La Flandre libérale

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19 september 1914
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s.n. 1914, 19 September. La Flandre libérale. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2b8v980m34/
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laaNi — Samedi 19 Ssniew»?! iffl* QUOTIDIEN. -10 CENT. I. 262 Sameai 19 88b!«m!i?« W** LA FLANDRE LIBÉRALE ABONNEMENTS 1 mol». 1 mo!>. 9 sutat S etr> BELGIQUE s F?0 2.00 4.00 8„TO IfiUOO WNION POSTAL® « !Fr„ 3.75 5»O0 Î8J® «M® 5)# l'sfcwn* sa tara» 4a jeornal «t dans tant le» iowmt ta iMwto lÉMCTIOM, ADMÎNÏSTEÂTÎ01 IT MPMMI1IS mm, I, RUE DU HOU VEAU BOIS, <„ MM CSGDRSIfllMEMTS ET ANNGNBFJ s j == ffl!É@A(§T8@l?fl --Téléphone 322 ! Téléphaa® 1 3$ ,AM^OM(OES Ipts? S* «S!!® ®t les Flar.ires, s'adresse? m B&s?®»» #P |t«ns»L Ponr !e reste da pays et !'êîrsn.ge?5 «'îtaM & TOfflce Prablicité, me New \ 86, h BraxeUeSc LA GUERRE EUROPEENNE Les hostilités en France COMMUNIQUE OFFICIEL FRANÇAIS Paris, 17 septembre. — Communiqué de 3 heures. — A notre gauche la résistance de l'ennemi continue sur les hauteurs de l'Aisne, bien qu'elle fléchît légèrement sur certains points. Au centre, la situation est sans changement. Entre l'Argonne et la Meuse, l'ennemi se retranche à la hauteur de Mont-faucon. Dans la Woevre, nous avons pris contact avec plusieurs détachements ennemis entre Etain et Thiancourt. Sur la droite, en Lorraine et les Vosges* aucune modification. En résumé, la bataille se poursuit sur tout le front entre l'Oise et la Meuse, les Allemands occupant des positions défensives avec de l'artillerie lourde. Notre progression ne peut être que lente, mais l'esprit d'offensive anime nos troupes, qui font preuve de vigueur et d'entrain. Elles repoussent les contre-at-taques que l'ennemi a tentées jour et ÛUlt, / tl OTTO q \ UN GENERAL ALLEMAND SE SUICIDE. Troyes, 16 septembre. — Parmi les bles ses d un convoi allemand venant de Vitry-le-François est arrivé à Troyes le géné-Yr commiandant la 25e brigade ci artillerie, qui a été transporté, griè-vament blessé, au lycée, transformé en hôpital temporaire. ^ Souffrant d'une attaque d'entérite, il était alité quand' l'infanterie allemande, qui devait servir de soutien à sa briga-de, battit en retraite, enveloppée par la cavalerie française La brigade allemande dut se rendre. Le général, en apprenant cet échec, se frappa de deux coups de poignard dans le ventre1. i*«os soldats le trouvèrent baigna,nt dans '''' ' le pansèrent et l'évaluèrent sur le centre, mais, son état s'aggravant, ils durent lo laisser à Troyes. Une vue d'easemble Bataille de l'Aisne Ralliement <lo In tifolte allemande DëfHite totale de l'Autriche Succès d'un sous marin anglais Du Times, du 17 septembre : Les Allemands, sur la ligne de l'Aisne, se maintiennent et résistent toujours de toutes les forces qui leur restent à la poursuite des Alliés. Mais il paraît bien qu'ils commencent à céder lentement. Le front de leur ligne va des marais de Noyon à l'Ouest par le plateau au nord de Soissons. Le centre s'appuie sur la grande colline de Laon — un kopje gigantesque, s'élevant seul au milieu d'une plaine marécageuse, et portant la ville à son sommet — et passe de là par l'arête de l'Argonne vers un point au nord de Varennes. C'est autour de Soissons que le combat est le plus acharné. En ce point les troupes anglaises sont engagées, d'après des informations sûres. Notre correspondant à Paris insiste sur l'habileté du général Joffre à se servir des voies ferrées pour la concentration de grandes masses de réserve, qui furent lancées rapidement là où le renfort était le plus nécessaire. Tous les récits de la retraite des Allemands de la Marne à leur position actuelle sont d'accord pour affirmer que leurs pertes ont été énormes en blessés, prisonniers, morts, ainsi qu'en canons et approvisionnements. Notre correspondant spécial au Havre parle aujourd'hui du beau succès de l'armée anglaise, qui a réussi à passer l'Aisne, malgré la résistance énergique de l'ennemi et sous le feu de leurs gros canons. A la frontière orientale l'attaque des Russes a été poussée avec une vigueur et une détermination admirables. Le Press-Bureau annonçait hier soir que l'état-major russe déclare que la défaite de l'armée autrichienne en Galicie est complète. L'Allemagne a fait des efforts désespérés pour sauver l'armée do son alliée, mais sans aucun succès. En Prusse orientale, les armées allemandes ont été renforcées et sont parvenues à faire reculer l'armée envahissante russe sous le général Rennenkampf, qui a levé pour le moment, à ce qu'on assure, le siège de Kônigsberg. Le Press-Bureau publiait hier soir un bulletin de l'Amirauté portant que le sous-marin E 9, sous le commandement du lieutenant Max Keunedy Horton, est rentré en bonnes conditions, après avoir torpillé un croiseur allemand, apparemment le "Héla", à six milles au sud d'Héligoland. Le Foreign Office a publié une dépêche définitive de sir Maurice de Bun sen, l'ambassadeur d'Angleterre, à sii Edward Grey, sur la rupture des négociations diplomatiques entre l'Autriche Hongrie et la Grande Bretagne. Cette dépêche, qui est un documeni historique d'un grand intérêt et d'un< grande importance, prouve à l'éviden ca que l'Allemagne ne seconda aucune ment les efforts de l'Angleterre, de lî Franco, de la Russie et de l'Italie poui maintenir la paix, et qu'au moment d< la déclaration de guerre de l'Allemagn< à la Russie, il restait encore un sérieux espoir d'aplanir les difficultés entri l'Autriche et la Russie par voie diploma tique. La dépêche rappelle aussi la courtoisi* dont firent preuve, envers l'ambassa deur d'Angleterre, les autorités austro hongroises. Et2 Belgique —— Le Roi faisant la coup de feu à Hofstati< Dans une lettre d'un officier qui nou a été communiquée ce matin, nous avon pu lire la confirmation de la conduit vraiment héroïque de notre Roi. " Le bruit de la bataille fut assourdis sant à Hofstade, écrit oet officier. I pleuvait des obus ; le sifflement des balle ne cessait pas un instant. Et cependant 1 Roi se tenait au milieu de la division causant calmement avec les officiers, en courageant les soldats. On prétend mêmi l'avoir vu dans les tranchées au momenl du feu. " Il est inutile d'ajouter combien ce be exemple de bravoure, qui se répète fcou les jours, produit une profonde impres sion sur les troupes. Il est émouvant, aussi, ajoute l'auteu de la lettre, de constater le courage de no hommes. Complètement aguerris, ils cai; sent, fument, rient même quand, étan de réserve, ils attendent le moment d prendre part eux-mêmes au combat. Le troisième Bombardement de Termonde La bataille dont nous avons publié hier les premiers détails, commença mercredi soir ; elle ne cessa qu'hier matin. Il était 5 heures de l'après-midi, avant hier, quand les Allemands commencèrent à bombarder la ville, pour la troisième fois. Des soldats belges étaient postés dans Termonde. Sur îa rive de Grember-gen des troupes veillaient. Vers dix heures du soir, tout à coup, le pont de Ter-monde à Grembergen prit feu. Comment cet incendie avait-il éclaté? Qui l'avait allumé' Y eut-il malveillan ce? Y eut-il simple imprudence et coïncidence malheureuses 1 On ne le sait. A peine le pont se mit-il à flamber, que le lieutenant Lorette du 24me de ligne s' 4-la.nça, se brûla la veste mais réussit à faire éteindre le foyer : la moitié du poi.t était consumée mais le passage y éta.'t encore possible. Le lieutenant Massa-t s'en fut à Termonde rechercher les hommes belges. Les Allemands étaient dans la ville. Us commençaient à bombarder la rive de Grembergen. Leurs premiers obus pleu-vaient mais ils tombaient mal : le tout premier toucha par le milieu la haute cheminée de l'usine Vertongen, sur la rive droite. Quelques obus seulement réussirent à tomber sur la rive gauche. Mais ceux-ci ne sont pas fameux, et, la preuve, c'est que l'un d'eux est tombé exactement entre deux soldats de la tranchée établie au bord même du fleuve ; l'obus a refusé de faire du mal à nos pioupious et n'a pas explosé. Les soldats, après avoir reconnu leur nouveau compagnon de tranchée continuèrent leur tir. Jeudi matin, vers trois heures et demie ou quatre heures, le 48me régiment de ligne allemand était démasqué ^ juste à l'entrée du pont de Termonde à Grem béirgen. Pendant que les soldats belges les canardaient, le soldat Joseph de Mun-ter, avec dieux tonneaux de pétrole et die poudre réussissait à faire sauter le pont. L'action se poursuivit longtemps. Un duel d'artillerie s'était engagé. Une de nos batteries avait, par une feinte, attiré les canons ennemis dans les rayons d]e tir d'e quelques autres : c'est ainsi qu'en battant en retraite, vers dis heures du matin, les Allemands durent abandonner à Keur quatre de leurs meilleures pièoes. A un moment donné vingt uhlans s'élancèrent au bord de l'Escaut. Les mitrailleuses belges attendaient: l'une d'elle tira une seule fois et seize uhlans fu rent couchés par terre. Les quatre autres déguerpirent. Le même soldat, Joseph de Munter, passa l'Escaut dans une barque, s'en fut à la. recherche dés soldats qui auraient pu être égarés à Termonde, en ramena quelques-uns et revint encow chargé de fusils allemands, de sacs teutons et de cartouchières. Les pertes ennemies doivent être très importantes. Les Belges n'ont eu qu'un* quinzaine de blessés. Comme on pourra le constater, ce; renseignements sont confirmés par 1< communiqué officiel transmis a la presse Les ruines de la ville ont été bombar dées par 'des batteries allemandes pla^ oées à une assez grande distance. Le corps des incendiaires a achevé le travail de destruction et a mis Le feu, notamment, aiux habitations qui _ étaient restées debout au Vestje, à l'usine Philips, à la maison VandeT Steen, et à d'autres. On voyait les flammes du haut des tours des villages environnants. Le bombardement ne cessa qu'à huif heures et demie du matin. On suppose que les Allemands veulent empêcher notre armée de campagne établie dans le Sud-Ouest, de se rapproche] de leur lignei de communications. L'engagement de jeudi à Termond* Anvers, jeudi, 10 heures soir. — Offi ciel. — Dans la soirée d'hier, mercredi des troupes allemandes sont revenues d Bruxelles à Termonde, Pendant la nui une canonnade ininterrompue a eu lieu Dans la journéo d'aujourd'hui un due d'artillerie s'est livré entre ces troupes e les nôtres qui défendent le débouché a nord de la localité. De l'infanterie aile mande s'étant présentée au pont détrui par nous a été accueillie par un feu ir tense de nos mitrailleuses et a reflué e désordre dans la ville. Cette tentative n' pas été renouvelée. Ailleurs aucun inci dent digne d'être noté. Un « Taube » au-dessus d'Anvers Anvers, 17 septembre. — Midi. — D source sûre. — Ce matin, vers 6 h. 30, u " Taube " venant de l'Ouest a survol une partie de la ville. Son arrivée avai été signalée par certains de nos forts t il a été accueilli par nos mitrailleuses. O l'a vu au-dessus de Deurne se dirigeai I vers Wilryck. Un de nos biplans éta: monté immédiatement et donna la chass à l'avion allemand, qui prit de la haï teur et disparut dans les nuages, prenar la direction du Sud. 1 LES ALLEMANDS DANS NOTRE PROVINCI < A EleneLLeteuwergeim, a eu lieu une es !f carmouche. Deux soldats allemands on été faits prisonniers, un troisième blessé Dans la poche d'un des prisonniers o; a découvert des bijoux et deux montre5 à l'un© desquelles pendait une médaill avec cette inscription ■ Janseens, consei | 1er provincial. ï A Herzele, 17 cyclistes allemands a repos, ont été surpris par une quarante: ne de soldats belges, sous la conduit d'un gendarme. Un feu nourri s'est oi vert; il y a eu trois Prussiens tués € l'un des fuyards cycliste» a été fait pr: sonnier, son pneu d'avant ayant crevé. A Alost, en pleine ville, huit lanciei allemands ont eu une escarmouche avt des soldats belges qui occupent l'endroit en présence de l'infériorité de leur non bre, les Prussiens ont dû battre en retra te ; ils n'ont eu qu'un seul tué. Des det côtés il y a eu de nombreux blessés. Entre Schendelbeke et Ophasselt, ] bataille a été plus vive ; la fusillade duré près d'une demi-heure, laissant si Ile carreau de nombreux tués. Quatre so dats belges sont très grièvement bless< et ont dû être transportés d'urgence l'hôpital de Grammont dans l'automobi que M. B..., de cette ville avait obi ajeamment mis à leur disposition. Les Allemands à Appels Il y a eu aussi un engagement d'avant-postes à Appels; parmi les ennemis tues il y a un officier, qui reçut une balle sn pleine bouche. Le projectile traversa la tête. Bien que voyant les soldats belges qui se retiraient à cause de leur infériorité numérique, les Allemands accusèrent les habitants d'avoir tiré sur eux, et ils se mirent à enfoncer les portes des maisons. Ils arrêtèrent les habitants et les enfermèrent dans l'église. Puas, pendant une demi-heure, ils bombardèrent la commune. Les personnes qui avaient pu rester chez elles se cachèrent dans les caves. . ., Plusieurs maisons furent mcendiees. On affirme que dans l'une d'elles était resté un vieillard impotent qui do'Jt avoir été brûlé vif. Un jeune homme de 13 ans et un enfant de 3 ans furent fusilles. Les Allemands quittèrent finalement la commune en emmenant lo cure et plu-sieurs habitants qu'ils lâchèrent quelques I heures plus tard. A WOLVERTHEM Depuis quatre semaines les Allemands séjournaient à Wolverthem, et ne faisaient pas la vie trop dure aux habitants Quelques fermes environnantes furent incendiées par mesure stratégique et les propriétaires reçurent une indemnité. Mais mercredi matin le commandant allemand ordonna aux hommes et aux en fants mâles au-dessus de sent ans, de quitter la localité avant midi. Seules les femmes pouvaient _ rester. Les expulsés arrivèrent le soir à Ham-me. Nous avons déjà signalé qu'ils furent dirigés, ensuite, sur Selzaete, d'où il a fallu les envoyer à Gand. UHLANS A HEYST=OPd)EN=BERG Mercredi, douze uhlans ont fait irruption à Heyst-op-den-Berg, vers 6 heures du soir. Us ont pénétré à la poste et y ont enlevé la caisse contenant environ deux cents francs. Us sont repartis ensuite, dans la direction de Putte. LA GENEROSITE BRITANNIQUE Le gouverneur de la Flandre occidentale a été avisé télégraphiquement par le ministre des finances, de l'envoi à Osten-de de mille sacs de farine, don de l'Angleterre, aux réfugiés dans cette province. M. Van de Vyvere a autorisé l'entrée de cette marchandise en franchise de droits. La répartition de ce secours sera faite par le gouverneur, qui a aussitôt envoyé un télégramme de remerciements au ministre.OFFICE CENTRAL DE RENSEIGNE= MENTS CONCERNANT LES REFUGIES ET DISPARUS CIVILS Le " Moniteur " publie l'avis suivant : " Le comité officiel de secours aux réfugiés, présidé par M. Schollaert, président de la Chambre des représentants, et par M. Berryer, ministre de l'intérieur, vient d'organiser un Office central de renseignements concernant les réfugiés et disparus civils. " Son but est de communiquer aux familles les renseignements qu'il possède au sujet de parents réfugiés, placés en Angleterre ou en territoire belge non envahi et de ceux de nos concitoyens qui ont dû fuir. " Le comité officiel, qui possède déjà de nombreuse^ références, prie instamment les administrations publiques, les organismes locaux qui ont établi un service analogue, ainsi que les particuliers, de communiquer leur documentation le plus tôt possible à l'Office central. Celui-ci s'occupera de coordonner tous les renseignements recueillis et d'informer le public." Dès que le travail de préparation sera un peu plus avancé — ce oui ne tardera guère — l'Office central sera ouveri au public. Jusqu'alors celui-ci est prié de formuler les demandes PAR ECRIT e1 de les adresser au comité officiel de secours aux réfugiés. (Office central de ren geignements), Opéra flamand, avenue de; Arts, à Anvers. Pour le président, Le délégué général, XAVIER DE BUE, Questeur de la Chambre des 4- A BRUXELLES UN GENEREUX DONATEUR at imprimeurs typographes de Bruxelles * . Cf'H . ...' dcIXiiO■' J-Tn.-1.it Set à assister à une assemblée générale en vue de délibérer sur les mesures à prendre pour venir en aide à ses nombreux membres, momentanément sans travail depuis l'occupation allemande de la capitale.Le comité de oe puissant syndicat, oomposé de plus de 2,000 membres, malgré ses négociations avec plusieurs financiers, n'était pas parvenu à se mettre d'accord, ne voulant pas assumer la responsabilité des graves pertes que constituerait la conversion de ses oblige tiens de villes en monnaies sonnantes. Dans ces conditions, il lui était impossible de payer l'indemnité de chômage prévu© par les statuts, ce qui eut pour conséquence dei laisser sans ressources la plupart de ses adhérents. Mis au courant de cette triste situa tion, un homme de cœur, un riche indus-trièl de la place, qui jadis avait encore manié l'outil comme simple artisan, fit part au comité du syndicat qu'il tenait à sa disposition un don de 50,000 francs, à répartir hebdomadairement parmi ses membres sans travail. Comme simple gage de reconnaissance, le généreux donateur demanda au'après sa mort on lui élevât un petit monument funéraire, et que toutes les années, à une époque déterminée, une délégation du syndicat se rendit au cimetière pour y déposer quelques fleurs sur sa tombe. Cet exemple de philanthropie exceptionnel mérite d'être signalé et suivi d'ans les circonstances présentes. QUELQUES NOTES SUR LA VIE A LIEGE. La vie a repris d'un© façon à p«u près normale à Liège. La plupart des magasins sont ouverts, et la présence des troupes allemandes est supportable. Des sept heures du soir tout lei monde rentre chez soi, la circulation dans les rues est complètement interdite à partir de 8 heures jusqu'au lever du jour. Comme les usines à gaz et de l'électricité ne fonctionnent pas, les rues seraient plongées dans l'obscurité la plus complète si les habitants n'étaient pas obligés d'avoir de la lumière dans les places de devant du rez-de-chaussée de leurs demeures.De 8 heures du soir jusqu'au matin les portes des maisons doivent rester ouvertes. On ne peut sortir que pour se rendre 1 chez un médecin, un pharmacien ou un prêtre pour un malade. On se tient alors sur le seuil de sa porte jusqu'à ce qu'on puisse appeler un agent de police porteur d'une lanterne. On no tarde pas alors à être accosté par une patrouille composé© de deux gardes belges et de deux soldats allemands. On continue sa route avec cette escorte. Les habitants craignent que bientôt ils ne soient privés de pétrole. Dams la grande-usine, la "Linière St-Léonard;', les ouvriers travaillent 8 heu-par jour, de 8 à 12 et de 2 à 6 heures. A TONGRES On mande de Tongres que la ville est ï calme. Sept maisons seulement ont été in cendiées. Lo collège, qu'on croyait dV truit, n'a été atteint que par un seul obu Les dégâts sont peu importants. LES COMMUNICATIONS PAR CHEMIN DE FER. Il résulte d'un ordre de la direction du chemin de fer, que la circulation des traing est repris© entre Denderleeuw, Ninove, Grammont ét Lessines ; ainsi que Grammont, Sottegem, Gand et vioe-versa. Quant au tramway vicinal Nmove-Bru-xelles, il s'arrête à Scheutcapelle depuis ce matin. Moyennant une demi-heure de marche, la circulation entre Ostende, Gand et Bruxelles est donc possible. En Allemagne Comment ils expliquent leur défaite Le grand état-major général de Berlin a enfin rompu le silence dans lequel il s'était enfermé depuis huit jours. Dans une dépêche, reçue par la T. S. F. en Angleterre, il explique comme suit la défaite de la Marne: "Berlin, 14 septembre.(Wolff Bureau.) — L'état-major général mande du grand quartier-général : ' Sur le théâtre occidental de la guerr-î les troupes placées à l'aile droite au Nord-Ouest de Paris, ont été engagées dans un violent combat dont 1© résultat est jusqu'à présent encore indécis. "Les Français tentèrent avec des forces énormément supérieures de rompre nos lignes pour couper les armées des généraux von Kluck et von Bulow du front général. Cette tentative a été repoussée victorieusement. " Au sujet de la situation générale jusque lundi soir, on peut dire qu'aucune décision n'est intervenue. " De la retraite générale de toute l'armée allemande, pas un mot! Les Allemands, qui s'étaient vantés au début de la guerre de ne publier que des nouvelles exactes sur la situation de leurs troupes, sont d'un bon tonneau. Ce qu'ils disent aujourd'hui n'est en tout cas guère de nature à enthousiasmer r» i •■ LL BUREAU DES MENSONGES A BERLIN T)y ïr>1 ograpb/J ^ Les efforts faits par le gouvernement lemand pour cacher à la nation leurs îfaites en France, l'avance russe en russe Orientale et le désastre des Autri-liens en Pologne et en Galicie, prouvent l'évidence l'anxiété qu'on éprouve à erlin. Malgré tout, la vérité commence à se tire jour chez le peuple allemand, sur-)ut à Berlin. Le temps est proche où )ute l'ardeur à fausser les nouvelles, ui distingue le "Bureau des Menson-bs" de Berlin, ne pourra tenir contre la ure logique des faits. U en est à peu près de même à Vienne, ù 60,000 blessés sont déjà arrivés, que i ville ne parvient pas à loger conve-ablement.Le caractère tendancieux des bulletins ubliés à Berlin est démontré par le fait ne jamais les Allemands n'ont, attaqué t pris les forts de Verdun, comme ife | affirment. ! Us bombardèrent le fort dé Troyon, qu § è fait pas partie du ring de Verdun, j lais ils furent battus. Bluff germanique Sait-on comment, pour pallier le dés?, s-reux effet de leur défaite en France, allemands essaient d'impressionner les opulations des pays neutres1? Un correspondant hollandais de la "Métropole lui n donne un délicieux échantillon. Les Prussiens répandent en oe moment 3 bruit qu'après leurs fameux mortiers e 42 ( qui ont tiré en tout et pour tout inq coups à Liège), ils préparent une ,utre surprise aux Alliés. Us ont, disent-ils, fait construire- se-rètement plus de cent Zeppelins, et une , norme flotte d'aéroplanes, qui apparaî-ront subitement sur Londres, le bom tarderont et transformeront Oxford, au ours de la même nuit, en un second Lou-•ain 1 , " Ce sont là, évidemment, conclut notre onfrère, des blagues grotesques qu'il n'est ias mauvais de démentir. " On sait déjà que des douze Zeppelins [ue possédait Attila II au début de la pierre, il en reste tout au plus sept. ' " Tout ce que les Allemands auraient >u faire de plus, c'est de construire secrè-©ment, cinq et au grand maximum six lirigeables. Us disposeraient donc d'une lotte de douze ou treize aéronefs. Or, jhacun d'eux ne peut transporter que rois et quelquefois quatre tonnes de mu-îitions. Toute la flotte pourrait donc ransporter une cinquantaine de tonnes le poudre, soit cinq cents bombes. Ce l'est pas avec cela qu'on peut détruire, nême dans les circonstances les plus favorables, une grande, ni même une petite ville. " L'EMPRUNT ALLEMAND La presse allemande ne cesse d'adresser des prières urgentes pour les sous-3riptions au nouvel emprunt, estimant le succès de celui-ci aussi indispensable qu'une victoire des troupes. Ce qu'on demande au public allemand, c'est d'emprunter tout ce qu'il peut sur ses valeurs actuelles pour le convertir en titres du nouvel emprunt. Le professeur d'économie politique à l'Université de Bonn, précédemment tuteur du prince impérial, le Dr Schuma- ter, dit que c'est un devoir pour tout llemand de souscrire. Il explique que, our chaque cent francs de bonnes va-iurs, les banques de prêts du gouverne-lent avanceraient 70 à 75 p. c., à 6 ou 1/2 pour cent, et le porteur peut alors juscrire au nouveau 5 p. c., à 97 p. c., Dit avec une légère perte de revenu de /2 p. c. RRIVEE DU PRINCE JOACHIM A BERLIN Le prince, assez grièvement blessé, est rrivé. L'Impératrice est allée le chère■ la gare et a épinglé sur sa poitrine la roix de fer. Le prince a dit: " Je retienne Dieu de m'avoir fait la grâce de ouffrir pour mon pays "..Les assistants talent très émus de la simplicité de ette scène héroïque. Le prinoo Joachim st le plus jeune des fils de l'empereur. 1 a été ainsi nommé en l'honneur du >ape Léon XIII, qu» l'Allemagne flat-ait fort à l'époque de sa naissance, j'empereur avait demandé au Pape d'ère parrain de l'enfant, mais le Souve-ain Pontife, ne pouvant accepter, ré-jondit qu'il lui imposait son prénom. C'et ncident a été fort commenté en son ©mps, et il y a encore en Allemagne des ;atholiques interconfessionnrls qui par ent du filleul protestant de Léon XIIL DU PAIN DE POMMES DE TERRE Voilà où on en est réduit, en Allema ;nc, télégraphie-t-on lundi à Rotterdam, ja récolte du blé a été moins bonne ju'on ne croyait, et le gouvernement en-sourage les usines fabriquant de la fa-•îne de pommes de ter*e, des boulangeries ont essayé d'en faire du pain. LES HOWITZERS On en attribue l'invention aux Allemands. C'est inexact: le fameux canon §ta.it connu des Japonais, les Allemands l'ont seulement perfectionné. EN PRUSSE ORIENTALE 1——— * rOUJOURS DES VICTOIRES ALLEMANDES Le général Hindenberg a adressé, au Kaiser, le télégramme suivant : " Les 2e, 3e, 4° et 20° corps d'armée russes, les 36 et 4e divisions de réserve, et cinq divisions de cavalerie, ont été battues près des lacs Masures. L'armée rus-■> ' i <"^,.-.,,1 , 1 î.\ • mée et une partie du 6° corps d'armée, ainsi que la 3e armée sibérienne, ont subi de fortes pertes à la bataille de Lyck. " La grande étendue du front de bataille, s'étendant sur 100 kilomètres et les marches forcées des troupes allemandes, ayant couvert 150 kilomètres en quatre jours, malgré la continuation de la bataille, ne me permettent pas de préciser la situation. Nos pertes sont toutefois minimes. " L'armée est fi&re de ce qu'un prince impérial ait pris part au combat et a versé son sanq: pour elle. Le gouvernement de Suwalki est régi par l'administration allemande. " Les troupes autrichiennes ont refoulé les Serbes le long de la rivière Save, et il n'y a plus de danger pour Semlîn. " La^ fin de ce télégramme en dit assez sur l'audace des dépêches allemandes. On peut la mettre en rapport avec la dépêche autrichienne annonçant que les -erbes ont envahi la Hongrie... parce qu ils n ont plus à manger chez eux. En Autriche LE PASSAGE DE LA SAN Londres, 17 septembre. —Le "Morning Po"st publie cette dépêche de Pétrogirade, 15 septembre. —• Les communiqués officiels ont dit qu'une partie de l'armée russe, lancée à la poursuite de l'armée autrichienne, avait déjà passé la San. Rien ne> saurait mieux dépeindre l'état de démoralisation des Autrichiens, car la San étant^— à l'endroit où les Russes l'ont traversée sans résistance -— une rivière large de 60 mètres et profonde de 2 à 5 mètres, il était essentiel de la défendre avec acharnement, oe qui n'a pas été fait. Ayant perdu ses munitions et ses trains de ravitaillement la semaine précédente, ©t enfoncé ses canons de campagne dans des marais, cette armée autrichienne de l'Ouest devait donc avoir perdu toute force de résistance au moment où elle a passé la San, toujours poursuivi© par les Russes. Une autre conséquence du passage de la San par une partie de l'armée du tsar est d'ôter beaucoup de leur importance aux forteresses de Przemysl et de Jaros-law, qui se trouvent avanit la San et sont donc en partie tournées par le général Russky. Elles étaient destinées à couvrir • le grand triangle compris entre la Vistule, la San et les Karpathes. Elles n'ont donc pas rempli ce but et l'on peut vraiment se demander si l'armée autrichienne de l'Ouest parviendra à se mettre en sûreté sous Cracovie. C'est dans ce genre de poursuite que l'énorme supériorité de la cavalerie légère russe est. estimable. Elle réussira certainement à, déjouer les derniers débris des plans autrichiens avant d'arriveir à Cracovie. Or, ce refuge est le dernier. • L'armée autrichienne de l'Est, appuyée par un et peut-être deux- corps d'armée allemands, après une résistance à Goro-dek, sur le Dniester, fuit à son tour précipitamment sur Przemysl. De ce côté, les Russes sont à 25 kilomètres de Prze-: mysl, la plus puissants forteresse de C?a-

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Dit item is een uitgave in de reeks La Flandre libérale behorende tot de categorie Culturele bladen. Uitgegeven in Gand van 1874 tot 1974.

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