La Flandre libérale

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19 januari 1914
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s.n. 1914, 19 Januari. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5q4rj49c71/
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' 19 "jaav lT7~iS^'TaaflS,aWSi^ QUOTIDIEN. - 10 CENT. H. 19 — Lnadi 19 Janvier 1914 LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS 1 mois. 8 mois. I mois. ! *n. BELGIQUE s Fr„ 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE s Fr„ 3.75 9.00 18.00 36.00 On s'abonna an bureau du journal et dans tous les bureaux da posta RÉDACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE BÂND, 3, RUE DU NOUVEAU BOIS, 3, GAND ABONNEMENTS ET ANNONCES i I •« RÉDACTION •• Téléphone 32 | Téléphone 13 ANNONCES Pour îa ville et les Flandres, s'adresser an bareats éu Journal. — Pour le reste du pays et l'étranger, s'adresser & l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. Le''Sweating System,, I On se souvient du sentiment d'indi- ■ «nation, qui s'empara, il y a quelques Ruées, de l'opinion publique anglai- ■ s, à la suite des révélations faites par ■d'enquêtes sur la situation des ou-■uiers des quartiers pauvres de Lon-K,5. Des malheureux, souvent entas-■sésdans des locaux étroits et malsains, ■étaient assujettis pour un salaire déri- ■ &ire à de longues heures d'un travail ■épuisant. En proie à une profonde mi- ■ sère, ils voyaient leurs forces décliner ■rapidement tant par l'excès du labeur ■quotidien que par les privations auxquelles ils étaient assujettis. Un con-■cert unanime de protestation s'éleva ■«litre l'inhumanité des patrons qui ■exploitaient 'la situation précaire de ■ces infortunés. H Le souvenir de ces incidents nous ■est revenu à l'esprit pendant que nous ■lisions le livre que M. Bossart vient, Kpés tant d'autres, de publier sur Bl'Iiiiiwtrie et le Commerce des Con-■jrejfllions en Belgique. Le langage ■le l'auteur est calme et sobre ; il ne lie laisse presque jamais aller à haus-■serlcton; si les faits qu'il expose lui Bout causé de l'indignation et excitent ■ il réprobation, il ne s'en explique ■pis; son œuvre est, comme on dit au- ■jourd'hui, avant tout "objective", di- ■ sons impartiale. Il se borne à narrer lits faits dt à fournir les preuves à liquide ce qu'il avance. ■ Mais son exposé n'en fait que d'au-lart plus d'impression sur l'esprit du lecteur. Pour donner une idée de sa ■Manière, nous croyons ne pouvoir ^Kieux faire que de lui laisser la parole Il lui-même, nous bornant çà et là à Irondenser et à résumer certains pas- I Nous commencerons par le chapitre ■ni, consacré aux Sœurs Franciscai-Ines-missionnaires, d'Anvers. Quel ■droit ces sœurs ont-elles de s'abriter Isons le nom du Poverello d'Assise? Kûï-taïr reste-t-il de l'esprit de renon-Icement et de charité de leur saint pa-Htron? Nos lecteurs vont pouvoir en ■ Pauvres! Oui, elles l'étaient, com-IiïK1 lui, au moment de leur installa-lion, lorsque, il y a une quinzaine ■d'années, elles vinrent s'établir à An-■vers; mais 'quel changement, en ce Bmirt laps de temps ! I "Elles mendiaient, dit M. Bossart, ■"et étaient si dénuées de tout que de ■ temps à autre, — comme les nonnes pauvres le font parfois, — elles faillaient sonner la cloche pour annon-l'ceraux voisins qu'elles avaient faim, I et qu'elles étaient sans provisions. I-' œ signal, les âmes croyantes du ■ voisinage apportaient du pain, de la ■ viande, des pommes 'de terre, du I feurre, du fromage, du pain d'épice, ■[etc., pour secourir les nécessiteu- B La cloche d'alarme retentit-elle en-■® aujourd'hui? Qui sait! Avec les ■us d'Eglise, il faut s'attendre à tout. ■r1 appel aux bonnes âmes, faciles à ■wuvoir, ne se justifierait pourtant ^■^3, car, loin de devoir solliciter des ^■j'tours, les sœurs sont en mesure de ^■ïe l'aumône> et loin /le devoir men-■J'rdes vivres, elles sont en état d'en ■ elles en distribuent. Gratuite-^■lvnt? Nous le présumons, car elles I0™ fondé "l'œuvre de la Bonne Sou-■f ■,ce qui laisse supposer qu'elles ■°®Ma charité à quelques familles in- I Ma»si le potage est bon, il ne l'est Renient pour le» pauvres qui le ■ foirent. Il profite aussi au courent. %it de lucre se retrouve à côté de de charité. Les sœurs ont, en ■ , ^ ®êé ces restaurants où elles ven- I ^ des aliments à la population ou- ■ r'erP du voisinage. Si les uns sont ■pitiés d'une assiette de soupe sans ■n^3e délier, les autres ne l'obtien- II ^Ue con^rc espèces sonnantes. ■ f'. uns paient ainsi pour les autres | " reste même probablement un pe- ■ P°ur les bonnes sœurs. Il ]ls n'insistons pas. Ces marchan-Isnt' V' ®°^Pe ne bornent pas là leur H; ' s'adonnent aussi à l'en-l„ ^eEaeilt : elles ont établi une école loi: ]]ienne une école primaire, aux-Ire'"'es ont adjoint une école mé-■};.","rf: et une école professionnelle. I;!ln- surtout, elles ont établi une le! k • ex^°^ati°Q industrielle, dont Itnni ecoi.:t'en^ produits dans le pays |k- ,®ntler: elles s'adonnent à la fa-■r.nf1 '?n ^aPis et des nattes, à la Iferip !î°n f^erl^elles, de la fine lin Halles ^ro^e"es ^es fleurs arti- ■ Elles' Ont rwAA \ nisation savamment combinée et qui assure au couvent des bénéfices fabuleux.La première source de profits sa trouve dans les subsides que le gouvernement leur octroie à des titres divers.N'oublions pas non plus les ressources fournies par la mendicité. Toutefois, le plus gros de leur gain dérive de l'ensemble de leurs fabrications industrielles, où règne le sweating system, dans toute sa -perfection. Comment, se demandera-t-on, peuvent-elles, dans de telles conditions, recruter le nersonnel nécessaire à leurs ateliers? Rien de plus facile. Les jeunes enfants qui ont suivi les cours de l'école gardienne ou primaire, passent naturellement quand l'âge est venu, à l'apprentissage professionnel. On utilise même les services de celles qui fréquentent ou devraient fréquenter les cesses primaires. "Il y a quelques années, écrit M. "Bossart, on exigeait des jeunes fil-"les qui se présentaient pour travailler qu'elles fussent munies d'un li-" vret de travail, que l'administration " communale refuse aux enfants ayant "moins de douze ans. Au moment de " notre enquête, ce livret n'était plus "exigé; les fillettes étaient admises " après leur première communion et "travaillaient jusqu'à l'âge de 20 ans "et au delà à .moins qu'elles ne se "mariassent avant cette époque. Des "jeunes filles de 8, 9 et 10 ans pou. " vaient travailler après les heures de "classe (de 4 à 7 heures) : elles rece-" vaient pour cela fr. 0,25 par se-" maine." La production principale du couvent consiste dans les nattes et les tapis. 11 faut voir dans quelles, conditions s'en effectue la fabrication. " La journée habituelle des ouvriè-" res en *tar>is est partagée comme suit : " Les ^lus jeunes assistent à la mes-" se de 7 heures et commencent à " travailler <à 8 heures. Les autres as-" sistent à la mçsse de 6 h. 30 et tra-" vaillent de 7 heures à midi et ^ de " 1 à 8 heures, avec un repos d'un "quart d'heure le matin et d'une " demi-heure après 4 heures. Lorsque " la besogne presse, on travaille sup-" plémentairement jusqu'à 10 heures " et 11 heures (d'aucuns prétendent " même jusqu'à minuit) et l'on com-" menco souvent à 6 heures du matin. " " Toutes celles qui le veulent " "peuvent travailler au delà des _heu-" res ordinaires. Nulle n'y est obligée : "mais on y gagne de l'argent et la " faveur des sœurs." Et quels avantages ce travail rap-porte-t-il?"Une base fixe pour les salaires "semble une chose inconnue au cou-" vent. Une jeune fille qui, pour une "semaine de travail, avait touché 4 " francs, ne reçut la semaine suivante "que fr. 2,75, sans une apparence de " justification, sans qu'on eût songé, " semble-t-il, à déterminer le montant "de ce salaire par un calcul suscepti-" ble de contrôle. " L'arbitraire le plus absolu paraît "régler seul la durée du travail et le " salaire. Aucune jeune fille ne sait à " quel salaire elle a droit pour un tra-" vail déterminé. Chacun se plie à la ' ' volonté des sœurs et doit se reposer " sur la faveur de celles-ci. C'est pro-" bablement parce que cet état de cho-" ses a produit autrefois des difficultés "qu'il est défendu aux ouvrières de "se montrer mutuellement leur carte "de salaire. " Les commençantes touchent fr. "0,25 par semaine. Après quelque " temps, elles gagnent fr. 0,50. Les " augmentations de salaire se font en " général attendre longtemps. "Une jeune fille avait travaillé du-' ' rant deux ans à raison de 3 francs par " semaine. Après quatre ans, elle ga-" gnait fr. 3,50 ou 4 francs par se-" maine (5 à 6 centimes par heure). " Elle signalait comihe tout à fait ex-" traordinaire que quelques-unes des "ouvrières, les plus âgées, fussent " parvenues parfois à gagner jusqu'à " fr. 13,50 par semaine, et elle ajoutait immédiatement: "Ce sont le3 ' ' plus capables. ' ' Le salaire est mince et il n'est accompagné d'aucun autre avantage. Les unes y compromettent leur santé car la confection des tapis est une besogne malsaine. Celles qui y résistent ne peuvent utiliser la connaissance qu'elles ont acquise de cette profession, si elles doivent nlus tard gagner leur pain en dehors du couvent. Mais, si l'avenir des ouvrières est compromis, en revanche le couvent a devant lui les perspectives les plus brillantes. Il est florissant, et que ne 1 * i- „ 1 ' n -rr i -v» O Au début, les sœurs devaient se borner à louer un modeste local. Aujourd'hui elles sont en possession d'un ensemble de constructions donnant sur trois rues différentes, dont, — en y ajoutant l'église — la valeur est, au dire de M. Bossart, supérieure à un million de francs. Et voilà les pauvres gens, pour lesquelles M. Poullet réclame de nouveaux subsides ! Voilà pour qui on Berne ,l'agitation et les ferments de discorde dans le pays! Echos & Nouvelles #*# M. Renkin se déinettra-t.il? Nous avons reproduit il y a quelques jours un long article du « Journal de Bruxelles ». où l'on annonçait que la paix allait être conclue entre M. Renkin et les missionnaires. Il semble bien que nous n'en sommes pas encore là. Le « Bien public » reproduit avec empressement un extrait de l'article du « XXe Siècle », que nous avons analysé hier; notre confrère gantois, dans le préambule dont il fait précéder sa citation, parle de « l'amende honorable que M. Êenkin a faite aux missionnaires jésuites, bousculés par lui naguère, assez rudement, au cours drune polémique ». Pour conclure, il déclare que « des protestations analogues (à celles du « XXe Siècle » et aux siennes propres, relativement au passage du discours ministériel au sujet de l'affiliation des fonctionnaires coloniaux aux loges maçonniques) se rencontrent dans le « Courrier du Soir », 1' « Ami de l'Ordre », le « Courrier de l'Escaut », la « Presse », etc., naturellement aussi dans le « Patriote ». Et le « Bien public » ajoute : « Il ne semble pas que ce discours, malgré l'appel de concorde qui le termine, soit de nature à pacifier les esprits." On sait, d'autre part, que le « Journal de Bruxelles » a résolu il y a quelques jours de « réduire au minimum indispensable les polémiques avec des confrères et des amis de droite sur la question des missionnaires et toutes ses annexes. " M. Renkin nous paraît bien malade ! IqusfarilsUs gantois Le cabinet des estampes du Rijksmu-seum d'Amsterdam vient de faire 1 acquisition, pour sa collection, de deux grandes eaui-fortes de notre concitoyen sL)e Bruycker, et de trois eaux-fortes d'un autre Gantois illustre, Aioert Baert-soen. -Ces deux artistes isont fort appréciés d'ans le pays de Rembrandt, où l'on a gardé le culte du cla.r-obscur. Plusieurs de nos confrères d'outrei-Moerdijk font, à ce propos, un éloge enthousiaste de nos deux excellents aquafortistes. L'art puissamment caricatural de De Bruycker est comparé à celui du vieux Breughel. Les gravures de Baertsoen, depuis longtemps hautement apprécié en Hollande, représentent des aspects caractéristiques de notre ville. Le b*l de Cour Le deuxème bal offert par Leurs Majestés le Roi et la Reine a eu lieu sam&-di soir au Palais de Bruxelles. Il fut brillant et animé ; les salons présentaient un aspect superbe. Le Roi et la Reine ont fait leur entrée ave<; le cérémonial prescrit. Le prince Antoine d'Orléans et Bra-gance accompagnait les souverains ; il portait la grande tenue de lieutenant des hussards autrichiens. La Reine avait une prestigieuse toilette de veloutine moirée Nil enrichie de dentelle1 or et argent, ornée de perles fines et d'émeraudes, la jupe resserrée en fourreau retenu par une chimère de perles et brillants. Un somptueux manteau de cour en tulle ar-•gent sur fond de tulle violacé et brodé de perles fines et d'émeraudes complétait harmonieusement l'ensemble de cette toilette. A la fête dansante de samedi soir, les jeunes gens et les jerunes filles invités pour la première fois à la Cour ont été présentés à Leurs Majestés immédiatement après le cercle diplomatique. On a beaucoup dansé, les buffets ont obtenu leur habituel succès et il était au-delà de minuit quand a pris fin le dernier bal de Cour. U famille royale ft la i5te d'izur Le Roi et la Reine, accompagnés de leurs enfants, quitteront probablement Bruxelles vers le milieu du mois de février prochain, se rendant au cap d'An-tibes pour y faire un séjour d'un mois prnri-rrvn %%% L'éàae&llen de nos princes Le Roi vient de charger M. Kleintjens, professeur à l'Athénée royal de Louvain, de donner l'enseignement du flamand au duc de Brabant et au comte de Flan-dre.On sait que le duo de Brabant vient de commencer ses études moyennes ; il aura comme professeurs M. Poissinger, nrofea-peur à l'Athénée royal de Bruxelles, et M. De Gro<ote, officier d'ordonnnanee du Roi et attaché à la personne du jeune prince. M. De Groote sera chargé de l'enseignement des mathématiques et des cm orippa Le sucre à l'armée Sur ordre de M. le ministre de la guerre, les soldats recevront chacun, à partir de mardi prochain, une ration quotidienne de 25 grammes de sucre. La garde civique Sans être curieux, on voudrait savoir ca que deviendra la garde civinue. M. Berryer s'en occupe-t-il 1 Prépare-t-il un projet de loi 1 Tous les jeunes gens faisant partie de l'au-mée et passant par la caserne ne devant pas servir dans la milice citoyenne, celle-ci est condamnée à s'éteindre. A moins que la loi ne soit modifiée ? Inscrite dans la Constitution, la garde recevrait-elle une nouvelle existence. 1 On ne voit pa,s trop comment on lui insufflera la vie à moins qu'elle ne devienne une réserve de l'armée active, ce qui ne paraît enthousiasmer personne. U îrtrida es miU6ra po*Ule L'administration des postes a découvert, un gerue de fraudes qui coûte un gros argent à l'Etat. En vue de faciliter l'expédition de circulaires commerciales et industrielles, l'administration a décidé de délivrer des timbres d'un centime oblitérés à l'avance pour toute expédition d'au moins 1000 circulaires. Une masse de gens s'amusent à détacher ces timbres et à s'en servir à nou veau. Le département des postes vient de lanoer une circulaire invitant ses agents à exércer le contrôle le plus sérieux sur oe point et gare, désormais, à qui tenterait d'user d'un timbre d'un centime déjà oblitéré. Cela pourra leur coûter cher. -4V WWW Les vols u ebtmin de 1er Nous avons dit le chiffre énorme dte la somme que l'Etat aura à payer en dédommagement de vols de colis commis àu chemin de fer : six millions pour la seule année 1013. Or, le ministre, en présence de cette situation, vient de lancer une circulaire annonçant que, désormais, il sévira impitoyablement contre tout coupable, • As plus écouter aucune influence politique ou autre". Qu'est-ce à dire 11 Est-ce donc que, jusqu'à présent, quand! un employé était convaincu dp vol, il pouvait échapper à une juste punition s'il lui était possible de faire agir une influence politique? Bizarre ! Les trmox dm le Deavetn bmlo de la Camplne On sait qu'une commission a été chai gée d'élaborer le programme très vaste des travaux qui devront être exécutés dans le nouveau bassin de la Campine en prévision du développement que prendra nécessairement dans quelques années dette région nouvelle de la Belgique industrielle. Cette commission que préside M. le comte de Renesse a pensé qu'il importait de courir au plus pressé. Deux questions lui ont paru présenter une ur gence particulière : il a été reconnu qu'il était nécessaire de dresser au plus tôt les plans des futures agglomérations et de faire dresser en môme temps les plans des habitations ouvrières à ériger en Camaine. Dans ce but des concours vont être organisés par le gouvernement. Le premier, ouvert aux Belges et aux étrangers, a pour objet l'établissement d£ plans généraux d'aménagement des agglomérations ouvrières qui seront créées à proximité des charbonnages. Les auteurs des projets seront invités à choisir sur les lieux l'emplacement de la cité qui fera l'objet de leurs études ; ils devront exposer dans un mémoire les raisons qui justifient oe Ohoix et présenter une étude sur l'alimentation en eau po table, la canalisation du gaz, la distribution de l'électricité, le revêtement des voies publiques. Des primes fixées respectivement à 10,000 et à 6,000 francs seront allouées. La commission espère que le3 concurrents choisiront des emplacements différents afin que leur travail puisse éventuellement servir à plusieurs communes qui se trouveront ainsi en présence _ de plans parfaitement étudiés. 'Les projets non primés pourront dans ' ce but être acquis soit par l'Etat, soit par une administration communale intéressée, moyennant une somme maximum de 3,000 fr. Le second concours qui a pour objet l'établissement da projets de maisons ouvrières est réservé aux Belges. Ces projets devront satisfaire à ces quatre conditions : hygiène, commodité, esthétique et bon marché. Des pnmes seront allouées aussi aux auteurs des meilleurs ! plans. Franec-holUndals Ci une nouvelle liste de soi-disant termes français usités en Hollande — mais inconnus en France, sinon en Belgique : conducteur (receveur) ; passe-partout (correspondance) ; buffet (comptoir)^; société (cercle) ; collecter (faire la que-te) ; acter, action (jouer, jeu); dirigeant (chef d'orchestre) ; _ coupé (com-: nartiment) ; condoler (offrir des condo-li4fl.nnr.sA! viseeren fêtre en vigueur); engagement (fiançailles); adverter (annoncer); adresse (pétition); modieux (à la dernière mode); horloge (montre); contribution (cotisation) ; recept ( ordonnance) loquet (guichet) ; sollicitant (postulant) ; tracteeren (régaler) ; effect (action); charivari (breloque), etc., etc. La reine Sophie avait raison, elle qui disait: "En Hollande, pour comprendre le français, il faut savoir le hollandais". Lourdes... et ses trafiquants L'évêque de Tarbes vient de protester contre* "l'inconvenance de certaines médailles vendues autour de la grotte", médailles représentant d'un côté la Vierge de Lourdes avec cette mention "Notre Dame de Lourdes protège les bestiaux", de l'autre la tête d'un animal. Or, le choix desdites médailles était varié et multiple. Tous les animaux de la ferme étaient représentés. Le veau, la vache, le porc, le coq, etc., avaient leur médaille; on ne nous dit pas si on les attachait au cou des animaux malades. L'évêque proteste aussi contre certains escroo3 qui recueil'ent de l'argent soi-disant pour faire dire des messes. Or, de-Vu^ quelque temps, Lourdes, ou plutôt son vèJerinaqe, est entre les mains des Asso-rnnfionvistes, et ce sont eux qui tn ont l'entreprise et tous les bénéfices Certains magasins sont leur propriété. Et l'on a«ure que les conseils de l'évêque d» Tarifs «'adressent avant tout aux Révérends Pères. Yoilà qui n'est pas banal. A moins que ce ne soit une façon de faire cesser îa concurrence. ■ — ÏP projet spolaw et les finances des grandes villes g'Wfc - - Nous avons signalé à diverses reprises l'influence néfaste que le vote de la loi scolaire aura sur les finances des grandes villes. MM. Franck et Delvaux en ont fait la démonstration à la Chambre, pour la ville d'Anvers. Notre bourgmestre, M. Braun, l'a fait de son côté pour la ville.de Gand. Il a de plus mis en lumière à ce propos le système du gouvernement qui consiste à grever les finances des grandes villes, autant» que possible et par tous les moyens. Voici, d'après les "Annales", l'intéressant discours prononcé par M. Braun à ce sujet dans la séan-de du 14 janvier: M. BRAUN. — Messieurs, mes collé gues MM. Franck, Neujean et moi avons dépose un amendement à l'article 16. I. est inspiré par l'intérêt des représentant; des grandes villes pour les finances de celles-ci. Notre amendement a pour but de- faire disparaître une réelle anomalie : les vil les et communes importantes recevronl moins de subsides, proportionnellement, que les petites communes, si le projet du gouvernement est voté. Les villes et les communes d'une certaine importance ne jouiront donc pas des mêmes avantages, des mêmes privilèges que les petites communes. Il y a une véritable iniquité à ce traitement différentiel. C'est, en effet, dans les vil les que l'enseignement est le mieux organisé. C'est là que l'on fait les plus grandes dépenses pour l'instruction, alors que, dans les petites communes, l'enseignement n'est pas toujours organisé d'une façon convenable. D'autre part, ce sont les grandes communes aussi qui ont à supporter les plus lourdes charges financières. Il serait donc injuste de ne pas les traiter au moins sur le même pied que les petites communes; ^e contraire serait justifié. Il semble, d'ailleurs, que le but du gouvernement consiste à rédtiire les res sources des grandes villes dans l'espoii qu'elles ne pourront plus faire de dépen ses nouvelles pour le développement de l'enseignement. Les discussions qui ont eu lieu ici < ni démontré que le gouvernement est plus favorable à l'enseignement confe>;:;ionne] qu'à l'enseignement officiel, et, dès lois, il cherche par des moyens irdirects à nuire aux finances des villes. Quel sera, au point de vue financier, le résultat de l'application de la loi pour la ville de Gand? L'honorable M. Delvaux a fait ce tra vail pour la ville d?Anvers. Pour Gand, et dès la premiere année, il en résultera un accroissement de dépenses de 110,00< francs. Je n'ai pas fait moi-même ce cal cul. M. le ministre a dit tout à l'heure qu'il fallait être spécialiste pour calcule) l'importance des sacrifices à faire et des subsides à recevoir et des dépenses qu< les villes auraient à faire. Je me suis donc fié amx calculs établis par des spécialis tes, qui m'ont assuré que pour Gand' l'ac croissement en dépenses sera de 110,00< francs dès la première année. Cela compte dans un budget commu nal, surtout aujourd'hui que les charge financières des grandes villes augmen tent d'année en année. Le gouvernemen en est en grande partie responsab'e. Ji sais que cen'est pas le moment de dresse: à ce sujet un acte d'accusation, mais i me semble Cependant que toute occasioi est bonne pour faire connaître au pay combien les grandes villes surtout son souvent maltraitées par l'Etat au poin de vite financier. Laissez-moi développe: rapidement quelques considérations ; i cet é?rard. Au point de vue administratif, toutea les lois nouvelles votées par le Parlement ont eu pour effet d'augmenter le travail des employés communaux. Le nombre de ceux-ci s'accroît dans des proportions considérables. On réclame ues administrations communales des statistiques, des tableaux, etc. La paperasserie augmente de plus en plus. Les fi-l'i-ices de la ville supportent seules les dépenses supplémentaires qui en résultent* car l'Etat n'intervient pas. Au point de vue de l'hygiène, nous sommes obligés d'établir des services do plus en plus compliqués. Nous ne nous en plaignons pas. On nous impose des travaux d'assainissement très coûteux, qui sont exclusivement à la charge de la commune, car, ici encore, le gouvernement refuse d'intervenir. Dans un autre ordre d'idées, les agent» de police communaux doivent venir en aide à la police judiciaire. Le budget de la police augmente sans cesse dans les grandes villes. Le gouvernement refuse d'intervenir dans les frais. Il no fait d'exception que pour la seule ville de Bruxelles. Je me demande cependant pourquoi les autres grandes vides du pays ne pourraient, à ce point de vue, être traitées de la même façon. Ai-je besoin de dire que les charges de la bienfaisance publique augmentent dans des proportions eifrayantes? C'est ainsi qu'à Gand le budget communal devra prévoir cette annee un subside de 600,000 francs. C'est évidemment considérable. L'Etat n'intervient guère dans cette charge, qui doit être supportée par les finances communales. Je profite de l'occasion actuelle pour montrer que le gouvernement devrait traiter avec plus d'équité le.s grandes villes au lieu de s'appliquer, comme il le> fait,, à favoriser les petites communes. Je sais que l'on objecte que les villes ont leur regies. Mais, là encore, on dirait que l'administration supérieure s'efforce d'enrayer l'action des régies et d'en réduire les bénéfices. C'est ce que l'honorable M. Lemonnier a démontré récemment à la Chambre lorsque la ville de Bruxelles se proposait de fournir le courant électrique aux communes suburbaines. Il est pourtant tout naturel que les communes puissent vendre les produits de leurs régies, le gaz. l'électricité, l'eau, aux communes suburbaines, et ce-1 pendant le gouvernement s'y oppose. Les tramways sont également une source de profits pour les villes, et, de ce côté encore, il semble que le gouvernement s'efforce de restreindre les recettes des communes importantes. Nous avons encore le cas en ce moment à Gand. Depuis deux ans, l'administration communale de cette ville demande l'approbation de nouvelles lignes de tramways, et le gouvernement n'approuve pas. Il en ' résulte des inconvénients pour les hab.-; tants et aussi un préjudice pour les fi-1 nances communales. En résumé, je puis dire d'une façon générale que le gouvernement n'est pas généreux à l'égard des grandes villes. Mais voici que l'occasion se présente pour lui d'établir l'égalité au point de vue des subsides entre les petites communes et les grandes. J'eispère cette fois que le gouvernement ne se montrera pas injuste v.s-à-vis des villes. S'il le faisait cependant, je serais en droit de le soupçonner de vouloir nuire aux finances des grandes villes pour les empêcher de eon-' sentir dorénavant les dépenses nouvelles en faveur de l'enseignement primaire. Si tels sont ses calculs, le gouvernement 1 se trompe, car nous considérons l'enseignement primaire comme une chose indispensable au peuple et nous ne reculerons devant aucun sacrifice pour opposer l'enseignement officiel à l'enseignement confessionnel. • Car de tous les intérêts, il n'est pas de plus précieux pour une ville que celui de pouvoir mettre à la disposition des parents des écoles bien organisées, oii leurs enfants recevront un enseignement sérieux et où leur sera inculquée la véritable morale chrétienne, basée sur l'amour du prochain, sur la tolérance et l'union patriotique. (Très bien ! à gauche et à l'extrême gauche.) Femmes nouvelles —*—• Les efforts que l'on fait depuis quelque vingt ans pour développer l'éducation des femmes : l'organisation des lycées de filles en France et des cours ' supérieurs annexés aux écoles en Bel-* gique, ont produit une génération fé-, rnrnine qui déconcerte généralement ■ les bonnes gens qui gardent la concep-! tion traditionnelle du rôle de la fem-! me. Les jeunes personnes qui sortent ! de ces écoles, après avoir fait de fortes études et côtoyé du moins quelques-uns > des grands problèmes qui ont toujours intéressé les élites intellectuelles, ont forcément quelque chose d'indépen-s dant, de sûr de soi, de dédaigneux aus-" si qui leur fait perdre beaucoup de ce ^ qu'on était convenu d'appeler le char-„ me féminin. Elles ont, sur chaque 1 question une solution prête, la der-i nière, la plus scientifique, parlent ? orgueilleusement, tranchent de tout, ^ se refusent aux contraintes sociales, p manifestent l'indépendance de leur t esprit jusque dans leur toilette, affichent les opinions les plus extrêmes,

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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