où les événements se décident : Le " palais „ de la Skouptchina, à Belgrade

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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