La Flandre libérale

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s.n. 1914, 07 Juni. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/t43hx16m59/
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ABONNEMENTS 1 molt. I mois. I aïoli. 1 M. BELGIQUE i Fr. 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE x Fr. 3.75 9.00 18.00 36.00 On «'abonni an kurnau du Journal et dans loui lot bureaux il porta RÉDACTION, ADMINISTRATION RT IMPRIMERIE 8AND, l, RUE DU NOUVEAU BOIS, I, GAND ABONNEMENTS ET ANNONCES ; I « RÉDACTION — Téléphone 32 | Téléphona 1 3 annonces f Pour la ville et les Flandres, s'adresser an îmreaa As Journal. Pour le reste du pays et l'étranger, s'adresser â l'Office de Publicité, rue Neuve, 36, à Bruxelles. I LE RÉVEIL5 LIBÉRAL : M. le sénateur Gobleb d'Alviella "pu-I blie dans, la " Revue dei Belgique " un ' I article sur les élections du 24 mai. La ■ vieille expérience de l'auteur, sa foi ' | ■ communicative dans la vérité et l'avenir I du libéralisme, son ferme bon sens et sa 1 I claire vision des réédités politiques con-I I fèrent à son article une autorité et un I l intérêt considérables, exceptionnels. |;l " Le parti 'libéral, dit excellemment f I I M. Goblet, est le seul capable de conci- 1 |'l lier l'ordre avec la liberté et le progrès." 1/1 11 Y a deux ans, les cléricaux avaient ] fil réussi — on sait par quels moyens — à ' III ébranler dans T esprit d'un grand nom- ' I ■ bre d'électeurs — d'un électeur sur vingt ' I peut-être •— 'la confiance qu'a toujours ( I méritée le parti libéral en tant que par- ' II ti d'ordre. 1 " Si l'opposition était victorieuse, cla- ^ | I maient nos adversaires, les libéraux, ap- 1 11 pelés à prendre le pouvoir, seraient con- 1 | 1 traints, pour le conserver, de passer sous 1 11 les fourches caudines du socialisme. " 1 " En vain, dit M. Goblet, M. Vander- * 11 velde avait loyalement déclaré, au mee- ( | I ting du Cirque, que tout ce que les socia- f 11 listes exigeraient du parti libéral, c'est ( 11 qu'il réalise son programme Nous avons affirmé alors, et nous avons 1 Il répété tout récemment, que nous étions I fermement résolus à ne point aller au I delà. Si nous parvenons à répandre encore, I à fortifier et à maintenir dans le corps I électoral la conviction que rien ne saurait I ébranler notre volonté de rester toujours I fidèles à notre rôle social, qui est d'être I un parti de juste milieu, à égale distan-I ce de la démagogie cléricale et de la dé- <; I raagogiet révolutionnaire, notre victoire c I est assurée, I Sans doute, observe M. Goblet, tout * I homme de bon sens doit se rendre comp-I te que, si les libéraux arrivent au pou- ] I voir, ils ne pourront gouverner sans l'ap- i I ptti parlementaire des socialistes. Aussi I longtemps que ceux-ci conformeront leur ^ I attitude aux déclarations de M. Vander- j I velde, citées plus haut, et se borneront I à réclamer les mesures démocratiques ou £ I de défense laïque au sujet desquelles les £ I deux partis sont d'accord dès mainte- ^ I nant, ceux qui ont accepté le program- ] I me libéral n'auront aucun motif raison- t I nable de s'alarmer. Mais, ajoute M. Go-I blet, il est très possible, il est même vrai- * I semblable, qu'à un moment donné les , I socialistes, soit Sous la pression de l'élé-I ment extrême de leur parti, soit en pré- < I sence de quelque événement imprévu, exi- ' I geront davantage du parti libéral. ( Eto bien! il y a des limites, tracées par I notre programme, que nous ne dépasse-I rons pas. Nous n'abdiquerions point de-I vant le socialisme, s'il devenat trop exi-I géant. Le jour où les socialistes nous refuse- • I raient leur concours au Parlement, rien I n'empêcherait le parti libéral de faire ' I appel au pays. Si le cléricalisme reve- < I nait alors au pouvoir, c'est le parti so- : I oialiste qui subirait la responsabilité de ! I ce retour offensif de la réaction ; l'hon- ] I neur libéral serait sauf. Par ailleurs, entre l'alternative d'un I gouvernement -libéral et celle d'un gou-( I vernement catholique, il y en a encore I une autre, qui consisterait à constituer I un cabinet d'affaires. Ce qui se passe ac-I tuellement en Hollande réalise précisé-I ment cette troisième combinaison, qui ! I serait toujours, pour nous, en Belgique, infiniment préférable au règne intoléra- . blei du cléricalisme sectaire dont nous I sommes présentement les victimes. Bien I ne nous interdirait, écrit M. Goblet, I d'accorder un appui désintéressé ou tout au1 moins le bénéfice d'une neutralité bienveillante à une administration qui se bornerait à gérer, dans un esprit patriotique, les grands intérêts essentiels du pays. i Ce serait donc une étrange aberration que de s'obstiner, par peur d'une utopie, dans une politique de réaction et de confessionnalisme intolérant. Tôt ou tard, un nouveau classement de nos partis deviendra fatal,et oe ne sera pas le parti libéral qui y perdra. Même avec le suffrage universel pur et simple, les forces intellectuelles, que continuera de grouper la bannière libérale assureront à nos idées un prestige indestructible. 11 y aura toujours dans notre parti une proportion particulièrement élevée de conducteurs d'hommes dont l'ascendant s'imposera avec d'autant plus de force qu'il s'appuie sur une si grande partie de l'élite intellectuelle de ce pays. La puissance du parti socialiste elle-même n'cst-^elle pas faite, pour une part consi dérable, du concours indispensable apporté par une élite bourgeoise ralliée à l'idée collectiviste] Le mal dont souffre la Belgiqne, c'est qu'il y a beaucoup trop longtemps qu'elle est devenue da chose d'un seul parti, dont la majorité fut minime de tout temps dans le corps électoral, et voilà maintenant la Belgique, en passe de devenir la chose d'une simple minorité. C'est le renversement de toute légalité. Cette situation, grosse de périls, ne saurait perdurer. 'Ou bien le gouverne-, ment catholique devra retrouver une majorité réelle, solide et sincère, ou bien il devra se démettre pour rentrer dans la légalité. Nous nous efforcerons alors de le remplacer. Si aucun gouvernement de parti ne parvenait à se maintenir, faute d'une orientation nette du corps électoral, dans le sens d'une > majorité ferme, le pays devrait être gouverné en dehors des partis. Répétons-le il n'est pas absolument nécessaire que le gouvernement, même sous un régime parlementaire, émane du Parlement. Un gouvernement extra-parlementaire, impartial et neutre, appuyé sur le Parlement et le pays, est parfaitement légitime ; un soi-disant gouvernement parlementaire, désavoué par la majorité du pays, n'est plus qu'une caricature du régime garanti par notre Constitution... X. Echos & Nouvelles >—©— m* Trcp de lhurS Bis rep1 etita; placent. M. Schollaert va être l'objet, a Louvain, d'une nouvelle manifestation à titre, de promoteur de la nouvelle loi scolaire., manifestation à laquelle M. Poullet sera associé. C'est beaucoup pour un seul homme. M. Schollaert a déjà été honoré d'une manifestation de condoléances a 1 occasion de l'enterrement de son projet et voilà qu'il va être le héros d'une nouvelle manifestation en l'honneur du projet qui a remplacé le sien. /C'est presque cruel. C'est le vaincu associé au triomphe de son vainqueur. Sans doute, les deux projets aboutissent au même résultat d'enrichir les congrégations, mais c'est cei que les. catholiques contestaient alors que l'opposition s'obstinait à le démontrer. Maintenant il n'y a plus qu'une nuance. M. Schollaert voulait réaliser le bon scolaire et lAJiabilef M. Poullet a fait un bond scolaire. Et voilà pourquoi il y aura cortège, séance et banquet où M. Poullet cédera l'honneur à M. Schollaert. G a 11 u S »S c h O 11 a e r, t u in f r ï-c a L'ImpBt Indigène au Tonga L'impôt indigène, au Congo, va être augmenté. Un -rejet de décret que M. Renkin soumet aui conseil colonial, le porte de 12 à 25 francs. Le "XXe Siècle", qui ne nourrit aucune hostilité à l'égard do M. Renkin, fait remarquer que le taux des salaires ne dépassant guère vingt francs, c'est plus d'un mois de son travail que l'impôt va demander à l'indigène. Et cela paraît vraiment -exorbitant. Le eertlOeit de tonne conduite illustré On lit dans la "Belgique militaire" : " Un des moyens les plus propres à propager dans les familles le goût du servioe militaire et d'entretenir chez ceux qui ont servi le souvenir du régiment, de la compagnie, de l'escadron, de la batterie et, par-dessus tout, du drapeau, est de délivrer à chaque gradé en soldat partant en congé illimité un diplôme relatant les noms de ses chefs, les résultats obtenus au tir, son avancement et enfin l'attestation qu'il a obtenu le certificat de bonne conduite. " Le lieutenant-colonel Ameye avait dessiné pour chaque corps de troupe un diplôme de l'espèce et il obtint le plus grand succès. " Le règlement du service intérieur en France prescrit de délivrer aux militaires qui ont accompli leur terme légal de service un certificat de bonne conduite imprimé sur beau papier et illustré de faits d'armes. " Il y a là quelque chose à faire. Déjà, dans certains corps, on délivre des diplômes illustrés de tireur d'élite dont 'uiel"ues-uns sont très artistiques. . " U semble qu'un concours entre dessinateurs pour un certificat de service qui contiendrait la mention de la bonne l conduite serait très utile. " ; Espéranto. > Le ministère! des chemins de. fer di'Au-; ' triche prépare unei luxueuse brochure sur b ■ le tourisme et les moyens de communication dans l'empire ; cette édition pré-! sentera cela de particulier qu'elle! sera exclusivement rédigée; en espéranto. •ii*-ir «n» L'entrée Interdite Les suffragettes sèment la terreur à Londres. Pour garder de ces harpies les œuvres précieuses qu'elles détruisent, il a fallu fermer tous les musées. La Nationale G allery, la Tate Gallery, la collection Wallaoe sont hermétiquement closes. Il ne reste dans la capitale du roi George qu'un seul musée entr'ouvert. C'est le British Muséum. Eh ! quoi ! Le British 1 L'une des collections les plus précieuses du monde ! Là où les derniers maîtres de Phidias sont conserves, où Poséidon et Athena semblent encore fonder la cité de Périclès ! On n'a pas voulu fermer ce temple, ni interdire cette bibliothèque. On a pris seulement quelques précautions. Les hom-mes passent librement le seuil. Ce sont des êtres inoffensifs et sans malice. Mais quand une femme paraît, le garde qui veille sent le danger. On saisit l'ennemie, et on ne lui permet de pénétrer dans la place qu'après avoir décliné ses noms et qualités et les avoir dûment inscrits sur un papier qu'elle signe. Peut-être serait-il plus prudent de lui bander les yeux, comme on îait dans une forteresse assiégée. M.ais on n'y a pas songé. S>uand cette femme est accompagnée d'un homme, l'homme répond pour elle; c'est là sans doute le plus sensible outrage qu'on puisse faire aux féministes. Quoi qu'il en soit, il y a désormais trois endroits sur terre au seuil desquels on fait difficulté aux filles d'Eve. C'est le musée secret de Naples, la chapelle du dôme de Gênes, où sont conservées les chaînes de saint Jean-Baptiste, et le British Muséum. Les motifs de l'interdiction sont assez divers. A Naples, il ne s'agit que de ménager la pudeur, et l'on arrête les femmes par galanterie; à Gênes, on leur fait expier le péché de Salomé, et on les excommunie par rancune; à Londres, on les maintient par prudence. Ainsi tous les sentiments que l'élément féminin inspire s'accordent dans une même proscription. Que feront les suffragettes1? Vont-elles se g] isser dans les habits de l'autre sexe ? Quelle sécurité subsistera dans l'univers 11 Va-t-il falloir se méfier aussi des hom- -mes, et craindre jusque sous la barbe rs: ' ternelle ennemie? A TRAVERS LA PRESSE Le frai sens fin terstia 4u 24 mal U paraît qu'on n'avait pas encore fait la lumière à cei sujet, quoique de part et d'autre on ait pas mal discuté, sur le point de savoir quel'lei était la portée exacte du scrutin désormais célèbre du 24 mai, U semblait pourtant en fin de compte qu'on en était arrivé à cette conclusion : "ii y a dans le1 pays un fort courant en faveur de l'idée libérale et un dégoût die lia politique sectaire des dléricaux; l'élection constitue pour l'a droite une leçon sévère. " Les cléricaux mêmes daignaient reconnaître que le scrutin était un avertissement pour le gouvernement: voir le 11 Rappel ", le " Bien public", la "Gazette de Liège" et tutti quanti. La " Métropole ", après avoir longtemps réfléchi, vient de s'aviser que, contrairement à oe qu'un vain peuple pense, le pays n'a nullement infligé aux cléricaux un désaveu catégorique ; que les électeurs, tout au contraire, ont parfaitement compris l'opportunité et la nécessité des nouveaux impôts et de l'odieuse loi Poul'let. Dégustez ca savoureux couplet: " Quand une nation se révolte contre une politique marquée d'actes aussi considérables et chez nous de portée aussi énorme, écrit notre confrère, elle ne 'es accueillie pas avec le calme profond et réfléchi que nos adversaires agacés ont traité de veulerie. Elle ne les châtie pas d'un "avertissement" exprimé uniquement par de pauvres éléments flottants qui dJ'une élection à l'autre papillonnent de droite à gauche ou de gauche à droite, te diablie sait .sous l'action die quelles impressions incohérentes ou fugaces. " Les pauvres éléments flottants comparés à de frêles et capricieux papillons ! La Métropole ne s'exprimait pas ainsi au lendemain du 2 juin 1912. L'attitude de la pieuse feuille est plutôt comique : Quand ces " pauvres éléments flottants ", alléchés par les belles promesses de nos maîtres, votent pour la droite, et assurent son succès, la Métropole exulte ; elle s'écrie que ie pays désapprouve sévèrement les libéraux et ne veut pas d'un autre gouvernement que le gouvernement clérical ; quand ces mêmes " pauvres éléments flottants ", s'étant aperçus que nos maîtres les avaient cyniquement trompés, et, sous prétexte de modération, leur avaient imposé la loi scolaire la plus odieusement sectaire qu'on pût imaginer, quand ces mêmes '"pauvres éléments flottants", di-sons-nous, votent pour les libéraux, la Métropole hausse dédaigneusement les épaules et déclare péremptoirement que cela ne prouve rien. Les pirouettes de la M é t r o p o 1 e, en vérité, sont fort divertissantes. Mais i! y a beaucoup mieux. Notre confrère anversois reconnaît que l'élection du 24 mai est un avertissement; seulement, cet avertissement ne s'adresse pas au gouvernement lequel " a fait son devoir, tout son devoir, rien que son devoir " ; cet avertissement frappe... les journalistes cléricaux qui ne se sont "pas assez démenés pour édifier les esprits, pour défendre la vérité, pour établir les situations sous leur vrai jour ". Cela est imprimé en toutes lettres. Nous voilà maintenant édifiés : si, lors du dernier scrutin, les cléricaux ont éprouvé des pertes sérieuses dans tous les arrondissements, si les libéraux ont gagné des milliers de voix, c'est uniquement parce que les rédacteurs de la Métropole n'ont pas été à la hauteur de leur tâche. Et tout le reste, comme disait Paul Verlaine, est littérature. P. H. ->-«•••"« La troupe de noire théâtre Eécriaaiiais en Bohême Nos lecteurs se rappelleront probablement qu'au cours de la saison théatrale dernière, M. Hendrikx nous avait procuré la première en Belgique de " Vrije Wolken ", l'œuvre très poétique du dramaturge tchèque M. Jaroslav Kvapil. L'auteur, ayant pris connaissance de 1 article que j'avais fait paraîtra ici même au sujet die sa pièce et de la façon remarquable dont elle fut intovprel.ee par nos artistes, écrivit à M. Hendrikx une lettre fort sympathique. U y disait entr'autrea : " .Cela me causa naturellement une " agréable surprise quand, ce matin, mon " courrier m'apportai la " Flandre libé-" raie " où je trouvais un article au sujet "de la représentation do mes " Yrije "Wolken". Je ne m'étais jamais ima-" giné que ma pièce, surtout après tant " d'années, eût ptui susciter encore de l'in-" térêt à l'étranger. " Laissez-moi vous dire encore pour-" quoi je me réjouis particulièrement de r cette représentation en votre langue : " j'éprouve tant de sympathie pour tous ' ' ceg petits Etats luttant pour leur com-" plète autonomie que1, bien souvent, jé " rêve d'une confédération "culturelle" " entre tous les peuples qui ne sont point " entièrement indépendants au point de vue politique! et que je salue de tout " cœur chaque tentative de rapproche-" ment sur ce terrain. " Et combien j'étais enchanté d'être " joué à Gand, la ville de Maeterlinck ! " Je n'ai visité Gand qu'une fois dans " ma vie, il y a longtemps de cela; mais " souvent je songe encore à cette ravis- j " santé cité qui ressemble tant à notre ; "Prague incomparable i La première tentative del rapprochement entre Flamande et Tchèques, rêvée par M. Kvapil, devait se réaliser. En effet, après une correspondance de quel- ) ques semaines, il fut décidé que les artistes de notre Théâtre néerlandais iraient interpréter en langue flamande la pièce de M. Kvapil dans six villes de Bohême. C'était assurément un grand honneur pour nos artistes et pour notre Théâtre néerlandais. Les interprètes étaient Mme De'Vre-ker-Verschuur, Mlle Mathis — celle-ci en remplacement de Mlle Stella Van de Wiele, créatrice du1 rôle de Maja en notre ville — MM. Van Havermaete, Van den Heuvel et Darden. La première représentation qui eut lieu au théâtre national de Prague, le 19 mai dernier, fut un triomphe. Nos artistes furent couverts de fleurs et après chaque acte le nombre de rappels fut tout bonnement extraordinaire. Les journaux de là-bas consacrent aux interprètes flamands des articles enthousiastes et les représentations, primitivement fixées à six, ont été en réalité de "sei-ze".Dans toutes les villes de la. Bohême où nos artistes ont joué, la population leur réserva l'accueil le plus sympathique. Plusieurs municipalités leur firent des réceptions officielles ; quelques-unes leur offrirent un banquet^ Demain, dimanche, ils rentrent à Gand, chargés de cadeaux et de souvenirs (Gand-St-Pierre, à 14 h. 26'). Lundi soir, à 6 heures, 1' "Algemeen Kunstverbond voor Oost- en West-Vlaan-deren", cercle artistique de création récente, les recevra aul fover du! théâtre néerlandais. Cette réception, à laquelle sont conviés les conseillers communaux, les délégués de toutes les sociétés de la ville,"'•les artistes, les amis du théâtre néerlandais, etc.. sera rehaussée de 'a nrésence de M. M. De Weert, échevin des Beaux-Arts. G. D'H. L'ÉTRANGER Les affaires d'Orient LA REVOLTE ALBAMÂISE POUR LA. PROTECTION DU PRINCE DE WIED Le roi de Roumanie aurait fait faire auprès de l'empereur Guillaume une démarche afin que l'Allemagne participe aux mesures de protection en faveur du prince de Wied. UN CONFLIT ENTRE LE PRINCE ET LE GENERAL HOLLANDAIS D£= VEER. On télégraphie de Vienne au "Berli-ner Tageblatt" : " Le prince d'Albanie a voulu remplacer Essad pacha par le lieutenant-colonel Thomson, qui est le sous-chef de la gendarmerie albanaise. Or, il se trouve que le colonel Thomson est en conflit avec son chef diiect, le général hollandais Deveer. " Le colonel Thomson, en prenant connaissance de l'offre flatteuse du prince, lui expliqua qu'il fallait choisir entre le général Deveer et lui. Le prince pria, après cet entretien, le général Deveer de se rendre à Scutari et d'y prendre le commandement de la gendarmerie, mais le général hollandais s'y refusa catégoriquement en disant qu'il était à Du-razzo par la volonté des puissances. " De ce fait, un nouveau conflit personnel entre le chef de la gendarmerie hollandaise et le prince semble se greffer sur tant d'autres conflits. " QUE FERA LE PRINCE DE^WIED ? Le " Wiener Allgemeine Zeitung " apprend de source bien informée que le prince de Wierf peut actuellement choisir entre trois éventualités pour résoudre le problème albaiais : 1. Amener, par des négociations avec les éléments populaires, des dissensions entre les insurgés ; 2. Prendre l'offensive avec les nombreuses troupes qui lui arrivent de toutes les régions du pays ; 3. Quitter Durazzo et établir sa résidence dans une autre ville d'Albanie. Cette dernière mesure semble d'autant plus probable que le mouvement insurrectionnel est limité aux fiefs d'Essad pacha et aux environs de Durazzo. La "Neue Freie Presse" envisage également la dernière éventualité comme prochaine et ajoute qu'elle aurait toutefois un caractère temporaire et se réaliserait dans le cas où il ne serait plus possible au prince de se rendre maître 'par la force de l'insurrection. CHEF INSURGE FUSILLE D'après une nouvelle parvenue à Durazzo d'El Basan, par la voie de Valona, mais non. encore confirmée, le fameux chef des insurgés, Arif-Hikmet, aurait été arrêté à El-Basan au moment où il essayait d'inciter à Ja révolte les gendarmes en garnison dans cette ville et aurait été fusillé. UN VAPEUR AUTRICHIEN ESSUIE LE FEU DES ALBANAIS On mande de Trieste que le vapeur " Kaiser-Frantz-Joseph ", de la Compagnie de navigation austro-américaine, qui suivait la côte albanaise à la hauteur de Ohimara, a essuyé une vive fusillade venant de la terre. Le capitaine a déclaré que personne de son équipage n'a été blessé. CONCENTRATION DES TROUPES AUSTROHONGROISES Le gouvernement austro-hongrois a concentré de forts contingents de troupes sur la frontière serbe. On veut exercer une pression sur la Serbie. UN INCIDENT GRECO BULGARE Un nouvel incident, déjà réglé, sembie-t-il, vient de surgir entre la Grèce et la Bulgarie, à propos de l'arrivée à Dédéa-gatch dui vapeur1 grec "Floride", battant pavillon américain et portant trois cents réfugiés musulmans, ainsi que six prisonniers bulgares du district die Demir-Hissar, déportés, sous escorte, à Mity-lène.La nouvelle de la présence de ces prisonniers sur le navire provoqua une vive excitation dans la population: tous les magasins furent immédiatement fermés et un meieting de protestation fut organisé, au cours duquel la population réclama la mise en liberté d'es prisonniers bulgares ou l'expulsion de tous les Grecs* de Dédéagatch. Les six Bulgares déportés, nui se trouvaient à bord de la "Floride", ont été relâchés au milieu des acclamations prolongées die la foule massée sur le quai du port. LA VERSION BULGARE Le sous-préfet de Dédéagatch se rendit vers midi à bord de la "Floride" avec l'autorisation "du capitaine, et visita les prisonniers. Ceux-ci ri'osèrent pas, tout dl'abord, déclarer qu'ils étaient Bulgares ; ils durent is'y résoudre, " les larmes aux yeux ". Lorsque le capitaine eut cédé aux exhortations du sous-préfet et que les prisonniers furent débarqués, la population entière les accueillit avec un enthousiasme indicible et porta le sous-préfet en triomphe. Les prisonniers délivrés furent "installés provisoirement dans une1 pièce de la sous-préfecture; ils seront dirigés aujourd'hui sur Sofia- On a appris, par la suite, que des con- M.'.™11 g—— ■ damnés gi'ecs de droit commun, embarqués sur la même vapeur pour être de-portés à Mytilène', se seraient mutinés après le départ dies Bulgares, en demandant à être relâchés comme eux. LA CRISE MEXICAINE ■ $^4 DEBARQUEMENT DE MUNITIONS Le navire "Sunshine", battant pavillon américain, a débarqué à Tampico des armes et des munitions pour les con-stitutionnaiistes.LA MEDIATION Les médiateurs ont télégraphie au président Wilspn une énergique protestation contre l'attitude des Etats-Unis qui n empêchent pas le débarquement des armes et des munitions pour les constitution-nalistes mexicains. Ils déclarent que la conduite des Etats-Unis pourrait mettre un terme à la médiation. LES TRAVAUX DE LA CONFERENCE DE NIAG\RA FALLS SONT SUSPENDUS. Les travaux de la conférence de médiation sont complètement arrêtés. _ On attend de connaître la décision du président Wilson et de savoir s'il approuve l'accord auquel on est arrivé à Niagara-Falls, ou s'il le repousse dans l'intérêt des constitutionnalistes. LE " DEVOIR DES ETATS=UNIS " S'adressant, à Annapolis, aux cadets de l'école navale, dont beaucoup vont partir sous peu pour le Mexique, le président Wilson a dit : " La mission des Etats-Unis au Mexique est de _ rendre service à l'humanité. Le devoir des Etats-Unis est de servir le monde. " LE CONFLIT GERMANO=AMERICAIN Une note officieuse allemande déclare qu'il est absolument inexact que, comme l'avaient annoncé certaines dépêches? le croiseur "Dresden" , ait accompagne hors du port de la Vera-Cruz les vapeurs "Ipyranga", et "Bavaria", après avoir procédé au branle-bas de combat. Les deux vapeurs ont quitté le -port sans aucun incident, après le règlement de l'amende. Aucune protestation n'a encore été élevée à Washington par le gouvernement allemand, l'enquête sur cette affaire n'étant pas encore terminée. L'INCIDENT DE C " YPIRANGA "■ ET DU " BAVARIA " L'agent de la compagnie allemande Hambourg-Amérique en a appelé à M. Garrison, ministre de la guerre des Etats-Unis, pour qu'il accorde la remise des amendes imposées aux vapeurs "Ypiranga" et "Bavaria". Les Allemands font valoir à l'appui de leur demande que la cargaison fut embarquée avant l'occupation de la Vera-Cruz par les Américains, et qu'aucun avis ds source officielle1 n'avait annoncé que les Etats-Unis s'opposeraient au débarquement d'armes dans le port de Puerto-Mexico, qui avait été proclamé ouvert. FKANCE LA CRISE MINISTERIELLE M. Viviani a continué vendredi après-midi ses démarches. M. Léon Bourgeois et M. Combes, qu'il avait pressentis, en vue de leur entrée éventuelle dans la ! combinaison, se sont récusés. A cinq heures M. Viviani a eu une nouvelle entrevue avec le président de la République. A six heures, il a réuni au ministère de l'intérieur, MM. Bienvenu-Martin, Gauthier, Milliès-Lacroix^ sénateurs; Noulens, Messimy, Malvy, Re-noult, F. David, Thomson, Raynaud, Godart, Abel Ferry, députés. A 8 heures 15 M Viviani s'est absenté du ministère de l'intérieur, pour aller à l'Elysée annoncer au président de la République qu'il acceptait officiellement la mission de constituer le cabinet. En quittant l'Elysée, M. Viviani a gagné le ministère de l'intérieur où la conférence s'eit poursuivie jusqu'après neuf heures. M. Viviani verra aujourd'hui à midi le président de la République et il espère pouvoir lui communiquer à ce moment la liste de ses collaborateurs. ANGLETERRE DES MUNITIONS POUR L'ULSTER Deux goélettes ont débarqué en plein jour, dans le port de Belfast. 3,000 fusils Mauser que des révolutionnaires ont déchargés et portés dans des camions sans que les autorités se doutassent qu'il s'agissait de fusils destinés à l'Ulster. ALLEMAGNE -»■ L'ALIMENTATION EN TEMPS DE GUERRE La question de l'alimentation de la population de l'empire en temps de guerre est une de celles qui préoccupent le plus les milieux militaires allemands. Il s'agit d'assurer ans concentration des vivres en quantité .suffisante pour la consommation des villes et des campagnes pendant les premières semaines, d'installer et d'organiser à l'avance leur distribution dans un pays où les voies ferrées seront occupées presque tout le jour par : les convois de mobilisation. De plus, > l'Allemagne devant compter avec un éventuel blocus de ses côtes, et n'étant pas sûre de l'accès des vastes greniers à blé que sont les pays du Danube, doit constituer à l'avance un considérable approvisionnement de froment, i Le conseil fédéral a décidé, il y a quelque temps ,de dresser une statistique générale des approvisionnements de blé. Une circulaire gouvernementale annonce 40" Innée — Dimanche 7 Jaln 1914 QUOTIDIEN. —10 CENT. B. 158 — Dimanche 7 Juin 1854

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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