La dernière heure

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s.n. 1914, 01 Maart. La dernière heure. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gt5fb4z907/
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Nos bulletins financiers et commerciaux ne donnent qu'un aperçu général et objectif des bourses et des marchés : ils ne peuvent contenir de 44 conseils " notes tendancieuses", " citations de râleurs soutenues ou tous autres textes, présentés comme émanant de la rédaction, mais en réalité rémunérés par des tiers. La Dernière Heure ILa **Dernière Heure,, n'accepte Jj que la publicité ayant par elle-même | un caractère bien apparent de récla-n me payante, ou indiquée comme telle i P au lecteur, soit par un numéro, soit H | par la mention " communiqué,,. Les tf | annonceurs, en nous passant leurs S jj ordres, s'engagent, vis-à-vis de nous, 4 S à conserver L'entière responsabilité S de la publication de leurs annonces, g l f ÏT PT1TS an ANTÏ .TOURNAT. BELGE. LE MIEUX RENSEIGNÉ N°60 NEUVIÈME ANNÉE DIMANCHE 1ei MARS 1914 wwy chin invita L'HONNEUR Un cercle d'escrime parisien, le cercle Hoche, vient de soulever dans Paris une vive curiosité, en annonçant son intention de constituer un tribunal des Carences. La carence est l'état d'un monsieur qui a manqué aux lois de l'honneur, et avec qui désormais nul homme honorable ne doit plus croiser le 1er. Mais où sont les lois de l'honneur? Dans quel catéchisme, dans quel code les trouve-t-on? Hélas! Elles ne sont pas écrites. Elles appartiennent à ce que les juristes appellent le droit coutumier, qui se transmet par tradition orale. Ce qui lait qu'elles varient excessivement d'un pays au voisin, et surtout d'un siècle à l'autre, et parfois de milieu à milieu. Exemple : L'initiative du cercle Hoche a été provoquée par les bruyants démêlés de l'aviateur Vé-drines, revenant du Caire à Paris tout exprès pour se battre avec le président de la Ligue nationale aérienne, le savant M. Quinton. L'honorable M. Juinton a opposé à son pourfendeur une carence : M. Védrines avait été solennellement carencé au Caire pour avoir giflé en public son collègue l'aviateur Houx, et avoir ensuite refusé à celui-ci toute réparation par les armes. Cette carence était-elle valable? Védrines disait non, M. Quinton disait oui. Le cercle Hoche fut appelé à les départager. Il n'y réussit d'ailleurs que fort mal. Et c'est ainsi que naquit l'idée d'établir une procédure fixe et un casier judiciaire des Carences. L'idée est logique. Tout le monde reconnaissant qu'il existe un code de l'honneur, il serait, certes, nécessaire d'en définir les articles et, par la même occasion, de nommer des juges capables de les appliquer aux délinquants. Mais voilà le hic : Ces fameux articles du code de l'honneur mondain sont tout ce qu'il y a de plus vagues, reposant eux-mêmes sur la morale du jour, qui est flottante. Notre époque historique est toute d'esprit critique et de transition : La vieille morale chrétienne est en train de faire peau neuve; il lui faudra le temps de se dépouiller de ses dogrftes surannés. Cependant la morale socialiste et la morale nietzchéenne attaquent le catéchisme, et se dis-- j,utënt éntîê't-Iles. Avant d'ergoter sur l'honneur, il faudrait se mettre d'accord sur les devoirs de l'homme et sur ses droits. — Il y a des principes sur lesquels l'immense majorité des honnêtes gens pensent de même! — Oui, le vol. Et encore! A condition qu'il soit cynique! Mais déjà, quant à l'assassinat, les tribunaux font des distinctions : L'assassinat par esprit de lucre est déshonorant. L'assassinat passionnel lie l'est pas! L'honneur varie avec le sexe : Une femme sera déshonorée pour des faiblesses de tempérament qui n'entachent en rien la réputation d'un homme. Réciproquement, un homme sera considéré pour tel défaut (la lâcheté) qui sera tout de suite pardonné à une femme. L'honneur varie avec les temps : Le travail mercantile, très bien vu aujourd'hui, où un homme rougirait de ne pas gagner sa vie, fut, pendant des siècles, une dégradation avilissante. Par contre, recevoir des subsides d'une dame à qui l'on plaît frappe un monsieur de la pire infamie, tandis que sous Richelieu (lisez Les Trois Mousquetaires) rien n'était plus flatteur pour un gentilhomme. L'honneur varie avec les pays : L'homosexualité qui déshonore à Paris ou à Londres, est parfaitement tolérée chez les Turcs ou chez les Arabes. Même entre Paris et Londres, il y a des différences appréciables : Un Anglais trompé par sa femme réclamera de gros dommages-intérêts au destructeur de son" foyer. Et l'opinion l'approuvera. Le mari français qui voudrait monnayer ses malheurs conjugaux verrait toutes les portes se fermer devant lui. Prenons un métier, peut-être l'unique métier, que toutes les époques et tous les pays se soient accordés pour honnir : Le proxénétisme. Voilà au moins un déshonneur certain, solide! Oui, mais si l'exploitation de la faiblesse des femmes est déshonorante, que di-rez-vous de tel mercanti qui gagne une fortune à faire travailler de malheureuses lingères à domicile, suivant un sweating-system qui ne leur laisse parfois que deux sous de l'heure? Si celui-là ne vit pas de l'exploitation des femmes, je veux être pendu! On !e décore pourtant. Le cercle Hoche carencera-t-il les grands distillateurs d'absinthe, ou les gros négociants qui pratiquent le sweating-system? Certainement non! Appliquera-il les principes de Londres ou de Paris, ceux des démocraties modernes ou ceux, exactement contradictoires, des aristocraties d'ancien régime? Allons! Tout cela n'est pas mûr pour être codifié. Il faudra attendre que noire époque ait découvert et adopté une morale courante, dont l'honneur des raffinés n'est que la fleur exquise. Jusque-là, rien à faire I Maurice ce S^aleffHî LE CHEF MEXICAIN MAXIMO CASTILLO C'est lui qui, dernièrement, a fait brûler vives 46 personnes, dont 6 sujets américains, en faisant pénétrer un train de voyageurs dans un tunnel transformé en fournaise par l'incendie d'un train vide. On dit que, depuis, il a été pris et fusillé. L'Hygiène d'une grande Yille pendant une semaine Au cours de la dernière semaine, 63 naissances et 54 décès ont été constatés dans la population bruxelloise, soit une natalité de 18.6 et une mortalité de 16.0 pour 1000 habitants. La moyenne annuelle de la semaine correspondante de la période 1909-1913 a été de 61 naissances et de 58 décès. Le groupe des maladies contagieuses n'a fait aucune victime. La tuberculose des poumons a fourni 6 décès ; les cancers et autres tumeurs malignes, 6; la congestion et le ramollissement du cerveau, 6; les maladies organiques du cœur, 9 ; la bronchite aiguë, 1; la bronchite chronique, 1; la broncho-pneumonie, 2; la pneumonie, 1; la*"ttiarrhée infantile (au-dessous de 2 ans), 2; l'a débilité sénile, 3. Un suicide a été enrègistré. Les 54 décès se répartissent comme suit au point de vue de l'âge: moins de 1 mois, 1 ; de 1 à moins de 6 mois, 4; dont 3 illégitimes; de 6 à 12 mois, 2, dont 1 illégitime ; de 1 à 2 ans, 0 ; de 2 à 5 ans, 0; de 5 à 10 ans, 0; de 10 à 15 ans, 1; de 15 à 20 ans, 0; de 20 à 30 ans, 3; de 30 à 40, 4; de 40 à 50 ans, 5; de 50 à 60 ans, 10; de 60 à 70 ans, 7; de 70 à.80 ans, 13; de 80 ans et au delà, 4. Pour les faubourgs, le total des naissances a été de 180 et celui des décès de 138, soit une natalité de 15.8 et une mortalité de 12.1 par 1000 habitants. La moyenne annuelle de la semaine correspondante de la période 1909-1913 a été de 184 naissances et de 156 décès. Le groupe des maladies contagieuses a fait 5 victimes: fièvre typhoïde, 1 à Schaer-beek; rougeole, 3 à Koekelberg; scarlatine, 1 à Etterbeek. La tuberculose des poumons a fait 14 victimes; les cancers, et autres tumeurs malignes, 11; la congestion et le ramollissement du cerveau, 11; les maladies organiques du cœur, 29; la bronchite aiguë, 1; la bronchite chronique, 3; la broncho-pneumonie, 7; la pneumonie, 10; la diarrhée infantile (au-dessous de 2 ans), 5; la débilité sénile, 4. Un suicide a été enregistré. Les 138 décès se répartissent comme suit au point de vue de l'âge: moins de 1 mois, 5,' dont 2 illégitimes; de 1 a moins de 6 mois, 5, dont 2 illégitimes, de 6 à 12 mois, 8; de 1 à 2 ans, 11; ,de 2 à 5 ans, 9; de 5 à 10 ans, 10; de 10 à 20 ans, 13; de 20 à 30 ans, 12; de 30 à 40 ans, 15; de 40 à 50 ans, 11; de 50 à 60 ans, 12; de 60 à 70 ans, 10; de 70 à 80 ans, 11; de 80 ans et au delà, 6. Pour l'ensemble de l'agglomération, le taux correspondant sur 1000 habitants a été de 16.5 pour la natalité et de 13.0 pour la mortalité. La division d'hygiène a procédé à 2b inoculations vaccinales: 20 vaccinations et 3 revaccinations. Le nombre des'inspections techniques faites dans les maisons signalées comme insalubres, poux le contrôle des travaux d'assainissement à y effectuer, est de 392. Echec aux Suffragettes Victoria (Colombie britannique), vendredi. — La législature s'est prononcée par 23 voix contre 10 contre le bill tendant à conférer aux femmes le droit de vote. — Reuter. L'Or et l'Argent aux Etats-Unis New-York, vendredi. — Pendant la semaine, les importations se sont élevées à 24,760,000 dollars. Les importations d'argent ont été de 123,000 dollar», celles d'or de 79,000 dollars. Les exportations d'argent se sont élevées à 788,000 dollars. — Reuter. La situation au Portugal Paris, samedi. — On mande de Lisbonne au « Temps », le 28 : M. Bernardino Machado, président du Conseil et ministre des affaires étrangères, a adressé la dépêche suivante aux légations portugaises à l'étranger : Les nouvelles répandues à l'étranger sur le Portugal sont absolument dénuées de fondement. Il y a eu une tentative de grève de la part des ouvriers congédiés lors de la dernière grève des chemins de fer. Ces derniers ont voulu recommencer la grève et se sont livrés à des actes de sabotage qui n'ont pas fait de victimes. La circulation des trains n'a pas été interrompue. Les promoteurs du mouvement ont renoncé à aller plus loin. La tranquillité est complète dans tout le LE MAUVAIS COUP RATÉ ARGUMENTS SPÉCIEUX PRUDENCE INTÉRESSÉE 1 Tout s'est donc passé le mieux |y_ . du monde, à la séance de la jj|n Commission du Sénat. Les * pères conscrits cléricaux ont eu le bon sens de ne point suivre les conseils excessifs de la presse rabique. Nous pouvons d'autant mieux juger aujourd'hui la valeur des belles argumentations échafaudées dans les gazettes officieuses pour montrer que la majorité avait le pouvoir de fouler aux pieds le droit, les traditions et les règlements du Sénat. Les sénateurs cléricaux n'ont pas été convaincus. Le fait était si clair qu'ils n'ont pas osé prendre au sérieux les sophismes proposés par leur presse pour excuser un coup de force. Le fait mérite d'être souligné, car il met en évidence le mépris profond que nourrissent les journaux cléricaux à Tégard des dispositions juridiques ou réglementaires qui les gênent. Pourquoi, du reste, traiteraient-ils avec plus d'égards les traditions parlementaires et les règlements que la Constitution.Habitués à applaudir les violations de la liberté de conscience, de la liberté û- d'association, engagés à fond dans une é- campagne effrénée en faveur d'une loi le scolaire inconstitutionnelle, ces mes-;n sieurs n'ont aucune hésitation devant e. un coup de force à la commission séna-u_ toriale. Les personnages qui ont la Tesponsa-_ bilité des actes de ^ur parti, pourtant, ont hésité et, finalement, se sont retenus jA d'agir comme on .le leur suggérait, il) Nous n'avons point la naïveté de croire que c'est, uniquement, par amour de la légalité. Nous pensons plutôt que, si ces messieurs ont dû délibérer si longuement, B3 pour prendre, en fin de compte, le che-min de la vertu, c'est qu'ils se sont persuadés de la vanité des efforts qu'ils n- auraient pu faire pour destituer le rap-le porteur nommé et voter la loi scolaire n" au galop. y. Le spectre de l'obstruction au Sénat ir- les a, sans aucun doute, rendus pru-rs dents. Certains, d'ailleurs, ne sont pas trop fâchés de voir la loi embouteillée te à la Chambre haute. Le gouvernement la voit ainsi, avec plaisir, retarder le quart 1; d'heure de Rabelais. Malgré les em-£ prunt3, l'argent con v* ue à être rare dans les caisses de l'Etat. En attendant Qfc mieux, félicitons-nous des événements, de car il est rare que les cléricaux ratent 4- l'occasion de faire un mauvais coup, nt ls, | L'Episcopat italien £ et le Cléricalisme politique >r- Rome, vendredi. — Le « Giornale d'I-talia » donne la substance de la pro-te chaîne lettre pastorale de Mgr Bono-^e melli, évêque de Crémone, laquelle, fort tit. probablement, aura des suites retentis-:r- santés. a- Mgr Bonomelli s'attache à définir les es mots de cléricalisme et d'anticléricalis-rb me. Il étudie la transformation du cléri-n- calisme et du catholicisme politique, u, après que l'idée nationale et unitaire 9; eut fait tomber le principat des papes, o- Le cléricalisme politique eut comme for-îa mule le pape-roi, ni électeur, ni élu. u- « Non expedit », était la formule des e, cléricaux intransigeants et intolérants, mais il est fatal que tous les partis, sur-ie tout les partis politiques, aillent insen-siblement en se modifiant et en se transat formant, parce qu'ils sont intimement 5) liés aux choses humaines qui sont changé geantes. à Le cléricalisme d'aujourd'hui est diffé-40 rent. Il est sorti de sa façon intransi-50 geante, et n'est plus Tien de ce qui pou-; 30 vait le mettre en contraste avec les sentiments de la nation. n . L'ordre clérical porte désormais sur tg son drapeau ces mots : « Pour la reli-q gion et pour la patrie ». « Nous ne demandons et nous ne de-manderons jamais les privilèges et les ^ faveurs qui, en d'autres temps, étaient considérés comme dus à notre foi. Ces idées, nous le comprenons, sont passées. 5S Nous réclamons la liberté qui se con-ie cède à tous dans les limites de la loi. ix Nous, simples prêtres et évêques, nous le voulons être traités selon le droit commun, et nous ne souffrirons jamais d'en être exclus. Qu'importe, d'ailleurs, nos vieilles divisions et nos torts récipro-Q ques. Nous cherchons par des voies di-« verses ce que nous avons finalement trouvé. Il y a une parole qui doit tous a. nous réunir : la liberte et la loi loyale-le ment appliquée. » l° DIRECTRICE DE PRISON... !s e II y en avait déjà une à New-York, a ainsi que nous l'avons rapporté. En ' u voici une autre en Allemagne : Mme î. Schrick, qui vient d'être nommée direc- , e trice de la prison contrale de femmes à j.Wroncke (Posnanie^ j lAUX PLUS HAUTS SOMMETS DE L'HIMALAYA Une expédition italienne a entrepris l'exploration des monts encore mystérieux de l'Himalaya eWTun Petit Ihi-bet. Elle n'est subsidiée par aucun gouvernement,malgré tout son intérêt scientifique.A la tête de cette expédition se trouve le docteur Mario Piacenza di Biella, qui a, à son actif,plusieurs explorations dans les Alpes, au Caucase et au Turkestan russe; il est accompagné du professeur L. Borelli, du docteur comte César Cal-ciati et d'un photographe. L'expédition a quitté l'Italie à la fin de mars dernier, pour Bombay; de là elle a traversé le Pendjab en chemin de fer et gagné Rawalpindi, d'où elle s'est acheminée vers Sriûagai, « la cité du soleil levant » et capitale de l'Etat Indépendant de Kashmir. C'est dans cette dernière ville, où -]elle séjourna vingt jours, que furent èr^anisées des caravanes de porteurs. ■« Le 17 mai, l'exp«3itio^i partit de Sri-nagar, et, en deux juurs de navigation sur le Sind, gagna.: l'embouchure de ce fleuve. 150 " coolies#ransportèrent alors le matériel de voyajje jusqu'au col Zoji-la (3.444 mètres), qont la traversée ne demanda pas moir» de quatre mois. I Au village de x<a4'»i. non loin de l'In- dus, la caravane trouva un dépôt de 300 sacs de farine, et celle-ci constitua pendant longtemps l'unique aliment des coolies. L'expédition se dirigea ensuite par la vallée du Suru pour camper à Panidar, où les professeurs Borelli et Calciati procédèrent à de nombreuses expériences, cependant que le docteur Piacenza allait visiter, à quelque 250 kilomètres, le Petit Thibet, à 4,000 mètres d'altitude. Aucun brin d'herbe, aucune goutte d'eau dans cette région désertée : seul, un monastère thibétain dresse ses murs pardessus le groupe de misérables cabanes qui l'entourent. A 150 kilomètres de là, se trouve Leh, la capitale du Ladak; c'est une petite ville pauvre, où l'on entretient le feu sacré de la religion bouddhique et où se trouve un autre monastère, celui de Himis, considéré comme le plus important des monastères du Ladak. 300 lamas y dépendent d'un « goushok », ou incarnation de Bouddha. L'expédition Piacenza rapporte des documents de la plus grande importance, au point de vue géographique, géologique, ethnographique, météorologique, etc. Elle a pleinement répondu aux exigences de ses organisateurs, désormais célèbres en Italie. . _____ —; I_'e3Cï3éd.i'tioii. Piacenza campai t'a/u. sommet du ISTu.ri.-IK'ui.ri.;, à|w,^00 mètres d'altitu-d-e : UNE FUITE DE GAZ ; FAIT DEUX VICTIMES A SCHAERBEEK Un accident, qui a failli avoir des conséquences mortelles, s'est produit, la nuit dernière, à Schaerbeek. i M. Serniclaes, qui habite 215, avenue i Dailly, rentrant chez lui, hier, vers minuit et demi, revenant du théâtre, sentit qu'une forte odeur de gaz était répandue dans son appartement. Sa femme, qui était couchée dans son lit, avait perdu connaissance. Un commencement d'asphyxie s'était déclaré chez elle. M. Serniclaes ouvrit les fenêtres pour ' aérer et appeler au secours. A ses cris, M. Bollyn, son locataire principal, qui occupe le rez-de-chaussée, accourut. Malheureusement, ,il s'éclairait à l'aide d'une bougie. 11 avait à peine fait un pas dans la pièce, qu'une formidable explosion se produisit. La détonation qui retentit fut entendue très loin de là, et M. Bollyn, projeté Tudement sur le parquet, fut brûlé à la figure, au cou et aux mains. Des médecins furent appelés et donnèrent leurs soinsc-aux victimes. L'état de Mme Serniclaes était très grave. U fallut pratiquer sur elle, pendant plus d'une demi-heure, la respiration artificielle pour la ramener à la vie. Ce matin, on la considérait comme sauvée, mais elle l'a échappé belle. Les brûlures de M. Bollyn sont fort douloureuses, mais elles ne mettent pas ses jours en danger. L'accident doit être attribué à une fuite de gaz qui s'est produite dans la canalisation. La Questi'»! agraire à la Chambre italienne Rome, vendredi. — A la Chambre, M. Cugnolio a affirmé que les sommes consacrées à la Libye seraient mieux de-pensées pour l'assainissement des terres en Italie; il a rappelé, en invoquant le témoignage de M. Luzzatti, que le gouvernement s'est engagé à consacrer a l'assainissement des terres en Italie, les capitaux de la Caisse de consignation. Un très vif incident s'est élevé à la suite de ces paroles. M. Luzzatti a confirmé cet engagement. MM. Giolitti, Tedesco et Sacchi protestent. Ils démentent qu'il s'agisse d'un engagement du gouvernement. 11 y aurait seulement eu « un échange d'idées ». La séance a dû être suspendue au milieu des rumeurs de l'extrême-gauche. A la reprise de la séance, M. Giolitti a répété que le gouvernement ne s'était pas engagé. Les interruptions se sont renouvelées et la séance a été levée au milieu du boucan. — Havas. NOUVEAUX INCIDENTS Au début de la séance de samedi, MM. Sacchi et Giolitti viennent mettre au point les incidents qui se sont produits hier à la fin de la séance. M. Luzatti en prend acte, mais l'extrême-gauche n'est pas satisfaite de la solution de ces incidents et elle manifeste dans un grand tumulte. Plusieurs députés de l'extrême-gauche attaquent le gouvernement, ce qui provoque det échanges d'apostrophes. Le vacarme est tel que la séance doit être suspendue. De nouveaux incidents se produisent dans les couloirs. Une discussion très vive s'élève notamment entre MM. Balsano et Malchesano et se termine par des voies de fait. On croit que cet incident aura des suites. La séance est alots reprise dans le calme. La Chambre reprend l'examen des ordres du jour déposés au sujet des frais de la campagne de Libye. — Ha- 1 vas. i Les Complications en Orient Grecs, Epirotes, Albanais Athènes, vendredi. Aussitôt que M. Zografos sera arrivé à Argyrocastro, des proclamations seront distribuées dans toute la partie de l'Epire annexée à l'Albanie, étendant à toute cette région l'autonomie qui a été proclamée à Dei-vino, Premeti et Argyrocastro. Des souscriptions sont ouvertes pour soutenir la lutte. U est probable que l'apparition de ces proclamations coïncidera avec le commencement de l'évacuation de Koritza, qui est fixée à dimanche. Koritza sera remise à la gendarmerie albanaise, placée sous le commandement des officiers hollandais. La remise sera faite officiellement par le colonel Condoulis, gouverneur de Koritza, qui rendra les honneurs militaires au drapeau albanais. Par contre, les Albanais, au moment du départ du colonel Condoulis, rendront aussi les honneurs au drapeau grec. Les régiments de la 8® division d'infanterie et l'artillerie ont déjà évacué Koritza. Aucune nouvelle n'a été reçue, depuis quelque temps, de Chimara. On annonce seulement que des bandes d'irréguliers albanais se concentrent au nord du village de Doukates, mais elles ne manifestent, jusqu'à présent, aucune tendance ^e marcher en avant. — Havas. L'OPINION AUTRICHIENNE DEMEURE CALME Vienne, samedi. — Bien que les nouvelles venant d'Epire annoncent une extension considérable du soulèvemem;, l'opinion austro-hongroise n'estime pas qu'il y ait lieu de redouter de graves complications. Les journaux déclarent avec une satisfaction unanime qu'il n'existe aucun motif de douter de la parole de MM. Venizelos et Streit qui, à maintes reprises, ont donné l'assurance formelle que le gouvernement grec exercerait une influence- modératrice en Epire. Le « Deutsche Volksblatt » croit que le mouvement sera bientôt automatiquement terminé par l'entrée en activité du gouvernement et de la gendarmerie albanais, le prinoe de Wied devant s'embarquer à Trieste, jeudi prochain. Le même journal dément que la présence à Trieste des croiseurs français et anglais et l'absence du croiseur italien ait un caractère politique. La présence des deux premiers s'explique par des raisons purement techniques: les croiseurs anglais et français ayant un besoin urgent de faire du charbon à la suite d'un long voyage; ce qui n'est pas le cas pour le croiseur italien qui vient d'un port peu éloigné. — Havas. Le "Loup Blanc,, serait battu Londres, samedi. — On signale de Pékin au « Times », que des victoires décisives ont été remportées par les forces gouvernementales sur les bandes du « Loup Blanc ». sur la frontière du Ho-nan et de l'Anhui. Des aéroplanes ont prêté leur concours aux opérations. Il y aurait eu, paraît-il, dansées deux combats, près de 4,000 morts. — Reuter. Les Relations anglo-chinoises Londres, samedi. — On mande de Pékin au « Morning Post » : M. Lew-Yuk-Lin, ministre de Chine à Londres, a été rappelé. On attend M. Louchsanghsing, qui a été premier ministre en 1912, puis ministre des affaires étrangères, et qui doit le remplacer. M. Louchsanghsing se trouve actuellement en Suisse, pour raisons de santé* — Reuter. POUR ASSURER LES VIEUX JOURS DES TRAVAILLEURS MANUELS La Commission chargée d'examiner le projet de loi ayant pour objet l'assurance en vue de la maladie, de l'invalidité prématurée et de la vieillesse, a terminé ses travaux. Le rapporteur, M. Verstey-len, a déposé son rapport. Le projet de loi a été quelque peu amendé ; en voici les lignes essentielles: L'assurance en vue de la maladie, de l'invalidité prématurée et de la vieillesse est obligatoire pour tous les travailleurs, employés ou ouvriers des deux sexes, âgés de 16 ans, occupés, moyennant rémunération pour le compte d'un chef d'entreprise, dans l'agriculture, la pêche, l'industrie ou le commerce. Cette disposition s'applique aux travailleurs des entreprises publiques, à moins' que, en vertu de lois ou règlements spéciaux, ils ne soient garantis d'une manière équivalente contre les risques dont il s'agit. Ne sont pas astreints à des versements obligatoires : 1) Les intéressés dont le traitement ou salaire dépasse 2,400 francs par an et ceux qui sont âgés de plus de 65 ans ; 2) Les ouvriers à domicile travaillant pour le compte de plus d'un chef d'entreprise.Les travailleurs indépendants et ceux qui sont exemptés en vertu des dispositions précédentes sont admis, sur leur demande, à bénéficier des avantages de la présente loi, dans les limites et moyennant les conditions à déterminer par arrêté royal. Peuvent également être admis dans les mêmes conditions à bénéficier des avantages de la présente loi, les travailleurs étrangers ayant depuis dix ans leur résidence en Belgique et appartenant à un pays qui accorde des avantages analogues aux Belges. L'assurance en vue de la maladie et de l'invalidité prématurée est réalisée, au choix des intéressés, soit par les mutualités ou caisses fédérales reconnues et agréées pour ce service par le gouvernement, soit par les conseils régionaux des institutions de prévoyance institués par la présente loi. Les versements obligatoires doivent être effectués par l'assuré, soit à l'association mutualiste agréée à laquelle il est affilié, soit au conseil régional compétent; pour l'assurance en vue de la vieillesse, ils peuvent être opérés^ directement par l'assuré à la Caisse générale de retraite ou à tous les offices publics acceptant des versements pour le compte de celle-ci. Le chef d'entreprise ne peut obliger l'assuré à faire partie d'une mutualité déterminée, ni l'empêcher de s'affilier à celle qu'il aura choisie. Aucune retenue ne peut être opérée pour le service de l'assurance par le chef d'entreprise sur le salaire de l'assuré qui justifie avoir fait les versements requis. En vue de cette justification, la mutualité agréée ou le conseil régional remet à l'assuré pour le chef d'entreprise un certificat qui reste valable, pour la décharge de celui-ci, jusqu'à révocation par la mutualité ou le conseil dont il émane. Ces organismes sont responsables, jusqu'à révocation, des versements obligatoires.L'assuré qui s'est affilié directement à la Caisse générale de retraite présente son livret, tous les deux mois, au bureau où il effectue ses versements : ce bureau fournit au chef d'entreprise, sur sa demande ou sur la demande du titulaire, un certificat de production pour décharge. Le Gouvernement français et la T S. F. aux Colonies Paris, samedi. — La « Lanterne » consacre un long article à la convention dont il a été parlé, jeudi matin, à la séance de la Chambre, convention que l'administration des postes aurait passée, en juillet 1912, avec une compagnie étrangère, pour l'installation de la télégraphie sans fil aux colonies. Cette feuille publie des renseignements qui tendent à prouver que cette convention livrerait toute la télégraphie sans fil nationale et coloniale aux compagnies étrangères et mettrait le réseau français j en état d'infériorité, en le plaçant sous la dépendance directe de ces compa- , gnies. La « Lanterne » ajoute que le conseil des ministres s'occupera de cette question qui, déclare-t-elle, « aura, à n'en pas douter, des suites retentissantes ». L'Obstruction aux Gortès de Madrid Madrid, vendredi. — Au cours d'un meeting, tenu oe soir, les membres de la conjonction républicaine socialiste ont décidé de faire de l'obstruction au Parlement pendant toute la durée de la guerre au Maroc. — Havas. Un Grand Duc de Russie Auteur dramatique , Son Œuvre sera-t-elle jouée ? Récemment, comme nous l'avons signalé, le grand-duc Constantin donnait, devant un cercle restreint d'invités de Le grand-duc Constantin l'aristocratie, une représentation d'une tragédie mystique, intitulée « le Roi des Juifs », dont il est l'auteur. Cette représentation obtint un vif succès, et le grand-duc ordonna la représentation publique de son œuvre dans •un théâtre de Saint-Pétersbourg. Les éléments de la droite mènent, depuis lors, une campagne active pour empêcher que la pièce, qu'ils considèrent comme étant d'une orthodoxie relative, soit donnée en public. Un pTêtre, député, parlant des progrès de l'irréligion en Russie, a fait allusion à « une pièce anonyme, intitulée « le Roi des Juifs », qui l'avait bouleversé jusqu'à lui enlever le sommeil ». Et la droite de l'assemblée a pris la résolution de demander au métropolite de Saint-Pétersbourg de s'opposer à la diffusion de l'œuvre de C. R. (Constantia Romanoff) ! D'autre part, une délégation de députés nationalistes, ayant à sa tête M. Je-myslovsky, avocat, partie civile au procès Bielis à Kiew, aurait rendu visite à l'ancien archevêque de Volodka, M. Ni-com, membre influent du Saint-Sjoiode, pour le prier d'user de son autorité, afla que la représentation n'ait pas lieu. 1° SeaiiaJk -BiffS! aiTiiaporr —— Tokio, vendredi. — M. Herrmann, directeur à Tokio d'une maison allemande, qui a été arrêté comme étant compromis dpns le scandale naval, a été mis en liberté sous une caution de 200,000 livres sterling, fournie par un avocat japonais, — Reuter. Fin tragique d'un Médecin de Régiment Ath, samedi. — M. Charles P..., médecin de régiment au 1er de ligne, en garnison à Ath, souffrait depuis quelque temps de terribles accès de neurasthénie.Ce matin, à dix heures et demie, le malheureux officier s'est jeté par la fenêtre de l'appartement qu'il occupait dans un hôtel de la Grand'Place. Il a eu la colonne vertébrale brisée et est mort à l'hôpital peu de temps après. M. P... était célibataire et âgé de 43 ans. Pas de mauvais Traitements dans l'Armée serbe Belgrade, samedi. — Répondant à l'interpellation sur les mauvais traitements dans l'armée, le ministre de la guerre a. déclaré que le plus précieux avantage de l'armee serbe, c'est « la cordialité qui y règne entre supérieurs et inférieurs ». Les quelques cas de mauvais traitements signalés, sont choses malheureusement inévitables et se rencontrent dans toutes les guerres. Le gouvernement punira sévèrement les coupables. Apres de vifs débats, la Skoupchtina a pris acte de la réponse du gouvernement et a repoussé la proposition tendant à instituer une commission d'enquête parlementaire. — Havas. L'Etalement d'une Montagne en France Photo prise au Teil ( département de l'Ardèche ) après la catastrophe que nous avons rapportée.

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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