La dernière heure

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s.n. 1914, 19 Maart. La dernière heure. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c824b2zt1h/
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--1 wuuj JA:/I BUREAUX 3, EUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi Les annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal st à l'AGEUCL BAVAS, 8, place dos IVXartyrs, 8 (1« étag-e) à Bruxelles. La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BELGE, LE MIEUX RENSEIGNÉ N* 78 NEUVIÈME ANNÉE JEUDI 19 MARS 1914 CINQ CENTIMES ABONNEMENTS cru x elles provwce Fr. 1.00. . UN MOIS. . . • 3.00. TROIS MOIS ftp. 4.00 • 6.00. . SIX MOIS . . • 8.00 . 12.00. . UN AN. . . . • 16.00 Pour l'étranger le prix dm Broxeflee, ta port en plus. Il n'exicte pas d'abonnement mezuael - Pour Bruxelles indiquer, «n «'abonnant, si l'on tlécire recevoir l'édition du «oir «elle du matin. — Les frai» de recoarrcment mt A la charge de» abonné». cr*-' "*'.T^wg*ax'"TJ>Trarî:r • i 111 >h———y POURQUOI MME CAILLAUX A TUÉ L'assassinat de M. Calmette, di recteur du Figaro, par un apachf quelconque, eut déjà été un événe' ment parisien. Assassinat politique, cela devenait sensationnel Enfin il eut été assassiné par M, Caillaux, ministre des finances, que la stupeur eut été énorme. Mais les limites de l'invraisemblable ont été dépassées puisque c'esl Mme Caillaux qui est entrée er scène I Pourquoi cette intrusion féminine dans une querelle politique née autour de la grave question fis cale? Le public ne s'attendait guère à voir intervenir des femmes er celle affaire. Mais le public avai: tort. Des femmes, des femmes élégantes et jolies, il y en eut toujours dans la gravitation immédiate de MM. Calmette et Caillaux, tous deux Parisiens en vue, mondains et galants avec les dames. L'origine de l'âpreté extraordi naire que le directeur du Figure apportait à sa campagne contre le ministre des finances serait même, si l'on en croit les intimes, due â une insulte délibérée faite pai Mme Caillaux à la femme d'ur ami personnel de M. Calmette. Les faits remontent à la fin de décembre.Ce soir-là, M. et Mme Caillaux et M. et Mme X... étaient invités au môme dîner assez solennel, pour lequel les invitalions avaienl ' été lancées longtemps d'avance. Or, Mme Caillaux soupçonnai! Mme X... d'avoir produit une vive impression sur son mari; elle lui avait voué en conséquence une haine solide, qui n'attendait que le moment de se satisfaire. Elle saisit l'occasion au chignon! En arrivant chez ses hôtes, elle demanda, dès l'antichambre, si Mme X... était parmi les convives. Sur réponse affirmative, elle manifesta aussitôt le désir de se retirer. Les mailres de la maison, qui tenaient avant tout à la présence flatteuse du ministre, eurent, parait-il, la faiblesse de s'incliner et d'aller prier Mme X... de céder la place à "altiore Mme Caillaux. ■AL et Mme X... obéirent, mais Vis ra'conféienï !'outf!isë"a Tf. C3l-metlë, qui était uni à eux par la plus étroite et la plus quotidienne affection. Aussi ulcéré des galanteries du mari que de l'insolence de 'a femme, le directeur du Figaro ressentit profondément la double injure faite à ses amis. II commença une campagne qui ne connut plus de trôve. N'est-il pas, dès lors, possible d'expliquer l'inexplicable forfait de Mme Caillaux par des reproches que lui aurait adressés son mari dans l'intimité, reproches au sujet de sa jalousie injustifiée, qui avait déclanché toute celte campagne de presse? Ceci est le mystère de la vie privée, que ni M. ni Mme Caillaux ne soulèveront pour le public. Cependant, il faut bien trouver une raison pour que l'exas-. pération de la femme se soit ainsi substituée à celle du mari, et ait poussé cotte malheureuse à intervenir dans line querelle politique où son nom n'était mêlé d'aucune façon. L'autre explication, celle donnée par Mme Caillaux elle-même îcrainle de voir livrées au public des lettres d'amour) est assez peu vraisemblable. Le Figaro est un journal de bonne compagnie, où ces procédés n'ont jamais eu cours. M. Calmette se fut-il servi des lettres intimes du ministre qu'il aurait fait ce qu'il avait déjà fait : Il en eut retranché tous les passages relatifs à la vie privée, pour ne donner que les phrases se rapportant aux opinions politiques de M. Caillaux. Et Mme Caillaux, destinataire de ces lettres, n'eut été ni nommée, ni mise en cause. L'ennui qu'elle pouvait en appréhender était donc relativement mince, et ne valait nullement l'énorme scandale d'un assassinat. Il est bien entendu que les reproches de M. Caillaux ne valaient pas non plus un assassinat, et que ce dernier eut tout fait, s'il l'avait connu, pour empêcher sa femme de se justifier ■ d'une façon aussi désastreuse pour lui! Mais le propre des femmes est de réfléchir moins froidement que les hommes, quand le seul intérêt qui leur tient au cœur est vraiment en jeu : M. Caillaux lui reprochait d'avoir nui à sa fortune politique par sa jalousie. Elle s'en est .exaspérée contre*le journaliste qui lui-valait ces reproches. Et. elle a tué! Cette explication n'a été donnée encore par aucun journal, mais j'ai de bonnes raisons de la croire vraie, la tenant des meilleures sources. Maurice de Waleffh. DEUX ÉLECTIONS AU REICHSTAG Berlin, mardi. — Deux élections complémentaires au Reichstag ont eu lieu. Dans la 2® circonscription de Posen, en remplacement du comte Mielczynski, démissionnaire, M. Klos, du parti polonais, a été élu. Dans la circonscription de Berna-Pa-gau. il y a ballottage entre MM. von Lie-bert, du parti de l'Empire, et Ryssel, socialiste. — Havas. L'EUROPE FUTURE (?) L'ALLEMAGNE UNIE A LA TRIPLE ENTENTE L'AUTRICHE MORCELÉE ï A PATY PARTOUT Saint-Pétersbourg, mercredi. — Le « Novoïe Vremia » publie des déclarations d'un personnage russe qui constat* la situation paradoxale qui résulte de k course aux armements et du désir cte 1 paix de tous les Etats européens. Faisant alors allusion à son séjour ré-cent à Berlin et à Paris, l'interlocuteui de la « Novoïe Vremia » dit qu'il s'esl entendu déclarer par des personnalités hautement autorisées qu'une alliance d< la Russie, de la France, de l'Aliemagn< et de l'Angleterre serait la meilleure garantie de la paix. La question de l'Alsa-ce-Lorraine, le gros obstacle à la réalisation de cette conception politique, pourrait être résolue, pense-t-on à Ber-i lin, de façon favorable pour les intérêts des deux parties. Ce n'est un secret poui personne, continue-t-il, que l'Autriche, à la mort du vieil empereur, va se morce-1 1er. A ce moment, qui sera fatal à la Triple-Alliance, l'Allemagne pourrait annexer des territoires allemands et renon-( cer aux provinces françaises en faveui de sa voisine de l'Ouest. Dans ce cas, la Russie recevrait la Galicie. La Hongrie et la Bohème deviendraient des Etats indépendants. L'Italie trouverait des , avantages et des compensations nouvelles pour elle, à qui l'alliance de l'Autriche-Hongrie pèse plus que jamais. La nouvelle politique roumaine prouvt qu'on se rend compte, de plus en plus, d-€ l'écroulement prochain de la monarchie des Habsbourg. Ce nouveau programme mettrait fin aux armements. Une semblable solution peut paraître osée. Elle va certainemenl à l'encontre des axiomes des chancelleries diplomatiques mais, je le*répète: dit en terminant le personnage russe, k nouveau groupement des puissances, en connexité avec la chute de l'Autriche-Hongrie, a fait l'objet des conversations de très influents personnages sur les bords de la Sprée et sur les rives de la Seine. On en a parlé aussi à Saint-Péters- hnurir en 4r«àa v1017+. 11^111 LE TRAFIC DES ÉCUS SUBSISTE TOUJOURS Il résulte d'une communication officielle", que la Banque Nationale a dû rapatrier des écus de cinq francs dans les proportions suivantes : années : 1910 : 184 millions; 1011 : 129; 1912 : 2G9; 1913 : 3û9 millions, soit, pour la dernière année, plus de 1,010,900 francs par jour! A propos de ce trafic, une lectrice d'An- « K e-vt-il pas navrant de voir que dans notre beau pays de liberté, le3 arrêtés ministériels ne sont pas égaux pour tous les Belges? » Savez-vous où en est actuellement cette question du trafic des écus? Je vais me permettre de vous renseigner quelque peu à ce sujet : Il y a, ici, un trafiquant cTécus en gros (qui jouit sans.doute des grâces ministérielles) et qui exporte, au bas mot, un million de francs en écus par semaine (ceci représente un peu plus que le total exporté précédemment par tous les trafiquants d'Anvers réunis). Ce monsieur paie le transport par tarif IV et ne paie aucune taxe de vérification, qui doit être, d'après l'arrêté ministériel, defr. 0.50 par 100 francs d'écus exportés. » Trouvez-vous tout cela juste ou équitable? » On ne peut que protester contre pareille situation. LENOUVEAUMINISTRE DES FINANCES AU SÉNAT FRANÇAIS Paris, mercredi. — Le Sénat discute l'impôt sur le revenu. M. Renoult, le nouveau ministre des finances appuie un amendement Michel à l'article 40. Cet amendement remplace le droit de timbre proportionnel sur les valeurs mobilières proposé par la commission, ainsi que le droit de transmission par des taxes supplémentaires de 2 p. c. et de 6 p. c. sur lo revenu. Le Sénat repousse l'amendement Michel et adopte l'article 40 dans le texte de la commission. «■'■m M. RENe, RENOULT Successeur de M. Caillaux L'artiste 45 est ensuite adopté après suppression d'une disposition qui obligeait à timbrer les titres étrangers simplement déposés dans une banque française. Les derniera articles du titre 2 sont adoptés. Le Sénat, revenant sur les articles réservés relatifs à la contribution foncière, a adopté un amendement tendant à accorder des dégrèvements aux petites cotes foncières, — Havas. LA MORT TRAGIQUE DE M. CALMETTE Le petit salon du "Figaro,, où Mme Caillaux attendit pendant une heure de se trouver en présence de M. Cn'mette. M. LESCOUVa • Procureur de la République, qui a pris la direction de l'affaire (Voyez texte «n page 3.) sa compagne morte, il se suicide avec son enfant La rue du Peuple, à Molenbeek-Saint-Jean, a été le théâtre d'un dramatique et double suicide, qui a été constaté dans la matinée de mercredi. Au n* 17 de la rue' du Peuple, habitait, depuis plusieurs années, avec son a o, Henriette Gersemeter, un nommé Benoit Gorteman, ne en 1874. Ils exploitaient un petit établissement. De cette union illégitime, étaient nés trois enfants : deux fillettes, âgées actuellement de 8 et de 6 ans, et un garçon qui a 12 ans. Les deux fillettes avaient été placées en pension chez une personne de connaissance, habitant Diest, tandis que le gamin continuait à habiter rue du Peuple. Le 3 février dernier, Henriette Gersemeter vint à mourir. Gorteman en con-çut un très vif chagrin; néanmoins, aidé d'une serveuse, il continuait l'exploitation de son café. C'est cette serveuse qui, d'habitude, ouvrait le matin l'établissement.Lorsque, mercredi, vers 10 heures du matin, elle alla appeler son patron, qui dormait avec son fils dans une pièce at« tenante à la salle du café, elle ne reçut aucune réponse. Peu après, un client, M. Van H..., entra dans l'établissement. Elle lui fit part de son inquiétude, et M. Van H..., après avoir frappé à son tour à coups redoublés sur la porte de la chambre, défonça celle-ci d'un violent coup d'épaule. Une forte odeur de gaz s'échappa de la pièce. Sur le lit, on découvrit Gorteman et son fils Jean-Baptiste à l'état de cadavres. Le gaz s'échappait en abondance de la canalisation d un réchaud, enlevé depuis la mort d'Henriette Gersemeter. M. Backelandt, adjoint au commissaire de police, rue Frère-Orban, prévenu, se transporta immédiatement, accompagné du docteur Bosmans, sur les lieux ^du drame. Le praticien ne put que constater la mort de Gorteman et de son fils, décès qui remontait à plusieurs heures déjà. A plusieurs personnes de ses connaissances et même à son frère, qui tient un établissement rue du Marché, Gorteman ava.it déclaré que, depuis la mort de son amie, il était las de la vie et qu'il allait se suicider. Un Procès nationaliste aux Indes Delhi, mardi. — Aujourd'hui a commencé le procès de treize personnes de Delhi et de Lahore, accusées de sédition. Leur chef est en fuite. — Reuter. La Turquie achète des Aéros Berlin, mardi. — Vely bey, chef du service de l'aviation turque, et trois autres officiers sont arrivés, hier, dans l'intention d'effectuer des achats d'appareils pour l'armée ottomane. — Havas. A LEUR TOUR LES ÉTUDIANTS DEL0UVAIN SONT COMBATTUS PAR LA CALOMNIE LA PRESSION LA CORRUPTION f Les étudiant* de Louvain font '* connaissance, en ce moment, avec N>i les procédés^ dont le parti clérical * - usa habituellement à l'égard de ses adversaires. Pour les mater, il n'a pas suffi de leur affirmer que le système d'espionnage en vigueur n'était pas une œuvre professorale'. Ces étudiants discutent. Ils appliquent leur esprit critique à l'examen de la situation; la parole du maître ne les convainc pas. Il en résulte que les amis du maître essaient d'imposer sa parole par la force. Tout d'abord, la calomnie se donne libre cours ; par voie d'affiche, par la presse, par le vote d'ordres du jour, on accuse les étudiants protestataires, de se laisser conduire par des étrangers, par la « lie de la population universitaire ». Il paraît que ce sont les « bas-fonds », ce qu'il y a de moins recommandable parmi les étudiants, qui mènent le mouvement.Ces armes-là, nous les connaissons. Régulièrement les cléricaux, leur presse, leurs ministres, et jusque leurs cardinaux, traitent de malfaiteurs ceux qui n'ont pas la docilité de se dire de leur avis. Le second « argument » des défenseurs de l'autoritarisme, c'est la pression. A la menace de là colère des examinateurs, on joint des arguments plus frappants. On menace les rebelles du lock-out devançant Seur grève. On va jusqu'à faire enten'Œre aux étudiants bénéficiaires de bouïses d'études, qu'il existe des moyens dç leur rendre la vie difficile. Tout cela ressemble singulièrement aux intimidations électorales coutumières des cléricaux. Après la pression, la séduction et la corruption: tous les efforts tendent à recruter des lâcheurs.. On fait miroiter à leurs yeux les servicès qu'ils rendraient à la morale et au parti catholique, en se soumettant: par comparaison aveo ce que l'on dit des partisans de la grève, il est aisé de comprendre que les traîtres sont assurés d'avance de la reconnaissance des pouvoirs établis. Ainsi le paraJIA»^ i vM complet : les étudiants rebelles sont traités comme on traite de simples anticléricaux. Il n'est pas mauvais, nous le répétons, que ces jeunes gens éprouvent eux-mêmes les procédés qu'ils excusent et approuvent si facilement lorsqu'ils sont appliqués à des adversaires politiques. Et maintenant, pour finir, la note gaie. On avait, paraît-il, essayé de mater l'indépendance du journal des étudiants. Comme cela ne prenait pas, des gens dévoués se mirent à publier un organe défendant le point de vue de l'obéissance.Nous avons sous les yeux un numéro de cetî-â feuille ; elle pratique l'art du titre. Voici, en effet, l'en-tête d'un de ses articles : « La Ruade... d'une mouche à m.... présentée en liberté », et la suite de l'article reste dans la note : « Il ne peut s'agir pour nous d'entrer en polémique avec le dépotoir que le susdit insecte souille de ses excréments. On ne s'en prend pas à une bouche d'égout, on se détourne et on passe. » On voit que le langage des douces brebis est aussi fleuri et bien odorant que celui de leurs adversaires. C'est tout "à fait édifiant. LE LAIT "BAPTISÉ,, Mercredi matin, la police de la 3® division a procédé à une vérification de lait. 87 échantillons de lait ont été vérifiés. Sept Perettes ont été mises en contravention pour falsification de leur marchandise.UN OFFICIER ALLEMAND SE SUICIDE EN TURQUIE Constantinople, mardi. — Le lieutenant allemand von Stangen, qui était en Turquie pour prendre du service dans l'armée ottomane, a été trouvé mort, ce matin, dans une chambre d'hôtel. On croit à un suicide. M. von Stangen était venu icd le 16 janvier. Il n'appartenait pas à l'armée allemande active. Les motifs de son suicide restent inconnus. Il n'est pas mort immédiatement. Il fut transporté à l'hôpital allemand et expira seulement le soir. — Havas. Un septuagénaire devient fou Depuis quelques jours, on avait pu remarquer qu'un certain C..., ancien négociant en vins, âgé de 73 ans, et demeurant rue de Mérode, à Saint-Gilles, donnait des signes d'aliénation mentale. Mardi soir, C... fit quérir un automobile pour se faire oonduire dans une maison de la rue de Brabant, où, disait-il, il devait encore toucher une importante somme d'argent. Dans une tenue débraillée, le vieillard monta dans la voiture et partit, Arrivé rue de Brabant, il se mit soudain à briser toutes les vitres de l'automobile. Le chauffeur stoppa aussitôt, et le peu commode voyageur fut remis entre les mains de la police. Conduit au commissariat de la rue des Croisades, il déclara à M. Gilissen, l'officier de service, qu'il avait brisé les vibres parce que l'automobile avait roulé ï une allure très modérée pendant tout 'e trajet de la ru« de Mérode à la g are lu Nord, et qu'une fois arrivé rue de Brabant, il avait dépassé, à une allure îxcessive, la maison où il devait descendre.Par d'autres propos incohérents que >enait le pauvre homme, on comprit bien rite qu'on avait affaire à un déséquilibré. Le pauvre vieillard a été colïoqué. UN EXPRESS TAMPONNE DES WAGONS DÉRAILLÉS TROIS BLESSÉS ET UN MORT Verviers, mercredi. — Un terrible accident, qui a malheureusement coûte une vie humaine, s'est produit, mard; soir, vers 9 heures, en gare de Dolhain. Le train de marchandises 6171, allani de Welkenraedt à Ans, arrivait près di magasin des marchandises de la gare d< Dolhain, lorsque, on ne sait comment plusieurs wagons déraillèrent et se jeté rent dans l'entrevoie. > Par malheur, montait, en ce moment l'express Ostende-Vienne, qui passe vers 20 h. 45 à Verviers-Est. Le machiniste du train déraillé fil fonctionner un signal d'alarme, mais l'express n'eut pas le temps de ralentij et tamponna les wagons. Dans la guérite du wagon, se trouvaii le serre-frein Joseph Lucassen, âgé d-e 27 ans, de Néreth-Baelen (Dolhain), qu: fut mortellement blessé, et n$ tarda pas à succomber aux suites de lésions in ternes. Un postier allemand, le machiniste el le chauffeur du train tamponneur fureni légèrement blessés. De nombreux wagons furent mis er morceaux. Les dégât3 matériels sont très importants. Le service a dû être interrompu pendant une bonne partie de la nuit, les deux voies ayant été obstruées. Le parquet de Verviers s'est rendu c« matin à la gare de Dolhain où enquêtaient déjà M. Debienne, directeur du service de l'exploitation, et d'autres fonctionnaires de l'administration supérieure.On croit que Lucassen aura été tamponné par la locomotive alors qu'il se trouvait sur le marchepied de son frein afin de donner le signal d'alarme. Le pauvre homme a eu la poitrine écra aée et le ventre ouvert. Les voies ont été déblayées rapidement grâce au concours de la grue qui fut ex pédiée cette nuit de Bruxelles. Ce matin, la locomotive du train 145 d^ Cologne-Paris qui passe à Verviers-Est à 6 h. 45 a déraillé à Dolhain. Il voulait avaler son Rival Depuis quelque temps déjà, un nomm<! W..., demeurant rue du Miroir, vouail une haine corse à un jeune homme de le rue Blaes, Emile R..., qu'il accusait d< vouloir le supplanter auprès de sor amie. Mardi soir, les deux rivaux se rencontrèrent dans une salle de danse de la rue Haute. Une violente discussion surgit. R... refusant de se battre, quitta la salle, ii fut bientôt suivi par son adversaire, qu: le rejoignit rue Saint-Ghislain, et se rus sur lui. Au cours d'une lutte acharnée le jeune homme fut terrassé. Son antagoniste, fou de jalousie, s* mit à le mordre avec une incroyable sauvagerie. Il lui enleva la moitié de la lèvre inférieure, la phalange d'un doigl de la main droite et lui fit une dizaine d'autres morsures en différentes parties du corps. Le terrible anthropophage lâcha enfin sa victime, baignée de sang, et prit la fuite. Le malheureux'jeune homme, qui se tordait dans les souffrances, a été conduit à l'hôpital Saint-Pierre. La police instruit contre le trop brutal personnage.Grièvement blessé par dévouement Un camion attelé de deux chevaux, appartenant à un industriel de la Tue des Goujons et conduit par l'ouvrier camionneur V..., avait été momentanément laissé seul, mardi soir, devant un immeuble du boulevard du Midi. Tout à coup, les chevaux prirent le mors aux dents et partirent à fond de train. Des accidents allaient infailliblement se produire, lorsque le nommé Raymond Vindevogel, fils d'un inspecteur de police de Bruxelles, se jeta à la tête des bêtes furieuses, par lesquelles il fut renversé et piétiné. Une des roues du véhicule passa sur le courageux jeune homme qui, grièvement blessé, a été conduit à l'hôpital Saint-Pierre. Les Collisions du roulage Mercredi matin, un grave accident s'est produit au coin du parc de Saint-Gilles et de la rue de Saint-Gilles. Le tram n' 14 est entré en collision avec un camion automobile, conduit par le nom mé D..., demeurant chaussée de Forest. Le choc a été violent. D... a été projeté de son 6iège et a été relevé gravement contusionné à la tête, aux bras et aux jambes. L'automobile a été démantibulé et le tram avarié. La victime a été transportée dans une pharmacie du voisinage, où elle a reçu les soins que nécessitait son état; elle a été ensuite reconduite à son domicile. LES INONDATIONS DANS LA RÉGION DE TERMONDE UNE MANIÈRE ORIGINALE DE RENTRER CHEZ SOI A PIED SEC LE CINÉMA TOURNE... NOS FINANCES A LA CHAMBRE SEANCE DU MERCREDI 18 MARS La séance est ouverte à 1 h. 45, sous la présidence de M. Schollaert. Prise en considération La Chambre prend en considération, sous les réserves d'usage, la proposition de loi modifiant et complétant la loi du 11 avTil 1897 instituant des délégués ouvriers à l'inspection des mines de houille en Belgique. Les finances M. Daens (en flamand^ réclame le relèvement des traitements des douaniers, ainsi que du personnel subalterne des finances. M. Gendebien attire l'attention du ministre sur la situation des vérificateurs de douane, dont il réclame l'amélioration de la situation. L'orateur demande que les postes de brigadier et de sous-brigadier de douane soient rendus accessibles aux préposés victimes d'accidents. M. Ozeray parle en faveur des fonctionnaires du cadastre. Il voudrait aussi obtenir une amélioration de sort pour le personnel des douanes de la province du Luxembourg. L'orateur demande, en outre, qu'à l'avenir les receveurs de l'enregistrement ne soient plus astreints de payer les surnuméraires pendant les jours qu'ils prennent congé. Votes La Chambre aborde ensuite le vote, par appel nominal, d'une série de projets.L'ensemble du budget métropolitain du ministère des colonies est adopté par 74 voix contre 53 et 10 abstentions. L'ensemble du budget des voies et moyens du Congo belge est voté par 85 voix contre 54 et 7 abstentions. Motion d'ordre M. Monviile. — Je viens de recevoir, à l'instant, du général de Ceuninck, chef de l'état-major de l'armée, une lettre ainsi conçue: Monsieur le député: Vous êtes intervenu, hier, pour déclarer que le chef de l'état-major de l'armée devait être rendu, responsable de l'état actuel de la position fortifiée d'Anvers. Vous n'avez, en cette matière, aucune compétence et c'est peut-être là votre excuse. Je pense néanmoins que si vous aviez quelque peu réfléchi, vous vous seriez épargné le ridicule d'une aussi sotte accusation. Veuillez agréer, etc. (Signé) Lieutenant-général De Ceuninck. Cette lecture est soulignée par des exclamations sur les bancs de gauche. M. Monviile. — Je n'ajouterai aucun commentaire à cette missive ! M. Branquart. — Sa femme n'avait qu'à aller « revolvériser » Monviile. (Hilarité prolongée.) M. le président. — L'incident est clos. AU PALAIS ROYAL DE DURAZZO On a beaucoup épilogué sur la rusticité, pour ne pas dire plus, du « Konak : aménagé à_ l'intention des souverains albanais. Notre cliché constitue donc ut document intéressant^ il représente la salle de réception du palais. Elle ne si distingue ni par les dimensions, ni par le luxe, mais ne semble pas dénuée di confort dans sa bourgeoise banalité. Retour aux votes On vote ensuite, par appel nominal, i sut l'ensemble du budget des dépenses t ordinaires du Congo belge: Adopté par 82 voix contre 52 et 3 abstentions. L'ensemble du budget des recettes et des dépenses pour ordre est voté par 85 voix contre 47 et 4 abstentions. L'ensemble du budget des affaires étrangères est adopté par 96 voix contre 42. ^ Motion d'ordre i M. Delvaux. — Nous avons été très in-s dignés tantôt par la lecture de la lettre e adressée par le général De Ceuninck à notre collègue très estimé, M. Monviile. Je demande au président de la Chambre s'il est permis à n'impoxJ>e nui fût-y ce même à un général de l'armée, lt dresser à un représentant de la nation s des lettres dont la grossièreté est frappante? (Très bien ! à gauche.) Je demande donc que le général en s question soit rappelé au respect des re« _ présentants du peuple. Le général De Ceuninck a outrepassé ses droits, g M. de Broqueville. — Il est incontee-B table que le geste et le langage du gén^-s ral De Ceuninck sont regrettables. (Très bien ! sur tous les bancs.) - Mais je ferai observer que l'accusation i de M. Monviile est très grave. J'y ai ré-e pondu séance tenante et j'ai couvert l'ao» i cusé. Dès lors, il n'avait plus à s'inquiéter de l'incident. Mais je crois que le . général aura agi dans un moment d'exas-t pération et qu'il aura ainsi écrit cette let- - tre, que ie suis le premier à regretter.; . (Bruit à l'extrême gauche.) M. Branquart. — Il n'avait qu'à suivre la voie hiérarchique. Nous ne sommet pas les domestiques de vos généraux. Monsieur le ministre. ! M. Schollaert. — Je regrette, à mon tour, très vivement le geste du général i De Ceuninck. Mais c'est là tout ce que r je puis faire. Je ne disposé d'aucun moyen pour empêcher des personne» t tierces d'écrire aux députés. : M. A. Delporte. — Le ministre de la guerre a des hioyens. M. de Broqueville. — Le ministre n'a aucun moyen. M. le Président. — On doit respecter la députation nationale. M. Del vaux. — La Chambre doit blâmer l'acte du général. M. Van Marcke. — Je pense que les paroles du ministre et du président nous donnent satisfaction dans une certaine mesure. Us n'ont, en effet, aucune action directe sur le personnel, mais ce qui ne nous donne pas satisfaction, c'est | que le ministre se soit borné à regretter le fait. | Cela ne suffit pas. C'est un geste hau-| tement déplacé, un geste indigne d'une ; personnalité de cette importance. M. Terwagne. — Ah î s'il s'agissait ; d'un simple soldat, on l'apprendrait à vivre. M. Van Marcke. — M. Monviile n'a fait qu'user de son droit de député. II , a critiqué les actes d'un fonctionnaire: ie général n'avait pas à lui adresser de remarques. Il n'avait surtout pas à lui adresser une grossièreté de ce genre. II a passé au-dessus de tous les précédents. Il devait s'adresser à son chef, le ministre de la guerre. Nous n'avons rien à voir avec les fonctionnaires; nous ne connaissons que l'administration. Que le général ait eu un geste dicté par une indignation quelconque, cela n'est pas une excuse. Je le répète, il a manqué à son devoir; il faut le rappeler à l'ordre, comme le plus simple des officiers. M. de Broqueville. — Le discours de M. Van Marcke était bien inutile. Il ne semble pas avoir compris les dernières paroles que j'ai prononcées tout à l'heure. J'ai dit ceci: les faits étant à ma connaissance, il m'appartient de prendre les mesures que le cas comporte. Si ces mesures ne conviennent pas à . la Chambre, celle-ci n'a qu'à me le dire bien haut. M. Monviile remercie M. Delvaux d'avoir bien voulu soulever cet incident, défendant ainsi la dignité du Parlement. (Voyez suite page 2.) UN MAGASIN DÉVALISÉ Mercredi matin, les époux B..., qui ont leur maison particulière à Vilvorae, en arrivant dans le magasin de lingerie et de mercerie^ qu'ils exploitent rue des Poissonniers, à Bruxelles, ont constaté que, pendant la nuit, des malfaiteurs s'étaient introduits dans celui-ci, à l'aide de fausses clefs. A l'intérieur, tout avait été mis sens dessus-dessous. Pour plusieurs milliers de francs de marchandises ont été enle-„ vées. La police de la 3e division a ouvert une enquête.

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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