La dernière heure

2021 0
11 augustus 1914
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s.n. 1914, 11 Augustus. La dernière heure. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wp9t14vs0w/
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CINQ CENTIMES BUREAUX 9, RUE ST-PIERRE A BRUXELLES Ouverts de 9 à 5 1/2 Les jours fériés de 10 à midi lies annonces et réclames sont reçues aux bureaux du journal et & l'AGEKCB KAVAS, 8, place des Martyrs. 8 (1« étagre) à Bruxelles. N*223 La Dernière Heure LE PLUS GRAND JOURNAL BE.GE, LE MIEUX RENSEIGNÉ NEUVIEME ANNEE MARDI llkOUT 1914 SEUL JOURNAL BELGE ayant f ait contrôler et certifie? par experts comptables as* termentés près des tribunaux^ les tirages quotidiens et moyens de ses numéros payants. Constat : PAR JOUR : 125,922 NUMÉROS DEUX PUISSANTS ALLIÉS LA JOURNÉE DE LA CHARITÉ CE QUE F0NT LES UHLANS NE PAS ENAVOIR PEUR SURTOUT QUE LES CIVILS SE GARDENT DE TOUTE ATTAQUE Les uhlans n'ont rien de bien terrible, en réalité ! Perdus dans un pa.,3 soulevé contre l'envahisseur alors qu'ils croyaient pouvoir se promener tranquillement jusqu'à Givet, ils se rendent à la première sommation : Hier matin, vers l'ouest, un adjudant se promenait sans armes sur la route, quand il rencontra deux uhlans. 11 lit le geste de saisir une arme et vit aussitôt les teutons lâcher les leurs et lever les mains. "Un objet trouvé sur les prisonniers allemands a étonné les officiers. C'est leurcanif qui, outre le^ lames, porte unouvreboîte et deux g'.'.ssières où se trouvent du fil, des aiguilles et du sparadrap. ... Les uhlans ont laissé supposer qu ils feraient un raid à travers le pays. Si le fait, par hasard se réalisait, nos compatriotes savent, à présent, à quoi s'en tenir. Dormons tranquilles; et surtout que les civilss'abstiennent de toute manifestation ou attaquel ÇA N'A PAS PRIS 5 heures et demie. — Le grandquartier général juge peu probable que le raid à travers le pays ait lieu. La lactique des Allemands — tactique déjouée d'ailleurs — était, tandis que leurs corps d'armée descendrait vers le Sud après s'être assuré la position fortifiée de Liège, de faire un raid de cavalerie sur Bruxelles. Deux divisions seraient tombées ici à r improviste et... auraient fait main basse sur les caisses communales. Après quoi, les cavaliers ennemis eussent rejoint le gros de Varmée. Notre résistance fructueuse et la présence de nos amis ont fait échouer tous les détails de ce beau plan. L'ESPIONNAGE Qu'il y ait des espions allemands en grand nombre, en nombre fantastique même, soit. Mais il n'y a pas que des espions. Et malgré cela, on croit en voir partout. N'affirmait-on pas solennellement, il y a vingt-quatre heures, qu'un officieT de l'armée belge — un major, s. v. p. — avait été fusillé dans les fossés de Liège pour espionnage. C'était bête autant qu'odieux. Cardons-nous donc d'accepter, comme argent comptant, cette fausse monnaie de l'espionnage qui circule en ce moment avec une facilité déconcertante. LA GRANDE BRETAGNE EN GUERRE * Bruxelles nous a offert, r^JLl dimanche, un spectacle L)|ri réconfortant. -Les cœurs dignement, sainement patriotes en ont dû prendre quelque fierté. Le flot paisible des promeneurs coulait lentement sur les grands boulevards. Aux terrasses encombrées des cafés, les bons bourgeois de Bruxelles lisait les journaux Ceux-ci relataient cependant une noble victoire, rentrée des Français à Mulhouse, TAlsace ouverte. Les visages restaient graves. Ce n'étaitplus cette fièvre mauvaise des premiers jours, les clameurs furieuses de ' la foule, les soudains rassemblements, les cris, les regards^ anxieux, la chasse cruelle aux estions, la violence déchaînée, l'instinct sauvage de la ruction. C'était plus noble; c'était plus digne. Le cœur de la Nation battait paisiblement, comme il doit battre devant le véritable danger, le danger réel. La volonté avait bridé l'imagination et ses folles terreurs. Le peuple de Bruxelles était calme. Celaitun beau spectacle. Une résolution virilese lisait sur les visages, une volonté de vaincre était dans tous les cœurs. Nous étions '-^nscients de notre force et de m droit. Notre pensée allait libre, .ent vers ceux qui gardaient nos routes, vers nos héros d'hier et de demain. Et, tandis que les promeneurs montaient ainsi et descendaient les boulevards, de groupe en groupe, circulaient des jeunes filles en robes blanches, souriantes et pressantes, le brassard de la Croix rouge au bras. Elles sollicitaient un p'tit sou pour les blessés. Ce fut une belle journée; ce fut la journée de la Charité. Un des armements principaux d'un super-dreadnought M. Poincaré* et le Tzar Paris, lundi. — 1 h. 37 du matin. — M. Messimy, ministre de la guerre, a adressé le rapport suivant au président de la République : Monsieur le Président, La vaillante armée belge, sous le commandement supérieur de S. M. le Roi des Belges, après avoir victorieusement résisté dans Liège à l'assaut des troupes ennemies, très supérieures en nombre, s'apprête à soutenir, à côté des troupes fran-coanglaises, le choc des troupes allemandes qui ont envahi le territoire belge au mépris des traités. Il m'a paru qu'il convenait de rendre un eclatant gommage à 1 héroïsme de l'armée belge et aux brillantes qualités militaires du Souverain éclairé qui les commande en conférant à S. M. le Roi Albert la plus haute distinction que puisse recevoir, en France, un officier général, la médaille militaire. J'ai fait préparer dans ce sens le projet de décret ci-joint et j'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien le revêtir de votre signature. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'hommage de mon respectueux dévouement. Le ministre de la guerre, (s) Messimy. Le décret signé par le président de la République est ainsi conçu : Art. I. — La médaille militaire est conférée à Sa Majesté Albert, Roi des Belges. Art. II. — Le ministre de la guerre et le grand chancelier de la Légion d'honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret. — Havas. Bruxelles, lundi. — Le commandant Duparçe a été chargé par le gouvernement français de remettre au Roi Albert la médaille militaire française qui vient de lui être décernée par le gouvernement de la République. Cette-distinction est la plus haute récompense qui puisse être donnée à un chef d'armée. LA VOIE FERREE DE WAREMME A LIEGE SERAIT BIENTOT RÉTABLIE Des équipes de garde-routes sont chargés de la vérification des biles des rails rétablirun des trains. Dès aujourd'hui les trains circuleront jusqu'à Givet, à moins que les ouvriers n'aient découvert de trop grands dégâts sur cette dernière ligne. ON CAPTURE DES UHLANS A MAESTRICHT "LA HOLLANDE RESTERA NEUTRE ENVERS ET CONTRE TOUS,, Amsterdam,* lundi. — Hier soir, une cinquantaine de uhlans ont été capturés et désarmés à Maestricht. Ils ont passé par Amsterdam et ont été transportés à Alkmaar où ils seront internés. — Havas. Bruxelles, lundi. — Comme dans certains milieux on a expiimé des craintes que la Hollande ne finit par céder aux menaces du kaiser, le ministre de Hollande a fait cette énergique réponse : « La Hollande maintiendra sa neutralité envers et contre tous. » Amsterdam, lundi. — Le « Handelsblad » publie un article disant qu'à ia suite d'erreurs, de bruits inexacts et de nouvelles eusses, non démenties, il naquit à Anvers et dans les environs, ces derniers jours, un état d'esprit pouvant devenir funeste aux sujets néerlandais se trouvant en Belgique. La cause en est la fureur très justiiiee du peuple belge vis-à-vis de l'agression, absolument sans motif par l'Allemague, contre le territoire belge, ainsi que nombre de nouvelles inexactes, qui n'ont pas été rectifiées. Les Pays-Bas affirment a nouveau que le j^imüourgiiuiiaiidais n'a nullement été envahi par les troupes allemandes et il n'y a aucune connivence entre les Allemands et les Hollandais. Les Allemands furent nourris et soignés, ensuite e.ivoyés à Aix-la-Chapelle, dirent les nouvelles répandues, sans qu'on ajoutât qu'il s'agissait de fugitifs civils, expulsés de Belgique et non de militaires. Nous devons profondément regretter ces racontars, car, en Hoilande, il n'existe pas le moindre ressentiment contre nos frères du Sud. Ceux qui habitent ici, au milieu de nous, sont honorés et estimés et, d'accord avec eux, nous avons formé un comité de secours pour les nationaux belges, ayant souffert par la guerre. Le fils du bourgmestre Mouland, qui séjourna ici, peut témoigner de l'accueil cordial et sympathique qui lui avait été fait. Il serait dommage qu'une si bonne entente entre le Nord et le Sud fût troublée. La presse belge fait de son mieux pour prévenir les explosions de colère. — Havas. LES SERBES PRENANT L'OFFENSIVE SONT EN TERRITOIRE AUTRICHIEN Saint-Pétersbourg, lundi. — La mobilisation des troupes serbes s'est terminée au milieu d'un grand enthousiasme et de manifestations grandioses des villes serbes et monténégrines en faveur de la Russie, de la France et de l'Anglterre. Les troupes serbes franchirent la frontière du côté de Premboja, en poursuivant les Autrichiens, qui reculèrent vers Visagrad où ils se fortifient. Les avantpostes serbes sont devant Visagrad. Un officier, un sous-officier et vingt Autrichiens ont été tués. — Havas. LES TROUPES RUSSES ONT ENVAHI L'AUTRICHE Saint-Pétersbourg, dimanche. — Les troupes russes ont pénétré en territoire autrichien par la vallé de la Styr, chassant devant elles les avant-gardes ennemies. La mobilisation s'effectue de façon parfaite en Pologne. L'ARRIVÉE DES DRAGONS FRANÇAIS L'ENTHOUSIASME A X... Bruxelles, lundi. — Un rédacteur de l'Agence Havas, qui sert dans l'infanterie de ligne, nous écrit, en date de samedi : Aujourd'hui à 1 h. 1/2, les dragons français ont fait leur entrée à X... Il y avait 9 hommes, un commandant et 3 lieutenants. Les soldats belges étaient rangés sur une double haie et agitaient leurs shakos au bout de leurs fusils en criant : « Vive la France ». Les dragons criaient : « Vive la Belgique ». Chaque cheval portait un petit drapeau belge. Les soldats belges ont donné à leurs camarades français tout ce dont ils avaient besoin et notamment des cigarettes. Les soldats français ne doivent payer nulle part. Il ne faut plus affranchir les lettres, mais pour nous cela n'a pas d'importance, car les timbres nous étaient fournis gratuitement dans les cafés. — Havas. La bravoure anglaise Le prince

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Dit item is een uitgave in de reeks La dernière heure behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles .

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