La Flandre libérale

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02 oktober 1914
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s.n. 1914, 02 Oktober. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w66930q59x/
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LA FLANDRE LIBÉRALE 9 «ol«, 8 Mol* 0 sub, s or, BBLOIQUB g ft0 2.00 4.00 M 1W MWÏON POSTAL# 8 WtB 3.7S ï„C0 IBM U.&È ®i a'aùwao as tara» 4a Jagriai al iana Saut Im karmas i$ pote lÉUSUDH, ÂDMDilSTMTîOM ÎT SJOTM8Ï13 mm, t rue du nouveau bois, i„ mm ûffî@MB8I£MENTS ET ANN0N8ES 8 II =- ÎSÉ®A@T8@BS <■» TWph.aa 32 11 ' félépkta® 11 ahhohcm EP®®5 Sa «il® ®2 ta FS»ffiir®ï8 a5adre»s®if m tiœpssffl <Sp jjewmsL — ¥mt îe reiîe in pays et fêltraisger, tfyïemm S iPOUee i® IPnfelictté, srw Mwwe0 #6, à BraxeHeSc LA GUERRE EUROPEENNE Une vue d'ensemble (D'après le Times du 30 septembre.) Le communiqué officiel de Paris d'hier après-midi (c'est-à-dire du 29 septembre) montre que de part et d'autre on n'a guère progressé. A l'aile gauche des Alliés, l'ennemi a fait de nouveaux efforts de jour et de nuit, pour rompre la ligne des Alliés: mais il n'y est pas parvenu. Entre l'Argonnç et la Meuse, les Français qui se trouvaient en présence de positions solidement fortifiées, ont fait de légers progrès. Ailleurs — sur les Hauts de Meuse, en Wœvre, en Lorraine et dans les Vosges, et depuis l'Argonne jusqu'à l'angle formé par l'Aisne et l'Oise — on ne signale rien de plus qu'un duel d'artillerie. Paris s'est départi de sa réserve et a défini la ligne qu'occupe le front des Alliés. Cotte ligne part de Pont-à-Mous-son, à l'Est, passe près d'Aspremont et coupe la Meuse dans la région de Saint-Mihiel. De là, elle fléchit dans la direction du Nord-Est, vers Verdun, d'où elle atteint Reims en passant par Varennes et- un point au nord de Souain. De Reims, le front des Alliés suit la grand'route jusque Berry-au-Bac. A l'est de cet endroit, il longe la rive droite de l'Aisne jusque Soissons, sur la rive gauche. Entre Soissons et le confluent de l'Aisne et de l'Oise, la ligne des Alliés passe de nouveau sur la droite de l'Aisne.A partir du confluent de ces deux rivières, la ligne s'infléchit vers le nord-est, franchit l'Oise, passe par Ribecourt et Roye et atteint le plateau oorr,pris entre Albert et Combles au nord de la Somme Sur l'aile gauche des Alliés, la position des Allemands est clairement mar-nuée. La^signv et Chaulnes, qu'occupe l'ennemi, font face à Ribecourt et a Roye où se trouvent les Alliés. ^♦>«î»**•** Les opérations militaires en France COMMUNIQUE OFFICIEL Bordeaux, 30 septembre, 15 h. 30. A NOTRE AILE GAUCHE Au Nord de la Somme, l'action continue à se développer de plus en plus vers le Nord. Entre l'Oise et l'Aisne, l'ennemi a prononcé une vigoureuse attaque sur Tra-cy-le-Mont, au Nord-Est de la forêt de l'Aigle. Elle a été repoussée avec de grosses pertes. AU CENTRE Accalmie sur le front, qui s'etend de Reims à la Meuse. Entre Argonne et Meuse, nous avons légèrement progressé. En Wœvre, violents combats. Nos trou-pies ont avancé sur plusieurs points, notamment à l'Est de Saint-Mihiel. A NOTRE AILE DROITE (Lorraine et Vosges). Pas de modification.L'ACTION RUSSE EN GALICIE Les tentatives de sortie die la garnison de Przemysl ont échoué. Les armées autrichiennes continuent à battre en retraite, en désordre, perdant de nombreux prisonniers, des canons et du matériel. Au col d'Ozsok, Sud de Przemysl, dans les Carpathes, un détachement russe a défait une brigade hongroise et a pénétré en Hongrie. Dans sa froide simplicité de style militaire, qui déconcerte les impatients et mécontente les emballés, le dernier communiqué qu'on vient de lire* montre la situation plus favorable encore que ia veille. , Sur les points les plus menaces, les Al liés ont repoussé les " vigoureuses attaques " de l'ennemi, en lui infligeant de " fortes pertes Il en fut ainsi entre Oise et Aisne, au nord-est de la forêt de l'Aigle. C'était là le centre de la ligne courbe que forment les collines armées autour des lignes allemandes. Et l'ennemi essayait de le percer, comme il avait déjà essayé, au cours de la bataille de la Marne, de percer le centre à Montmirail, alors que le front français s'appuyait sur Paris et Verdun. Il n'a pas mieux réussi cette fois que la première et " le développement de l'action vers le Nord " est, au contraire, un indice certain que la situation est toujours meilleure. L'avance française à l'Est de Saint-Mihiel facilitera d'ailleurs l'action de l'aile gauche. A PERONNE. — LE PILLAGE AUTO= RISE PAR LES OFFICIERS ALLE» MANDS. Les Allemands sont entrés à Péronne le 26 août. Leur commandant, le colonel von Gotberg, réclama une contribution de guerre de 4,000 francs en or et de 400,000 francs en fournitures diverses. Le lendemain, sous prétexte que 1a, contribution n'avait pas été complètement fournie, il autorisa le pillage par ses sol-date, pendant deux heures, de toutes les maisons abandonnées. Un correspondant du " Times " décrit ainsi la scène : ''Des otages furent pris et, le lendemain^ sous prétexte que la réquisition n'avait pas été complètement fournie, le colonel von Gotberg, autorisa le pillage pendant deux heures des maisons abandonnées." Les Prussiens ne se le firent pas dire deux fois. Les mobiliers auciens et modernes, les argenteries, les bronzes, les tableaux, la lingerie, tous les objets à l'usage personnel furent em-ballés et chargés sur des trains qui les emportèrent. Les soldats firent alors invasion dans les caves et des scènes d'ivresse furieuse se produisirent. Le résultat d'une de ces scènes fut la mort d'une malheureuse femme qui fut noyée dans un puits. Les envahisseurs mirent aussi le feu à la préfecture et à neuf maisons de la place de Péronne, et pendant l'incendie ces vandales chantaient des hymnes. " Devant les protestations des principaux habitants de la ville, von Gotberg rappela ses soldats à la discipline, et, pendant trois semaines; environ, la ville put jouir du calme. Un calme relatif tout à fait, car les soldats ne; cessèrent de molester même les vieillards et les enfants, sans aller toutefois jusqu'à en tuer un seul." A SAINTAMAND Les forces allemandes qui étaient remontées de Valenciennes sur Saint-Amand, auraient regagné Valenciennes. LA NEIGE On annonce que les premières neiges ont fait leur apparition dans les Vosges et la Forêt Noire. SIX AVIONS ALLEMANDS DESCENDUS PAR LES ANGLAIS. Londres, 30 septembre. — Durant cfct> derniers jours, les Anglais ont réussi à descendre six aéroplanes allemands. Un témoin a dit en avoir vu détruire deux, dont l'un, frappé par des shrap-nells, tomba en morceaux sur le sol. (Reuter.) "L'HOMME LIBRE" SUSPENDU Bordeaux, 30 septembre. — M. Mille-tand a suspendu pour huit jours le journal " L'Homme Libre parce qu'il refusait la suppression de certains passages d'articles demandée par le commandant de la 17e région. — (Havas). (" L'Homme libre " est le journal de M. Clemenceau). L'ESTIMATION DES DOMMAGES DE GUERRE Bordeaux, 30 septembre. — Il est question d'instituer une commission interministérielle, composée de représentants des ministres de l'intérieur, des affaires étrangères et des finances, à l'effet d'estimer les dommages causés aux particuliers par les faits de guerre, quitte à déterminer plus tard la proportion dans laquelle ils pourrrent être indemnisés! L'IMPERIAL CAMBRIOLEUR Le meurtre, la duplicité, le vol sont pour les Allemands des institutions d'empire . les soldats du kaiser, en commettant de tels crimes, ne. font que se conformer à l'exemple que leur donnent leurs chefs les plus éminents. La lettre suivante prouve de quoi le kronprinz est capable : Le kronprinz — celui qui ne régnera pas — a passé deux jours dans notre vieux château de Baye, près de Cham-paubert. La, il a pillé le musée dans lequel M de Baye conservait avec piété le résultat de vingt-huit années d'explorations et de voyages archéologiques. Brisant toutes les vitrines, les. très nombreuses vitrines qui garnissent une galerie de 45 mètres de long, il a tout pillé, il a volé les armes, les bijoux uniques, les médailles, volé les vases pré ci eux, les coupes d"or ciselé, volé aussi tous les présents superbes dont le tsar avait honore M. de Baye, en souvenir de ses missions en Russie. Au musée de 1812; il a violé d'admirables iccnes, des tapisseries, des miniatures, etc. Il a emporté ces choses, les plus précieuses au cœur: des souvenirs. Il a fait emballer les meubles et les tableaux les plus rares, choisis avec une sélection qui étonne chez un Vandale; mais il a dû abandonner les dernières caisses dans la précipitation de la retraite. " Nos vieux serviteurs restés fidèles à leur devoir pleuraient. C'était un peu de leur âme qu'on emportait en Allemagne. " (s.) Baronne de BAYE. DES SOLDATS AUTRICHIENS REGAGNENT LEUR PAYS Maestricht, 30 septembre. — A Aix-la-Chapelle, s'est effectué le passage de 5,000 Autrichiens, revenant de France. Ils sont dirigés sur leur pays pour combattre les Russes. Vaz-Dias). En Belgique COMMUNIQUE OFFICIEL BELGE Autour de la position d'Anvers LE BOMBARDEMENT CONTINUE SANS EFFET APPRECIABLE. — LES ATTAQUES DE L'INFANTERIE ALLEMANDE SONT ENERGIQUE-MENT REPOUSSEES. L'agence Havas nous télégraphie le communiqué officiel suivant: Anvers, 1er octobre. — (Officiel). —• L'artillerie allemande a continué pendant la journée de mercredi le bombardement des forts de première ligne, dans la partie sud de la position. Les ouvrages ont peu souffert et continuent de disposer de leurs moyens d'action.Entre la Senne et la Nèthe, aucun mouvement de l'infanterie ennemie ne s'est produit. Dans le secteur Escaut-Senne, des attaques audacieuses et violentes ont été repoussées par les troupes belges que soutenait efficacement l'artillerie des ouvrages fortifiés. Les pertes allemandes sont proportionnelles à la témérité de leurs tentatives. Signalons aussi un mouvement offensif peu important vers Termonde. Ce mouvement était accompagné de canonnade à grande distance, sans effet appréciable sur les détachements de nos troupes qui en défendent les débouchés. Entre la Dendre et l'Escaut, aucun incident notable n'est à signaler. En résumé, malgré la violence du bombardement, les résultats pour les Allemands sont loin d'être en rapport avec l'effort -produit. Le moral des troupes belges est excellent. Leur sang-froid est admirable, comme le prouve l'énergie qu'elles ont déployée en repoussant avec plein succès toutes les attaques de l'infanterie allemande. _ DES CANONS DE SIEGE POUR ANVERS Maestricht,^ 30 septembre. — (Sous réserves). Six canons de 42 millimètres ont passé à Liège. Ils sont destinés au siege d'Anvers. (Vaz-Dias). SUPPRESSION DES COMMUNICATIONS AVEC ANVERS PAS DE COMMUNIQUES OFFICIELS L'administration des chemins de fer a interrompu, à partir d'hier après-midi, le transport des voyageurs sur la ligne de Cand à Anvers, par le Pays de Waes. Aucun train, venant de cette direction, n est arrivé ce matin à Gand ; il en est résulté que nous n'avons pas reçu aujourd'hui les journaux de cette ville. De plus, notre reporter spécial a été empêché, pour la même cause, de se rendre à Anvers, pour nous rapporter, l'après-midi, les communiques officiels remis par le département de la guerre. Nouveau* combats dans les environs d'Alost et de Termonde Les hostilités ont repris entre troupes belges et allemandes dans la région Alost-Termonde. Pendant toute la seconde partie de la nuit et les premières heures du jour, on n'a cessé à Gand d'entendre distinctement le canon dans cette direction. Le bruit de la canonnade est allé s'affaiblissant. ATTAQUE D'UNE PATROUILLE ALLEMANDE PRES D'OORDEGEM Une patrouille composée de quelques uhlans s'étant aventurée hier après-midi aux environs d'Oordegem fut attaquée par des soldats belges, qui tuèrent trois des cavaliers et en blessèrent trois autres. LES DEPREDATIONS DES ALLEMANDS A ALOST Un Alostois arrivé hier soir à Gand affirme que les Allemands ne se sont pas contentés de pénétrer dans quelques magasins pour y enlever du pain, de la viande, et d'autres aliments. Ils se sont amusés (!) à jeter tout le contenu de plusieurs boutiques sur la voie publique, de même que des meubles. Quelques caves à vin ont également été visitées et entièrement vidées. LA POUDRERIE DE WETTEREN MISE HORS DE SERVICE On a entendu, hier, à Quatrecht, trois fortes détonations qui partaient de Wet-teren. Il paraît qu'on y a pris des dispositions pour mettre provisoirement la fabrique de poudres hors de service, et qu'on y a détruit la poudre devenue inutilisable.A SCHELLEBELLE Un détachement allemand ayant paru, hier après-midi, se diriger vers Schelle-belle, la gare de cette commune fut fermée, et on arrêta les trains à Wetteren. Le service a été rétabli, ce matin, jusqu'à Schellebelle. A RUMPST-TERHAEGEN Les habitants ont, en majorité, quitté la commune mardi. Deux ont été tués à Terhaeghen lundi, par les obus allemands. Cette localité n'a toutefois pas beaucoup souffert. On dit qu'il y aurait eu des dégâts à Waelhem par l'explosion d'une provision de poudre. Dans la région de Grammont Dimanche et lundi des détachements allemands ont sillonné la ville et les environs dans toutes les directions : une partie a campé sur les hauteurs de la Vieille-Montagne, où on croit qu'un poste de téléphonie sans fil a été établi. Sur l'ordre de l'autorité militaire allemande, le bourgmestre a dû faire afficher "que cette autorité défend sous peine de mort d'héberger des soldats belges, français ou anglais, habillés en civil ". A Voorde, lundi, après une escarmouche, les Allemands ont incendié le café bien connu De vwile voorschoot. Ce même jour des éclaireurs allemands ont fait sauter les rails à Hemelveerdegem, Ide-ghem, Ninove, Santbergen, etc. Les détachements ennemis ont évacué la contrée lundi à 17 h. Un groupe est revenu mardi matin, et a fait sauter, vers 7 heures, les parties essentielles du pont de fer sur la Dendre, à Overbou-laere, empêchant pour longtemps les communicationls entre Gand-Charleroi. Les trains ne pourront plus rouler que jusque Grammont. LA LIGNE MONS BRUXELLES RENDUE IMPRATICABLE Nous avons signalé que deux trains, composés chacun de deux locomotives et de plusieurs wagons, furent abandonnés, après que les machinistes eurent mis les machines en mouvement. Celles-ci entrèrent en collision avec des trains allemands arrêtés à Hal et à Buysinghen. Le but visé a- donc pleinement été atteint, en rendant la ligne Mons-Bruxelles impraticable. A TOURNAI LA GARDE CIVIQUE EST REARMEE La garde civique de Tournai a repris les armes. Elle fait, avec les gendarmes, le service de patrouilles au Nord de la ville. Les drapeaux belge et français ont été arborés à l'hôtel de ville et au Beffroi. A BRUXELLES M. Max remis en liberté 'TTonares, ' 3U "septembre. — Ou mu-jido d'Ostende à 1' "Exchange Telegraph" que M. Max, bourgmestre de Bruxelles, a été relâché par les Allemands sur paiement immédiat de trente millions de francs. BRUXELLES SOUS L'OCCUPATION ALLEMANDE La " Nieuwe Gazet ", de Rotterdam, dit que le lieutenant allemand, chargé à Bruxelles de la rédaction des actes de l'^tat-civil, spécifie dans le texte l'incorporation de Bruxelles dans le territoire allemand. ENTRE UNIVERSITES Par un beau geste de confraternité scientifique, le conseil d'administration de l'Université libre de Bruxelles avait mis des locaux à la disposition de l'Université catholique de Louvain, afin de permettre à celle-ci de reprendre éventuellement ses cours. Les recteurs des deux Universités vien nent de se mettre d'accord pour ajourner la réouverture. LES SENTIMENTS DES HOLLANDAIS A L'EGARD DES BELGES Un Gantois qui vient de passer deux jours en Hollande nous a formellement affirmé ce matin que nos voisins manifestaient pour nous une profonde sympathie. Dans le train, il n'a entendu que des voyageurs faisant l'éloge de la vaillance des troupes belges et blâmant la oonduite barbare des Alboches. A Amsterdam on se prive complètement des services des Allemands, même un garçon de café ou de restaurant de cette nationalité n'y est plus admis dans les établissements. Dans toutes les gares, il y a, paraît-il, un énorme mouvement de troupes. & action russe LES AUTRICHIENS N'OPPOSENT AUCUNE RESISTANCE AUX RUSSES Londres, 30 septembre. •— Une dépêche de Pétrograde dit que les Russes sont arrivés près de Cracovie; ils ne rencontrent pas de résistance. Les Autrichiens reculent vers la Vistule. LES AUTRICHIENS BRULENT VILLES ET VILLAGES EN HONGRIE Londres, 30 septembre. — La marche russe en Hongrie continue. Dans leur retraite, les Autrichiens brûlent leurs villes et villages, laissant derrière eux un véritable desert, tendant à empêcher les mouvements des armées envahissantes. Przemysl s'est rendue? Rome, 30 septembre. — Selon les nouvelles de l'état-major russe, Przemysl s'est entièrement rendue, mais les communications par télégraphie sans fil existent encore avec l'armée autrichienne, se retirant derrière les Carpathes, les Russes n'ayant pas réussi à detruire la station. (Reuter.) La guerre aérienne UNE BOMBE DE "ZEPPELIN" TUE ONZE ENFANTS Londres, 30 septembre. — Une dépêche de Pétrograde au " Morning Post " an nonce que des Zeppelins opèrent de nom- ■ breuses reconnaissances. Un d'eux a lancé des bombes sur une école de Bielostok et a tué onze enfants. 22 CORPS D'ARMEE ALLEMANDS A LA FRONTIERE RUSSE Londres, 30 septembre. — Une dépêche de Pétrograde au "Times" annonce que 22 corps d'armée allemands se trouveraient à la frontière de la Prusse orientale.En Roumanie LE ROI CAROL VOULAIT COMBATTRE AVEC L'ALLEMAGNE Bordeaux, 29 septembre. •— Le " Journal des Débats " (édition de Bordeaux), publie l'information suivante, qui lui est adressée de Bucarest : Il paraît que l'Allemagne avait compté sur l'intervention de la Roumanie, dès le commencement de la guerre. Quand Je roi Carol demanda en conseil des ministres la mobilisation générale, M. Costinesco, le ministre des finances, lui aurait dit : " Nous voulons bien, si c'est contre l'Autriche. " Alors le roi aurait répondu : "J'ai donné ma parole à l'empereur Guillaume, et un Hohenzollern tient sa parole. " " Le pays ne connaît pas de Hohenzollern ; il ne connaît que le roi de Roumanie, qui n'a pas à donner sa parole à qui que ce^ soit aurait répondu M. Bratia-no, président du conseil. C'est alors que le roi décida de réunir un conseil de la couronne avec les anciens ministres. Il n'eut pour lui qu'une seule voix, celle d un ancien président du conseil, M. Carp, de sorte qu'il fut seul à vouloir marcher avec l'Allemagne. On raconte aussi que le roi aurait fait demander au général Averesco, ancien chef d'état-major général, sacrifié par M. Bratiano, et actuellement commandant du 1er corps d'armée à la demande du roi, de tenter un coup d'Etat et d'arrêter les ministres. Le général aurait répondu : " Sire, 1a première victime sera Votre Majesté. " On dit même qu'il v a des officiers supérieurs qui auraient déclaré qu'ils préféreraient déserter chez les Russes que de marcher avec l'Autriche. Toujours est-il que l'opinion publique et presque tous les journaux demandent la guerre contre J'Aut.-isfep. - - • * QUE FERA LA ROUMANIE? Un conseil de cabinet aura lieu dans quelques jours pour examiner la situation. Les ministres, les présidents des deux Chambres et les chefs des partis sont convoqués. En Italie OPERATIONS NAVALES DE L'ITALIE EN ALBANIE Bordeaux, 30 septembre. — La " Tri-buna " dit que, quoique l'Italie soit résolue à ne pas intervenir en Albanie, elle occuperait cependant Valona, si les événements l'y obligent, mais cette opération serait purement navale. (Fournier A EXTRAIT D'UN ARTICLE DE M. LUZZATI, INTITULE " LA PATRIE Après avoir exposé que la guerre a chez tous les belligérants amené la disparition de toutes les divisions de parti et créé partout l'unité morale de la nation, le célèbre publiedste italien ajoute : "Il y a un autre "mensonge conventionnel '" qui s'évanouit derrière les enseignements de cette heur© tragique. Non, il n est pas vrai quie le monde, comme Marx l'enseigne, soit mené uniquement par le fil rouge des intérêts matériels, que ces intérêts seuls filent le tissu de 1 histoire. Il y a des idéals, des vertus, des vices, des passions, qui s'élèvent au-dessus des motifs économiques et qui les dominent. La conviction des dommages matériels réciproques engendrés par la gueirre n'est pas suffisante à maintenir la paix. Norman Angell, avec son livre puissant, Bloch, avec ses démonstrations sur la pathologie belliqueuse, sont déjà dépassés.Il est nécessaire de tenir compte, plus encore que des forces économiques, des forces morales qui poussent à la guerre. L'amour du sol natal, le prestige de la patrie forment un faisceau mystérieux et compliqué d© valeurs spirituelles, par l'effet duquel la perte de toute richesse apparaît comme un sacrifice supportable, et la mort comme un devoir qui ne se discute pas. C'est là la Patrie! " En Turquie LES PREPARATIFS DE GUERRE SONT TERMINES Constantinople, 30 septembre. — Les préparatifs de guerre sont terminés. De nouvelles batteries sont organisées sur le Bosphore. Les vaisseaux turcs, avec des équipages allemands, rôdent dans la mer Noire. Les forts du Bosphore sont en mains allemandes. (Havas.) En Allemagne ■•t—<t» ♦ ♦ *8*—■» ■» <t' »t> ♦ PERTES ALLEMANDES Une dépêche de Rotterdam au "Times" annonce que la 36e liste des pertes allemandes vient de paraître. Elle est longue de 588 pages. Chaque) page est divisée en i trois colonnes, reproduisant environ 200 | noms. Le total est de 117,000. Il est à remarquer que cette liste s'arrête au début de septembre. Il faudra y ajouter les pertes épouvantables subies, tant à l'Est qu'à l'Ouest, dans le cours de septembre. SUPPRESSION DU " VORWARTS " La publication du journal socialiste allemand "Vorwârts" est définitivement interdite. GUILLAUME II INDISPOSE On mande de Genève au " Daily Chro-nicle " : " Le Kaiser souffre d'un gros rhume, qu'il a pris, dit-on, dans les tranchées devant Verdun, où il fut trempé par la pluie, lorsqu'il est allé visiter les soldats, récemment. " LA " KULTUR " PANGERMANISTE Genève, 28 septembre.— Lei jour môme où les obus allemands démolissaient et incendiaient la cathédrale de Reims, la " Deutsche Handeilsblatt de Hambourg, écrivait : " Tout ce qu'il y a d'élevé et de no>-ble dans la vraie culture de l'âme et de l'esprit, dans le développement du genre humain a atteint sa plus complète, sa plus pure expression dans le peuple allemand. La théorie du progrès général de l'humanité a fait un piteux naufrage, et notre certitude que l'humanité entière ne peut arriver à sa plénitude que par les efforts du peuple allemand a été c<f-froyablemient prouvée. Empereur, princes-, ministres, ambassadeurs, officiers, employés et ouvriers, tous le démontrent Aucun n'a touché la propriété étrangère, nul n'a commis un acte indigne, malgré les grandes provocations!... Tout ce qui est noble et grand dans ce malheureux temps de décadence de l'Europe est allemand... Une défaite allemande serait la fin de la vraie humanité, et si le monde veut voir le progrès, il faut que le monde devienne Allemand. îfon pas politiquement, mais spirituellement, il faut qu'il se soumette au peuple allemand. L'Allemand doit avoir la domination sur le monde. " Après Louvain, après Malines, après Reims, tout commentaire serait superflu. Su Danemark LA PROPAGANDE ALLEMANDE EN ISLANDE Bordeaux, 30 septembre. — Des paquebots provenant du Nord signalent que la propagande allemande va jusque dans l'Islande. Des négociants reçoivent de leurs correspondants allemands de véritables pamphlets politiques, journaux et rapports avec des phrases de ce genre: " Ces envois ne vous occasionneront aucun frais. Signalez-nous les dépenses que vous causerait la propagation de ces nouvelles. Nous vous serons obligés de nous envoyer des journaux provenant des pays avec lesquels nous sommes en guerre. Nous vous rembourserions les frais. " (Fournier). Autour du conflit LES ALLEMANDS N'AIMENT PAS LE PLUM=PUDDING Depuis quelques jours, l'artillerie lourde anglaise s'est accrue d'un certain nombre de ces canons de marine que les Anglais ont surnommés des " longs-toms ". Ces pièces, que traînent douze superbes chevaux de brasseurs, sont servies chacune par vint marins et lancent à bonne distance des projectiles dont l'effet est, paraît-il, remarquable. Or, savez.vous comment les soldats anglais ont surnommé ces obus volumineux? Des plum-pud-dings! Et ce dessert qui réjouit, à la Noël, tous lés estomacs britanniques, a, paraît-il, déplu considérablement aux envahisseurs, qui lui préfèrent la choucroute: lé fait est que beaucoup en sont morts... d'indigestion sans doute! UN FAIT ETRANGE. Un fait curieux est raconté par le "Corriere délia Sera" : Un soldat blessé du 10° régiment d'infanterie française avait au mollet gauche une blessure produite par un projectile extraordinairement brillant. Le chirurgien-major, averti, se hâta d'extraire lia corps mystérieux. Quelle ne fut pas sa surprise et celle du blessé lui-même, lorsque la pince ramena successivement deux pièces ae vingt francs, un peui .tordues simplement. Voici comment, après un moment de réflexion, le soldat expliqua oe fait étrange. " A la bataille de X..., raconta-t-il, la compagnie à laquelle j'appartiens était couchée à plat ventre dans un champ, sur lequel la mitraille allemande tombait dru comme grêle. Nos fusils répondaient de leur mieux. Tout en combattant, j'échangeais de temps en temps quelques paroles avec un camarade placé à ma gauche, à deux mètres environ. Ce soldat avait l'habitude de mettre son argent non dans une de ses poches, mais dans sa ceinture."A un moment donné, j'éprouvai unchoo violent et je perdis connaissance. Quand je revins à moi, je constatai que j'étais atteint à la jambe. Mon malheureux camarade avait été frappé à l'abdomen. Les pièces d'or que contenait sa bourse doivent avoir été projetées vers moi. " m 40* innée — Vendredi 2 Octobre 1914 ivifniii. — !• mf. I. Z7S - Vendredi 2 Octobre 1914

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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