La dernière heure

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s.n. 1914, 24 Maart. La dernière heure. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xg9f47jq0d/
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La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ ' » il———mi ii mi SEUL JOURNAL BELGE ayant fait contrôler et certifier par experts comptable* ae-lermentés prêt de» tribunaux, les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR'JOUR: 125,922 NUMÉROS ■ ABONNEMENTS BKTTZRLL8S fEOVWCl Fr. 1.00. . UN MOIS. . . » 3.00. . TROIS MOIS Fr. 4.00 • 6.00. . SIX MOIS . . • 8.00 • 12.00. . UN AN. . . . • 16.00 Pour l'étranger le prix de BraxoOc*. le port en plus. Il n'existe pas d'abonnement mensuel. — Pour Bruxelles indiquer, en s'afconnant, si l'on désire recevoir l'édition du soir o« celle du ' matin. — Les frais de recouvrement sont à la charge des abonné», LE VOTE DES FEMMES ! MALICES COUSUES DE FIL BLANC UN PSYCHOLOGUE LE VOTE PLURAL DES CURÉS i On sait que certains cléricaux vvWi t îe cr°ient de petits Machiavel, LKrf 1:511 lançant-, dans la discussion de la réforme électorale, la question du droit de vote pour les femmes. Nous avons déjà montré que beaucoup de catholiques restaient résolument adversaires, non seulement du vote des femmes, mais de toute émancipation féminine, sous quelque forme que ce soit. Ils continuent, par exemple, à.refuser aux femmes docteurs en droit, la faculté de plaider devant les tribunaux. Un organe périodique, « Le Catholique », a publié naguère un article dénonçant les illusions des politiciens qui, par électoralisme, compromettraient l'influence incontestée que la religion exerce aujourd'hui sur la femme, éloignée des luttes du forum. I/e « Courrier de Bruxelles », qu'on a surnommé l'enfant terrible du parti, vient, à son tour, d'émettre, à ce sujet, une opinion des plus catégorique. Il reproduit d'abord un article dans lequel on signale le sectarisme et la violence que les femmes apportent généralement dans les questions politiques, lorsque, par hasard, elles y sont mêlées. Ensuite, notre vieux conservateur écrit: La part faite à la tendance bien française à pousser toute appréciation à l'extrême, et sans oublier que cette appréciation s'applique ici à une divorcée, ayant ignoré tout frein religieux, vivant dans un monde interlope, reconnaissons à ces lignes un grand fond de vérité. Elles feront peut-être réfléchir ceux qui, d bonne foi et dans l'espoir d'un plus grand <?Sien, rêvent d'attribuer à la femme des fonctions ou des droits politiques égaux à ceux de son mari. Et à ceux qui répondront que nous ne sommes pas en France, rappelons la célèbre Théroigne de Méricourt — une de nos compatriotes, celle-là — non dépourvue de vertus natives, mais 3ue la vanité et la furie démagogique con-uisirent à la Salpêtrière. Ainsi le « Courrier de Bruxellse » n'est pas éloigné de croire que le vote pour les femmes, en Belgique, nous conduirait à la politique par le browning. Nous ne partageons, nullement son avis, bien que nous soyons adversaires, dans les circonstances actuelles, du droit de vote dés femmes en Belgique. Les cas individuels ne justifient nul-, ;^e^ttHte|^^généralisation. Il y_ a - pfes. DANS LA TEfÈTE! L'unique sujet de conversation, à Paris, est le scandale Calmette-Caillaux-Rochette. Les hommes parlent plutôt de Rochette, mais les dames sont intarissables sur Madame Caillaux, sur son caractère et sur son passé. Je tais choix pour vous des détails qui n'ont été donnés par aucun journal, et que je donne moi-même, bien entendu, sous bénéfice d'inventaire, en attendant que l'instruction les ait vérifiés : Madame Caillaux reçut pour dot, quand elle épousa M. Léo Clarelie (neveu de l'administrateur de la Comédie-Française, et partait galant homme) 20,000 francs. C'est cette'dot que M. Léo Claretie lui rendit quand elle divorça. A son premier interrogatoire, * elle a déclaré que son remariage avec M. Caillaux, riche à trois ou quatre cent mille francs de rentes, fut un mariage d'amour. On voit que cet amc.ur était tout de même plus avantageux pour elle que pour lui. Quand elle était encore Mm° Léo Claretie, elle demanda un jour à la femme d'un'ministre avec qui elle était intimement liée, de faire quelques démarches pour obtenir à son mari, journaliste et conférencier de talent, la croix de la Légion d'Honneur. Madame P... s'y employa et réussit. Quelques jours après, les deux dames se rencontraient à un thé de l'hôtel Ritz. M"° Claretie arriva toute guillerette : — a Je vous remercie, chère amie, d'avoir fait décorer mon mari. Mais j'ai une grande nouvelle a vous apprendre : Je divorce! » — « Vraiment? » fit Mm* P.... « Vous auriez pu m'avertir : Je ne me serais pas donné tant de mal pour cette histoire de décoration...» — « Mais pas du tout. C'était exprès! Je voulais quitter mon mari sur un beau geste! » L'amie la plus intime, qui la visite journellement, à Saint-Lazare, en lut conduisant sa fille, est la princesse (divorcée) de Monaco, qui s'y précipita dès le lendemain du crime. On n'avait pas encore eu lç temps d'arranger très confortablement. la; cellule réglementaire de la pistole, et M"£ la priçcçsse de Monaco trouva son amie' sef plaignant du froid. La princfèsse fil L I EXTRAORDINAIRES RAVAGES DE L'OURAGAN A PARI! Des arbres centenaires ont été jetés dans la Seine La Lutte contre le Chômage ; i et les Grèves en Belgique ! A , La section belge de l'Association in- ] 'ternationale pour la lutte contre le chô-; mage a tenu une réunion, lundi matin, au ministère de l'industrie et du travail.M. Mohaim, professeur à l'Université de Liège, présidait. < Parmi l'assemblée, on remarquait les : directeurs des principales Bourses du ; travail du. pays. < A l'ordre^du jour figurait l'objet suivant : « Examen de la conduite à tenir par les Bourses du travail en cas de gife 'di^^rg^^^^^^ggée LES SUITES DU DRAME CAILLAUX - CAUSETTE Violentes déclarations du "Figaro,, Paris, lundi. — Dans son éditorial, 1< « Figaro » publie les lignes suivantes Le mensonge est en train de passer I* frontière : parmi les foules étrangère: qui ne savent pas, qui ne voient pas, 01 cherche, -depuis deux ou trois jours, i égarer l'opinion publique de Paris. Un< campagne savante s'est organisée,et déj; l'on en aperçoit les -.effets. Dans quel ques journaux de .Vienne, Berlin, Ge nève, Londres paraisjknt des articles oi ■ -la légende des lettresiprivées que devai ■publier, le « Figaro » lait son chemin. UN NOUVEAU RÈGLEMENT DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE BRUXELLES Un règlement organique vient d'être arrêté en ce qui concerne le tribunal de commerce de Bruxelles, le nombre et la durée des audiences. En voici les lignes essentielles : Les audiences commencent à 9 heures précises et finissent à midi. La lecture des jugements, les accor-i dandums et les délibérations se font en dehors de„ces heures. Aux audiences auxquelles les causes sont introduites, toutes les causes indistinctement sont appelées à l'ouverture, à 9 heures. En cas de non comparution des deux parties, lors de l'appel de la cause, celle-ci sera rayée du rôle et ne pourra y être rétablie que sur une nouvelle assignation.Si l'une des deux parties ne compa-. raît pas, il sera donné défaut ou congé d'audience. Lorsque l'une des parties est domiciliée hors de l'arrondissement de Bruxelles, le défaut ou le congé d'audience ne pourra être prononcé qu'à 11 heures. Si les deux parties comparaissent, la cause pourra être plaidée, à son tour de rôle, au cas ou les plaidoiries ne comportent pas des développements de nature à retarder l'appel des autres causes. Le tribunal siégeant .est seul juge de cette question. Pour les plaidoiries, les causes seront appelées dans l'ordre où elles figurent au.rôle, ou d'après un ordre fixé par un tirage au sort, fait avant l'audience en chambre du conseil. Il sera fait à chaque chambre, aux dernières audiences des mois de janvier et de juillet, un appel général de toutes les causes 'figurant au rôle des affaires anciennes. LA CONFECTION DU ROLE Les causes qui ne seront pas arrivées en ordre utile aux audiences d'introduction seront remises de plein droit sans qu'il soit nécessaire de les appeler à nouveau. Elles seront inscrites au rôle de la chambre à la suite des causes anciennes. t Il sera formé un rôle particulier pour chacune des sections des cinq chambres, comme aussi pour les sections tenant des audiences extraordinaires fixées par le tribunal.- Ces . rôles particuliers porteront 'les i causes y fixées soit à la demande de 1 toutes les parties, adressée par écrit au président du tribunal, soit, à défaut par l'une dès parties d'avoir consenti à la fixation de la cause, par la représentation d'un exploit d'avenir donné par la . partie la plus diligente à la suite d'une . ordonnance -du président du tribunal. , Pour toutes ces fixations, le président . est libre du choix de la section à laquelle il fixe la cause. ; Les rôles particuliers formés comme il est dit dans le paragraphe précédent, s sont permanents et les causes y restent i jusqu'au moment des plaidoiries, des défauts, congés d'audiences ou biffures. Une feuille spéciale indique les causes : fixées pour chaque audience. Ces der-; nières sont seules appelées.. Pendant chaque audience, à 11 heures, le tribu-» nal ar'ête le. tableau |É causes à plai- 1 ■ ^ : l L'INSURRECTION I !E D'IRLANDE Londres, lundi. — Les journaux unio- jj|r nistes approuvent la démission des offi-ître ciers irlandais et déclarent qu'il faut de prendre des mesures 'pour cyue ces offi-b la ciers ne souffrent pas de leur dévouement.r L'HOMME DU MOMENT LE COLONEL SEELY, ministre de la guerre Les organes libéraux attribuent ces démissions à des influences politiques ét demandent des punitions sévères, sans quoi le pays serait gouverné par l'armée seule. Le « Daily News » déclare que les conspirateurs militaires ne doivent jamais être réintégrés dans réarmée et qu'ils doivent être révoqués. Il faut démocratiser l'armée. — Reuter. Le colonel Seely chez le roi Londr.es, lundi. — Le colonel Seely a quitté spécialement le Conseil de cabinet, ce matin, pour avoir , une entrevue avec le roi. Après une audience qui a duré trois quarts d'heure, il est allé retrouver ses collègues qui l'attendaient pour reprendre: leur délibération. — Reuter. UN BRUIT SENSATIONNEL COURT DANS LES BALKANS Constantinople, dimanche. — Le bruit court que le chargé d'affaires de Serbie avait reçu de son gouvernement l'ordre d'informer les représentants des puissances à Constantinople que 20,000 Turcs et Bulgares, formant des bandes munies de mitrailleuses, attaqueraient les frontières serbes aussitôt qu'ils en recevraient l'ordre. On dément officiellement ce bruit d'une façon catégorique*. — Hava:s. ' LES SCANDALES PARISIENS ■ M. CAILLAUX DÉPOSE i A LA COMMISSION D'ENQUÊTE Paris, lundi. — La commission d'enquête Rochette. a entendu, ce matin, M. Caillaux, qui a vivement insisté pour qu'on sache quel est l'X qui est venu dire à M0 Maurice Bernard que la remise serait accordée-. M. Caillaux affirme sous le serment le plus .formel, que M0 Maurice Bernard est venu lui demander dans son cabinet si le gouvernement s'opposerait à la remise. M. Caillaux ajoute qu'il ne fit que transmettre à M. Monis le-désir de l'avocat et qu'il n'a jamais connu le caractère des entretiens du procureur aveç M. Monis. M. Caillaux estime que Te procureur aurait dû faire part au ministre des finances des conséquences financières que, selon lui, devait comporter la remise. M. Caillaux précise que M0 Maurice Bernard ne l'a jamais menacé d'une plaidoirie pouvant gêner le gouvernement, mais c'est lui, M. Caillaux, qui, en faisant part à M, Monis de la demande que, pour raisons de convenance, formulait M0 Maurice Bernard, a ajouté incidemment qu'on pourrait, un jour ou l'autre, avoir à redouter une plaidoirie. M. Caillaux est convaincu que le pro-3 çureur Fabre se trompe de trois jours s sur la date de son entrevue avec M..Mo-nis et il en conclut que la note du p'ro-r cureur n'a pas été rédigée aussitôt après son entretien. M. Caillaux, revenant sur son entre-s tien avec M. Fabre en 1911, répète que s le procureur lui a dit que, pour la re- - mise, M. Monis ne lui avait pas parlé de M. Caillaux ; que le procureur a ajouté qu'il prendrait tout sur lui et que, sur les instances dé M. Caillaux, il lui a a déclaré que M. Briand lui avait ordon- - né, en 1908, d'arrêter Rochette et que, e plus tard, il avait été invité, dans son a entrevue avec MM. Briand et Barthou, à ne pas dire toute la vérité à la com-t mission d'enquête. Enfin, dit M. Caillaux, le procureur affirma n'avait jamais rédigé de procès-verbal de son entretien de jadis avec M. Monis. M. FABRE EST RAPPELE Le procureur Fabre, qui est alors introduit, maintient la date du 22 mars, qu'il avait précédemment indiquée pour son entretien avec M. Monis. Il maintient également que le procès verbal a été écrit le 31 mars. Le procureur Fabre maintient également qu'à propos de la remise, M. Cail-t laux ne lui a rien dit personnellement; e mais M. M^onis lui a fait connaître qu'il e demandait la remise pour être agréable à M. Caillaux. Il ajoute qu'il a dit à s M. Monis que la remisa était demandée s pour permettre à Rochette de continuer ses affaires, mais M. Monis a coupé court à ces explications. Le procureur nie aye-'^g'^aré à M. Caillaux, au cours •t» de.pt ^ks^œ^de 1911, qu'il avait été vérité devant la coni- ■ 1 . f , mettre sufcn, cw de la prisonnier I Une auti '"de ses visiteuses orc f\l naires à Saint-Lazare est Mm° Ma / J vy, femme du ministre de l'Int - j rieur. Mais cette relation-là. s'exp] ' que par !a liaison-intime des dei maris : Le jeune M. Malvy est disciple ardent de M. Caillaux; lui est uni comme Saint-Just éta uni à Robespierre, et, tant qu' fera partie du cabinet Doumergui on peut dire que c'est comme : M. Caillaux y était encore. Dan le renraniement ministériel qui suivi m démission forcée de IV Caillaux, le gros portefeuille d l'Intérieur adjugé au jeune M. Ma vy affirma avec éclat combien l'ir fluence de M. Caillaux demeura: puissante dans les coulisses et in« branlée dans son parti. C'est de puis lors, depuis que l'affaire Rc chette est venue broder sur l'ai faire Calmetle, que M. Caillaux es décidément un homme coulé. Jus que-là, avec le , seul cadavre d Calmette, i! s'en fut tiré, et eu probablement réussi à surnager. La preuve de son interventioi pour sauver Rochette l'a achevé M. Barthou, à qui il avait àrrachi le pouvoir en décembre, s'est bier et horriblement vengé en lui don nant le coup de grâce, alors qu'i se débattait encore. Car enfin, il a peut-être tenu è peu de chose que Calmette ne mou-rut pas de ses trois balles dans le ventre. Le monde médical juge sévèrement l'idée malheureuse qui fut de ne pc.s le soigner sur place. Le transport, forcément cahoté, jusqu'à la maison de Neuilly, était si contre-indiqué qu'aucun des médecins présents, aujourd'hui ne veut plus l'avoir ordonné. Et on ne sait plus qui en a eu l'imprudente idée. A quoi tient la destinée des . grandes nations! Calmette seulement blessé. Calmette survivant, Madame Caillaux pouvait être acquittée et s.on mari revenir au pouvoir, comme après un incident bruyant mais qui n'a pas laissé de trace. Et toute l'histoire de la France contemporaine prenait un autre chemin! Quel chemin prendra-t-elle à présent? Les esprits sont exaspérés. Le seul M. Briand apparaît comme de taille à dominer la tempête où menace de sombrer la République. Mais il n'est dit, ni qu'il le veuille, ni que la majorité de la Chambre s'y résigne! MM. Caillaux et Monis seront-ils déférés à une Haute Cour? La Commission d'Enquête, qui désire secrètement les sauver, lutte contre la presse parisienne, qui veut les perdre. A qui restera la victoire? Nul ne le peut dire. En France, les grandes vagues de l'opinion ont une amplitude et une puissance terribles. Mauricb db .Waleptt, i- saires.Ce ne sont'pas des femmes qui o ]. machiné la mort de Ferrer dans les fc ses de Montjnich. i- .S'il peut paraître que les femmes d'à X jourd'hui comprennent mal les lutt ie politiques, c'est précisément par il qu'elles en ont toujours été tenues il l'écart. Dans les pays où la femme vot il il n'est pas apparu que les campagn >, électorales soient plus sanglantes qu'a ;i trefois. S Aussi n est-ce point pour ces fariboîi a que nous combattons les tentatives t !. diversion que font les cléricaux, qi e viennent faire semblant de défendre i- vote féminin. " Nous estimons, tout d'abord, que c< propositions n'ont qu'un but: faire ob, tacle au Suffrage Universel des homme; Elles ne sont qu'une manœuvre de part d'une part, elle a pour "but de diviser le partisans du S. TJ. pur et simplé, ei d autre part, en cas dé réussite inespi ■ rée, elle fournirait au parti clérical,-l'ai J pui momentané d'un corps électoral cor quis d'avance à l'influence du prêtre. Il y a, au surplus, cent façons d 1 s'intéresser à la condition sociale de 1 ; femme, sans lui accorder un droit d >J vote dont elle n'est nullement préparé 1 à faire usage. Donner le droit de vote aux femmes 1 actuellement, en Belgique, ce n'est pa réaliser le Suffrage Universel féminin • c'est organiser, sur une vaste échelle le vote plural des curés. LE MATCH DE BOXE DE PARIS I I L'arbitre, M. Frantz Reiche], intervient à la mite d'an intéressant corps à corps \ d- simplement sans commentaires par d. nt confrères qui ne sont qu^ mal infùrm ,s- ct. nf soupçonnent pas l'arrière-pensi criminelle qui se cache derrière les ch ses qu'on leur dit et qu'ils croiéi q. vraies. 3s d'autres, le mensonge s'aggrai ^ d injures. C'est ainsi qu'un de nos h -e norables confrères de Londres, le « Gr. à phic », vient de commettre, sans le si voir, la plus basse diffamation. Ce' jou ;g nal a reçu, d'un correspondant de P; , r^Sj P1? article qui est simplement ur stupidité, une infamie, et il la publia La bonne foi de notre confrère a éi évidemment surprise. Nous ne pouvor ' tolérer que de telles erreurs soient con '0 mises, et, dès demain, nous compton ii prendre, vis-à-vis des diffamateurs v< q lontaires ou inconscients, les mesure judiciaires que cette situation comporta On veut organiser le mensonge après 1 !S crime. Nous saurons défendre contr 5. tous ceux qui mentent, la mémoire d' chef qui n'a pas menti. — Havas. J Les Méfaits de l'Auto MULTIPLES • accidents dans l'agglomératioi La soirée et la nuit du dernier jour de i carnaval ont été fertiles en accident* î d'auto. j — Place Saint-Jean, un vieillard, pensionnaire de l'hospice des Ursulines, M, Jacques Michiels, a été renversé pai , l'auto d'un habitant de l'avenue Louise, . M. Michiels a été transporté à l'hôpital, où on a constaté qu'il ne portait heureu-> sement aucune lésion grave. — Rue de Treurenberg, à 10 heures du soir, un ouvrier polisseur, âgé de 18 ans, M. François Van Daasdonck. de* , meurant rue de la Senne, a été tamponné par un taxi. Grièvement blessé à la jambe gauche, il a été transporté à l'hô-i pital Saint-Jean, où il est resté en traitement.— Boulevard Bischoffsheim, cette nuit, vers 3 h. 1/2, un auto, conduit nar M. R..., demeurant à Ixelles, et un taxi dirigé par le chauffeur V..., sont entrés en collision à hauteur de l'ancien Observatoire.Personne n'a été blessé, mais les dégâts matériels soiit fort" importants. — Au coin de la rue Terre-Neuve et de l'a rue du Miroir, un taxi, conduit par Joseph C..., allant vers l'avenue du Midi, s'est jeté contre un réverbère, qu'il a renversé. La voiture est fort abîmée.— Enfin, à 6 heures du matin, un maçon, M. François Van Humbeek, âgé do 37 ans, demeurant rue de la Grande-Ile, traversait la place Royale pour se rendre à son travail. A l'entrée de la rue do Namur, il a été renversé par un automobile de maître. La voiture montait la rampe à vive allure. Le chauffeur, sans s'inquiéter de sa victime, continua sa course. On a relevé le numéro de la plaque de l'auto. Son propriétaire ne tardera pas à être connu. Le malheureux Van Humbeek a été gravement blessé à la jambe gauche. Il se plaint de vives douleurs internes. Il a été transporté à l'hôpital, où il a été maintenu en traitement. UN INCENDIE GIGANTESQUE Bombay, lundi. — Le feu s'est déclaré, ce matin, dans un dépôt de coton. Les pertes sont évaluées, à l'heure actuelle, à 60,000 balles de coton hindou, représentant une valeur d'un demi-million de livres sterling. Les causes du sinistre sont inoonmies. L'incendie continue. — Reuter. ls Finalement, on élucidé que les Bour-ses du travail ne délivreraient pas de cartes aux ouvriers pour se présentei ît chez les patrons, en tas de gTève, mais qu'elles feraient connaître tous les ren-seignements obtenus au sujet de la ^ grève. i~. décision est formelle, qu'il s'agisse de grève politique, économique ou so-; ciale. i- ■ ■— J L'ÂMIRAI, ITALIEN î FARAVELLI s S I 'Zg&K Le nouveau Cabinet italien Rome, lundi. — Les députés suivants sont nommés sous^secrétaires : MM. Ce-lesia à l'intérieur, marquis Bosrelli aux affaires étrangères} (Gastano Mosca aux colonies, Chimienti; à la justice, Dacomo aux finances, BasiMi au trésor, Batta-glieri à la marine, Hosadi à l'instruction publique, Vissochi aux travaux publics, Cottafavi à ragricufburc et Marcello aux postes. • ... ■ — Désagréable mésaventure New-York, lundi.;'— Le '« New-York Times » vient de recevoir une dépêclie de Santarem, au Brésil, d'arès laquelle les, membres de 1 expédition de l'ancien président Roosevelt dans l'intérieur du Brésil, ont perdu tous leurs équipements dans les rapides. — Reuter. LES ÉLECTIONS EN ARGENTIN: Buenos-Ayres, dimanche. — Les élec- • tions législatives ont eu lieu» aujour- < d'hui, dans toute la République. L'or- : dre a été complet. On assure que les socialistes triomphent à Buenos-Ayres. Le résultat du ] scrutin ne sera r>as conn'u avant plu- i sieurs jours. — Havas. ] Ce tableau 's'établit-, parties pfésenk' représentées ou absentes, d'après Tord des inscriptions au rôle particulier c la section. Ces fixations se font poi une durée de six heures au moins, d' <près les indications fournies par les* pa ties ou leurs conseils au moment c l'inscription au rôle particulier de ] section. LES CAUSES NON PLAIDEES Les causes fixées qui n'ont pu êti plaidées sont portées à la feuille de 1 prochaine audience. Le président du tribunal est seul jug des raisons d'urgence qui peuvent êti présentées dans une affaire. Il entent en son cabinet, les deux parties ou cell qui invoque l'urgence, et s'il estim qu un tour de faveur doit être accord* il informe de sa décision le présider de la section qui doit connaître de i cause et les parties intéressées ou leur conseils. Si toutes les parties ou leurs avocat sont absents sans « motifs légitimes >' 1 affaire est Tenvoyée à la fin du rôk « mention en est faite au rôle ». Si l'une des parties ou son avocat es absent, sans « motifs légitimes », la pai tie comparante devra prendre ses avan tages. Si elle s'y refuse, l'affaire est ren voyee a la fin de rôle particulier de h section, sur lequel mention est faite d' renvoi. Dans les deux cas, le président du tri bunal est prévenu « le jour même pa le président de chambre » de l'absenc< des parties ou de leurs avocats. Si avant la fin de l'audience, les eau ses inscrites sur la feuille spéciale on' été pl aidées ou remises, les autres affai res portées au rôle de la chambre peu vent être entendues. A défaut de causes de ce genre, le président d'audience fers demander, aux autres chambres, sié géant le même jour, des affaires 'dans lesquelles les parties ou leurs conseils desirent plaider. Dans le Cliaos mexicain New-York, lundi. — Une dépêche d Laglw?ass, dans le Texas, dit que lésa fédéraux » mexicains, qui évacuèrent récemment 4la ville de Las Va'cas y retournèrent hier, dimanche. Après avoir massacré la garnison rebelle de ,14 hommes, ils abandonnèrent-la ville, t On mande de Mexico, que le ministère de la guerre annonce pour ici peu a Torreon, une bataille acharnée On dit que la petite ville de Tlahua-lila, a.deux heures de distance de Torreon, a été choisie comme place neutre pour les étrangers. — Reuter. LES PÉAGES DU PANAMA Washington, lundi. — Bien que le président Wilson n'aille généralement pas a son bureau le dimanche, il a passé tout 1 après-midi d'hier à discuter les droits de péage du canal de Panama avec les membres de l'administration et les chefs du Parlement. Ces derniers lui firent connaître qu'il ne fait pas de doute que ces droits seraient abolis éventuellement et qu'une opposition sérieuse =e faisait remarquer contre les plans du président Wilson dans la Chambre des représentants. - On s'étonne que M. Taft, le président le la Chambre, et M. Enderwood, le ;hef de la majorité, qui, d'ordinaire, sont du côté du gouvernement, se soient •angés du côté ae l'opposition. Les amis du Dr Wilson ne cachent )as que le président est en face de l'op->osition la plus sérieuse qu'il ait encore encontrée. — Reuter. » Désespoir d'amour ir — i- Un ouvrier polisseur de m<Ébles r- Pierre D..., habitait, avec sa maMs^e le rue Edison, 62, . à Forest. # a Dimanche matin, après une vive discussion, la jeune femme quitta son amant pour ne plus revenir. Celui-ci en éprouva un vif chagrin. Le soir, son e frere se trouvant chez lui, il l'éloigna a sous le prétexte de l'envoyer faire une commission chez un charcutier du voi-e smage. e Pendant son départ, D... se tira un [, coup de revolver dans la poitrine, e S0? frèr^e trouva tout ensanglanté, e etendu sur le plancher. Il le transporta, i, avec l'aide de voisins, dans une phar-t macie voisine. De là, D..,. a été conduit a, a r hôpital, où il^est resté en traitement. : LE VOYAGE ! DE GUILLAUME!! i IL S'ARRÊTE A VIENNE : EN ROUTE POUR CORFOU Vjj-nne, lundi. — L'empereur Guillau-; nie il, qui se rend à Coriou, est arrivé > ici oe matin, à 11 heures, pour faire une courte visite à l'empereur d'Autriche. Il a ete reçu à la gare de Penzing par i 1 empereur François-Joseph, les archiducs le duc .de Cumberland et les hauts fonctionnaires. Les deux souverains se sont salués très cordialement. Ils se sont aonnes de chaleureuses poignées de mains et se sont embrassés deux fois. L empereur d'Allemagne a ensuite salué très cordialement le duc de Cumberland et les archiducs et est passé devant le jront de la compagnie d'honneur. Apres la présentation des personnes de la suite, les souverains sont partis pour le château de Schoenbrunn au milieu des bruyantes acclamations d'une foule nombreuse. La société des chanteurs de Leipzig qui est ici depuis hier, avait pris place devant le château. Elle a fait une chaleureuse ovation aux deux souverains. L empereur d Allemagne a été reçu au chateau par les hauts fonctionnaires de , la cour et salué par les archiduchesses. .Peu de temps après son arrivée l'em-•pereur d'Allemagne a fait une courte visite a 1 empereur François-Joseph dans ses appartements privés. Le duc de Cumberland a fait à midi et demi une visite à l'empereur d'Allema-f.ne>,,(]U1 a reçu ensuite en audience particulière le comte Berchtold, ministre des affaires étrangères. lous les membres de la famille impé-riale les fonctionnaires de l'ambassade d Allemagne, le comte Berchtold, ministre des affaires étrangères d'Autriche-Hongrie, le comte Stuero-kh, président du conseil des ministres' .d'Autriche, ie eomte Tisza, président du conseil 'des ministres de Hongrie, et le^hauts fonctionnaires de la cour, ont assisté au déjeuner qui a eu lieu au château de 1 ochoenbrunn. — Havas. L empereur Guillaume a rendu, à 3 heures de l'après-midi, au duc de Cum-berîand la visite que ce dernier lui avait faite II est parti à 5 h. 40 pour le Midi. — Havas-Reuter. Athènes, lundi. — La famille royale se rendra jeudi à Gorfou pour attendre ! empereur d'Allemagne, qui arrivera dans l'île, samedi. L© << Patris » annonce que le roi invi-w*a l'empereur Guillaume à visiter Athènes. — Havas, WÊÊgl'entretien Hf^'ité altérer :-sion d.'enqu'Vp,'/ • -, ''au le démenti le plus formel. Au sujet un procès-verbal, le procureur' reconnaît avoir dit à M. Caillaux "qu'il"n'existait pas, mais il maintient qu'au cours ds son entretien avec MM. Briand et Barthou, aucun recommandation de discré- * * tion ne lui fut- faite sur ces points particuliers.M. Fabre, répondant à diverses questions, déclare que, sans pouvoir préciser à quelle date iî a remis le procès-verbal îi M. Briand, il croit avoir remis ce document au début du ministère Briand. Il répète que, lorsqu'il a déclaré à M. Caillaux que ce document n'existait pas, le désir de ne pas inquiète?-- M. Caillaux n était pas étranger à S2b*.détermination, mais le vrai motif a été de ne pas divulguer l'existence d'un document qu'il ne voulait pas livrer. Il explique que, s'il a montré le document à MM. Bloch, Laroque et Scherdlin, c'était afin de montrer que, contrairement aux bruits qui couraient au Palais, il n'était pas fou et il n'avait pas reçu d'argent. M. Fabre déclare ensuite qu'il y a eu samedi huit jours, il a refusé de remettre à M. Bienvenu-Martin le document, mais qu'il lui en a exposé le contenu. M. Caillaux dit qu'il résulte des déclarations de M. Bienvenu-Martin que M. Fabre, non seulement, ne lui a pas communiqué le document, mais a refusé de lui en indiquer le. contenu. A la fin de la séance du matin, MM. Fabre et Caillaux sont d'accord sur ce point que, jamais, M. Fabre n'a entre- M. BRIAND, entendu, lundi, par la commission d'enquête tenu, iî' directement, ni indirectement, M. Caillaux de l'affaire Rochette. —* Havas. LES POUVOIRS DE LA COMMISSION Paris, lundi. — Après une intervention de M. Jaurès, qui demande le vote immédiat du texte du Sénat et son application immédiate en se réservant de réclamer, si cela est nécessaire, des pouvoirs plus étendus, la Chambre a adopié cet après-midi, le projet voté par le Sénat relativement aux pouvoirs de la commission d'enquête. | UNEPAGEDEPLUS! | POUR LE FOOTBALLS MARDI 24 MARS 1914 CINQ CENTIMES NEUVIÈME ANNÉE N* 83

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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